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juillet 2012

ARCHITECTURE SOCIALE

Rétro engineering des réseaux sociaux

Comment l’utilisation des APIs nous permet de mieux comprendre le fonctionnement intrinsèque d’un réseau social en fonction de la découverte de sa colonne vertébrale ?

 

Nous avons repris une partie du travail réalisé par http://www.social-nexus.net/ qui s’appelle ‘TheHiddenU’ qui s’est amusé (oui, même quand ils travaillent, quand bien même ce serait en plein jour, les G33ks s’amusent toujours) à rétroengineerer les modèles conceptuels de données (un bon vieux diagramme de classe typé UML, ça vous remue de vieux neurones ?) de 3 grosses plateformes, en fonctions des données qui pouvaient être extractées depuis les API courantes de ces services. Ces 3 plate-formes sont Facebook, LinkedIn et Google+.

Les « dessins » que nous vous présentons ci-dessous sont des schémas dont nous avons choisis assez peu arbitrairement de mettre en exergue, et si possible le plus visuellement possible un certain nombre d’entités parmi toutes les classes retrouvées et d’en faire un commentaire.

Notons tout d’abord qu’aussi étonnant que cela puisse paraitre, sur Google+ on ne retrouve pas la notion de « CIRCLE ».
Une hypothèse pourrait être qu’ils se basent sur les données dispo via des APIs, par exemple, après vérification il montre que Google+ API ne fournit pas les friends.
De la même façon, on ne retrouve pas la notion de ‘possède une APP, utilise telle ou telle APP’ dans Facebook.

Sur le dessin de Facebook, ce qui apparaît immédiatement c’est que bien que ce soit un réseau social composé de personnes, l’API montre la reconstruction d’une typologie « ultra user » centré utilisateur. De cet utilisateur nous pouvons joindre toutes les méta entités (ressources liées / connections) importantes qui définissent finalement cet utilisateur : ses feeds, ses liens, ses photos (dans des albums), où il vit, va, et vient, ses intérêts, sa géoloc en général. Ses ‘like’ et ses liens.

?? ce stade, la notion de réseau social n’apparaît car il est en contact qu’avec des ‘Friends’. Dans le diagramme, un seul trait de classe ne le figure mais c’est beaucoup : Facebook devrait atteindre le milliard de membres rapidement (c’est peut être déjà le cas si vous lisez cet article fin 2012). Par contre, si vous lisez cet article en 2300 et que vous ne connaissez pas Facebook, merci de nous faire un mail : on vous racontera.

Pourquoi le modèle relationnel de Facebook paraît-il aussi complexe ?

Une réponse : à la base, Facebook et un graphe uniformément représenté par les objets et  les connections entre objets. L’utilisateur est l’objet le plus important vu le nombre d’attributs d’identité (nom, prénom, adresse, boulots, ‘) et les connections liées (friends, albums, groups, pages, ‘). Facebook a un modèle flexible, ‘sans schéma fixé’ comme représentent les diagrammes UML, et extensible, susceptible d’ajouter d’autres types d’objet et de connection. Toute transformation du modèle graphe en modèle relationel sera compliquée et incomplète.

Pour Google+, qui est aussi un réseau social de nature différente (il est plus une extension de Google qu’un ‘simple’ concurrent de Facebook), on retrouve dans une certaine mesure la forme de la typologie des classes d’entité de Facebook. On notera cependant que pour un certain nombre de méta entité (comme les photos, les reply, les shares, les +1), Google considère qu’elles ne sont pas la propriété d’un utilisateur mais qu’elles sont l’ensemble de ses ‘activités’. Si l’on veut être encore plus précis : la présence de clés étrangères (‘actor’) dans la classe ‘activité’ semble vouloir démontrer que l’activité attachée à l’utilisateur n’est qu’une composante (puisque à ce stade on ne connait pas encore quelles sont les natures d’activités que l’on nous propose) et que c’est un réseau très centré utilisateur.

Pour LinkedIn, on a encore affaire à un réseau social mais cette fois-ci qui a deux caractéristiques : d’une part, on a une personne qui a principalement deux sous-classes : quelle scolarité et quel(s) cursus, et d’autre part, et c’est ainsi que LinkedIn semble concevoir sa notion de réseau : quels groupes ont les personnes en commun, et quelles appartenances communes les personnes ont : même entreprise …

De fait, ce dernier réseau social semi annuaire semble déformé et ce n’est pas si étonnant par rapport à nos deux réseaux sociaux G+ et FB : Linkedin semble accorder de l’importance à qui vous êtes avant de savoir à qui vous êtes lié, et ce que vous faites plutôt qu’avec qui vous le faites. C’est en ces sens que l’on peut distinguer LinkedIn des deux autres plateformes.

Références :
Google+ API
Facebook Graph API
LinkedIn API

Source

 

Article rédigé par Vincent et Xuan / aka team RetD 50A

DIGITAL

50A teste mes bonnes copines

J’ai découvert le site « mes bonnes copines » suite à une période intensive de veille (humm..) dans l’article de Magali Faye sur le site webmarketing.com.

Une fois l’article fini, je me suis empressée d’aller découvrir un énième réseau social… et WOUH ! Pour une fois, un peu d’innovation, d’intrigue face cette plateforme qui permet de se rendre service. Pas de voyeurisme, ni de question d’e-réputation.

Non, mesbonnescopines.com est là pour nous rendre service, à nous les filles. Je me suis donc hâtée de contacter la personne responsable du site, Florence Haxel.

Et zou, elle a répondu illico à mes questions sur ce nouveau réseau social qui a de l’avenir, car il est différent.


Qui compose la team de Mes bonnes copines ?

Moi, Florence Haxel, 34 ans, serial entrepreneuse (déjà une agence de com événementielle artistique depuis 12 ans : La Tribu des Créateurs), 2 bouts de chou de 5 et 2 ans, 1 mari, 1 maison, 1 chien et pas mal de bonnes copines !

Thierry Rousseau, 37 ans, consultant e-business ultra pro et sympa, rencontré grâce à une bonne copine et avec qui je me suis associée dans cette aventure !

Peux tu nous expliquer rapidement le concept ?

« Coups de pouce entre superwomen » est un réseau social d’entraide entre femmes.

Mesbonnescopines.com , c’est une plateforme où l’on partage ses petits et grands talents sous la forme de coups de pouce gracieux autour de toutes les facettes de nos vies de femme : travail, famille, maison, loisirs et engagements. C’est un réseau social fermé auquel on accède en étant marrainée par une bonne copine. En échange d’un coup de pouce rendu, la bonne copine vous remet une de ses bizz (petite bouche rouge du logo) qui vous permet de remercier une autre bonne copine de son coup de pouce !

D’où est venue cette idée ?

De ma propre vie de « jongleuse » du quotidien qui vit 5 vies dans la même journée’ Et d’une paire de rideaux qui traînaient dans mon salon depuis 2 mois par manque de courage de devoir la prendre avec moi pour trouver une couturière pour finaliser un ourlet.

Je me suis dit qu’il était quand même dommage que cette paire de rideaux ne soit toujours pas installée alors qu’il y avait sûrement une bonne copine dans mon quartier qui maîtrisait sa machine à coudre, qui aurait peut-être un peu de temps et qui aurait pu me sauver’ Sans conteste, j’aurais voulu lui faire une bizz pour la remercier et j’aurais pu lui proposer mon petit talent perso, comme de la coacher pour un entretien d’embauche, par exemple !

L’idée de départ était avant tout très pragmatique ! S’appuyer sur la puissance d’internet pour se connecter, se faciliter la vie, se l’enrichir en faisant de belles rencontres et de belles découvertes. Les mots clés sont : efficacité et bon esprit !

Depuis quand le projet est-il lancé ? Comment avez-vous organisé le lancement ?

J’ai eu l’idée en juillet 2011. J’ai passé 6 mois à trouver les fonds nécessaires au développement du site, puis 4 mois de développement et un site en ligne le 15 juin 2012 comme prévu ! Grand challenge !

Nous travaillons le lancement depuis mars 2012 sur le web avec la création d’un blog, du buzz sur facebook, twitter, linked in, viadeo’. Et de plus en plus relais sur des blogs depuis le 15 juin et une grosse campagne de presse en septembre !

Aujourd’hui, nous sommes 1600 femmes sur le réseau et plus de 400 coups de pouce en ligne ! Un bon début !

D’où vient votre baseline ? Qui sont les superwomen ?

Je pense que nous devenons toutes naturellement des « superwomen » du quotidien, de fait !

Quand on doit gérer 1 boulot, des enfants, des sorties avec son chéri, des courses, des vacances, les factures, la nounou, les achats de vêtements des enfants, l’organisation des anniversaires, les travaux de la maison,’ C’est presque normal !

Pourquoi avoir opter pour un réseau social exclusivement pour les filles ? Pour la girl power ?

Pour plusieurs raisons’

*Je crois que la solidarité féminine existe pour de vrai. D’autant plus, une fois que l’on a eu des enfants. On partage un secret unique vraiment vraiment particulier.

*Je crois que les femmes osent plus facilement montrer leurs faiblesses et demander de l’aide. La société ne nous a pas formatées comme les hommes à devoir être les plus forts, les meilleurs, sans faiblesses. Les femmes savent donc profiter de ce type de réseau social pour s’améliorer, avancer.

*Je crois que les femmes manquent de confiance en elles et je voulais les aider à dépasser ça. Se poser la question « Quel est mon talent que je peux proposer aux autres » est un vrai exercice bénéfique ! D’ailleurs, nous avons 90% de propositions de coups de pouce en ligne et seulement 10% de demandes !

*Je voulais que l’on puisse oser faire entrer n’importe qui chez soi. Et n’être qu’entre femmes, ça aide beaucoup pour ça ! Pas de danger à l’horizon’ ;-)

Êtes-vous satisfaits de l’avancée du projet pour Mes Bonnes Copines ?

Nous atteignons nos objectifs pour l’instant. En un mois, 1600 femmes sur le réseau, 400 coups de pouce en ligne, plus de 50 coups de pouce déjà réalisés, c’est un bon début !

Mais la vague va vraiment déferler à partir de septembre et l’importante campagne de communication qui est prévue !

Quel avenir envisagez vous ?

Un avenir ambitieux ! Imaginez 1 000 000 de femmes sur ce réseau, quel force, quel pouvoir, quel avancée pour tous les projets perso et professionnels des femmes ce serait !!!!!

Vous voulez en savoir plus ?

Retrouvez Florence et ses bonnes copines sur  Facebook , sur  Twitter 

Un grand merci à Florence Haxel, qui, même en étant « serial entrepreneuse » a pris le temps de répondre à mes questions, ça c’est du coup de pouce ;)

Et on souhaite une bonne continuation à la teAm de mesbonnescopines.com !

?? savoir : vous pouvez faire partager vos coups de pouce (et en recevoir) en devenant une bonne copine et pour l’être il faut être parrainé.. ou plutôt marrainée !

Si vous êtes intéressée, envoyez-moi votre e-mail à contact@50a.fr et je ferais de vous une de mes bonnes copines ;)

©photos  Thibault Grabherr

Article rédigé par Emmanuelle / @emmanuelle_gg

ARCHITECTURE SOCIALE

Les ados sur Twitter : usage guerrier du community management

Quand on traine sur Twitter depuis des années, une question revient souvent à la charge…« mais à quoi ça sert ? »

a) L’évolution des usages Twitter

– En 2007 si tu étais visionnaire, il fallait tweeter même sans conviction.

– En 2008 quelques gazouillis opportunistes pouvaient satisfaire l’usage.

ex : « YO i’m in san francisco we could meet to discover your platform » et BAM tu étais dans la start up de l’année.

– En 2009 on voit apparaître la naissance de la twittosphere, nous assistons à l’émergence des classements (nombre followers, ratio, localité…).

Le concours des grosses quequetes est lancé, je fus un temps dans le top 100 Paris waouhhh, à la même époque on découvre les profils qui dépassent les 10000 followers.

Le mystère de @JeanlucR subsiste, comment fait-il pour tweeter autant ? existe-t-il vraiment ???

– En 2011, c’est l’arrivée en masse des journalistes et du peuple de la communication, si tu es influent tu dois tweeter !

– En 2012, les politiciens qui s’emparent de Twitter, les émissions TV qui mentionnent le « # » de l’émission….On entend enfin dans les discussions de comptoirs le mot Twitter, ça y est Twitter fait partie du grand public.

Twitter commence à être chiant, forcément, le copinage et le RT de brossage de poil devient de rigueur.

C’est à cette période que je me suis vraiment demandé mais à quoi ça sert et surtout pourquoi je l’utilise. – En 2012, je me dis qu’il faut que j’aille explorer d’autres univers je me penche un peu sur les profils déjantés sans y trouver réellement la tonalité qui m’intéresse. C’est il y a quelques mois au hasard d’une perte d’objectif de navigation que je me suis penché sur le cas des adolescents.

b) L’arrivée des adolescents sur Twitter : Guerilla et performance en mode romantique, ils sont là pour faire du follower !

J’ai eu l’impression de tomber dans le monde du spam, du retweet à gogo des @ dans tous les sens du ascii à n’en plus finir… J’aurais pu me décourager, mais j’avoue que n’ayant pas compris tous les codes je me suis penché plus sur la situation.

J’ai commencé par suivre des profils de meneurs, je me suis vite rendu compte qu’ils utilisaient des techniques Hard de community management, c’est-à-dire compte pour follow back, RT massif et stratégie éditoriale de gain de followers.

Leur pseudo cru @biiatchh @besthaculotte @jtbz @pornju est très étrange car leurs tweets n’ont rien à voir.

Dans leur description, ils avancent en Team, affichent leurs compagnes et prônent pour la plupart la love attitude. En général les comptes sont connectés à un tumblr et ils publient des photos qu’ils ont trouvé fouinant sur le web.

Focus : les commandements de cette nouvelle génération

1. ton pseudo décalé et racoleur sera 2. à n’importe quelle heure de la nuit tu twitteras 3. @ tous tes amis tu parleras 4. multi-comptes et follow back tu maitriseras 5. pour gagner du followers, pari et deal tu feras 6. respecté tu seras au nombre de followers que tu auras 7. accède à la TimeLine Twitter et la gloire tu auras 8. RT toute ta TL, amour et followers tu récolteras 9. Philosophie, humour et provocation tu useras 10. Public tu seras

Je me suis aperçu qu’un des enjeux de l’ado qui twitte est de générer une grosse communauté de followers, à la différence du twitonnaute de 20-35 ans, c’est la quête de tous les ados. Et toute la journée, ils alternent conversation réelle, échange de LOLMESSAGE et chasse brutale aux followers. La plupart des profils que j’ai suivi prenait 50 à 300 followers par jour.

Le graal est d’être en TL c’est-à-dire sur la home page de Twitter, hormis faire le plein de followers c’est surtout la reconnaissance ultime. C’est pour cela qu’ils se RT sans cesse et que pour un twittos moyen c’est impossible de suivre leur conversation. J’avoue qu’à ce niveau de progression, je me suis dit : j’ai découvert quelque chose et j’ai commencé à suivre plus régulièrement.

J’ai suivi des ados qui tweetaient pendant des exams, en plein bac, j’ai assisté à l’émergence de star du tweet, un djeuns tweetos qui avait 1000 followers 2 semaines plus tard il en avait 6000.

J’ai été épaté par ses qualités intrinsèques de community management, un pro sans s’en rendre compte… Et quand j’ai vu qu’il prenait en charge le CM non officiel d’émission et qu’il le faisait de manière brillante, je me suis dit là, le monde de la com / conso va vraiment changer. Franchement je les trouve brillants, ce n’est pas ma tâche d’étudier en profondeur ce phénomène, mais je vous promets qu’ils sont en train de changer définitivement les usages.

c) La consolidation d’un meta langage ou d’une meta communication

Twitter est un meta langage en perpétuel évolution, c’est en fait pour ça que je l’aime.

A contrario de l’avancée technologique de l’ensemble des plateformes disponibles il me semble que seul Twitter réussit à toucher cette couche du langage et de la communication.

Il est comme on l’imaginait entre le SMS, les lignes de codes et maintenant les lignes de commande.

Parents, vous commencez seulement à comprendre Facebook et autres MDR /LOL, désormais vous allez devoir décrypter Twitter…

d) La vision Data

La méthode utilisée :

0. Prendre quelques points d’entrée, par exemple @LeDieuKinder, @xnangeo 1. Récupérer leurs 200 derniers tweets, estimer la prochaine collection possible 2. Analyser les tweets pour en extraire d’autres utilisateurs, sauvegarder ces derniers dans la base de données 3. Toutes les heures, sélectionner les 100 utilisateurs les plus probables ayant de nouveaux tweets et répéter l’étape 1

En partant de 2 comptes que je suivais, en trois jours (2-4/7/2012), nous avons identifié >1700 utilisateurs et >400.000 tweets

En moyenne un compte :

  • 30% de retweets
  • 1% contiennent les liens
  • 312 tweets par jour

Un extrait d’un groupe intéressant ci-dessous

De l’utilisateur 1 à l’utilisateur 2, il y a un lien, quand l’utilisateur 1 parle à l’utilisateur 2 : plus de 30 fois dans ses tweets pendant la période d’observation.

Le lien est donc orienté, entre 2 utilisateurs peut être un lien réciproque.

La taille du noeud représente « l’importance » de l’utilisateur (il est plus mentionné dans les tweets). La taille du lien représente l’intensité de communication entre deux utilisateurs.

d) Anti bibliographie

A savoir, j’ai fait un tour sur google pour trouver des informations ou études à ce sujet et je n’ai rien trouvé de pertinent, par contre je vous confirme que le temps réel tue toutes les études, analyse etc. Celle de la SOFRES est dépassée alors qu’elle date de l’année dernière…

Je ne suis ni blogueur ni journaliste et je sais que dans 3 mois ou peut être moins ces confidences ne seront plus forcement d’actualité.

Article rédigé par Nicolas/Digital druide/@nicolas2fr

« Follow moi et je te RT »

DIGITAL

We believe in Stallman.

Jeudi 28 juin, 50A était présent dans ce magnifique lieu qu’est la Mutinerie pour assister au second #jhack avec la présence exceptionnelle de Richard Matthew Stallman.

L’évènement était organisé  par la Mutinerie mais également avec la FIDH, l’agence Limite, Reporters sans frontières, Telecomix et Silicon Maniacs.

Pour rappel, le Docteur Richard Matthew Stallman (RMS pour les intimes) a lancé le mouvement du logiciel libre en 1983 et a commencé le développement du système d’exploitation GNU en 1984.

GNU est un logiciel libre : tout le monde a la liberté de le copier et le redistribuer, avec ou sans modifications. Le système GNU/Linux, essentiellement le système d’exploitation GNU avec Linux ajouté, est utilisé sur des dizaines de millions d’ordinateurs d’aujourd’hui.

C’est donc le pionnier de l’opensource, et  notre devoir était d’être présent.

Le thème de la conférence portait sur le thème « Logiciels libres et droits de l’homme. »

Le programme était le suivant :

– Conférence de Richard Stallman

– Questions-réponses où le public a eu la possibilité de poser des questions au « Pape » du logiciel libre

Deux personnes étaient aux côtés  Richard Stallman lors de la conférence : Lucie Morillon et Antoine Bernard.

Lucie Morillon est la Responsable du Bureau Internet et Libertés de Reporters Sans Frontières à Paris.
Les enjeux de la surveillance lors du printemps arabe sont une preuve des gouvernements répressifs, qui ne permettent pas la liberté d’expression à ses citoyens.
Depuis 10 ans, RSF s’intéressent aux questions numériques et aux conséquences qu’ont les nouveaux systèmes de communication.

Puis est venu le moment de la présentation d’ Antoine Bernard, auteur de nombreux livres et directeur général de FIDH : le mouvement mondial des Droits de l’Homme.
Il a donc abordé des cas d’injustice dans des pays tel que la Biélorussie où un militant a été enfermé pour une conversation numérique sur la liberté, ou en Colombie où une mesure antiterroriste est mise en place, interceptant tous les e-mails…
Il opère donc à des missions d’envergure mondiale pour défendre les Droits de l’Homme et dénoncer les manigances des états à empêcher les libertés à l’insu des citoyens.

Les enjeux du #jhack… mais, qu’est-ce que c’est ?

Le #jhack est un évènement qui prône la transparence numérique. Il est composé d’ateliers, de conférences, rencontres entre journalistes, activistes et hackers…

Il s’agissait de la seconde édition, et la première a eu lieu le 25 février 2012 à La Cantine

Ensuite, Richard Stallman a directement débuté la conférence sur une problématique correspondant au thème de la conférence :

« Quelle est la relation entre le logiciel libre et les droits de l’homme ? »

La réflexion intéressante de R. Stallman a été de déclarer que l’accès logiciel libre devrait faire partie des droits de l’homme et serait d’instauré 4 libertés :
La liberté 0 : exécuter le logiciel
La liberté 1 :  exploiter le code source
-> Ces deux libertés permettent seulement un contrôle individuel et ne suffisent donc pas à une liberté totale sur un logiciel… il reste donc les 2 libertés supplémentaires :
La liberté 2 : aider les autres en redistribuant le logiciel librement
La liberté 3 : distribuer en pouvant copier et modifier le logiciel

Ces quatre libertés habiliteraient donc chacun à engendrer une coopération et exercer collectivement, sans forcément être programmeur.

Mais… « Et si l’utopie était de vivre dans une société où les utilisateurs disposent des libertés essentielles ?

Richard Stallman nous exprime son point de vue, en proclamant le fait que si les utilisateurs n’ont pas le contrôle total, alors le programme les contrôle.
Et que donc… c’est la personne qui gère ce programme qui les contrôle à distance !
Ce type d’individu est vu par RMS comme des « programme privateur » qui empêche l’utilisateur de « vraiment » utiliser son logiciel.

Gnu vs Linux

Alors, GNU, serait la solution à ces programmes privateurs : un système d’exploitation libre !

GNU = Gnu is Not Unix (acronyme récursif)

ATTENTION ! le pape du libre tient à préciser : linux est un composant du système.
Il faut dire Gnu et non Linux, s’il l’on prône le logiciel libre et si ce n’est pas le cas, nous sommes donc face à des « logiciels malveillants » vu par RMS tel des « menottes numériques ».

Stallman peut paraître déplaisant avec son arrogance et sa façon de nous surprendre a chaque phrase.
Il n’a pas hésité à attaquer Microsoft, « Microsoft, Windows est malware », que c’est une « porte dérobée universelle », mais pas que : « Macintosh est malware ».
Il se doit donc de proclamer le logiciel libre et de nous convaincre avec des exemples …

Comme Adobe, qui « n’exige pas de l’utilisateur qu’il paie pour être abusé ».

Amazon, qui lui n’offre que l’autorisation de consulter ses livres et non de les acquérir et dont les lecteurs ont vu des
fichiers se supprimer à distance (cf : G.Orwell – 1984 )… Ne parlons même pas du Kindle Fire, qui pousse par sa traduction à « allumer le feu ».

Quelle conclusion en tirer ?
Que les utilisateurs sont donc victimes de ces fonctionnalités malveillantes ?…

« Saint iGNUcius, de l’Eglise d’Emac*
Je bénis ton ordinateur
Nous adorons le seul vrai éditeur d’Emac
Tu dois prononcer la confession de la foi :
Il n’y a aucun système que Gnu et Linux est un de ses noyaux »

*Emac : éditeur de texte qui a été développé par Stallman depuis les années 70 et lui a valu une grande renommée dans le milieu des hackers. Il est si puissant qu’il peut quasiment remplacer toutes les autres applications.

La suite de la conférence s’est déroulée avec des questions du public. Ces questions ont permis d’aborder divers sujets tels que le Cloud par exemple… qui, selon Stallman « n’existe pas » et n’est qu’une technique pour confondre les gens dans les technologies. L’importance du reverse engineering (bien connu de 50A), le développement de l’open gouvernance

Cette conférence a porté sur un sujet global : le logiciel libre.
Elle a permis a chacun de s’y retrouver, grâce à des discussions sur le contexte à Cuba, en Syrie ou en Colombie, Amazon, Microsoft, Macintosh, Hadopi…
Le respect des Droits de l’Homme est décidément remis en cause dû à ces « logiciels malveillants » : un combat pour la légalité de l’opinion, dont Richard Stallman est le précurseur.

Article rédigé par Emmanuelle/@emmanuelle_gg

COWORKING LAB

Co-working oui, mais uniquement pour les girls

Le coworking c’est quoi ?

Des bureaux partagés dans d’autres bureaux … HEIN ?
Et oui, l’agence 50A a plusieurs espaces de travail (concepteurs, créateurs, trafic, organisateurs)… Et COWORKEURS !

Pour commencer une petite définition du coworking

L’ADN de 50A est composé de plusieurs piliers, mais celui dont nous traiterons aujourd’hui est le fabuleux coworking.

Un récent article de l’Express évoque Berlin comme la capitale du coworking. La métropole européenne contient en effet plus de bureaux partagés que n’importe quelle ville du continent.
« Ce qui pourrait bien devenir le modèle d’organisation de l’entreprise de demain ».

Mais oui, et l’entreprise de demain est à portée de bras pour vous.

« Travaillons ensemble pour une meilleure galaxy » comme l’a dit LE digital druide en l’an 2010. Valable encore en 2020 et 2021

Le partage d’un bureau pour travailler, partager des idées, ou simplement avoir le wifi. Dans ce concept, l’espace partagé est primordial, mais ce qui est intéressant aussi est le réseau qui peut se créer et qui sollicite un échange et une ouverture.

Et nous ouvrons dès aujourd’hui notre espace coworkeurs(es) aux filles… Celà vous paraît-il étrange ?

Le coworking girl, mais pourquoi ?

Notre galaxy est peuplée de toute sorte de mammifères mais, essentiellement de garçons.
Ceci est bien dommage et nous voulions trouver une solution pour équilibrer notre population… d’où le lancement du coworking girl !

Vous souhaitez connaître les sensations qu’apporte le coworking chez 50A ?

Regardez l’interview d’Arnaud, qui nous quitte bientôt…

Découvrez l’application dédiée au coworking girl sur notre Facebook

Mesdames, vous êtes donc cordialement invitées à nous contacter si vous êtes intéressées…