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COWORKING LAB DIGITAL

ITW de Glenn Y. Rolland – CEO de Gnuside

Chez 50A, on privilégie les méthodes agiles et les technologies open source. La collaboration, le partage, l’ouverture sont des valeurs profondément ancrées dans notre philosophie.

Nous partageons ces valeurs avec des entrepreneurs innovants et plein d’ambition. C’est pour cela que nous sommes allés à la rencontre de Glenn, CEO de Gnuside, au coeur de la Mutinerie à Paris.

Gnuside est une entreprise spécialisée dans le développement logiciel et électronique en informatique libre. Gnuside agit sur toutes les étapes de réalisation de projet, de la conception au développement des systèmes d’informations, jusqu’à leur évolution vers le logiciel libre.
Nous avons donc posé quelques questions à Glenn, pour en savoir plus sur les technologies libre et sur Gnuside.

Découvrez également un extrait écrit de l’interview ci-dessous :

1/ Comment définis-tu l’entreprenariat Open Source et les technologies libres ?

« Le libre c’est une question d’usage, de partage de connaissances et de contribution. L’entreprenariat open source, c’est l’entreprenariat intelligent.

Le fait d’être transparent et de collaborer permet de déterminer les bonnes pratiques, les bonnes méthodes et les bonnes technologies. L’open source incite tout le monde à devenir meilleur.

Seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin. L’entreprenariat Open Source permet de concilier les deux aspects de ce proverbe, ensemble on va plus vite et plus loin.

Pour le client, l’avantage de la technologie open source est quelle est adaptable plus vite. On peut réutiliser des composants existants sans avoir besoin de tout redévelopper. Ce qui entraine une réduction des coûts. On peut aussi mutualiser les coûts de développement, si deux clients veulent créer un catalogue en ligne, seul le contenu et le style vont être différents mais pas la technologie sous-jacente. Chaque entreprise paye alors uniquement 50% du développement. »

2/ Gnuside en 3 mots clés.

« Open Source, Technologie et Innovation sont les 3 mots clés officiels. Gnuside c’est plus un style, une philosophie basée sur la curiosité, l’ouverture, l’adaptation aux problématiques de nos clients »

3/ En quoi Gnuside s’inscrit dans ta définition de l’open Source ?

« Les valeurs de l’open Source s’inscrivent dans chacun des fondateurs de Gnuside. C’est en plus quelque chose que nous avons écrit dans les statuts de l’entreprise. Nos développements visent à être libérés. »

4/ Comment l’idée de Gnuside est venue ?

« Il y a douze ans, j’ai rencontré mes associés actuels devant une salle de physique à la fac. A l’époque, on avait envie de créer un jeu vidéo mais nous ne l’avons jamais fait. Nous avons fait nos études ensemble et nous avons divergé vers nos emplois. Au bout d’un certain temps, on s’est rendu compte que l’on voulait toujours travailler ensemble et qu’il y avait des tas de choses intéressantes à faire. »

5/ Quels sont tes clients ? Quels objectifs ont-ils ?

« Aujourd’hui, c’est beaucoup de PME. L’intérêt des PME est que ce sont des entreprises énergiques, pleine d’idées folles qui veulent changer le monde mais elles manquent de moyens. A l’inverse, les grosses entreprises avec qui on essaye de traiter aujourd’hui, ont une plus grosse inertie avec des plans d’innovation sur plusieurs années. Mais le temps que le projet aboutisse, nous ne faisons plus de l’innovation. La question que l’on se pose aujourd’hui est comment peut-on concilier les deux pour aboutir à un équilibre et apporter à chacun une expérience issue de l’autre monde.
C’est-à-dire entourer les petites entreprises de pratiques plus industrielles, et permettre aux grandes entreprises d’être plus agiles, plus réactives à l’innovation. »

6/ Quel avenir pour Gnuside ? Où vous voyez vous dans 5 ans ?

« On a plusieurs projets en cours notamment Firstbrick, qui vont être décisifs. Ce qui nous intéresse c’est d’apporter des technologies et des solutions qui répondent à des usages. Nous voulons apporter des innovations comme le télégraphe qui a donné par la suite naissance au téléphone, à internet’ et qui répondait au besoin fondamental de communiquer à distance.
Dans 5 ans, idéalement, nous nous voyons comme modèle d’entreprenariat open source »

7/ Qu’est ce qui vous plait le plus en tant que CEO de Gnuside?

« Le fait de pouvoir concilier la passion avec les moyens de l’entreprise. C’est à dire, qu’en tant que directeur d’entreprise on peut choisir la direction que l’on veut prendre, les projets qui sont importants. »

8/ Une opinion sur 50A ?

« C’est une société dans laquelle j’aimerai travailler si je n’avais pas monté ma propre société. Ce sont des gens qui sont extrêmement compétents et qui sont des bons vivants. Le bon équilibre entre sérieux et amusement.
50A prône la collaboration, le partage, l’ouverture dans ses process. Elle est porteuse de ce message dans ce qu’elle fait auprès de ses clients. »

9/ Lorsque tu étais enfant, tu avais plutôt 50 A sur ton bulletin ou que des C ?

« Je n’avais que 2 A, en maths et en physique. Mais cela permet justement de prendre conscience que l’on peut s’améliorer et que quand on ne le peut pas, il faut s’entourer des bonnes compétences pour viser 50 A. »

10/ Quelles sont les trois premières choses que tu fais en allumant ton ordinateur ?
« Je suis tiraillé entre mon côté ingénieur, qui me pousse à regarder ce qui se fait dans le monde, à faire de la veille technologique ; et le côté entrepreneur, qui me dit de regarder mon logiciel de gestion de projet et d’aller travailler. »

Merci encore à Glenn pour l’interview !

Article et interview réalisés par Livia

DIGITAL

50A – La réalité augmentée façon Augment

La réalité augmentée .. un pas de plus vers une science fiction plus vraie que nature.
Elle est là et elle existe bel et bien aujourd’hui, la réalité augmentée surprend par son rendu et par les possibilités qui s’offrent à nous en terme d’utilisation.

Imaginez .. vous êtes dans votre salon et vous avez soudainement envie d’habiller votre mur d’une grande et belle photo.
Seulement, vous ne savez pas si la photo que vous avez choisi (celle avec les chats tous mignons) s’accordera bien avec la commode Empire de votre grand-mère…
Pour le savoir, vous allumez votre iPad, vous placez un repère à l’endroit où vous souhaitez installer votre photo puis la réalité augmentée fait le reste … Sur l’écran retina de votre tablette apparaît d’un coup la photo que vous avez choisi.
Vous pouvez alors, à l’aide de vos doigts agiles, agrandir ou rétrécir la photo, la déplacer sur le mur pour trouver l’endroit idéal où sera posée votre photo.

C’est le pari que se sont lancés Cyril Champier, Mickael Jordan et Jean-François Chianetta, co-fondateurs de Augment.

Télécharger l’application sur l’App Store ou sur Google Play

50A est allé à leur rencontre dans l’antre des start-up, Le Camping, au sein du très élégant Palais Brongniart.

C’est ici que séjourne Augment pour une durée de 6 mois afin de donner plus d’ampleur à leur projet.

Nous avons donc posé quelques questions à Jean-François Chianetta pour en savoir plus sur la réalité augmentée et sur Augment.

1/ Les bases .. qu’est ce que la réalité augmentée ?

La réalité augmentée c’est une nouvelle façon d’interagir avec le monde digital.

La réalité augmentée c’est une nouvelle façon d’interagir avec le monde digital.

Au lieu de regarder des photos ou des vidéos pour s’imaginer à quoi va ressembler un objet, on peut maintenant le voir directement intégré dans son environnement. Par exemple si vous voulez acheter une télévision, grâce à la réalité augmentée vous allez pouvoir la voir directement chez vous, à l’endroit où vous voulez la mettre.

La réalité augmentée est donc définie par l’intégration d’éléments virtuels, en 3d, en temps réel et en respectant la perspective de manière à avoir l’impression que les objets sont vraiment réels.

2/ L’origine .. comment l’idée de créer Augment vous est venue ?

Je voulais faire des agrandissements de photos. Pour pouvoir choisir la taille d’impression, je me suis dit qu’il n’existait rien permettant de visualiser chez soi ce que pourrait donner un poster sur un mur. Vue que je suivais la réalité augmentée depuis un moment je me suis dit que c’était une bonne idée d’application.

J’ai donc commencé à développer sur Android une première version d’Augment.

3/ Qui sont les utilisateurs de réalité augmentée et qui sont principalement les clients d’Augment ? 

La réalité augmentée à une portée universelle, tous ceux qui sont amenés à interagir avec le virtuel peuvent être touchés par cette révolution. L’application Augment a déjà été téléchargée plus de 90000 fois dans 163 pays. Elle est utilisée aussi bien par des vendeurs de piscines pour montrer aux clients leur futur piscine directement dans leur jardin que par des artistes pour envoyer par email une version augmentée de leur nouvelle sculpture.

Tout le monde va être touché car tout devient de plus en plus digital. L’objet ne sera fabriqué et envoyé que lorsqu’on l’aura déjà prévisualisé là ou on le veut.

4/ Quel est l’avenir de la réalité augmentée ?

On a eu les ordinateurs fixes, ensuite les portables, maintenant les smartphones et tablettes.

La réalité augmentée est la prochaine étape dans la miniaturisation de l’accés à l’information.


La réalité augmentée est la prochaine étape dans la miniaturisation de l’accés à l’information.

Avec une paire de lunette de réalité augmentée on pourra accéder à toutes les informations que l’on veut, dans le contexte ou elles sont intéressantes. En regardant un tableau électrique on verra la tension de chacun des cables, en regardant une cuisine, les plaques encore chaudes seront matérialisées par une couleur indiquant le danger, etc… Il faudra que la technologie soit maniée avec prudence pour ne pas nous envahir d’informations inutiles qui finiraient par noyer l’essentiel.

 

Mais chez 50A, nous sommes un peu comme St Thomas .. nous ne croyons que ce que nous voyons .. Nous avons donc assisté à une démonstration assez bluffante de la réalité augmentée façon Augment.

50A – Demonstration réalité augmentée par Augment from agence 50A on Vimeo.

 

Merci encore à l’équipe et en particulier à Jean-François d’avoir répondu à nos questions et de nous avoir étonné avec sa réalité augmentée.

 

Article rédigé par David / @bariou

DIGITAL

50A présente les chiffres clés des médias sociaux en 2012

A l’heure où les réseaux sociaux vont vite .. très vite .. 50A vous propose une mise à jour animée sur les grands chiffres des Médias Sociaux en  2012.

Nous sommes entrés dans une ère sociale et créative, les réseaux sociaux fleurissent comme les roses au printemps. Facebook et ses amis, Twitter et ses followers, Pinterest et ses tableaux, LinkedIn et ses contacts pro, Instagr.am et ses photos, … chaque spécificité mérite qu’on s’y attarde et qu’on lui dédie un espace communautaire.

C’est dans cette optique que nous avons pensé notre Social Motion 2012 :

 

50A Social Motion 2012 from agence 50A on Vimeo.

 

Pour récapituler ces chiffres, commençons par le grand Internet avec ses 2,1 milliards d’utilisateurs dont 476 millions en Europe.

Concentrons-nous maintenant sur la France. 77% des internautes français vont quotidiennement sur les réseaux sociaux .. Autant dire que les réseaux sociaux sont aujourd’hui des places communautaires très convoitées par les entreprises car le monde se tourne beaucoup plus vers Internet et ses réseaux sociaux que vers notre très chère télévision. Nous le savons bien aujourd’hui et les 900 millions d’utilisateurs Facebook ne vont pas nous contredire.

Facebook, parlons-en .. 57% de femmes et autres fans de Justin Bieber contre 43% d’hommes ou amateur de tunning. Cliché … ou presque, Facebook regroupe assez de monde pour que tous les internautes trouvent leur bonheur. La course aux communautés est bel et bien lancée, entreprises et particuliers jouent sur le même terrain de jeu et suivent consciencieusement la philosophie du « jaime ».

Parallèlement à cette progression fulgurante des réseaux sociaux a suivi tout naturellement celle des images. Comme le dit si bien le proverbe : « mieux vaut une belle image qu’une longue publication« . Il n’est donc pas étonnant de recenser 250 M de photos uploadées chaque jour sur Facebook, 300 M sur Flickr et 2 M sur Instagr.am .. de quoi changer son papier peint plusieurs fois par jour (représentation assez imagée je l’avoue).

Mais ce n’est pas pour autant que nos belles communautés d’internautes n’ont plus rien à dire. 600 millions de statuts sont postés chaque jour sur Facebook contre 175 millions de tweets quotidiens sur Twitter ! (oui .. je vous vois venir .. on pourrait aussi en faire un papier peint).

Twitter compte 465 millions de comptes dans le monde dont 8% dont français.

Attendez une seconde … Tiens, savez-vous ce qui se passe en une seconde ?

En une seconde sont créés 11 comptes Twitter, 2 comptes LinkedIn, 8 comptes Google+, et autant de comptes Facebook !

Attendez deux secondes … Tiens, savez-vous ce qui se passe en deux secondes ?

Oui .. j’imagine que vous savez multiplier par deux ;)

Abordons maintenant Google+, nouveau venu dans le monde des réseaux sociaux, lancé en juin 2011 et propulsé par le géant Google. Il comptabilise aujourd’hui 90 millions d’inscrits dont, tenez vous bien, 12% sont français ! (soit plus de 10 millions de membres, en grande partie des hommes : 67%). Google+ n’a pas encore trouvé une place de choix dans le monde des réseaux sociaux, enfant hybride, entre Facebook et Twitter, cachant d’autres secrets qui lui permettront sans doute de tirer son épingle du jeu dans les années à venir.

LinkedIn n’a pas à rougir avec ses 34 millions de membres uniquement en Europe, qui font de lui le 36ème site le plus visité au monde. Cette progression lui a également permis de passer de 500 employés en 2010 à 2116 employés en 2012.

De son côté Viadeo, autre réseau social professionnel rassemble plus de 45 millions d’utilisateurs (75% salariés, 15% entrepreneurs).

Ah, changeons de sujet, nous avons de la visite .. et justement, en parlant de visite, le top 3 des sites les plus visités dans le monde dans l’ordre est sans suspens : Google, Facebook et Youtube. Ce dernier recueille 2 Milliards de vues par jour ! (soit 10% du trafic du net). 

De son côté, Pinterest comptabilise 11 millions de visites par semaine avec plus de 10 millions de membres. Il n’est pas étonnant de voir ce réseau social exploser, lui qui s’appuie principalement sur l’image. Il est intéressant de noter que 1 utilisateur de Facebook sur 5 est inscrit sur Pinterest. Et écoutez bien, ce réseau social génère plus de trafic sur vos sites que Youtube, Google+ et LinkedIn réunis.

Les réseaux sociaux existent aussi au format poche. 350 millions de mobinautes dans le monde ont Facebook et on pouvait compter en 2011 2 milliards de check-in sur Foursquare effectués par ses 20 millions d’utilisateurs (si vous êtes perdu, Foursquare vous dira où vous êtes). De nombreuses connexions existent entre les différents réseaux sociaux comme le partage de données de Foursquare sur Facebook (570 000 par jour).

7.5 millions d’internautes accèdent aux réseaux sociaux via leur mobile et en 2014, les internautes utilisant des smartphones et tablettes seront plus nombreux que les utilisateurs de PC.

72 % des internautes français veulent une relation privilégiée avec les marques sur les réseaux sociaux. C’est pour cette raison que les marques s’humanisent de plus en plus et se rapprochent de leur cible en existant sur les réseaux sociaux.

 

En France, nous avons encore du travail, seulement 4% des entreprises françaises disposent d’une page fan Facebook.

50A vous accompagne dans le déploiement de votre stratégie digitale.

Vous pouvez nous contacter via contact@50a.fr pour vous lancer dans le grand bain tout en gardant les pieds sur terre !

Les données évoluent très vite, nous mettrons donc à jour cette vidéo très prochainement avec les chiffres actualisés.

Sources : 

 

Article rédigé par David / @bariou

DIGITAL

ITW de Paul Canetti – Co fondateur de MAZ Digital, application iPad pour éditeurs

Chez 50A nous sommes toujours à l’affût des nouveaux usages dans l’écosystème digital qu’ils soient technologiques, sociaux ou sociétales.

Nous rappelons souvent à nos clients « qu’il ne sert à rien de réinventer la poudre » en ce qui concerne le développement par exemple, surtout s’il ne s’agit pas d’une véritable innovation ou d’un service innovant.

Il est parfois bien plus pertinent de s’appuyer sur des services, des technologies ou des plateformes qui existent déjà, afin de pouvoir consacrer son budget sur d’autres postes.

C’est pour cela que nous nous sommes intéressés à l’une des start-up les plus innovantes du moment, MAZ Digital.

Nous avons même eu le plaisir d’interviewer l’un de ses  fondateurs, Paul Canetti.


Quel est le concept de MAZ ? Comment Maz fonctionne t-il ?

MAZ regroupe plusieurs activités mais la plus importante est celle destinée aux éditeurs. Le concept est de proposer aux éditeurs d’ajouter du contenu multimedia et interactif facilement et de le publier sur iPad sans avoir besoin de savoir comment coder.

Le processus est le suivant :

–  Choisissez votre design parmi les différentes propositions et incluez les éléments interactifs de votre choix tels que les boutons, les icônes de lancement de vidéos’ même si à ce stade ils ne sont pas encore fonctionnels.

–  Téléchargez votre contenu vers la plateforme MAZ

–  Utilisez l’outil en ligne appelé MAZ Control, qui est très simple d’utilisation, pour faire fonctionner les éléments interactifs tels que : vidéos, site internet, plateforme e-commerce’

–  Définissez votre prix et autres métadonnées et publiez le tout.

En réalité, tout le monde peut appliquer ce que je viens d’énoncer et voir les résultats instantanément et gratuitement, en utilisant notre application MAZ Control, disponible sur l’App Store.

Vous ne payez que lorsque vous avez publié votre application sur l’App Store, mais vous pouvez utiliser tous nos outils et voir le résultat gratuitement.

Voici une vidéo de présentation du concept MAZ :

 

J’invite toute personne intéressé à l’essayer ici => MAZ Digital

Pouvez vous nous raconter comment l’idée de créer ‘MAZ’ vous est venue ?

Cette idée est arrivée très naturellement, après avoir quitté Apple en 2009, j’exerçais en tant que consultant et freelance dans le développement et le design d’applications avec Simon Baumer. Simon est un des autres fondateurs de MAZ, nous faisions des applications iPhone sur mesure.

Lorsque le lancement de l’iPad fut annoncé au printemps 2010, nous avons reçu des demandes presque immédiatement, d’éditeurs qui souhaitaient avoir leur application iPad. Tout le monde en voulait une. Nous nous sommes vite rendu compte que créer des applications personnalisées pour chaque éditeur serait incroyablement long et coûteux. Et même si nous l’avions fait, comment auraient-ils pu ajouter du nouveau contenu chaque semaine ou chaque mois ? Comment auraient-ils pu rendre l’application interactive ?C’est comme ça que l’idée de MAZ est née.

Nous nous sommes donc demandés : comment les éditeurs peuvent-ils créer et gérer leur contenu par eux-mêmes sans l’aide d’un développeur ?

une plateforme qui permet aux éditeurs de créer leur propre application, de créer et manager du contenu interactif en ayant un contrôle total sans avoir besoin de savoir coder

 

Maz fut créé par vous, un ancien designer d’Apple et votre associé, un ancien ingénieur d’Adobe. Comment vous êtes vous rencontré ? Combien de personnes travaillent avec vous à présent ?

Simon et moi travaillions sur cette plateforme et pour développer notre idée, j’ai posté de nombreux articles sur les forums Linkedin, un en particulier sur la publication digitale. Nous avons alors rencontré notre troisième associée, Shikha Arora. Elle a lu un de mes posts et m’a envoyé un message via Linkedin.

Le message disait quelque chose comme : « Bonjour, je suis ingénieur pour Adobe InDesign en Inde et je pense quitter Adobe pour créer une plateforme de publication digitale pour iPad. »
Inutile de dire que je n’avais pas reçu beaucoup d’e-mails commençant de cette façon, donc à partir de là nous avons commencé à dialoguer par Skype et ensuite en face à face. Nous sommes donc devenus à nous 3, le c??ur de MAZ.

Entre mes compétences en media et design (avant de travailler pour Adobe, j’étais designer pour des magazines en freelance), les compétences de Shikha en programmation (surtout dans la construction d’outils de publication) et les compétences de Simon dans les infrastructures web, nous avions vraiment les capacités pour créer cette plateforme complexe.

Chez 50A, nous sommes très curieux, le travail d’équipe se déroule t-il bien entre vous ? Nous nous demandions juste cela car, souvenez vous’.

 

Hahaha cette publicité est géniale. L’équipe se débrouille très bien ! Nous sommes maintenant trois anciens employés d’Adobe et deux anciens employés d’Apple, et nous représentons la moitié de l’équipe totale. Nous faisons tous partie d’une grande et heureuse famille.

C’est une honte que la relation entre Apple et Adobe se soit dégradée au fil des années. Ces entreprises jouent toutes les deux un rôle important dans l’histoire. Je pense que malheureusement, Adobe a démontré encore et encore que la production digitale n’était pas son fort alors qu’Apple est évidemment un précurseur du digital. A dire vrai, c’est une relation très compliquée.

Mais aussi loin que peut aller MAZ, nous aimons partager l’héritage de chacun d’entre nous. Le meilleur de ces deux mondes !

Toujours dans cet esprit de fraternité et de paix, que pensez vous du co-working, de la co-créativité et de l’intelligence collective?

Notre bureau à New York fait partie d’un espace de co-working, mais il est vrai que nous ne profitons pas beaucoup de cette opportunité. Pendant longtemps, nous travaillions chacun de notre côté, chez nous et cela nous isolait quelque peu. Je pense que si j’avais exploré les espaces de coworking au stade précoce du processus, il aurait été plus utile qu’il ne l’est maintenant. Cela étant dit, nous ne pouvions pas nous le permettre à l’époque, c’est donc une sorte de Catch 22 ! (terme utilisé en référence au roman de Joseph Heller pour désigner une situation où un individu ne peut éviter un problème en raison de la contradiction des règles ou des contraintes.)

La co-créativité et l’intelligence collective sont des concepts intéressants.

En tant que chef créatif de notre équipe, je trouve que nos meilleures idées viennent des petites conversations momentanées entre différentes personnes au sein de MAZ, quelques e-mails, phrases prononcées en déjeunant, des petites pensées…

C’est alors mon travail de donner un sens à ces pensées, de les approfondir, de les modéliser et de pousser tout le monde à rêver plus grand, à réfléchir au sens et à l’importance de ce qu’ils disent.

La collaboration et un processus magnifique, mais elle a évidemment besoin de contrôle. C’est incroyable de voir comment beaucoup de grandes idées se sont développées tout au long de la construction de notre équipe et que nous nous concentrions de plus en plus sur les mêmes problèmes. Quand nous n’étions que trois, toutes les idées semblaient être des bonnes idées.

 

Combien de clients avez vous ? Dans combien de pays ?

Nous travaillons avec des centaines d’éditeurs à travers 40 pays différents, de la Chine à l’Estonie, de l’Allemagne à la Malaisie, du Brésil à l’Iran’ C’est assez étonnant quand j’y pense.

Le magazine Bust, par exemple, utilise MAZ pour la publication version digitale de ses magazines.

Travaillez-vous avec des éditeurs Français ?

Quelques éditeurs Français utilisent MAZ, et l’un d’eux est l’hebdomadaire « Jeune Afrique ». Je pense que ce magazine et son application sont assez haut de gamme et nous avons énormément apprécié travailler avec eux.

Que pensez-vous du marché Français ?

Pour être honnête, je ne suis pas familier avec les tendances du marché Français de l’édition (bien que j’aimerai apprendre), mais je pense que le marché de l’édition en Europe est propice aux logiciels tels que MAZ. Les ventes de Smartphones et tablettes continuent de grimper, il est donc inévitable que les consommateurs souhaitent lire du contenu sur ces outils, et qu’ils attendent d’y trouver les publications qu’ils aimaient lire sur des supports papiers.

La clé pour un éditeur Européen est d’anticiper la demande en étant présent dés le premier jour. Quand quelqu’un en France achète un iPad, il cherche immédiatement son éditeur préféré et celui-ci a plutôt intérêt à être présent. Si ce n’est pas le cas, le consommateur va l’oublier et passer à un éditeur différent qui lui sera présent.

 

Quelles sont les valeurs et la philosophie de votre entreprise ? Croyez-vous au Modèle Agile  ? Quel est votre opinion sur ces méthodes de développement ?

Les valeurs et la philosophie de MAZ sont simples. Nous croyons que les créateurs de contenu doivent avoir un excellent logiciel avec lequel ils peuvent créer du contenu digital. Nous pensons que ce logiciel doit être facile d’utilisation, facile à apprendre et abordable, Nous croyons que chaque partie d’un contenu digital devrait avoir des engagements analytiques, sans aucun effort supplémentaire.

Nous croyons que même le meilleur logiciel libre-service a besoin d’être toujours approfondi, tout en proposant un soutien personnalisé auprès de nos clients.

Nous croyons que la solution ultime vient d’une gestion équilibrée entre les besoins de l’éditeur, ceux du consommateur et ceux de l’annonceur.

En ce qui concerne le modèle agile ou d’autres écoles de pensées sur le développement, nous ne sommes pas attachés à un système en particulier. Nous sommes une vraie start-up, nous nous construisons aussi vite et aussi bien que nous le pouvons avec les ressources disponibles.

Nous ne réfléchissons pas à quelle méthode est la meilleure, nous faisons ce que nous devons faire.

Peut être qu’un jour, nous aurons un tel luxe =)

 

Quel futur souhaitez-vous pour MAZ ?
Je souhaite que Maz devienne la solution pour toute personne voulant créer du contenu à des fins purement digital. Que lorsque quelqu’un se dise « Je veux créer du contenu digital », il pense instinctivement à utiliser MAZ, de la même manière que l’on pense à Microsoft Word lorsque l’on veut faire du traitement de texte. Mais lorsqu’on pense au digital, les outils et les normes d’aujourd’hui semblent juste horriblement dépassés. C’est là qu’intervient MAZ.

 

Paul Canetti a laissé un message pour la Galaxie 50A:

Interview du fondateur de MAZ, Paul Canetti from agence 50A on Vimeo.

 

Version de l’article en Anglais.

Could you tell how the « MAZ » idea came ? Why did you decide to create iPad applications editor for publishers ?

It happened very naturally. After leaving Apple, in 2009, I was doing some consulting work and freelance app design and development with Simon Baumer, one of the other founders of MAZ. We were doing custom iPhone apps for hire.

When the iPad was announced in the winter/spring of 2010, almost immediately calls and emails started to come in from publishers requesting iPad apps. Everyone wanted one ! What we quickly learned was that to build custom apps for each publisher would be unbelievably time-consuming and absurdly expensive for the publishers. And even if we did it, how would they add new content each week or each month ? How would they make it interactive ?

That is when the idea for MAZ was born: a platform that allows publishers to create their own apps, create and manage interactive content, and have complete control, without any coding. So in essence, we actually removed ourselves from the equation and asked, how can publishers just do this themselves and not need to hire a developer at all ?

 

What is the concept of MAZ ? What does MAZ actually do ?

MAZ has many parts to it, but the core of it is that any publisher, and think of publisher in the broadest way, can easily add multimedia and interactivity to their content, and publish to the iPad, without needing to know how to code. The process goes like this:

1. Design your content in the design software of your choice, and include all the interactive elements like buttons, video play icons, etc., although at this point they are not functional
2. Upload your content to MAZ
3. Use the MAZ web tool called MAZ Control, which is VERY simple to use, to make those interactive elements come to life – a video, a website, an e-commerce point of purchase, an audio clip, etc.
4. Set your price and other metadata, and publish !

In fact, anyone can do everything I just said and see the results instantly, for free, using our MAZ Control iPad app, available on the App Store.

You only pay us when you actually publish to Apple, but you can use all the tools and see the results for free.

 

MAZ was created by you, an ex-Apple designer and your associate an Adobe engineer, how did you meet each others ? How many people actually work with you ?

Simon and I were working on that platform that would become MAZ, and to drum up potential business, I was posting a lot in the LinkedIn forums, particularly ones relating to digital publishing. We met our third co-founder and partner, Shikha Arora, because she read one of my posts and decided to send me a message on LinkedIn.

The message went something like « Hi, I am a senior engineer on the Adobe InDesign team at their headquarters in India, and I am thinking about leaving Adobe to start a digital publishing platform for the iPad. »

Needless to say, I don’t get a lot of emails that start that way, so from there we began a dialog, Skype calls, eventually visiting in person of course, and the three of us became the core of MAZ. Between my media and design background (before Apple I was a freelance magazine designer), Shikha’s programming background (specifically building publishing tools), and Simon’s web and server-side infrastructure background, we really had a great foundation for building this very complex platform.

 

At 50A, we are really curious, Is team work going well between each other ? ;) We just ask because….. :D

Haha that graphic is awesome. The team gets along great ! We actually now have 3 ex-Adobe and 2 ex-Apple people working with MAZ, which is almost half our team, and we all live as one big happy family.

It is a shame that Apple and Adobe’s relationship has become strained over the years; they each play such an important part in the other’s history. I think that unfortunately, Adobe has demonstrated again and again that digital output is just not their strong suit, and Apple is of course very digital-forward. It’s a complicated relationship to say the least.

But as far as MAZ goes, we enjoy sharing the « heritage » of everyone on the team. Best of both worlds !

 

In this spirit of brotherhood and peace, what do you think about co-working, co-creativity and collective intelligence ?

Our MAZ office in New York is part of a co-working space, but we find that we don’t really take advantage of it much. For a long time, we each worked from home, and that was quite isolating. I think if I had explored co-working spaces in that earlier stage of the process, it would have been more meaningful than it is now. That being said, we couldn’t afford it at the time, so it’s kind of a Catch 22 !

Co-creativity and collective intelligence is an interesting concept. As the creative head of our team, I find that our best ideas come from small, fleeting conversations between different combinations of people within MAZ, a few IMs, emails, sentences uttered walking to or from lunch– small thoughts. And then as they get tossed around, it’s my job to round them up and try to make meaning of it, package it, push everyone to zoom out a bit, dream bigger, and realize the significance of what they are saying.

Collaboration is a beautiful process, but it definitely takes some curation. It’s amazing to see how many more great ideas there are floating around as we build out the team and put more and more powerful minds focused on the same problems. It becomes harder and harder to know which ideas are worth chasing and which to set aside. When it was just the three of us, any idea seemed like a good one !

 

How many customers do you have ? in how many countries ?

We are working with hundreds over publishers in over 40 different countries ranging from China to Estonia to Germany to Malaysia to Brazil to Iran and back again. It’s pretty remarkable when I think about it.

 

Do you actually work with French publishers ?

There are a few French publishers using MAZ to date, and one notable one that has published, a weekly magazine called Jeune Afrique. I think their app and their magazine are really top notch, and we have enjoyed working with them tremendously.

 

What do you think about French market ?

To be honest, I am not familiar with the particular nuances of the French publishing market (although I’d like to learn!), but I do think that the European publishing industry in general is ripe for software like MAZ. As mobile and tablet device sales continue to rise, it is inevitable that consumers will want to read their content on those devices, and they expect to find the brands and publications that they have come to love in print.

The key is for European publishers to outpace that demand by being ready from Day 1. When someone in France buys an iPad and on that first day they search for your brand, you had better be there. If not, they will forget you and move on to a different publication that is available.

 

What are the values and the philosophy of your company ? Do you believe on Agile Modeling? What is your opinion about these development methods ?

The values and philosophy of MAZ are quite simple. We believe that content creators should have great software with which to create high quality digital content. We believe that this software should be simple to use, easy to learn, and affordable. We believe that every piece of digital content should have engagement analytics built in without any additional effort. We believe that even the best self-service software needs even better, personalized, customer support. We believe that the ultimate solution comes from a balance of managing the needs of the publisher, the consumer, and the advertiser.

As for Agile Modeling or other schools of thought on development, we are not attached to any one system. We are a true startup, and we build as fast and as well as we possibly can with whatever resources are available. We don’t stop much to consider what methodology works best. The priority is to get it done. Maybe one day we will have such a luxury. =)

 

What future do you want for MAZ ?

I want it to become the go-to software solution for anyone that wants to create content for purely digital purposes– someone says, « I want to make some digital content! » and they instinctively use MAZ, the same way we are all trained to use Microsoft Word when we want to make a document to print. But when the sole output is digital, the tools and standards of today just seem terribly outdated. That’s where MAZ comes in.

 

 

ARCHITECTURE SOCIALE

Les ados sur Twitter : usage guerrier du community management

Quand on traine sur Twitter depuis des années, une question revient souvent à la charge…« mais à quoi ça sert ? »

a) L’évolution des usages Twitter

– En 2007 si tu étais visionnaire, il fallait tweeter même sans conviction.

– En 2008 quelques gazouillis opportunistes pouvaient satisfaire l’usage.

ex : « YO i’m in san francisco we could meet to discover your platform » et BAM tu étais dans la start up de l’année.

– En 2009 on voit apparaître la naissance de la twittosphere, nous assistons à l’émergence des classements (nombre followers, ratio, localité…).

Le concours des grosses quequetes est lancé, je fus un temps dans le top 100 Paris waouhhh, à la même époque on découvre les profils qui dépassent les 10000 followers.

Le mystère de @JeanlucR subsiste, comment fait-il pour tweeter autant ? existe-t-il vraiment ???

– En 2011, c’est l’arrivée en masse des journalistes et du peuple de la communication, si tu es influent tu dois tweeter !

– En 2012, les politiciens qui s’emparent de Twitter, les émissions TV qui mentionnent le « # » de l’émission….On entend enfin dans les discussions de comptoirs le mot Twitter, ça y est Twitter fait partie du grand public.

Twitter commence à être chiant, forcément, le copinage et le RT de brossage de poil devient de rigueur.

C’est à cette période que je me suis vraiment demandé mais à quoi ça sert et surtout pourquoi je l’utilise. – En 2012, je me dis qu’il faut que j’aille explorer d’autres univers je me penche un peu sur les profils déjantés sans y trouver réellement la tonalité qui m’intéresse. C’est il y a quelques mois au hasard d’une perte d’objectif de navigation que je me suis penché sur le cas des adolescents.

b) L’arrivée des adolescents sur Twitter : Guerilla et performance en mode romantique, ils sont là pour faire du follower !

J’ai eu l’impression de tomber dans le monde du spam, du retweet à gogo des @ dans tous les sens du ascii à n’en plus finir… J’aurais pu me décourager, mais j’avoue que n’ayant pas compris tous les codes je me suis penché plus sur la situation.

J’ai commencé par suivre des profils de meneurs, je me suis vite rendu compte qu’ils utilisaient des techniques Hard de community management, c’est-à-dire compte pour follow back, RT massif et stratégie éditoriale de gain de followers.

Leur pseudo cru @biiatchh @besthaculotte @jtbz @pornju est très étrange car leurs tweets n’ont rien à voir.

Dans leur description, ils avancent en Team, affichent leurs compagnes et prônent pour la plupart la love attitude. En général les comptes sont connectés à un tumblr et ils publient des photos qu’ils ont trouvé fouinant sur le web.

Focus : les commandements de cette nouvelle génération

1. ton pseudo décalé et racoleur sera 2. à n’importe quelle heure de la nuit tu twitteras 3. @ tous tes amis tu parleras 4. multi-comptes et follow back tu maitriseras 5. pour gagner du followers, pari et deal tu feras 6. respecté tu seras au nombre de followers que tu auras 7. accède à la TimeLine Twitter et la gloire tu auras 8. RT toute ta TL, amour et followers tu récolteras 9. Philosophie, humour et provocation tu useras 10. Public tu seras

Je me suis aperçu qu’un des enjeux de l’ado qui twitte est de générer une grosse communauté de followers, à la différence du twitonnaute de 20-35 ans, c’est la quête de tous les ados. Et toute la journée, ils alternent conversation réelle, échange de LOLMESSAGE et chasse brutale aux followers. La plupart des profils que j’ai suivi prenait 50 à 300 followers par jour.

Le graal est d’être en TL c’est-à-dire sur la home page de Twitter, hormis faire le plein de followers c’est surtout la reconnaissance ultime. C’est pour cela qu’ils se RT sans cesse et que pour un twittos moyen c’est impossible de suivre leur conversation. J’avoue qu’à ce niveau de progression, je me suis dit : j’ai découvert quelque chose et j’ai commencé à suivre plus régulièrement.

J’ai suivi des ados qui tweetaient pendant des exams, en plein bac, j’ai assisté à l’émergence de star du tweet, un djeuns tweetos qui avait 1000 followers 2 semaines plus tard il en avait 6000.

J’ai été épaté par ses qualités intrinsèques de community management, un pro sans s’en rendre compte… Et quand j’ai vu qu’il prenait en charge le CM non officiel d’émission et qu’il le faisait de manière brillante, je me suis dit là, le monde de la com / conso va vraiment changer. Franchement je les trouve brillants, ce n’est pas ma tâche d’étudier en profondeur ce phénomène, mais je vous promets qu’ils sont en train de changer définitivement les usages.

c) La consolidation d’un meta langage ou d’une meta communication

Twitter est un meta langage en perpétuel évolution, c’est en fait pour ça que je l’aime.

A contrario de l’avancée technologique de l’ensemble des plateformes disponibles il me semble que seul Twitter réussit à toucher cette couche du langage et de la communication.

Il est comme on l’imaginait entre le SMS, les lignes de codes et maintenant les lignes de commande.

Parents, vous commencez seulement à comprendre Facebook et autres MDR /LOL, désormais vous allez devoir décrypter Twitter…

d) La vision Data

La méthode utilisée :

0. Prendre quelques points d’entrée, par exemple @LeDieuKinder, @xnangeo 1. Récupérer leurs 200 derniers tweets, estimer la prochaine collection possible 2. Analyser les tweets pour en extraire d’autres utilisateurs, sauvegarder ces derniers dans la base de données 3. Toutes les heures, sélectionner les 100 utilisateurs les plus probables ayant de nouveaux tweets et répéter l’étape 1

En partant de 2 comptes que je suivais, en trois jours (2-4/7/2012), nous avons identifié >1700 utilisateurs et >400.000 tweets

En moyenne un compte :

  • 30% de retweets
  • 1% contiennent les liens
  • 312 tweets par jour

Un extrait d’un groupe intéressant ci-dessous

De l’utilisateur 1 à l’utilisateur 2, il y a un lien, quand l’utilisateur 1 parle à l’utilisateur 2 : plus de 30 fois dans ses tweets pendant la période d’observation.

Le lien est donc orienté, entre 2 utilisateurs peut être un lien réciproque.

La taille du noeud représente « l’importance » de l’utilisateur (il est plus mentionné dans les tweets). La taille du lien représente l’intensité de communication entre deux utilisateurs.

d) Anti bibliographie

A savoir, j’ai fait un tour sur google pour trouver des informations ou études à ce sujet et je n’ai rien trouvé de pertinent, par contre je vous confirme que le temps réel tue toutes les études, analyse etc. Celle de la SOFRES est dépassée alors qu’elle date de l’année dernière…

Je ne suis ni blogueur ni journaliste et je sais que dans 3 mois ou peut être moins ces confidences ne seront plus forcement d’actualité.

Article rédigé par Nicolas/Digital druide/@nicolas2fr

« Follow moi et je te RT »

VISIBILITE WEB

Google Panda reprend en main votre E-Réputation

Les pré-requis Kung Fu Panda

En janvier dernier, Matt Cutts, l’expert et pédagogue de Google en matière de SEO, avait annoncé l’arrivée du successeur de Google Caffeine : j’ai nommé Google Panda. Une importante mise à jour de l’algorithme Google ayant pour objectif de diminuer le spam sur le moteur de recherche et prête à chambouler les stratégies SEO des sociétés actuelles. Déjà actif aux US et dans les pays anglophones, Panda fait maintenant trembler la France.

Google cherche en fait à « nettoyer » son moteur de recherche en privilégiant les contenus et les sites de qualité et en tentant de déjouer les tours de petits malins capables d’utiliser des techniques pour référencer des sites de « mauvaise qualité » (les sites ciblés sont ceux qui ne proposent quasiment que de la publicité sans réel contenu original).
Ce que tout le monde craint sont les famueuses pénalités que Google va infliger à un site utilisant des pratiques désormais considérées comme abusives : contenu dupliqué, publicité abusive, pages indexées à faible contenu, production de contenu automatisé et optimisé pour le référencement… Google ne juge plus les pages en tant que telle mais l’intégralité du site web. Si une seule page déroge aux règles de Google, tout le site peut être pénalisé.

Google conseille en fait aux sites de ne pas se concentrer sur une stratégie de référencement mais plutôt sur l’expérience utilisateur et les contenus de qualité. Désormais trop de SEO tue le SEO, car si Google détecte toute forme de référencement abusif, tout le site en pâtira. L’expert SEO va donc devenir une sorte de concepteur rédacteur web.

Les objectifs principaux pour Google sont donc bien d’éradiquer le Black Hat SEO ainsi que les fermes de contenu et de se tourner vers du référencement éthique et naturel. Les sites en Flash vont également prendre un sévère coup dans l’aile, cette technologie n’était déjà pas idéale pour le référencement, mais Panda met désormais ces types de site hors course.

Indigestion d’eucalyptus : les conséquences aux Etats-Unis et au Royaume-Uni

Rectification suite au tweet de @stephpuchois : les pandas mangent du bambou pas de l’eucalyptus (c’est les koalas ;) : http://bit.ly/jf63Iu

Déployé fin avril aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, le Panda de Google a fait du dégât sur son passage. Parmi les chutes de visibilité les plus marquantes on retrouve :

– Aux USA : articlesbase.com (-94%), findarticles.com (-90%), wisegeek.com (-77%)

– Au UK : qype.co.uk (-95%),dooyoo.co.uk (-94%),  twenga.co.uk (-92%)

source chiffres : pcinpact.com

Au final, Google déclare n’avoir impacté « que » 12% des résultats, mais forcément qui dit perdant d’un côté, dit gagnant de l’autre. Comme le montrent ces chiffres, les agrégateurs de contenus sont les plus touchés, mais ceux qui produisent des contenus originaux ont pu bénéficier d’une hausse de leur visibilité comme Metro.co.uk (+ 21%), Youtube.com (+ 19%), Vimeo, WordPress et Dailymotion (+ 18%).

source chiffres : nouvelobs.com

Le nouvel algorithme favorise les supports sociaux

Avec l’arrivée prochaine de Google Panda en France, il faut plus que jamais affirmer sa présence sur les réseaux sociaux : plus vos contenus seront « aimés » ou « retweettés », plus le référencement de votre site sera bon (pensez donc à intégrer les boutons « j’aime » de Facebook ou « Tweet » de Twitter sur vos pages). Panda faciliterait presque le travail des Community Managers.

C’est ce qu’on appelle le Social SEO : les moteurs de recherche, voulant donner de plus en plus de résultats en temps réel, reprennent les flux de vos comptes Twitter et Facebook. En optimisant les mots clés et les liens dans ses posts Facebook et ses tweets, on transforme le buzz généré en trafic vers le site.

Il faut également prendre en compte la fréquence de partage de vos contenus sur les réseaux sociaux. Il faut donc y être présent, animer sa communauté mais surtout proposer des contenus de qualité sur vos supports pour qu’ils soient ensuite repris sur Facebook, Twitter & co.

Les autres choses à faire pour optimiser votre site :

– Améliorer ou supprimer vos pages à faible contenu
– Ajuster ou dinimuer vos emplacement publicitaires (ou les placer hors de la ligne de flotaison)
– Diminuer ou éviter le recours à la technologie Flash
– Optimiser vos liens sortants vers des sites de qualité

Conclusion : Google aurait-il cédé aux lobbying des marques ?

Ou considère-t-il qu’une plainte d’un consommateur ne doit figurer en 1ere page de celui ?…
Nous savons que l’e-reputation est l’ensemble des traces positives et négatives sur Internet, or deux supports dominent l’impact de votre e-reputation :
  • GOOGLE : les 2 premières pages font l’e-reputation d’une marque
  • Les forums d’avis complètent celle-ci
De ce fait quand nous voyons l’exemple de CIAO en Angleterre qui se fait fortement pénaliser, on peut se demander si ce critère provient d’une demande généralisée des marques. A moins que Google n’estime en toute impartialité que ce genre d’information ne peut plus arriver dans les tops résultats.
La grande question est maintenant de savoir quand Panda arrivera en France car, normalement, nous pourrions faire la prévision du trafic grâce à nos homologues anglophones. On a entendu parler de fin avril, puis fin mai, et certains se demandent même s’il ne serait pas déjà déployé sans l’avoir annoncé… Il ne vous reste plus qu’à optimiser vos sites, foncer sur les réseaux sociaux et surveiller vos stats !

Article co-écrit par Nicolas2fr et Michael

EVENEMENTIEL

EvolutionCamp : les 18 et 19 juin en simultané à Paris et Tunis

Plus qu’un Barcamp, un EvolutionCamp !

Personne n’a pu y échapper, nous vivons un exemple d’engagement citoyen historique : les révolutions arabes.

Au lieu d’en rester simple spectateur, 50A avait décidé d’être acteur et de se rendre directement sur place, en Tunisie, afin de mieux comprendre les enjeux autour du rôle des médias sociaux dans l’organisation des manifestations.

Nous vous avions fait le récit ici-même des aventures de 50A en Tunisie et de ses nombreuses (et fructueuses) rencontres. Mais l’un des objectifs principaux était d’organiser un Barcamp suite à ce voyage d’étude.

C’est donc maintenant officiel : l’ EvolutionCamp se tiendra en simultané à Paris et Tunis le weekend du 18 juin.

« Evolution en mode (R)evolution »

50A est l’initiateur et co-organisateur de cet évènement participatif. En effet le principe même d’un Barcamp est que tout le monde doit amener sa pierre à l’édifice : « pas de spectateurs, tous participants ! ».

Les deux « équipes », une à Paris et une à Tunis, pourront partager, échanger et communiquer en direct grâce à tous les outils disponibles.

Au programme : deux jours d’échanges et de co-création sur les thèmes de l’Open Gouvernance, des nouveaux métiers digitaux, des nouveaux médias et des femmes entrepreneurs. Et toute autre proposition de thématique est bien sûr la bienvenue !

L’ EvolutionCamp continuera le 19 juin avec une Hacking Party (plus de détails à venir sur ce sujet). Les lieux parisiens et tunisiens seront dévoilés très prochainement.

Les planneurs :

Les volontaires :

Pour participer et retrouver toutes les informations concernant l’ EvolutionCamp, rendez vous sur : http://barcamp.org/Barcamp(r)

Coworking in progress

L’ EvolutionCamp est encore en phase de développement, et en tant qu’évènement participatif, n’hésitez pas à venir manifester votre intérêt ou apporter votre soutien : vous pouvez d’ores et déjà bloguer, twitter, liker, linker ! Nous sommes également en recherche active de SPONSORS pour Tunis et Paris, toute contribution sera donc plus qu’appréciée.

On vous attend !

#50ATunisia #Barcamp #EvolutionCamp

Nicolas Bermond @nicolas2fr

Thibaut Brousse @thib39

DIGITAL

Les réseaux anonymes : un programme de conscience collective ‘ C1

Cet article est basé sur le travail collaboratif, sur la « Co-écriture », il pourra donc être modifié et enrichi dans le temps par différents collaborateurs. D’ailleurs, n’hésitez pas à soumettre votre point de vue ou vos idées !

Voici donc la version C1 (Collaboratif 1) suite aux retours de Fabrice, très au courant des réseaux anonymes. Un grand merci à lui ! Ses remarques sont indiquées [entre crochets].

Notre voyage d’étude en Tunisie avait pour objectif (entre autres) de comprendre et mieux cerner les enjeux, les techniques et mécanismes utilisés par les communautés pour se mobiliser sur les réseaux sociaux. La plupart de mes interlocuteurs m’ont éclairé sur un phénomène actuel, viral et catalyseur du changement : le réseau anonyme.

Les réseaux anonymes

Il y a quelques mois j’ai découvert l’univers des réseaux anonymes, qui se matérialise par des avatars regroupés en communauté. Il ne s’agit plus de personnes ou de groupes identifiables mais d’une représentation virtuelle, active, au service d’une stratégie prédéfinie et non modifiable.

Ce concept, voire cette philosophie, s’étend grâce et à travers le web, on parle de « mème internet ». Comme un buzz, on ne sait jamais d’où il vient ! Un mythe qui se crée sur Internet sans qu’on en connaisse le fondement.

Il y a peu de temps je découvrais les anonymous via 4chan (cf. ce remember tweet Wikileak + SkyBlog = 4chan ;o) RT @ndebock : 4chan déclare la guerre à la France http://bit.ly/i8KMqS.

Génial une communauté anonyme de manga hackeur, j’avoue que je n’y comprenais pas grand chose.

Pour mieux comprendre et cerner le concept de réseau anonyme, leur philosophie ainsi que les enjeux et les risques liés, je me suis câblé à la timeline (r)évolution sur twitter.

L’une des communautés qui fait le plus parler d’elle en ces derniers temps s’appelle « les anonymous », nous vous proposons l’excellente définition de wikipedia : « Anonymous est une étiquette et un mème internet utilisé dans la culture internet. En tant que mème, Anonymous désigne les actions coordonnées de plusieurs communautés formées d’internautes agissant de manière anonyme, dans un but particulier ».

Ce qu’on m’en a dit : pour être anonymous il faut être 3 et bien sûr ne rien dire à personne ;o) Une baseline dure mais claire « Nous ne pardonnons pas, nous n’oublions pas ».

Pour moi anonymous c’est un concept, une sorte de franchise pour hackiviste, hackeur… Au contraire de telecomix qui est plus un collectif, cf. définition : Telecomix, un groupe d’hacktivistes suédois, défenseurs des libertés numériques et mettant à disposition des outils pour contrer la censure sur le Net.

[Telecomix est parti de Suède, mais c’est international, et tout le monde n’y est pas anonyme, loin de là, même si c’est une forme de ‘droit’ utilisé par bon nombre de ses membres.

Ce symbole  est une déclinaison (rigolote mais pas officielle, si tant est qu’il y ait quoi que ce soit d’officiel et que ce terme ait un sens chez telecomix) du Departement of Defense/Crypto munition bureau, lui même un département de Telecomix.]

Les symboles « officiels » de Telecomix :


Je ressens ces réseaux comme des programmes. Un programme est une suite d’opérations pré-déterminées destinées à être exécutées de manière automatique.

Une véritable méthodologie de réseau virale avec un fonctionnement automatisé.

[Anonymous a aussi une dimension anarcho-démocratique quand ils discuttent des actions a entreprendre. C’est une fois la décision prise que ça peut s’apparenter à un programme.]

Pour revenir à nos affaires tunisiennes !

Lors des révolutions arabes, j’ai d’abord entendu et rencontré des hackeurs qui ont aidé au déroulement de celles ci en piratant des sites (exemple : message d’alerte en page d’accueil, indisponibilité de certains sites’) mais surtout en permettant de maintenir les connexions internet dans ces pays. En effet le pouvoir coupe les fils et les hackeurs bricolent des ponts (accès proxy), cf. notre prochain article sur le rôle des hackeurs dans les révolutions arabes.

[La fabrication de proxy n’est en fait pas du tout de l’ordre du bricolage, c’est plus de l’ordre de l’industriel car ceux-ci ont une durée de vie limitée (ils sont filtrés par les gouvernements au fur et à mesure, donc le bricolage devient pénible à la longue), en l’occurence, Telecomix est un gros producteur de proxy à destination du Maghreb et du Moyen Orient.]

Suite à nos recherches et rencontres nous sommes tombés sur un cas étrange : le cas Takriz. Nous avions identifié qu’il était particulièrement actif sur Facebook avec un blog bien fichu.

Après quelques recherches sur GOOGLE voilà ce qu’on apprend sur TAKRIZ :

TAKRIZ se présente comme le premier cyber groupe de reflexion tunisien. C’est un mouvement pionnier puisque fondé sur Internet en 1998 avec le site http://www.takriz.com/ présenté sous la forme d’un e-mag.

La ligne éditoriale est la suivante : « Pour être libre de nous exprimer, de nous informer, de publier, de nous associer, de surfer sur internet, de manifester, d’élire nos députés, de former un parti politique, il faut s’unir et résister. »

Avec une histoire mouvementée (le site a été délaissé pendant quelques temps, les fondateurs étant contraints à l’exil), le groupe revient avec TAKRIZ Network, un véritable réseau révolutionnaire sous forme de groupes anonymes recouvrant tout le territoire tunisien.

Comme l’explique sa page Facebook, TAKRIZ produit des videos, des podcasts un magazine et une gazette imprimée (le tout est gratuit). Il est doté d’un serveur SILC de communication cryptée et d’un relai d’anonymisation TOR, et d’autres technologies privées de communication entre groupes d’action.

TAKRIZ utilise donc tout ce que le web 2.0 a à offrir pour relayer ses actions :

Extranet et presse : www.takriz.net
Magazine : www.takriz.com
Twitter : www.twitter.com/takriz
Dailymotion : www.dailymotion.com/takriztv
Facebook : www.facebook.com/takrizo
Vimeo : http://vimeo.com/takriz

Les résultats d’une telle organisation parlent d’eux-mêmes (ces chiffres sont donnés par TAKRIZ) :

– Des centaines de milliers de sympathisants dont quelques dizaines de milliers sur Internet.

– La page facebook TAKRIZO reçoit fin 2010 plusieurs centaines de milliers de visites. Lors de la levée de la censure d’Internet, la page a reçu un pic de plus de 2 Millions de visites tous les jours pendant une semaine.

– Aujourd’hui la page enregistre en moyenne 600,000 visites par jour variant suivant la mobilisation et les actions de terrain en cours.

[Cependant, il faut relativiser ces chiffres : l’estimation du nombre de sympathisants est biaisée, si on se base sur leur groupe Facebook, la plupart des gens ‘aiment’ juste pour avoir des infos tout en n’adhérant pas forcément (ou même parfois pas du tout) aux idées.

L’estimation du nombre de visites sur la page Facebook de Takriz n’est pas vérifiable, et là aussi, c’est sujet à (grosse) caution.

Takriz fonctionne sur l’anonymat mais avec des pseudos/avatars fixes. Les personnalités, une trentaine, sont bien identifiées mais on ne sait pas du tout qui est derrière. Telecomix aussi, Anonymous nettement moins, même si certains sont dans ce cas.]

Conclusion

Finalement je me pose certaines questions sur ces réseaux anonymes tournants non identifiés, qui semblent incontrôlables mais qui transpirent de stratégie.

Dans ce genre de réseau, les avatars sont fréquemment redistribués au hasard, ce qui rend le système impénétrable car personne ne sait qui est qui.

Parmi les pré-requis fondamentaux des réseaux secrets ou à haute valeur ajoutée illégale, tous les n??uds ne doivent pas être maillés.

C’est certainement pour cela que telecomix, anonymous’ ne communiquent pas beaucoup ensemble.

Mon point de vue sur Takriz : ce sont des pros de l’anonymous et de l’happening. Mais que vont-ils en faire ‘

Ce système quand il ne sert plus à la révolution peut avoir tendance à rentrer en boucle comme un programme, et finalement la résultante pourrait bien être le bug !!!

COWORKING LAB

50A en Tunisie : Pour ceux qui croient qu’on ne travaille pas… C1

Comme vous le savez, 50A a récemment posé ses valises en Tunisie. Même si elle avait voulu jouer les touristes et faire bronzette en sirotant un mojito, la Team 50A n’a pas chaumé contrairement aux idées reçues. Il faut dire qu’avec tous les outils qu’elle a à disposition, elle ne risquait pas d’être tranquille.

DES OUTILS DE MOBILIT??

Cela fait quelques temps maintenant que 50A utilise des outils qui favorisent la mobilité et le co-working :

– Grâce à Basecamp, il est possible de piloter un projet à distance sur un espace dédié. On peut y travailler avec tous ses collaborateurs, gérer les plannings, échanger les documents, poser des échéances etc.

– Grâce à Skype, les conf call et autres visio-conférences n’ont plus de frontières et se font en toute gratuité.

Rappelez vous par exemple lorsque 50A s’était délocalisé lors du South Coworking.

BONS PLANS TUNISIENS DU DIGITAL DRUIDE – C1 [#SecondDegré]

C1 [Nous ne cautionnons pas le « pot de vinage » c’est juste de l’humour, cf. ci dessous]

– Touver un hôtel 5 étoiles (4 étoiles minimum) et sympathiser avec le concierge (lui glisser un petit billet et un petit cadeau bien français) : vous récupérez ainsi le service premium (connexion web illimitée).

– Une fois qu’il est dans votre poche, n’hésitez pas à le solliciter. Prenez conscience qu’il peut vous trouver n’importe quoi pour satisfaire vos besoins. C’est l’occasion pour vous de vous concentrer sur la gestion de vos projets, tranquillement installé face à la mer.

C1 [Pour ceux qui croient que nous sommes une agence « pas très nette » nous leur répondons, nous sommes une agence très NET et nous invitons tout le monde à notre Barcamp à Tunis ou Paris pour essayer de participer à la révolution en mode évolution : https://barcamp.org/Barcamp(r) ]

Et pour vous prouvez qu’on ne ment pas, photos de réunion à l’appui :

EVENEMENTIEL

Les aventures tunisiennes de 50A en images

Comme vous le savez, 50A se trouve actuellement en Tunisie. Avec un emploi du temps digne d’un ministre, la Team 50A a fait de nombreuses rencontres, toutes plus enrichissantes les unes que les autres.

Voici, en images, les highlights de l’aventure tunisienne by 50A :

COWORKING LAB

Tunisie 2.0 : « Democracy in progress »

Un laboratoire démocratique

Jeudi 7 avril 2011 / Hotel Le Consul Rue de la Palestine

Nous improvisons une table ronde, un échange engagé riche d’enseignement, d’espoir et d’envie. A ce jour c’est fou comme chaque citoyen tunisien se sent responsable, et cherche à s’engager pour son pays. Soit via une association, en créant des événements ou produisant du contenu.

WAHOU que ça fait du bien de voir et d’entendre cela !!!!!!!!

Laissez nous vous présenter nos trois interlocuteurs privilégiés :

Sarah Ben Hamadi :

# Secteur : édition

Organisatrice Barcamp Tunis 2011

twitter.com/#!/Sarah_bh

https://un-oeil-sur-la-planete.blogspot.com/

Chokri Ben Dhaou:

CEO Thalensys

Engagé & bénévole dans l’association ATUGE : https://www.atuge.org/ (Association des Tunisiens des Grandes Ecoles)

Habib Tammar

Blogueur & enterprenarstist : https://www.facebook.com/Bibouddha

Nous l’avions rencontré en octobre 2010 à notre Barcamp e-réputation, de passage à Tunis forcément nous devions lui rendre visite.

Il surfe sur la vague web et fait de la production musicale pour lui Biboudha du rock electro et produit d’autres artistes dans son HomeStudioPro.

Habib est typiquement le citoyen du monde « branché »  il n’est n’y activiste ni planqué, il souhaite juste que le consensus global suive la voie des pays occidentaux.

On compte sur lui pour notre évènement sur Tunis ;o)

1. Développement & réflexions en cours

4 axes de travail concernant la révolution du peuple tunisien :

. Axe pédagogique concernant la démocratie : comprendre les attentes du peuple tunisien à savoir mettre fin à la corruption et aux passe-droits, pouvoir s’exprimer librement.

. Axe socio-économique pour aider les entreprises en difficulté en proposant des avis d’experts comptables, de banquiers, de consultants pour aider celles-ci à traverser cette période délicate mais pleine de promesses.

. Axe Think Tank : pool de consultants pour créer une banque d’idées et rédiger un livre blanc.

Il s’agit par exemple de mener des réflexions autour du développement des régions défavorisées en prenant une région pilote.
Comment sensibiliser les entreprises à assumer des responsabilités sociales ?

En effet sans infrastructure sociale (écoles, routes, hôpital), il est impossible d’attirer des entreprises. Le développement économique passe donc par un engagement social.

. Axe Démocratie 2.0 : comment favoriser et fédérer les initiatives pédagogiques en s’appuyant sur les nouveaux outils.

2. Focus sur les Medias & medias sociaux

Avec un dictateur au pouvoir depuis 23 ans, le contenu médiatique s’apparente bien plus à du publi-reportage !

La formation journalistique est en jachère, tout reste à faire. Tant sur le plan de formation que sur le plan de l’information.

Comment comprendre et détecter une rumeur ? Comment filtrer l’information et citer ses sources sans tomber dans « je l’ai lu sur facebook, donc l’information est vraie ». Rappelons que Facebook est un vecteur de diffusion d’information, mais aussi de désinformation, le peuple tunisien doit être sensibilisé à cela.

Nous assistons à une véritable effervescence, la liberté d’expression est désormais possible. Cependant les medias de masse ne sont pas du tout préparés pour le moment. Beaucoup de journalistes des medias TV / Radio ont retourné leur veste et du coup leur crédibilité est limitée.

Les medias sociaux

Les tunisiens que nous rencontrons sont d’accord à 200 % pour affirmer que Facebook et Twitter sont de véritables outils de mobilisation.

De nombreux ministères possèdent désormais leur page fan facebook. Le rôle de ces pages fan est de garantir que la source d’information provient du bon canal. C’est quand même incroyable !!!

La page du Ministère de l’intérieur du gouvernement Tunisien compte plus de 173 000 fans ! C’est dire à quel point la démocratie 2.0 est en route : https://www.facebook.com/ministere.interieur.tunisie

Conclusion

Le but de notre démarche est de transformer l’enthousiasme en réalité.

Nos échanges avec Sarah, Chokri et Habib ressemblent fortement à une réunion de pré-Barcamp.

Un vrai brainstorming sur la démocratie 2.0 ou comment se servir de la philosophie Open Source, de méthodologie agile et du marketing google pour créer les fondements de la gouvernance de demain.

Nous avons donc décidé de transformer ces paroles en acte, en organisant en juillet ou septembre un Barcamp suivi d’une HackingParty en simultané à Tunis / Paris. Avec un objectif clair : réfléchir sur des méthodologies innovantes de nouvelle gouvernance, ce qu’on peut appeler simplement la démocratie 2.0.

Un événement que nous imaginons déjà comme une première journée de réflexion à Paris et Tunis sur la définition d’outil fonctionnel de la représentation citoyenne, suivi de 2 jours de HackingParty (@glenux prépare tes valises !) regroupant des développeurs à Paris et Tunis pour réaliser des prototypes, application Facebook, iPhone mis en ligne à la fin de l’événement. Ces outils seront libres de droit et diffusés.

Cette démarche est utile pour tous, même si les Tunisiens ont pris de l’avance avec leur (r)evolution, nous avons des échéances présidentielles dans très peu de temps.

La voix du peuple via les réseaux devient déterminante et j’espère que nous n’allons pas passer à coté d’opportunité de réellement participer au changement.

N’hésitez pas à nous contacter pour participer !!!!

WeLoveYou WeLoveTunisia #50ATunisia

@nicolas2fr @thib39

COWORKING LAB

Playlist de bureau pour employés modèles

Ecoutez la playlist 50A – Agence Digitale sur PeachR

Ok, cela n’a pas été facile ! Pas facile du tout même !

Vincent dit ‘Le Viking’ voulait absolument placer son ‘I am every woman’ de Whitney Houston. Julien qui fait de la boxe n’osait même pas lui dire que 50A ne pouvait pas se permettre un désaccord de cette taille.

Fleur, oui c’est le prénom indien que lui ont donné ses parents Apaches, trouva les mots et Vincent abandonna son idée pour laisser enfin parler Thibaut que Nicolas a volé au cirque Bouglionne. Pendant ce temps, Régis était dans une boutique de frip et Pauline rêvait de vivre à Paris.

Au final, nous l’avons tous écouté cette playlist de bureau, avec la satisfaction du travail bien fait.

VISIBILITE WEB

Guide de la stratégie SEO 2011, selon Google

Parce que Google est un peu notre grand frère à tous sur le web (non je n’ai pas dit Big Brother’), cela fait maintenant deux ans que le géant américian répond aux questions des professionnels du web sur sa chaîne Youtube GoogleWebMasterCentral.

L’une des dernières questions en date est la suivante : « Si vous êtes le SEO d’une grande société, que faut-il inclure dans votre stratégie 2011 ? »

Matt Cutts, responsable de l’équipe anti-spam Google et blogeur influent auprès de la communauté SEO, répond à cette question en version originale non sous titrée et présente, selon lui, les 3 grands points à intégrer à toute statégie SEO :

1 : Optimiser la rapidité du site :

Plus le temps de latence est réduit, plus les internautes explorent les pages, réalisent des achats et restent longtemps sur le site. Selon de nombreuses études ce serait un facteur important sur les résultats du site sur les moteurs de recherche.

2 : Avoir le contrôle du système de gestion de contenu du site ou CMS (Content Management System) :

Il faut pour cela former les équipes en interne pour leur permettre de comprendre l’importance du SEO, comme par exemple pour optimiser les liens internes au site.

3 : L’importance du Social Media Marketing :

Utiliser la force des réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter pour toucher une audience plus vaste. Les informations partagées sur ces réseaux seront peut être reprises par des blogueurs ou par d’autres sites qui pourront ainsi créer des liens vers votre site.

Des conseils assez simples à première vue, mais pourtant très importants : avoir un site rapide, des contenus de qualité et une très bonne gestion des réseaux sociaux sont la clé du succès pour tout site web. Chez 50A, ça fait longtemps qu’on en a pris conscience en parlant de visibilité, mais si c’est Google qui le dit…

COWORKING LAB DIGITAL

La signalétique 50A

Création de l’identité visuelle de l’agence 50A.

BRIEF: Pour la création de l’identité de l’agence 50A Il fallait y retrouver tout l’esprit sur ses murs, tout en identifiant les zones de travail.

REPONSE :

    • Aux 5 couleurs du logo s’ajoutent 5 signes et 5 noms pour les 5 espaces de l’agence.
    • Le plafond du hall est recouvert des différentes déclinaisons des métiers de l’agence formant une galaxie, LA GALAXIE 50A.

COWORKING LAB

Logotype 50A

Création de l’identité visuelle de l’agence 50A.

L’agence étant basée sur les principes du travail collaboratif, le logo se devait de transmettre cet adn. La pyramide symbolisant ce travail d’équipe. Chaque pilier a une couleur différente correspondant à la fois aux 5 univers de l’agence ainsi qu’aux 5 métiers proposés par 50A. La sixième couleur, blanc ou noir, correspond au sixième sens de l’agence.

Le « 50 » ? Tout chez 50A est lié à la série, 50 clients, 50 objets, etc…