L’Intelligence Artificielle est un levier stratégique incontournable pour les entreprises et les organisations cherchant à optimiser leurs processus, repenser leurs produits ou services, et surtout rester compétitives dans un marché en constante évolution.
Comment intégrer ces technologies ? Sur quelles méthodes s’appuyer ? Par où commencer ?
Pour répondre à ces questions lors d’une table ronde, deux experts Hayat Outahar et Vincent Pinte Deregnaucourt pour nous éclairer, animé par Thibaut Brousse, directeur de 50A.
Hayat Outahar est spécialisée dans la démystification de concepts techniques complexes et l’étude des impacts sociologiques des technologies de rupture (Web 3, Intelligence Artificielle et Blockchain). Son parcours illustre une trajectoire marquée par l’innovation, le leadership, et un engagement profond envers l’intégration des technologies de pointe dans le secteur numérique.
Vincent Pinte Deregnaucourt est Ingénieur en Intelligence artificielle et en Recherche Opérationnelle (Arts & Métiers). Consultant chercheur en IA depuis plusieurs dizaines d’années. Expert scientifique agréé par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation depuis 2008, il intervient à ce titre comme directeur de projet de Recherche & Développement dans les PME.
Une révolution graduelle, petit pas par petit pas
“Une IA qui fait tout n’existe pas”, lance Thibaut Brousse en ouverture. “Le mieux est l’ennemi du bien”, poursuit-il, soulignant que l’intégration d’une intelligence artificielle doit se faire progressivement, en ciblant des cas d’usages concrets. L’objectif ? Optimiser les processus, améliorer l’expérience client, ou accélérer l’innovation de manière mesurée.
Pour Vincent, expert en intelligence artificielle, l’un des pré requis consiste à comprendre les différents types d’IA : discriminante et générative. Cette distinction est essentielle pour aligner les solutions sur les besoins réels de l’entreprise. Il rappelle que la mise en place de l’IA nécessite une vision claire des tâches et des fonctions à automatiser.
L’IA générative, un levier d’efficacité mais aussi de vigilance
En tant que facilitatrice, Hayat partage son expertise en vulgarisation des concepts techniques. Elle insiste sur l’arrivée de l’IA générative, capable de produire du texte, des images, ou de l’audio, et son impact sur les créatifs. “L’arrivée de ChatGPT a été une tornade, révélant que l’IA pouvait être créative et non plus seulement automatiser des tâches”.
Toutefois, elle souligne l’importance de rester vigilant quant à l’utilisation de ces nouvelles technologies. Les entreprises doivent développer leurs propres IA en interne afin de protéger leurs données sensibles et éviter de se reposer sur des solutions externes aux risques mal maîtrisés.
Accompagner le changement et renforcer la productivité
Hayat met en avant un point crucial : l’acceptation des nouvelles technologies par les employés. Selon elle, les cadres dirigeants sont optimistes quant à l’IA, tandis que les équipes opérationnelles craignent parfois d’être remplacées.
« L’IA, c’est retirer l’émotion dans le business »
souligne Hayat Outahar, insistant sur le fait que l’intelligence artificielle permet de rationaliser les processus tout en éliminant les biais émotionnels dans la prise de décision. Toutefois, « l’outil doit être perçu comme un allié, pas une épée de Damoclès », rappelle-t-elle, évoquant la nécessité de présenter l’IA comme un support plutôt qu’une menace pour les employés.
Vincent partage cette vision et insiste sur l’importance de former et d’acculturer les employés à l’utilisation de ces nouvelles technologies pour les rendre acteurs de leur transformation.
« La bonne définition de l’intelligence, c’est l’art de se poser les bonnes questions »
affirme Vincent Pinte Deregnaucourt, en insistant sur la nécessité d’une réflexion approfondie avant de déployer une solution IA, notamment pour s’assurer que les bons problèmes sont ciblés et résolus.
Les 15 questions clés pour un projet IA en entreprise
Niveaux d’intégration de l’IA : Pour chaque point listé, il est essentiel de préciser les tâches spécifiques, les fonctions, les métiers, ainsi que les verticales ou l’échelle de l’entreprise concernée, afin de s’assurer que l’intégration de l’IA soit adaptée et optimisée à chaque niveau organisationnel.
Tâches spécifiques : Par exemple, le traitement automatique des emails. Fonctions : Comme l’analyse de CV. Métiers : Tel que le recrutement. Verticales : Par exemple, les ressources humaines. Entreprise entière : L’IA peut également être déployée à l’échelle de l’ensemble de l’entreprise.
Conduite du changement : Comprendre l’impact de l’IA sur les équipes et les systèmes en place.
Complexité technique : Évaluer la difficulté technique du projet pour une mise en œuvre réussie.
Besoins en données : Assurer la disponibilité de données de qualité pour entraîner l’IA.
Considérations éthiques : Prendre en compte les aspects éthiques pour une utilisation responsable de l’IA.
Coût de mise en œuvre : Estimer le coût financier du déploiement de l’IA.
Impact sur les employés : Anticiper les conséquences humaines, notamment la crainte de remplacement.
Besoins en formation : Former les équipes pour garantir une utilisation optimale de l’IA.
Gestion des risques : Prévoir les risques et mettre en place des stratégies pour les minimiser.
Intégration aux systèmes existants : S’assurer que l’IA peut s’intégrer aux infrastructures déjà en place.
Retour sur investissement : Évaluer le potentiel retour sur investissement de l’IA.
Temps de déploiement : Calculer le délai nécessaire à la mise en œuvre du projet.
Adaptabilité et évolutivité : Vérifier que l’IA pourra évoluer et s’adapter aux futurs besoins de l’entreprise.
Alignement stratégique : S’assurer que le projet d’IA correspond aux objectifs de l’entreprise.
Collaboration interservices : Favoriser la collaboration entre les différents départements pour maximiser les synergies.
Compliance et réglementation : Garantir que l’IA respecte les cadres légaux et réglementaires en vigueur.
Cas d’usage et appropriation de l’IA au sein de l’entreprise
En conclusion, les experts s’accordent sur l’idée que l’adoption de l’IA doit passer par la formation et l’implication des équipes. Vincent recommande de choisir des solutions adaptées aux compétences internes et de collaborer avec des spécialistes capables de guider le déploiement de manière pragmatique.
“Il ne s’agit pas de tout faire en même temps, mais de progresser étape par étape”, conclut Thibaut. L’intégration de l’IA en entreprise se doit d’être stratégique et mesurée, en tenant compte des besoins et des ressources disponibles.
Vous pouvez également retrouver nos podcasts sur l’IA sur Spreaker et sur notre chaîne Youtube.
À l’ère du numérique, avoir un site web accessible sur tous les types d’appareils est devenu une nécessité, surtout avec les nouvelles directives de Google qui sont entrées en vigueur le 5 juillet 2024. Ces nouvelles règles stipulent que les sites web non optimisés pour les appareils mobiles ne seront plus indexés ni classés par le moteur de recherche.
Chez 50A, nous comprenons que la performance d’un site web joue un rôle essentiel dans son classement sur les moteurs de recherche, ce qui peut influencer les résultats commerciaux des entreprises et des organisations. C’est pourquoi nous accompagnons nos clients quant à l’optimisation de leurs sites web pour les rendre mobile friendly. Dans cet article, nous allons explorer comment rendre le contenu de votre site adapté aux mobiles.
Pourquoi l’optimisation mobile d’un site web est-elle cruciale ?
L’optimisation mobile d’un site web est essentielle en raison de l’utilisation croissante des appareils mobiles pour accéder à internet.
L’étude « Le pôle numérique » qui fait une analyse du référentiel des usages numériques en France, mentionne que l’utilisation des téléphones mobiles pour naviguer sur Internet a triplé en un an. En 2024, 85% des utilisateurs de navigateurs Internet effectuent leurs recherches depuis un téléphone mobile.
Rendre un site web plus adapté aux mobiles améliore l’expérience utilisateur en offrant une navigation fluide et adaptée, ce qui aide à capter et fidéliser les visiteurs.
Voici deux raisons essentielles pour lesquelles l’optimisation mobile d’un site web est cruciale:
L’évolution des habitudes de navigation des utilisateurs : Pro mobile
Les habitudes de navigation ont radicalement changé au fil des ans. Avec l’augmentation de l’utilisation des smartphones, une grande partie du trafic Internet provient désormais des téléphones mobiles. Les utilisateurs s’attendent à une expérience de navigation fluide, rapide et agréable, peu importe l’appareil qu’ils utilisent.
Un site web qui n’est pas optimisé pour les mobiles peut non seulement frustrer les visiteurs, mais aussi les pousser à quitter le site prématurément, augmentant ainsi le taux de rebond.
L’impact de l’optimisation mobile sur le référencement
Les moteurs de recherche, en particulier Google, prennent en compte l’optimisation mobile comme un facteur clé de classement. Avec l’annonce récente, il est clair que l’absence d’une version mobile conviviale peut entraîner une perte de visibilité dans les résultats de recherche, ce qui peut avoir un impact direct sur le trafic du site et, par conséquent, sur les ventes et la notoriété de la marque.
Comment évaluer la compatibilité mobile de votre site ?
Avant de commencer à optimiser votre site, il est crucial de comprendre son état actuel en termes de compatibilité mobile. Voici quelques étapes pour évaluer l’accessibilité mobile de votre site :
Évaluez la compatibilité mobile de votre site avec Google Mobile-Friendly Test
Google propose un outil gratuit, le Mobile-Friendly Test, qui analyse votre site et fournit un rapport détaillé sur sa compatibilité mobile. Cet outil identifie les problèmes potentiels tels que le contenu trop large pour l’écran, le texte trop petit, ou encore des éléments cliquables trop rapprochés.
Évaluez l’expérience utilisateur avec Google Analytics
Google Analytics peut également être un outil précieux pour comprendre comment les utilisateurs interagissent avec votre site sur les appareils mobiles. Examinez des métriques comme le taux de rebond, la durée des sessions et les pages vues pour évaluer l’expérience utilisateur.
Comme pour tout processus d’optimisation, il est crucial de commencer par un audit technique du site afin d’identifier les points à améliorer. L’optimisation mobile d’un site web doit être abordée de manière stratégique, car elle concerne non seulement le contenu, mais aussi l’apparence, la vitesse et la praticité du site.
Comment rendre votre site plus adapté aux mobiles ?
Une fois que vous avez évalué l’état actuel de votre site, il est temps de mettre en œuvre des stratégies pour améliorer son adaptabilité mobile. Une agence de développement web et mobile peut vous aider en concevant des solutions sur mesure, optimisant ainsi l’expérience utilisateur sur différents appareils et assurant que votre site fonctionne efficacement sur toutes les plateformes. Le responsive design est une approche qui consiste à créer un site web qui s’adapte automatiquement à la taille de l’écran de l’appareil utilisé. Cela signifie que le contenu, les images et la mise en page changent dynamiquement pour offrir une expérience optimale sur des écrans de toutes tailles, y compris les smartphones.
Pour mettre en œuvre un design adaptatif ou responsive design, il est essentiel de :
Utiliser des grilles flexibles qui s’ajustent selon les dimensions de l’écran.
Redimensionner les images de manière appropriée pour éviter le chargement d’images trop lourdes sur les appareils mobiles.
Tester régulièrement votre site sur différents appareils et navigateurs pour garantir une expérience cohérente.
En même temps que des efforts sont déployés pour adapter la structure du site web aux mobiles, il est crucial de ne pas négliger l’optimisation SEO, car elle est essentielle pour garantir que le site reste bien positionné dans les résultats des moteurs de recherche.
3 facteurs clés pour rendre votre site plus adapté aux mobiles
Nous vous partageons ci-dessous 3 facteurs clés à améliorer lors de l’optimisation mobile d’un site web.
Optimisation de la vitesse de chargement
La vitesse de chargement est un facteur crucial pour l’expérience utilisateur, en particulier sur les appareils mobiles où les connexions peuvent être plus lentes. Voici quelques recommandations pour améliorer la vitesse de votre site :
Compresser les images : Utilisez des formats d’image compressés et adaptés pour le web, comme JPEG pour les photos et PNG pour les graphiques avec des zones transparentes.
Minimiser le code : Réduisez la taille de vos fichiers CSS, JavaScript et HTML en supprimant les espaces inutiles, les commentaires et les lignes de code redondantes.
Utiliser la mise en cache : La mise en cache permet de stocker temporairement des copies de vos pages web pour réduire le temps de chargement lors des visites répétées.
Navigation simplifiée
La navigation doit être intuitive et facile à utiliser sur les petits écrans. Voici quelques éléments à prendre en compte :
Menus déroulants : Utilisez des menus hamburgers ou des menus déroulants pour économiser de l’espace et éviter un encombrement visuel.
Boutons et liens : Assurez-vous que les boutons et les liens sont suffisamment grands pour être cliqués facilement sur les écrans tactiles.
Structure claire : Maintenez une hiérarchie claire du contenu avec des titres et des sous-titres, facilitant ainsi la lecture et la navigation.
Contenu facile et concis
Le contenu doit être concis, direct et facile à lire sur les petits écrans. Voici quelques conseils :
Paragraphes courts : Utilisez des paragraphes courts pour faciliter la lecture. Évitez les blocs de texte longs et denses.
Listes à puces : Utilisez des listes à puces ou numérotées pour présenter les informations de manière claire et ordonnée.
Typographie : Choisissez une police de caractères lisible et utilisez des tailles de police appropriées pour garantir une bonne lisibilité sur les petits écrans.
Ce sont les facteurs les plus courants à améliorer lorsque nous voulons rendre un site plus adapté aux mobiles. Cependant, d’autres facteurs peuvent être ajoutés à la liste en fonction des spécificités de chaque site.
La dernière étape pour savoir si votre site web est performant pour les téléphones mobiles : Tester et ajuster
L’optimisation mobile est un processus continu. Après avoir implémenté les modifications, il est crucial de tester régulièrement votre site pour s’assurer qu’il offre une expérience utilisateur optimale sur tous les appareils.
Tests utilisateurs
Impliquer des utilisateurs réels dans le processus de test peut fournir des informations précieuses sur la convivialité de votre site. Demandez-leur de naviguer sur le site et de vous faire part de leurs impressions sur la facilité de navigation, la vitesse de chargement et la lisibilité du contenu.
Surveillance des métriques
Continuez à surveiller les métriques clés dans Google Analytics pour évaluer l’impact de vos changements sur l’expérience utilisateur. Des indicateurs tels que le taux de rebond, le temps passé sur le site et les conversions peuvent aider à identifier les domaines qui nécessitent des améliorations supplémentaires. Travailler avec une agence de développement web et mobile peut grandement faciliter ce processus, en offrant des solutions adaptées pour optimiser les performances de votre site.
Avec l’évolution constante des technologies et des habitudes des utilisateurs, il est plus important que jamais de s’assurer que votre site web est accessible et convivial sur tous les types d’appareils. L’annonce de Google concernant l’indexation des sites adaptés aux mobiles à partir de juillet 2024 souligne l’urgence de cette adaptation.
En suivant les conseils et les stratégies décrits dans cet article, vous pouvez rendre votre site web non seulement conforme aux nouvelles normes de Google, mais aussi offrir une expérience utilisateur améliorée qui attirera et fidélisera les visiteurs.
Chez 50A, nous sommes là pour vous accompagner dans cette transition cruciale. N’hésitez pas à nous contacter pour des conseils personnalisés et une assistance dans la mise en œuvre de stratégies d’optimisation mobile adaptées à vos besoins spécifiques. Ensemble, nous pouvons faire de votre site une véritable réussite sur le marché numérique d’aujourd’hui.
L’intelligence artificielle (IA) devient un outil indispensable quelque soit votre coeur de métier, y compris pour les créatifs ! Chez 50A, une agence digitale où passion pour les technologies numériques et expertise en marketing digital se rencontrent, nous utilisons l’IA générative pour challenger (entre autre) notre processus créatif. Il s’agit d’expérimenter et de toujours garder à l’esprit notre ADN d’explorateur, et aussi mettre en pratique notre méthodologie “Humans + Tools x Live”.
L’impact de l’IA sur la créativité et l’efficacité dans la création de logos
L’IA au service de la création visuelle notamment la création de logos offre des possibilités infinies en terme de créativité et d’efficacité. Des outils comme DALL-E permettent de générer des designs innovants en se basant sur des prompts simples. Cependant, pour que ces outils reflètent véritablement l’ADN de votre marque, une compréhension approfondie de leurs mécanismes est essentielle.
Dans la suite de cet article, nous vous présentons la méthode idéale pour utiliser l’intelligence artificielle générative afin de créer un logo qui capte fidèlement l’essence de votre marque, ainsi qu’une liste des outils actuellement disponibles.
L’importance de l’éthique dans l’utilisation de l’IA
Chez 50A, nous prônons une utilisation éthique et responsable de l’IA. Cela signifie respecter les droits d’auteur, garantir la transparence des processus et veiller à ce que chaque création respecte les valeurs de notre marque et de nos clients. Il est crucial que l’IA soit un assistant, non un remplaçant, dans le processus créatif. D’ailleurs la qualité de rendu dépend totalement de la qualité et de la créativité du prompt imaginé, rien ne remplace l’expertise !
Comment intégrer l’IA dans votre processus de création de logos ?
Voici quelques conseils pour intégrer l’IA de manière éthique dans la création de logos :
Définissez clairement vos besoins et valeurs de marque avant de commencer à utiliser l’IA. Cela aide l’outil à générer des propositions qui sont en adéquation avec l’identité de votre marque.
Utilisez l’IA comme un outil de brainstorming pour explorer des options créatives, mais assurez-vous que la décision finale soit prise par des designers humains pour garder une touche personnelle et unique.
Testez plusieurs outils d’IA pour trouver celui qui convient le mieux à votre style et à vos exigences. Chaque outil a ses forces et ses particularités.
Comment réussir la création d’un logo avec l’IA ?
Chez 50A, nous nous appuyons sur la méthode du design thinking dans notre processus de création de logos en utilisant l’intelligence artificielle (IA) pour dynamiser le brainstorming et la conception. La première étape de ce processus consiste par se mettre à la place de vos utilisateurs ou clients, on parle d’empathie. Nous nous immergeons dans la compréhension de leurs besoins et attentes. C’est pour cela que nous compétons ensemble la fiche ou les fiches Personae.
Ensuite, nous définissons clairement le problème à résoudre. Armés de notre expertise créative, de nos aspirations issues de notre petit cerveau humain ;) nous nous appuyons sur les personas pour utiliser l’IA et générer une variété d’idées de logos, enrichissant ainsi notre phase d’idéation. Après la sélection des meilleures idées, nous créons des prototypes et les évaluons pour affiner le design final. Ce cycle de design thinking garantit que chaque logo que nous créons avec l’IA est non seulement esthétiquement plaisant, mais qu’il répond aussi parfaitement aux exigences spécifiques de la marque.
Chez 50A, nous adoptons une approche de co-design, collaborant étroitement avec nos clients durant le processus créatif. Cette interaction permet d’intégrer directement leurs retours et idées dès les premières étapes. En associant leur vision unique aux capacités de l’IA, nous co-créons des logos qui reflètent précisément les valeurs et la vision du client, enrichissant ainsi le produit final tout en restant fidèles à l’identité de la marque.
Exemple de création de logo avec l’IA pour l’agence digitale « 50A »
Chez « 50A », notre défi était de concevoir un logo unique et original pour Jean Philippe un commerçant qui vend des produits franc-comtois sur les marchés aux alentours de Salon de Provence. Jean Philippe possède plusieurs camions et souhaite les logotyper, dans le jargon on dit les “brander”. Franc-comtois donc une vision assez précise de ce qu’il souhaitait, en fait il est “OUF” puisque ses produits sont d’une qualité de OUF !
Cette demande nous a ainsi amener à explorer un concept sortant de l’ordinaire.
« Chez le Ouf ! », nous avons donc jouer sur les mots pour relier « ouf », une expression de surprise en français, avec l’image d’un personnage passionné de fromage, incarnant la folie attrayante du produit. Nous avons utilisé l’IA de Dall-E pour générer plusieurs propositions initiales, nourrissant ainsi notre processus créatif.
Après une vingtaine de générations, nous avons choisi une représentation originale d’une vache qui se démarquait nettement des autres propositions. Vous vous rappelez de la « Vache qui rit » sympa et consensuelle ? Elle nous a inspiré mais nous l’avons transcendé ! Jean Philippe et sa communauté ont opté pour cette image. Nos designers l’ont ensuite perfectionnée et finalisée sur Photoshop et Illustrator, où ils ont affiné le concept et exploré différentes variantes de couleurs, jusqu’à ce que le client sélectionne sa préférée.
Pour que le logo puisse être appliqué en grand format sur le camion (2m50 x 2m50), nous avons employé l’outil Upscayl. Cela a été essentiel pour améliorer la qualité de l’image générée par l’IA, qui souvent ne suffit pas pour des impressions de grande taille.
Ce processus démontre l’avantage de combiner l’IA et le savoir-faire humain dès les premières étapes de création. L’expertise de « 50A » a non seulement permis de transformer une idée en un logo professionnel et attrayant, mais a aussi prouvé que l’utilisation judicieuse de l’IA peut accélérer la création tout en la rendant unique et parfaitement adaptée aux exigences du client.
Quel logiciel utiliser pour créer un logo avec l’ia?
Pour créer un logo avec l’intelligence artificielle, il existe plusieurs logiciels qui offrent des fonctionnalités innovantes. Chaque outil présente des particularités qui peuvent répondre à différents besoins de création de logos.
Voici une liste des top 6 outils disponibles actuellement pour créer des logos avec l’IA:
#1 Logiciel pour créer un logo avec l’ia: DALL-E
DALL-E de OpenAI est une IA avancée capable de générer des images à partir de descriptions textuelles. Bien que principalement conçue pour créer des illustrations artistiques, DALL-E peut également être utilisée pour concevoir des logos uniques. En décrivant en détail le style et les éléments que vous souhaitez intégrer, DALL-E peut générer des propositions visuelles qui peuvent ensuite être peaufinées par des designers. L’utilisation de DALL-E peut nécessiter un abonnement ou des crédits d’utilisation, selon la politique de tarification d’OpenAI, qui propose généralement des paquets de crédits à acheter pour réaliser un certain nombre de générations d’images.
#2 Logiciel pour créer un logo avec l’ia: Midjourney
Midjourney est une plateforme de conception graphique alimentée par l’IA qui permet de générer des visuels créatifs rapidement. Ce logiciel utilise des modèles d’apprentissage profond pour comprendre les instructions textuelles et les convertir en images. Cela peut être particulièrement utile pour esquisser les premières versions d’un logo avant de le finaliser avec des outils de graphisme plus traditionnels. L’utilisation de Midjourney se fait via Discord, où vous pouvez interagir avec le bot de Midjourney pour créer vos visuels directement dans l’application de messagerie.
#3 Logiciel pour créer un logo avec l’ia: Looka
Looka combine l’intelligence artificielle avec des inputs de design pour créer des logos personnalisés rapidement. Le coût dépend du type de forfait choisi, avec des options allant de la création simple de logos à des packs de branding complets, souvent proposés sous forme d’abonnement ou de paiement unique.
#4 Logiciel pour créer un logo avec l’ia: Tailor Brands
Utilisant l’IA pour analyser vos préférences et générer des logos adaptés, Tailor Brands propose des abonnements mensuels ou annuels. Cela permet un accès continu à des outils de modification et de gestion de marque.
#5 Logiciel pour créer un logo avec l’ia: Canva
Canva permet de créer des logos avec une aide à la conception assistée par IA. Il offre une version gratuite avec des fonctionnalités limitées, ainsi que des abonnements Pro et Enterprise qui donnent accès à des ressources de design plus avancées. Cela peut être une bonne base pour briser la page blanche, cependant, pour créer quelque chose d’original, il faudra de la créativité.
#6 Logiciel pour créer un logo avec l’ia: Wix Logo Maker
Wix Logo Maker fournit un service basé sur l’IA pour la création de logos personnalisés, avec des options gratuites pour des designs basiques, et des forfaits payants pour des fonctionnalités plus poussées et des droits d’utilisation commerciale.
Chacun de ces outils varie non seulement en termes de capacités techniques et de facilité d’utilisation, mais aussi en termes de coût. Le choix dépendra donc de votre budget, de vos besoins spécifiques en matière de design, et de la nature de votre projet. L’utilisation de l’IA dans la création de logos représente une solution puissante et flexible pour moderniser et personnaliser l’identité visuelle de votre marque.
L’utilisation de l’IA pour créer des logos est une avancée excitante dans le domaine du design graphique. Cependant, chez 50A, nous croyons que cette technologie doit être utilisée de manière réfléchie et éthique, en complément du génie humain. C’est cette synergie entre l’humain et l’outil qui fait la force de notre approche et assure que chaque logo que nous créons est non seulement beau, mais aussi significatif.
Pas un jour sans entendre parler d’intelligence artificielle ou de chatGPT. Technologie fascinante et objets de tous les fantasmes pour les un.e.s ou terrifiante pour les autres.
L’Intelligence artificielle générative offre des possibilités incroyables dans les domaines de la création artistique, de la résolution de problèmes complexes et de l’innovation. Cependant, cette technologie n’est pas sans risques et soulève des questions éthiques et pratiques importantes.
* Comment pouvons-nous aider les entreprises à comprendre les avantages et les limites de l’IA générative ? Comment peuvent-elles l’utiliser de manière responsable pour améliorer leur activité tout en préservant les intérêts de leurs employés, de leurs clients et de la société en général ?
Afin de décrypter ce que signifie le terme de Web 3 nous avons décidé de vous proposer un format d’événement appelé WEB 3 & Friends. La thématique de notre première session était « Fouette-moi, je suis une IA ».
Pour l’inauguration de ce temps fort, nous avons eu la chance d’accueillir Vincent Pinte Deregnaucourt, Consultant, Chercheur et Conférencier dans le domaine de l’intelligence artificielle.
Lors de cette conférence, Vincent a clarifié la définition et expliqué ce qu’est l’Intelligence artificielle générative. Il a contextualisé l’écosystème technologique et a ensuite démystifié ce que ce n’est pas.
L’intelligence artificielle générative offre un vaste champ de possibilités en matière de création de contenu. Elle peut être utilisée pour générer des visuels réalistes, créer des vidéos synthétiques, produire des enregistrements audio, générer de longs textes de manière automatique, optimiser du code, et bien plus encore. Par exemple, dans le domaine de la création artistique, l’IA générative peut être utilisée pour générer des peintures, des compositions musicales ou des sculptures virtuelles. Dans le secteur du divertissement, elle peut être utilisée pour créer des personnages virtuels réalistes pour les jeux vidéo ou pour générer des scènes cinématiques immersives. De plus, dans le domaine de la conception, l’IA générative peut aider à générer des modèles 3D à partir de descriptions textuelles, à générer des animations vidéo à partir de scripts ou à synthétiser de la musique en fonction des paroles. Ces exemples illustrent la puissance créative de l’intelligence artificielle générative et son potentiel d’innovation dans de nombreux domaines.
Voici quelques exemples concrets d’utilisation de l’intelligence artificielle générative dans différents domaines :
Création artistique : l’IA générative peut être utilisée pour générer des tableaux, des compositions musicales, des sculptures ou des designs graphiques.
Jeux vidéo : elle peut être employée pour créer des environnements, des personnages et des scénarios générés de manière automatique, offrant ainsi une expérience de jeu plus immersive et variée.
Cinéma et animation : l’IA générative peut être utilisée pour générer des scènes visuelles complexes, des effets spéciaux ou des animations 3D, réduisant ainsi les coûts de production et accélérant le processus de création.
Design et architecture : elle peut aider à générer des modèles architecturaux, des plans de construction ou des designs de produits à partir de descriptions textuelles ou de contraintes spécifiques.
Musique et composition : l’IA générative peut être utilisée pour composer de la musique, générer des mélodies, harmonies ou rythmes originaux, ou encore créer des arrangements musicaux.
Rédaction de contenu : elle peut être utilisée pour générer automatiquement des articles, des descriptions de produits, des résumés de texte ou même des scripts de films.
Réalité virtuelle et augmentée : l’IA générative peut contribuer à générer des environnements virtuels réalistes, des personnages virtuels interactifs ou des objets virtuels pour des applications de réalité augmentée.
Modélisation 3D : elle peut aider à générer des modèles 3D complexes à partir de descriptions textuelles ou à partir de quelques croquis, accélérant ainsi le processus de conception et de modélisation.
Création de dialogue : l’IA générative peut être utilisée pour générer des dialogues ou des conversations naturelles, permettant ainsi de créer des chatbots ou des assistants virtuels plus sophistiqués.
Ces exemples illustrent la diversité des cas d’utilisation de l’intelligence artificielle générative et son potentiel à transformer de nombreux domaines créatifs et technologiques.
« Dans LLM, le M c’est modèle, pas Intelligence »
Vincent a évidemment rappelé les règles du prompt engineering pour devenir « dompteur » d’IA ;)
Rôle
Contexte & Objectifs
Tonalité
Cibles
Tâche à accomplir
Langue du résultat souhaité
Format du rendu
Framework de rédaction
Il s’agit d’une innovation technologique qui marque un changement de paradigmes. Nous assistons à une rupture technologique évidente qui combine les composants suivant : algorithme, technologie, architecture, data, et calculs !
L’écosystème de la tech est donc en ébullition, les créations d’entreprises explosent, les levées d’argent également. La vague de l’intelligence artificielle est lancée tous les secteurs seront impactés. Il s’agit désormais d’imaginer le champs des possibles pour trouver des cas concrets d’utilisations.
Vincent a conclu de la façon suivante « Avant on manipulait l’information désormais on manipule la connaissance ».
Chez 50A nous ne sommes pas des transhumanistes et ne pensons pas que la technologie règlera tout. L’intelligence artificielle générative est une solution, un « outil » technologique qui permet de faciliter et automatiser un grand nombre de tâches.
Depuis 18 ans nous partageons et décryptons avec notre écosystème les enjeux et défis liés à la technologie. Nous sommes des explorateurs, des marieurs entre le monde de la technologie et celui du CAC 40. Nous croyons profondément la créativité humaine et à son potentiel. À n’en pas douter les créatifs ont de beaux jours devant eux !
Nos sessions de conférences sur la thématique du web 3 reprennent dès septembre. Stay tuned !
Dans le cadre des 18 ans de l’agence digitale 50A nous vous avons concocté une série d’interview au format podcast. Pour ce nouveau podcast, c’est un plaisir que de donner la parole à Hayat Outahar, véritable “crypto geek queen” qui fait partie de notre galaxie depuis une quinzaine d’année ! Elle nous parle de la technologie blockchain, de sa découverte de Bitcoin, puis de sa découverte d’Ethereum. Elle nous donne également son avis sur Elon Musk et sa vision d’un monde où l’IA et la robotique seraient dominants. Que du love <3
ÉCOUTER LE PODCAST :
EXTRAIT PODCAST : UNE RENCONTRE ORIGINALE
Le saviez-vous ?
Hayat Outahar a publié son premier roman à l’âge de 24 ans !
“J’ai fait des études littéraires puis j’ai continué avec des études en art audiovisuel. J’ai eu une période où j’écrivais beaucoup, alors dès que je me suis sentie prête, j’ai publié un roman. A l’adolescence, j’avais comme ambition de devenir écrivaine, metteur en scène ou scénariste. Début des années 2000, j’avais ouvert un blog pour raconter mes aventures autour de mes loisirs artistiques, et c’est ainsi que je me suis pleinement et durablement passionnée pour Internet.
En 2008, quand j’ai rencontré Nicolas Bermond, fondateur de l’agence 50A, on avait déjà plein de passions communes. Nicolas est très cultivé, il s’intéresse à tout et à tout le monde. C’est pourquoi, quand on s’était revus, je lui avais offert mon roman. On peut dire que c’est ce lien, qui nous a permis de consolider notre rencontre.”
EXTRAIT PODCAST : C’EST QUOI LE WEB3 ?
“Le Web 3 ? C’est le web nouvelle génération, celui qui succède au Web 2, celui qui va mettre l’accent sur la décentralisation et qui va apporter un contre-pouvoir à la centralisation des données par les GAFAM. »
“Comment reprendre le pouvoir sur nos données ? Comment concevoir un internet qui permette aux utilisateurs d’être plus responsables ? Le Web3 tente de répondre à ce questions en nous permettant d’avoir des alternatives d’usages sur internet. Le Web 3 permet d’avoir des données moins centralisées par les grosses corporations et surtout, moins exploitées à des fins commerciales. Ça va bousculer la concentration des pouvoirs numériques monopolisés par les corporations leader. »
QUESTION :
“Le Web 3, est-ce une révolution ? Parce que Nicolas, que j’ai reçu pour le podcast épisode un, disait que ça existait depuis des années et que le Web 3, c’était juste du marketing.”
“C’est une vision. S’il est vrai que tous ces outils existent depuis quelques années déjà, leur stade de développement n’était pas si avancé et leur usages encore moins…”
EXTRAIT PODCAST : L’ANECDOTE 50A DE HAYAT OUTAHAR
“Nicolas est très visionnaire sur l’évolution des technologies, il d’ailleurs beaucoup travaillé sur le développement du métier de community manager, qui à l’époque, n’existait pas vraiment, la presse en parlait mais ce n’était pasune fonction clef au sein des entreprises.
En 2010, l’agence a eu une demande d’intervention pour « Les rencontres d’Autrans », un événement qui rassemblait les acteurs du numérique dans le Vercors, pour animer des conférences destinées à comprendre l’avenir de nos usages numériques. En tant qu’agence de communication, nous devions apporter notre point de vue sur « Le community Manager dans l’entreprise 2.0″. Nicolas m’avait alors proposé « Ca te dit de travailler sur ça ? Si oui, on peut faire la conférence ensemble ! ». Spontanément, j’ai dit « Okay ».
J’avais alors organisé une étude collaborative – sur Googe Wave, RIP GWave – où je posais des questions ciblées à des personnes qui étaient, ou se prétendaient « community manager« . On avait finalisé notre présentation en y apportant notre vision business avec des focus sur : la stratégie, l’engagement, le crowdsourcing, les KPIs, les ROI, etc… On voulait vraiment coller au thème « Le community manager dans l’entreprise 2.0″. Car encourager les entreprises à recruter un community manager, nécessitait de démontrer que ce poste peu connu, n’était ni une dépense, ni un caprice mais un investissement qui finirait pas devenir rentable.
Nicolas et moi étions un peu choqués, car nous tentions de répondre avec honnêteté au sujet imposé, à savoir « Le community manager dans l’entreprise 2.0″. Aujourd’hui encore, on en ri beaucoup et c’est une anecdote que j’aime raconter, car même si l’intervention de cet élu local était agressive, on salue l’effort de la métaphore, et on valide la performance littéraire.
EXTRAIT PODCAST :
LES TECHNOLOGIES QUI ÉVOLUENT ÇA TE FAIS PEUR ?
“Ce monde est un peu étrange. On est conditionnés dès l’école, à nous former à un métier qui ne nous plaît pas forcément. Adulte, on n’a pas tous la motivation d’aller travailler au quotidien. Notre but est d’avoir des revenus pour payer notre loyer et vivre décemment. Dans nos secteurs d’activités, c’est différent, car on fait des « métiers passion » lucratifs… mais n’oublions pas qu’il y a plein de « métiers passion » qui ne le sont pas. Pour évoluer professionnellement, il est nécessaire d’intégrer les technologies qui s’offrent à nous et de les voir comme des alliés”
EXTRAIT PODCAST : ET LES BITCOINS DANS TOUT ÇA ?
J’ai commencé à avoir une fascination pour Bitcoin à une époque il était compliqué d’en avoir. Il fallait aller sur le dark net et contacter des gens bizarres pour espérer convertir ses bitcoins en billets.
Aujourd’hui, tout est plus simple, on a plein de plateformes qui permettent de convertir ses cryptos. Je n’en avais pas acheté, mais je trouvais déjà ça absolument génial. Je me suis dit WikiLeaks, ils font vraiment un truc de dingue en passant par cette alternative. Et après ? J’avais un peu oublié cette idée de bitcoin. Je me suis de nouveau intéressée à ce sujet en 2015, en passant devant « La maison du Bitcoin » rue du Caire à Paris. J’habitais le quartier, et en voyant ce grand logo bitcoin avoir pignon sur rue, je m’étais dit « Tien, ça ne doit pas être si illégal que ça ! ».
À cette époque, je voulais juste comprendre comment fonctionnait un wallet. En achetant du bitcoin, j’espère comprendre le concepte réel de la blockchain. En 2019, alors que j’étais en Italie pour me former à la Apple Developer Academy, le sujet de la blockchain s’est de nouveau porté à moi.
Là-bas, j’ai travaillé sur une application qui utilise la plateforme Ethereum pour certifier des documents. C’est grâce à Ethereum, que j’ai découvert que l’usage de la blockchain n’était pas juste destinés à des transferts de valeurs financières. Quand j’ai compris le fonctionnement des smart contracts, je me suis dit « On peut tout décentraliser, c’est un truc de dingue ! ».
J’ai découvert la blockchain avec Bitcoin, ce qui est normal puisque c’est Bitcoin qui a permis d’architecturer la blockchain telle qu’on la connaît aujourd’hui, mais je suis revenue convaincue par cette technologie grâce à Ethereum.
“Le Whitepaper « Bitcoin, the peer-to-peer cash system » a définitevement marqué l’histoire de la finance et du numérique. Le but de cette initiative anonyme est de renverser un système archaique. Une adoption massive de Bitcoin, permettrait à chacun d’être propriétaire et responsable de ses fonds. Le but de Bitcoin est de devenir incontournable, de manière à ce que chacun puisse ses courses et payer en bitcoins. En cherchant une communauté active, Bitcoin se pose comme une alternative à la monnaie fiduciaire, donc un concurrent direct au système financier traditionnel. En revanche, les autres cryptos actifs ne te promettent pas que demain, tu puisses aller faire tes courses avec. Ce qu’ils te promettent, c’est qu’en achetant leur crypto, tu puisse utiliser un service décentralisé hébergé sur une blockchain.”
iiiLa DeFi, c’est la finance décentralisée ; en opposition à la TradFi, la finance traditionnelle. La DeFi propose tous les services financiers des banques mais gérés de manière autonome par des smart contracts : le code remplace le banquier. L’idée de la DeFi, c’est de faire de l’échange de crypto actif, de souscrire à des prêts et à des assurances etc, sans passer par une banque.
En passant par une plateforme décentralisée, tu peux avoir accès à tous les services d’une banque sans passer par un conseiller financier. Si tu es capable de te débrouiller tout seul et de peser le pour et le contre de chaque service, tu peux être capable de le faire via une plateforme décentralisée.
EXTRAIT PODCAST : C’EST QUOI UNE DAO ?
Quand on fait partie d’un groupe, qu’il s’agisse d’une entreprise, d’une association ou d’un projet personnel, etc… il va y avoir de la centralisation d’informations. Cette centralisation peut alors se transformer en rétention d’informations. Avec une DAO, c’est-à-dire une organisation autonome décentralisée, toutes les décisions vont être publiées de manière transparente et soumises aux votes du groupe. La transparence étant au centre du système, il n’est pas possible de faire de le rétention d’informations.
Imagine-toi en entreprise, tu es une équipe qui exprime une frustration sur la management car le chef de projet prend des décisions arbitraires. Les décisions sont soumises au groupe mais l’avis de la majorité est rarement écouté. Que faire ? Pas grand chose, car bien qu’on soit dans une démarche de collaboration, l’organisation est centralisée.
En permettant de définir des objectifs communs et des règles d’organisation transparentes, la DAO remet la confiance au centre des échanges. Plutôt que d’avoir une personne qui gère le budget, sans que l’on sache trop où ça passe, là, de manière transparente, le groupe décide communémement des postes de dépenses. Si les membres du groupe sont en désaccords sur des projections de dépenses, eh bien ces décisions vont etre soumises au vote, puisque tout le groupe est concerné par ce sujet ».
EXTRAIT PODCAST : HAYAT ET SA VISION D’ELON MUSK
“Il faut toujours faire attention aux déclarations des uns et des autres car chacun prêche pour sa paroisse. Ce qui intéresse Elon Musk, c’est surtout l’intelligence artificielle et tout ce qu’il peut en faire. Elon Musk n’a pas d’intentions humanistes, c’est un business man et un grand manipulateur.
Il travaille sa visibilité numérique. Sa présence massive dans les médias participe à la promotion de l’ensemble de ses nombreux projets.
S’il a un avis sur tout, c’est aussi parce qu’il aime provoquer. Elon Musk… Web 2 ou 3… il s’en fout. Il dit tout et son contraire, on ne sait absolument pas ce qu’il pense. Ce flou qui l’entoure participe à sa légende.
Elon Musk peut vous dire que le bitcoin est une monnaie aussi merdique que la monnaie fiduciaire et le lendemain, vous dire que Bitcoin est génial. Il peut vous dire qu’en achetant du bitcoin vous pouvez acheter une Tesla, puis annoncer que Tesla n’accepte plus les payement en bitcoin parce que son fonctionnement n’est pas écologique.
Beaucoup de folklore et d’égocentrisme qui n’apporte pas grand chose à l’écosystème. En étant en accord avec tous et en désaccord avec personne, il veut « plaire à tout le monde ».
On ne saura jamais vraiment qui il est, et on ne saura jamais vraiment ce qu’il pense. En occupant l’espace médiatique, il multiplie ses opportunités business et rappelle au monde, qu’il a du pouvoir et qu’il existe.
On sait qu’Elon Musk est capable d’avoir un point de vue argumenté sur les innovations technologiques et scientifiques. Il n’a pas envie d’être clair sur ce qu’il pense, car cette stratégie lui permet de plaire à tout le monde. »
EXTRAIT PODCAST :
C’EST QUOI LE BULL MARKET ET LE BEAR MARKET ?
Lorsque le taureau attaque, il attaque du bas vers le haut, donc le marché est haussier. Et lorsque l’ours attaque, il attaque du haut vers le bas, donc le marché est baissier.
EXTRAIT PODCAST :
POUR FINIR, AURAIS-TU UN LIVRE À NOUS CONSEILLER?
Mon livre favori est “Trois hommes sur un bateau”, c’est un livre d’un auteur anglais qui s’appelle J.K JEROME. Et c’est le premier livre qui m’a fait vraiment éclater de rire. C’est un roman humoristique qu’il vaut mieux lire en version originale “Three Men In A Boat”. C’est l’histoire de trois amis hypocondriaques qui décident de faire une croisière sur la Tamise. Si ce livre vous plaît vous pourrez lire le tome 2 « Three Men on the Bummel ». C’est l’histoire de ces 3 mêmes amis, qui partent en randonnées en Allemagne, dans la Forêt Noire.
ÉCOUTER LE PODCAST :
Merci à Hayat Outahar d’avoir partagé son expérience dans ce podcast.
Le challenge de Nicolas Bermond ces 18 dernières années : Faire parler les hackeurs, le monde du logiciel libre, l’open source avec le BtoB et le monde politique
On a 18 ans en tant qu’agence de communication digitale
De 2005 à 2010 c’était dans un appartement que “PME multimedia” (notre premier nom) faisait des sites Internet et du référencement, le point de bascule a été 2008 avec l’émergence du web 2.0 (le web des plateformes et du social media). Pour marquer le coup, on a organisé un barcamp sur le thème de la e-réputation en 2012 – pionniers sur la thématique à l’époque !
Engagé, l’agence digitale 50A organisait à l’aube du printemps arabe (2011) : un barcamp simultané entre Tunis et Paris afin de donner la parole aux tunisiens sur leur manière d’utiliser les réseaux sociaux en temps de révolution ! Retrouvez notre vidéo sauce vintage du barcamp {re}volution !
Petit à petit l’agence e réputation a gagné en maturité et s’appuie sur une méthode solide ! Le client est partie prenante de sa recommandation stratégique en participant à des ateliers structurés sous le signe du “co-design” (le client construit ses clients types, matrice de contenus, parcours clients et plus encore).
Nous mettons également à disposition nos capacités de pédagogie pour enseigner avec 50A Academy, un programme certifié Qualiopi dont nous sommes fiers initiant à l’inbound marketing.
IPlace : le projet qui n’a pas trouvé de gérant ou start uper
Une idée arrivée un peu trop tôt, bien avant l’émergence du machine learning. En 2013 Nicolas Bermond s’essaie au métier d’inventeur avec le projet IPlace : une application capable de construire une semaine idéale à son utilisateur par rapport à toutes ses recherches sur internet. Un prototype de start-up qui n’a pas trouvé de start uper ou de gérant, Nicolas B. ne pouvant mettre de côté les activités de PME Multimédia au profit du projet pépite “IPlace”.
Captures de l’application Iplace, il y a 10 ans !
Les métavers : “… ça s’appelait déjà second life ou Google Lively” s’esclaffe Nicolas
Le métavers quelle belle invention, mais finalement, cela n’a rien d’innovant !
En 2008 Google sortait Google Lively et en 2003 il y avait Second Life qui permettaient de se promener dans des univers en 3D modulables pour passer du temps entre amis, faire des réunions…
La même chose en plus cher, mais cette fois ça va marcher ? Nous verrons bien !
Le smartphone et la finance décentralisée (crypto), deux exemples de méfiance initiale :
Lorsque les premiers smartphones sont apparus sur le marché, peu de personnes y croyaient. Pourtant, ils sont aujourd’hui devenus un objet indispensable pour la plupart d’entre nous. La finance décentralisée crypto suit le même chemin, et pourtant peu de personnes y croient encore aujourd’hui. Anticipons les avancées technologiques à venir pour être en mesure de les utiliser de manière efficace !
L’industrie de la cybersécurité : domaine en constante évolution
Depuis les débuts d’internet, la cybersécurité est un domaine en constante évolution, avec des avancées technologiques toujours plus rapides et complexes. Dans ce paysage en perpétuelle mutation, 50A a su faire ses preuves en rapprochant le monde des hackers avec celui du CAC 40. Notre agence se distingue par son côté culture numérique et son style inclassable.
Machine learning et intelligence artificielle, un domaine à explorer
L’intelligence artificielle (IA) est un domaine qui suscite beaucoup d’intérêt en agence social media, et pourtant il n’a rien de véritablement nouveau. Ce qui est impressionnant, c’est sa mise à disposition pour le grand public qui bénéficie désormais de la rédaction automatique. La question qui se pose désormais est de savoir quoi en faire ? L’IA peut être considérée comme un bon élève, toujours prêt à aider, mais étant donné qu’elle est basée sur le machine learning, elle peut facilement sortir de ses gonds… Avançons à tâtons avec cette technologie.
“Entre 2004 et 2015 : j’étais en capacité de prédire toutes les avancés technologiques à venir, aujourd’hui c’est plus compliqué”
Nicolas Bermond
La décentralisation, un enjeu majeur !
Le bénéfice de la décentralisation est immense, et l’enjeu du WEB est d’étendre ce concept à tout, y compris à notre capital qui aujourd’hui concentre beaucoup trop de choses. Un enjeu majeur car cela permettrait de créer un écosystème plus équilibré, où chacun pourrait y trouver son compte ! (d’ailleurs, cela commence avec les digitals nomades)
Les débuts de 50A, rendre une agence de conseil digital rentable
En 2004, la création de 50A a nécessité trois ans avant de devenir rentable. Avec un diplôme de niveau Bac+6 et 46 heures de travail hebdomadaire pour affiner sa solution en webmarketing, Nicolas Bermond ne gagnait que 1500 € par mois pour un travail de 46 h/semaine. Pour se donner une échéance, il s’est fixé l’objectif de gagner au moins 2500 € par mois dans les six mois suivants, faute de quoi il abandonnerait. En sortant plus souvent, Nicolas Bermond a réussi à rencontrer de nouveaux clients, et à multiplier le chiffre d’affaires de l’entreprise par 5 en l’espace de six mois.
50A, qui avait du mal à payer ses salariés, a commencé à fonctionner comme une véritable entreprise avec plusieurs postes à son actif. Grâce à la persévérance de son fondateur, l’entreprise est aujourd’hui toujours en activité (et indépendante) après 18 ans.
50A se distingue par son approche innovante, qui consiste à anticiper les tendances technologiques pour en tirer le meilleur parti. Entre culture numérique et intérêt pour l’IA, nous sommes certains que l’avenir appartient à ceux qui seront capables de comprendre et de maîtriser les nouvelles technologies, et nous sommes déterminés à faire partie de ces acteurs ! Qui sait, est-ce que l’avenir appartiendra à des offres du type “??cabinet conseil intelligence artificielle” ? On espère être encore présents dans 20 ans pour en parler !
“Fouettons les intelligences artificielles afin d’en tirer le meilleur parti”
Préparez-vous pour 2023 : Découvrez les tendances en marketing digital qui vont exploser sur nos smartphones et dans l’esprit de leurs utilisateurs ! Ne manquez pas cette opportunité de prévoir votre contenu éditorial, promotionnel pour prendre une longueur d’avance sur vos concurrents. Restez à l’affût des dernières avancées en marketing digital pour garantir le succès de votre entreprise !
Sommaire de l’article (tendances 2023) :
1. On fait plus de contenus avec moins de ressources
a) l’employé influenceur; b) l’influenceur virtuel; c) deep fake et influenceurs en 3D; d) comment faire un influenceur virtuel; e) metaverses et influenceurs virtuels
2. Ne plus confondre créateur de contenu et influenceur
a) le créateur de contenu n’est pas toujours influenceur; b) pourquoi choisir un créateur de contenu ?; c) en quoi cette différence est une fracture culturelle ?
3. Être éthique jusqu’au bout des ongles
a) aborder une écriture inclusive; b) évitez d’attribuer des rôles aux genres; c) empreinte carbone; d) marketing inclusif
4. L’expérience e-shopping en AR et filtres
a) nike : essaye tes sneakers sur snapchat; b) the home depot : prévisualiser un meuble dans son salon
5. La fin des cookies
6. SEO, Google 2023 juge votre contenu de manière plus poussée
1. On fait plus de contenus avec moins de ressources
Le contenu est produit toujours plus vite et toujours plus vivant ! Avec les formats stories et TikTok; le créateur de contenu est amené à produire en direct le contenu qu’il va poster, les entreprises vont devoir adapter leurs processus de validation pour rester compétitives. Certaines marques vont jusqu’à créer une publicité de toute pièce armé d’un simple smartphone !
a) L’employé influenceur : l’effet papillon
Les employés sont de plus en plus nombreux à incarner leur entreprise à travers des contenus vidéos pour la faire vivre sur les réseaux sociaux ! Mais pourquoi ?
Avec l’évolution d’Internet qui devient de plus en plus rapide et un public qui se lasse des vidéos provenant de banques d’images, il est naturel de constater une évolution des codes.
Les créateurs de contenu doivent maintenant produire des vidéos de qualité avec moins de ressources et, en conséquence, on assiste à un changement dans le type de contenu qui est publié. Cette transformation se traduit également par une inversion des rôles, où le public devient de plus en plus actif dans la création de contenu.
Une mouvance portée et provoquée par des réseaux sociaux derniers cris tels que TikTok, clairement pensé pour les influenceurs marketing et les particuliers. L’humain est plus que jamais au cœur du contenu ! “Aller Brigitte du pôle RH, aujourd’hui TikTok sur le droit du travail !”
Exemple de contenus d’employés influenceurs :
Le compte Tiktok de Mailchimp
Le compte Tiktok de Duolingo
Le compte Instagram des produits de régime SO SHAPE
b) L’influenceur virtuel : alternative à l’employé pour incarner une personne morale
Alors oui, comme on vient de le dire précédemment, les réseaux sociaux dernière génération nécessitent un humain au premier plan, un présentateur en quelque sorte ! Mais il y a toujours moyen de tricher ! Par exemple, en utilisant une intelligence artificielle pour incarner vos personnages les plus fous ! (mais en veillant à ce qu’ils restent éthiques et socialement acceptables bien sûr)
c) Deep fake et influenceurs en 3D feront l’adage des marques
On parle alors d’influenceur, personnage fictif généré artificiellement pour/par les réseaux sociaux, créé par des entreprises ou des individus dans le but d’influencer leur public. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ces influenceurs virtuels connaissent un succès grandissant. Les gens sont curieux à leur sujet et leur présence sur les réseaux sociaux ne cesse de s’accroître.
Si le concept des influenceurs virtuels existe depuis un certain temps, l’engouement qu’ils suscitent est en constante évolution. Ainsi, en 2022, 35% des consommateurs américains ont acheté un produit ou un service promu par un influenceur virtuel, parmi lesquels 40% étaient des membres de la génération Z ou des millenials.
De nombreuses marques connues ont adopté les influenceurs virtuels en 2022, et elles ont réussi leur coup. Prada, par exemple, a créé un influenceur virtuel appelé Prada Candy, qui est devenu une célébrité générée par ordinateur, une muse virtuelle pour le parfum éponyme de la maison de mode.
On estime que la taille du marché des influenceurs virtuels devrait augmenter de 26% pour atteindre 4,6 milliards de dollars d’ici 2025.
d) Comment faire un influenceur virtuel ?
Avec un gros budget
Grâce à une équipe de modélisation 3D qui l’incruste dans vos paysages et une voix générée grâce à une IA telle que Clipchamp.
Avec plus petit budget
L’outil Synthesia permet de générer un présentateur.trice facilement et lui faire dire ce que vous voulez ! Cela sera correct pour faire quelques vidéos mais pas pour animer tout un instagram sur l’année, si c’est votre projet, mieux vaut se tourner vers la 1er solution !
Une vidéo du média BRUT (où le Rémy Buzine laisse l’IA le remplacer à l’image et au micro) :
e) Les metaverses seront l’évangile des influenceurs virtuels à grande échelle
Et oui, quoi de mieux qu’un monde en image de synthèse pour accueillir des personnages en image de synthèse ? Les marques pourront aisément cloner leurs avatars sur ces plateformes pour les faire vivre telles des marionnettes actionnées par des générations de stagiaires pour aboutir qui sait, dans 10 ans avec des postes de “gérant en avatar – Horizon world (le métavers de Facebook)” c’est une possibilité !
2. Ne plus confondre créateur de contenu et influenceur
Au début des réseaux sociaux (il y a environ 10 – 12 ans), il fut un temps où tout le monde était désigné comme “blogueur” qu’il fasse des vidéos de cuisine, des guides touristiques en ligne, de la mode, de la photographie ou des sketchs de 2 minutes – tous étaient “blogueurs”. Et bien sûr ça n’était pas de vrais métiers… Heureusement la GEN-Z est devenue adulte et ces talents/freelances ont finalement eu la reconnaissance qu’ils méritaient ! Pour en arriver aujourd’hui à de nombreux indépendants hyper segmentés et pluridisciplinaires où tout le monde est son propre média. (simple effet boule de neige de la tendance d’internet à tout décentraliser).
En 2023, un autre glas à sonner : on constate une différence croissante entre les créateurs de contenu et les influenceurs – des termes qui ne sont plus mutuellement exclusifs. Auparavant, tous les créateurs de contenu pouvaient être considérés comme des influenceurs – et vice versa. Mais les définitions ont changé.
a) Dans quel contexte un créateur de contenu n’est plus systématiquement influenceur ?
Les influenceurs gagnent en popularité, parfois jusqu’à des millions de followers – et cela a créé une disparité entre ceux qui ont un grand nombre de followers et ceux qui n’en ont pas. Désormais, bien que tous les influenceurs soient des créateurs de contenu, tous les créateurs de contenu ne sont pas des influenceurs.
Le terme « influenceur » a évolué pour désigner des personnes ayant de nombreux followers, qui sont généralement plus chères à travailler avec et ont une plateforme préétablie. Les créateurs de contenu, quant à eux, travaillent différemment. Ces micro-influenceurs à petite échelle produisent un contenu de qualité similaire à celui des influenceurs, sans les tarifs exorbitants.
b) Pourquoi choisir un créateur de contenu en tant que marque ?
Les marques peuvent travailler avec des créateurs capables de produire du contenu social brillant pour leurs plateformes sans qu’ils aient une présence établie sur les réseaux sociaux.
En plus d’être plus abordables, un autre avantage de travailler avec des créateurs de contenu est qu’ils sont plus accessibles. Ils ne sont généralement pas liés à des marques de grande envergure et peuvent ne pas avoir d’opinions et de styles bien établis, ce qui signifie qu’ils ne viennent pas avec des préconceptions de votre audience.
Leur capacité à être neutres et facilement identifiables en fait le visage frais parfait pour votre marque sur les réseaux sociaux.
c) En quoi cette différenciation est une fracture culturelle ?
Cela encourage à interroger la qualité d’un contenu et sa véracité non pas uniquement par rapport aux nombres d’abonnés mais par rapport à sa qualité rédactionnelle, aux sources citées etc… 2023 sera le dégrisement numérique portée par une quête vers l’authenticité.
3 Être éthique jusqu’au bout des ongles
Ces trois dernières années ont été très mouvementées concernant l’identité des genres; avec énormément de remises en question.
a) Aborder une écriture inclusive dans vos communications
Le public attend de ses marques préférées un langage allégé de genres tant que cela est possible sans pour autant dénaturer votre discours bien évidemment !
b) Éviter d’attribuer des rôles prédéfinis aux genres
Dans vos communications, il est conseillé d’éviter de penser trop binaire concernant les rôles qu’on attribue à un genre plutôt qu’ à l’autre !
c) Empreinte carbone : limitez les déplacements et les temps de chargements
L’écologie, plus que jamais au cœur des débats ! Vous serez jugés sur la quantité de déplacements professionnels considérés comme polluants et sur la quantité nécessaire de ressources pour faire tourner votre site, des labels verts pour agréger l’aspect durable d’un site voient le jour !
d) Marketing inclusif : s’adresser à tout le monde
Cela n’est pas un hasard si le groupe L’oréal intègre une département conseil dédié à la diversité et l’inclusion pour marketer ses 36 marques dans 150 pays !
Les consommateurs souhaitent se retrouver dans les marques qu’ils achètent, alors ajustez vos efforts marketing pour attirer des publics diversifiés !
En 2022, Nielsen a découvert que 59% des téléspectateurs noirs étaient plus susceptibles d’acheter des produits de marques qui mettent en vedette des personnes de leur groupe d’identité dans les publicités. De plus, Twitter a constaté que la communauté LGBTQ+ était une communauté loyale et influente pour les marques qui résonnent avec elle, ce qui signifie que les marques doivent s’exprimer et être authentiques dans leur soutien à la communauté. De plus, 72% de la génération Z ont déclaré qu’ils prendraient en compte les orientations politiques des marques avant de faire un achat.
En 2023, les marques devront adopter une approche activement inclusive dans leurs campagnes. En faisant cela, les entreprises maximisent leur portée auprès des clients potentiels sur les réseaux sociaux.
4. L’expérience e-shopping en AR et filtres
Les nouvelles technologies doivent améliorer l’expérience d’achat en ligne en 2023, parce que les consommateurs en sont friands. Pas seulement dans le commerce : la technologie AR pourrait révolutionner l’industrie de la santé dans les dix prochaines années.
Voyons quelques marques qui excellent dans l’utilisation de la technologie AR pour leurs initiatives marketing.
a) Nike atteint les jeunes audiences avec ses filtres Snap
Snapchat et ses 332 millions de users actifs offre une belle visibilité aux marques avec la réalité augmentée ! Les “snappers” peuvent essayer virtuellement des chaussures Nike via l’application et voir comment elles leur iraient. Cela peut aider à éliminer les barrières à l’achat et à réduire les retours.
b) The Home Depot, permet de prévisualiser un meuble dans son salon
Ce détaillant américain de rénovation domiciliaire offre aux consommateurs la possibilité d’essayer virtuellement des meubles ou des décorations dans leur maison, via son application mobile. La réalité augmentée permet aux consommateurs de voir si les articles spécifiques s’adaptent à la taille et au style de leurs pièces avant d’acheter le produit.
5. La fin des cookies
De la collecte de données au suivi des parcours des utilisateurs, les cookies nous aident à obtenir des informations cruciales sur les comportements et les choix de notre audience.
Google prévoit de supprimer progressivement les cookies tiers sur les navigateurs Chrome en 2023, peu de temps après qu’Apple ait supprimé l’accès aux identifiants de périphériques sur iOS.
En octobre 2022, Chrome représente 65% des navigateurs Internet, Safari arrivant en deuxième position avec 19%. Avec une part si importante d’utilisateurs sur le navigateur Chrome, ce revirement de situation change complètement la donne.
Les utilisateurs demandent une plus grande confidentialité, ce qui est l’un des principaux moteurs de la décision de Google. Alors, est-ce la fin des cookies ? Et comment les spécialistes du marketing peuvent-ils mettre en œuvre de nouvelles façons de recueillir des données vitales dans un avenir sans cookies ?
6. SEO, Google 2023 juge votre contenu de manière plus poussée
La mise à jour « Helpful Content » de Google a pour objectif de mieux mettre en avant les pages qui fournissent un contenu utile et pertinent pour les utilisateurs. Google utilise notamment l’analyse sémantique et le deep learning pour comprendre le sens du contenu d’une page, plutôt que de se baser uniquement sur des mots-clés.
Les sites qui fournissent un contenu de qualité, qui répond aux questions des utilisateurs de manière claire et précise, et qui proposent des ressources supplémentaires sont donc susceptibles de bénéficier d’un meilleur classement dans les résultats de recherche !
Pour faire du contenu en 2023 sur un article de blog, quelques conseils rapides :
a) Évitez de sur optimiser le contenu
b) Évitez de parler de sujets trop éloignés de votre secteur
c) Veillez à un meilleur maillage interne
d) Évitez de copier coller du contenu à tout prix !
l’IA – cette avancée technique inattendue de ces derniers mois, basée sur le deep learning : permettant de tirer parti d’une multitude de connaissances en un temps record. Au service d’uneagence conseil sea elle est capable d’enrichir les résultats de votre campagne en automatisant certaines tâches et en optimisant les performances de votre campagne sea !
Mais, revenons tout d’abord sur les essentiels d’une campagne Google adwords : agence et novice y trouveront des conseils utiles pour démarrer ou s’améliorer.
Les essentiels d’une campagne SEA (Google adwords)
La recherche de trafic payant !
Incontournable pour les entreprises qui cherchent à augmenter leur visibilité en ligne. La recherche payante ou Search Engine Advertising (SEA) est un excellent moyen d’atteindre des clients potentiels qui cherchent activement des produits ou services similaires à ceux que vous offrez. Pour réussir une campagne SEA : agence conseil sea et agence marketing digital tâcherons de comprendre les différents aspects de cette stratégie de marketing, y compris les mots-clés, les annonces et les publiques cibles.
Les mots-clés : fer de lance de toute campagne SEA
En d’autres mots : les termes que les utilisateurs recherchent sur les moteurs de recherche en quête de produits ou des services similaires à ceux que vous proposez. Il est important de choisir des mots-clés pertinents pour votre entreprise, car cela vous permettra de cibler les utilisateurs les plus susceptibles d’être intéressés par vos produits ou services. Les outils d’IA peuvent vous aider à identifier les mots-clés pertinents pour votre campagne en analysant les données de recherche et en déterminant les termes les plus pertinents pour votre entreprise.
Les annonces sont également un élément clé de toute campagne SEA.
Les annonces vous permettent de promouvoir vos produits ou services auprès des utilisateurs qui recherchent des mots-clés pertinents. Il est important de créer des annonces accrocheuses et convaincantes pour inciter les utilisateurs à cliquer sur le lien de votre annonce. Les outils d’IA peuvent vous aider à créer automatiquement des annonces en utilisant des modèles prédéfinis et en remplaçant les éléments de contenu (comme les images ou les titres) pour créer des annonces uniques.
La segmentation des audiences
Le nerf de la guerre de toute campagne SEA. Les audiences sont les personnes qui sont les plus susceptibles d’être intéressées par vos produits ou services. Il est donc important de bien les cibler pour maximiser les chances de conversions en gardant un trafic élevé. L’audience vous permet de comprendre au mieux vos potentiels clients et les inciter à cliquer sur vos annonces : âges, centres d’intérêts, zones géographiques ?
Les outils d’IA peuvent aider à segmenter automatiquement vos audiences en utilisant des données démographiques, comportementales et contextuelles pour cibler les utilisateurs les plus susceptibles d’acheter vos produits ou services.
L’optimisation automatique des enchères
Un aspect important de toute campagne SEA. Les enchères déterminent le coût par clic google ads (et in fine le cout par acquisition google ads.), autrement dit, ce que vous payez pour chaque clic sur votre annonce SEA ! . Il est important de maximiser les conversions ou les clics tout en minimisant les coûts. Les outils d’IA peuvent ajuster automatiquement les enchères pour chaque mot-clé en fonction de la performance de la campagne, de manière à maximiser les conversions ou les clics. Ils peuvent également vous guider dans la meilleure stratégie d’enchère à mettre en place pour votre campagne.
Il existe de nombreux outils d’IA disponibles pour améliorer les campagnes SEA, tels que :
Il s’agit d’une plateforme d’optimisation automatisée pour les campagnes AdWords, qui utilise l’IA pour optimiser les mots-clés, les annonces, les enchères et les publiques cibles.
Un outil gratuit à qui vous pourrez demander de rédiger une annonce très précise dans le nombre de caractères souhaités, mais attention de bien le guider, il peut faire des erreurs ! (voir la capture ci-dessous)
Une campagne SEA efficace nécessite : une sélection de mots-clés pertinente, des annonces accrocheuses et convaincantes (libérez le Molière qui sommeille en vous.), une segmentation de publics cibles efficace, et une optimisation automatisée des enchères en vous appuyant sur des softwares enrichis d’IA pour être sûr de faire mouche, à vos claviers pour créer des campagnes inoubliables !
Avec tous ces outils, vous vous demanderez sans doute « pourquoi faire appel à une agence conseil SEA ? Car même si l’intelligence artificielle est dotée de très bonnes capacités, il est toujours primordial de comprendre ses campagnes et le secteur pour en tirer parti !
Pssst… Chez 50A notre spécialiste google adwords vous propose un accompagnement SEA avec des équipes spécialisées et expérimentées dans l’art de parler à Google ! Contactez-nous.
Retour sur la première journée du #SAS22 organisé par Medinsoft centrée sur l’art de l’analyse sémantique SEO.
L’association Medinsoft a organisé en novembre le #SAS22 pour comprendre comment optimiser son référencement naturel en 2022. Pour cela, des experts sont venus nous présenter les différentes techniques.
Le SEO est l’une des sources qui rapporte le plus de leads sur un site. Cependant, il s’agit d’un travail de longue haleine compte tenu de l’algorithme des robots Google qui évoluent très régulièrement. Il est nécessaire de se tenir informé des dernières techniques de SEO.
Avant de définir sa stratégie SEO, un état des lieux de l’existant est primordial. D’où l’importance de réaliser un audit SEO complet. Didier Mayeur et Nicolas Buttafoghi de Kedge Business School, nous ont détaillé la construction d’un audit SEO. Celui-ci doit se diviser en 2 parties : Technique et Contenu.
La partie technique commence par réaliser un benchmark pour identifier les concurrents, leur positionnement et leur notoriété. Les outils pour le réaliser peuvent être Similarweb et Semrush.
Ce benchmark s’accompagne d’un audit technique :
Analyser et lister les erreurs techniques par URL
Réaliser un audit de vitesse et temps de chargement du site
La partie contenu de l’audit SEO est sémantique, et permet de comprendre le comportement d’achat ou leads de ses visiteurs. Guillaume Eouzan, fondateur de l’agence Mindfruit, est revenu sur la construction d’un audit sémantique :
La méthodologie pour construire un audit sémantique seo passe par la création d’une base de données de requête et de mots clés. Elle se construit à l’aide de plusieurs moyens :
L’analyse desrecherches associées sur Google. Le but est d’en tirer l’élément comparatif (la marque, le modèle, la matière d’un produit par exemple)
Récupérer les questions des People Also Ask
Ne pas oublier l’onglet “vidéos” pour en extraire des données intéressantes (test de produit, explication, tuto…)
Récupérer tous les title des recherches (à l’aide de l’outil Screaming Frog)
Mais quels outils utiliser pour faire un audit SEO ?
Voici une petite liste d’outils en ligne, permettant la réalisation d’un audit SEO :
Keyword surfer : une extension pour trouver des mots clés
Answer the public : génère une liste d’expression associée à la requête
Screaming Frog : crawler de site (ouvrir 1 tableau par concurrent avec sa balise H1 et le Title)
Google Keyword Planner : génère des requêtes synonyme
Google Analytics > Google Ads > Requêtes de recherche : peut donner des idées d’expression clé
SemRush : Keyword magic tool : générateur de mots clés
Une fois la méthodologie pris en compte, il faut identifier l’existant :
Avoir une vision globale du site (grâce à Screaming Frog) et une vue d’ensemble de sa structure, pour créer des cocons sémantiques.
Connaître les intentions de recherche grâce à Google Analytics > Search Console > Requête : analyser les requêtes actuelles qui mènent à notre site
Connaître le nombre d’expressions lié à un nom de domaine (Semrush), réaliser par la suite un audit de positionnement
Et maintenant il ne reste plus qu’à mettre tout ça en pratique pour optimiser le référencement naturel d’un site web !
L’optimisation SEO, par où commencer ?
La pratique peut commencer par l’optimisation de la SERP, un support multicanal où tous les canaux ont une importance. Guillaume Eouzan, nous explique qu’optimiser les images de son site est aussi important que le reste. Pour cela, l’image doit avoir un nom descriptif et une balise ALT.Sur la page de recherche, une des parties souvent négligée en SEO est le pack local de Google My business, pourtant, la localisation permet d’acquérir de nombreux leads. C’est ce que nous a expliqué Michaël Turcan. Effectivement, outre le fait de remplir les informations principales concernant son entreprise, il est nécessaire de mettre des photos, des vidéos de son entreprise. Plus on multiplie les canaux, meilleur sera le SEO. Solliciter les avis de ses clients est aussi une preuve de notoriété, alors on n’hésite pas, et surtout on répond aux avis en utilisant des mots clés !
Mais comment est-ce qu’on définit ses mots clés ?
Pour cela, il est nécessaire de connaître les intentions et les requêtes de ses internautes. Les comportements des utilisateurs s’évaluent avec leur type de requêtes : la requête informationnelle (générique, très large) qui correspond à la recherche d’information, la requête navigationnelle (prioritaire, exemple type de produit, marque, modèle) qui reflète une évaluation des options, et la requête transactionnelle qui correspond à la prise de décision du client.
Structurer sa stratégie SEO
Plusieurs facteurs rentrent en compte dans la construction d’un site et de sa stratégie SEO :
Facteur de contenu :
Il est primordial de créer une arborescence en silo avec le détail des niveaux :
1 : Titre H1 : expression prioritaire de la page
2 : Choix de l’expression clé principale
3 : Expression clé secondaire
Facteur notoriété interne :
Pour lier les pages entre elles, créer un maillage interne permet d’avoir une double arborescence.
Facteur notoriété externe :
Afin d’avoir une notoriété, il faut organiser sa stratégie de netlinking qui permet dedévelopper le nombre de liens internes et de backlinks. Ceux-ci doivent être pertinents. Marc Turkesteen de Develink nous a expliqué comment bien organiser sa stratégie de netlinking.
Une stratégie de netlinking peut se faire sans outils, grâce aux annuaires gratuits, l’échange de liens, des opérations de remplissage, des commentaires, des tests produits, des réclamations, des sites locaux régionaux, ses réseaux sociaux, des sites de blogueurs ou encore grâce aux mentions.
La stratégie netlinking sans outils peut s’accompagner de la création d’un PBN ou « Private blog networks ». Cela consiste en la création d’un réseau de sites web qui sont tous destinés à pousser un site principal cible. Grâce aux liens créés, l’objectif est de permettre au site de référence de mieux se positionner dans les moteurs de recherche grâce aux autres sites web interconnectés, en majorité des blogs.
Le netlinking peut aussi se lier avec une stratégie de relations presse.
Un lien optimisé est un lien avec une ancre qui pointe vers une page précise de votre site.
Il est important de mesurer l’impact du netlinking (avec Google Analytics) pour suivre les positions, vues et conversions. Le netlinking s’accompagne de la rédaction d’articles, selon le cocon sémantique prédéfini, afin d’avoir des liens pertinents.
Facteurs techniques :
Structurer son site est nécessaire : attention à la profondeur de l’arborescence, chaque sous catégorie doit avoir du texte.
La structure passe aussi par l’adaptation de son site en format mobile. Faire son site responsive mobile grâce à la Search console qui permet de contrôler cette adaptation.
Pour une bonne structure technique, il est nécessaire de n’indexer que l’indispensable. Ne pas indexer ce qui est inutile pour le robot :
Sitemap
Robot TXT
Contenu dupliqué
Pour éviter le duplicate content, la balise canonical indique aux robots des moteurs de recherche que la page web est la seule, et qu’il s’agit bien de l’URL canonique à considérer dans un ensemble de pages.
Pour signaler les pages favorites, il suffit de placer la balise canonical dans la zone <head> du code source de la page désirée. Elle doit se présenter de la façon suivante :<head> <link rel= »canonical » href= »http://paged’exemple.fr/pageoriginelle.html » /> </head>
Les meilleures pratiques SXO en 2022
Laurent Ammazini de Medinsoft nous a rapidement présenté le SXO, et nous a donné des bonnes pratiques en termes d’UX, puisque rappelons-le, le SXO est une combinaison entre SEO et UX.
Avoir un design adapté
Optimiser le temps de chargement. Selon Google, la probabilité qu’un utilisateur quitte un site est de 90 % si le temps de chargement est de 3 à 5 secondes.
La navigation doit être fluide, d’où l’importance d’avoir une arborescence calibrée.
L’utilisateur doit trouver l’information rapidement
Créer des boutons visibles et des CTA (call to action)
Appliquer des contrastes pour une visibilité optimale
Le texte doit respecter une logique
Quels sont les outils qui permettent de booster sa stratégie SEO ?
Didier Sampaolo nous a partagé sa boîte à outils indispensable pour optimiser le référencement naturel :
Analyse de trafic :
Google analytics
Matomo
Plausible
Fathom Analytics
À l’aide de ces outils, nous pouvons suivre les performances de son site, d’où viennent les conversions et quelles sont les sources principales de trafic.
Mots clefs :
Google Search console
Bingo webmaster tools
Yandex webmaster
Keyword surfer
Ces outils permettent de suivre combien de fois chaque url a été affichée sur Google.
Savoir quel contenu rédiger :
Google keyword planner
Google trends
Keyword magic tool (Semrush)
Answer the public
Ubersuggest
En plus de ces outils, surveiller la concurrence pour s’inspirer est aussi une technique à adopter.
Pour déterminer les sujets sur lesquels se placer, ne pas oublier d’utiliser les bases comme les brainstormings, support clients, agents sur le terrain…
Rédiger le contenu :
Your text guru
Seo quantum
Générateurs IA (Jasper)
Structure interne :
Screaming Frog
Seolyzer
Oncrawl
Communication backlink :
Réseaux sociaux
Contactez les personnes proches de l’entreprise, les fournisseurs, revendeurs
Acheter des liens (privilégier les liens images : prend plus de place)
Develink
Optimiser les conversions :
Google Analytics
Hotjar (analyse le mouvement de la souris et du clavier)
Google Optimize (fait un rapport des boutons les plus cliqués, avec une analyse des couleurs et des aspects les plus performants)
Positionnement :
Monitorank
Yooda one
Automatisation et API, quels sont les outils ?
Pour terminer la journée, Paul Sanches nous a parlé d’automatisation de contenu, et d’API. Tout peut être automatisé, et Paul nous a présenté les outils pour le faire.
L’arborescence : Open IA
Le contenu : Jasper, Site Dojo, Contenu unique (qui permettent de créer des synonymes)
Les images : DALL-E
L’audio : le plugin Amazon Poly pour transformer du texte en audio
De cette journée, nous retiendrons : l’importance de bien connaître ses internautes et de rester modulable selon les tendances du web en effectuant un suivi performance rigoureux !
L’arrivée fulgurante de Tiktok et de ses micro-vidéos toutes plus amusantes les unes que les autres a révolutionné l’usage de nos smartphones. Mais quand est-il de l’aspect marketing de Tiktok ? Est-il possible d’utiliser ce réseau comme véritable pilier de croissance en B2C ? Comment intégrer Tiktok à votre stratégie de content marketing ?
Sommaire : Pourquoi utiliser Tiktok dans sa stratégie marketing ? Comment fonctionne l’algorithme de Tiktok ? 6 astuces pour créer du contenu Tiktok viral Agrandir votre audience
1 – Pourquoi utiliser Tiktok dans sa stratégie marketing ?
Une fois n’est pas coutume, c’est les clients qui dictent les règles, et Tiktok compte plus de 800 millions d’utilisateurs dans le monde.
Crédit : e-commerce nation
À l’heure de l’omnicanalité, ou diversification des canaux, Tiktok est une opportunité à saisir. En outre, Tiktok propose le meilleur ratio visibilité/coût, grâce à un algorithme performant et parfois nébuleux, qui permet à n’importe quel nouvel utilisateur de poster des vidéos aux performances sans précédent.
Les prérequis pour investir sur Tiktok :
Ouvrir un compte Tiktok for Business Développer une stratégie Owned Media Déployer un storytelling et des formats adaptés à la plateforme Entretenir sa présence Développer sa stratégie UGC
2 – Comment fonctionne l’algorithme de Tiktok ?
Comme pour toute plateforme sociale, il est essentiel de comprendre comment fonctionne l’algorithme afin de lui proposer des contenus qui performent.
Dans un premier temps, le contenu est analysé par l’algorithme, c’est ce qu’on appelle la « computer vision ». Il en déduit des informations visuelles mais aussi sonores, il est donc important de toujours utiliser des images et musiques de bonne qualité associées à des metadatas qui font sens.
L’algorithme montre ensuite votre contenu à un petit échantillon de personnes, le plus susceptible d’être intéressé par votre contenu. Si le public réagit positivement à votre vidéo (vision, réactions…etc) l’algorithme diffuse alors votre contenu à un public plus large, et ainsi de suite. Au contraire, si le public réagit négativement à votre contenu, (ne le regarde pas, ne réagit pas…) la visibilité de votre vidéo sera réduite.
Comme vous aurez pu le comprendre à la lecture de ce barème, le plus important est que vos vidéos soient vues pendant un maximum de temps.
C’est ce qu’on appelle le watch time ou durée de visionnage, cette statistique est l’une des clés de la réussite sur tiktok, votre contenu doit donc être optimisé dans ce sens, mais ne vous inquiétez pas, nous allons vous donner 6 astuces pour un Tiktok réussi !
Maintenant que vous connaissez les bases, rentrons dans le vif du sujet. Comment réaliser du contenu performant ? Découvrez la check-list d’un Tiktok réussi !
Astuce 1 : Le divertissement d’abord, le message en suite
Il est important de le garder en tête, bien que propice au marketing, Tiktok reste une plateforme de divertissement et votre contenu doit donc se plier à ces standards. Attention, cela n’empêche pas de réaliser des vidéos éducatives, tutoriels etc… Mais veillez à prioriser la forme sur le message que vous véhiculez.
Pour rendre votre contenu divertissement vous pouvez utiliser les duos et collages, d’autant plus que vous profiterez d’un contenu populaire. Enfin, pensez au storytelling !
Astuce 2 : Suivre les trends
Une trend est un type de contenu qui fait l’objet d’une mode passagère et qui est beaucoup consulté au moment présent, et pour les détecter, rien de mieux que la veille.
La recette du succès : Contenu du moment Musique du moment Hashtags du moment
Astuce 3 : Optimiser pour le watch time
Vous avez bien compris le fonctionnement de l’algorithme de Tiktok ? Alors vous savez que c’est le paramètre le plus important ! La durée de visionnage est le paramètre central dans la notation de votre contenu. Mais comment optimiser son contenu pour le watch time ?
L’une des clés est d’optimiser les premières secondes de votre vidéo et de créer des vidéos courtes et dynamiques.
Utiliser des phrases d’accroches : Poser une question Langage hyperbolique Reste jusqu’à la fin – astuce révélé 3 raisons pour lesquelles… Comment faire pour…?
Et si nous devions vous partager une des astuces les plus efficaces… nous vous présenterions sans doute l’effet de boucle ou loop. Il consiste à faire coïncider la fin de votre vidéo avec le début de celle-ci, pour que l’utilisateur regarde votre contenu plusieurs fois à la suite.
Astuce 4 : Définir votre identité visuelle
Afin de créer une réelle identité visuelle pour votre compte, il est nécessaire de définir qui sera l’image de votre marque.
Plusieurs options s’offrent à vous, il reste à définir laquelle s’adapte le mieux à votre stratégie éditoriale :
“L’un des employés” : cela reste la solution la plus simple. C’est une bonne alternative si vous souhaitez donner une image d’entreprise plus accessible aux yeux de futurs employés par exemple.
Une mascotte : elle permet de créer une forte identité d’entreprise, comme nous le prouve Duolingo et ses 4,2 millions d’abonnés.
Utiliser des filtres : c’est sûrement l’une des meilleures options pour de nombreuses marques, cela rendra votre contenu divertissant et vous offrira une multitude de possibilités.
Astuce 5 : Inciter à passer à l’action
Tiktok n’est pas bien différent des autres types de marketing, pour atteindre vos objectifs, inciter votre audience à s’abonner, liker et même à se rendre sur votre site par exemple. Aussi, il est intéressant de solliciter les avis de votre audience afin de booster votre visibilité.
Astuce 6 : S’inspirer des meilleurs contenu
Nous ne vous conseillons pas de copier les contenus des autres ! Mais s’en inspirer est un excellent point de départ dans votre stratégie. Regardez les Tiktok les plus populaires et essayez de reproduire la tonalité, le format…etc
Mettre en place une stratégie d’influence sur Tiktok
Le marketing d’influence existe depuis un certain temps déjà. Si vous ne savez pas encore de quoi il s’agit, voici un bref aperçu : vous entrez en contact avec un influenceur qui a un nombre important de followers et vous le payez pour qu’il publie du contenu sur vos produits.
Ce type de marketing est particulièrement efficace car il s’apparente davantage à la recommandation d’un ami qu’à une publicité. Il inspire confiance à l’internaute et le rend plus enclin à passer à l’action.
Le marketing d’influence sur TikTok permet d’atteindre un tout autre niveau. Si le marketing sur Instagram reste efficace, la plateforme a été inondée de marques qui tentent de tirer parti de cette stratégie. En conséquence, un nombre croissant d’Instagramers se contentent de faire la sourde oreille aux posts sponsorisés, de la même manière qu’ils feraient la sourde oreille à toute autre publicité.
TikTok, en revanche, est une nouvelle plateforme qui n’a pas été aussi largement adoptée par les entreprises, elle conserve davantage l’aspect personnel qu’Instagram avait avant d’être si couramment utilisé pour le marketing.
Dans l’ensemble, le plus difficile pour se lancer dans le marketing d’influence sur TikTok est simplement de trouver les bons influenceurs pour votre marque. Aussi puissant que soit le marketing TikTok, vous devez vous assurer que la personne que vous choisissez soit dans la bonne niche et correspondent aux valeurs que vous véhiculez.
Lancer des campagnes ADS sur Tiktok
Tiktok n’est pas bien différent des autres plateformes sur ce point, les campagnes sponsorisées vous permettront d’atteindre une audience plus large. Néanmoins, à budget égal, la visibilité de votre campagne sponsorisée sera nettement supérieure sur Tiktok que sur Facebook par exemple.
Les différents types de campagnes :
In-feed ads : Ces publicités natives sont intégrées dans les flux « Pour vous » des utilisateurs. Les utilisateurs peuvent aimer, commenter, partager et suivre les vidéos. C’est le format publicitaire le plus utilisé. Brand takeover : Vous pouvez attirer immédiatement l’attention des utilisateurs avec ce format, car les vidéos apparaissent instantanément lorsqu’un utilisateur ouvre TikTok. Ce type d’annonce peut avoir un fort impact visuel sur votre marque mais reste très coûteux. Hashtags challenge : Ils encouragent les utilisateurs à partager du contenu sur TikTok au nom de votre marque pendant plusieurs jours. Ils exploitent la passion des utilisateurs de TikTok pour la création et l’expression personnelle et peuvent créer un haut niveau d’engagement pour votre marque. Une excellente technique pour générer des UGC mais qui est également peu abordable pour de petites entreprises.
Tiktok propose une visibilité accrue à moindre coût, environ 10$ par CPM (coût pour mille), mais qu’en est-il des conversions ? Bien que l’audience de Tiktok tend légèrement à vieillir, les taux de conversions restent toujours relativement faibles. Tiktok est donc une excellente solution pour des campagnes de notoriété.
La publicité sur TikTok continuera d’évoluer. Suivez-nous sur nos réseaux sociaux pour rester informé des dernières actualités social media.
Il existe de nombreuses façons d’augmenter le trafic sur votre site Web, l’utilisation d’un outil SEO est l’une d’entre elles.
Si vous cherchez à optimiser votre page ou votre site Web et à améliorer le classement général des mots clés de votre thématique, vous devriez utiliser un outil de référencement fiable. Étant donné que la majorité des recherches sont effectuées sur Google, le plus grand moteur de recherche au monde, il est préférable de concentrer vos efforts sur cette plateforme.
Un outil de référencement peut être utilisé pour de nombreuses choses : recherche de mots-clés, analyse de mots-clés, amélioration du classement du site Web, marketing des moteurs de recherche, et bien plus encore. En outre, un outil SEO vous permet une analyse détaillée des données de placement de vos mots-clés sur la page de résultat d’un moteur de recherche ou SERP. Une analyse approfondie expose les points forts et les faiblesses de votre stratégie SEO afin de l’améliorer.
Améliorez votre référencement avec un outil de recherche de mots-clés
Un outil de recherche de mots-clés vous permet d’effectuer des recherches sur les statistiques de ces derniers, ce qui est la base du référencement et la première étape vers l’optimisation d’une page ou d’un site Web utilisant des mots clés pertinents.
Certains outils fournissent de nombreuses informations utiles et précieuses, comme le volume de recherche, les tendances, le coût par clic et le niveau de concurrence. Ce n’est qu’en connaissant ces données essentielles que vous serez en mesure d’optimiser correctement votre page ou votre site Web pour améliorer son référencement. La recherche de mots-clés peut souvent être fastidieuse et prendre du temps, c’est pourquoi disposer d’un bon outil SEO peut vous aider à prendre l’avantage sur vos concurrents. L’un des outils gratuits de référence est Google Keyword Planner.
Trouver des mots-clés de longue traîne avec un outil de référencement
Obtiendrez-vous plus de trafic sur votre site Web si vous utilisez des mots-clés à fort volume de recherche ? Si cela est bien fait, c’est fort probable. Mais qu’en est-il des mots-clés de longue traîne ?
Beaucoup de gens négligent souvent le pouvoir de l’utilisation des mots-clés de longue traîne. Ils ont généralement des volumes de recherche beaucoup plus faibles. En comparaison aux mots-clés plus courts, les mots-clés de longue traîne ont des taux de conversion bien meilleurs.
Lorsque vous incluez des mots-clés de longue traîne dans votre contenu, vous attirez des visiteurs qui ont déjà l’intention d’acheter un produit ou de s’inscrire à une newsletter. Les mots-clés longs sont plus spécifiques et reflètent donc précisément l’intention de recherche des utilisateurs. Ce type de mots-clés est très utilisé dans un objectif d’acquisition.
Comment un outil de mots-clés peut aider à améliorer le référencement et le marketing par moteur de recherche
Certains pourraient confondre l’optimisation des moteurs de recherche (SEO) et le marketing des moteurs de recherche (SEM). Le SEO est l’exercice d’optimisation d’une page ou d’un site Web pour attirer du trafic organique, tandis que SEM implique des campagnes de recherche payantes comme Google AdWords ou Bing Ads.
Lorsqu’une campagne Google Ads utilise des mots clés très recherchés et pertinents pour la marque ou l’entreprise, elle attire davantage de clics sur les annonces de recherche. Cela se traduira par un taux de clic plus élevé (CTR). Un CTR augmente le potentiel de conversions et réduit donc le coût par clic (CPC) ou le coût d’acquisition du client.
Dans le même temps, un bon outil de recherche de mots-clés sera en mesure d’indiquer le CPC des mots-clés générés. Grâce à ces données, les professionnels du SEM ou les gestionnaires de campagnes Google Ads seront en mesure de trouver des mots-clés plus rentables à utiliser pour leurs campagnes publicitaires de recherche.
Tracker l’évolution de vos sites sur vos mots clés concurrentielle
La recherche de mots clés à fort potentiel fait partie des premières étapes lors d’une stratégie SEO. Il est ensuite très important de suivre les données de positionnement de vos sites régulièrement afin d’optimiser votre stratégie de référencement naturel.
L’arrivée de nouveaux concurrents sur votre thématique et l’amélioration de l’algorithme de Google implique des changements quotidiens dans le positionnement de vos sites web. De ce fait, il est nécessaire de suivre l’évolution et d’optimiser le référencement de vos mots clés concurrentiels dans le temps. Chez 50A, nous utilisons Monitorank pour suivre les performances de nos sites et de ceux de nos partenaires.
Suivi des performances de votre site
Il ne suffit pas de taper votre mot-clé cible sur Google pour voir où votre contenu est classé pour obtenir des résultats précis. En effet, en 2005, Google a lancé la recherche personnalisée.
Cela signifie que lorsqu’une personne tape un terme de recherche dans Google, les résultats qu’elle obtient tiennent compte de sa géolocalisation, de ses interactions sociales, de ses recherches précédentes, etc…
En raison de la recherche personnalisée, la seule façon précise d’obtenir des données sur le classement des recherches est d’utiliser une plateforme de suivi du classement. Ces plateformes sont conçues pour suivre le classement des mots-clés indépendamment de facteurs subjectifs tels que la géolocalisation
Un outil de suivi du classement est essentiel pour accroître le trafic organique d’un site web. Savoir comment un site Web se classe et comment ses classements ont évolué au fil du temps aide à comprendre quelles stratégies peuvent être utilisées pour augmenter à la fois le référencement et le trafic organique.
Veille sur la concurrence
Vous vous en doutez, le succès d’une stratégie SEO se résume à se placer plus haut que ses concurrents sur la SERP. Un outil SEO vous permet également le suivi des performances de vos principaux concurrents, afin de garder une veille constante sur la concurrence.
Comprendre ce qui fait le succès des campagnes marketing des concurrents est une étape importante dans le lancement de toute campagne de référencement. La plupart des outils de suivi du classement fournissent ces données grâce à l’utilisation d’outils d’exploration de sites. Les outils de suivi du classement aident également les propriétaires de sites à découvrir des opportunités inexploitées en analysant où les concurrents ne sont pas classés grâce à l’utilisation d’outils d’analyse des lacunes du contenu.
Diagnostiquer les baisses de trafic
Certains outils comme le célèbre Google Analytics permettent de diagnostiquer les pertes soudaines de trafic et les tendances à la baisse du trafic. Un logiciel de suivi du classement peut être utilisé pour trouver les pages qui causent une perte de trafic et, si le logiciel de suivi du classement fournit des données historiques suffisamment précises, il peut aider permettre de comprendre la cause de la baisse de trafic et à résoudre le problème.
Il existe de nombreux autres outils, notamment pour l’optimisation technique de votre site web, facteur très important en SEO. Ces nombreux outils permettent de faciliter et de rendre une stratégie de référencement naturel performante mais ils ne remplacent pas des compétences solides et une étude minutieuse de ces statistiques. Chez 50A, agence de communication digitale depuis 17 ans, nous utilisons une multitude d’outils afin de s’adapter aux enjeux et aux spécificités de chaque projet Web.
Il est temps d’accueillir le dernier mois de l’année. Celui qui clôture les objectifs que nous nous sommes fixés.. Et pourtant, « nous sommes au début du prochain chapitre pour Internet » comme le dit si bien Mark.
En attendant d’intégrer la Metaverse, nous lançons la 50A Academy. Deux jours pour vous donner toutes les clés pour concevoir et déployer votre stratégie inbound marketing, mais aussi vous aider à maîtriser les outils et techniques pour attirer, convertir et fidéliser vos clients.
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La COVID-19 a accéléré le processus de transformation pour les entreprises. Quelles que soient leurs tailles, les entreprises ont dû s’adapter aux nouvelles restrictions et à une nouvelle manière de penser le travail.
Le nudge marketing, appelé aussi marketing incitatif ou marketing de suggestion, est l’art d’agir volontairement sur le comportement des consommateurs à travers les biais cognitifs.
Traduit de l’anglais, nudge signifie “coup de pouce”.
Le but de cette discipline est d’agir sur les différents éléments liés au processus décisionnel du consommateur afin de provoquer un changement de comportement à très faible coût, sans jamais chercher à contraindre.
Popularisé par Richard Thaler et Cass Sunstein dans leur ouvrage : “Nudge, la méthode douce pour inspirer la bonne décision”, le nudge marketing se démocratise en 2008 aux Etats Unis puis en 2010 en France
Dans les transports, au travail ou alors au supermarché, la théorie du “coup de pouce” est expérimentée un peu partout. Voyons comment il est appliqué dans notre quotidien.
Incitation aux comportements ou manipulation douce ?
Peu importe votre positon, vous pouvez transformer les comportements de votre cible même si vous agissez de manière mineure dans leurs habitudes. Tout le concept repose sur une compréhension évidente des prises de décisions de vos consommateurs pour élaborer une stratégie efficace.
Pour modifier les habitudes d’une personne, il faut qu’il y trouve un bénéfice personnel. Il doit sentir un bien-être et alors bénéficier d’un avantage(s) réel(s) et mesurable(s). Pour cela, il existe différentes stratégies : La première consiste à offrir une récompense immédiate plutôt que de la repousser une date postérieure. En jouant sur la gratification instantanée, le consommateur sera plus enclin à modifier son comportement. Le second levier est d’insister sur le fait qu’un produit ou un service soit déjà utilisé et apprécié par d’autres consommateurs. Enfin, le dernier levier consiste à changer le contexte dans lequel une information principale est présentée afin d’agir sur la perception.
Ce qu’il faut retenir, pour une stratégie efficace, est que l’absence d’obligation et la transparence sont la clé du succès. Votre cible doit être en mesure de refuser sans culpabilité.
Souvent utiliser au sein de projets citoyens, l’utilité du nugde marketing peut être remise en cause. En France, l’exemple le plus parlant s’illustre lors de la pandémie de COVID-19 avec les masques “grand public” pour nommer les masques en tissu. Un nom qui n’a pas été choisi au hasard alors que la France se trouvait en pleine pénurie des masques. L’idée était d’inciter l’utilisation de masques en tissus (moins efficace) avec un nom en référence à quelques choses potentiellement utilisable par tous.
Le nudge ne doit pas être trompeur. Il ne doit pas uniquement servir vos intérêts encore moins lorsqu’il s’agit d’intérêts commerciaux sans quoi le risque de se rapprocher du “dark nudge”, ou “sludge” est possible.
Le Dark nudge : vers une utilisation négative
Le nudge marketing semble être à la mode alors qu’il ne s’agit parfois qu’une simple modification dans le parcours client. Différentes perceptions du nudge marketing peuvent se confondre lorsqu’on évoque une stratégie de ce type. Certains parlent d’influence et d’autre parlent de manipulation. D’après Richard Thaler et Cass Sunstein, il existe une ambiguïté entre l’éthique et les bienfaits. Parfois, influencer les choix des individus provoque des comportements inattendus.
Les sludges
Il y a ce qu’on appelle les “sludges”, ou “boue” en français, des processus qui contraindraient la cible à obtenir un avantage auquel il aurait droit. Manipuler le comportement d’un client en ajoutant des barrières inutiles pour le décourage à effectuer des actions coûteuses pour l’entreprise… Encourager les comportements égoïstes en facilitant le processus d’achat d’un article supplémentaire pour vous faire acheter sans réfléchir.
Plusieurs exemples de nudge tendent à penser que cette stratégie s’assimile à une manipulation psychologique lorsqu’elle s’exerce sur la base de fausses informations. Les détournements à des fins marketing l’illustrent bien.
Par exemple, un site marchand comme Amazon va mettre en avant de manière insistante le faible stock d’un produit à un visiteur pour le pousser à passer une commande plus rapidement : “Il ne reste plus que 4 exemplaire(s) en stock”. Une information qui n’est pas forcément réaliste étant donné qu’elle va s’appliquer à l’ensemble des produits sur le site. Un cas de détournement psychologique comportementale qui profite à l’économie de l’attention.
Un autre bon exemple de sludge est la résiliation à un abonnement. Les démarches sont souvent longues avec l’envoi de différents courriers à différentes adresses le tout sous lettre recommandé. Tout l’intérêt est de faire renoncer l’utilisateur, qui est totalement dans son droit.
Le bon nudge ?
Ethnique ou non la pratique du nudge marketing va dépendre de qui pratique l’influence et à quelle fin. Le bon nudge ne s’applique pas uniquement dans le secteur public. Un nudge peut permettre de faciliter l’utilisation d’un nouveau produit ou le cheminement d’un client. Il peut aussi permettre d’aider un comportement transactionnel ou relationnel à se dérouler dans de meilleures conditions.
Chez 50A nous pouvons vous aider à mettre en place des nudges notamment sur votre site web afin d’améliorer le parcours utilisateur grâce à nos dispositifs digitaux : conception UX, webdesign, personae, storyboard UX… L’objectif, imaginer une expérience utilisateurs orientée autour des besoins de vos clients pour transformer durablement leurs comportements.
Les agences de communication travaillent sur l’image de l’entreprise, plus souvent sur la communication off line. les agences digitales sont les chefs d’orchestre de la transformation numérique des entreprises. Elles ont orienté leurs expertises sur le web par la mise en place d’une stratégie bien huilée. Malgré tout, la communication traditionnelle permet toujours de toucher un large public. Voyons ensemble ce que fait une agence digitale versus une agence de communication.
Qu’est ce qu’une agence digitale ?
Les agences digitales comme leur nom l’indique sont des agences qui proposent des prestations spécifiques à Internet bien au-delà des services proposés par les agences de communication. Les agences digitales se sont adaptées aux techniques du marketing moderne et aux nouvelles technologies. Elles associent la conception graphique, la rédaction publicitaire aux nouvelles technologies et aux techniques modernes de marketing. Le résultat est un mélange très créatif d’art, de science, d’ingénierie et de détermination à résoudre les problèmes et à trouver des solutions dans un paysage qui évolue très rapidement.
Quels sont les prestations offertes par les agences digitales ?
Sollicitées en premier lieu pour l’élaboration de sites internet, les agences web se sont maintenant diversifiées dans la continuité des spécificités d’Internet. SEO, publicité en ligne, réseaux sociaux, expérience utilisateur… Les agences digitales vous accompagnent sur tous les plans de votre stratégie web. Les agences digitales ont fait naître de nombreux nouveaux métiers comme le community manager, web designer ou encore traffic manager. Les agences digitales s’inspirent du marketing traditionnel pour appliquer les bonnes pratiques sur le web.
Les agences numériques apportent une gamme de solutions multidisciplinaires à chaque problème et fournissent des solutions pour l’ensemble de l’expérience client, y compris les ventes et le marketing, les achats en ligne, les services d’abonnement, la facturation et la livraison. Ils embrassent la réflexion stratégique, l’innovation technique et le développement de la narration et de la marque pour atteindre les objectifs du client.
Agence de communication traditionnelle vs agence de communication digitale ?
Depuis plusieurs années, les agences de communication traditionnelle ont été relayée au second plan en raison du web. Or, les outils de communication sont aussi bénéfiques pour les entreprises puisqu’elles continuent d’être efficace pour atteindre un large public. La télévision, le cinéma ou encore l’affichage font encore leur preuve aujourd’hui. La communication traditionnelle utilise des outils qui ne passent pas du tout par ledigital. Ils possèdent chacun leur propre spécificité. Il est indéniable qu’une entreprise ne peut pas se contenter de la communication traditionnelle pour développer sa notoriété, mais peut-elle tout miser sur ledigital ?
Les agences digitales peuvent être amenées à combiner les deux pour développer votre stratégie. Par exemple, une agence web peut créer un logo et une identité visuelle pour une marque. Elle peut aussi créer du contenu déclinable sous les différents supports « mass media ».
Mais logiquement, la communication traditionnelle ne fait pas partie de ses missions principales. Si une agence web décide de vendre des prestations non-digitales qui se rapprochent de communication off line, elle devra intégrer les compétences en brand building et connaitre les contraintes et savoirs faire du print, des stands ou de l’évènementiel.
Chez 50A nous proposons des prestations de communication traditionnelle (offline) par exemple des stands / catalogue / carte de visite / évènementiel… Le plus de notre agence digitale, nous sommes formés à l’expérience utilisateur, à la réflexion user centric (l’utilisateur au centre de la réflexion) et nous maitrisons les méthodes intelligence collective (co-design, design thinking etc).
Nous avons revisité la méthode Inbound Marketing pour l’adapter aux besoins de nos clients. Comme nous savons si bien le faire nous avons hybridé le modèle existant avec une démarche design thinking (business + technologies + utilisateurs)
L’Inbound Marketing est une stratégie d’acquisition visant à amener le client à soi plutôt que d’aller à sa rencontre. A l’inverse de l’Outbound Marketing qui regroupe les pratiques traditionnelles, l’Inbound Marketing s’appuie sur trois fondamentaux digitaux qui sont :
le travail du référencement,
la production de contenu qualitatif,
la gestion des médias sociaux.
Les entreprises voient leur expérience client évoluer, parfois jusqu’à un stade non anticipé et qui dépasse leur modèle de stratégie d’acquisition client en place, notamment due à l’émergence de la prise de parole des consommateurs sur internet.
Les entreprises s’adressent maintenant à des consom’acteurs qui s’informent, échangent et communiquent via le web et les réseaux sociaux. Ils ne sont plus passifs et les entreprises doivent créer AVEC eux et non plus pour eux.
En déployant une stratégie Inbound Marketing les entreprises réinventent et perfectionnent leur stratégie d’acquisition. Elles attisent la curiosité des internautes qui viendront d’eux-mêmes sans avoir été préalablement envahis d’offres promotionnelles et de publicités.
Il est donc essentiel pour vous d’intégrer l’Inbound Marketing dans votre stratégie globale. Mais concrètement, quels bénéfices y trouverez-vous ?
POURQUOI CAPITALISER SUR VOTRE INBOUND MARKETING ?
En plus d’avoir des consommateurs qui s’adresseront à vous de façon spontanée, vous trouverez plusieurs avantages à développer et booster votre stratégie Inbound Marketing.
Gagner en visibilité
Plus vous serez visible, plus il sera facile à vos prospects de venir à votre rencontre. Votre référencement et votre stratégie de contenu, deux piliers de l’Inbound Marketing, contribuent grandement à votre visibilité sur le web.
En effet, votre stratégie de contenu vous permettra de cibler des prospects qualifiés qui partageront vos contenus, occasionnant un accroissement de votre visibilité.
En développant votre Inbound Marketing, vous optimiserez votre référencement et serez donc visible sur l’ensemble des leviers digitaux tels que les moteurs de recherche ou les réseaux sociaux.
Obtenir de la data qualifiée
Avoir des données qualitatives sur ses prospects et clients permet de mieux les connaître, d’identifier leurs attentes et leur mode de consommation. Les entreprises peuvent donc adapter leur business et leur parcours client en fonction des besoins de leurs utilisateurs.
En développant votre stratégie Inbound Marketing, vous pourrez récolter un maximum de données qualitatives via des call to cation, landing page, formulaire de qualification, enquêtes, sondages. Ces données pourront ensuite être exploitées mieux connaître les usages de vos clients pour les transformer en ambassadeurs de votre marque.
Tester la viabilité d’un dispositif d’acquisition
Le lancement d’un nouveau produit ou service n’est jamais facile pour les entreprises car elles n’ont pas toujours de garantie sur la viabilité d’une nouvelle offre… Par ailleurs, elles ne peuvent savoir à l’avance si la cible adoptera le produit ou le service.
Avec le développement de vos actions et outils à travers votre stratégie Inbound Marketing, vous pourrez interpréter en amont du lancement, l’attrait que portent vos cibles à votre nouveau produit ou service et ainsi mesurer son adéquation avec le marché.
Minimiser et pérenniser vos investissements
En développant une stratégie Inbound Marketing, vous pourrez générer un maximum de lead (contacts entrants) tout en diminuant vos coûts d’acquisition.
En effet, grâce à la mise en place d’une telle démarche, vous pouvez mesurer parfaitement les retours sur investissement de vos actions. De cette façon, vous saurez quels sont les supports et contenus à favoriser pour booster vos acquisitions.
Par ailleurs, contrairement à l’Outbound Marketing, chaque action entreprise est bénéfique pour générer des leads qualifiés, pérennisant ainsi vos efforts et votre stratégie.
L’Inbound Marketing est donc une nouvelle méthode incontournable d’approche et de conversion des prospects.
A noter tout de même, que cette stratégie n’est pas intrusive. Les retombées ne sont donc pas immédiates. Pour obtenir des résultats satisfaisants, il est nécessaire de travailler le référencement, les contenus et les réseaux sociaux sur plusieurs mois. Cela demande donc aux entreprises un engagement important et impacte l’ensemble de l’entreprise.
Chez 50A, nous avons élaboré une grille d’audit flash permettant d’évaluer en mode flash votre niveau Inbound Marketing. Vous pourrez ainsi découvrir votre score, ceux de vos concurrents et élaborer une stratégie d’amélioration en conséquence.
Grille d’audit à télécharger Téléchargez, sans plus attendre, votre grille d’audit et découvrez votre score Inbound Marketing.
L’utilisation de cette grille est très simple et se déroule en 4 étapes.
Premièrement, vous devez répondre aux 14 questions de la grille en attribuant une note comprise entre 0 et 10.
Ensuite, cumulez l’ensemble de ces notes et vous obtiendrez votre score Inbound Marketing. Vous pouvez dès à présent évaluer votre performance en terme de relation client.
Poursuivez votre audit en faisant de même avec vos principaux concurrents. Il est important de bien se situer pour mieux redéfinir ses objectifs.
Enfin, identifiez les points sur lesquels vous devez accentuer vos efforts et activer les services Inbound adhoc.
Votre score
Où en êtes-vous réellement de votre Inbound Marketing ?
Pour vous aider à vous positionner, nous avons défini trois grands groupes de notation.
Votre score est entre 0 et 3
Votre Inbound Marketing est fragile voir quasi inexistant. C’est le moment d’attirer les prospects et les transformer en client.
Votre score est entre 4 et 7
Vous avez déjà de bonne base en stratégie Inbound Marketing mais vous pouvez aller encore plus loin en déployant de nouveaux dispositifs et transformer vos clients en ambassadeurs.
Votre score est entre 8 et 10
L’Inbound Marketing n’a presque plus de secret pour vous. Il s’agit de continuer votre travail en proposant de plus en plus de « smart content » (contenus enrichis) et en fortifiant vos communautés.
NOS SOLUTIONS ADAPTEES A VOS BESOINS
Etant conscient que chaque ambition varie selon les projets et que les capacités ne sont pas les même pour tous, nous avons choisi de répondre à vos besoins et attentes en créant un catalogue de briques de solution, pouvant être activées à la carte.
Chaque brique représente une compétence à développer, durant les quatre phases de votre stratégie Inbound Marketing.
Phase 1 : Attirer les inconnus :
SEO : Correspond au référencement naturel de votre site sur les moteurs de recherche.
Blog : Indépendant et complémentaire à votre site internet le blog est la meilleure alternative pour nourrir votre stratégie de contenus.
SEM (Search Engine Marketing)/SEA (Search Engine Advertising) : Techniques pour renforcer votre visibilité sur le web. Incluant notamment le SEO (Search Engine Optimization) et le SMO (Social Media Optimization).
Social media : Création et animation de vos communautés sur des plateformes telles que Facebook, Twitter ou encore Youtube.
Optimisation mobile : Rendre votre site mobile et responsive sur tous supports (ordinateur, tablette, smartphone)
Phase 2 : Convertir vos visiteurs :
Call to action : Bouton appelant à l’action des visiteurs du site.
Forum : Espace maitrisé de discussion et d’échange.
Landing page : Page d’atterrissage présentant de manière succincte votre produit, service, événement, l’argumentaire, les fonctionnalités, les témoignages…
Livres Blancs études : Mise à disposition des internautes, d’un contenu expert sur une thématique en particulier.
Formulaire : Espace dédié à la récolte d’informations saisies par les clients ou les prospects.
Phase 3 : Conclure avec vos prospects :
Optimisation newsletter : mise en place d’une mécanique permettant d’embarquer un prospect ou un client dans un programme relationnel.
Alertes e-marketing : Possibilité de paramétrer des sollicitations automatiques pour (re)activer des prospects ou clients sur une offre ou un service.
Génération de leads : Interpréter les signaux d’intérêts des internautes pour un produit ou service et leur embarquer dans un tunnel de conversion.
Phase 4 : Enchanter vos clients :
Smart content : Créer du contenu personnalisé selon vos clients.
Feedback : Récolter les retours consommateurs pour pouvoir affiner votre offre.
Vous avez donc la possibilité de personnaliser votre catalogue en fonction de vos besoins.
Si vous souhaitez être formé, contactez nous ou allez vous inscrire sur le site de l’ACADEMY 50A .
Après des mois de bouleversement galactique, les étoiles s’alignent à nouveau pour réinventer une énième fois la Galaxy 50A.
On appelle ce processus la «galactogenèse » les galaxies changent avec le temps, fusionnent et améliorent leurs structures.
Chez nous Paris fusionne avec Marseille pour définir les nouveaux contours de la nébuleuse 50A.
Ce n’est pas une digression cosmosophique, c’est un réel avantage pour tout notre écosystème. Un camp de base parisien consolidé et un vaisseau phocéen qui nous bascule enfin dans l’univers hybride que nous souhaitons vivre et partager depuis tant de temps.
Dernière grande nouvelle beaucoup plus concrète pour la plupart d’entre vous, nous venons de recevoir la certification QUALIOPI.
Désormais vous pourrez être formés ou intégrer l’academy 50A pour devenir des experts de l’inbound marketing, du SEO, de la gestion de projet, du design thinking, du CX (Customer expérience)… Retrouvez le site de l’academy.
Nicolas
Le camp de base consolidé Parisien
Les nouveaux, notre boss de la technique et de la Data, Nicolas qui a l’outrecuidance d’avoir le même prénom que le boss est quand même un as de la technologie, il jongle avec le code comme un plombier ou un électricien qui doit connecter l’ensemble du réseau… sans fuite, sans court-circuit et avec toute la documentation nécessaire. Un métier à risque qui demande beaucoup de sang froid !
Notre vaillant chef de projet et social media manager Baptiste, il n’a peur de rien et fait rouler une dizaine de projets. Sa devise « pour la patrie, l’honneur et le droit » tous mes projets seront livrés dans les temps avec un PV… de livraison.
Enfin pour consolider notre équipe de développeurs nous avons choisi Elodie pour sa polyvalence, son franc-parler et sa capacité à intégrer la nouveauté. Bienvenue Elodie chez les Ok boomer digitale du web.
L’agence 50A Marseille
Niché dans la City marseillaise du vieux port, 50A Marseille développe un pôle de production digitale et travaille sur un réseau social local accès sur la protection de la vie privée.
Les nouveaux membre de la Team PACA sont Mame, notre chef de projet 360, experte du « fais le toi même car si tu dois dois attendre le créa tu l’auras quand le client n’en voudra plus » et Paulnotre ingénieur data Analyst qui fouille les données de son école pour trouver la faille et demander une ristourne. Paul s’occupe de la fouille data pour affiner nos stratégies digitales et d’entreprise.
Heureusement on a aussi des nouveaux clients
Nous accompagnons le groupe EXEL Industries – le leader industriel dans l’agriculture, Ecofi – la société de gestion du Groupe Crédit Coopératif et T2M – la coalition pour la transition écologie et énergétique du maritime dans la refonte de leur site internet en utilisant les dernières technologies open source (WordPress, Drupal, Laravel).
UNSS et Bureau Vallée ont quant à eux choisi l’agence pour animer leur stratégie socialmedia.
Rejoignez 50A Academy et devenez Inbound master
Devenez en 2 jours expert en Inbound Marketing. Maîtrisez toutes les clés pour concevoir et déployer votre stratégie inbound marketing. Cette formation certifiée Qualiopi vous permettra d’acquérir les outils et techniques pour attirer, convertir et fidéliser vos clients. Inscrivez vous à notre prochaine session de formation
Vous savez que nous avons un programme d’apport d’affaires
Non !!! C’est normal on en parle pas beaucoup mais oui nous donnons des mallettes de billets aux personnes qui nous apportent des leads. Sans rigoler un lead sera toujours bienvenu et rémunéré si nous le transformons.
Pour plus d’information, contactez le service cadeau d’affaires PME Multimedia.
Chez 50A nous préférons utiliser le terme de transformation numérique plutôt que celui de transformation digitale.
Pour comprendre il est essentiel de bien appréhender les mutations sociétales et technologiques quelque soit le secteur concerné. Certains évoquent l’«uberisation » ou la plateformisation. Nous partons du besoin de l’utilisateur pour mieux en cerner les usages et donc mieux y répondre.
L’astroturfing désigne la mise en place de campagnes de manipulation de l’opinion censées faire croire à l’émergence d’un mouvement populaire spontané. En réalité, ce mouvement d’opinion est piloté de manière artificielle en vue de donner encore plus d’importance à un sujet. Lire la suite
Dans l’univers du digital, il est très probable que le mot design sprint vous évoque quelque chose. Utilisé pour accélérer la résolution des problèmes et de créativité dans l’entreprise, le design sprint a pour objectif de répondre aux besoins de la cible rapidement à des coûts raisonnables.
C’est une idée totalement novatrice qui permet d’imposer aux équipes une contrainte temporelle. Cette contrainte temporaire permet de limiter les incertitudes que peuvent rencontrer les équipes participantes. De cette manière, pas de place au doute ou à la trop grande réflexion. Il faut être immédiatement dans l’action et le prototypage.
Comme pour toutes méthodes, il est nécessaire de se former pour être performant et appliquer cette méthode lors d’ateliers avec des clients. Avec plus de 16 ans d’expérience passées à accompagner leurs clients dans le domaine du numérique, que retiennent Nicolas, Thibaut et Jérôme associés de l’agence 50A de leur formation au design sprint et de leur animation d’atelier ?
Pourquoi proposer le design sprint à nos clients ?
On a connu la méthode agile, on a pratiqué le design thinking et finalement on nous a dit que c’est du DESIGN SPRINT Merci GOOGLE ;)
Nicolas Bermond digital druide chez 50A
Une formation qui donne les bases
Thibaut, Directeur des opérations chez 50A a eu l’opportunité de suivre une formation au Design Sprint avec des experts certifiés Google. Cette formation lui a permis d’approfondir et d’enrichir ses connaissances grâce à des travaux collectifs sur des cas concrets et réels.
“Le design sprint diminue la complexité, et permet de créer de la valeur rapidement.”
Le design sprint s’articule autour de cinq grandes étapes clés. Chacune de ces étapes est constituée de modules qui permettent d’alterner entre sessions de travail collectif et individuel.
Le jour 1 est consacré à la formalisation du challenge ainsi qu’à la compréhension de la problématique. Le jour 2 consiste quant à lui à diverger et décider. “Le matin nous attaquons par un benchmark, puis une phase que j’adore le crazy 8’S, il s’agit de trouver et d’expliquer ou dessiner 8 idées en 8 minutes. Ensuite chacun doit formuler une « Big idea » comme on dit en 5 minutes. On attaque ensuite la phase de Design Studio qui permet de formaliser les user flow. Cela permet de comprendre et d’anticiper les comportements des utilisateurs afin de créer des expériences en accord avec leurs comportements.” Vient ensuite le jour 3 où l’objectif est de prototyper en esquissant les wireframes puis en produisant le prototype statique et l’animer par la suite.Le jour 4 est le jour du test : “Tout d’abord on rédige le protocole de tests, ce qui permet d’ajuster le prototype pour qu’il soit testé”. Enfin le dernier jour, l’objectif est de prioriser : “Dans un premier temps on raconte en cartographiant toutes les étapes qui nous ont permis d’aboutir un prototype. On prépare son pitch et on le restitue au client”.
Le design sprint est une méthode qui nécessite énormément d’organisation au sein des membres de l’équipe. “Le design sprint est une méthodologie assez décoiffante. Les ingrédients clés sont : intelligence collective et créativité. Le Design Sprint permet de tester sans développer en s’appuyant sur le prototypage pour désigner un produit ou un service rapidement.” Le design sprint est le graal de la customer experience CX.
Grâce à une semaine intense, voici les ingrédients que Thibaut à juger essentiels pour un design sprint efficace :
“- Les icebreakers qui facilitent chaque matin la cohésion de groupe et permettent une certaine harmonie
– Les facilitateurs qui permettent de produire et de formaliser des idées
– Une acculturation matinale dispensée par un expert chaque jour permet d’ouvrir les chakras
– Un gardien du temps facilitant l’émulsion et donc un rendu.
– Des règles (voir ci-dessous) puisque pas de liberté sans cadre !”
En conclusion le design sprint est une méthode qui permet de résoudre un problème de créativité et de répondre aux questions les plus critiques de l’entreprise de manière efficace. “Je ne peux que recommander cette méthode à toutes les entreprises ou organisations qui souhaitent innover, créer, mener des projets de design de produits ou de services. D’ailleurs nous nous inspirons de cette méthode pour animer tous nos ateliers avec nos clients.”
2020 est une année qui a changé le cours de notre histoire et accéléré la transformation numérique de tous les secteurs d’activité. Les organisations, les entreprises et les marques ont dû réapprendre et revoir leur façon de communiquer dans un mode de travail devenu très virtuel, parfois trop ! Le marketing digital est une industrie en constante évolution qui ne cesse de réinventer pour surprendre ses utilisateurs. Dans cet article, nous avons consolidé un certain nombre de sources pour vous présenter les tendances digitales de cette année 2021.
Les chiffres clés du digital en 2021
We are social & Hootsuite ont concocté un état des lieux des usages du numérique dans le monde. On retiendra qu’en 2020 c’est un demi-milliard de nouveaux utilisateurs sur les réseaux sociaux et des billions de dollars dépensés dans l’e-commerce, aux dépens des commerces de proximité.
Changement des comportements, évolution démographique des audiences en ligne, ou encore l’importante croissance de l’e-commerce et du mobile, sont des thèmes que vous retrouverez dans le Digital Report 2021.
Les étudiants de l’ECV Digital de Aix-en-Provence de Bachelor 1, accompagnés par Thibaut Brousse, directeur général de l’agence 50A ont analysés les tendances 2021. Voici leur état des lieux
Elles s’articulent autour de 5 grandes tendances :
Les tendances Graphiques
Les tendances Webdesign
Les tendances Marketing
Les tendances Socialmedia
Les tendances Technologiques
Les tendances graphiques :
Pour cette nouvelle année, le graphisme sera porteur de valeurs humaines, de sincérité, une grande pincée de créativité et d’originalité.
Les tendances web design :
En 2021, les tendances webdesign ont pour but d’injecter un peu de vie, de mouvement et d’humain dans ce monde devenu totalement virtuel parfois presque déshumanisé !
Les tendances en marketing :
Cette année, les tendances s’articulent autour de deux concepts : humanisation des campagnes marketing en abordant des problèmes réels et une optimisation beaucoup plus technique et mécanique. Les experts marketing devront faire face à des comportements qui manquent de « prévisibilité ». Car comme l’indique le rapport Tendances digital 2021 d’Adobe, c’est plus de 50% des personnes interrogées qui indique de nouveaux parcours de recherche et d’achat.
Les tendances Social Media :
La crise sanitaire à laquelle nous faisons face a accru l’importance des réseaux sociaux et a redistribué les cartes en matière de marketing digital. Il est vrai que durant le confinement, les consommateurs ont cherché à créer des connexions et liens virtuels. De ce phénomène, on a vu l’émergence de certaines plateformes comme Tik Tok, Twitch ou même Zoom. Les marques, les entreprises et les organisations ont compris qu’elles devaient désormais encourager les consommateurs à s’approprier leurs produits de par des challenges TikTok ou des lives Twitch où elles propulsent des événements virtuels. En 2021, l’objectif est de créer un engagement fort en créant une véritable connexion avec les utilisateurs.
Les tendances technologiques :
La technologie se réinvente à un rythme si rapide qu’il faut garder la cadence pour suivre toutes les nouveautés. On notera que la Covid-19 a fortement impacté et influencé la technologie : masque technologique, équipement pour le télétravail, accélération de l’arrivée de la 5G. De plus, l’IA, technologie très populaire ne cessera de s’accroitre en 2021. Enfin, la VR et l’AR sont et resteront très plébiscitées cette année.
Le rapport Tendances digital 2021 d’Adobe conclut que les entreprises qui ont su s’adapter le plus rapidement au télétravail sont celles qui en tirent les meilleurs bénéfices en 2021.
En conclusion
Dès à présent l’approche et l’usage des technologies se doivent d’intégrer des paramètres tels que la sobriété numérique, la sécurité et l’éthique. Chez 50A nous pensons qu’il est fondamental de continuer à interagir avec des vrais humains avant l’arrivée massive des « metahumans/digital humans ». La réalité a en effet de plus en plus tendance à rattraper la fiction mais on vous parlera dystopie la prochaine fois !
Contributeurs : Ludivine Porte – Maëlys Sanchez – Morgane Cocchia – Elie Fitoussi – Julie Torre – Baptiste Mondonnet – Grégoire Bascou – Océane Chevalier – Fiona Cucchiara – Théo Chaput – Gabriel Voissiere, étudiants à l’ECV Digital Aix-en-Provence, sous la supervision de : Thibaut Brousse, directeur opérationnel de l’agence web 50A.
Le développement Web est un domaine en perpétuel changement depuis la commercialisation d’internet, qui a commencé au début des années 90. Au départ, le design avait très peu d’importance et le code était privilégié. En 1997, on assiste à une première disruption grâce à Dreamweaver éditeur WYSIWYG n’importe qui maîtrisant le logiciel peut construire son site. Ce qui est bien pour les étudiants et moins bien pour les entreprises. C’est aussi le début d’un code généré donc moins optimisé, donc plus lourd et moins fiable.
Quelques années plus tard, les développeurs co-construisent des systèmes appelés CMS (WordPress, Drupal etc) grâce à la philosophie de l’open source. Il arrive à devenir leader du marché. C’est une très bonne chose pour l’accès à la technologie et à l’entrepreneuriat.
Du coup, aujourd’hui, les sites ont la même architecture technique, ce qui pose problème pour 2 raisons principales. La sécurité, pour un hacker c’est beaucoup plus intéressant de trouver une faille qui va permettre de hacker 1 million de sites en même temps. Le code généré est lui aussi non optimisé. Google devient de plus en plus intransigeant et pénalise ces sites face aux sites développés avec des technologies natives ou framework de type Laravel, Symfony etc.
Enfin, je me sens obligé d’en parler, le no code ou agence no code est le fruit même de toutes ces incohérences, l’unique avantage du no code est de présenter un powerpoint en ligne, faire des tests ou valider un POC. Vous ne positionnerez jamais un no code dans les résultats des moteurs de recherche.
Nous avons synthétisé 4 articles afin d’approfondir le sujet.
Wordfence a publié un rapport présentant les principales attaques et menaces auxquelles les sites WordPress ont été les plus confrontés en 2020. Il est noté que plus de 4,3 milliards de failles exploitées ont été décelées par le scanner de Wordfence en 2020. L’attaque qui a le plus ciblé le CMS est la tentative de connexion malveillante. Plus de 90 milliards de tentatives de connexions mal intentionnées ont été bloquées par le plugin de sécurité. C’est-à-dire qu’en 2020, 2800 attaques par seconde visaient un site WordPress. Bien d’autres attaques ont été enregistrées comme les attaques par traversée de répertoires, les injections SQL et les téléchargements de fichiers malveillants. Pour empêcher qu’un site soit infecté il est nécessaire de le protéger face à tous types d’attaques. Il est donc pleinement recommandé d’utiliser des plugins disposant d’une bonne réputation, les mettre à jour régulièrement et mettre en place une authentification multi facteurs.
Maxence Rose, fondateur de YubiGeek travaille depuis quelques semaines sur une toute nouvelle plateforme de blogging inspirée de WordPress. Cependant, pour le développement de son site, il utilise le framework Laravel. Il considère que c’est l’outil le plus complet pour développer des applications. Il est nécessaire de souligner que de nombreuses personnes qui utilisaient WordPress considèrent qu’il n’y a pas assez de fonctionnalités qui permettent d’avoir un outil complet et de ce fait se tournent vers Laravel.
Lors de la création d’un site internet, beaucoup se questionnent sur l’outil qu’ils vont utiliser pour celui-ci. Deux noms ressortent en permanence : WordPress et Laravel. Cependant, beaucoup disent qu’il est impossible de les comparer, ces deux-là sont complémentaires. Si vous souhaitez bénéficier des fonctionnalités de WordPress, vous devez l’écrire entièrement vous-même avec l’aide de Laravel.
Quel est l’outil le plus facile à entretenir ? WordPress
Le problème d’utiliser un framework est que si le site se développe, Laravel créera un surplus de travail. Cependant, si vous maîtrisez parfaitement Laravel, le site sera facile à mettre à jour et à entretenir. Sur WordPress, il existe également des outils faciles à utiliser pour régler tout problème de mise à jour.
En termes de rapidité, évolutivité et SEO ? Laravel
Comme vous le savez, Google aime les sites web qui sont rapides. Le framework Laravel permet de développer uniquement les fonctionnalités nécessaires, wordpress déploient beaucoup de fonctionnalité et génère un code lourd qui n’est pas optimisé nativement. Enfin quand google lit le code, il apprécie l’originalité…
En conclusion, cela dépend de ce que vous souhaitez et de comment vous utilisez les outils. WordPress et Laravel ont tous deux leurs avantages, mais également leurs inconvénients.
Le développement du numérique ainsi que ses outils s’est fortement accru depuis quelques années. Cette avancée a permis la création d’interfaces de programmation visuelle appelées no code permettant de créer une solution informatique, sans avoir à taper la moindre ligne de code.
De ce fait, certains pensent qu’il n’est plus nécessaire de faire appel à une agence digitale ainsi que ces développeurs, cependant cela reste la meilleure option pour avoir un résultat qualitatif. Ne pas faire appel à un développeur c’est se passer de son accompagnement technique dans la structuration du projet (UX,UI, DATA…), mais également du sur-mesure, finie la créativité désormais ce sont vos idées qui s’adaptent à la plateforme “no-code”.
De plus, les plateformes no-code ne permettent pas de grandes évolutions de logiciel et les maintenances sont difficiles, cependant partir vers un autre système sera compliqué. Ce qui est créé avec une solution no code est rarement exportable ni transférable ailleurs. Pour finir, vous n’êtes en aucun cas propriétaire de votre code-source, de ce fait de réels problèmes de sécurité peuvent apparaître.
Il est vrai que les solutions no-code peuvent être une alternative au développeur, néanmoins, ils faut garder en tête qu’ils ne proposent pas la même qualité de service et typologies de projets digitaux.
Les CMS, ont pendant longtemps rayonné de part leur praticité et les nombreux avantages qu’ils proposaient. Cependant, depuis plusieurs années, un nouveau critère non négligeable de référencement naturel a fait son apparition : le temps de chargement. Et sur cet aspect-là, les CMS sont complètement dépassés. Bien entendu, plusieurs solutions se présentent pour raccourcir le temps de chargement : épurer son CMS, optimiser ses images ainsi que ses fichiers et mettre en place un plugin de charge.
Avec un peu de travail et de temps, il existera toujours des alternatives qui permettront de ne pas condamner les CMS à cause du critère temps.
Chaque année avec Olivier Breux et Marko Zuber de la Team 50A, on se fait plaisir à concocter avec nos petites mains « nos bons vœux ». Vous pouvez retrouver la quasi totalité sur notre chaîne Youtube.
L’exercice est complexe, car il faut réussir à trouver l’idée et la tonalité en un minimum de temps, car comme tout le monde nous sommes multi-tâches.
Cette année, on est parti sur les vœux du Président pour nous aider à faire passer des messages forts : l’amour de notre famille, de notre Galaxie, le retour à la vie normale et la cohabitation avec les GAFAM.
Nos vœux en général induisent nos projets et notre stratégie. Cette année nous travaillons les rencontres physiques ! Vous pourrez nous dire que ce n’est pas le bon moment, c’est certainement quand ce n’est pas le bon moment qu’il y a une bonne opportunité. Ce projet / établissement est en train de se concrétiser en ce moment, nous pourrons vous en dire plus dans les prochaines semaines ;)
On vous souhaite une très belle année ! On vous souhaite que du bien !!
Retrouvez également nos vœux au format audio sur notre page Spreaker où nous vous invitons à découvrir et écouter nos podcasts sur les bonnes pratiques, les innovations, et les ruptures liées à la transformation numérique.
Réchauffement climatique, confinement, futurs stop and go vont définitivement changer nos habitudes de collaboration, obligeant les entreprises à réorganiser leurs activités en situation d’urgence tout en faisant preuve de performance, de souplesse, de coopération et de solidarité.
« Charbonner » en Ile de france avec 3h de transport par jour semble être un temps révolu. Et si certains cadres ne voulaient plus retourner travailler comme avant ?
La mondialisation à outrance va laisser place à une probable ré-industralisation et nationalisation de différentes activités. Nous parlerons certainement dans les jours et mois à venir de plus plus de souveraineté qu’elle soit nationale ou numérique.
L’HOMO MONDIALUS se transforme en HOMO LOCALUS CONFINUS connecté.
Après le COVID19 le monde sera encore plus connecté. Les entreprises non digitalisées rencontreront de vraies difficultés pour continuer à exister, voire disparaîtront.
Ces changements vont bâtir le monde de demain, nous devons refondre et repenser nos modèles et nos modes de vie. Nous allons vivre les grands chantiers, les utopies, une foule d’énergie pour repenser le système et nos sociétés. Tout cela va se brainstormer, se concevoir, s’organiser, se planifier, se créer.
Chez 50A nous sommes des spécialistes de la transformation numérique et nous sommes persuadés que les outils de co-design* vont avoir une incidence importante sur la construction de notre demain.
Le co-design n’est pas seulement avantageux d’un point de vue marketing, il est très utile pour l’animation des équipes. Il permet de répondre aux enjeux stratégiques d’une entreprise rapidement. S’appuyer sur une communauté de collaborateurs va devenir un point de plus en plus décisif pour le bon fonctionnement d’une société. L’utilisation de matrices garantit une structuration de la pensée et des livrables quasi immédiats. Ce sont ces livrables que nous mettons à disposition pour co-construire ensemble vos projets d’aujourd’hui et de demain.
Si vous souhaitez partager avec nous votre expérience nous avons créé un formulaire dynamique qui accompagne votre réflexion. Il vous donne accès à notre kit d’outils co-design ou vous permet de prendre RDV ici => Formulaire NextBusiness
Nicolas Bermond Gérant de 50a.fr
*En co-design, on dit souvent que 1+1 = 3
* Un homo confinus est un Homme confiné qui s’adapte en télétravaillant et en se ressourçant dans la nature. L’homo confinus vit de manière durable et essaie de limiter sa consommation. Il prend le temps de réflechir et profite pleinement de son entourage.
Face à l’appel du gouvernement au confinement total lié à la pandémie du virus Covid-19 en France, la plupart des entreprises françaises s’organisent au mieux pour continuer leurs activités, grâce notamment au télétravail.
Dans ce contexte, Chez 50A nous vous proposons quelques conseils pour bien télé-travailler et une liste non exhaustive d’outils en ligne pour rester productif avec votre équipe !
Restez soudés et décidez ensemble : les meilleures équipes restent unies dans les crises.
Primo, organisez-vous un espace de travail dédié.
Il est indispensable pour vous et votre productivité de vous installer un espace de travail dédié uniquement au télétravail. il vous faut trouver une table avec un siège confortable. Vérifiez la hauteur de vos yeux avec votre écran, ajustez la position de votre chaise avec votre table.
Prévoyez aussi les accessoires indispensables pour optimiser votre espace de travail : écouteurs pour les appels téléphoniques, rallonges d’alimentation pour éviter le « j’ai plus de batterie… »
Secundo : Planifiez vos plages de travail.
Se fixer des horaires de travail précis et un plan pour la semaine en utilisant un calendrier partagé avec votre équipe.
Lorsque vous êtes sur une tâche importante, dés-activer les notifications parasites.
Laissez votre boîte email un peu au repos, interrogez-la uniquement 2 fois le matin et 2 fois l’après midi.
Privilégiez l’envoi de liens en ligne plutôt que d’envoyer des pièces jointes volumineuses qui alourdissent inutilement la bande passante que nous partageons tous.
Affectez et priorisez dans votre journée de télétravail les tâches urgentes a faire, des tâches importantes mais pas urgentes.
Faites deux points quotidiens : un le matin avec la liste des choses à faire dans la journée et un en fin de journée avec ce que vous avez réalisé.
Pour les managers : Fixez un point quotidien de 5 min avec chacun de vos collaborateurs et organisez une fois par semaine un point d’équipe en utilisant votre outil de visioconférence préféré.
Féliciter, remercier, encourager plus qu’à l’accoutumé.
Tertio, n’oubliez pas de communiquer
Pensez à saluer le matin et le soir vos collaborateurs avec des “Bonjour à toute l’équipe, je suis opérationnel”, « Bonsoir, merci à tous, j’ai fini ma journée »
sans oublier d’indiquer aux autres vos pauses déjeuners : « Bon appétit à tous je reviens à 14h »
Liste non exhaustive des outils pour télé-travailler efficacement
Aujourd’hui les technologies de l’information et de communication sont placées au centre de tout et facilitent les échanges entre employés, clients et partenaires afin de maximiser la créativité et l’efficience du groupe.
Nous avons identifié 6 catégories d’outils de travail collaboratifs :
Les suites complètes d’outils partagés
G Suite : est une suite d’outils et de logiciels de productivité dans le Cloud destinée aux professionnels, et proposée par Google sous la forme d’un abonnement.La suite inclut les applications Web de Google les plus courantes, comme Gmail, Google Hangouts, Google Agenda, Google+, Google Drive, Google Docs, Sheets, Slides, Forms et Google Sites. G Suite inclut toutes les fonctionnalités répondant aux besoins des entreprises. Pendant le confinement G Suite for Education propose un accès gratuit à des fonctions avancées (conférence jusqu’à 250 personnes, vidéo en direct jusqu’à 100 personnes et enregistrement sur Google Drive) pour les abonnés jusqu’au 1er juillet. Un autre outil de productivité que nous avons pu tester chez 50A est la Google Jamboard, retrouver la vidéo de présentation ici :
Suite Microsoft Office 365 : La suite Microsoft Office inclut : Word, Excel, Outlook, PowerPoint, OneNote, Access, Publisher, InfoPath, Sharepoint Designer, Visio, Project, Skype,OneDrive et enfin Teams qui propose un système de vidéo conférence. http://www.microsoft.com
Les outils de communication et de collaboration
Webex : Un logiciel de visioconférence professionnelle par Cisco qui propose une version gratuite renforcée avec durée illimitée et jusqu’à 1OO personnes pendant le confinement. https://www.webex.com/fr/index.html
Slack est une application de messagerie instantanée permettant le travail collaboratif. Les conversations avec vos collaborateurs et prestataires sont organisées sous forme de chaînes et lorsque l’écrit ne suffit plus vous pouvez facilement organiser des appels audios et/ou vidéos. Les outils tels que Google Drive, DropBox ou encore Trello peuvent aussi être intégrés dans Slack afin de vous faire gagner du temps. https://slack.com/intl/fr-fr/
Klaxoon : Plateforme permettant de gérer des projets à distance depuis un téléphone, une tablette ou un ordinateur (Templates, ateliers de formation à distance, assistance webchat). Lien vers le site (3 mois gratuit pour réaliser des réunions, des ateliers de travail).
Monday : est une plateforme de gestion de travail basée sur cloud qui propose une manière simplifiée de gérer le travail d’équipe et les projets tout en renforçant la transparence dans votre culture d’entreprise. https://monday.com/lang/fr/
Dropbox : Il permet de stocker vos fichiers en ligne et de les partager avec qui vous voulez. Votre travailleur freelance peut installer un dossier Dropbox sur son ordinateur et ainsi vous glisser les travaux réalisés dès qu’ils sont terminés. Vous les recevez immédiatement. https://www.dropbox.com/fr/
Les outils d’organisation
Evernote : L’application Evernote vous permet de mettre en ordre vos idées pour un projet et de les partager très facilement à vos prestataires. Vous pouvez y rassembler des listes d’idées, de tâches, des brouillons et stocker des documents importants. Dynamique et intuitif, Evernote vous permet d’illustrer le tout par des photos, des schémas, des dessins, des articles de référence… Evernote est gratuit mais si vous souhaitez profiter des fonctionnalités de collaboration il faudra compter 13,99€/mois et par utilisateur. https://evernote.com/intl/fr
Trello est un outil extrêmement pratique pour gérer un projet à plusieurs ou des calendriers éditoriaux. Cet espace collaboratif prend la forme de « boards » pour les projets ou clients et de « cards » pour les tâches. Trello vous permet ainsi de suivre l’avancée des différentes missions des prestataires. https://trello.com/home
Les outils de création
Adobe Creative Cloud : est un ensemble d’applications et de services proposés par Adobe Systems, permettant aux abonnés d’accéder à une collection de logiciels utilisés pour la conception graphique, le montage vidéo, le développement web, la photographie, un ensemble d’applications mobiles, et des services relié au Cloud. https://www.adobe.com/fr/creativecloud.html
Les outils de visioconférence et messagerie instantanée
Zoom.us : ZOOM est une solution de communication unifiée : visioconférence, webconférence, audioconférence, messagerie instantanée, enregistrement et streaming. https://zoom.us/
Whereby : est une solution collaborative de visioconférence qui nous vient tout droit de Norvège. Spécialement conçu pour des échanges via ordinateur et est accessible sur les principaux navigateurs : Firefox, Chrome et Opera. https://whereby.com/
Discord : est une plateforme de VoIP qui cartonne en ce moment. Cette plateforme était au départ utilisée par les joueurs mais elle tend à se démocratiser par sa simplicité pour les entreprises. Alliant le meilleur des logiciels dédiés aux jeux comme Mumble et Teamspeak et l’efficacité de plateformes comme Skype. https://discordapp.com/
Framatalk : est un logiciel opensource de communication où vous n’avez pas besoin de télécharger de logiciel sur votre ordinateur, tout se fait via le site. https://framatalk.org/
Whats’app : Utilisable sur votre téléphone et votre pc, Whats’app est une messagerie instantanée qui permet de communiquer sans utiliser d’appel ou sms avec vos contacts possédant le logiciel. https://www.whatsapp.com/?lang=fr
Rocket.chat : est une solution de communication en équipe. Le fonctionnement de l’outil est très proche de celui de Discord : vous pouvez échanger avec les autres membres sur de fils publics, des groupes de discussion privés ou par messages privés. Comme tous les logiciels décentralisés, il est possible de l’installer sur son propre serveur. https://rocket.chat/
Lifesize : est une entreprise proposant des solutions et des applications de visioconférence en HD, à destination d’entreprise souhaitant avoir le meilleur en terme de technologies. Son application est testable gratuitement pendant 14 jours. https://www.lifesize.com/fr
Conclusion :
Vous avez désormais une sélection d’outils sous la main pour communiquer, (télé)travailler dans de bonnes conditions et partager vos connaissances et vos idées à l’ensemble de vos collaborateurs, clients et partenaires. N’oubliez pas que la réussite de l’utilisation de ces outils et méthodes dépendent aussi de l’adhésion de chacun, de leur implication et de leur motivation.
Toute l’équipe de 50A reste à vos côtés pour aider à choisir et implémenter le bon outil. N’hésitez pas à nous contacter.
Pour ce 13e épisode, 50a Galaxy le Podcast aborde le thème du parcours utilisateur. Notre expert en expérience utilisateur (UX), Jérôme de Vries se prête au jeu.
Un utilisateur n’est pas qu’un client final. On parle d’utilisateur, c’est un partenaire, un prescripteur , un fournisseur. C’est une notion large. Il ne faut d’ailleurs pas dire cible. Ce terme n’est pas vraiment approprié.
“ Une cible c’est la chose sur laquelle on tire et on ne veut pas tuer nos utilisateurs. ”
Existe-il une différence entre le parcours utilisateur et le parcours client ? Ces notions sont à distinguer en effet un parcours client est le processus entre les utilisateurs entre une marque, un produit… quant à la notion de parcours utilisateur il s’agit plutôt d’un terme d’ergonomie. Par exemple les tunnels de ventes sur un site internet.
Le parcours utilisateur est plus l’interface alors que le parcours client est la représentation de l’expérience client. Il ne faut pas confondre l’utilisateur et le consommateur. Car un client est un utilisateur et un utilisateur peut devenir client. Pour que l’utilisateur devienne un client, il faut lui donner plusieurs chances. L’utilisateur ne va pas obligatoirement suivre le parcours imaginé. Il va de lui-même sortir du parcours, c’est naturel. On en fait tous l’expérience. C’est d’ailleurs l’intérêt de travailler son design de services.
2. Le design de services
Les designers prennent le pas sur les ingénieurs. Aujourd’hui, ce n’est plus des produits que l’on consomme. Ce sont des services, des expériences. Tout est devenu service. Les méthodes qui servaient initialement à fabriquer ou concevoir des produits sont obsolètes. Elles ne suffisent plus. On parle donc aujourd’hui de design de services. Prenons l’exemple de la SNCF et de son site. Aujourd’hui on ne trouve plus de train dessus mais bien des prestations. Vous pouvez y trouver de quoi louer une voiture ou une chambre d’hôtel. On ne crée donc plus un site mais bien une expérience digitale.
3. L’atelier parcours utilisateur chez 50a
Chez 50a nous proposons à nos clients de faire des ateliers parcours utilisateurs. Ils ont pour but de trouver l’histoire de transition pour que le parcours soit plus fluide pour l’utilisateur. Nous avons déjà fait près de 50 ateliers. La plupart sont dans le secteur de la construction immobilière. Le parcours de la maison contient 26 étapes, par exemple. Et toutes ces étapes vont être analysées et optimisées. Cet atelier prend en général une demie journée.
Un atelier comme celui-ci se décline en quatre étapes :
Premièrement l’étape des personae. L’objectif est de recueillir toutes les informations nécessaires : les motivations d’utilisations, les attentes et besoins, bref les préférences de vos utilisateurs. Il s’agit en effet de proposer une expérience adaptée à votre marché et aux offres existantes.
Deuxièmement reconnaître les points de contact. C’est à dire, identifier tous les points de contact entre l’utilisateur et l’entreprise avec les services que l’on propose. Ils sont très nombreux. Ça passe par le bouche à oreille, le site internet, les réseaux sociaux, la PLV…
Troisièmement, tracer le parcours. Savoir à quoi il ressemble, visualiser son schéma. Cela permet de trouver les points de blocages et les points de rebonds. On peut cerner les opportunités et les faiblesses.
Et quatrièmement, les émotions. Déterminer l’émotion de l’utilisateur à chaque étape du parcours. Il faut analyser ce que l’utilisateur peut ressentir et ce, durant tout le parcours.
L’objectif est de prendre conscience de tous les acteurs de ce parcours utilisateur. Comprendre leurs actions et leurs aboutissements.
4. Les tendances de l’UX et la Big data
La tendance forte était que le marketing avait l’impression d’avoir la science infuse. On se fiait aux études sans prendre en compte l’utilisateur. Mais ça a changé notamment avec les réseaux sociaux. Les techniques d’antan ne fonctionnent plus. L’utilisateur en connaît presqu’autant que le directeur en marketing. Il adore être satisfait rapidement et trouver des alternatives. On doit utiliser la connaissance des utilisateurs.
La question du Big data et son impact sur l’utilisateur est pertinente. Aujourd’hui, avec la cybersécurité et la règlementation RGDP, on parle des besoins de protection des données.
“ 83% des français sont prêts à partager leurs données avec une entreprise afin d’accéder à une expérience client plus personnalisée.”
La plupart des utilisateurs donnent accès à leurs données personnelles consciemment. Avant que l’on prenne en compte des datas, on pouvait concevoir seul. Désormais on déshumanise ce procédé. Peut-on alors automatiser des parcours utilisateurs avec la big data ? La réponse est oui. On peut arriver à les automatiser en y intégrant notre utilisateur. Le parcours utilisateur est très humain initialement mais les IA et la Big data ne sont pas forcément incompatibles. On tend vers ce changement. Tout devient numérique et ça a beaucoup d’impact dans les entreprises, d’un point de vue humain, d’un point de vue processus et workflow. Vous l’aurez compris le parcours utilisateur était bien plus simple dans un monde sans internet !
Les dernières tendances de l’UX sont la prestation et l’expertise. Il faut sortir du parcours utilisateur qui permet d’explorer et d’identifier de nouvelles pistes. Il faut en sortir physiquement. Chez 50a, lors d’un atelier, nous avons emmener les équipes clients en dehors. Et on leur a demandé de retirer de l’argent à un distributeur de billet avec des fauteuils roulants. Il faut créer des environnements physiques. L’objectif est d’expérimenter ces nouveaux services.
Si vous avez apprécié cet article, vous pouvez retrouver tous nos podcasts 50a Galaxy. Ou pour en savoir plus sur le parcours utilisateur, n’hésitez pas à regarder notre étude de cas sur le sujet ici.
Nota bene : On parle aussi bien de parcours client que de parcours utilisateur. Tout dépend si l’on décide de mettre plus en avant l’expérience que l’acte achat.
Qu’il soit physique ou digital, le parcours client s’est complexifié
avec l’arrivée des nouvelles technologies et l’évolution des usages.
Selon Définition Marketing, le parcours client – également appelé parcours utilisateur – est le parcours type que suit un client entre le moment où il constate un besoin et celui où il passe à l’achat.
Quelle stratégie doit être adoptée par une entreprise pour offrir une expérience client de qualité ?
Loin de se résumer au simple acte d’achat le parcours client n’a pas de durée délimitée. Il s’enclenche à partir du moment ou le client entend parler de la marque jusqu’au moment où celui-ci satisfait de l’expérience vécue peut devenir ambassadeur en la recommandant. Il peut être plus ou moins long selon le besoin du consommateur. Par exemple, le parcours client pour l’achat d’une voiture sera différent de celui d’un vêtement.
Pour acquérir du trafic et le transformer en clients, les marques doivent maîtriser l’ensemble des points de contacts. Chaque point de contact est une occasion de mieux le connaître, c’est donc une véritable opportunité pour enrichir votre base de données client et optimiser l’automatisation de vos actions marketing. Comprendre ce qui vous a séduit en engageant la conversation ou inversement ce qui ne vous a pas plu et pourquoi l’utilisateur a interrompu son acte d’achat dans le but de toujours l’améliorer.
Pour proposer un parcours utilisateur/client optimal, les marques mettent tout en oeuvre pour simplifier les étapes afin que le processus d’achat soit fluide et simple. L’objectif est de réduire au maximum les points de friction.
Etape 1 : « J’ai envie » = naissance d’un besoin Dès que le consommateur a un besoin à satisfaire. Celui-ci va donc d’abord partir à la recherche d’informations.
80% des internautes préparent leurs achats en ligne selon l’IFOP en 2015 et 88% consultent l’avis des autres consommateurs. Le besoin d’acheter un bien ou service peut se faire ressentir au moment où le consommateur est exposé à une publicité ou lorsqu’il est influencé par son entourage ayant déjà consommé un produit/service similaire.
Avoir une bonne visibilité (réseaux sociaux, médias ou autres) aide le consommateur à se rappeler de l’offre qu’une marque propose au moment où le besoin survient.
Etape 2 : « Je m’informe » = prise d’informations Il va donc commencer à effectuer ses recherches sur Internet en regardant plusieurs sites ou des avis : 95% des consommateurs effectuent des recherches en amont de leur achat. Il peut aussi se rendre directement en magasin afin d’avoir l’avis d’experts. Avant d’acheter, le consommateur va comparer tous les produits qui répondent à son besoin.
C’est à ce moment précis qu’il faut engager la conversation et bien identifier ses besoins afin de répondre au mieux à ses attentes.
Etape 3 : « J’achète » = acte d’achat Dans les processus de commande, le consommateur peut changer d’avis et abandonner son achat pour diverses raisons. Il est important de bien identifier pourquoi un consommateur ne poursuit pas l’achat afin d’optimiser et améliorer le parcours client. Pour éviter l’abandon de panier, il faut que le parcours soit fluide et clair, proposer des modes de livraison et de paiement adaptés.
Etape 4 : « Tu aimes ou bien ? » = satisfaction, fidélisation, recommandation ou pas ! Il est nécessaire de maintenir la relation client même après l’achat afin d’améliorer ses produits et services ainsi que le parcours client :
– Evaluer la satisfaction client : avoir un feedback pour voir ce qui a plu ou déplu
– Fidéliser le client pour récolter des informations plus qualitatives et lui proposer des produits ou services plus personnalisés et adaptés
– Les inciter à vous recommander en laissant des avis ou en devenant ambassadeur de la marque
Par conséquent pour se démarquer de leurs concurrents les marques rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour :
Offrir une expérience client de qualité sur l’ensemble des supports : site ergonomique, mobile first, navigation simple, propulser les informations utiles (fiche produit détaillée, tutoriel, comparaison de produits…)…
Humaniser au maximum la relation avec le consommateur : service client réactif, story-telling de qualité et engagé (de moins en moins de blabla), animation de communautés dans la vraie vie, programme de fidélisation ultra personnalisé…
Innover avec de nouvelles technologies ou en proposant des expériences inédites : chatbot, réalité augmentée, beacons, pop-up store etc..
La multiplication des canaux offre plus de marges de manœuvre aux entreprises pour atteindre leurs clients, mais peut aussi rendre leurs parcours plus complexes. C’est pourquoi il est important de proposer une expérience adaptée à chaque canal tout en prenant compte le rôle qu’il joue au sein de l’écosystème de la marque.
Les smartphones et les nouveaux usages d’internet ont rendu le consommateur plus informé et plus exigeant.
selon Adobe, 68% des consommateurs français sont fidèles aux marques qui leur proposent une expérience adaptée à leurs besoins et préférences
Les marques doivent donc utiliser les informations collectées sur chaque utilisateur de manière transparente à bon escient afin d’offrir un service personnalisé de qualité.
D’après la même étude, 39% des consommateurs français n’a aucun scrupule à se tourner vers une marque si celle-ci offre une meilleure expérience.
En offrant aux clients une expérience client de qualité, les marques multiplient leur chance d’attirer des nouveaux consommateurs pour ensuite les fidéliser. C’est pour cela que chaque étape est l’occasion de mieux cerner les attentes des utilisateurs pour y répondre au mieux et proposer un parcours fluide et optimal !
Afin de mieux comprendre les besoins de vos clients et identifier leurs motivations d’achat, créer des personae ou une empathy map peut vous permettre de mieux visualiser votre type de clientèle et donc avoir une meilleure approche pour leur offrir un parcours adapté. Retrouvez notre définition de empathy map ici.
Les ateliers collaboratifs que nous proposons, permettront de définir et de construire ensemble votre parcours client qui vous ouvrira les portes de nouvelles opportunités business.
Pour en savoir plus rendez vous sur nos différentes études de cas, ci-dessous :
5G, assistance vocale, expérience client et personnalisation, explosion des podcasts, expansion du commerce social, une data plus responsable, transparence….Rassurez vous pour être à jour, l’équipe de 50A a sourcé les tendances digitales de 2020.
Pour commencer voici une étude réalisée par WeAreSocial et Hootsuite, en 2020 on atteint les 4,54 milliards d’internautes dans le monde. Soit une hausse de 7% en seulement un an. En janvier 2020, on dénombre plus de 3,8 milliards d’utilisateurs de réseaux sociaux, soit une hausse de 9% depuis l’année dernière.
Les tendances marketing
On commence avec les tendances marketing !
Ici, les tendances concernées sont celles que Google a annoncé.
En 2020, il n’est plus question de prendre son temps. Le divertissement va vite ! On peut le remarquer avec l’émergence des réseaux sociaux prônant les vidéos courtes comme contenu principal. TIK TOK en est l’exemple même. Le format fonctionne et ce depuis un certain moment. Snapchat est aussi un très bon exemple avec ses snaps de très courtes durées. Pour Snapchat, le principe d’avoir des contenus éphémères est la clé, mais ce n’est pas le sujet actuel. Les vidéos courtes ont l’avantage de capter l’attention. Plus les vidéos sont longues et plus l’intérêt diminue.
On a besoin de marquer les esprits et rapidement. Le format vidéo a déjà fait ses preuves. Il faut donc l’ajuster à la tendance. Tout passe par l’image et le son. On cherche l’impact. Plus les vidéos sont de courtes durées et plus elles restent dans la tête, là est l’objectif.
Son impact est tel que la sphère politique s’en empare aussi. La pratique est encore très bancale dû à son expérimentation tardive. Les codes des réseaux sociaux ainsi que le ton à avoir doit être différents pour chaque. Les communautés sont très différentes et on n’attend pas la même chose d’un réseaux social à un autre. C’est aussi la plupart du temps rejeté par la population, jeune ou non. Et pourtant il va falloir passer par là pour toucher les plus jeunes générations. Reste à savoir comment. Cela reste un procédé coûteux et risqué mais aussi fructueux !
#2. L’assistance vocale
Vous trouvez que nos assistants vocaux sont déjà bien assez performant ? Nous n’avez encore rien vu !
En 2020, on ne jure que par l’assistance vocale. C’est plus simple, plus rapide. Discuter avec un interlocuteur, qu’il soit humain ou non, la pratique reste plaisante. Poser des questions avec la quasi certitude d’avoir une réponse. Plus besoin de faire de longue recherche par soi-même, votre assistant vocal est là pour ça. On est à la recherche de gain de temps. Tout doit aller vite. Mais attention aux stockages de données, il ne faut pas oublier ce qui est important seulement par gain de temps.
On ne maîtrise pas assez toutes les collectes de données. Quand limiter cet accès à nos données ? Avons nous réellement le choix ? Aujourd’hui, l’assistance vocale est présente sur tous les téléphones. Mais est ce qu’il fonctionne sans notre consentement ? C’est une des grandes questions du moment.
Le marketing est en plein changement. Le consommateur est de plus en plus exigeant. Le marketing tend vers une numérisation presque complète. Tout, ou presque, passe par internet et le marketing n’est pas exclu. Les nouvelles générations passent beaucoup plus de temps à acheter en ligne qu’en magasin. La création de Insta Shopping en est l’exemple parfait.
Et de ce marketing, les consommateurs veulent de la transparence. Ils cherchent à avoir confiance dans une marque ou un produit. Les marques vont devoir passer par les questions de société indispensable comme le développement durable ou encore le dérèglement climatique… tout les problèmes qui touchent la société actuelle. 60 % de la génération Z déclarent qu’ils veulent changer le monde. Ils vont donc faire leur choix d’achat en fonction de ça.
#4. L’expérience client et la personnalisation
L’expérience client est un des piliers du marketing, elle est essentielle au développement sur le long terme. Or encore aujourd’hui, elle n’est pas entièrement optimisée. Plus pour très longtemps ! L’expérience client se développe aussi sur mobile en 2020. Elle n’était pas encore très présente sur mobile et pourtant, il est l’un des objets les plus utilisés et importants pour les nouvelles générations. Étonnamment même les générations précédentes l’utilisent beaucoup. On ne peut plus passer à côté.
Tout comme la personnalisation. Le consommateur recherchent aussi une expérience personnalisée. Sentir que le produit ou service est fait pour soi. C’est pour cela que cette personnalisation se développe à grande échelle. Le numérique nous permet de faire de grandes choses, autant en profiter. Plus le service ou contenu est personnalisé, plus le client ou le prospect va être adapte à continuer dans la démarche d’achat. Il faut créer du besoin.
Pour cette nouvelle décennie, le mot d’ordre est : la créativité !
Il faut se démarquer des autres. Nous avons atteint depuis quelques temps, une surconsommation de contenus divers et variés. L’avantage de produire des contenus plus créatif est de diffuser des annonces plus pertinentes en fonction des intérêts de chacun.
Donc fini l’industrialisation, aux choses sans identité, sans création. Et place à la créativité. N’ayez pas peur, rien ne vaut d’être stimulé de façon créative.
Cambridge Analytica Ltd (CA) était une société britannique de conseil politique qui pratiquait le détournement d’actifs numériques, l’exploration, courtage et l’anayse des données, avec la communication stratégique pendant les processus électoraux.
Elle a été créée en 2013 en tant que ramification du groupe SCL. La société a cessé ses activités en 2018 suit au scandale des données de Facebook-Cambridge Analytica, bien que des entreprises liées existent toujours.
La société avait des bureaux à Londres, New York et Washington. Le PDG Alexander Nix a déclaré que Cambridge Analytica a participé à 44 courses politiques aux États-Unis en 2014. En 2015, Cambridge Analytica a effectué des services d’analyse de données pour la campagne présidentielle de Ted Cruz, en 2016, CA a travaillé pour la campagne présidentielle de Donald Trump ainsi que pour Leave.EU (une des organisations faisant campagne lors du référendum du Royaume-Uni sur l’adhésion à l’Union européenne). Le rôle de Cambridge Analytica dans ces campagnes a été controversé et fait l’objet d’enquêtes judiciaires dans ces deux pays. Les politologues remettent en question les affirmations de Cambridge Analytica quant à l’efficacité de ses méthodes de ciblage des électeurs.
Une fuite explosive de dizaines de milliers de documents de la défunte société de données Cambridge Analytica est sur le point d’exposer les rouages internes de l’entreprise qui s’est effondrée après que l’Observer ait révélé qu’elle avait détourné 87 millions de profils Facebook.
Plus de 100 000 documents relatifs à des travaux menés dans 68 pays qui mettront à nu l’infrastructure mondiale d’une opération utilisée pour manipuler les électeurs à « l’échelle industrielle » devraient être publiés au cours des prochains mois.
Cela vient du fait que Christopher Steele, ancien chef du bureau Russie du MI6 et l’expert en renseignement derrière le soi-disant « dossier Steele » sur les relations de Trump avec la Russie, a déclaré que bien que l’entreprise ait fermé, l’échec à punir correctement les mauvais acteurs signifiait que les perspectives de manipulation des élections américaines cette année étaient encore pires.
La publication de documents a commencé le jour de l’an sur un compte Twitter anonyme, @HindsightFiles, comportant des liens vers des documents sur les élections en Malaisie, au Kenya et au Brésil. Il a été révélé que les documents provenaient de Brittany Kaiser, une ancienne employée de Cambridge Analytica devenue dénonciatrice, et qu’ils étaient les mêmes que ceux cités par l’enquête de Robert Mueller sur l’ingérence russe dans l’élection présidentielle de 2016.
Kaiser, qui a joué dans le documentaire The Great Hack, sélectionné pour les Oscars sur Netflix, a décidé de rendre public son enquête après l’élection du mois dernier en Grande-Bretagne. « Il est clair que nos systèmes électoraux sont très ouverts aux abus », a-t-elle déclaré. « J’ai très peur de ce qui va se passer lors des élections américaines de cette année, et je pense que l’une des rares façons de nous protéger est de diffuser le plus d’informations possible. »
Les documents ont été récupérés sur ses comptes de messagerie et ses disques durs, et bien qu’elle ait remis certains documents au Parlement en avril 2018, elle a déclaré qu’il y avait des milliers et des milliers de pages supplémentaires qui montraient une « ampleur et une profondeur du travail » qui allait « bien au-delà de ce que les gens pensent savoir sur le scandale de Cambridge Analytica. »
Steele a fait une rare intervention publique pour commenter les fuites. Il a déclaré que, bien qu’il ne sache pas ce qu’elles contenaient, le contexte ne pouvait pas être plus important parce que « sur notre trajectoire actuelle, ces problèmes vont probablement s’aggraver, et non s’améliorer, et avec l’approche des élections cruciales de 2020 aux États-unis et ailleurs, c’est une perspective très effrayante. Quelque chose de radical doit être fait à ce sujet, et vite. »
Il a déclaré que les autorités occidentales n’avaient pas puni ceux qui pratiquaient la manipulation des médias sociaux et autres, et que « le résultat sera que, même si Cambridge Analytica a pu être exposée et finalement fermée, d’autres acteurs encore plus sophistiqués auront été enhardis à s’ingérer dans nos élections et à semer des divisions sociales. »
M. Kaiser a déclaré que le scandale des données de Facebook faisait partie d’une opération mondiale beaucoup plus vaste qui a travaillé avec des gouvernements, des agences de renseignement, des sociétés commerciales et des campagnes politiques pour manipuler et influencer les gens, et qui a eu d’énormes répercussions sur la sécurité nationale.
Les documents non publiés contiennent des informations qui suggèrent que la firme travaillait pour un parti politique en Ukraine en 2017, même si elle faisait l’objet d’une enquête dans le cadre de l’enquête de Mueller, et des courriels qui, selon M. Kaiser, décrivent comment la firme a aidé à développer une « infrastructure sophistiquée de sociétés fictives qui ont été conçues pour canaliser de l’argent sale vers la politique. »
« Il y a des courriels entre les grands donateurs de Trump qui discutent des moyens de dissimuler la source de leurs dons par une série de véhicules financiers différents. Ces documents exposent toute la machinerie de l’argent noir derrière la politique américaine. » La même machinerie, dit-elle, a été déployée dans d’autres pays où Cambridge Analytica a travaillé, y compris, affirme-t-elle, en Grande-Bretagne.
Emma Briant, une universitaire du Bard College de New York, spécialisée dans les enquêtes sur la propagande et qui a eu accès à certains des documents pour ses recherches, a déclaré que ce qui avait été révélé n’était que « la partie émergée de l’iceberg ».
« Les documents révèlent une idée beaucoup plus claire de ce qui s’est réellement passé lors de l’élection présidentielle américaine de 2016, ce qui a une énorme influence sur ce qui se passera en 2020. Ce sont les mêmes personnes impliquées qui, nous le savons, construisent sur ces mêmes techniques », a-t-elle dit.
« Il y a des preuves d’expériences vraiment assez troublantes sur les électeurs américains, les manipulant avec des messages basés sur la peur, ciblant les plus vulnérables, qui semblent se poursuivre. C’est toute une industrie mondiale qui est hors de contrôle, mais ce que cela fait, c’est exposer ce qui se passait avec cette seule entreprise. »
Le community manager est en charge de créer et fédérer la communauté d’une marque, d’une personne publique, d’une association, ou d’une institution. Il est le garant de son image sur Internet. Jusqu’à maintenant les social media managers étaient intégrés au service communication, maintenant ils travaillent de plus en plus en tandem avec le service marketing, dans une optique de génération de leads.
QUI SONT LES COMMUNITY MANAGER ?
Sa connaissance fine des réseaux sociaux lui procure souvent un rôle de geek, qualitatif pourtant trop réducteur.
Mais qui sont-ils ? Quel âge ont-ils ? Quelles études ont-ils fait ? C’est à ces questions que nous avons essayé de répondre en dressant leur portrait-robot du social media manager.
Nota Bene : On parle de « Community manager » lorsque c’est un employé d’une entreprise qui est en charge d’animé les réseaux sociaux d’une entreprise. Un « Social media manager » est la personne en agence web qui gère les comptes de différents marques. Leurs missions sont sensiblement les mêmes.
QUELLES SONT LES MISSIONS D’UN COMMUNITY MANAGER ?
Les missions d’un CM sont assez variées. On distingue 3 phases : la préparation, l’opérationnel, l’analyse.
Le mythe du CM stagiaire est en partie un mythe, car ils sont en majorité en CDI à 52%. Beaucoup ont des contrats de freelance ou sont en CDD (25%). Certaines entreprises délèguent encore aux stagiaires la lourde mission d’animer et de fédérer une communauté et parfois, de gérer des badbuzz. À leurs risques et périls…
QUELLE EST LA FORMATION DU COMMUNITY MANAGER ?
Il y a quelques années les CM étaient autodidactes. Ils apprenaient et construisaient leur métier au quotidien, depuis, l’exigence des entreprises s’est accrue et est apparu une vraie nécessité d’avoir des personnes formées dans les équipes. Les cursus spécialisés dans le community management ont été développées dans ce but. Aujourd’hui, même si tous les community managers n’ont pas suivi une formation dédiée à ce métier, ils sont issus de la communication ou du numérique. 83% d’entre eux ont au moins un bac+3, 55% ont un bac+5.
Il Y A T-IL PLUS D’HOMME COMMUNITY MANAGERS ? QUEL ÂGE ONT-ILS ?
Les femmes sont légèrement plus représentées dans la profession (52%). 68% des social media managers ont entre 21 et 30 ans, l’âge médian est de 28 ans. L’île-de-France est la région qui propose le plus d’emploi (37%). Les grandes villes de province sont de plus en plus attractives professionnellement.
QUEL EST LE SALAIRE D’UN COMMUNITY MANAGER ?
L’enquête du Blog du Modérateur datant de 2018 donne un salaire moyen de 28 527 €. Le salaire varie énormément en fonction de la taille de l’entreprise et de sa localisation (Paris, Province).
QUELLES SONT LES QUALITÉS DU COMMUNITY MANAGER ?
Le community manager est la personne en première ligne avec les internautes. Cette position lui impose d’être réactif et diplomate. L’étendue de ses missions, allant de la rédaction de contenu à la production visuelle fait de lui quelqu’un de créatif, organisé et polyvalent. Enfin, il doit être curieux et attentif afin de se tenir informer des différentes évolutions des outils qu’il utilise et des changements pouvant intervenir dans le secteur d’activité des comptes qu’ils gèrent.
QUELS OUTILS DOIT MAITRISER LE COMMUNITY MANAGER ?
La polyvalence du poste impose au CM d’être à l’aise avec différents types d’outils. Les outils de monitoring sont les plus utilisés (Tweetdeck, Hootsuite, Buffer…), tout comme les plateformes de gestion de projet (Trello, Basecamp, Asana). Les outils de conception ne sont pas à négliger, le minimum pour tout CM est de maitriser les bases de Photoshop.
EXTERNALISER LE COMMUNITY MANAGEMENT ?
Chez 50A, nous concevons votre stratégie social média et animons vos communautés et vos ambassadeurs pour favoriser les ventes. Social selling, e-réputation, social content, sont autant de sujets sur lesquels nous pouvons vous accompagner.
Chez 50A tous les mardi ont lieu les Tonic Tuesday. Nous y partageons nos trouvailles web découvertes de la semaine. App, sites, ou encore tendances, on vous dit tout !
Nous vous retrouvons donc pour la quatrième revue de web ! (si vous ne les avez pas lues, voici les premières revues de web #1 #2 #3).
Index OECD, vivez vous heureux dans votre pays ?
Mesurer le bien-vivre des sociétés est très répandu ces derniers temps. C’est pourquoi l’OCDE a créé un outil permettant de classer 35 pays selon des critères tels que l’enseignement, le logement, l’environnement. C’est-à-dire que chacun pour établir un classement selon l’importance qu’il accorde aux onze critères.
Algorithme Amazon, virer ses employés plus rapidement
Pas un jour ne passe sans qu’un scandale ne ternisse l’image d’Amazon. Après l’assistant vocal qui espionne ses clients, Amazon a été épinglé pour avoir automatiquement licencié les employés des entrepôts pour assurer une bonne « productivité ».
Les centres d’exécution d’Amazon sont le moteur de l’entreprise – des entrepôts massifs où les travailleurs suivent, emballent, trient et mélangent chaque commande avant de l’envoyer chez l’acheteur.
Les travailleurs de ces entrepôts sont confrontés à des conditions pénibles : les travailleurs sont poussés à « faire plus de bénéfices », certains emballant des centaines de boîtes par heure et perdent leur emploi s’ils ne sont pas assez efficaces.
Les documents obtenus par The Verge montrent que les licenciements de productivité sont beaucoup plus fréquents qu’on ne le pense. Dans une lettre signée l’année dernière, un avocat représentant Amazon a déclaré que l’entreprise avait licencié des « centaines » d’employés d’une même usine entre août 2017 et septembre 2018 pour non-respect des quotas de productivité. Un porte-parole de l’entreprise a déclaré qu’au cours de cette période, environ 300 employés à temps plein ont été congédiés pour inefficacité.
Ce n’est pas sans penser à Black Mirror…
Info dénichée par Anna.
Solution « deuxième avis », l’app des seconds avis médicaux
En Europe, il n’est pas rare de consulter pour obtenir un second avis médical, un peu moins en France. Pourtant, cette pratique peut s’avérer pertinente, non pas pour remettre en cause un diagnostic et douter des médecins, mais plutôt pour approuver un verdict, se rassurer.
SecondAvis est une application permet d’avoir rapidement un second avis. Elle effet, elle permet aux utilisateurs ne comprenant pas leurs symptômes ou les résultats d’un rendez-vous d’obtenir un (second) avis médical. Le patient est ainsi éclairé sur sa pathologie ou les résultats de son dernier examen, en attendant de consulter un spécialiste.
À sa sortie en 2016, le site avait suscité un tollé chez les médecins. En France la culture du second avis n’est pas globalement répandue au contraire des pays nordiques par exemple. Dans des pays comme la Suède, le Danemark ou encore l’Allemagne, dans le cas de maladies graves les patients ont tendance à bénéficier d’un second avis.
Senspad, la musique où vous voulez quand vous voulez.
Une batterie connectée ça vous dit ? Senspad est la première batterie connectée sans fil et évolutive.
Depuis le début de la batterie électronique dans les années 1980, les marques traditionnelles bien connues couvrent, avec un monopole exclusif sur l’ensemble du marché. Une domination significative, mais en même temps sans autre grande innovation depuis une trentaine d’années. Avec son nouvel outil Senspad compte bien révolutionner ce secteur !
Ils expliquent en 6 points en quoi leur outil est révolutionnaire :
moins cher que l’ensemble des batteries professionnelles existantes
offre la même qualité qu’une vraie batterie
une batterie évolutive (ajoutez beaucoup de Senspad pour créer votre propre kit de batterie)
entièrement transportable
connecté et sans fil
et cerise sur le gâteau, vous pourrez mettre à jour votre système GRATUITEMENT, pas besoin d’acheter d’autres pads ou un nouveau module de batterie, cliquez simplement sur Update directement dans notre application.
Pour découvrir cet outil ou le précommandez votre drumpad ici !
Outil déniché par Clément.
Playdate, la console rétro monochrome ?
Panic, l’éditeur de logiciels Mac et iOS, a fait un tabac le mois dernier avec l’annonce de Playdate, sa première console de jeux portable. Elle a été co-conçue par le fabricant électronique Teenage engineering et propose des versions exclusives conçues par des développeurs renommés comme Zach Gage, Bennett Foddy et Keita Takahashi.
Le design général de la Playdate est coloré et solide, à l’allure old-school d’une game boy.
La véritable originalité de la Playlade est que vous jouez en noir et blanc 1 bit sans rétroéclairage ! Ce qui lui donne un aspect minimaliste. Il n’y a pas grand-chose sur le marché qui ressemble à cette console. Reste à vous convaincre de passer au monochrome !
Mais, l’élément de design qui a fait parler tout le monde, est la manivelle à droite de la Playdate, par laquelle le jeu est entièrement contrôlé.
Pour en savoir plus sur la console rendez-vous ici !
Jeu déniché par Olivier.
La collapsologie, mythe ou réalité ?
Depuis quelques années, l’étude des catastrophes a un nom ! La collapsologie.
Face à l’effondrement climatique, économique et face à un potentiel effondrement global cette nouvelle théorie en vogue fait des adeptes. Pablo Sevigné est un chercheur en collapsologie très connu. Il s’est spécialisé dans la recherche des théories de l’effondrement, et livre un avenir plutôt sombre de l’humanité.
Face à l’urgence climatique des alternatives écologiques se créent, l’utilisation du plastique est de plus en plus boudée par les consommateurs.
L’Union Européenne a récemment voté pour l’interdiction du plastique à usage unique d’ici 2021. L’Asie fait également sa part pour sauver la planète en renvoyant par exemple 3000 tonnes de déchets plastique vers leur pays d’origine.
Certains pays ont adopté une alternative naturelle aux emballages en plastique : les feuilles de bananier.
Bien que les aliments enveloppés de feuilles ne soient pas une nouveauté en Asie, il est inhabituel de voir cette approche traditionnelle et biodégradable utilisée dans les supermarchés. La première chaîne à adopter cette idée a été Rimping Supermarket à Chiang Mai, en Thaïlande. Ces images sont devenues virales, avec plus de 3,5 millions de vues et 16.000 actions via la page Facebook Perfect Homes Chiangmai.
Un certain nombre de personnes ont même incité leurs supermarchés locaux, à s’inspirer de cette initiative.
Tendance dénichée par Audrey.
L’évènement de l’agence, Plante ta graine
La tendance de l’agence pour le mois de juin c’est bien évidemment l’évènement Plante ta graine !
Si vous n’en avez pas entendu parler, nous souhaitons à travers cet évènement réunir des acteurs de la transition écologique. Lors de cette journée nous vous invitons également à venir planter des semis, n’hésitez pas à apporter les vôtres !
Retrouvez-nous pour une journée de présentation de projection et de partage d’expérience le 27 juin 2019 de 14h30 à 22h.
En amont de notre évènement nous avons voulu en savoir plus sur les initiatives de 4 acteurs de la transition écologique. Retrouvez les interviews ici :
Nous espérons que cette quatrième revue de web vous aura plu ! N’hésitez pas à nous dire en commentaire quelle tendance vous a marqué. Et vous quelle est votre tendance de la semaine ?
Open Source Ecologie (OSE) est une association qui propose de la documentation et des plans open-source afin de créer des machines et des outils de façon autonome. L’ensemble des documents des 50 machines sont mis à disposition sur la plateforme « Global Village Construction Set (GVCS) ». De cette manière OSE œuvre pour une économie open-source.
Selon Wikipedia la désignation open source, « s’applique aux logiciels (et s’étend maintenant aux œuvres de l’esprit) dont la licence respecte des critères précisément établis par l’Open Source Initiative, c’est-à-dire les possibilités de libre redistribution, d’accès au code source et de création de travaux dérivés. Mis à la disposition du grand public, ce code source est généralement le résultat d’une collaboration entre programmeurs. »
Planter des graines c’est bien, avec des outils construits avec des plans en open-source, c’est encore mieux.
Pouvez-vous nous décrire ce que vous faites ?
Open Source Ecologie participe à un mouvement global qui souhaite faire émerger une sorte de wikipédia de la technique. Pour que les machines et les outils de production de base soient accessibles à chacun.
Plus particulièrement les machines sur lesquelles nous souhaitons travailler sont celles dont on aurait besoin à l’échelle d’un village pour assurer les bases d’une vie simple et écologique (machines agricoles, travail des matériaux simples, énergies renouvelables).
Concrètement, nous concevons des machines ou des objets, nous en faisons des prototypes pour les tester, puis nous publions les plans de façon librement accessible.
Qu’apporte votre solution aux autres ?
Nous essayons de travailler sur des projets qui seront utiles dans le monde même si ils sont considérés comme non rentables, et donc inutiles, dans le monde actuel.
Nous avons notamment beaucoup travaillé sur un concentrateur solaire qui fournit de la vapeur jusqu’à 200°C pour cuire, distiller, pasteuriser, mais aussi alimenter des moteurs ou des pompes. Il reprend un concept industriel, mais il est conçu de façon à pouvoir le fabriquer dans à peu près n’importe quel atelier de mécanicien avec des métaux simples et des outils assez courants.
Nous avons aussi par exemple travaillé à une ligne de défibrage de chanvre qui extrait la fibre de la plante afin de pouvoir en faire du textile technique et des matériaux de construction d’origine végétale.
Ce sont des projets d’ampleur industrielle, qui même lorsqu’ils sont menés en entreprise nécessitent des années de développement. Donc nous avançons comme nous le pouvons, à notre rythme et dans la bonne humeur !
Quelles sont vos aspirations sur du long terme ?
En effet, ce projet est essentiellement axé sur le long terme. Il y a une grosse charge de travail à fournir au départ. Mais nous pensons qu’une fois publiées ces informations se révèleront très utiles sur la durée. À terme, ce que nous souhaitons c’est que, sur la base de nos plans collectivement créés et partagés, des installateurs (mécanos, plombiers, etc.) puissent localement monter des outils de production de dimensions artisanales.
Ces outils seraient ainsi complètement adaptés aux énergies et aux matières disponibles localement. Et surtout nous espérons bien que cela pourra se faire à un coût final bien moindre. Car toute la conception initiale, habituellement couverte du secret industriel, aura ici été faite une bonne fois pour toutes, partagée librement, et collectivement améliorée au fil du temps.
Comment vous servez-vous du numérique pour faire la promotion de votre association ?
Assez classiquement. Nous avons les outils habituels : site web, réseaux sociaux, newsletter, et notre calendrier public sur Trello. Nous nous retrouvons également sur mumble puisque nous avons des membres aux 4 coins de la France. Ainsi nous nous efforçons de tout documenter sur notre wiki.
L’outil Trello est utilisé pour nous répartir les tâches. Nous avons également organisé une campagne de crowdfunding sur ulule.
Nous nous rencontrons également dans la vraie vie via les aperOSE qui nous permettent de rencontrer de nouvelles têtes intéressées. Nous publions nos manuels de fabrication sur divers sites participatifs de partage de projets similaires (wikifab, instructables).
Instagram représente un territoire numérique de plus d’un milliard d’utilisateurs actifs dans le monde. C’est aujourd’hui le réseau social qui a attiré le plus de monde dans un délai très court. Comment utiliser cette plate-forme pour déclencher de nouvelles opportunités ? Nous allons, dans cet article vous expliquer pourquoi et surtout, vous détailler les astuces pour plaire à l’algorithme d’Instagram autant qu’à vos abonnés.
Instagram en chiffres
72% des adolescents connectés à internet ont un compte Instagram. 59 % du milliard d’utilisateurs a entre 18 et 29 ans. L’engagement sur Instagram est très fort, il est 60% plus élevé que sur Facebook. À noter que les publications avec des hashtags* engagent jusqu’à 12% de plus qu’une publication sans et que les vidéos génèrent 2 fois plus de commentaires que les autres typologies de contenu. 50% des légendes et commentaires de publications contiennent des émojis.
Plaire à tout prix
Pour plaire à l’algorithme d’Instagram il faut à tout prix utiliser tous les outils mis à notre disposition. Leur bonne utilisation montrera tout l’investissement et le sérieux que l’on apporte à Instagram. Nous pouvons vous dire dès maintenant que le format à privilégier sur Instagram est la vidéo. Vidéo en stories, en publications, sur igTV. C’est le format de prédilection sur la plateforme.
Voici donc cinq conseils pour faire d’Instagram votre allié !
1 | Les stories
Les stories sont les images et vidéos que l’on poste en direct et qui s’affichent en haut de la page d’accueil et en haut de chaque profil.
Comme énoncé précédemment, le format à privilégier en story est la vidéo. Pour être visible de vos utilisateurs, la moyenne recommandée est de 6 stories par jour.
2 | Boomerang, igTV, sondages…
Instagram enrichit les fonctionnalités d’interactions très régulièrement. Ils ont pour but d’augmenter l’engagement et donc d’être plus visibles de vos utilisateurs. Plus il y a de l’engagement sous vos publications, plus Instagram mettra en avant vos contenus. Boomerangs, sondages, questions, igTV, swip up… appropriez-vous les fonctionnalités de la plateforme et utilisez-les quotidiennement. Ça plaira autant à vos utilisateurs qu’à l’algorithme.
3 | La légende, aussi importante que l’image
Instagram est un réseau d’images. Mais les légendes ne sont pas à négliger. Une légende bien rédigée, suffisamment longue captivera votre audience, et le temps d’impression sera allongé. Une bonne légende est un texte qui raconte une histoire et apporte des informations complémentaires. Elle doit comporter des émojis et 4 hashtags en moyenne. Les hashtags doivent être choisis avec soin.
Il y a deux types d’hashtags : les hashtags généralistes et les hashtags spécifiques à une cause, un produit, une marque. Jouer avec ces deux types d’hashtags permet d’être bien référencé et vu de tous ceux qui chercheraient du contenu en lien avec ses mots-clés.
4 | Misez sur vos utilisateurs
L’UGC (« user generated content ») est l’ensemble du contenu produit par vos utilisateurs. C’est une mine d’or et il faut capitaliser dessus. Deux solutions pour utiliser le contenu de vos abonnés :
Reposter du contenu déjà présent sur la plateforme. Pour cela, identifiez vos ambassadeurs et suivez de près leur contenu. C’est certain qu’ils publieront du contenu qui vous intéressera. Pensez bien à demander l’autorisation avant. Il est observé, qu’en moyenne, l’engagement augmente de 6,9%.
Donner la parole à vos ambassadeurs, le temps d’une journée, d’un mois. Ils parleront de leur activité et donneront un point de vue inédit. Accompagnez vos ambassadeurs en leur fournissant des guidelines* à respecter et faites leur confiance.
*Hashtag – mot-clé en français ; mot précédé d’un # permettant de répertorier un contenu
*Guidelines ; document expliquant la stratégie ou l’utilisation d’une plateforme ou d’un site internet
Aujourd’hui, les grands organismes de biotechnologies agricoles ne doivent pas avoir le monopole du commerce des graines, il est important d’aller à la rencontre de ceux qui plantent et cultivent et de les soutenir.
C’est pourquoi, en amont de notre évènement du mois, « Plante ta graine », nous vous proposons l’interview d’Auriane. Auriane Bertrand, a entrepris un voyage aux quatre coins du monde de janvier à décembre 2018 afin de découvrir divers acteurs des semences paysannes. Elle livre un important constant à travers un documentaire : Seed Tour.
Auriane sera présente le 27 juin, elle nous partagera son expérience avec nous le 27 juin.
Pouvez-vous nous décrire ce que vous faites ?
Le Seed Tour est un voyage-documentaire que j’ai réalisé de janvier à décembre 2018 à la rencontre des producteurs, chercheurs, associations et entrepreneurs qui travaillent à reproduire et promouvoir les semences paysannes. J’en ai tiré des reportages (vidéos, photos et articles) que je publie sur seedtour.org. Pour porter le projet, j’ai créé l’association Qu’est-ce qu’on sème ?
Nous sommes actuellement une dizaine et nous visons l’implication de tous, de l’agriculteur au consommateur, dans le développement d’un modèle agricole favorisant l’utilisation de semences paysannes. Nous définissons les « semences paysannes » de la façon suivante : graines libres de droits que les paysans sélectionnent et reproduisent en adéquation avec le territoire et le climat.
Qu’apporte votre solution aux autres ?
Nous sommes convaincus qu’un modèle agricole favorisant l’utilisation de semences paysannes est un pré-requis essentiel à l’autonomie paysanne, le développement de la biodiversité, et d’aliments nutritifs qui ont du goût. Le Seed Tour, premier projet de l’association Qu’est-ce qu’on Sème ? vise à sensibiliser le grand public à la question des semences paysannes. Il vulgarise le sujet et met en avant ses implications : débat sur le bien commun, notre rapport à la terre, à la cuisine et à l’alimentation, à notre bien-être.
Quelles sont vos aspirations sur du long terme ?
Le consommateur est producteur, dans le sens où ses choix de consommation induisent des choix de production. Nous croyons que chacun à notre échelle avons la possibilité de participer au changement de modèle agricole. Nous souhaitons que demain, la dimension de la reproduction de semence soit prise en compte dans les modèles économiques des paysans. Cette reproduction doit être externalisée localement de façon à ce que les variétés cultivées (maraîchage ou grandes cultures) soient adaptées au territoire et au climat, condition essentielle pour renouer avec une agriculture libérée d’intrants chimiques, goûtue, nutritive et productive.
Comment vous servez-vous du numérique pour faire la promotion de votre association ?
Le Seed Tour se base sur les outils numériques pour la communication et la diffusion de ses idées. Le projet n’appartient à aucun média et est relayé uniquement grâce à la communauté qu’il regroupe sur les réseaux sociaux, principalement Facebook et Instagram. L’ensemble du contenu est en diffusion libre sur seedtour.org, dont les nouveautés sont relayées régulièrement dans une newsletter. Les prochaines actions de l’association « Qu’est-ce qu’on Sème ? », se focaliserons sur l’axe de sensibilisation grand public se traduit pour moitié par des actions en ligne.
Chez 50A les Tonic Tuesday sont une tradition où nous partageons nos trouvailles. Tendances Web, nouveaux outils, applications, méthodologies de travail ou inspirations. Et si internet n’avait plus de secrets pour vous ?
Nous vous retrouvons donc pour la troisième revue de web ! (si vous ne l’avez pas lu voici la deuxième revue).
Techlabs, le technolologie pour enfants
Et si vos enfants apprenaient à programmer ou à construire des robots ? Ces ateliers réalisés entre la Suisse et Londres rencontrent un franc succès auprès des jeunes.
Le codage à l’écran et les progiciels sont utiles, mais ce qui est essentiel pour l’avenir, c’est d’enseigner la pensée « computationnelle » et la pensée critique au sujet de la technologie. Les jeunes doivent être capables d’accéder à la technologie, de la gérer, de communiquer avec elle afin de la créer eux-mêmes.
Techlabs enseigne des programmes axés sur l’innovation technologique, l’informatique et la culture numérique à l’école. En plus des outils informatiques et techniques, ils ont également des sessions d’informatique « débranchées » basées sur des activités artistiques et artisanales.
Si vous souhaitez initier votre enfant à la programmation à paris, vous pouvez consulter les sites suivants : codecodecodec, techkidsacademy, magic makers et bien d’autres…
Tendance dénichée par Jérôme.
Colourise, colorisez vos photos en noir et blanc !
Si vous avez de vieilles photos en noir et blanc et que vous souhaitez les coloriser, Colourise est l’outil que vous devez utiliser.
Colourise a été récemment développé à Singapour par les ingénieurs de GovTech (Government Technology) lors d’un hackathon interne. Le site est assez minimaliste – la page d’accueil vous demande seulement de fournir la photo que vous souhaitez faire coloriser. Et cerise sur le gâteau, Colourise ne conserve aucune photos que vous téléchargez.
On peut dire que les résultats sont assez bluffants, mais pas tout le temps réalistes à 100% comme l’ont annoncé les créateurs.
Hologramme au cirque, vers la fin de la maltraitance animal ?
Bienvenue au Cirque Roncalli, le premier spectacle de cirque holographique au monde, où aucun animal n’est blessé, ni exploité.
Le Cirque Roncalli a été fondé par Bernhard Paul il y a 40 ans et n’a cessé d’évoluer depuis. Il unit avec succès le monde romantique du cirque à la vivacité du théâtre, créant un spectacle unique en son genre. Le renouveau du cirque est en marche. Le public se mobilise de plus en plus contre les cirques traditionnels où la maltraitance animale y est omniprésente. Grâce aux nouvelles technologies le cirque permet de raconter des histoires d’une manière nouvelle et intéressante.
Roncalli voulait créer des images holographiques 3D à partir de projecteurs lumineux, fiables et durables pour remplir l’arène du cirque mesurant 32 mètres de large et 5 mètres de profondeur avec une visibilité à 360° pour tout le public. Le résultat est bluffant !
Et si l’utilisation d’hologramme au cirque devenait la nouvelle norme ?
Pour en savoir plus découvrez la vidéo du spectacle ici !
Tendance dénichée par Anna.
Réactions Linkedin, vers plus d’expressivité
Vous l’avez sans doute remarqué, depuis quelques semaines les réactions sous les posts ont débarqué sur Linkedin.
Ce changement a été initié par les équipes de Linkedin afin de permettre aux utilisateurs de diffuser un moyen plus expressif qu’un « J’aime ». Pour répondre aux différents messages que vous voyez dans votre flux vous aurez désormais la possibilité de choisir parmi 5 réactions. L’introduction de ces réactions est aussi liée au désir des utilisateurs de se sentir entendu et de comprendre pourquoi quelqu’un a aimé ce que l’on a posté.
Pour découvrir ces nouvelles fonctionnalités découvrez l’article de l’équipe de design ici !
Tendance dénichée par Nicolas.
Creative types by adobe
Adobe vient de lancer un petit quiz amusant en ligne qui aide les créatifs à déterminer leur profil créatif. L' »évaluation de la personnalité créative simple et fiable, mais robuste et scientifiquement fondée » s’inspire de tests de personnalité populaires tels que le Myers-Briggs et l’Enneagram.
Développé en partenariat avec Anyways Creative et Carolyn Gregoire, co-auteure de Wired to Create il a pour but de déchiffrer les mystères de l’esprit créatif. L’objectif est d’évaluer vos habitudes et vos tendances de base. Comme par exemple votre façon de penser, d’agir et de voir le monde. C’est une évaluation qui peut « vous aider à mieux comprendre qui vous êtes en tant que créateur ».
Pour passer le test, vous devrez répondre à 15 questions simples (et souvent abstraites) sur vous-même.
En fonction de vos réponses, le questionnaire vous assignera à l’un des 8 types : l’artiste, le penseur, l’aventurier, le fabricant, le producteur, le rêveur, l’innovateur ou le visionnaire.
Coeur imprimé en 3D, la révolution médicale en marche
Des chercheurs israéliens ont créé le premier cœur tridimensionnel ou imprimé en trois dimensions du monde en utilisant les cellules d’un patient. Les chercheurs de l’Université de Tel Aviv ont récemment annoncé la réussite de l’expérience.
Leurs conclusions ont été publiées dans la revue Advanced Science. Ils ont décrit l’expérience comme « une percée médicale majeure ».
C’est la première fois que des cellules humaines sont utilisées avec la technologie d’impression 3D.
Jusqu’à récemment, les scientifiques travaillant sur des méthodes médicales combinant la biologie et la technologie n’ont réussi à imprimer en 3D que des « tissus simples sans vaisseaux sanguins », selon l’équipe de recherche. Ce coeur imprimé a la taille d’un coeur de lapin, mais est déjà une révolution majeure.
On peut d’ores et déjà penser que dans un futur proche les patients qui ont besoin de greffes de coeur ou d’organes, passeront par les imprimantes 3D.
Tendance dénichée par Clément.
Les cryptomonnaies qui veulent vous redonner la foi
Les cryptomonnaies vont-elles sauver votre foi ? Quelques startups crypto ont vu le jour pour aider à sauver la religion ! Alors Christ Coin et Shekel Coin sont-ils là pour le salut ou juste pour un dollar ?
Christ Coin, Shekel Coin et HalalChain font partie d’une multitude d’entreprises qui investissent dans la crypto monnaie. 0x?, une religion créée par l’idée d’Augur (une plate-forme de marché de prédiction décentralisée construite sur la blockchain Ethereum). Matt Lister, va plus loin en créant un dogme religieux entièrement nouveau qui n’existe que sur la blockchain. En fait, il y a maintenant une longue liste d’entreprises qui cherchent à décentraliser la foi. Des sociétés musulmanes de cryptage qui font des crypto-compagnies adhérant aux écritures saintes. Ou encore Jesus Coin qui promet « d’externaliser le péché », et « fournit des miracles exclusivement aux propriétaires de Jesus Coins ».
Tous prétendent que certains des problèmes les plus importants de la religion sont solvables via la crypto monnaie. De ce fait la corruption, la perte de foi – peuvent être résolus grâce à un système décentralisé et de toute confiance.
Êtes vous prêts à vous élever spirituellement grâce au pouvoir des cryptomonnaies ?
Tendance dénichée par Thibaut.
Helvetica now, la refonte de la police mythique
Helvetica vient de recevoir la première mise à jour majeure depuis 35 ans. Ça s’appelle Helvetica Noew. Voilà en quelques mots pourquoi vous devriez vous en soucier.
Neue Haas Grotesk, plus communément appelé Helvetica, est de loin la police la plus célèbre de tous les temps. La police est sortie pour la première fois en 1957. Elle fut une totale révolution se dressant au rang de référence de toutes les polices à venir.
Pour vous faire une idée de l’influence de l’Helvetica sur la typographie moderne, jetez un coup d’œil aux offres de Google et d’Apple.
Chaque mardi matin à l’occasion de notre Tonic Tuesday nous partageons nos trouvailles. Tendances web, nouveaux outils, applications, méthodologies de travail ou inspirations. L’occasion d’approfondir notre culture numérique, de décrypter et commenter les dernières tendances.
Nous vous retrouvons donc pour la deuxième revue de web ! (si vous ne l’avez pas lu voici la première revue).
Highbrow, éduquez vous par e-mail
Que diriez-vous d’une newsletter inspirante ? Avec Highbrow oubliez les spams et les mails promotionnels que vous ne lirez jamais. Cette newsletter éducative va tout simplement vous permettre de vous cultiver 5 minutes par jour pendant 10 jours. Au menu philosophie, sport, marketing, histoire, développement personnel et mieux encore ! Vous avez l’embarras du choix, et c’est un des bénéfices du micro-learning.
Le micro-apprentissage de Highbrow vous permet de vous former et d’appliquer rapidement de nouvelles connaissances et compétences. Là où d’autres formes de formation se déroulent souvent en dehors du contexte quotidien, ou sont plus longs, rendant plus difficile l’application des connaissances à des objectifs spécifiques en cours d’emploi. Le micro-apprentissage permet aux apprenants de sélectionner et d’utiliser les ressources les plus adaptées à leurs besoins actuels par e-mail, rendant la formation encore plus adaptée à leur travail.
Alors convaincu ? Highbrow vous propose une période d’essai de 30 jours juste ici !
Tendance dénichée par Anna.
Error 404, l’erreur en design
Site evernote
Une page 404, si vous ne le savez pas, est un code de réponse standard en HTTP indiquant à l’utilisateur qu’il a cliqué sur un lien cassé. Si vous concevez un site Web, vous en aurez besoin. Les pages d’erreur 404 ont traditionnellement été une immense source de frustration, mais ces dernières années, les créateurs les ont utilisées comme une occasion d’injecter un « petit quelque chose » au site. On voit de plus en plus de pages sur mesure 404 utilisant l’humour ou de super UX pour ne pas vous décevoir et même vous surprendre !
Très bien fait, une page 404 peut devenir un mini-ambassadeur pour le site lui-même. Il peut même être partagé sur Twitter ou sur des blogs pertinents comme exemple de l’engagement du site envers le service à la clientèle ou d’un style de conception unique.
Pour découvrir les différents design de pages 404 et vous en inspirer c’est ici.
Tendance dénichée par Madeline.
40075, l’immersion musicale !
Un voyage immersif pour découvrir des artistes musicaux du monde entier. Parce que la musique ne connaît pas de frontières, 40075 vous invite à faire un voyage mélodique dans un pays étranger, un tour du monde de musique porteuse d’émotions, d’histoires et d’énergies. Embarquez pour une tournée de découvertes à l’écoute des artistes du monde entier, un voyage de 40075 kilomètres.
Pour visiter le site c’est ici !
Tendance dénichée par Paul.
Placenote, les notes en réalité augmentée
Placenote vous permet de créer des notes en réalité augmentée en utilisant le cloud qui sauvegardent en permanence le contenu dans des lieux physiques, à l’intérieur et à l’extérieur. L’app n’utilise pas de GPS, de marqueurs ou de balises pour la géolocalisation. Au lieu de cela, il vous permet de numériser n’importe quel espace et de le transformer en un canevas intelligent pour le positionnement d’objets AR.
L’app est pour l’instant en version Beta, pour plus d’informations consultez leurs site ici.
Tendance dénichée par Olivier.
Belote A.I, quand la belote rencontre l’Intelligence Artificielle
Le comptage de points quand on joue à la Belote est souvent rebutant ! Belote A.I a donc pensé à vous ! L’objectif de l’app ? Vous scannez vos cartes de fin de partie grâce à la caméra de l’iPhone et vos points seront automatiquement calculés pour chacune des équipes.
C’est donc une manière ludique d’utiliser l’intelligence artificielle en vous amusant. Fini les casse-têtes de calculs faussés. Gagnez du temps et prenez du plaisir à jouer !
Un clavier qui vous aide à faire moins de fautes d’orthographe ça vous dit ? Depuis 2015, l’organisme français de références pour les normes volontaires (AFNOR) porte le projet de ce clavier français. Le Ministère de la Culture ainsi que la Délégation générale à la langue française viennent de publier une nouvelle norme(NF Z71-300) concernant le clavier AZERTY définissant le placement des caractères pour la première fois. Selon le site « norme azerty« la norme propose deux dispositions, dont l’une suit de près le clavier AZERTY majoritairement utilisé par les personnes parlant français. Le nouveau serait donc supérieur à l’ancien clavier car :
Il contient l’ensemble des caractères requis pour saisir du texte en français (par exemple É, œ et «)
Le clavier est conçu pour être plus ergonomique et permettre une saisie plus rapide sur le web.
Et il inclut presque 60 caractères supplémentaires pour la saisie de langues étrangères, de contenu technique, etc.
D’un autre côté le clavier BEPO propose un arrangement des touches basées sur une étude de statistique de la langue française. En gros tous les caractères de la langue française y sont représentés, et les lettres les plus fréquemment utilisées sont placées sur la rangée de repos. Selon le site BEPO « la frappe devient plus confortable ce qui réduit les risques de troubles musculosquelettiques. »
Pour le moment aucune obligation de changement de clavier n’est mise en place chez les constructeurs. Mais ces normes vont-elles pousser les Français à changer leurs habitudes ?
Tendance dénichée par Jérôme.
Les prairies, l’utopie eco-responsable
« Les îles prairies » sont un projet associatif visant à proposer un nouveau mode de développement local et à l’accueil de nouveaux nomades. Ce projet en cours de réalisation, a pour mission de réunir tous types de publics. Ce projet d’îles prairies a pour but de mettre fin à l’éternelle diagonale du vide et recréer du lien au sein des territoires délaissés.
L’île a pour but d’être un endroit écologique et ouvert qui peut accueillir les concerts et les activités de loisirs possibles en extérieur. Elle permet de laisser la place à des modules annexes pour s’amarrer à l’Île.
L’idée a germé dans la tête de Guilhem Chéron, entrepreneur multifacette et créateur de la ruche qui dit oui. Pour en savoir plus sur ce nouveau projet innovant c’est juste ici !
Tendance dénichée par Nicolas.
Evan roth, Web is art
https://creative-capital.org/artists/evan-roth/
On a tendance à imaginer internet comme quelque chose de miraculeux et invisible nous permettant de mener à bien nos volontés. Pourtant nos connexions sont physiques et les câbles Internet sillonnent les océans. Devenue l’une des infrastructures les plus importantes au monde, ces câbles nous permettent d’interagir virtuellement en un clin d’oeil, et ré-inventent une cartographie sous-marine inconnue du plus grand nombre.
Evan Roth est un codeur autodidacte et surtout un pionnier du web collaboratif des années 90. Il a longtemps défendu un internet libre en se battant contre l’empire des géants du Web. L’artiste a récemment lancé son exposition nommée Red lines. L’exposition nous dévoile des écrans interconnectés, diffusant des nature ou des lignes d’horizon au coucher du soleil. L’artiste a sillonné les quatre coins du monde à la recherche de sites côtiers à découvrir. États-Unis, Royaume-Uni, Argentine, Suède, Nouvelle-Zélande, Hong-Kong.
Tendance dénichée par Thibaut.
Le coup de coeur de l’équipe
Les oubliés de la butte : immersion dans le quotidien d’un bidonville.
Le 8 avril dernier était consacré à la journée Internationale des Roms. Le secours catholique a tenu à rendre hommage à ce peuple opprimé à travers un web-reportage immersif. Le bidonville de la Butte de Montarcy, à Méry-sur-Oise, abrite une trentaine de familles roms. Tolérés par la mairie mais régulièrement déplacés, les habitants, isolés en pleine campagne sans eau ni électricité, tentent tant bien que mal de se stabiliser. Le bidonville de la Butte de Montarcy, à Méry-sur-Oise, abrite une trentaine de familles roms. Les habitants, isolés en pleine campagne sans eau ni électricité, tentent tant bien que mal de se stabiliser. Les aspirations ici sont simples : trouver un travail, un logement, nourrir les enfants et vivre dignement.
Pour écouter lire et regarder ce reportage cliquez ici, et augmentez le son !
Tout le monde se soucie de sa santé à un moment ou à un autre. Alimentation, activités sportives, bien-être… Être en bonne santé est un défi tous les jours et ce n’est pas toujours facile de se motiver seul. Heureusement, à l’heure de la digitalisation il existe de nombreuses applications sur les smartphones et les tablettes. Elles vous permettent donc de mesurer et analyser vos données personnelles, on parle aussi de Quantified Self pour vous aider à mieux vivre, à mieux manger et à faire de l’exercice plus souvent. La plupart des applications utiles sont soit des applications d’exercice, des applications de suivi des activités, ou une combinaison des trois.
Découvrez donc notre top des meilleures apps santés !
Croix rouge, l’appli qui sauve
Depuis 2012 La Croix-Rouge française a lancé son app avec un but clair de vous permettre d’apprendre ou réapprendre les gestes qui sauvent. L’app vous permet également d’apprendre à réagir lors de conditions catastrophe. Inondation, tempête, tremblement de terre, incendie…
Vous pouvez aussi passer à l’action via cette app !
Participez à une formation : recherchez les centres Croix-Rouge autour de vous et inscrirez-vous aux nombreuses formations de secourisme.
Devenez bénévole : découvrez les missions proposées par nos délégations, dans toute la France.
Faites un don à la Croix-Rouge française : les 10 000 secouristes bénévoles de la Croix-Rouge se mobilisent 24h/24 et secourent 60 000 personnes chaque année. Pour soutenir leurs actions, donnez !
Calm, inspirez et relaxez vous
Vous vous sentez stressé, avez besoin de calme ou avez du mal à dormir ? Calm est fait pour vous ! Laissez-vous tenter par une expérience immersive grâce à 4 fonctionnalisées qui vous feront du bien.
Vous pourrez vous focaliser sur de la méditation pour vous aider à gérer votre anxiété, à réduire votre stress et à mieux dormir. Pour méditer Calm vous propose donc des musiques douces des conseils avec un coach. L’app vous aide également à mieux gérer votre sommeil , vous relaxer avec des exercices d’étirement et écouter de la musique relaxante pour dormir ou tout simplement vous relaxer.
Calm propose même un parcours utilisateur, hors de l’app, en créant des espaces de relaxations au sein des aéroports Américains.
DiabetoPartner, l’app pensée par et pour des diabétiques
En France, en 2017, 3,7 millions de personnes prennent un traitement médicamenteux pour leur diabète (soit 5,4% de la population). Ce chiffre est en constante augmentation. Le manque d’informations autour de cette maladie, et le manque d’accompagnement des personnes malades a donné naissance à DiabetoPartner. L’application a été conçue par le laboratoire MSD France en partenariat avec la Fédération Française des Diabétiques. L’app propose :
• des conseils autour de l’alimentation et de l’activité physique
• Un suivi médical de votre diabète au quotidien en conseils (ex: diabète et voyage)
• des rappels pour la prise de médicaments
• Un carnet de suivi et vos bilans biologiques
Medipics, l’application médicale BtoB
Et si l’instagram de la médecine existait ? Medpics est une application mobile BtoB destinés aux professionnels de la santé. Le but de l’app ? Permettre aux professionnels (ou étudiants) de mettre en ligne des photos, poser des questions sur des difficultés rencontrées, ou encore commenter des cas cliniques postés par d’autres utilisateurs.
Afin de garder l’anonymat du patient chaque photo est validée par l’équipe de Medpics avant diffusion. Elles sont ensuite éditées afin de rendre les patients anonymes. Évidemment n’importe qui ne peut s’inscrire sur Medpics. Il faut au préalable justifier de son appartenance à la profession (numéro d’ordre, répertoire partagé des professionnels de santé -RPPS-, Adeli, carte d’étudiant, …).
Véritable innovation dans le domaine, MedPics a reçu le trophée de l’application pour professionnels de santé de l’année 2017 décerné par DMD santé.
Tabac.io, mesurez vos résultats efficacement
Arrêter de fumer n’est pas chose facile ! Grâce à tabac.io arrêtez pour de bon et suivez vos avancés jours après jour afin de rester motivé. Renseignez vos informations et l’application calcule automatiquement l’argent économisé, l’espérance de vie gagnée, le nombre de cigarettes non fumées et plein d’autres informations.
Tabac.io vous propose même de partager vos objectifs avec vos amis pour renforcer votre motivation. Un véritable moyen d’ancrer la stratégie digitale au service de la santé.
Clue, suivi de cycle menstruel
Clue vous permet de suivre votre période de règle et de fécondité. L’app prédit chaque mois les dates de vos prochaines règles, de votre syndrome Pré-menstruel (SPM), ainsi que les jours les plus favorables à la conception. Lorsque vous utilisez Clue, pendant vos périodes de règles vous avez la possibilité d’évoquer vos douleurs, émotions, poids, qualité de la peau et des cheveux, sommeil, exercice physique, énergie, envies et plus encore. C’est magnifiquement scientifique ! L’app vous permet également de vous informer sur des sujets variés (règles, sexualité, contraception, mst…)
Clue est une application intelligente, plus vous nourrissez les algorithmes de vos données, plus les prévisions sont efficaces ! L’app propose aussi un historique de vos derniers cycles pour observer plus facilement les tendances.
Clue propose également la garantie de ne trouver ni fleurs, ni papillons, ni euphémismes, ni rose – jamais. Des descriptions détaillées des événements de votre cycle menstruel, complétées de références médicales et scientifiques.
Nike training club, le sport à la maison
Faites-vous partie des sportifs du dimanche s’inscrivant en salle de sports pour ne plus y aller au bout de cinq jours ? Pas de panique ! Avec Nike training, tout ce dont vous aurez besoin est un tapis de sport et quelques accessoires. Nike a mis au point cette application de sport convenant à tous les niveaux, allant du novice au plus sportif. Cardio, pilates, yoga, endurance, running, l’app vous propose un large panel d’activités allant de 5 à 30 minutes.
L’app vous propose même de vous entrainer avec les sportifs les plus connus : Christiano Ronaldo, Serenna Williams etc…
Centré autour du partage, Nike training se démarque des autres applications de fitness en s’appuyant sur l’aspect communautaire de sportifs. Comme un réseau social vous pouvez ajouter des amis, partager vos exercices ou vos temps…
Doctissia
Doctissia est une app qui va vous permettre de numériser votre carnet de santé !
Cette appli vous permet de rassembler l’ensemble des informations de santé, les contacts des différents interlocuteurs médicaux, et même de garder en mémoire des documents comme des radios ou des ordonnances.
Les fonctionnalités de cet app sont centrées autour du répertoire de santé, les rendez-vous avec son/ses spécialiste et le carnet de santé. Préparer ses RDV santé de manière idéale pour optimiser la prise en charge (diagnostic, thérapeutique, préventive, administrative) par un professionnel de santé n’est plus un casse-tête.
En renseignant facilement votre dossier santé la fonctionnalité en cas d’urgence intègre vos contacts d’urgence et s’avérera extrêmement précieuse pour une prise en charge dans l’urgence.
Alertes pollen
Le printemps est de retour et ce n’est pas un moment de joie pour tous ! Les allergies au pollen sont donc de plus en plus présentes, et le domaine du digital se s’occupe désormais des problématiques de santé. L’app va vous permettre d’y voir plus clair. Mis en place par le laboratoire Stallergenes Greer Alertes pollen va vous aider à vivre votre allergie sans vous enfermer !
Consultez les alertes du Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) et suivez quotidiennement la qualité de l’air, la météo, et le taux de pollens. En personnalisant l’app vous aurez la possibilité de sélectionner 5 pollens et 5 départements favoris.
La santé connectée By 50A
La santé connectée est apparue dès les années 90 et a chamboulé notre rapport au soin, que ce soit en tant que patient ou en tant que médecin. Nous sommes en effet acteurs de notre propre santé, on parle de « self-management ». Réalisé avec Uwé Diegel, CEO de LifeInA, une start-up spécialiste du suivi du diabète connecté et du transport sécurisé de médicaments, il nous livre sa version de la transformation numérique de ce secteur. Listen to « Épisode 4 : la transformation numérique de la santé » on Spreaker.
Voici la seconde partie de notre dossier concernant la transformation digitale. Nous allons vous présenter les étapes nécessaires pour l’implémenter au sein de votre entreprise. Pour rappel la première partie de notre article ici.
La plupart des startups la maîtrise parfaitement cette recette, tout comme les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) ou les BATX (Baïdu, Alibaba, Tencent, Xiaomi).
L’exemple des startups
Les startup sont l’exemple parfait de la transformation digitale. La transformation du numérique a créé des défis et des opportunités économiques uniques. Les startups répondent souvent à un besoin en détectant le caillou dans la chaussure ou le trou dans la raquette comme on dit ! Elles exploitent les failles laissées par les entreprises plus « traditionnelles » qui n’ont pas encore appréhendé ou dompté les défis imposés par la transformation numérique. Dotées d’un ADN numérique elles mettent en pratique la fameuse recette décrite ci-dessus en proposant une expérience utilisateur fluide et efficace qu’elles optimisent sans cesse.
Les start-ups sont partout de nos jours, dans tous les secteurs, et c’est un fait. Il suffit de prendre l’exemple des licornes : « La licorne » est une entreprise privée qui atteint une valeur de 1 milliard de dollars. Appelées de la sorte pour leur rareté. Avant l’émergence du cloud computing, en moyenne quatre naissaient chaque année. Au cours des cinq dernières années, plus de 200 d’entre elles ont atteint ce jalon. Plus important encore, dans le passé, il fallait compter 20 ans pour qu’une entreprise atteigne cette valeur. Aujourd’hui, il faut seulement six ans en moyenne pour passer du stade de la création à celui de la licorne. N’oublions tout de même pas la réalité, beaucoup échouent et la création d’entreprise n’est pas seulement une histoire de spéculation financière. Ce que nous trouvons intéressant dans ce schéma économique c’est l’énergie force créative et la scalabilité des entreprises.
Alors, par où commencer ?
Afin de mener à bien votre transition, voici 6 étapes clés :
1 – établir le nouveau processus opérationnel
La transformation digitale commence par une redéfinition des processus d’affaires existants. Il peut s’agir d’opérations entières ou de quelque chose de très minutieux comme l’optimisation du mécanisme de rétroaction des clients. En tant que DSI, il peut être difficile de changer un processus qui fonctionne bien pour une entreprise depuis des années. C’est le problème fondamental de la transformation digitale qui nécessite de prendre des risques calculés. Vous aurez besoin d’analyser les marchés et les données internes de l’entreprise pour découvrir les processus qui ont un potentiel d’optimisation.
2 – Identifier les technologies clés
Bien que de nombreuses technologies récentes connaissent une croissance et une adoption rapide de la part des utilisateurs, cela ne signifie pas que vous aurez besoin de toutes les utiliser dans votre entreprise. Le choix de la technologie dépend du processus que vous essayez d’optimiser. La technologie, en fait, n’est qu’un moyen de soutenir votre idée. Les individus sont souvent submergés par les technologies modernes et essaient de les mettre en œuvre dans leurs processus d’affaires actuels. L’accent doit être mis sur la recherche des technologies qui correspondent bien à vos objectifs d’affaires ainsi qu’à une mise en œuvre efficace.
3 – Déchiffrer le paradigme de l’innovation
Lorsque vous débutez votre chantier de transformation digitale, il est très peu probable que vous trouviez la bonne solution dès le premier essai. Même si vous trouvez une bonne adéquation, vous aurez besoin d’un mécanisme pour mettre en œuvre et implémenter facilement de nouvelles innovations à l’avenir. Pour ce faire, l’entreprise doit passer d’une hiérarchie managériale traditionnelle à un engagement accru des équipes. Cela passe par la pédagogie active tout en insufflant de nouvelles méthodes qui favorise le travail collaboratif et l’intelligence collective. Cela consiste à redéfinir la culture d’entreprise pour créer un environnement dynamique propice à l’échange et aux changements.
4 – S’appuyer sur l’innovation ouverte et vos collaborateurs
Pour mettre en œuvre des technologies novatrices, vous aurez besoin de personnes compétentes et dynamiques qui sont prêtes à transformer les idées en un plan réalisable. Sans expert compétent en IT, il sera difficile de mettre en œuvre des technologies novatrices. Vous pouvez externaliser ce travail en partenariat avec des sociétés expertes et compétentes du secteur. L’avantage de cette approche est que vous économiserez les frais de recrutement et de formation et serez en mesure de passer d’une stratégie à l’autre. On parle d’innovation ouverte. Même lorsque vous externalisez le projet, vous vous appuierez sur une équipe interne afin de diffuser cette culture, insuffler ces changements et les mettre en œuvre au sein de l’organisation. C’est en quelque sorte vos ambassadeurs, éléments fondamentaux de cette mutation !
5 – Définissez une feuille de route
Maintenant que vous savez ce que vous devez faire, il est temps de définir la feuille de route pour l’exécution. La mise en œuvre complète doit être effectuée en plusieurs phases. De préférence, vous pouvez tester votre hypothèse sur une petite échelle avant de déployer votre plan. Chaque phase d’exécution doit se terminer par une étape de réduction du risque, c’est-à-dire une réalisation qui montre que le risque d’exécution est réduit. Obtenir l’approbation de la direction, réaliser des interviews utilisateurs, solliciter vos fournisseurs sont de bons exemples de jalons d’atténuation des risques.
6 – Mesurez vos indicateurs de performance
Un plan est incomplet sans objectifs. Pour mesurer l’efficacité de votre plan, vous devrez établir des indicateurs de rendement clés (KPI). Ces paramètres démontrent l’efficacité du plan et vous guideront également dans la prise de décision future. Vous devrez vous fixer des objectifs mesurables et atteignables, assortis d’un chiffre clair et réalisable ainsi que d’un calendrier. Ces objectifs optimiseront l’ensemble de l’exécution et veilleront à ce que l’équipe ne les perde pas de vue.
Une fois que vous avez terminé toutes les étapes de la transformation digitale, il est temps d’itérer. Il est important que vous mettiez régulièrement à jour votre stratégie en fonction des conditions du marché et des résultats. Vous devrez continuellement faire pivoter votre stratégie jusqu’à ce que vous trouviez les technologies et les processus appropriés.
Vers une organisation horizontale
Étude opinionway « où en sont les entreprises françaises dans leur transformation digitale ? »
L’utilisation des outils les plus récents et l’exploitation optimale des données impliquent une évolution significative des entreprises. La réparation des imprimantes et des postes de travail appartient au passé. L’automatisation signifie que ces tâches sont devenues le rôle des logiciels et des robots. Un département informatique moderne qui échange avec le département marketing et le département RH est la recette gagnante du changement. C’est en quelque sorte le pilier du fondement dans une entreprise mature. Fournir un modèle pour l’adoption rapide de ces nouvelles pratiques et la visualisation des données est essentielle pour devenir une entreprise numérisée efficace.
Les technologies qui permettent la transformation digitale de toute entreprise comprennent, entre autres : l’intelligence artificielle, l’apprentissage machine, la robotique, l’Internet des objets et évidemment l’analyse de toutes les données. Casser les silos entre unités de business ou départements plus traditionnels est vital !
Avec la révolution digitale, les organisations voient naître de nouvelles exigences de la part des clients mais aussi de la part de leurs salariés. Voici 4 axes fondamentaux pour mener à bien votre stratégie :
1. Accélérer son innovation rapidement :
Les impacts pour l’entreprise :
Nouveaux produits / concepts
Outils plus efficaces
Cercles de réflexion
Les nouveaux usages
Un échange avec les clients et partenaires à travers une plateforme numérique dédiée
2. Réinventer l’expérience et la proximité clients/partenaires
Les impacts pour l’entreprise :
Plus de réactivité et d’agilité face aux demandes
Produits d’excellente qualité
SAV amélioré
Les nouveaux usages
Une plateforme d’échange de documents, de services en ligne avec les écosystèmes clients / partenaires
3. Mobiliser vos collaborateurs
Les impacts
Grande autonomie des collaborateurs
Décloisonnement des services
Supression des tâches à faible valeur ajoutée
Les nouveaux usages
ATAWAD “Any time, anywhere, any device”
4. Devenir parfaitement opérationnel
Les impacts
Renforcer la valeur créée pour les clients
Augmentation de la rentabilité
Accélérer la croissance
Les nouveaux usages
Plateforme pour simplifier les processus internes, dématérialiser les procédures internes et externes.
Google a récemment lancé un nouvel outil dédié aux entreprises souhaitant évaluer leurs degrés de maturité numérique. En partenariat avec l’agence Boston Consulting Group, un questionnaire de 50 questions vous permet de comprendre et analyser les points à améliorer au sein de votre organisation.
À la fin du questionnaire, Google propose donc des pistes de réfléxion ainsi qu’une feuille de route pour pouvoir progresser. Vous pouvez le tester ici.
L’expertise 50A
Nous vous proposons d’écouter notre podcast via lequel nous décryptons la transformation numérique d’un secteur d’activité.
Depuis 2004, l’agence digitale 50A propose son savoir-faire autour de 3 expertises :
50A est un lieu d’innovation où l’on travaille sur les nouveaux usages technologiques, humains et entrepreneuriaux parce que chaque personne est le maillon d’une réflexion. Son souhait : être un acteur du changement et remettre l’humain au coeur de la technologie. Si vous souhaitez aborder avec nous la transformation numérique de votre entreprise, contactez notre agence web !
En cette journée mondiale de l’eau l’équipe de 50A souhaite vous sensibiliser au travers de ce top des app de développement durable. Face à l’urgence climatique, se responsabiliser au quotidien devient peu à peu la nouvelle norme. Malgré ces nouvelles habitudes à prendre il peut être difficile d’avoir le déclic qui nous éloigne de mauvaises habitudes.
Bien sûr, avoir un smartphone n’est pas forcément une bonne utilisation des ressources de la planète. Mais vous pouvez l’utiliser pour en apprendre davantage sur la façon de recycler efficacement et d’apporter de petits changements à votre mode de vie. Nous avons rassemblé 6 applications gratuites qui vous aideront à améliorer le monde, une étape à la fois !
Planet ocean, connaître et consommer du poisson durablement
Lancée par la fondation environnementale GoodPlanet et dirigée par Yann Arthus-Bertrand, l’application « Planet Ocean » inspirée par le film du même nom va vous permettre de redécouvrir la mer, ses profondeurs et ses innombrables espèces de poissons… mais pas seulement.
L’app est à la fois pédagogue grâces à des fiches d’information sur les différentes espèces de poissons, coquillage, et crustacés peuplants mers et océans. Elle est aussi pratique car elle prodigue des conseils désirés à la consommation, mais également des conseils pour les pêcheurs.
Planet ocean vous permet de connaître l’état de peuplement de chaque espèce par zone ou encore les techniques de pêche employées. Indispensable si l’on veut consommer durablement et ainsi éviter de participer à l’extinction des espèces de poissons en voie de disparition !
Les apps pour vous coacher sont très en vogue en 2019 ! Chaque jour, comme un coach pour se mettre au sport où pour arrêter de fumer, 90 jours vous donne un défi sur mesure pour vous aider à changer facilement et durablement votre quotidien.
Pour compléter votre transition écologique, l’app vous questionne premièrement sur votre niveau de motivation à travers un petit questionnaire. Vos réponses génèrent donc un premier défi sur mesure durant 90 jours. Une fois que vous avez complété un défi, l’app vous en propose d’autre.
Le petit plus de 90 jours est que ces nouvelles habitudes prises perdurent dans le temps. L’exemple des taches proposées : le calendrier des fruits et légumes de saison sur votre frigo, changer votre fournisseur d’électricité, ou encore d’identifier les produits contentant de l’huile de palme…
Et si vous êtes du genre à vite vous décourager, 90jours propose un Panic Button sur lequel vous pouvez appuyer à tout moment pour être remotivé.
La toute nouvelle version vous permet désormais de :
construire votre parcours sur mesure pour chaque utilisateur, en prenant en compte le profil. (âge, lieu de résidence, type de logement). Mais aussi des données de contexte (période de l’année, jour de la semaine, etc.
Suivre des défis collectifs, pour découvrir la puissance du mouvement.
Un accompagnement sur mesure pour apprendre à protéger votre vie privée dans l’usage d’internet.
Un pas-à-pas pour réduire sa consommation de viande.
Des suggestions de films et de lectures pour accompagner votre transition.
Un calendrier des fruits et légumes de saison intégré à l’application.
Des tonnes de nourriture sont perdues tout au long de la chaîne alimentaire, du champ à l’assiette. Et ce ne sont pas juste les aliments qui sont gaspillés, mais toutes les ressources qui ont permis leur production : de l’eau aux terres cultivables, en passant par le travail, l’énergie et tout le reste. Ce sont toutes ces raisons qui rendent le gaspillage alimentaire responsable de 8% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.
Le principe de Too Good To Go est simple. Vous récupérez un panier surprise composé d’invendus du jour en venant le chercher chez des commerçants. Du restaurant hype, boulangerie, ou supermarché du coin vous avez l’embarras du choix ! Les paniers-repas sont des produits frais que les commerçants ne peuvent plus vendre le lendemain : plats du jour, viennoiseries. On ne connait pas le contenu des paniers à l’avance, mais ils sont à moindres coûts et vous contribuez en même temps à la réduction du gaspillage !
On vous en parlait dans notre dernière revue de web. We act for good est une application qui a été lancée par l’association WWF.
WAG est une application simple d’utilisation. Elle vous permet à travers des défis, des conseils et astuces à propos de votre alimentation, votre mode de transport, d’énergie etc…
L’app vous propose donc un programme sur-mesure ? L’utilisateur (Wagueur) est invité à relever des thématiques au quotidien. En naviguant dans l’application, l’internaute choisit alors un sujet qui l’intéresse, ouvre la fiche d’un premier défi, comprend pourquoi c’est important de le faire et s’engage à l’action !
Il est parfois fastidieux de savoir comment bien trier ses déchets. Guide du tri vous permet de faciliter le tri au quotidien ! Le Guide du Tri est conçu comme un moteur de recherche. Saisissez le nom ou la marque d’un emballage que l’on souhaite jeter. Autre atout la géolocalisation. Les consignes de tri sont en totale phase avec votre environnement et vous donnent des points de collecte les plus proches de chez vous. Le tri devient donc optimal !
Yes We Green, le city guide écolo
YesWeGreen est un City guide collaboratif pour vous aider à trouver des adresses Vivre Green et Consommer Local. Leur philosophie : améliorer son mode de vie au quotidien en consommant local !
Des restaurants où déguster des plats mitonnés avec des produits locaux, des FabLabs où bricoler soi-même ses objets décos ou créations les plus folles, des vêtements ou meubles upcyclés de créateurs, des endroits où acheter son joli vélo vintage ou apprendre à en resserrer les freins …et plein d’autres pépites comme des spots de sieste, des lieux de pétanque, des jardins partagés…
C’est avec eux que vous allez vivre de nouvelles Green Expériences !
Chaque mardi matin à l’occasion de notre Tonic Tuesday nous partageons nos trouvailles : tendances web, nouveaux outils, applications, méthodologies de travail ou inspirations. L’occasion d’approfondir notre culture numérique, de décrypter et commenter les dernières tendances.
Chaque mois, vous retrouverez donc notre sélection !
Hourly, l’application de timesheeting
« Time sheeter » ou noter son temps est primordial lorsque l’on travaille. C’est la base de tout lorsque l’on vend du temps à nos clients. Hourly est une app qui permet de lancer un chronomètre dès que l’on commence une tâche un travail. L’application, très graphique permet de facilement se rendre compte du temps consacré aux différents projets. Très efficace pour l’efficacité et lutter contre la procrastination. À la différence d’un chronomètre classique, il faut noter la tâche que l’on effectue lorsque l’on lance le chronomètre (possibilité d’en lancer plusieurs en même temps).
Flutter, la conception d’applications multiplateformes
Flutter, le framework de Google permettant de concevoir des applications multiplateformes pour Android et iOS. Aujourd’hui Flutter se fait connaître pour sa capacité à concevoir des applications natives multiplateformes pour Android et iOS (Windows/Mac/Linux sont également supportés).
Google a opté pour Dart comme langage de programmation, faisant ainsi revivre cette technologies tombée (presque) dans l’oubli. Depuis 1 an l’application prend de l’ampleur, notamment grâce à sa version Release Preview en juin 2018 et sa mise à jour en septembre. À suivre de près…
Application dénichée par Clément
Coach me, atteignez vos buts personnels
Coach.me est une app qui va vous permettre de vous fixer un ou plusieurs buts à atteindre. Qu’est-ce que cette app a de différent ? Coach.me va vous permettre d’être encouragé et conseillé par des coachs et des membres de l’application. Parmi les tâches proposés le programme est varié : développement personnel, perte de poids, bonheur et relations, apprentissage d’une compétence, productivité ou défi à relever. Le tout sur une période à déterminer, et avec la possibilité de se faire rappeler fréquemment ses engagements.
La communauté d’utilisateurs vous conseille sur les bonnes méthodes à adopter, et l’enregistrement de vos performances vous permet de battre vos records.
Des félicitations encouragent aussi l’utilisateur à chaque objectif atteint. Un système payant de coaching individuel peut même pousser les plus déterminés à tenir leur cadence.
Un peu de lecture ! Écrit par le créateur de basecamp Jason Fried et son associé David Heinemeier Hansson, It doesn’t have to be crazy at work vous prodigue des conseils pratiques et positifs à adapter au travail.
La problématique du livre : comment construire une entreprise « calme » en suivant quelques règles simples.
225 pages, 66 thèmes = 3 pages par thème. Le but de cet ouvrage ? Démonter les stéréotypes liés aux startups et prouver que pour réussir il n’est pas nécessaire de travailler 80 heures par semaine.
Tout est une question d’organisation et d’efficacité. Cela passe par du calme et des règles simples à respecter. À l’agence nous travaillons ensemble pour appliquer certaines règles et optimiser notre temps afin de mieux servir le client.
Livre déniché par Thibaut.
Synomya, la data au service des entreprises
Élue comme l’une des huit startups Data clés pour l’année 2017 par Maddyness et le Hub Institute, Synomia est une agence de conseil spécialisée dans la data marketing et la création de stratégies innovantes pour aider les entreprises à atteindre leur croissance projetée.
Grâce à sa plateforme SaaS Tile, Synomia analyse facilement et simplement la demande du marché établie par des conversations ouvertes sur les forums, le web, les médias sociaux, les sondages et les sondages. Cela permet à Synomia de tirer des enseignements qui servent à définir la plate-forme de chaque marque et les stratégies de communication multicanaux, à mettre en évidence les opportunités de croissance du marché et à améliorer la satisfaction des clients.
Depuis quelques années les publicistes prennent la route de l’engagement social et politique. De ce fait on voit de plus en plus de campagnes au storytelling inspirant et aux messages politisés. (Gilette, Patagonia..)
La semaine dernière la nouvelle Nike a dévoilé sa nouvelle campagne, en partenariat avec la célèbre tennis-woman Serenna Williams célèbrant les femmes et le sport.
Nike n’en est pas à son premier coup d’essai avec les publicités politiquement ou socialement engagées rappelez-vous de la campagne des 30 ans de la marque « Just fo it ». Le PDG de Nike, Mark Parker, affirme que sa publicité controversée mettant en vedette le quart-arrière de la NFL, Colin Kaepernick, a suscité un » record ». Cette publicité a contribué à stimuler les ventes.
« Le marketing ne consiste plus à fabriquer , mais à raconter des histoires. »
Seth Godin
Est-ce donc pour nike un moyen de se positionner comme une marque féministe ou est-ce un cas de women washing ? De toutes évidences Nike clame haut et fort son habileté à taper juste avec des images puissantes.
Tendance dénichée par Anna
Tympanus, intéractivité is the key
Ce site interactif nous dévoile plusieurs portraits sous forme de particules. Lorsque l’on passe notre souris sur les portraits, tout s’anime. C’est un bon moyen de garder l’utilisateur sur le site et l’encourage à continuer à naviguer dessus.
Flint est votre robot personnel. Le but de ce robot est de vous proposer une newsletter personnalisée avec des articles de qualité et de vous surprendre dans vos lectures ! Avec Flint votre nouvelle profession : « éleveur de robots ». Créé par le journaliste et entrepreneur Benoît Raphaël, les bots deviennent indispensables.
Flint, une newsletter quotidienne dont les articles sont sélectionnés par des bots, sous forme d’intelligences artificielles entraînées et influencées par des experts et des communautés. Chaque jour Flint lit des milliers d’articles et vous envoie une sélection d’articles personnalisée dans une newsletter.
We act for good est une application qui va bouleverser votre quotidien. Aujourd’hui 87% des Français se sentent concernés par les problèmes environnementaux. On assiste à un véritable engouement dans le changement d’habitudes, et cela passe aussi par les app !
WAG est une application simple d’utilisation. Elle vous permet à travers des défis, des conseils et astuces à propos de votre alimentation, votre mode de transport, d’énergie etc…
L’app vous propose donc un programme sur-mesure ? L’utilisateur (Wagueur) est invité à relever des thématiques au quotidien. En naviguant dans l’application, l’internaute choisit alors un sujet qui l’intéresse, ouvre la fiche d’un premier défi, comprend pourquoi c’est important de le faire et s’engage à l’action !
Une fois par mois, nous vous ouvrons les portes de l’agence afin d’interagir ensemble sur les nouvelles pratiques à connaître et à exploiter afin de toujours mieux performer.
Le principe est simple : dans le cadre de ses sessions Tonic transition, nous vous présentons et vous sensibilisons aux sujets d’actualité de l’économie digitale et de la transformation numérique de 8h30 à 10h30.
Nos Tonic Transition se déroulent de la manière suivante :
5 minutes : 3 mots-clés pour se présenter
20 minutes : Présentation du sujet par l’intervenant
20 minutes : Présentation des ateliers co-design en lien avec les ateliers 50A
10 minutes : Questions-Réponses
En cette journée mondiale des droits de la femme 50A vous propose un article spécial sur des femmes innovatrices ou pionnières dans leurs domaines.
Depuis ses débuts, Internet s’est voulu être un espace d’égalité et d’échanges. Les créateurs et les internautes se sont nourris d’une culture du “cool”, de l’échange et du gratuit, inspirés par les hippies. On peut se demander comment elle s’est manifestée sur Internet, cette nouvelle plateforme créée par des gens pleins de volonté de satisfaire ce qu’il ne retrouvait pas dans la réalité : un espace créatif et égalitaire.
Aujourd’hui encore, Internet compte des figures féminines influentes qui façonnent le monde des nouvelles technologies.
Focus sur celles qui étaient là au début, ou qui nous inspirent aujourd’hui…
Katherine Johnson
Katherine Jackson est une physicienne, mathématicienne, et ingénieure spatiale afro-américaine née en 1918 dans l’État de Virginie-occidentale. Génie des mathématiques, elle se passionne très tôt. À l’âge de 14 ans obtient son bac, et est diplômé en mathématiques en 1934 à l’âge de 18 ans seulement.
Après l’obtention de son diplôme de mathématiques elle devient enseignante. En 1950 Jackson se lance dans une carrière de chercheuse en mathématiques. À cette époque ce domaine est peu accessible aux femmes et surtout aux femmes. Deux ans plus tard elle postule à un poste au Centre de recherche de Langley pour la NASA.
De 1953 à 1958 elle travaille comme calculateur humain. Jackson se spécialise ensuite en tant que technologue en aérospatiale. Elle participe aux calculs de trajectoire des premières missions envoyant un homme en orbite (Mercury-Atlas 6). Katherine aide à préciser les trajectoires entre le module de
commande du module lunaire Apollo quand il remonte de la surface de la Lune.
Elle quitte la NASA en 1986 à l’âge de 67 ans. En 2015 elle reçoit la médaille de la postérité remise par Barack Obama. Un centre de recherche informatique a été inauguré à son nom à Hampton dans l’État de Virginie.
Un livre et un film adaptée de l’histoire des femmes noires sortie en 2017 racontent son histoire « les figures de l’ombre.
Alice Recoque
Informaticienne française, Alice Recoque est à l’origine de plusieurs projets d’intelligence artificielle. Ses compétences reconnues dans ce domaine font d’elle une interlocutrice de choix pour de nombreuses Commissions de recherches.
Voici son parcours professionnel en quelques dates :
Alice Recoque, née en 1929 est une des premières Françaises de la communauté scientifique à s’intéresser à l’informatique. Diplômée de l’ESPCI, elle est embauchée rapidement la Société d’électronique et d’automatisme (SEA) qui construit les premiers ordinateurs. Pendant son activité à la SEA elle participe au développement d’une des premières machines permettant les interactions conversationnelles, le mini-ordinateur CAB500.
Suite à l’absorption de la SEA par la Compagnie Internationale de l’Informatique (CII) Alice Recoque tente de mettre en place des projets informatiques ambitieux. L’un de ses projets, donnera naissance à la gamme Mitra, considéré comme le premier ordinateur de la CII. Suite à ce projet elle est nommée responsable recherche et développement de la division « petits ordinateurs et système associés.
En 1978, elle alertait déjà la CNIL de ses inquiétudes face au « « le pouvoir de surveillance accru des entreprises et des États ».
4 ans plus tard Alice Recoque est nommée membre de la commission d’informatique du Comité national de la recherche scientifique. Elle est désignée pour écrire le chapitre sur l’architecture des ordinateurs dans la publication de références Techniques de l’ingénieur du CNRS.
Quelques années plus tard, elle est recrutée par le groupe Bull pour prendre la direction de la mission « Intelligence Artificielle ». Lors de sa mission elle permet notamment le développement d’un programme appelé Prolog qui permet aux logiciels et ordinateurs de comprendre le langage naturel. Alice Recoque est régulièrement conviée aux commissions liées à l’intelligence artificielle. Elle participe, par exemple à l’évaluation du projet de traduction automatique Eurotra de la Commission Européenne.
Birgitta Jónsdóttir
Birgitta Jónsdóttir est une femme islandaise activiste, poète, écrivain, artiste et éditeur.
Membre du parlement islandais depuis 2009, elle a fondé entre autres le Parti pirate en 2012 qui vise une réforme démocratique et dépasse les clivages gauche/droite.
Spécialisée dans la législation du 21ème siècle, elle se concentre sur la démocratie directe, la liberté d’expression, l’information et la vie privée numérique.
Porte-parole de plusieurs groupes dont WikiLeaks elle utilise activement Internet pour relayer ses différents combats. Présidente de l’IMMI (International Modern Media Institute) elle présente en 2010 une résolution parlementaire dans le but de faire de l’Islande un havre de paix pour la liberté d’expression, l’information et la vie privée numérique.
En 2016 elle rencontre en compagnie deLawrence Lessig, Edward Snowden en Russie sur une initiative de ARTE : Meeting Snowden
« From the Towers, from the planes, Love, and again, Love. »
Grace Hopper
Grace Hopper, née le 9 décembre 1906 à New York et est décédée le 1er janvier 1992 à Arlington. C’est une mathématicienne mais aussi vice-amiral de la marine américaine. Elle a été pionnière dans le développement de l’informatique. Elle a notamment participé à la création des premières applications navales.
Elle a enseigné les mathématiques à Vassar avant de rejoindre la réserve navale en 1943. Elle est devenue lieutenante et a été affectée au Bureau of Ordnance’s Computation Project de l’Université Harvard (1944), où elle travaillait sur Mark I, la première calculatrice automatique à grande échelle et un précurseur des ordinateurs électroniques. Elle est demeurée à Harvard à titre de boursière de recherche civile tout en poursuivant sa carrière navale à titre de réserviste. Après qu’un papillon de nuit se soit infiltré dans les circuits de Mark I, elle a inventé le terme » bug » pour désigner les pannes informatiques inexpliquées.
En 1949, Hopper se joint à Eckert-Mauchly Computer Corp. où elle conçoit un compilateur amélioré qui traduit les instructions d’un programmeur en codes informatiques.
En 1957, sa division a développé Flow-Matic, le premier compilateur informatique de langue anglaise. Elle a pris sa retraite de la marine avec le grade de commandant en 1966, mais elle a été rappelée au service actif l’année suivante pour aider à normaliser les langages informatiques de la marine. À l’âge de 79 ans, elle était l’officier le plus âgé en service actif dans la marine américaine lorsqu’elle a de nouveau pris sa retraite en 1986.
Hopper a été élu membre de l’Institute of Electrical and Electronic Engineers (1962), a été nommé premier Homme de l’année en informatique par la Data Processing Management Association (1969), et a reçu la National Medal of Technology (1991). Elle a reçu à titre posthume la médaille présidentielle de la liberté en 2016.
Hedy Lamarr
Née en 1914 à Vienne puis naturalisée américaine, à la fois actrice, productrice de cinéma et inventrice, Hedy Lamarr de son nom de naissance « Hedwig Eva Maria Kiesler » a marqué l’histoire scientifique des télécommunications en inventant en 1941 avec le compositeur George Antheil, la « technique Lamarr », un système de codage des transmissions par étalement de spectre, ancêtre des techniques toujours utilisées actuellement pour les liaisons chiffrées militaires, la téléphonie mobile ou la technologie Wi-Fi.
Ce système secret de communication est applicable aux torpilles radio-guidées, qui permettait au système émetteur-récepteur de la torpille de changer de fréquence, rendant pratiquement impossible la détection de l’attaque sous-marine par l’ennemi. Ce principe de transmission (étalement de spectre par saut de fréquence) est toujours utilisé pour le positionnement par satellites (GPS, GLONASS…), les liaisons chiffrées militaires, les communications des navettes spatiales avec la terre, la téléphonie mobile ou dans la technique Wi-Fi.
Lamarr s’était intéressée aux technologies de divers armes, comme les systèmes de contrôle de torpilles, lorsqu’elle avait été mariée (de 1933 à 1937) à Friedrich Mandl, un très important fabricant d’armes autrichien. Antheil, quant à lui, était familier des systèmes de contrôle automatiques et des séquences de sauts de fréquence qu’il utilisait dans ses compositions musicales et ses représentations.
Dans le but d’aider les Alliés pendant la guerre, ils proposent leur invention à l’association « National Inventors Council« , en décembre 1940, puis ils déposent le brevet, le 10 juin 1941.
Lorsque le brevet est déclassifié, la plupart des téléphones portables mettent à profit la « technique Lamarr ». Hedy Lamarr a rétroactivement reçu le prix de l’Electronic Frontier Foundation américaine en 1997. À titre posthume, elle et George Antheil ont ensuite été admis au National Inventors Hall of Fame en 2014.
En espèrant que cet article vous aura plu, n’hésitez pas à nous faire part de vos avis en commentaire !
L’équipe de 50A vous souhaite une bonne journée des droits de la femme.
Si vous avez des demandes d’information n’hésitez pas à contacter notre agence digitale.
La transformation numérique est l’intégration de la technologie numérique dans tous les secteurs d’une entreprise. Cela impacte fondamentalement sa chaîne de valeur et permet de repenser l’expérience utilisateur qui sera proposée. C’est aussi un changement culturel qui exige des organisations qu’elles remettent continuellement en question le statu quo. Face à de telles mutations il n’y a pas vraiment de recettes miracles. Rédiger une feuille de route à court et moyen terme, la découper et se lancer. Lâcher prise, faire des expériences et ne pas avoir peur de l’échec qui est source d’enseignement.
La révolution digitale suscite de nouvelles attentes de la part des clients mais aussi des salariés. Chacun désire de la fluidité, de la connectivité, de la personnalisation et de l’interaction grâce aux usages des nouvelles technologies. Les entreprises doivent se doter d’une stratégie digitale et la déployer au cours de toutes les étapes du parcours utilisateur (blogs, chatbots, visioconférences, SEO, réseaux sociaux, rédaction de contenu…).
Ces dernières années, la transformation numérique est devenue un sujet populaire et un peu « tarte à la crème » au sein des conférences tech. Ce terme n’est pas toujours bien compris et clairement défini, nous avons souhaité le décrypter pour vous.
La transformation digitale : le fruit d’une révolution en 4 étapes
World Economic Forum
Au fil des ans, le monde a connu quatre révolutions industrielles distinctes, de l’ère industrielle à ce que nous appelons aujourd’hui l’industrie 4.0.
La première révolution industrielle fut la révolution mécanique :
Apparue au 18ème siècle, c’est celle du charbon. Centrée sur l’utilisation de l’eau et de la vapeur pour mécaniser la production, cette révolution correspond au basculement d’un monde agricole vers un monde industrialisé.
La deuxième révolution industrielle est insufflée par la découverte du pétrole :
L’utilisation de l’énergie électrique permet une production de masse rendue possible par la division du travail. Cette révolution a donné naissance à des magnats industriels comme les Rockefeller, Vanderbilt, Ford, Carnegie, etc. Elle généralise également les moyens de transport et contribue à la réduction des distances et la conquête du territoire par l’homme dès la fin du 19ème siècle (importations / exportations mondiales).
La troisième révolution industrielle a eu lieu en 1969, avec l’avènement des microcontrôleurs et de l’automatisation de la fabrication informatique.
Elle s’appuie sur la domestication de l’électricité (principalement grâce au nucléaire) et permet l’explosion de l’électronique et des technologies de l’information pour automatiser la production. Cette révolution était évolutive grâce à l’ajout d’un plus grand nombre d’ordinateurs, de systèmes informatiques et de technologies pour améliorer l’évolutivité.
La quatrième révolution industrielle nous la vivons en ce moment !
Avec la généralisation d’Internet qui a commencé au début du 21ème siècle, nos appareils PC où smartphones deviennent une extension de nous. Nos objets connectés sont le prolongement de qui nous sommes et de ce que nous faisons. La révolution industrielle 4.0 automatise des tâches complexes ; c’est l’ère de l’Internet des objets et du cloud computing.
Voilà pour l’introduction mais comprendre le passé permet de comprendre l’époque que nous vivons et permet certainement de mieux appréhender l’avenir !
Pour résumer nous assistons à un changement de paradigme. Nous sommes passés d’une économie de masse où la ressource stratégique était le pétrole à une économie numérique où la ressource stratégique c’est l’individu !
La transformation numérique dans nos vies
Smart Home Control With Tablet in living room interior. ( 3d render )
Aujourd’hui la transformation digitale nous impacte dans la vie de tous les jours.
Elle permet de communiquer (Internet, Smartphone, Réseaux sociaux), de se cultiver (Encyclopédies en ligne, médias, ressources consultables sur Internet), de consommer (achats en ligne), et de se divertir (plateformes de streaming, vod etc..). Elle intervient également dans des secteurs variés tels que la politique, l’environnement, l’entreprise, et même la religion !
Faisant partie intégrante de nos vies, la transformation digitale impacte nos vies et insuffle de profonds changements au sein de nos sociétés.
Quelques exemples changements :
Dans nos vies de tous les jours, la dématérialisation joue également un rôle primordiale. Les rendez-vous médicaux accessibles en ligne en quelques clics, le passage des lettres aux e-mails, la préparation d’un voyage en quelques clics, le passage des appareils photo argentiques au numérique, les banques : de moins en moins de chéquiers, mais une carte bleue avec puce (et développement des cb sans contact, paiements via portbles NFC)…même les administrations autrefois basées sur des activités physiques avec beaucoup de paperasses, se dématérialisent de plus en plus afin de proposer et souvent imposer leurs services en ligne. Autant de normes et habitudes bien vite disparues et un confort bien vite intégré et adopté à notre quotidien.
l’impact de la transformation digitale dans la vie de tous les jours. https://simplified-analytics.blogspot.com
L’automatisation et la robotisation de ces nouveaux usages soulèvent de plus en plus souvent des problèmes d’éthique. Si l’homme réussit à allier humanité et digitalisation cela pourrait devenir le déclencheur de valeurs plus éthiques et peut être plus universelles. Notre destin est entre nos mains, et heureusement, le chantier a déjà démarré nous sommes ce que nous ferons de la technologie !
Les entreprises impactées par la transformation numérique
Vous l’aurez sans doute compris aujourd’hui, de plus en plus d’emplois sont concernés par la transformation digitale. Dans 5 ans, 60% des métiers nécessiteront de solides connaissances numériques. Et dans 15 ans la moitié des emplois actuels auront disparu ou seront transformés grâce au numérique.
Aujourd’hui les secteurs tels que le tourisme, les transports, le commerce, la santé, la banque sont touchés par la numérisation de leurs services. Même les secteurs que l’on pourrait qualifier de « manuels » sont impactés : agriculture, les chantiers, l’industrie du luxe.
Le numérique accélère ce phénomène et les entreprises se doivent d’anticiper cette mutation.
À l’occasion de l’événement de networking, Opinionway a dévoilé une enquête sur la transformation numérique des entreprises françaises. Il en ressort que près de 8 pme/ETI sur 10 sont engagées dans leur transformation. Selon le baromètre, la majorité des PME/ETI a pris conscience des enjeux de celle-ci. 91% des entreprises ont engagé cette transformation, mais 19% seulement sont avancées, et 3% à la pointe. Tous ces chiffres bas sont sûrement liés au fait que 54% des entreprises n’ont pas d’équipe numérique dédiée.
« La difficulté n’est pas de comprendre les idées nouvelles, mais d’échapper aux idées anciennes «
John Maynard Keynes
Le premier chantier de transformation numérique dans une entreprise consiste à numériser les informations.
Dans le contexte de l’entreprise, la numérisation est importante à la fois pour traiter l’information analogique et les processus « sur papier » ne sont qu’une métaphore de l’analogique. Il est important de se rappeler, cependant, que c’est l’information que l’on numérise, et non les processus c’est là que la numérisation entre en jeu.
Focus sur quelques cas concrets d’entreprises
Castorama
La célèbre chaîne d’électroménager a lancé sa révolution digitale sur plusieurs fronts. À l’intérieur de leurs espaces de ventes à destination des vendeurs en rayon qui sont en mesure de parcourir le catalogue en ligne. De ce fait les vendeurs peuvent répondre aux questions spécifiques des clients. Le site web ressemble également un catalogue fourni ainsi que des offres exclusives.
Une digitalisation des espaces de ventes qui renforce l’image d’expertise de l’enseigne. Une nouveauté a également été lancée un outil de conception 3D à destination de sa clientèle.
L’entreprise a également sensibilisé ses équipes aux mutations sociétales et technologiques en leur proposant une exposition pédagogique et des sessions d’acculturation.
Vous pouvez retrouver notre étude de cas sur la feuille de route de transformation numérique de l’enseigne.
La poste
La Poste ce n’est plus que le facteur. Cette société s’impose peu à peu comme un opérateur multicanal des échanges numériques et physiques. Sa stratégie digitale lui permet donc de s’adapter aux nouveaux modes de consommation. C’est ainsi que les services de la poste sont de plus en plus innovants et personnalisés. Que l’on soit clients particuliers ou professionnels ces services s’adaptent à tous. Cela se découpe à travers diverses nouveautés : suivi des expéditions, egestion personnelle et administration, ainsi que l’expédition et retour colis depuis sa boîte aux lettres. En interne, l’application “Facteo” facilite le travail quotidien des facteurs. La Poste assure sa digitalisation partout où cela est possible au sein de l’entreprise. L’entreprise a donc investi 1 milliard d’euros sur 3 ans dans sa digitalisation. Le développement des transversalités entre services, la dématérialisation des échanges, l’interconnexion des réseaux physiques et digitaux sont donc révolutionnaires.
La SNCF poursuit son programme de transformation digitale lance en 2015. Leurs buts ? Augmenter le pouvoir de mobilité des clients et rassembler le meilleur du numérique au service de la performance ferroviaire. Dans cette perspective de transformation, les data se placent comme un levier de performance industrielle au service des clients. La SNCF possède des données historiques comme les horaires, les données industrielles archivées de toutes les interventions sur les 15 000 trains, les 30 000 kilomètres de voies et dans les 3 000 gares.
L’expertise 50A
Si vous souhaitez parfaire vos savoirs sur ce sujet nous vous proposons d’écouter notre podcast. Tous les mois nous décryptons la transformation numérique d’un secteur d’activité.
Depuis 2004, 50A articule son savoir-faire autour de 3 expertises :
50A est un lieu d’innovation où l’on travaille sur les nouveaux usages technologiques, humains et entrepreneuriaux parce que chaque personne est le maillon d’une réflexion. Son souhait : être un acteur du changement et remettre l’humain au coeur de la technologie. Si vous souhaitez aborder avec nous la transformation numérique de votre entreprise, contactez notre agence digitale!
Vous êtes à la recherche d’événements tech de pointe pour 2019 ? Vous souhaitez conclure l’année 2018 par une conférence exceptionnelle ? Ou vous êtes tout simplement curieux ?
Parcourir tout internet à la recherche d’informations sur les différents événements peut s’avérer être fastidieux. C’est pourquoi nous avons fait le travail pour vous ! Cet annuaire de conférences soigneusement préparées présente les 17 meilleurs événements tech de 2019.
Cette année encore, le programme des événements qui s’intéressent aux nouvelles technologies est bien rempli. Du Nord au Sud, vous trouverez votre bonheur parmi de nombreux évènements tous plus passionnants les uns que les autres.
• Le grand barouf numérique 20-mars CCI Grand Lille
Le Grand Barouf Numérique est de retour pour une édition plus innovante et ouverte que jamais !
Cette année le rendez-vous est fixé les 20 et 21 mars autour de trois thématiques : « la citoyenneté et la démocratie », « l’empreinte numérique et l’utilisation des données », et « la transition écologique ».
Le concept est simple et se définit en deux mots « Participatif » et « Prospectif », le grand Barouf Numérique s’organise comme une assemblée parlementaire où les participants qui deviennent députés sont réunis pour examiner et voter un projet de loi numérique d’anticipation.
Le Breizh Camp, c’est 3 jours de conférence autour du développement à Rennes, mais pas que !
Cet évènement rassemble une large communauté de développeurs et d’experts, avec près de 100 thèmes présentés. Crée en 2011 à l’initiative du BreizhJug cet évènement est de plus en plus populaire et propose du contenu à la carte sur plus de 100 thèmes présentés.
Chaque participant peut participer aux conférences qui ont retenu leurs attentions. Il est également possible d’assister à des ateliers et pour mettre en pratique les connaissances acquises.
Android, Java, PHP, C++, Go, Rust, Cloud, Ruby, .Net, GIT. Le breizh Camp est avant tout un mélange de technologies qui a réuni plus de 600 visiteurs par jour lors de la dernière édition !
N’hésitez pas à vous rendre sur le site officiel pour obtenir plus d’informations et accéder à la billetterie.
LavalVirtual 20-24 mars Laval
Qui a dit que la capitale de la réalité virtuelle était forcément aux États-Unis ? Du 20 au 24 mars le rendez-vous est donné à Laval !
Vous pourrez découvrir les dernières tendances technologiques, les applications les plus innovantes en réalité Virtuelle, ainsi qu’en réalité augmentée.
Laissez-vous guider par les contenus, les solutions de pointe, les techniques émergentes et les applications artistiques de VR/AR
Au cours de ces trois journées découvrez l’univers VR/AR. Au programme : conférences, Keynotes, Cas d’utilisateurs, Conférences techniques et Masterclasses.
Rencontrez les décideurs les plus avant-gardistes dans le domaine des technologies immersives !
L’émergence des réseaux sociaux et du big data à modifier notre perception de la vie privée. On partage tout, n’importe où et n’importe comment sans se soucier des conséquences. Certaines entreprises, à l’affût de nouvelles données pour hyper-personnaliser leurs offres utilisent parfois ces données à l’insu de notre bon vouloir. Quelles mesures doit-on prendre pour assurer la sécurité de nos données ? Dans cette optique, le Parlement Européen a récemment mis en place un ensemble de dispositifs : droit à l’oubli, limite du profilage, plus de transparence envers ceux qui possèdent nos données…
50A vous propose le temps d’un atelier de réfléchir ensemble sur les comportements à adopter pour une avoir une bonne hygiène numérique. Notre article.
N’hesitez pas à vous inscrire ici et rendez-vous le 26 mars !
Nord conversion day 4 Avril, Lilles
Nordconversion day est un événement dédié à l’UX et à l’e-commerce.
Ce salon s’adresse aux professionnels du digital, managers et opérationnels.
Au programme vous pourrez en apprendre plus sur le e-commerce(e-banking, e-assurance, retail, etc.) Design System, les Persona Design, la Data Vizualisation. L’IA, de la Data et encore plein d’autres choses.
L’atout majeur du nord conversion day est que le salon est entièrement gratuit ! Vous devez donc au préalable vous inscrire ici, et venir assister aux animations gratuitement.
Sido 10 et 11 avril, Cité Internationale Lyon
SIDO, l’événement révolutionnaire de l’industrie des nouvelles technologies ! Pour sa 5ème édition, les organisateurs annoncent un forum unique en Europe combinant IoT, AI & Robotique !
Des technologies habilitants aux solutions globales, SIDO est le moteur de l’innovation et réunit 3 écosystèmes convergents pour des projets connectés, autonomes et toujours plus intelligents.
Participez à cet événement majeur « Technologies & Marchés », qui se tiendra les 10 et 11 avril 2019 à la Cité Internationale de Lyon, France.
Une approche novatrice des nouveaux défis technologiques et organisationnels auxquels sont confrontées toutes les entreprises industrielles et des services.
Joignez-vous à l’aventure pour aborder l’avenir d’Android avec les experts les plus en vue dans le domaine.
Au programme, sessions techniques, ateliers, débats, du réseautage, ainsi qu’une chance de dévoiler votre projet dans l’Espace Fabricants devant des centaines de visiteurs.
La 3ème édition d’Android Makers rassemble 4 événements en 1 :
Conférences :
40 min de Tech Talks par des conférenciers experts et 20 min Lightning Talks sur l’avenir d’Android.
Ateliers :
apprenez de nouvelles méthodes, découvrez et construisez votre application pendant les ateliers.
Espace Fabricants :
promenez-vous, jouez et découvrez les dernières innovations matérielles et logicielles développées par les fabricants.
Fête :
Et pour finir en beauté rencontrez des gens avec la même passion que vous, et fêtez la conférence.
Formation en intelligence artificielle 14-15 mars Meudon
Vous vous posez des questions sur l’IA ? Comment fonctionne-t-elle ? Dans quel domaine l’utiliser ? Puis-je pratique l’IA quotidiennement ? Vous aurez vos réponses en vous rendant à la séance de formation avancée les 14 et 15 mars !
Que vous soyez simple débutant ayant entendu parler d’IA ou que vous possediez déjà de bonnes bases en développement technologique ou en informatique cette formation s’adresse à diverses cibles : entités publiques / Entités privées / Indépendants / Informaticiens / Développeurs confirmés ou non.
Viva Technology s’annonce comme LE rendez-vous mondial des startups et de l’innovation à ne pas manquer. Rendez-vous du 16 au 18 mai 2019 pour la quatrième édition qui se tiendra à Paris Porte de Versailles.
Évènement devenu incontournable en seulement 3 ans, le salon est co-organisé par Publicis Groupe et le Groupe Les Echos. L’évènement rassemble plus de 100 000 visiteurs dont 9 000 startups et 1 900 investisseurs de 125 pays.
Les 2 premiers jours sont dédiés aux professionnels : startuppers, chefs d’entreprise, cadres, investisseurs et medias. Le 3ème jour est ouvert au Grand Public.
Qu’il s’agisse de conférenciers de renom, d’expositions, d’innovations ouvertes ou d’expériences vécues, VivaTech célèbre les innovations d’aujourd’hui et les possibilités de demain pour tous ceux qui croient en la puissance de la technologie pour transformer les entreprises et la société.
Humain, vibrant et intense. Le Web2day, c’est le festival des professionnels et des passionnés des nouvelles technologies qui ont envie de s’inspirer, apprendre et networker dans une ambiance détendue et décalée.
Le Web2Day c’est 3 jours qui s’annoncent inoubliables, un village de 5500 m2, des animations, un concours de startups, et plus de 300 speakers nationaux et internationaux.
Vif et intense, mais toujours à taille humaine, Web2day se tourne vers les professionnels mais également pour les passionnés de nouvelles technologies à la recherche de connaissances, d’inspiration et surtout un bon moyen de se construire un réseau dans une ambiance détendue.
Ils vous promettent un séjour inoubliable dans un lieu atypique. Avec plus de 300 intervenants venant du monde entier le programme s’annonce.
Avec plus de 250 intervenants venus de France et du monde entier, un concours de création d’entreprise, un village de 5 500 m2, des événements et des nuits inoubliables (ou non), le tout dans un lieu insolite : ils vous promettent une expérience inoubliable de trois jours.
Leurs moto : La vie est trop courte pour ne pas s’amuser au travail.
Atelier cybersécurité le 17 Juin chez 50
Assurer la sécurité au sein de son entreprise représente un enjeu primordial pour son bon fonctionnement. Une prise de conscience s’impose donc pour tous. Si vous êtes dirigeant d’une PME ou un membre d’une DSI, cet atelier est fait pour vous.
Utiliser les failles humaines d’un système d’information comme effet de levier, connaissez-vous les rudiments du social engineering ? Une fois l’humain formé, avez-vous entendu parler de bug bounty, de pen testing ?
Conscient de cette problématique majeure, 50A organise un atelier consacré à la cybercriminalité et à la cybersécurité pour sensibiliser ses clients aux dangers qu’ils encourent et leur donner les armes nécessaires pour combattre ce type d’attaque. Notre article.
Sautez vers l’innovation agile, ouverte et allongée !
Au sein des entreprises, innover est devenu vital. Avantage concurrentiel, levier de croissance, améliorer sa réputation, conquérir des nouveaux marchés : toutes les raisons sont bonnes pour innover. Mais qu’est-ce qu’innover aujourd’hui ? L’innovation peut se faire sous plusieurs formes (produit, service, procédé, marketing ou social) et sous plusieurs degrés (innovation de rupture ou incrémentale). Différents types d’innovation se sont développés ces dernières années comme l’open innovation ou l’uberisation.
Chez 50A nous utilisons la méthode Design Thinking : en plaçant l’humain au centre, cette approche permet d’innover autrement en s’inspirant des méthodes des designers, comprendre les besoins du client, la faisabilité technologique et la réalité économique pour créer de nouveaux produits et de nouveaux services. Cette méthode stimule la créativité et développe l’esprit collaboratif au sein d’une équipe.
Lors de son prochain atelier, 50A vous éclaire sur les nouveaux types d’innovation et comment s’en servir à son avantage pour être plus compétitif sur le marché.
Intéressé ? Rendez-vous le 16 septembre 2019 prochain !
FrenchKit 7-8 octobre Paris
FrenchKit est la première conférence iOS et macOS en France. En se concentrant sur un large éventail de sujets, des API cacao à Swift, couverts par certains des développeurs les plus importants de la communauté internationale.
Faites partie des plus de 200 personnes qui participeront à la troisième édition de FrenchKit. Passez deux jours avec les meilleurs développeurs du monde entier. Apprenez, découvrez, échangez, discutez et surtout amusez-vous !
Apprenez des plus éminents développeurs impliqués dans les technologies Apple. Attention toutes les conférences seront données en anglais.
Le rendez-vous est donné du 20 au 21 septembre 2018, passez deux jours à écouter, apprendre et partager les meillures pratiques du développement iOS et macO.
Consultez leur site pour plus d’informations sur la prochaine édition.
DotJs 5-7 novembre Paris
DotJs est la plus grande conférence mondiale sur la Javascript rassemblant des développeurs de haut niveau à Paris.
Leurs buts organiser de développeurs avec le format et les standards de qualité de TED ?
Ils organisent aujourd’hui près de 7 conférences de ce type par an, invitant les meilleurs développeurs du monde entier à s’exprimer sur les plus belles scènes que Paris a à offrir.
Les développeurs s’y rendent afin de découvrir des sujets pointus inédits, d’apprendre et surtout voire les différentes directions prises par ce langage informatique majeur.
La première journée est plutôt axée sur le développement Front-end, puis sur les différentes évolutions du langage et son utilisation pour le Back-end le deuxième jour.
Un événement technique mais immanquable pour tout bon développeur Javascript !
Consultez leur site pour plus d’informations sur la prochaine édition.
Rent Real New Tech 6-7 novembre Paris
RENT Real Estate & New Technologies est un salon dédié aux professionnels de l’immobilier.
Aujourd’hui l’innovation et les nouvelles technologies sont au coeur de l’immo, cet évènement reservé aux professionnels de l’évènement de référence du secteur.
L’inscription se fait en ligne ici le forfait comprend une participation aux conférences et l’accès aux halls d’expositions.
Blend web mix 13-14 Nov Lyon
BlendWebMix c’est deux jours d’ateliers, workshops, conférences et rencontres s’adressant à une variété de public qui fait vivre l’écosystème web.
Entrepreneurs, business développeurs, recruteurs, investisseurs, designers, formateur, mais aussi publics type plus généralistes : étudiants, chercheurs, collectivités etc sont invitées à cet évènement !
BlendWebMix c’est aussi l’opportunité, pour les entreprises plus classiques, de rencontrer et comprendre l’écosystème web et ses acteurs.
L’évènement est organisé par La Cuisine Du Web et se déroule à la Cité Internationale.
Le SIMI, événement de référence pour les acteurs de l’industrie immobilière en France. Le salon rassemble plus de 30 400 professionnels et 470 sociétés et collectivité pendant trois jours.
L’évènement tient compte de l’évolution et de la mutation présente et à venir dans cet écosystème allié avec l’extension du digital dans le domaine du bâtiment.
Le salon présente donc les offres Françaises d’immobilier, de bureaux, de logistique etc…
Pour être alerté de l’ouverture de la billetterie, cliquez ici
En espérant que cette liste vous aura convaincu d’assister à un de ces évènements plus intéressant les uns que les autres !
Ne trainez pas trop pour prendre vos places pour les évènements qui vous intéressent, (certains se remplissent très vite) . Gagnez de nouvelles compétences, rencontrez de nouvelles personnes et surtout amusez-vous !
Le mouvement de l’art déco débute à la fin de la Première Guerre mondiale et s’étend sur près d’un demi-siècle, il connaît son heure de gloire dans les années 20. Les années 20 et 50 influencent particulièrement les graphistes en ce début d’année.
Les jeux de lignes symétriques de l’époque ainsi que les effets métalliques font automatiquement penser au grand Jay Gatsby.
Les logos monochromes font de moins en moins recette aujourd’hui. On assiste à une émergence des designs « bichromes » et des dégradés qui peuvent être réalisés avec des couleurs assez sobres. On observe également l’usage de couleurs plus flashy ce qui permet d’obtenir des résultats assez surprenants comme l’image ci-dessus!
En architecture, le brutalisme était un mouvement qui manifestait un total désintérêt d’être simple et agréable. Le brutalisme Web poursuit cette tendance, en montrant un effort intentionnel de représenter un site d’une manière la plus éloignée d’un site web classique.
La particularité des designs isométriques est qu’ils représentent des univers miniatures à part entière dans de très petits espaces. Ces designs très techniques et détaillés, créent un visuel qui nous raconte une histoire au travers d’une miniature assez élaborée.
Les icônes isométriques sont de fait beaucoup plus chaleureuses et plus tactiles que les icônes réalisées en flat design.
Face à des designs aux traits très marqués, un retour au style classique du XIXème siècle sera très en vogue pour 2019.
Style très influencé par la botanique et la nature en général, ce design simpliste mais très détaillé est déjà très utilisé en design de packaging, où ce genre d’illustrations délicates se mixe à la perfection sur du papier.
Spécialiste de l’UX, 50A a été la première agence digitale française à tester le Jamboard dans le cadre d‘un projet de conception d’un site internet.
À l’occasion de l’arrivée de la Jamboard en France, nous avons travaillé avec Google pour adapter nos outils et ateliers UX design au format du Jamboard. Nous avons créé des gabarits interactifs permettant d’interagir en équipe sur toutes les étapes clés pour concevoir l’expérience utilisateur d’un service digital : ecosystem map, personae, storyboard, parcours utilisateur, moodboard graphique…
Le Jamboard, qu’est-ce que c’est ?
Le Jamboard est un tableau interactif couplé aux outils de la G Suite de Google. L’écran 4K de 55 pouces permet la collaboration en ligne sur un même document que l’on soit sur smartphone, tablette, ordinateur sur place ou à distance via vidéo conférence.
Nos coworkers, Plissken Production, ont été les premiers à profiter de notre association avec Google pour la refonte de leur site internet. Nous avons organisé en 2018 un atelier de co-design dans les locaux de Google avec pour support le Jamboard. Nos habituels post-it, paper board, feutres et planches de réflexions étaient remplacés par une “Jam” (session de travail), des posts-it numériques, un tableau blanc interactif, la possibilité de voter et tout cela grâce à un stylet tactile.
Co-design, échanges, enrichissement mutuel, fluidité étaient au rendez-vous.
“On s’est rendu compte qu’il y avait des synergies de culture d’entreprise mais aussi de valeurs entre Google et 50a. Tout d’abord parce qu’on aime et veut travailler avec des gens talentueux.”
Sylvie LE GUELLEC, Sales Specialist EMEA chez Google
Remerciements :
Sylvie LE GUELLEC, Sales Specialist EMEA chez Google, pour son accueil et sa disponibilité
Nous sommes très heureux de partager avec vous en cette fin d’année 2018, le 7ème épisode de notre podcast 50A Galaxy.Dans ce nouvel épisode nous allons aborder deux mondes relativement différents, la religion d’un côté et la technologie de l’autre. Le premier monde fait référence à l’histoire, la philosophie, la morale et le second quant à lui est très récent, très moderne, et connaît chaque jour son lot de progrès en challengeant la morale jusque là établie. Comment ces deux mondes peuvent s’enrichir mutuellement ?
Ce podcast s’articule autour des thématiques suivantes :
Pour décrypter ces thématiques nous avons la chance de recevoir Pierre Gueydier, (LinkedIN, Twitter), maître de conférence à la faculté catholique de l’université ouest à Angers dans le domaine des sciences politiques et chargé de la coordination de la recherche de OPTIC Technology. OPTIC est une plateforme, un réseau international d’étude et d’innovation initié par l’ordre religieux des Dominicains et dédié aux enjeux éthiques des technologies de rupture. OPTIC fonde ses travaux sur une anthropologie explicitement chrétienne. « Nous croyons que les technologies de rupture peuvent grandement contribuer à améliorer les conditions de vie dans de multiples domaines sous réserve de les placer d’abord au service de l’Homme et du Bien Commun. »
« Être plus intelligent à plusieurs »
Ce réseau a pour objectifs de comprendre les enjeux et essayer de décrypter ce qu’il se passe. Essayer de se faire rencontrer des disciplines académiques qui souvent s’ignorent les sciences sociales d’un côté et les sciences de l’ingénieur de l’autre ainsi que les questions de sciences politiques. Comment décloisonner les approches ?
[Chapitre 1 : La communauté] À l’heure où l’on parle d’évangélisation dans le monde de la technologie, le catholicisme est une communauté de 2000 ans. Est ce que celle-ci s’intéresse aux réseaux sociaux ? Est ce que cela apporte une vision, une philosophie particulière ? L’étymologie du mot religion c’est relier. La relation à la technologie pour les religions est un peu double. Paradoxalement y compris pour le numérique, le catholicisme a intégré assez rapidement les technologies dans son élan missionnaire dans l’idée de propager la foi, on parle de « Propaganda Fide ». Elle s’appuie pour cela sur la presse, la radio, le livre et le manuscrit évidemment ! Le support médiatique et technique a donc été assimilé assez rapidement de tous temps par les mouvements religieux pour véhiculer le message. Les ordres missionnaires ont toujours été très à la pointe, notamment les jésuites avec les lanternes magiques via la projection sur les murs des églises (l’ancêtre du projecteur de diapos). Le premier site Internet du Vatican a dû être publié en 1996/97, en France en 1997. L’universalisme biblique est théologique, le message de salut des religions est destiné à tous, donc il n’y pas de barrière. L’outil en tant que tel est neutre moralement, il y a toujours eu les avis, les critiques, voir des condamnations. La lutte contre les hérésies est historique il faut garantir les véracités des messages. Il y a toujours eu une certaine réticence vis à vis du progrès (modernisme/catholicisme). Il est important de garder une approche rationnelle, collective sans panique morale.
[Chapitre 2 : Le numérique et la morale ] L’histoire du numérique, dans un premier temps : Découverte joyeuse et infantile. Dans un second comment s’organiser ? Qu’est ce qui est open source qu’est ce qui ne l’est pas ? Est ce que tout le monde a accès à l’information ? Troisième temps : prise de contrôle des GAFA, apparition du hacking, transfert des données personnelles, ne faut il pas organiser la technologie ? Il y a t’il un bien et un mal ? Ne faudrait il pas une morale ? Le numérique ne change pas fondamentalement les choses sur ce qui est recevable d’un point de vue légal ou pas. Les conséquences en revanche sont nouvelles et assez peu contrôlables et contrôlées. Les questions d’arbitrage entre ce qui est bien ou serait mal doivent être l’objet d’une discussion collective et se heurtent à des difficultés de la loi à étendre son pouvoir sur le numérique. Comment inventer de nouveaux moyens collectivement pour essayer de trouver ce qui est moralement tolérable ? Chez les catholiques on parle de « doctrine sociale de l’église », c’est un certain nombre de critères très généraux censés pouvoir être partageables par quiconque pas forcément croyant : la notion de subsidiarité, la notion de participation, la notion de dignité humaine, la notion de solidarité, la notion de destination universelle des biens. Ces différents points peuvent être pertinents pour les questions numériques.
[Chapitre 3 : Technologie et politique] Décembre 2018, @Paris, on assiste à une nouvelle infrastructure sociale imposée par la technologie notamment Facebook, première infrastructure qui n’est pas imposée par l’Etat ou par l’Église. Que pense l’Église de ce nouvel acteur du social ? Il est possible de faire le parallèle avec les mouvements syndicaux du 19ème siècle, avec la volonté d’un groupe de constituer un collectif politique qui ne dépend ni des politiques ni des religieux. L’église n’a pas forcément de solutions particulières. À travers les dispositifs types réseaux sociaux est ce qu’il s’agit de nouveaux comportements ou de nouveaux acteurs ? Les modalités de manière très diverses évoluent et sont imprévisibles, mais ce n’est pas si nouveau comme mobilisation. Ce ne sont pas forcément des espèces d’acteurs omnipotents comme les GAFAS qui puissent décider de conséquence. La question du numérique induit une sorte de nouveauté par rapport aux technologies où traditionnellement on supposait les technologies neutres, mais les design de conception des plateformes et des algorithmes ont des visées politiques explicites. Leurs usages et les décisions prises ont des impacts mondiaux et politiques c’est sans doute un progrès. La mission de l’église sur les réseaux sociaux est assumée par les fidèles et par forcément par la hiérarchie. Celle-ci a la prudence de laisser l’action politique et sociale au plus proche du terrain. Eût égard aux problèmes auxquelles fait face l’Église dans différents domaines la question du numérique reste relativement secondaire.
Centralité et réseaux distribuées. Il existe 3 grandes typologies de réseaux centralisés/hiérarchiques (Catholique), le réseau multipolaire (Protestants, Chiites), le réseau décentralisé (Sunnites). Quid de la capacité des organisations/ordres religieux à se saisir des technologies Internet ? Est ce que toutes les organisations religieuses ont les mêmes facilités de par leur nature à se saisir de ces technologies eût égard au type de technologies que l’on va trouver en face ? Il y a un vrai paradoxe dans l’Eglise catholique, en effet elle est hiérarchique mais extrêmement plate. Il existe 4 niveaux de hiérarchie dans l’église : les papes, les évêques, les prêtres, les fidèles. C’est une pyramide mais une pyramide assez plate. La relation de pouvoir au sein de l’église est très complexe. Les ordres religieux de par leur spécificité, de par leur flexibilité jouent un rôle de compensation sur cette hiérarchie, voir même de tensions. Le dispositif Internet numérique du Saint Siège est une très grosse infrastructure. C’est l’une des galaxie de sites les plus attaquée au monde, la war room de cyber défense est impressionnante. Au niveau institutionnel pour les sphères romaines, nous sommes encore sur un internet 1.0, même s’il existe des comptes Twitter. C’est à vocation apologétique = diffusion de la parole religieuse, il n’y a pas réellement d’investissement dans les questions d’animation de réseaux. Les actions dans la vraie vie des paroisses ou des diocèses ne permettent pas forcément de consacrer du temps à la gestion des réseaux sociaux. Cette tradition humaniste d’accueil, d’ouverture et de gratuité fonctionnent assez bien. Lors des JMJ en revanche les jeunes se saisissent eux mêmes des réseaux.
Comment est ce que l’église aborde la problématique des données personnelles et la surveillance des individus ? Le regard est assez simple : c’est la dignité humaine. Les questions de libertés individuelles, de vie privée et de secrets des correspondances privées sont garant de la vie sociale et vital pour la démocratie. Force est de constater que cela n’existe plus, l’Église ne peut en soit le déplorer et exprimer son souhait qu’il y ait des régulations / corrections. À priori les créateurs de Facebook ou Google ont du être tenus un peu à l’écart en terme d’offres. Sur la question des communs, le concept de « Destination universelle des biens », concept philosophico-théologique avec des implications économiques, qui tourne autours des questions « Est ce que la propriété privée est légitime, illégitime ? Quelle est sa nature morale ? En gros la position de l’Eglise est de dire dans une vision théologique de fin des temps, de fait il n’y aurait plus besoin de propriété. Or actuellement nous ne sommes pas à la fin des temps, donc la propriété privée qui est dans la doctrine sociale la conséquence du fait de jouir des fruits de son travail (droit naturel), est justifiable à condition que ce ne soit pas la finalité. L’objectif de l’activité économique de l’homme n’est pas la propriété pour la propriété, elle est un moyen mais pas une fin. La question des communs peut être glissable et glissée dans cette « case ». Le numérique vient ré-interroger tous ces critères et ces notions que l’on croyait neutre. Dans l’Église il y a une grande tradition de l’écrit, sur les données privées à savoir les registres paroissiaux qui enregistrent par écrits les actes de cultes (baptême, mariage…) il n’y a à priori pas de numérisation pour des raisons de risques et de budget. En revanche pour l’organisation d’événements (inscription pour les JMJ) là, les diocèses sont soumis à la loi commune.
[Chapitre 4 : Intelligence artificielle, singularité et transhumanisme.] L’homme n’est pas t’il en train de créer un nouveau dieu, un dieu technologique ? Un des déclencheurs d’OPTIC est lié au sujet d’IA et tout ce qu’il a pu se dire sur ce genre de sujet. Comment essayer d’y voir un peu plus clair sur ces sujets ? Sur le plan de la parole scientifique c’est étonnant de voir comment celle-ci est démonétisée, sur des questions technologiques ou des questions d’histoire. Sur la question de transhumanisme nous essayons d’avoir une attitude simple qui consiste à essayer de comprendre de quoi on parle, ainsi que les mots que nous employons ce qu’il signifie. En effet dans ce domaine, la confusion est absolue. L’idée est de se dire « attention à la panique morale » d’un coté (exemple « c’est la fin de l’humanité ») et aussi être un peu rationnel. Il existe des outils intellectuels essayons de nous en servir ! Les robots à priori ne prendront pas le contrôle de la planète. Nous essayons d’ »historiciser » les choses. L’histoire des sciences et des technologies est centrale pour comprendre les choses y compris l’absence de nouveautés. Par exemple le premier article sur les réseaux de neurones date de 1942. En 1948 Dominique Dubarle, frère Dominicain contribue à faire connaître la cybernétique en France en 1948 en signant une tribune dans le monde. Dans cet article il parle de Norbert Wiener mathématicien aux Etats Unis qui évoque le gouvernement automatique « la machine à gouverner ». Dominique Dubarle écrit que ce serait pertinent que des ingénieurs, des philosophes, des historiens discutent ensemble de cela. Ces sujets ne sont pas vraiment nouveaux, c’est Prométhée l’homme veut se mettre à l’égal de dieu.Pour travailler sur ces technologies et sur les questions de cybernétique, Joi Ito patron du Media Lab du MIT parle du problème du réductionnisme, il s’agit du cartésianisme poussé à l’extrême. Cela consiste à découper un phénomène complexe en petits bouts simples. Croire que l’on peut réduire un phénomène biologique ou politique en micros événements que l’on pourrait encoder ou numériser on s’aperçoit assez vite que la limite opérationnelle est très rapide. Fort de ce postulat certains considèrent que l’être humain c’est de l’échange et un amas d’atomes, de cellules et de réactions chimiques pour « réduire » le fonctionnement du cerveau avec les moyens de big data et de calculs afin de modéliser un cerveau humain. C’est relativement instrumentaliste comme vision.La Chine quant à elle, est la puissance qui a géré de manière politique Internet. Très vite les chinois ont compris de quoi il en retournait à condition de garder la souveraineté absolue. Les Russes ont très bien analysé également, les Américains c’est plus un effet boomerang !
[Chapitre 5 : La technologie blockchain] La blockchain est une technologie qui permet d’échanger dans un environnement dans lequel il n’y a plus de confiance, avec notamment la disparition des intermédiaires tiers de confiance. Les protestants et les juifs ont un rapport direct à Dieu, là où les catholiques passent par une intermédiation qui fait la force de l’église, la blockchain consiste à éliminer les intermédiaires, quels regards on pose quant on est du coté de l’église sur cette technologie ? D’autre part dans la notion de blockchain les données sont stockées ad vitam aeternam, n’y a t’il pas une opposition avec la notion de pardon ? La confiance est un concept clé. Il y a peut être pour la première fois une technologie qui a une visée politique explicite. Technologie et design politique vont ensemble. C’est un exemple idéologique sur une sorte de résurgence des questions d’anarchie. Au coeur de la blockchain il s’agit de mettre en scène la corruption du pouvoir politique et économique avec la crise de 2008, il apparaît au grand jour. Comment essayer de substituer à la thématique de la confiance une technologie qui va être censée jouer le rôle d’un tiers de confiance ? Nous avons récemment publié une étude sur la Blockchain avec un chapitre qui s’intitule « Poison ou remède ? ». À la fois la blockchain ré-interroge sur les fondamentaux du lien social collectif, c’est à dire les questions de confiance. La blockchain prend acte en quelque sorte que l’homme est un loup pour l’homme qui est vision très sombre de la nature humaine. Le capitalisme se nourrit toujours de ses propres marges. En effet on voit des projets de blockchain fermés qui seraient des écosystèmes de plateformes coordonnés par une blockchain. Par exemple le KYC qui consiste pour une banque à connaître son client. Cette notion du KYC est au coeur de l’intégralité du système mondial. Si une fondation non lucrative était créée dans lequel les banques mondiales seraient stakeholders de la fondation coordonnées par une blockchain, on aurait une machine de guerre ! Les plus malins sur l’utilisation de la blockchain semblent être ces écosystèmes qui vont vers de la coordination de la blockchain. La blockchain devient alors une sorte de remède dans des dispositifs non lucratifs. Finalement ce qui est annoncé comme une menace pourrait devenir le meilleur allié des banques… En ce qui concerne la notion d’oubli, si on ne peut pas faire oeuvre d’oubli on est dans une tyrannie complète du passé. Cela a d’ailleurs un impact sur le plan politique. L’exercice même du pouvoir politique est alors handicapé.=> À suivre OPTIC Technology organise un événement le 14 mai au collège des Bernadins sur la thématique suivante « Comment rebâtir la confiance ? »
Notre animateur :
Paul Richardet, cofondateur de NUMA, il est également « master of the cool » chez Neww Life. Il tient un blog sur medium.
Nos chroniqueurs :
Glenn Rolland est expert en systèmes d’information et co-fondateur de Gnuside.
Fabrice Epelboin, entrepreneur et spécialiste des médias sociaux, il est cofondateur de Yogosha et professeur à Sciences Po.
Génération mai 68 toujours dans son temps, active, polyvalente et aventurière : c’est l’une des cibles les plus prisées en ce moment par les professionnels du marketing et de la communication.
Les jeuniors, qu’est-ce que c’est ? Contraction de « jeunes » et « seniors », c’est le terme inventé par Grenade & Sparks et Co Meet à la suite de leur étude sur le mode de consommation des 60-75 ans. Selon eux, ce serait le nouvel âge d’or. La communication marketing et publicitaire s’oriente donc de plus en plus vers cette population particulière. C’est une réelle opportunité puisqu’ils représentent 20 % de la population française. Les marques peuvent jouer sur l’image « cool », libre et sans complexe.
« Cette génération aime séduire et joue à fond le côté sexygénaire »
– Éléonore Salviat
Les jeuniors et le digital
Cette étude a été menée sur 40 personnes, âgées de 60 à 72 ans et dénichées sur Facebook, leur réseau social préféré. Plusieurs aspects ont été abordés : leurs pratiques du tourisme, leur consommation alimentaire, leur rapport à la technologie, à la santé, etc…
Quand ils étaient jeunes ils se sont révoltés pour la liberté, la démocratisation de la culture et contre l’autorité bourgeoise. C’est dans cette logique qu’ils ont très vite adopté Internet, qui s’est toujours revendiqué libre et accessible (même si cette belle idée de liberté qui a fait les début d’Internet a laissé place à des autoroutes capitalistes eût égard à l’hégémonie des plateformes GAFA et autres BATX…sans compter la fin quasi évidente de la neutralité du net aux Etats-Unis).
C’est également pour rester « in » et surtout en contact avec leurs enfants et petits enfants que les jeuniors armés de leur smartphone ont vite appris à dompter les nouveaux usages numériques. Les marques ou organisations qui souhaitent proposer des expériences utilisateurs pertinentes se penchent donc régulièrement sur ces personas « hyper actifs » !
Jean, 65 ans
Ancien professeur de français
Militant de gauche
Après son accident il reste autonome avec sa montre capteur de chute
Lisette, 70 ans
Ancienne directrice commerciale
Aujourd’hui dans l’artisanat de bijoux
Elle utilise Facebook pour retrouver d’anciens amis d’enfance
Arthur, 68 ans
Ancien agriculteur
Il s’est installé dans un ecovillage
Il utilise la voiture électrique
Peu de temps après mai 1968 et dans les années 70, les jeuniors ont pu profiter en abondance de leur jeunesse. Leurs parents, génération d’après-guerre n’ont pas vraiment vécu la même période. La jeunesse de 2018 quant à elle serait beaucoup plus sage parce qu’elle fait face à plus de responsabilités et de doutes en lien avec les crises économiques et la catastrophe environnementale préssentie. D’après une étude de TNS Sofres, les jeunes aujourd’hui feraient moins la fête, à cause des réseaux sociaux qui suffisent à socialiser et aux plateformes de divertissement comme Netflix qui rendent plus casagniers. Ils sont également de plus en plus à adopter un mode de vie sain, vegan, zen, au contraire de leurs aînés et de la génération hippie ou rock’n’rool, très adepte des drogues, de la démesure et de la liberté sexuelle. Avec la longévité et l’amélioration de la santé, les babyboomers qui avaient 20 ans en 68 ont une nouvelle vie devant eux et cherchent à continuer leurs aspirations, satisfaire leurs désirs. Ce sont des hédonistes : leur vie n’est pas terminée et ils sont prêts à en profiter. D’ailleurs souvent quand on croise un jeunior son agenda est plus rempli qu’avant sa retraite !
Les jeuniors sont les papy boomers d’aujourd’hui, ils sont nombreux grâce à l’augmentation de l’espérance de vie et ont un meilleur pouvoir d’achat. C’est une génération qui a trouvé plus facilement d’emplois qu’aujourd’hui et a pu passer de classe moyenne à aisée assez rapidement. Ils ont une retraite beaucoup plus favorable pour en profiter par rapport à que ce qui nous attend…
Les soixante huitards voulaient une liberté sans limites, combattre l’autorité, et surtout plus de places à l’Université pour les gens du peuple. Mais n’est-ce pas ce qui a conduit aujourd’hui à revenir au système sélectif dans un marché du travail surbondé ? Ils ont fait la dîte révolution, mais sont-ils toujours révoltés aujourd’hui ? N’ont ils pas bien profité des failles du système pour se faire une place au chaud pas toujours en phase avec les dictons de mai 1968 ? Et surtout ne paie-t-on pas les conséquences économiques et écologiques de la société de consommation qui a vu les heures de gloire de la communication à la papa à coup de pubs TV et de 4×3 ? Certains voient aussi dans l’héritage de la révolution étudiante une génération pourrie gâtée, qui a menée à trop de laxisme du côté des parents et des professeurs. Ce serait aussi une génération trop exigeante, capricieuse et désobéissante. D’après Le Point c’est une génération qui a abusé des limites, confondant liberté sexuelle et abus sexuels…
S’ils représentent une partie de la société de consommation, ce ne sont pas non plus de gros consommateurs. Ils consomment souvent de manière responsable et cherchent le meilleur rapport qualité/prix. Ils revendiquent une certaine authenticité : ils n’adhèrent plus au diktat de la jeunesse et à l’idée de ralentir le temps, mais plutôt à celle de se sentir bien et de s’assumer.
Vers de nouveaux modes de vie
Les soixante huitards sont-ils toujours engagés ? Les jeuniors refondent le « bien-vieillir » avec des représentations plus positives que celles des anciens retraités souvent en rupture sociale et inactifs. La retraite est pour eux synonyme d’épanouissement personnel. Ils se tournent vers l’avenir, pensent à eux mais aussi aux autres en s’investissant dans des associations, ou en créant leur propre activité prolongeant ainsi leur vie active.
Les jeuniors sont toutefois confrontés à d’autres problématiques, en effet avec le vieillissement de la population, la prise en charge des anciens est devenue un problème majeur : la génération de mai 68 se retrouve donc à s’occuper de ses parents et s’engagent auprès du cercle familial. Voilà pourquoi nous assistons à un renouvellement de l’habitat participatif. Ce sont des logements mi indépendants mi collectifs avec un espace commun. Certains soixante huitards s’engagent même jusqu’au bout pour être en rupture avec la société capitaliste, en adoptant le système de l’écovillage, un village auto-construit et auto-suffisant. Nous ne parlerons pas dans cet article du business florissant et de plus en plus décrié des maisons de retraite ou des EPHADS, d’ailleurs nous ferons peut-être un article sur leur stratégie numérique, qui pour certaines auraient bien besoin de nos services ;).
Bien sûr les jeuniors n’oublient pas d’entretenir leur corps et adorent voyager. Ces jeuniors ont aujourd’hui un peu moins de 70 ans et en profitent pour croquer la vie à pleine dents sachant qu’ils sont loin d’être grabataires ! D’autant plus que les avancées technologiques et médicales leurs permettent de mieux appréhender leur santé : « il vaut mieux prévenir que guérir ! ». Ce qui leur donne encore une bonne dizaine d’années à en profiter, « vivre sans temps mort et jouir sans entrave ».
Pour aller plus loin et continuer à décrypter ses tendances écoutez notre podcast sur la santé connectée :
Dans ce dernier épisode de la saison, nous proposons un avant goût des vacances d’été avec le sujet de la transformation numérique du tourisme et de l’hôtellerie. Dans un premier temps notre invité expert sur le sujet nous expose son point de vue, dans un second temps il voit ses idées challengées par nos chroniqueurs. Et pour être en phase avec le thème, Nicolas est parti en congés estival ; c’est donc Fabrice Epelboin qui s’est chargé d’introduire le sujet.
[Introduction] Le secteur du tourisme face à la transformation numérique
Le tourisme est l’un des premiers secteurs qui a changé sous impulsion du numérique dans les années 90. Priceline, qui est à l’origine de Booking.com, a profondément bouleversé la façon dont on achète des billets d’avion. L’acteur Airbnb a lui changé la notion de propriété puisqu’il permet à un habitant absent des lieux de monétiser son bien immobilier en le louant ponctuellement. Pendant le séjour, ce sont les réseaux sociaux qui sont mobilisés pour partager son aventure au monde. Comment le numérique change notre façon de partir en vacances ? Tel est le sujet traité dans le 5ème épisode de notre podcast 50A Galaxy .
Partie 1 – Interview de Réda Berrehili
Selon Réda Berrehili, CTO de OneFineStay et co-fondateur de Square Break, la transformation numérique est essentielle pour améliorer notre quotidien. Et cela à travers Uber qui a permis une « remise à niveau » du marché du transport en taxi, mais aussi Deliveroo. Ces entreprises selon lui améliorent notre commodité. Il voit en eux une adaptation au numérique beaucoup plus rapide que les autres secteurs, et un changement de business-modèle efficace.
Pour lui depuis les débuts de Priceline il y a de vrais changements dans ce secteur. Il définit le modèle de booking.com qui est la désintermédiation. L’entreprise joue le rôle d’intermédiaire entre l’hôtellier et le voyageur « en prenant des commissions monstrueuses » et en rendant dépendante une grande partie du business. Avec AirBnb, cela a poussé tout le secteur hotellier à adopter cette philosophie.
Pour R. Berrehili, le secteur de l’hôtellerie réagit à ce nouveau mode économique en essayant de construire une valeur autour de la relation avec les voyageurs. C’est le CRM, le customer relationship management.
« Comment communiquer au mieux avec le voyageur pour proposer la meilleure destination ? »
Pendant la période de voyage, la problématique pour lui est de trouver comment améliorer l’expérience voyageur sans corrompre la relation de confiance ? Comment apporter plus de services sans être intrusif ?
Il s’intéresse à la domotique qui est en train de s’installer dans les chambres et maisons hôtelières et qui, à ses yeux, est ce que les gens recherchent. Il pense néanmoins que même si c’est important de faire des revenus grâce à des initiatives économiques comme la domotique, le but est d’être au service de l’être humain et respecter le client.
Le modèle économique du secteur du tourisme change avec la transformation numérique, mais l’ancien monde ne va pas disparaître avant au moins une trentaine d’années si on en croit ses projections.
Partie 2 – Le décryptage de nos chroniqueurs
Confrontons l’avis de notre expert ! C’est le moment de diverger avec Paul Richardet, Pierre Noro, Robert Vinet, Hayat Outahar, Fabrice Epelboin et Isabelle Fayolle.
Paul Richardet, agitateur de communautés et fondateur de Neww Life, pense que le marché financier du tourisme « rentre dans une rentabilité forte » et le lien entre les besoins du consommateur et du marché mérite une réflexion.
Pierre Noro, chargé d’innovation blockchain, et Isabelle Fayol n’ont pas la même vision des vacances que R. Berrehili : l’important pour eux est de vivre des expériences, découvrir des gens, aller chez eux, se connecter avec le monde, tout en se déconnectant de sa vie quotidienne et de la technologie.
Isabelle Fayolle nous parle d’économie circulaire, qui s’inscrit dans la vision d’un monde durable. Selon cette journaliste et consultante,le digital peut apporter bien plus qu’une maison mais des styles de vie, des sorties, etc.
Robert Vinet cherche une utilité aux services digitaux, pour lui « il n’est pas question que de GAFA et de désintermédiation ».
Fabrice Epelboin rappelle que les GAFA sont en déclin. Il espère voir la fin de cette concentration d’ici peu pour voir de nouveaux modèles et acteurs émerger.
Hayat Outahar, fondatrice de Femmes Entrepreneurs, remercie les algorithmes qui permettent des séjours moins chers et personnalisés. Grâce à cela, « on est devenu des aventuriers » et on a plus peur de s’improviser des séjours. En livrant nos données, on participe certes au monopole des GAFA mais en contrepartie on a des services beaucoup plus adaptés. Elle rappelle que les pionniers des nouveaux modèles économiques du tourisme existent depuis un moment, ils n’avaient juste pas de business modèle.
Notre animateur :
Fabrice Darmon, chef de projet digital chez 50A, anime le podcast 50A Galaxy.
Nos chroniqueurs :
Isabelle Fayolle est journaliste tv, formatrice et animatrice. Elle anime conférences, tables rondes et est également coach en communication orale.
Hayat Outahar, consultante en gestion de projet numérique, est fondatrice de Femmes Entrepreneurs.
Robert Vinet, spécialiste de la blockchain et du marketing, il est fondateur de Blockchain Factory, consultant chez Social Media DataLab, Dr. Banner et DELVHON.
Paul Richardet, cofondateur de NUMA, il est également « master of the cool » chez Neww Life. Il tient un blog sur medium.
Pierre Noro, chargé d’innovation Blockchain chez Groupe Caisse des Dépôts.
Fabrice Epelboin, entrepreneur et spécialiste des médias sociaux, il est cofondateur de Yogosha et professeur à Sciences Po.
Pour le quatrième épisode de notre podcast 50A Galaxy, nous abordons la transformation numérique de la santé. La première phase de notre podcast met en scène l’interview d’un spécialiste du secteur et en seconde partie nos PostCasteurs chroniqueurs divergent et convergent autour de la table et d’une bonne dégustation de vins du terroir.
[Introduction] Vers une santé prédictive
La santé connectée est apparue dès les années 90 et a chamboulé notre rapport au soin, que ce soit en tant que patient ou en tant que médecin. Nous sommes en effet acteurs de notre propre santé, on parle de « self-management ». La technologie permet d’aboutir à une médecine prédictive, préventive, participative et personnalisée. L’enjeu est de retarder la mort et cela passe par le corps augmenté. Avec 1000 000 applis de santé, les patients suivent et prennent en charge leur propre corps et les médecins deviennent plus performants dans leur diagnostic. Il reste néanmoins une crainte générale qui est la revente de nos données personnelles et médicales aux industriels ou aux assurances, mais aussi l’ubérisation de la santé. On peut également s’interroger sur la place du secret médical et sa confidentialité…
Uwé Diegel, CEO de LifeInA, une start-up spécialiste du suivi du diabète connecté et du transport sécurisé de médicaments, nous livre sa version de la transformation numérique de ce secteur.
Selon lui, c’est avec l’apparition de l’Iphone 3 qu’on a commencé à partager nos données quotidiennes. Les solutions de santé sont petit à petit devenues personnalisées grâce à ces données. Mais il perçoit la majorité des applications connectées comme inutiles ; elles servent d’affirmation de performance par exemple pour les athlètes, mais ne permettent pas de faire de la santé préventive ou prédictive selon lui.
Le grand enjeu de la santé de demain est de la transformer en une santé positive et prédictive. Uwé Diegel rappelle que c’est un secteur porteur de moyens puisque étant un droit universel en France, la dépense d’état représente entre 15 et 20% du budget global.
Face à l’ubérisation de la santé, le système des assurances est exposé à un bouleversement majeur pour s’orienter sur des solutions ou produits d’assurance beaucoup plus personnalisés. Dans le même temps, le grand public se méfie fortement des assurances. Pour lui, la perception du grand public est trop négative car l’assurance est « essentielle » et prise « au cas où » et son rôle va changer par rapport à cela.
Le rôle de la médecine va également évoluer car il aura accès a beaucoup plus d’informations pour donner les meilleurs soins.
Partie 2 – Les chroniqueurs
Place au débat, avec nos chroniqueurs habituels, mais aussi avec de nouveaux invités, sur la terrasse du 31 Blanche.
Paul Richardet, agitateur de communautés, trouve que le discours de Uwé Diegel est révélateur de l’ambiguïté de ce secteur, dans la mesure où les données sont marchandées mais sans savoir où elles vont et ce qu’on en fait. De plus, les données nous appartiennent mais seuls les experts savent les décrypter. D’un point de vue collectif selon lui, ces données ont un intérêt si elles sont agglomérées car en devenant des données publiques, elles vont permettre de faire avancer la médecine. On a donc une difficulté de clarification de ces données.
Fabrice Epelboin, ubérisateur citoyen, voit en cette problématique posée un aboutissement du monde d’Orwell, une arnaque des données privées. Selon lui, même en les anonymisant, elles ont un impact sur chacun. F. Epelboin est alarmé quant aux problèmes des assurances : on obtient un bénéfice immédiat de notre remise de données ; en revanche, cela a un effet pervers au long terme puisque l’on se dirige vers un désert assuranciel. En effet, les malades peuvent très vite se faire refuser assurances ou prêts s’ils sont fumeurs ou porteurs de gènes défaillants…
« Malgré la RGPD, on s’apprête à vivre de grandes catastrophes »
Anne-Caroline Paucot, scénariste du futur, a une première vision positive de demain avec l’apport de la blockchain, qui, selon elle, pourrait permettre de choisir de livrer les données que l’on veut. Elle se projette aussi dans un monde où « le nom maladie n’existera plus » grâce à la médecine connectée, mais où on devra finalement « être tous chroniquement en bonne santé ». A-C. Paucot a une deuxième vision plus négative du futur, avec une liberté entravée par les assurances, nous sanctionnant à chaque excès.
Nicolas Bermond, directeur de l’agence 50A, est passionné de ce sujet puisqu’il se quantifie depuis des années. Il est adepte du « quantified self » avec notamment l’association MyDatalabset quantifie même sa consommation de données afin d’être plus performant. Il est néanmoins réticent quant aux dérives des états sur la population.
Glenn Roland, digitaliseur de l’informatique, se demande comment garantir le secret médical lorsqu’il y a de nombreux intervenants sur la chaîne. Aussi, quels sont les impacts futurs lorsque les banques et assurances refuseront des prêts ou alors lorsque les magasins nous enlèveront des points… L’automatisation de contrats dans la blockchain l’inquiète également au niveau de notre partage de données, puisque tout va s’automatiser, il n’y aura donc pas le droit à l’erreur et pas d’intervention humaine.
Christophe Ducamp, spécialiste de l’indie web, rappelle que le partage de nos données de santé ne date pas d’aujourd’hui (fax, etc) et que cela permet une meilleure communication entre les acteurs de santé ; aussi il existe toujours des hackers pour savoir comment rendre privées ses données.
Pierre Noro, petit explorateur de l’innovation publique, adopte le point de vue dystopique de Georges Orwell, dans lequel les données privées sont utilisées pour un profilage social. Il nous explique qu’en mutualisant les risques et coûts de santé, les assurances nous font en fait payer les pré-dispositions aux facteurs de risque. Et ce n’est pas mérité car nous somme nés avec, cela est hasardeux. Pour lui le réel service public est la sécurité sociale.
« Les données médicales caractérisent une personne dans ce qu’elle a de plus intime : le corps »
Il est le temps de converger pour nos chroniqueurs !
Pierre Noro s’accorde sur le besoin essentiel des données médicales publiques dans l’avancée de la recherche. Il imagine une solution où ces données seraient actionnables et sécurisées afin de nous rendre propriétaires de nos données : la blockchain sera peut être l’outil de demain.
Christophe Ducamp est « pro » startup, pour une collection de données par l’utilisateur.
Glenn Rolland réfléchit également aux moyens pratiques pour pourvoir s’émanciper du jugement des assurances et des marques, qui entravent à notre liberté en nous sanctionnant.
« Sous prétexte de s’empêcher de mourir, je n’aimerais pas qu’on s’empêche de vivre »
Nicolas Bermond propose de partager les données de la sécurité sociale. Il croit également en la médecine parallèle, portée sur le soin et personnalisée, dans un monde où la médecine devient standardisée.
Anne-Caroline Paucot voit beaucoup d’élans positifs du côté de l’hospitalisation. Grâce à des applications et machines connectées, les patients peuvent par exemple diminuer leur temps d’hospitalisation et être suivis à distance. Les chirurgiens pourront avoir le temps pour d’autres choses quand le robot s’occupera de faire une opération à sa place.
Fabrice Epelboin, inquiet sur la cybersécurité et le hacking des objets connectés de santé, pense qu’au moins l’adoption de ces techniques par le grand public permettra à chacun de prendre plus au sérieux les enjeux et de mieux les comprendre.
Paul Richardet conclut ce débat avec un point de vue sur les communautés : la technologie peut aider les gens à condition que les acteurs s’aident eux mêmes. Il faut un travail harmonieux entre les différents acteurs de la santé (professionnels, marchands, état). Il pense aussi qu’il y a une piste à travailler en terme de prévention médicale.
Notre animateur :
Fabrice Darmon, chef de projet digital chez 50A, anime le podcast 50A Galaxy.
Nos chroniqueurs :
Robert Vinet, spécialiste de la blockchain et du marketing, il est fondateur de Blockchain Factory, consultant chez Social Media DataLab, Dr. Banner et DELVHON.
Christophe Ducamp, expert en stratégies d’innovation, design thinking et marketing, il est conseiller indépendant depuis 2010. Il tient un blog axé sur les pratiques du web.
Paul Richardet, cofondateur de NUMA, il est également « master of the cool » chez Neww Life. Il tient un blog sur medium.
Fabrice Epelboin, entrepreneur et spécialiste des médias sociaux, il est cofondateur de Yogosha et professeur à Sciences Po.
Anne-Caroline Paucot est écrivaine prospectiviste pour les éditions Propulseurs.
Glenn Rolland est expert en systèmes d’information et co-fondateur de Gnuside.
Pierre Noro, chargé d’innovation Blockchain chez Groupe Caisse des Dépôts.
Pour son troisième podcast sur la transformation numérique, 50A Galaxy s’intéresse aux agences de communication. Le format de notre podcast s’articule autour d’une première partie avec l’intervention d’un expert, ensuite place à un débat de deux rounds entre des chroniqueurs pour diverger puis converger.
[Introduction] La communication devient digitale
Aujourd’hui, dans un monde où la communication devient digitale, nous voyons se profiler les prochaines mutations. Parmi elles nous pensons que l’une des mutations fondamentales sera la cryptocommunication. En effet depuis l’arrivée de la blockchain et des ICO (méthode d’échange de monnaie numérique) en 2009, nous observons un véritable engouement pour cette technologie et l’avènement d’un nouveau monde. La cryptocommunication s’appuie sur la technologie blockchain, elle permet de construire et proposer de nouveaux services transactionnels. Il est ainsi possible de communiquer dans un environnement très hétérogène, à l’international, mais aussi de manière locale. C’est un marché instable et en perpétuel renouvellement. L’enjeu pour les agences de communication est de faire abstraction du passé pour imaginer le futur de la blockchain economy afin de s’adapter très vite.
Fabien Aufrechter, diplômé d’Histoire à la Sorbonne et de communication publique au Celsa, est actuellement responsable d’Havas Blockchain. Il nous permet de comprendre quels sont les changements en cours dans les agences de communication avec la technologie blockchain et comment nous pouvons imaginer la communication du futur.
Selon lui, la blockchain va faire émerger une nouvelle économie puisque cela permet de faire des transactions de pair à pair, sans intermédiaire. Cette économie c’est la token economy. En effet, les tokens sont des actifs numériques qui vont être émis par les entreprises, en général dans le cadre d’une levée de fonds pour un projet (via les ICO). Ces actifs sont achetés via de la crytpo-monnaie (bitcoin, ether…). Cela ressemble à un placement d’actions. Ces jetons peuvent aussi permettre aux utilisateurs d’accéder à un service : contrat, ticket d’entrée, points de fidélité, traçabilité, etc. Selon lui, la valeur du token s’appuie sur la réputation, et cette réputation est co-construite. C’est une opportunité pour les agences de communication puisqu’il sera possible de construire une relation transparente dépassant les enjeux du « marketing à la papa » pour engager les utilisateurs et capitaliser sur une force d’engagement.
« La blockchain permet de faire des transactions de valeur de pair à pair »
La problématique est que de nombreuses ICO aujourd’hui sont des arnaques ; l’enjeu est donc de consolider cette réputation afin de susciter la confiance, dans un monde où les annonceurs et les GAFA interdisent pour certains, notamment Twitter, les publicités à ce sujet. Il y a donc un gros besoin de pédagogie et c’est là où les agences de communication ont un rôle à jouer puisqu’elles conseillent, construisent la réputation et s’appuient sur des partenaires techniques, juridiques et stratégiques.
« Tous les secteurs peuvent être impactés par la technologie blockchain, comme hier tous les secteurs pouvaient être disruptés par internet »
Les acteurs les plus concernés par cette question d’après F. Aufrechter sont tous les secteurs de la mise en relation, on parle aussi d’intermédiation. Grâce à la technologie blockchain nous allons pouvoir redonner confiance en garantissant la traçabilité, la transparence et la sécurité. Nous pourrions assister à une véritable transformation de tous ces tiers (banques, assurances, notaires…). Bien entendu les grandes marques et organisations n’ont pas envie de rater la vague.
La token economy permet donc de faire naître de nouveaux usages et services, à travers un système de traçabilité de l’information et surtout de traçabilité des transactions. Cette token economy fait émerger de nouvelles formes d’organisation. Avez vous déjà entendu parler des DAO ? Selon wikipedia « Une Decentralized Autonomous Organization (DAO ou en français « Organisation Autonome Décentralisée ») est une organisation fonctionnant grâce à un programme informatique qui fournit des règles de gouvernance à une communauté. Ces règles sont transparentes et immuables car inscrites dans un réseau blockchain, une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée, et fonctionnant sans organe central de contrôle. Une DAO doit disposer d’un mécanisme robuste de réputation pour identifier de manière précise et fiable la compétence et le niveau de confiance par une évaluation systématique et objective des comportements afin que chaque décision ne nécessite pas un large vote des participants. Une DAO doit permettre à ses contributeurs d’être rémunérés soit en crypto-monnaie (ETH, BTC, DAI) soit en parts de la DAO en proportion de la valeur de la contribution de chaque membre ».
Les DAO font ainsi émerger de nouvelles règles, de nouvelles typologies de contrats, et pourquoi pas de nouveaux modèles économiques ? Imaginons par exemple que nous mettions à disposition de marques ou d’entreprises nos fameuses datas personnelles. Celles-ci en échange de tokens pourraient alors nous rétribuer ou nous proposer de participer à la conception de leurs produits ou services. L’utilisateur pourrait donc réellement être impliqué en étant au coeur du produit ou du service.
Fabien Aufrechter va plus loin encore en posant la question de la gouvernance, qui peut être régulée de manière coopérative avec ce système de tokens.
Partie 2 – Les chroniqueurs
Nous avons laissé place à Robert Vinet, Christophe Ducamp, Paul Richardet, Pierre Noro, Fabrice Epelboin et Nicolas Bermond pour diverger sur la première partie de ce « postcast ».
Christophe Ducamp attend des éclaircissements sur comment va réellement être développé ce marché. Robert Vinet croit lui qu’au contraire la token economy sera dominante lorsque que les services seront développés. Il pense aussi que ce seront en réalité des processus communautaires et non mondiaux. Paul Richardet rappelle que ce modèle horizontal et décentralisé permet de bloquer des données et de les rendre officielles, mais cela peut être un danger puisque tout le monde aura accès à l’information et sans contrôle. Pierre Noro n’est pas d’accord lui avec le modèle de la réputation. Pour lui la communication doit être au service de la crypto-monnaie et non le contraire. Il aimerait également que soit développé l’aspect technique qui est assez complexe.
« On voit un poids lourd de la blockchain apparaître en France et les start-ups méritent d’être mieux connues »
Fabrice Epelboin a également du mal à appréhender la réputation dans ce contexte. C’est la confiance, qui, d’après lui, est fondamental pour permettre cette transition. Nicolas Bermond met en avant le potentiel de la technologie blockchain au profit des start-ups et des PME, qui peuvent s’appuyer sur un nouveau système de financement de projets.
Les chroniqueurs ont pu converger lors du second round. Pour Christophe Ducamp, c’est un réel enjeu de communication et de pédagogie qu’il est nécessaire de mettre en oeuvre pour faire adopter ces nouvelles technologies. Robert Vinet affirme qu’on va se retrouver, grâce à cette nouvelle vague numérique, aux fondements de ce qu’était internet, c’est-à-dire un lieu libre et démocratique. Paul Richardet se demande lui si ce ne serait pas un « habillage numérique d’un monde qui reste le même ». Il attend que soit rendu accessible l’aspect technique afin de prouver aux consommateurs en quoi cette technologie peut apporter des solutions. Pierre Noro s’accorde sur ce point, il trouve important de vulgariser et démocratiser l’accès à la technologie blockchain. Fabrice Epelboin est très optimiste sur ce retour au peer to peer et au logiciel libre. Pour lui la blockchain peut redéfinir le monde.
« L’adoption passe avant tout par la compréhension de la technique »
Nicolas Bermond conclut que la technologie blockchain est la technique du futur web décentralisé. Puisque cette technologie s’appuie sur de la cryptographie, cela va faire avancer nos droits et surtout permettre aux startupers et PME d’avoir un financement plus simple et plus global pour gérer les entreprises de manière plus moderne.
Pour aller plus loin sur les cryptomonnaies, découvrez le projet Tsari :
Découvrez notre éditorial sur 50A Galaxy le podcast. Allez écouter nos podcast sur la transformation numérique de l’Etat et de l’immobilier !
Notre animateur :Fabrice Darmon, chef de projet digital chez 50A, anime le podcast 50A Galaxy.
Nos chroniqueurs :
Robert Vinet, spécialiste de la blockchain et du marketing, il est fondateur de Blockchain Factory, consultant chez Social Media DataLab, Dr. Banner et DELVHON.
Christophe Ducamp, expert en stratégies d’innovation, design thinking et marketing, il est conseiller indépendant depuis 2010. Il tient un blog axé sur les pratiques du web.
Paul Richardet, cofondateur de NUMA, il est également « master of the cool » chez Neww Life. Il tient un blog sur medium.
Pierre Noro, chargé d’innovation Blockchain chez Groupe Caisse des Dépôts.
Fabrice Epelboin, entrepreneur et spécialiste des médias sociaux, il est cofondateur de Yogosha et professeur à Sciences Po.
50A Galaxy s’intéresse pour son deuxième podcast à la transformation numérique du secteur de l’immobilier. Le podcast s’articule autour d’une première partie consacrée à l’intervention d’un expert, puis d’un débat entre des chroniqueurs. Ils disposent d’un round pour diverger, et d’un deuxième round pour converger. Notre invité Robin Rivaton et nos chroniqueurs Robert Vinet, Christophe Ducamp, Paul Richardet et Guillaume Berger nous ont permis d’avoir un aspect global sur les enjeux de ce secteur.
La transformation numérique dans l’immobilier impacte les étapes du parcours projet et du parcours client
Après avoir assisté à des mutations sociétales et technologiques qui affectent tous les secteurs, on entre dans un tournant majeur dans le secteur de l’immobilier. Il ne s’agit plus seulement de construire ni de livrer des bâtiments ; toute la chaîne de valeur de la filière est concernée. Recherche de biens, recherche de fonciers, procédés de conception et de fabrication, modélisation numérique des bâtiments ou encore réalité virtuelle et augmentée, ce sont autant de process qui se numérisent.
Partie 1 – Interview de l’expert Robin Rivaton
Nous avons interrogé Robin Rivaton, fondateur de Real Estech, un label ayant pour but d’inciter l’innovation et la digitalisation de l’immobilier. Il nous a éclairé sur les changements en train de s’opérer à travers le numérique dans ce secteur, mais nous a livré également son regard sur les enjeux de cette dématérialisation.
Son action a pour but d’alerter sur la lenteur vis-à-vis de l’adoption des innovations technologiques au sein de ce secteur. Si l’immobilier est en retard en France par rapport à d’autres secteurs, il l’est également en comparaison à l’échelle mondiale, et surtout à la Chine, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Cela peut se comprendre : la domestication des innovations technologiques peut prendre du temps, comme l’a été l’électricité. La transformation numérique de l’immobilier serait surtout attendue dans le matériel, le hardware et l’infrastructure lourde.
« Il n’est pas supportable que le poids de l’immobilier monte de plus en plus dans le budget des ménages sans que la qualité des produits qui est offerte ne progresse »
D’après lui, la transformation numérique permet une harmonisation de l’offre et de la demande, en construisant plus et plus rapidement, et en adaptant mieux aux usages d’aujourd’hui. Cela est en effet devenu nécessaire de réaménager les bâtiments, qui ont été construits dans une époque où les usages étaient complètement différents. Tout l’enjeu repose donc sur les coûts que cela implique et sur l’action politique, qui est indispensable pour une transformation numérique et une adaptation technologique réussies. Le foncier a ainsi un rôle fort à jouer pour convaincre les politiques. Néanmoins, ce changement doit être maîtrisé et protégé.
« Je pense que c’est la conjonction et la capacité des politiques et des individus à saisir ces technologies pour aller dans une volonté politique »
Partie 2 – Le débat des postcasteurs
Robert Vinet, projectiviste dans la blockchain, Christophe Ducamp, évangéliste dans l’indie-web et Paul Richardet, agitateur de communautés, ont disposé d’un premier round pour évoquer leurs divergences par rapport à l’interviewé. C’est ainsi que Robert Vinet indique la nécessité de détailler les éléments qui composent cette transformation numérique. Il en cite deux : la blockchain et l’impression 3D, qui ont un impact dans l’économie de l’immobilier. Christophe Ducamp pense lui, d’un point de vue sociologique, à l’innovation des nouveaux quartiers grâce au numérique, visant à une meilleure qualité de vie. Paul Richardet est plus sceptique notamment sur les enjeux environnementaux et les difficultés de plus en plus accrues pour se loger. Guillaume Berger est également intervenu et rappelle qu’il y a un rapport de force entre le marché et les consommateurs ; pour lui, l’important est que le consommateur profite de cette transformation numérique et qu’il y ait une transparence du marché.
« La blockchain est en train de changer de manière considérable les flux de l’information et la mémorisation de celle ci et cela impactera l’immobilier de manière très importante »
Au deuxième round, les chroniqueurs ont pu converger. Robert Vinet s’interroge sur l’utilisation des data dans l’économie de ce marché. Christophe Ducamp se questionne alors sur la cartographie du traitement des données. Paul Richardet conseille d’anticiper l’utilisation des données et son économie avant d’accélérer la transformation numérique de l’immobilier. Guillaume Berger insiste lui sur les besoins du consommateur et est plus optimiste quant à son accomplissement grâce à la transformation numérique. Nicolas Bermond, chez 50A, nous a aussi livré son point de vue…
Pour aller plus loin, nous avons demandé à Frédéric Motta, DG de WiredScore sa vision de la transformation numérique de l’immobilier :
Découvrez notre éditorial sur 50A Galaxy le podcast. Le mois dernier, nous nous sommes intéressés à la transformation numérique de l’état ! Soyez au rendez-vous pour notre prochain podcast sur la transformation numérique des agences de communication le 2 mai !
Robert Vinet, spécialiste de la blockchain et du marketing, il est fondateur de Blockchain Factory, consultant chez Social Media DataLab, Dr. Banner et DELVHON.
Christophe Ducamp, expert en stratégies d’innovation, design thinking et marketing, il est conseiller indépendant depuis 2010. Il tient un blog axé sur les pratiques du web.
Paul Richardet, cofondateur de NUMA, il est également « master of the cool » chez Neww Life. Il tient un blog sur medium.
Guillaume Berger, fondateur de l’application Karmapolis, réseau social culturel.
50A Galaxy le podcast explore chaque mois la transformation numérique d’un secteur d’activité. Pour ce premier épisode, nous évoquons la transformation numérique de l’État avec Jean-Michel Billaut, précurseur du web en France. Il nous donne sa vision sur les choix politiques français en matière de nouvelles technologies et nous explique pourquoi l’Estonie est l’exemple à suivre.
On considère Jean-Michel Billaut comme un « gourou » de l’Internet français, d’ailleurs on l’appelle
le « Taulier » dans le milieu. Il commence sa carrière en tant qu’économiste à la Compagnie bancaire. En 1978, il crée l’Atelier Compagnie bancaire, un centre de veille technologique et d’analyse des nouvelles technologies. Plus tard, il révolutionne le secteur bancaire en généralisant l’usage du minitel pour la saisie électronique des dossiers de crédits. C’est un soir de 1994, qu’il « surf » pour la première fois sur le web, en commençant par le site de la banque Morgan et en terminant dans les Rhododendrons d’un jardin néo-zélandais. Il plaide dès lors pour le développement d’Internet en France et contribue au lancement de nombreux sites dans les années 90.
Celui que la magazine Wired a surnommé, en 2000, le « e-grandpa » nous semblait donc l’interlocuteur idéal pour parler transition numérique. Car elle impacte, à différents niveaux, toute l’économie. Mais les changements opérés par un État dans ce domaine a des conséquences sur l’ensemble des secteurs d’activité, parce qu’il les englobe tous. On pourrait parler d’une « méta transformation ».
Selon Jean-Michel Billaut, la France : « a encore du boulot. » Il pointe de nombreuses difficultés, telles que le nombre important de fonctionnaires, les différentes strates administratives, « un magma absolument incroyable », et l’usage généralisé du fameux Cerfa. Pour lui : « les Français seuls ne pourront pas s’en sortir. »
Et les solutions se trouvent du côté de l’Estonie :
« Si l’Europe ne se met pas à l’heure estonienne, c’est-à-dire qu’elle n’adopte pas la stratégie estonienne, comme le X-road, elle est va se faire dépasser par les Américains et les Chinois ! »
Et il rappelle le coût des projets de transformations numériques qui n’ont pas abouti tel que : « Louvois, la plateforme pour payer nos soldats, 440 millions d’euros. Quaero, projet de Jacques Chirac pour concurrencer Google, 225 millions d’euros. Le Cloud souverain de François Fillon, 175 millions. Depuis le plan calcul du général de Gaulle, jusqu’au dossier médical personnalisé, on a tout foutu à la poubelle ! »
Les états ne seraient donc pas les mieux placés pour procéder à leur propre transformation. Et si l’issue venait des citoyens ? Jean-Michel Billaut, cite à nouveau l’exemple de l’Estonie, et son principe d’e-résidence : « un début de concept de transnationalité qui permet à des milliers de personnes de travailler dans le monde entier et d’être rémunéré, sans être obligé d’avoir leur société en France ou ailleurs. »
Il mentionne les initiatives de la Civic tech : « des gens qui mettent en place des mécaniques pour améliorer la démocratie représentative existante ». Et aussi celle de Bitnation : « des internautes qui se mettent d’accord pour créer une nation mondiale. »
En conclusion de notre entretien nous avons demandé à notre Taulier quels sont les secteurs qui se feront ubériser en 2018. Et d’après lui c’est bien Uber lui-même qui se fera ubériser, avec des solutions en peer-to-peer comme Arcade city, et les transports de manière plus générale avec les progrès des véhicules autonomes, notamment en France avec Navya. Plus surprenant il annonce :
« Tout un tas de métiers qui vont commencer à se faire disrupter : les sachants 1.0, médecins, avocats, etc. Et même si ce n’est pas pour 2018, IBM, avec l’intelligence artificielle aide déjà les toubibs, mais dans 10 ans elle va les remplacer. »
Pour retrouver l’intégralité de l’interview de Jean-Michel Billaut, écoutez notre podcast :
Quels sont les changements dans l’algorithme SEO de Google ? Que faut-il privilégier en 2018 ? Pour optimiser son référencement aujourd’hui la quantité reste un facteur très déterminant mais la qualité primera ! Par la suite Google analysera plus la sémantique d’une page que celle des mots-clés. Il sera très important d’avoir une bonne stratégie de maillage interne et de faire des mises à jour plus souvent. Un autre facteur important consiste à étudier le référencement vocal, technologie intelligente utilisée par toujours plus d’outils. Le référencement vocal est une technologie intelligente que de plus en plus d’outils possèdent. Les autres catégories à travailler seront la vidéo, le mobile first qui, dans quelque temps sera la première version analysée par Google VS le desktop. Et enfin la sécurité HTTPS. Pour plus d’informations rendez-vous sur Le Journal du CM.
Tendance #2 : KPIs scrutés à la loupe
Les KPIs de Facebook sont scrutés à la loupe tant l’algorithme du réseau social change souvent. Aujourd’hui, l’algorithme de Facebook privilégie les publications des amis et de la famille dans le fil d’actualité. Cependant Facebook a annoncé que la portée organique sera de 2%. Les marques sont dans l’obligation de s’adapter constamment pour engager leur communauté. 80% du contenu web sera de la vidéo en 2018. Ce qui fonctionne le mieux sont les Q&A et le live, plus favorisés dans le fil d’actualité. Mais pourquoi l’engagement baisse t-il ? Le Journal du CM donne quelques pistes de réflexion, comme le fait de booster des publications et de varier le contenu.
La vidéo c’est le média qui reprend sa place depuis quelques mois. Toutes les marques s’en saisissent pour déployer une approche innovante et inspirante. Par exemple un format de 6 secondes, faire des événements live ou bien s’associer à des influenceurs sur Youtube. Brianne Janacek Reeber livre ses recommandations.
Tendance #4 : L’utilisateur R.O.I
L’année 2017 a été chargée en innovations et nouvelles expériences utilisateurs, de quoi sera fait 2018 ? La rédaction de Justinmind a interrogé 10 experts du domaine pour leur demander leurs avis.
Tendance #5 : Le déferlement de l’Intelligence Artificielle (IA)
Le combat Mark Zuckerberg VS Elon Musk : Une vision opposée.
Le déferlement de l’IA (Intelligence Artificielle) dans les réseaux sociaux a bouleversé le monde de la publicité et du marketing. Le potentiel et le danger de l’intelligence artificielle ne sont pas encore fixés. Lire sur 20minutes les visions divergentes des géants du net.
Tendance #6 : Réalité virtuelle (VR)
2018 sera l’année de la généralisation de la réalité altérée. La réalité augmentée ainsi que la réalité virtuelle sont rentrées dans nos vies depuis peu mais continuent de prendre leur place. Dans nos téléphones, télévisions… très utilisées dans le milieu médical d’autres utilisations sont encore à développer pour trouver tout le potentiel de cette technologie. Les tendances sociales média 2018 vues par e-marketing.fr
Tendance #7 : Marketing d’influence
Cette année pour améliorer l’efficacité des campagnes, il ne faudra pas oublier de continuer à chouchouter les influenceurs qui avec leur notoriété vont apporter un nouveau réseau et une nouvelle distribution des cartes. Toute l’étude des relations influenceurs vs marques à lire sur web marketing & com.
Tendance #8 : Podcast le grand retour
Millennials et consommation Une tendance sur laquelle il sera astucieux de miser cette année est le podcast. Les millennials ne consomment plus comme avant. En effet, ils consomment, davantage de Replay et surtout, n’ont pas d’heure pour suivre un programme. On note qu’en 2018, le podcast fera son retour et ne sera plus seulement réservé à papa et maman. Le retour du podcast décrypté par la rédaction d’ EcommeceMag.
Tendance #9 : Digital Guerrilla
Marketing perturbant
La Guerrilla digitale désigne les actions marketing non conventionnelles utilisant des canaux de communication et de marketing différents. Comme l’explique Kantar Média, cette technique permet de faire plusieurs actions ciblées au lieu d’une grande et de façon moins conventionnelle. Elles peuvent être parfois à la limite de la légalité ou de la déontologie marketing et publicitaire.
Tendance #10 : La double image des marques
L’art de se différencier
Il est nécessaire de se différencier et pour cela ne pas ce cantonner aux canaux de distribution classique. 3 marques ont su utiliser cette méthode comme le journal The New York Times qui a publié du contenu sur Tor ce qui a eu pour résultat de montrer l’importance du droit à l’information. La marque Adidas en a joué aussi avec le lancement de sa nouvelle chaussure en mettant en place des mots de passe dans son application et publication pour acheter en avant-première leurs produits. Le résultat qui en a découlé est un bon jeu de piste digitale et de communication. Enfin la marque russe Chernyi Coopérative a elle, fait la promotion de son produit sur le dark net ayant pour cible le réseau underground Russe, il en est sorti la création d’un visuel très créatif pour des produits dangereux voire même illégal. Kantar Média revient sur ces trois cas d’école.
Tendance #Bonus : Perte de traffic pour Facebook
Search reprend le pouvoir sur le social
En privilégiant le social sur les médias, Facebook connaît une grande perte. D’après l’étude faite par Shaeraholic, on peut voir en chiffre la chute du géant Facebook. Il passe de 30,9% du trafic au début 2016 pour finir au second semestre 2017 à 18,16%. Le blogdumoderateur vous montre en détail les informations récoltées par Shareaholic qui proviennent de 250 000 sites web.