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TRANSITION NUMERIQUE

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Podcast : Transformation numérique et Covid-19, Robert Vinet décrypte l’évolution de nos méthodologies de travail !

TRANSFORMATION NUMÉRIQUE ET COVID-19, ROBERT VINET DÉCRYPTE L’ÉVOLUTION DE NOS MÉTHODOLOGIES DE TRAVAIL !

Au cœur de la révolution numérique, les dernières années ont été témoins d’une transformation sans précédent. Du métavers de 2007 à la réalité augmentée d’aujourd’hui, nous sommes entrés dans une ère où le numérique et l’humanisme s’entremêlent étroitement.

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Blockchain et métavers

Le métavers : Une réalité transformée

Pourquoi on n’en parle que maintenant ? 

Valérie Meret

« Depuis, il s’est passé beaucoup de choses. La réalité augmentée, ça n’existait pas il y a 15 ans. »

Robert Vinet

Les 15 dernières années ont été marquées par d’importantes évolutions techniques et technologiques, particulièrement dans le domaine du métavers. Autrefois, les limitations technologiques, comme la capacité insuffisante des « tuyaux”, rendaient coûteuse l’animation des environnements virtuels. Bien que les concepts de base du métavers existent depuis environ 15 à 20 ans, des progrès ont été réalisés depuis, notamment avec l‘émergence de la réalité augmentée, qui n’existait pas il y a 15 ans.

« Quand on est un avatar, on n’a plus de handicap. »

Robert Vinet

Cette phrase illustre parfaitement la révolution du métavers. Il ne s’agit plus seulement d’une réalité virtuelle, mais d’un espace où les limites physiques s’estompent, offrant des possibilités infinies d’innovation et d’inclusion.

La blockchain : grand public ou pas grand public ?

Alors, il y a la blockchain dans toutes les tendances dont on parle depuis quelques années maintenant. C’est quoi votre constat sur le sujet ? C’est grand public ou il y a encore du boulot ? 

Valérie Meret

« La blockchain, c’est un outil technologique dans l’air du temps parce qu’il introduit la notion de traçabilité. Mais le grand public s’en bat le coquillard et c’est un peu normal. »

Robert Vinet

La blockchain n’est pas encore un outil grand public. Bien qu’elle soit une technologie moderne offrant plus de sécurité et des garanties, le grand public semble peu concerné par son utilisation directe. L’intérêt principal de la blockchain réside dans son aspect fonctionnel et les services qu’elle peut offrir. La blockchain est perçue comme ayant un potentiel important pour l’avenir, notamment dans le secteur public, où elle pourrait améliorer l’efficacité et réduire les effectifs nécessaires. Mais comme le souligne Robert, elle est considérée comme moins accessible ou attrayante pour le grand public comparée à des concepts comme le métavers, qui ont une portée plus large et une attractivité directe.

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La transformation numérique vue par Robert Vinet

Impact du Covid-19 sur la transformation numérique

Selon vous, est-ce que dans la transformation numérique, le Covid a eu un rôle clé ?

Valérie Meret

“Oui, il est encore en cours, il va faire se réduire de 30% l’immobilier de bureau.”

Robert Vinet

Le Covid-19 a joué un rôle dans l’accélération de la transformation numérique, notamment dans le monde du travail. Cette pandémie a provoqué une réduction, jusqu’à 30%, de l’immobilier de bureau, reflétant un changement profond dans l’utilisation des espaces professionnels. Ces surfaces libérées se sont transformées en logements ou en nouveaux espaces de travail adaptés au télétravail (coworking).

Une modification des méthodes de travail qui a mené au développement de solutions visant à favoriser le télétravail, Google drive, gestion de projet…

 

La transformation numérique rend-elle le monde meilleur ? 

La transformation numérique prend en compte l’humain, ses valeurs, et ça ne va pas cesser de grandir dans ce sens ? 

Valérie Meret

“On peut faire une transformation numérique qui soit mauvaise pour l’homme, comme on peut la faire pour qu’elle soit bonne pour l’homme.”

Robert Vinet

La transformation numérique est un phénomène neutre dont l’impact dépend de l’usage humain. Elle n’est ni intrinsèquement bonne ni mauvaise; sa valeur est définie par les intentions et actions de ceux qui la mettent en œuvre. Notre avenir repose sur la croyance en la bonté fondamentale de l’homme qui guidera cette transformation vers le bien. 

Et l’agence 50A dans tout cela ?

« L’agence 50A, c’est un formidable atelier foisonnant, orienté sur l’innovation.”

Robert Vinet

Leur plus grande capacité était de surfer. De surfer et de sentir d’où venaient les vagues. Et donc, tout ça en préservant une qualité essentielle, qui est la joie et le plaisir de trouver les vagues. Waiting for the wave. Ils avaient compris, comme peu d’entreprises à l’époque, qu’identifier les vagues, développer des projets autour de ces vagues, était fondamental, puisque la transformation numérique, elle vient de là.”

Pour en savoir plus sur l’agence 50A et son expertise dans la transformation numérique, visiter notre site web : https://www.50a.fr/transition-numerique

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Merci à Robert Vinet pour son expertise et sa transparence dans ce podcast.

Article et podcast made in 50A

TRANSITION NUMERIQUE

L’impact de l’intelligence artificielle sur notre société, entre révolution et disruption

L'impact de l'intelligence artificielle sur notre société, entre révolution et disruption

L’intelligence artificielle (IA) est devenue l’un des sujets les plus discutés et débattus de notre époque. Avec des avancées technologiques rapides, l’IA promet de transformer radicalement notre société. Fabrice Epelboin nous propose une analyse prospective de l’impact de l’intelligence artificielle sur divers aspects de notre vie, des entreprises à la politique, en passant par la culture et l’éducation. L’intelligence artificielle est en train de révolutionner notre monde à une vitesse vertigineuse. Ses implications touchent à la fois les entreprises, les nations, les citoyens, la sphère politique, et soulèvent des questions sur notre avenir. 

L’intelligence artificielle pour les entreprises : Révolution du travail et de la productivité

Aux États-Unis, on est déjà à 2,2% des annonces d’emplois qui ont un rapport avec l’intelligence artificielle.

Fabrice Epelboin

L’IA a déjà commencé à redéfinir le monde du travail. Les entreprises adoptent de plus en plus cette technologie pour améliorer leur productivité et leur efficacité. Comme le souligne notre expert, aux Etats Unis un peu plus de 2% des annonces d’emplois ont un rapport avec l’intelligence artificielle. En France, ce chiffre est de 0,84%. Cette tendance met en évidence un décalage dans l’adoption de l’intelligence artificielle entre les nations.

Le secteur privé investit massivement dans l’IA, tandis que l’investissement public diminue. Le budget de recherche et développement (R&D) des grandes entreprises technologiques dépasse largement celui des institutions publiques, créant ainsi un déséquilibre significatif. Cette transformation rapide du monde du travail soulève des questions essentielles quant à l’impact de l’intelligence artificielle sur l’emploi et les compétences requises. Fabrice epelboin

DÉCOUVRIR LA MASTERCLASS :

L’impact sur les nations : Inégalités économiques et souveraineté numérique

« Les nations, par nature, ont des gains de productivité différents à espérer de l’IA, en fonction de leur industrie et de leur tissu économique. »

Fabrice Epelboin

Les nations ont des économies diverses, et l’intelligence artificielle a donc un impact différent sur chacune d’entre elles. Les États-Unis sont en tête de ce mouvement, investissant massivement dans l’IA et menant la course technologique. La France se situe dans une position honorable, mais il y a encore beaucoup de chemin à parcourir.

L’Europe en général est à la traîne en matière d’investissement dans l’intelligence artificielle, ce qui soulève des préoccupations quant à la souveraineté numérique du continent. Fabrice Epelboin note l’importance du logiciel libre comme un atout stratégique pour l’Europe dans cette compétition internationale. Cette inégalité économique entre les nations laisse présager une redistribution massive des cartes dans les années à venir.

La confiance dans l’IA varie considérablement d’un pays à l’autre. Les Chinois et les Indiens ont plus confiance que les Occidentaux.

Fabrice Epelboin

L’impact sur les citoyens : Défis psychologiques et changement de perceptions

Les filtres d’images sur les réseaux sociaux ont des effets psychologiques néfastes, créant une dichotomie entre la réalité et la projection.

Fabrice Epelboin

L’intelligence artificielle a un impact profond sur la psychologie des individus, en particulier des jeunes générations. Les filtres d’images sur les réseaux sociaux créent une réalité altérée, où la projection de soi est façonnée par des normes inatteignables. Les conséquences psychologiques de cette distorsion entre la réalité et la projection de soi sont dévastatrices.

Les deepfakes et les images générées par l’IA remettent en question notre perception de la réalité.

Fabrice Epelboin

De plus, l’utilisation de deepfakes et de retouches d’images par l’intelligence artificielle complique davantage la perception de la réalité. La frontière entre le vrai et le faux devient de plus en plus floue, mettant en péril la confiance dans les informations visuelles. Les citoyens doivent apprendre à naviguer dans un monde où les images et les vidéos peuvent être manipulées de manière convaincante.

L’impact de l’intelligence artificielle au niveau politique

L’IA a des orientations politiques marquées, ce qui affecte les résultats qu’elle produit.

Fabrice Epelboin

L’intelligence artificielle a un impact sur le plan politique. L’utilisation d’IA étrangères expose les sociétés à une influence politique étrangère. Les différences politiques et idéologiques entre les intelligences artificielles peuvent être significatives. Par exemple, ChatGPT est conçu pour être « woke », reflétant ainsi des choix politiques et idéologiques spécifiques.

Fabrice souligne l’importance de comprendre que l’utilisation de l’intelligence artificielle n’est pas neutre du point de vue politique. Les choix technologiques que nous faisons peuvent avoir un impact profond sur notre système politique et nos valeurs.

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L’impact de l’intelligence artificielle dans le futur : Trois scénarios possibles pour 2030

Scénario 1 : L’intelligence artificielle ne dépasse pas toutes les dimensions de l’intelligence humaine.

Le premier scénario, la révolution schumpétérienne, envisage une IA qui reste en dessous de l’intelligence humaine. Dans ce cas, il s’agirait d’une transformation similaire aux révolutions industrielles précédentes.

Scénario 2 : L’IA dépasse l’intelligence humaine, dans ses dimension intellectuelles et cognitives

Le deuxième scénario envisage une IA qui dépasse l’intelligence humaine dans ses dimensions intellectuelles et cognitives. Cela entraînerait une réorganisation complète de la société, mais sans garantie de maîtrise de la situation.

Scénario 3 : Nous atteignons la super intelligence artificielle (hypothèse de Sam Altman)

Le troisième scénario, le plus sombre, envisage une superintelligence artificielle dans 5 à 10 ans, une disruption anthropologique majeure. L’ensemble de la société serait marginalisé, remettant en question notre place sur Terre.

Conclusion : L’intelligence artificielle façonne un avenir incertain

En fin de compte, l’IA façonne notre monde de manière irréversible. Les entreprises, les nations, les citoyens et la politique sont tous touchés par cette révolution technologique. Les différences culturelles et économiques jouent un rôle majeur dans la manière dont l’IA affecte notre société. Face à un avenir incertain, il est essentiel de prendre des décisions éclairées pour façonner l’avenir de l’IA de manière éthique et responsable.

Pour en savoir plus sur l’Agence 50A et son expertise dans le domaine de l’intelligence artificielle : https://www.50a.fr

TRANSITION NUMERIQUE

Fabrice Epelboin : 20 ans de transformation numérique, de la bibliothèque virtuelle à la blockchain !

50A GALAXY, Le Podcast : Fabrice Epelboin : 20 ans de transformation numérique, de la bibliothèque virtuelle à la blockchain !

Face à des mutations sociétales et technologiques, être en mouvement est une nécessité de survie. Dans un podcast captivant avec Fabrice Epelboin, nous explorons les implications profondes de la transformation numérique qui façonne notre société. Cet entretien riche et sincère couvre une gamme de sujets : des algorithmes à la transformation des médias en passant par les cryptomonnaies et la culture digitale.

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L’ÉTAT DES LIEUX DU WEB DEPUIS CES 18 DERNIÈRES ANNÉES ?

“Deux grands bouleversements systémiques.”

Fabrice Epelboin

L’évolution d’Internet a connu deux bouleversements majeurs. Tout d’abord, le passage du Web 1 au Web2, qui a marqué la transition d’une “grande bibliothèque virtuelle” à un puissant moyen de communication entre individus, redéfinissant la nature même de notre société.

D’après Fabrice le Web3 est principalement impulsé par la blockchain et la crypto, avec l’intelligence artificielle générative en toile de fond. Cette nouvelle ère technologique pose des défis considérables, notamment pour l’éducation et les professions créatives, et nous rappelle la période tumultueuse du passage au Web 2, où de nombreux paradigmes ont été remis en question.

“Ce n’est pas tous les jours qu’on a ce niveau de disruption, mais on est dans cette phase qu’on a connue en 2004-2005 avec le Web 2 où tout d’un coup, beaucoup de choses sont remises en question.”

Fabrice Epelboin

Un constat qui démontre l’importance de savoir conduire la transformation numérique.

BLOCKCHAIN ET DÉMOCRATISATION DU WEB3

Vous dites que la blockchain est déjà bien installée, pas dans le grand public, si ?

Valérie Meret

“Si. On a quelque chose comme 10% des Américains qui sont déjà en train de faire plus ou moins du trading.”

Fabrice Epelboin

Malgré le fait qu’il trouve regrettable d’aborder la blockchain par le biais du trading, Fabrice estime que « ça permet de rentrer dans une technologie, puis ensuite de se poser des questions ». Il insiste sur l’importance de comprendre des concepts fondamentaux comme la décentralisation. Ces concepts sont essentiels pour mener au mieux sa transformation numérique.

«50A, C’EST AVANT TOUT UNE HISTOIRE HUMAINE»

Dans tout cela, 50A, ces dix dernières années, comment se fait le lien entre vous, vos pratiques et cette agence ?

C’est avant tout une histoire de potes. Ça, c’est plus qu’une histoire d’agence. On a eu de multiples occasions de travailler ensemble sur une multitude de choses, plus ou moins liées à la transformation numérique. On ne peut pas se cacher, c’est l’essentiel du business qui est en agence.”

LA RÉVOLUTION DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE GÉNÉRATIVE

“L’intelligence artificielle générative, symbolisée par des technologies telles que ChatGPT, est sur le point de provoquer des perturbations massives dans de nombreux secteurs.”

Fabrice Epelboin

Récemment, l’intelligence artificielle a engendré d’importants bouleversements, devenant ainsi l’illustration parfaite de la transformation numérique. Car elle met à l’épreuve l’aptitude des individus à s’adapter au monde digital.

« Le concept juridique de droit d’auteur, il est mort, c’est fini. »

Fabrice Epelboin

LOGICIEL LIBRE, UN FACTEUR PRIMORDIAL DANS LA TRANSFORMATION NUMÉRIQUE

“Quand vous allez sur un site web, vous avez 8 chances sur 10, par exemple, pour que vous soyez sur du logiciel libre”

Fabrice Epelboin

Fabrice Epelboin fait valoir que le web libre permet de créer un patrimoine commun, accessible à tous, à travers des logiciels et des technologies qui peuvent être copiés et partagés librement. De nombreuses technologies quotidiennes sont construites sur des logiciels libres, contribuant ainsi à une communauté mondiale de développeurs. Ce principe contribue à l’enrichissement du web et, par corrélation, il amplifie le phénomène de la transformation numérique.

“Le Mac que vous avez sous les yeux, il fonctionne sur un FreeBSD qui est un logiciel libre. Le cœur du système d’exploitation de ce Mac, c’est du logiciel libre. C’est un bien commun.“

Fabrice Epelboin

DEEP LEARNING, IA ET ALGORITHME !

Justement, où en est t-on sur les algorithmes ? Qu’est- ce que c’est la grosse tendance ? Qu’est-ce qu’il faut savoir ? Qu’est-ce qu’il faut vulgariser.

Valérie Meret

“En 2023 ? À mon avis, il faut vulgariser une chose essentielle, c’est qu’on a deux types d’algorithmes. Les algorithmes qu’on comprend, les algorithmes qu’on ne comprend pas.”

Fabrice Epelboin

”Le deep learning, ça observe une quantité d’informations inimaginable, impossible à appréhender pour un cerveau humain. Ça repère des itérations qui sont inimaginable et ça en « déduit » je mets des guillemets sur terme « déduire » des choses quand t’as une donnée précise.”

FABRICE EPELBOIN ÉVOQUE L’ACCULTURATION NUMÉRIQUE, ÉTROITEMENT LIÉE À LA TRANSFORMATION NUMÉRIQUE.

“D’un point de vue business, ce n’était pas leur enjeu, mais malgré tout, on a réussi à les acculturer au numérique”

Fabrice Epelboin

Comme Fabrice l’a exposé dans son discours, l’agence 50A s’investit pleinement dans l’accompagnement des personnes et notamment des entreprises qui ont des besoins de transformation numérique.

“Ça sert à rien si vous êtes dans une démarche qui est « Je veux 1,5% de productivité en plus. » Vous avez une myriade d’agences qui vous feront ça très bien et celles qui seront honnêtes, arriveront à faire 1,5% de productivité en plus. Mais vous ne toucherez pas du doigt la révolution numérique.

LA RECOMMANDATION DE FABRICE !

“Je vais recommander un pote, Thinkerview. C’est un format de média, là, pour le coup, qui ne sera jamais remplacé par du Chat GPT, qui transforme la façon de mener des interviews, essentiellement parce que la personne qui interviewe n’est pas filtrée, pose des questions qui peuvent être très gênantes et pousse dans les retranchements des gens qui ont le temps de développer des idées qui sont habituellement exposées en cinq minutes sur des plateaux télé. »

Pour en savoir plus sur l’agence 50A et son expertise dans la transformation numérique, visiter notre site web : https://www.50a.fr/transition-numerique

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Merci à Fabrice Epelboin pour son expertise et sa transparence dans ce podcast.

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L’intelligence artificielle générative

Pas un jour sans entendre parler d’intelligence artificielle ou de chatGPT. Technologie fascinante et objets de tous les fantasmes pour les un.e.s ou terrifiante pour les autres.

L’Intelligence artificielle générative offre des possibilités incroyables dans les domaines de la création artistique, de la résolution de problèmes complexes et de l’innovation. Cependant, cette technologie n’est pas sans risques et soulève des questions éthiques et pratiques importantes.

* Comment pouvons-nous aider les entreprises à comprendre les avantages et les limites de l’IA générative ? Comment peuvent-elles l’utiliser de manière responsable pour améliorer leur activité tout en préservant les intérêts de leurs employés, de leurs clients et de la société en général ? 

Afin de décrypter ce que signifie le terme de Web 3  nous avons décidé de vous proposer un format d’événement appelé WEB 3 & Friends. La thématique de notre première session était « Fouette-moi, je suis une IA ».

Pour l’inauguration de ce temps fort, nous avons eu la chance d’accueillir  Vincent Pinte Deregnaucourt, Consultant, Chercheur et Conférencier dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Lors de cette conférence, Vincent a clarifié la définition et expliqué ce qu’est l’Intelligence artificielle générative. Il a contextualisé l’écosystème technologique et a ensuite démystifié ce que ce n’est pas.

L’intelligence artificielle générative offre un vaste champ de possibilités en matière de création de contenu. Elle peut être utilisée pour générer des visuels réalistes, créer des vidéos synthétiques, produire des enregistrements audio, générer de longs textes de manière automatique, optimiser du code, et bien plus encore. Par exemple, dans le domaine de la création artistique, l’IA générative peut être utilisée pour générer des peintures, des compositions musicales ou des sculptures virtuelles. Dans le secteur du divertissement, elle peut être utilisée pour créer des personnages virtuels réalistes pour les jeux vidéo ou pour générer des scènes cinématiques immersives. De plus, dans le domaine de la conception, l’IA générative peut aider à générer des modèles 3D à partir de descriptions textuelles, à générer des animations vidéo à partir de scripts ou à synthétiser de la musique en fonction des paroles. Ces exemples illustrent la puissance créative de l’intelligence artificielle générative et son potentiel d’innovation dans de nombreux domaines.

Voici quelques exemples concrets d’utilisation de l’intelligence artificielle générative dans différents domaines :

  1. Création artistique : l’IA générative peut être utilisée pour générer des tableaux, des compositions musicales, des sculptures ou des designs graphiques.
  2. Jeux vidéo : elle peut être employée pour créer des environnements, des personnages et des scénarios générés de manière automatique, offrant ainsi une expérience de jeu plus immersive et variée.
  3. Cinéma et animation : l’IA générative peut être utilisée pour générer des scènes visuelles complexes, des effets spéciaux ou des animations 3D, réduisant ainsi les coûts de production et accélérant le processus de création.
  4. Design et architecture : elle peut aider à générer des modèles architecturaux, des plans de construction ou des designs de produits à partir de descriptions textuelles ou de contraintes spécifiques.
  5. Musique et composition : l’IA générative peut être utilisée pour composer de la musique, générer des mélodies, harmonies ou rythmes originaux, ou encore créer des arrangements musicaux.
  6. Rédaction de contenu : elle peut être utilisée pour générer automatiquement des articles, des descriptions de produits, des résumés de texte ou même des scripts de films.
  7. Réalité virtuelle et augmentée : l’IA générative peut contribuer à générer des environnements virtuels réalistes, des personnages virtuels interactifs ou des objets virtuels pour des applications de réalité augmentée.
  8. Modélisation 3D : elle peut aider à générer des modèles 3D complexes à partir de descriptions textuelles ou à partir de quelques croquis, accélérant ainsi le processus de conception et de modélisation.
  9. Création de dialogue : l’IA générative peut être utilisée pour générer des dialogues ou des conversations naturelles, permettant ainsi de créer des chatbots ou des assistants virtuels plus sophistiqués.

Ces exemples illustrent la diversité des cas d’utilisation de l’intelligence artificielle générative et son potentiel à transformer de nombreux domaines créatifs et technologiques.

« Dans LLM, le M c’est modèle, pas Intelligence » 

Vincent a évidemment rappelé les règles du prompt engineering pour devenir « dompteur » d’IA ;)

  • Rôle
  • Contexte & Objectifs
  • Tonalité
  • Cibles
  • Tâche à accomplir
  • Langue du résultat souhaité
  • Format du rendu
  • Framework de rédaction

Il s’agit d’une innovation technologique qui marque un changement de paradigmes. Nous assistons à une rupture technologique évidente qui combine les composants suivant : algorithme, technologie, architecture, data, et calculs !

L’écosystème de la tech est donc en ébullition, les créations d’entreprises explosent, les levées d’argent également. La vague de l’intelligence artificielle est lancée tous les secteurs seront impactés. Il s’agit désormais d’imaginer le champs des possibles pour trouver des cas concrets d’utilisations. 

Vincent a conclu de la façon suivante « Avant on manipulait l’information désormais on manipule la connaissance ». 

Chez 50A nous ne sommes pas des transhumanistes et ne pensons pas que la technologie règlera tout. L’intelligence artificielle générative est une solution, un « outil » technologique qui permet de faciliter et automatiser un grand nombre de tâches.  

Depuis 18 ans nous partageons et décryptons avec notre écosystème les enjeux et défis liés à la technologie. Nous sommes des explorateurs, des marieurs entre le monde de la technologie et celui du CAC 40. Nous croyons profondément la créativité humaine et à son potentiel. À n’en pas douter les créatifs ont de beaux jours devant eux !

Nos sessions de conférences sur la thématique du web 3 reprennent dès septembre. Stay tuned ! 

DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE

PODCAST : Crypto, blockchain ou encore web3, Hayat Outahar vous partage son expérience.

Dans le cadre des 18 ans de l’agence digitale 50A nous vous avons concocté une série d’interview au format podcast. Pour ce nouveau podcast, c’est un plaisir que de donner la parole à Hayat Outahar, véritable “crypto geek queen” qui fait partie de notre galaxie depuis une quinzaine d’année ! Elle nous parle de la technologie blockchain, de sa découverte de Bitcoin, puis de sa découverte d’Ethereum. Elle nous donne également son avis sur Elon Musk et sa vision d’un monde où l’IA et la robotique seraient dominants. Que du love <3

ÉCOUTER LE PODCAST :

EXTRAIT PODCAST : UNE RENCONTRE ORIGINALE

Le saviez-vous ?

Hayat Outahar a publié son premier roman à l’âge de 24 ans !

“J’ai fait des études littéraires puis j’ai continué avec des études en art audiovisuel. J’ai eu une période où j’écrivais beaucoup, alors dès que je me suis sentie prête, j’ai publié un roman. A l’adolescence, j’avais comme ambition de devenir écrivaine, metteur en scène ou scénariste. Début des années 2000, j’avais ouvert un blog pour raconter mes aventures autour de mes loisirs artistiques, et c’est ainsi que je me suis pleinement et durablement passionnée pour Internet.

En 2008, quand j’ai rencontré Nicolas Bermond, fondateur de l’agence 50A, on avait déjà plein de passions communes. Nicolas est très cultivé, il s’intéresse à tout et à tout le monde. C’est pourquoi, quand on s’était revus, je lui avais offert mon roman. On peut dire que c’est ce lien, qui nous a permis de consolider notre rencontre.”

Roman, livre écrit par Hayat Outahar

EXTRAIT PODCAST : C’EST QUOI LE WEB3 ?

Hayat Outahar, citation Web3

“Le Web 3 ? C’est le web nouvelle génération, celui qui succède au Web 2, celui qui va mettre l’accent sur la décentralisation et qui va apporter un contre-pouvoir à la centralisation des données par les GAFAM. »

Pour moi, le Web 3, c’est avant tout un web décentralisé.

Comment reprendre le pouvoir sur nos données ? Comment concevoir un internet qui permette aux utilisateurs d’être plus responsables ? Le Web3 tente de répondre à ce questions en nous permettant d’avoir des alternatives d’usages sur internet. Le Web 3 permet d’avoir des données moins centralisées par les grosses corporations et surtout, moins exploitées à des fins commerciales. Ça va bousculer la concentration des pouvoirs numériques monopolisés par les corporations leader. »

QUESTION :

  • “Le Web 3, est-ce une révolution ? Parce que Nicolas, que j’ai reçu pour le podcast épisode un, disait que ça existait depuis des années et que le Web 3, c’était juste du marketing.”
  • “C’est une vision. S’il est vrai que tous ces outils existent depuis quelques années déjà, leur stade de développement n’était pas si avancé et leur usages encore moins…”
Hayat Outahar, citation Blockchain

EXTRAIT PODCAST : L’ANECDOTE 50A DE HAYAT OUTAHAR

“Nicolas est très visionnaire sur l’évolution des technologies, il d’ailleurs beaucoup travaillé sur le développement du métier de community manager, qui à l’époque, n’existait pas vraiment, la presse en parlait mais ce n’était pasune fonction clef au sein des entreprises.

« Quand j’ai rencontré Nicolas Bermond, en 2008, il avait déjà une vision juste et précise de tout ce qui se passe aujourd’hui. Moins expérimentée que lui, j’étais encore assez naïve sur la place importante que le numérique allait prendre dans nos vies. »

En 2010, l’agence a eu une demande d’intervention pour « Les rencontres d’Autrans », un événement qui rassemblait les acteurs du numérique dans le Vercors, pour animer des conférences destinées à comprendre l’avenir de nos usages numériques. En tant qu’agence de communication, nous devions apporter notre point de vue sur « Le community Manager dans l’entreprise 2.0″. Nicolas m’avait alors proposé « Ca te dit de travailler sur ça ? Si oui, on peut faire la conférence ensemble ! ». Spontanément, j’ai dit « Okay ».

J’avais alors organisé une étude collaborative – sur Googe Wave, RIP GWave – où je posais des questions ciblées à des personnes qui étaient, ou se prétendaient « community manager« . On avait finalisé notre présentation en y apportant notre vision business avec des focus sur : la stratégie, l’engagement, le crowdsourcing, les KPIs, les ROI, etc… On voulait vraiment coller au thème « Le community manager dans l’entreprise 2.0″. Car encourager les entreprises à recruter un community manager, nécessitait de démontrer que ce poste peu connu, n’était ni une dépense, ni un caprice mais un investissement qui finirait pas devenir rentable.

« Nicolas et moi n’avions pas anticipé que l’audience serait composée d’un bon pourcentage de personnalités politiques. Très confiants, nous déroulions le fils conducteur de notre présentation, lorsqu’un élu local se lève et s’indigne « J’en peux plus de vous écouter, c’est scandaleux ce que vous dites ! Vous êtes le Cheval de Troie du libéralisme moderne ! » »

Nicolas et moi étions un peu choqués, car nous tentions de répondre avec honnêteté au sujet imposé, à savoir « Le community manager dans l’entreprise 2.0″. Aujourd’hui encore, on en ri beaucoup et c’est une anecdote que j’aime raconter, car même si l’intervention de cet élu local était agressive, on salue l’effort de la métaphore, et on valide la performance littéraire.

EXTRAIT PODCAST :

LES TECHNOLOGIES QUI ÉVOLUENT ÇA TE FAIS PEUR ?

Hayat Outahar, citation Web3

“Ce monde est un peu étrange. On est conditionnés dès l’école, à nous former à un métier qui ne nous plaît pas forcément. Adulte, on n’a pas tous la motivation d’aller travailler au quotidien. Notre but est d’avoir des revenus pour payer notre loyer et vivre décemment. Dans nos secteurs d’activités, c’est différent, car on fait des « métiers passion » lucratifs… mais n’oublions pas qu’il y a plein de « métiers passion » qui ne le sont pas. Pour évoluer professionnellement, il est nécessaire d’intégrer les technologies qui s’offrent à nous et de les voir comme des alliés”

« Dans mon monde idéal, l’IA et la robotique prendraient la place des travailleurs et le système économique devrait alors être revu dans son ensemble. On pourrait taxer le travail des robots pour financer un « revenu de base » et permettre à chaque humain de ne plus se soucier du salaire. Ainsi, chacun pourrait se concentrer sur ses envies et trouver sa vraie mission sur terre.« 

Hayat Outahar, citation technologie et innovation

“La technologie permet à chacun de pouvoir de progresser dans son métier en étant plus performant, car la technologie est là pour nous fait gagner du temps en automatisant des tâches routinières. L’aspirateur n’a pas tué les femmes de ménages.« 

EXTRAIT PODCAST : ET LES BITCOINS DANS TOUT ÇA ?

Podcast Hayat Outahar, citation Web3

J’ai commencé à avoir une fascination pour Bitcoin à une époque il était compliqué d’en avoir. Il fallait aller sur le dark net et contacter des gens bizarres pour espérer convertir ses bitcoins en billets.

Aujourd’hui, tout est plus simple, on a plein de plateformes qui permettent de convertir ses cryptos. Je n’en avais pas acheté, mais je trouvais déjà ça absolument génial. Je me suis dit WikiLeaks, ils font vraiment un truc de dingue en passant par cette alternative.
Et après ? J’avais un peu oublié cette idée de bitcoin. Je me suis de nouveau intéressée à ce sujet en 2015, en passant devant « La maison du Bitcoin » rue du Caire à Paris. J’habitais le quartier, et en voyant ce grand logo bitcoin avoir pignon sur rue, je m’étais dit « Tien, ça ne doit pas être si illégal que ça ! ».

Illustration Bitcoin

À cette époque, je voulais juste comprendre comment fonctionnait un wallet. En achetant du bitcoin, j’espère comprendre le concepte réel de la blockchain. En 2019, alors que j’étais en Italie pour me former à la Apple Developer Academy, le sujet de la blockchain s’est de nouveau porté à moi.

Illustration Ethereum

Là-bas, j’ai travaillé sur une application qui utilise la plateforme Ethereum pour certifier des documents. C’est grâce à Ethereum, que j’ai découvert que l’usage de la blockchain n’était pas juste destinés à des transferts de valeurs financières. Quand j’ai compris le fonctionnement des smart contracts, je me suis dit « On peut tout décentraliser, c’est un truc de dingue ! ».

J’ai découvert la blockchain avec Bitcoin, ce qui est normal puisque c’est Bitcoin qui a permis d’architecturer la blockchain telle qu’on la connaît aujourd’hui, mais je suis revenue convaincue par cette technologie grâce à Ethereum.

EXTRAIT PODCAST :

CRYPTO-ACTIFS OU CRYPTO-MONNAIES ?

Podcast Hayat Outahar, citation Bitcoin

“Le Whitepaper « Bitcoin, the peer-to-peer cash system » a définitevement marqué l’histoire de la finance et du numérique. Le but de cette initiative anonyme est de renverser un système archaique. Une adoption massive de Bitcoin, permettrait à chacun d’être propriétaire et responsable de ses fonds. Le but de Bitcoin est de devenir incontournable, de manière à ce que chacun puisse ses courses et payer en bitcoins. En cherchant une communauté active, Bitcoin se pose comme une alternative à la monnaie fiduciaire, donc un concurrent direct au système financier traditionnel. En revanche, les autres cryptos actifs ne te promettent pas que demain, tu puisses aller faire tes courses avec. Ce qu’ils te promettent, c’est qu’en achetant leur crypto, tu puisse utiliser un service décentralisé hébergé sur une blockchain.”

EXTRAIT PODCAST : C’EST QUOI LA DEFI ?

Podcast Hayat Outahar, citation Finance Décentralisée

iiiLa DeFi, c’est la finance décentralisée ; en opposition à la TradFi, la finance traditionnelle. La DeFi propose tous les services financiers des banques mais gérés de manière autonome par des smart contracts : le code remplace le banquier. L’idée de la DeFi, c’est de faire de l’échange de crypto actif, de souscrire à des prêts et à des assurances etc, sans passer par une banque.

En passant par une plateforme décentralisée, tu peux avoir accès à tous les services d’une banque sans passer par un conseiller financier. Si tu es capable de te débrouiller tout seul et de peser le pour et le contre de chaque service, tu peux être capable de le faire via une plateforme décentralisée.

EXTRAIT PODCAST : C’EST QUOI UNE DAO ?

Podcast Hayat Outahar, citation DAO, Organisations Autonomes Décentralisées

Quand on fait partie d’un groupe, qu’il s’agisse d’une entreprise, d’une association ou d’un projet personnel, etc… il va y avoir de la centralisation d’informations. Cette centralisation peut alors se transformer en rétention d’informations. Avec une DAO, c’est-à-dire une organisation autonome décentralisée, toutes les décisions vont être publiées de manière transparente et soumises aux votes du groupe. La transparence étant au centre du système, il n’est pas possible de faire de le rétention d’informations.

Imagine-toi en entreprise, tu es une équipe qui exprime une frustration sur la management car le chef de projet prend des décisions arbitraires. Les décisions sont soumises au groupe mais l’avis de la majorité est rarement écouté. Que faire ? Pas grand chose, car bien qu’on soit dans une démarche de collaboration, l’organisation est centralisée.

En permettant de définir des objectifs communs et des règles d’organisation transparentes, la DAO remet la confiance au centre des échanges. Plutôt que d’avoir une personne qui gère le budget, sans que l’on sache trop où ça passe, là, de manière transparente, le groupe décide communémement des postes de dépenses. Si les membres du groupe sont en désaccords sur des projections de dépenses, eh bien ces décisions vont etre soumises au vote, puisque tout le groupe est concerné par ce sujet ».

EXTRAIT PODCAST : HAYAT ET SA VISION D’ELON MUSK

“Il faut toujours faire attention aux déclarations des uns et des autres car chacun prêche pour sa paroisse. Ce qui intéresse Elon Musk, c’est surtout l’intelligence artificielle et tout ce qu’il peut en faire. Elon Musk n’a pas d’intentions humanistes, c’est un business man et un grand manipulateur.

Il travaille sa visibilité numérique. Sa présence massive dans les médias participe à la promotion de l’ensemble de ses nombreux projets.


S’il a un avis sur tout, c’est aussi parce qu’il aime provoquer. Elon Musk… Web 2 ou 3… il s’en fout. Il dit tout et son contraire, on ne sait absolument pas ce qu’il pense. Ce flou qui l’entoure participe à sa légende.

Elon-musk-photographie

« En ce qui me concerne, je suis les aventures d’Elon Musk comme s’il s’agissait d’un personnage de fiction : sa manière d’agir est loin de celle que l’on attend d’une personne aussi brillante, ce qui le rend étrange, mais aussi fascinant… un peu à l’image de John McAfee. »

Elon Musk peut vous dire que le bitcoin est une monnaie aussi merdique que la monnaie fiduciaire et le lendemain, vous dire que Bitcoin est génial. Il peut vous dire qu’en achetant du bitcoin vous pouvez acheter une Tesla, puis annoncer que Tesla n’accepte plus les payement en bitcoin parce que son fonctionnement n’est pas écologique.

Illustration Elon Musk IA

Beaucoup de folklore et d’égocentrisme qui n’apporte pas grand chose à l’écosystème. En étant en accord avec tous et en désaccord avec personne, il veut « plaire à tout le monde ».

On ne saura jamais vraiment qui il est, et on ne saura jamais vraiment ce qu’il pense. En occupant l’espace médiatique, il multiplie ses opportunités business et rappelle au monde, qu’il a du pouvoir et qu’il existe.

On sait qu’Elon Musk est capable d’avoir un point de vue argumenté sur les innovations technologiques et scientifiques. Il n’a pas envie d’être clair sur ce qu’il pense, car cette stratégie lui permet de plaire à tout le monde. »

EXTRAIT PODCAST :

C’EST QUOI LE BULL MARKET ET LE BEAR MARKET ?

Podcast Hayat Outahar, citation trading, marché des cryptoactif

Lorsque le taureau attaque, il attaque du bas vers le haut, donc le marché est haussier. Et lorsque l’ours attaque, il attaque du haut vers le bas, donc le marché est baissier.

EXTRAIT PODCAST :

POUR FINIR, AURAIS-TU UN LIVRE À NOUS CONSEILLER ?

Roman "Three men in a boat" Jerome K Jerome, recommandé par Hayat Outahar

Mon livre favori est “Trois hommes sur un bateau”, c’est un livre d’un auteur anglais qui s’appelle J.K JEROME. Et c’est le premier livre qui m’a fait vraiment éclater de rire. C’est un roman humoristique qu’il vaut mieux lire en version originale “Three Men In A Boat”. C’est l’histoire de trois amis hypocondriaques qui décident de faire une croisière sur la Tamise. Si ce livre vous plaît vous pourrez lire le tome 2 « Three Men on the Bummel ». C’est l’histoire de ces 3 mêmes amis, qui partent en randonnées en Allemagne, dans la Forêt Noire.

ÉCOUTER LE PODCAST :


Merci à Hayat Outahar d’avoir partagé son expérience dans ce podcast.

Article et podcast made in 50A

DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE

Podcast : Nicolas Bermond mêle hackers, logiciels libres et open source avec le CAC 40 !

Le challenge de Nicolas Bermond ces  18 dernières années : Faire parler les hackeurs,  le monde du logiciel libre, l’open source avec le BtoB et le monde politique

On a 18 ans en tant qu’agence de communication digitale

De 2005 à 2010 c’était dans un appartement que “PME multimedia” (notre premier nom) faisait des sites Internet et du référencement, le point de bascule a été 2008 avec l’émergence du web 2.0 (le web des plateformes et du social media). Pour marquer le coup, on a organisé un barcamp sur le thème de la e-réputation en 2012 – pionniers sur la thématique à l’époque !

Engagé, l’agence digitale 50A organisait à l’aube du printemps arabe (2011) : un barcamp simultané entre Tunis et Paris afin de donner la parole aux tunisiens sur leur manière d’utiliser les réseaux sociaux en temps de révolution ! Retrouvez notre vidéo sauce vintage du barcamp {re}volution !

Petit à petit l’agence e réputation a gagné en maturité et s’appuie sur une méthode solide ! Le client est partie prenante de sa recommandation stratégique en participant à des ateliers structurés sous le signe du “co-design” (le client construit ses clients types, matrice de contenus, parcours clients et plus encore). 

Nous mettons également à disposition nos capacités de pédagogie pour enseigner avec 50A Academy, un programme certifié Qualiopi dont nous sommes fiers initiant à l’inbound marketing. 

IPlace : le projet qui n’a pas trouvé de gérant ou start uper 

Une idée arrivée un peu trop tôt, bien avant l’émergence du machine learning En 2013 Nicolas Bermond s’essaie au métier d’inventeur avec le projet IPlace : une application capable de construire une semaine idéale à son utilisateur par rapport à toutes ses recherches sur internet. Un prototype de start-up qui n’a pas trouvé de start uper ou de gérant, Nicolas B. ne pouvant mettre de côté les activités de PME Multimédia au profit du projet pépite “IPlace”

Captures de l’application Iplace, il y a 10 ans ! 

Les métavers : “… ça s’appelait déjà second life ou Google Lively” s’esclaffe Nicolas

Le métavers quelle belle invention, mais finalement, cela n’a rien d’innovant !  

En 2008 Google sortait Google Lively et en 2003 il y avait Second Life qui permettaient de se promener dans des univers en 3D modulables pour passer du temps entre amis, faire des réunions…

Google Lively
Second Life

La même chose en plus cher, mais cette fois ça va marcher ? Nous verrons bien ! 

Le smartphone et la finance décentralisée (crypto), deux exemples de méfiance initiale : 

Lorsque les premiers smartphones sont apparus sur le marché, peu de personnes y croyaient. Pourtant, ils sont aujourd’hui devenus un objet indispensable pour la plupart d’entre nous. La finance décentralisée crypto suit le même chemin, et pourtant peu de personnes y croient encore aujourd’hui. Anticipons les avancées technologiques à venir pour être en mesure de les utiliser de manière efficace !

L’industrie de la cybersécurité : domaine en constante évolution

Depuis les débuts d’internet, la cybersécurité est un domaine en constante évolution, avec des avancées technologiques toujours plus rapides et complexes. Dans ce paysage en perpétuelle mutation, 50A a su faire ses preuves en rapprochant le monde des hackers avec celui du CAC 40. Notre agence se distingue par son côté culture numérique et son style inclassable. 

Machine learning et intelligence artificielle, un domaine à explorer

L’intelligence artificielle (IA) est un domaine qui suscite beaucoup d’intérêt en agence social media, et pourtant il n’a rien de véritablement nouveau. Ce qui est impressionnant, c’est sa mise à disposition pour le grand public qui bénéficie désormais de la rédaction automatique. La question qui se pose désormais est de savoir quoi en faire ? L’IA peut être considérée comme un bon élève, toujours prêt à aider, mais étant donné qu’elle est basée sur le machine learning, elle peut facilement sortir de ses gonds… Avançons à tâtons avec cette technologie.

“Entre 2004 et 2015 : j’étais en capacité de prédire toutes les avancés technologiques à venir, aujourd’hui c’est plus compliqué”

Nicolas Bermond

La décentralisation, un enjeu majeur ! 

Le bénéfice de la décentralisation est immense, et l’enjeu du WEB est d’étendre ce concept à tout, y compris à notre capital qui aujourd’hui concentre beaucoup trop de choses. Un enjeu majeur car cela permettrait de créer un écosystème plus équilibré, où chacun pourrait y trouver son compte ! (d’ailleurs, cela commence avec les digitals nomades)

Les débuts de 50A, rendre une agence de conseil digital rentable

En 2004, la création de 50A a nécessité trois ans avant de devenir rentable. Avec un diplôme de niveau Bac+6 et 46 heures de travail hebdomadaire pour affiner sa solution en webmarketing, Nicolas Bermond ne gagnait que 1500 € par mois pour un travail de 46 h/semaine. Pour se donner une échéance, il s’est fixé l’objectif de gagner au moins 2500 € par mois dans les six mois suivants, faute de quoi il abandonnerait. En sortant plus souvent, Nicolas Bermond a réussi à rencontrer de nouveaux clients, et à multiplier le chiffre d’affaires de l’entreprise par 5 en l’espace de six mois. 

50A, qui avait du mal à payer ses salariés, a commencé à fonctionner comme une véritable entreprise avec plusieurs postes à son actif. Grâce à la persévérance de son fondateur, l’entreprise est aujourd’hui toujours en activité (et indépendante) après 18 ans.

Épisode 15 : Nicolas Bermond mêle hackers, logiciels libres et open source avec le CAC 40 !

En conclusion

50A se distingue par son approche innovante, qui consiste à anticiper les tendances technologiques pour en tirer le meilleur parti. Entre culture numérique et intérêt pour l’IA, nous sommes certains que l’avenir appartient à ceux qui seront capables de comprendre et de maîtriser les nouvelles technologies, et nous sommes déterminés à faire partie de ces acteurs ! Qui sait, est-ce que l’avenir appartiendra à des offres du type  “??cabinet conseil intelligence artificielle” ? On espère être encore présents dans 20 ans pour en parler ! 

“Fouettons les intelligences artificielles afin d’en tirer le meilleur parti”

Nicolas Bermond
DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE

Tendances marketing 2023 : 50A fait le bilan

Préparez-vous pour 2023 : Découvrez les tendances en marketing digital qui vont exploser sur nos smartphones et dans l’esprit de leurs utilisateurs ! Ne manquez pas cette opportunité de prévoir votre contenu éditorial, promotionnel pour prendre une longueur d’avance sur vos concurrents. Restez à l’affût des dernières avancées en marketing digital pour garantir le succès de votre entreprise !

Sommaire de l’article (tendances 2023) :

1. On fait plus de contenus avec moins de ressources

a) l’employé influenceur; b) l’influenceur virtuel; c) deep fake et influenceurs en 3D; d) comment faire un influenceur virtuel; e) metaverses et influenceurs virtuels

2. Ne plus confondre créateur de contenu et influenceur

a) le créateur de contenu n’est pas toujours influenceur; b) pourquoi choisir un créateur de contenu ?; c) en quoi cette différence est une fracture culturelle ?

3. Être éthique jusqu’au bout des ongles

a) aborder une écriture inclusive; b) évitez d’attribuer des rôles aux genres; c) empreinte carbone; d) marketing inclusif

4. L’expérience e-shopping en AR et filtres

a) nike : essaye tes sneakers sur snapchat; b) the home depot : prévisualiser un meuble dans son salon

5. La fin des cookies

6. SEO, Google 2023 juge votre contenu de manière plus poussée

1. On fait plus de contenus avec moins de ressources

Le contenu est produit toujours plus vite et toujours plus vivant ! Avec les formats stories et TikTok; le créateur de contenu est amené à produire en direct le contenu qu’il va poster, les entreprises vont devoir adapter leurs processus de validation pour rester compétitives. Certaines marques vont jusqu’à créer une publicité de toute pièce armé d’un simple smartphone ! 

a) L’employé influenceur : l’effet papillon

Les employés sont de plus en plus nombreux à incarner leur entreprise à travers des contenus vidéos pour la faire vivre sur les réseaux sociaux ! Mais pourquoi ? 

Avec l’évolution d’Internet qui devient de plus en plus rapide et un public qui se lasse des vidéos provenant de banques d’images, il est naturel de constater une évolution des codes. 

Les créateurs de contenu doivent maintenant produire des vidéos de qualité avec moins de ressources et, en conséquence, on assiste à un changement dans le type de contenu qui est publié. Cette transformation se traduit également par une inversion des rôles, où le public devient de plus en plus actif dans la création de contenu. 

Une mouvance portée et provoquée par des réseaux sociaux derniers cris tels que TikTok, clairement pensé pour les influenceurs marketing et les particuliers. L’humain est plus que jamais au cœur du contenu ! “Aller Brigitte du pôle RH, aujourd’hui TikTok sur le droit du travail !”

Exemple de contenus d’employés influenceurs : 

Le compte Tiktok de Mailchimp 

@mailchimp

Creating desire for a high value item and earning word of mouth? We might just take this advice. Go to Mailchimp.com and search « competition » ? #smallbusiness #smallbusinessmarketing #holidaymarketing #marketingtok #businessadvice #socialmediamanager #brandtok #mailchimp

? original sound – Intuit Mailchimp

Le compte Tiktok de Duolingo

Le compte Instagram des produits de régime SO SHAPE

b) L’influenceur virtuel : alternative à l’employé pour incarner une personne morale

Alors oui, comme on vient de le dire précédemment, les réseaux sociaux dernière génération nécessitent un humain au premier plan, un présentateur en quelque sorte ! Mais il y a toujours moyen de tricher ! Par exemple, en utilisant une intelligence artificielle pour incarner vos personnages les plus fous ! (mais en veillant à ce qu’ils restent éthiques et socialement acceptables bien sûr)

c) Deep fake et influenceurs en 3D feront l’adage des marques

On parle alors d’influenceur, personnage fictif généré artificiellement pour/par les réseaux sociaux, créé par des entreprises ou des individus dans le but d’influencer leur public. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ces influenceurs virtuels connaissent un succès grandissant. Les gens sont curieux à leur sujet et leur présence sur les réseaux sociaux ne cesse de s’accroître.

Si le concept des influenceurs virtuels existe depuis un certain temps, l’engouement qu’ils suscitent est en constante évolution. Ainsi, en 2022, 35% des consommateurs américains ont acheté un produit ou un service promu par un influenceur virtuel, parmi lesquels 40% étaient des membres de la génération Z ou des millenials.

De nombreuses marques connues ont adopté les influenceurs virtuels en 2022, et elles ont réussi leur coup. Prada, par exemple, a créé un influenceur virtuel appelé Prada Candy, qui est devenu une célébrité générée par ordinateur, une muse virtuelle pour le parfum éponyme de la maison de mode.

On estime que la taille du marché des influenceurs virtuels devrait augmenter de 26% pour atteindre 4,6 milliards de dollars d’ici 2025.

d) Comment faire un influenceur virtuel ?

Avec un gros budget  

Grâce à une équipe de modélisation 3D qui l’incruste dans vos paysages et une voix générée grâce à une IA telle que Clipchamp

Avec plus petit budget

L’outil Synthesia permet de générer un présentateur.trice facilement et lui faire dire ce que vous voulez ! Cela sera correct pour faire quelques vidéos mais pas pour animer tout un instagram sur l’année, si c’est votre projet, mieux vaut se tourner vers la 1er solution ! 

Une vidéo du média BRUT (où le Rémy Buzine laisse l’IA le remplacer à l’image et au micro) :

@brutofficiel

Brut.IA / On a demandé à ChatGPT de nous expliquer les dangers de l’Intelligence Artificielle. ? Avec @Brut.IA, Brut expérimente les nouveaux outils utilisant l’intelligence artificielle (IA). Pour fabriquer cette vidéo, nous avons créé un avatar de notre journaliste @Remy Buisine (avec son accord, bien entendu). Nous avons ensuite utilisé la technologie de ChatGPT pour lui demander de nous expliquer les dangers de l’IA. Cette vidéo, produite avec l’IA, a été vérifiée, corrigée et validée par un journaliste de Brut. On va continuer d’explorer ces nouvelles technologies pour vous informer du mieux possible. Posez-nous toutes vos questions en commentaires, nous y répondrons avec plaisir. #intelligenceartificielle #chatgpt #ia

? son original – Brut.

e) Les metaverses seront l’évangile des influenceurs virtuels à grande échelle

Et oui, quoi de mieux qu’un monde en image de synthèse pour accueillir des personnages en image de synthèse ? Les marques pourront aisément cloner leurs avatars sur ces plateformes pour les faire vivre telles des marionnettes actionnées par des générations de stagiaires pour aboutir qui sait, dans 10 ans avec des postes de “gérant en avatar – Horizon world (le métavers de Facebook)” c’est une possibilité ! 

Un homme en pleine partie de VR
En pleine partie de métavers

2. Ne plus confondre créateur de contenu et influenceur

Au début des réseaux sociaux (il y a environ 10 – 12 ans), il fut un temps où tout le monde était désigné comme “blogueur” qu’il fasse des vidéos de cuisine, des guides touristiques en ligne, de la mode, de la photographie ou des sketchs de 2 minutes – tous étaient “blogueurs”. Et bien sûr ça n’était pas de vrais métiers… Heureusement la GEN-Z est devenue adulte et ces talents/freelances ont finalement eu la reconnaissance qu’ils méritaient ! Pour en arriver aujourd’hui à de nombreux indépendants hyper segmentés et pluridisciplinaires où tout le monde est son propre média. (simple effet boule de neige de la tendance d’internet à tout décentraliser). 

En 2023, un autre glas à sonner : on constate une différence croissante entre les créateurs de contenu et les influenceurs – des termes qui ne sont plus mutuellement exclusifs. Auparavant, tous les créateurs de contenu pouvaient être considérés comme des influenceurs – et vice versa. Mais les définitions ont changé.

a) Dans quel contexte un créateur de contenu n’est plus systématiquement influenceur ?

Les influenceurs gagnent en popularité, parfois jusqu’à des millions de followers – et cela a créé une disparité entre ceux qui ont un grand nombre de followers et ceux qui n’en ont pas. Désormais, bien que tous les influenceurs soient des créateurs de contenu, tous les créateurs de contenu ne sont pas des influenceurs.

Le terme « influenceur » a évolué pour désigner des personnes ayant de nombreux followers, qui sont généralement plus chères à travailler avec et ont une plateforme préétablie. Les créateurs de contenu, quant à eux, travaillent différemment. Ces micro-influenceurs à petite échelle produisent un contenu de qualité similaire à celui des influenceurs, sans les tarifs exorbitants.

b) Pourquoi choisir un créateur de contenu en tant que marque ? 

Les marques peuvent travailler avec des créateurs capables de produire du contenu social brillant pour leurs plateformes sans qu’ils aient une présence établie sur les réseaux sociaux. 

En plus d’être plus abordables, un autre avantage de travailler avec des créateurs de contenu est qu’ils sont plus accessibles. Ils ne sont généralement pas liés à des marques de grande envergure et peuvent ne pas avoir d’opinions et de styles bien établis, ce qui signifie qu’ils ne viennent pas avec des préconceptions de votre audience.

Leur capacité à être neutres et facilement identifiables en fait le visage frais parfait pour votre marque sur les réseaux sociaux. 

c) En quoi cette différenciation est une fracture culturelle ? 

Cela encourage à interroger la qualité d’un contenu et sa véracité non pas uniquement par rapport aux nombres d’abonnés mais par rapport à sa qualité rédactionnelle, aux sources citées etc… 2023 sera le dégrisement numérique portée par une quête vers l’authenticité. 

3 Être éthique jusqu’au bout des ongles

Ces trois dernières années ont été très mouvementées concernant l’identité des genres; avec énormément de remises en question. 

a) Aborder une écriture inclusive dans vos communications 

Le public attend de ses marques préférées un langage allégé de genres tant que cela est possible sans pour autant dénaturer votre discours bien évidemment ! 

b) Éviter d’attribuer des rôles prédéfinis aux genres 

Dans vos communications, il est conseillé d’éviter de penser trop binaire concernant les rôles qu’on attribue à un genre plutôt qu’ à l’autre ! 

c) Empreinte carbone : limitez les déplacements et les temps de chargements

L’écologie, plus que jamais au cœur des débats !  Vous serez jugés sur la quantité de déplacements professionnels considérés comme polluants et sur la quantité nécessaire de ressources pour faire tourner votre site, des labels verts pour agréger l’aspect durable d’un site voient le jour !  

d) Marketing inclusif : s’adresser à tout le monde

Cela n’est pas un hasard si le groupe L’oréal intègre une département conseil dédié à la diversité et l’inclusion pour marketer ses 36 marques dans 150 pays ! 

Les consommateurs souhaitent se retrouver dans les marques qu’ils achètent, alors ajustez vos efforts marketing pour attirer des publics diversifiés ! 

En 2022, Nielsen a découvert que 59% des téléspectateurs noirs étaient plus susceptibles d’acheter des produits de marques qui mettent en vedette des personnes de leur groupe d’identité dans les publicités. De plus, Twitter a constaté que la communauté LGBTQ+ était une communauté loyale et influente pour les marques qui résonnent avec elle, ce qui signifie que les marques doivent s’exprimer et être authentiques dans leur soutien à la communauté. De plus, 72% de la génération Z ont déclaré qu’ils prendraient en compte les orientations politiques des marques avant de faire un achat.

En 2023, les marques devront adopter une approche activement inclusive dans leurs campagnes. En faisant cela, les entreprises maximisent leur portée auprès des clients potentiels sur les réseaux sociaux.

4. L’expérience e-shopping en AR et filtres 

Les nouvelles technologies doivent améliorer l’expérience d’achat en ligne en 2023, parce que les consommateurs en sont friands. Pas seulement dans le commerce : la technologie AR pourrait révolutionner l’industrie de la santé dans les dix prochaines années.

Voyons quelques marques qui excellent dans l’utilisation de la technologie AR pour leurs initiatives marketing.

a) Nike atteint les jeunes audiences avec ses filtres Snap

Snapchat et ses 332 millions de users actifs offre une belle visibilité aux marques avec la réalité augmentée ! Les “snappers” peuvent essayer virtuellement des chaussures Nike via l’application et voir comment elles leur iraient. Cela peut aider à éliminer les barrières à l’achat et à réduire les retours. 

Un homme essayant des chaussures virtuelles grâce à une opération de marque nike et le réseau social snapchat.
La collaboration de marque entre Nike et Snap

b) The Home Depot, permet de prévisualiser un meuble dans son salon

Ce détaillant américain de rénovation domiciliaire offre aux consommateurs la possibilité d’essayer virtuellement des meubles ou des décorations dans leur maison, via son application mobile. La réalité augmentée permet aux consommateurs de voir si les articles spécifiques s’adaptent à la taille et au style de leurs pièces avant d’acheter le produit. 

Des meubles présentés en réalité augmentée sur un smartphone
L’application pour visualiser des meubles en AR

5. La fin des cookies  

Téléphone montrant le logo Google Chrome

De la collecte de données au suivi des parcours des utilisateurs, les cookies nous aident à obtenir des informations cruciales sur les comportements et les choix de notre audience.

Google prévoit de supprimer progressivement les cookies tiers sur les navigateurs Chrome en 2023, peu de temps après qu’Apple ait supprimé l’accès aux identifiants de périphériques sur iOS. 

En octobre 2022, Chrome représente 65% des navigateurs Internet, Safari arrivant en deuxième position avec 19%. Avec une part si importante d’utilisateurs sur le navigateur Chrome, ce revirement de situation change complètement la donne. 

Les utilisateurs demandent une plus grande confidentialité, ce qui est l’un des principaux moteurs de la décision de Google. Alors, est-ce la fin des cookies ? Et comment les spécialistes du marketing peuvent-ils mettre en œuvre de nouvelles façons de recueillir des données vitales dans un avenir sans cookies ?

Retrouvez notre article sur la manière de préparer la fin des cookies. 

6. SEO, Google 2023 juge votre contenu de manière plus poussée

La mise à jour « Helpful Content » de Google a pour objectif de mieux mettre en avant les pages qui fournissent un contenu utile et pertinent pour les utilisateurs. Google utilise notamment l’analyse sémantique et le deep learning pour comprendre le sens du contenu d’une page, plutôt que de se baser uniquement sur des mots-clés. 

Les sites qui fournissent un contenu de qualité, qui répond aux questions des utilisateurs de manière claire et précise, et qui proposent des ressources supplémentaires sont donc susceptibles de bénéficier d’un meilleur classement dans les résultats de recherche ! 

Pour faire du contenu en 2023 sur un article de blog, quelques conseils rapides : 

a) Évitez de sur optimiser le contenu

b) Évitez de parler de sujets trop éloignés de votre secteur

c) Veillez à un meilleur maillage interne

d) Évitez de copier coller du contenu à tout prix ! 

TRANSITION NUMERIQUE

Comment préparer la fin des cookies en 2024 ? Retour sur la journée organisée par petit web où 14 experts ont tenté d’y répondre.

Le 28 septembre dernier, 50A s’est rendu à la VIIème édition de  l’évènement Jardins Ouverts / Jardins Clos « Les nouvelles frontières”. 

Quatorze experts du WEB et des médias se sont succédés sur scène pour s’exprimer sur des sujets d’actualités et partager des bonnes pratiques. Un rendez-vous, particulièrement important, cette année étant donné qu’un séisme se prépare sur Internet courant 2024 : la fin des cookies sur Chrome… Véritable changement de paradigme, puisque ces fameux cookies permettent de savoir d’où viennent les acheteurs d’un site WEB ou de pousser du contenu sur Facebook à des visiteurs de votre site. Alors comment préparer cette révolution de la donnée ? Quelles seront nos nouvelles normes ? 

Ce que nous avons appris lors de cette journée, c’est que nous allons devoir plus que jamais diversifier nos sources de données et les uniformiser un maximum (actuellement 1 vue sur netflix est comptabilisée à partir de 2 secondes alors qu’en télévision cela ne compte même pas comme une vue). Les médias classiques sont d’ailleurs en pleine évolution et convergent de plus en plus avec les médias sociaux, on pensera à l’association de M6 avec snapchat qui propose désormais des communications cross-plateforme sur le discover snapchat, la VOD et la télévision.

Chaque intervenant a abordé l’importance des données et les changements de paradigmes dans leurs analyses. Le “prix au kilogramme” de digital dit CPM (coût pour mille impressions) a été remis en question plusieurs fois pour son aspect trop quantitatif. L’attention de nos utilisateurs constitue le vrai défi de nos marques aujourd’hui ! Anne Thétier, Dg Omnicom Media Group s’en amuse également en déclarant “le mot impression est bien choisi, car on a l’impression d’avoir vu quelque chose quand on regarde 2 secondes de vidéo sur Netflix ! 

TF1 appelle à utiliser le taux de complétion d’un contenu comme indicateur de qualité, thèse soutenue par Yaron Galai, Co-Founder Outbrain qui s’est esclaffé avec ironie  “Quand je vais sur un site, je me dis wow leur CPM est superbe je vais revenir”, d’après Yohan la meilleure donnée est le nombre de visites par utilisateur parce qu’un internaute achète à sa 2ème ou 3ème visite sur un site Internet. Nous avons demandé à Outbrain si le marketing automation pourrait être la solution, il nous a répondu que oui et que d’ailleurs sa société était en train de développer un outil dans ce domaine ! Pour rappel le marketing automation se fait avec l’accord de l’utilisateur, lorsque celui-ci effectue une action sur le site tel qu’un achat ou une inscription… (invitation à une vente privée suite à un achat, relance pour un article après ajout au panier, prévenir lorsqu’une promotion sur un produit qu’il aime est en ligne…)

De plus nous avons à faire à une génération toujours plus gourmande de contenu : court, accrocheur et imagé, Rami Saad, directeur des partenariats médias a divisé les internautes en trois générations “..as you think about this generation they don’t use the same assets”

60 – 80 ans : Génération téléphone – ils ne vous répondront jamais par un SMS de plus de 3 mots.

30 – 40 ans : Génération clavier – ils aiment échanger sur des chats (messenger, IG, SMS)

16 – 30 ans : Génération caméra, ils communiquent par l’image et partagent des emojis, des photos et de courtes vidéos d’eux-mêmes.

*This generation is really visible, how does this generation want to be told a story ? 

*Cette génération est clairement visuelle, comment cette génération veut-elle qu’on lui raconte une histoire ? 

Trois choses à retenir pour une marque ou un média pour réussir sur snap d’après Rami Saad : 

#1 Willing to learn (l’envie d’apprendre)

#2 Good content (du bon contenu) 

#3 Obsession with data and KPI (savoir bien analyser les données et définir les objectifs) 

Nous retiendrons donc de cette conférence plusieurs hypothèses pour préparer la fin des cookies : 

  1. Se recentrer sur des contenus qualitatifs plus proches des besoins utilisateur
  1. Mesurer la qualité des interactions sur un contenu plutôt que la quantité de personnes atteintes
  1. Penser des mécaniques telles que le marketing automation pour faire revenir une cible qualifiée sur le e-commerce (on achète à sa 2ème ou 3ème visite) 
  1. Penser des stratégies de marketing automatisées très proches des besoins réels du consommateur (faire revenir ses internautes un maximum)
  1. Proposer des publicités sur des plateformes offrant plus de données qualifiées (Publicité sur Netflix dès novembre 2022, données des boxs opérateurs, snapchat, tik tok…) 

Pour le mot de la fin, je citerai OUTBRAIN qui a déclaré que “dans les moments de chaos viennent les plus belles idées”, nous tâcherons d’en prendre bonne note et de rester à l’affût des innovations pour les prochaines années qui s’annoncent excitantes ! 

DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE

Audit Inbound Marketing et formation chez 50A

Nous avons revisité la méthode Inbound Marketing pour l’adapter aux besoins de nos clients. Comme nous savons si bien le faire nous avons hybridé le modèle existant avec une démarche design thinking (business + technologies + utilisateurs)

L’Inbound Marketing est une stratégie d’acquisition visant à amener le client à soi plutôt que d’aller à sa rencontre. A l’inverse de l’Outbound Marketing qui regroupe les pratiques traditionnelles, l’Inbound Marketing s’appuie sur trois fondamentaux digitaux qui sont :

  • le travail du référencement,
  • la production de contenu qualitatif,
  • la gestion des médias sociaux.

Sans titre

Les entreprises voient leur expérience client évoluer, parfois jusqu’à un stade non anticipé et qui dépasse leur modèle de stratégie d’acquisition client en place, notamment due à l’émergence de la prise de parole des consommateurs sur internet.
Les entreprises s’adressent maintenant à des consom’acteurs qui s’informent, échangent et communiquent via le web et les réseaux sociaux. Ils ne sont plus passifs et les entreprises doivent créer AVEC eux et non plus pour eux.

En déployant une stratégie Inbound Marketing les entreprises réinventent et perfectionnent leur stratégie d’acquisition. Elles attisent la curiosité des internautes qui viendront d’eux-mêmes sans avoir été préalablement envahis d’offres promotionnelles et de publicités.

Il est donc essentiel pour vous d’intégrer l’Inbound Marketing dans votre stratégie globale. Mais concrètement, quels bénéfices y trouverez-vous ?

Retrouvez notre excellente définition de l’inbound marketing dans notre glossaire.

POURQUOI CAPITALISER SUR VOTRE INBOUND MARKETING ?

En plus d’avoir des consommateurs qui s’adresseront à vous de façon spontanée, vous trouverez plusieurs avantages à développer et booster votre stratégie Inbound Marketing.

  1. Gagner en visibilité
    Plus vous serez visible, plus il sera facile à vos prospects de venir à votre rencontre. Votre référencement et votre stratégie de contenu, deux piliers de l’Inbound Marketing, contribuent grandement à votre visibilité sur le web.
    En effet, votre stratégie de contenu vous permettra de cibler des prospects qualifiés qui partageront vos contenus, occasionnant un accroissement de votre visibilité.
    En développant votre Inbound Marketing, vous optimiserez votre référencement et serez donc visible sur l’ensemble des leviers digitaux tels que les moteurs de recherche ou les réseaux sociaux.
  2. Obtenir de la data qualifiée
    Avoir des données qualitatives sur ses prospects et clients permet de mieux les connaître, d’identifier leurs attentes et leur mode de consommation. Les entreprises peuvent donc adapter leur business et leur parcours client en fonction des besoins de leurs utilisateurs.
    En développant votre stratégie Inbound Marketing, vous pourrez récolter un maximum de données qualitatives via des call to cation, landing page, formulaire de qualification, enquêtes, sondages. Ces données pourront ensuite être exploitées mieux connaître les usages de vos clients pour les transformer en ambassadeurs de votre marque.
  3. Tester la viabilité d’un dispositif d’acquisition
    Le lancement d’un nouveau produit ou service n’est jamais facile pour les entreprises car elles n’ont pas toujours de garantie sur la viabilité d’une nouvelle offre… Par ailleurs, elles ne peuvent savoir à l’avance si la cible adoptera le produit ou le service.
    Avec le développement de vos actions et outils à travers votre stratégie Inbound Marketing, vous pourrez interpréter en amont du lancement, l’attrait que portent vos cibles à votre nouveau produit ou service et ainsi mesurer son adéquation avec le marché.
  4. Minimiser et pérenniser vos investissements
    En développant une stratégie Inbound Marketing, vous pourrez générer un maximum de lead (contacts entrants) tout en diminuant vos coûts d’acquisition.
    En effet, grâce à la mise en place d’une telle démarche, vous pouvez mesurer parfaitement les retours sur investissement de vos actions. De cette façon, vous saurez quels sont les supports et contenus à favoriser pour booster vos acquisitions.
    Par ailleurs, contrairement à l’Outbound Marketing, chaque action entreprise est bénéfique pour générer des leads qualifiés, pérennisant ainsi vos efforts et votre stratégie.
    L’Inbound Marketing est donc une nouvelle méthode incontournable d’approche et de conversion des prospects.
    A noter tout de même, que cette stratégie n’est pas intrusive. Les retombées ne sont donc pas immédiates. Pour obtenir des résultats satisfaisants, il est nécessaire de travailler le référencement, les contenus et les réseaux sociaux sur plusieurs mois. Cela demande donc aux entreprises un engagement important et impacte l’ensemble de l’entreprise.

A VOUS DE JOUER !
Auditez votre dispositif digital et découvrez votre score inbound marketing

Chez 50A, nous avons élaboré une grille d’audit flash permettant d’évaluer en mode flash votre niveau Inbound Marketing. Vous pourrez ainsi découvrir votre score, ceux de vos concurrents et élaborer une stratégie d’amélioration en conséquence.

Grille d’audit à télécharger
Téléchargez, sans plus attendre, votre grille d’audit et découvrez votre score Inbound Marketing.

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L’utilisation de cette grille est très simple et se déroule en 4 étapes.

  1. Premièrement, vous devez répondre aux 14 questions de la grille en attribuant une note comprise entre 0 et 10.
  2. Ensuite, cumulez l’ensemble de ces notes et vous obtiendrez votre score Inbound Marketing. Vous pouvez dès à présent évaluer votre performance en terme de relation client.
  3. Poursuivez votre audit en faisant de même avec vos principaux concurrents. Il est important de bien se situer pour mieux redéfinir ses objectifs.

Enfin, identifiez les points sur lesquels vous devez accentuer vos efforts et activer les services Inbound adhoc.

Votre score
Où en êtes-vous réellement de votre Inbound Marketing ?
Pour vous aider à vous positionner, nous avons défini trois grands groupes de notation.

Votre score est entre 0 et 3
Votre Inbound Marketing est fragile voir quasi inexistant. C’est le moment d’attirer les prospects et les transformer en client.

Votre score est entre 4 et 7
Vous avez déjà de bonne base en stratégie Inbound Marketing mais vous pouvez aller encore plus loin en déployant de nouveaux dispositifs et transformer vos clients en ambassadeurs.

Votre score est entre 8 et 10
L’Inbound Marketing n’a presque plus de secret pour vous. Il s’agit de continuer votre travail en proposant de plus en plus de « smart content » (contenus enrichis) et en fortifiant vos communautés.

NOS SOLUTIONS ADAPTEES A VOS BESOINS

Etant conscient que chaque ambition varie selon les projets et que les capacités ne sont pas les même pour tous, nous avons choisi de répondre à vos besoins et attentes en créant un catalogue de briques de solution, pouvant être activées à la carte.

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Chaque brique représente une compétence à développer, durant les quatre phases de votre stratégie Inbound Marketing.

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Phase 1 : Attirer les inconnus :

  • SEO : Correspond au référencement naturel de votre site sur les moteurs de recherche.
  • Blog : Indépendant et complémentaire à votre site internet le blog est la meilleure alternative pour nourrir votre stratégie de contenus.
  • SEM (Search Engine Marketing)/SEA (Search Engine Advertising) : Techniques pour renforcer votre visibilité sur le web. Incluant notamment le SEO (Search Engine Optimization) et le SMO (Social Media Optimization).
  • Social media : Création et animation de vos communautés sur des plateformes telles que Facebook, Twitter ou encore Youtube.
  • Optimisation mobile : Rendre votre site mobile et responsive sur tous supports (ordinateur, tablette, smartphone)

Phase 2 : Convertir vos visiteurs :

  • Call to action : Bouton appelant à l’action des visiteurs du site.
  • Forum : Espace maitrisé de discussion et d’échange.
  • Landing page : Page d’atterrissage présentant de manière succincte votre produit, service, événement, l’argumentaire, les fonctionnalités, les témoignages…
  • Livres Blancs études : Mise à disposition des internautes, d’un contenu expert sur une thématique en particulier.
  • Formulaire : Espace dédié à la récolte d’informations saisies par les clients ou les prospects.

Phase 3 : Conclure avec vos prospects :

  • Optimisation newsletter : mise en place d’une mécanique permettant d’embarquer un prospect ou un client dans un programme relationnel.
  • Alertes e-marketing : Possibilité de paramétrer des sollicitations automatiques pour (re)activer des prospects ou clients sur une offre ou un service.
  • Génération de leads : Interpréter les signaux d’intérêts des internautes pour un produit ou service et leur embarquer dans un tunnel de conversion.

Phase 4 : Enchanter vos clients :

  • Smart content : Créer du contenu personnalisé selon vos clients.
  • Feedback : Récolter les retours consommateurs pour pouvoir affiner votre offre.

Vous avez donc la possibilité de personnaliser votre catalogue en fonction de vos besoins.

Si vous souhaitez être formé, contactez nous ou allez vous inscrire sur le site de l’ACADEMY 50A .

We love vous rendre service !

TRANSITION NUMERIQUE

Technologies partout, démocratie nulle part. Plaidoyer pour que les choix technologiques deviennent l’affaire de tous.

Interview menée le 18 septembre par Thibaut Brousse
Invités : Yaël Benayoun, Irénée Régnauld

Le 18 septembre 2020, nous recevions à notre micro Yaël Benayoun, Irénée Régnauld à l’occasion de la sortie de leur livre “Technologies partout, démocratie nulle part. Plaidoyer pour que les choix technologiques deviennent l’affaire de tous.” 

Yaël Benayoun, est diplômée en philosophie politique et en sciences sociales, elle conseille les organisations qui souhaitent se doter d’outils d’observations et de compréhension des réalités sociales. 

Irénée Régnauld, est diplômé en sciences politiques et en affaires internationales, il est consultant et auteur du blog maisouvaleweb.fr  où depuis 2014, il aborde les implications sociales du numérique. 

Yaël et Irénée sont les co-fondateurs du Mouton numérique, une association qui apporte son éclairage sur les innovations auxquelles est confrontée la société. Le Mouton numérique croit fermement que les citoyens doivent participer aux échanges qui se jouent actuellement sans eux concernant les avancées technologiques. Celles-ci s’immiscent de plus en plus dans leurs vies personnelles et professionnelles..

Lire le manifeste du Mouton Numérique. 

« Les résultats des conventions citoyennes ou autres instances sont de bonne qualité, mais les espaces délibératifs ne sont pas reliés aux instances de décisions. Ce qui donne des espaces d’expression sans conséquence » Yaël 

Aujourd’hui le Mouton numérique, c’est une centaine de membres. La vocation de l’association est d’organiser des débats, rencontres littéraires et autres rencontres sur des réflexions et des sujets de fonds, comme par exemple les dispositifs sécuritaires pendant le confinement ou la continuité pédagogique. 

C’est dans la lignée du Mouton numérique que Yaël et Irénée écrivent leur premier livre à 4 mains intitulé Technologies partout, démocratie nulle part. Plaidoyer pour que les choix technologiques deviennent l’affaire de tous aux éditions FYP. Pour l’anecdote, l’inspiration du titre vient d’une pancarte vue lors d’une manifestation. 

Dans cet ouvrage de 240 pages, les auteurs se posent deux questions principales : 

  • Comment choisit-on collectivement les technologies en démocratie ? 
  • Quels effets certaines technologies peuvent-elles produire sur la démocratie ?

Irénée et Yaël mettent en avant le fait que nous, citoyens, ne sommes pas interrogés sur les choix technologiques. Ces derniers sont réservés aux industriels et aux pouvoirs publics. Or, Yaël et Irénée sont persuadés, que pour un meilleur avenir technologique, la population doit prendre part à ses débats et étudier toutes les possibilités technologiques qui existent et non pas les seuls que nous imposent les grands groupes. 

“Les choix technologiques que nous faisons, valident un horizon culturel.” Irénée

De nombreuses études françaises et étrangères ont été menées sur l’impact qu’ont les technologies sur notre vie. Il est important de ne pas ignorer les conclusions tirées. Cet état de l’art permet de mettre en avant les dérives et de les insérer dans le débat public. Yaël et Irénée souhaitent que toutes ces études servent et alimentent le débat afin que des promesses ne soient pas tenues. 

 “Comment fait-on la technique avec la démocratie ?” Irénée

Comment choisit-on collectivement des technologies ? Comment la technologie devient-elle un sujet démocratique ? Comment chacun de nous peut participer aux réflexions en cours ? Des questions que se posent les auteurs du livre et auxquelles ils tentent de répondre. 

Malgré ce que nous pouvons penser, les co-fondateurs du Mouton numérique sont plein d’espoir et ils croient fermement en la démocratie, plus qu’en l’amour. Car « la démocratie n’est pas faite pour s’aimer, mais pour trouver un endroit où l’on ne fait pas la guerre ».

Listen to « Épisode 14 – Technologies partout, de?mocratie nulle part » on Spreaker.
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Homo Confinus

Réchauffement climatique, confinement, futurs stop and go vont définitivement changer nos habitudes de collaboration, obligeant les entreprises à réorganiser leurs activités en situation d’urgence tout en faisant preuve de performance, de souplesse, de coopération et de solidarité. 

« Charbonner » en Ile de france avec 3h de transport par jour semble être un temps révolu. Et si certains cadres ne voulaient plus retourner travailler comme avant ? 

La mondialisation à outrance va laisser place à une probable ré-industralisation et nationalisation de différentes activités. Nous parlerons certainement dans les jours et mois à venir de plus plus de souveraineté qu’elle soit nationale ou numérique. 


L’HOMO MONDIALUS se transforme en HOMO LOCALUS CONFINUS connecté. 



Après le COVID19 le monde sera encore plus connecté. Les entreprises non digitalisées rencontreront de vraies difficultés pour continuer à exister, voire disparaîtront. 

Ces changements vont bâtir le monde de demain, nous devons refondre et repenser nos modèles et nos modes de vie. Nous allons vivre les grands chantiers, les utopies, une foule d’énergie pour repenser le système et nos sociétés. Tout cela va se brainstormer, se concevoir, s’organiser, se planifier, se créer. 

Chez 50A nous sommes des spécialistes de la transformation numérique et nous sommes persuadés que les outils de co-design* vont avoir une incidence importante sur la construction de notre demain. 

Le co-design n’est pas seulement avantageux d’un point de vue marketing, il est très utile pour l’animation des équipes. Il permet de répondre aux enjeux stratégiques d’une entreprise rapidement. S’appuyer sur une communauté de collaborateurs va devenir un point de plus en plus décisif pour le bon fonctionnement d’une société. L’utilisation de matrices garantit une structuration de la pensée et des livrables quasi immédiats. Ce sont ces livrables que nous mettons à disposition pour co-construire ensemble vos projets d’aujourd’hui et de demain. 

Si vous souhaitez partager avec nous votre expérience nous avons créé un formulaire dynamique qui accompagne votre réflexion. Il vous donne accès à notre kit d’outils co-design ou vous permet de prendre RDV ici => Formulaire NextBusiness

Nicolas Bermond Gérant de 50a.fr

*En co-design, on dit souvent que 1+1 = 3 

* Un homo confinus est un Homme confiné qui s’adapte en télétravaillant et en se ressourçant dans la nature. L’homo confinus vit de manière durable et essaie de limiter sa consommation. Il prend le temps de réflechir et profite pleinement de son entourage.

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Conseils et outils pour télé-travailler efficacement

Face à l’appel du gouvernement au confinement total lié à la pandémie du virus Covid-19 en France, la plupart des entreprises françaises s’organisent au mieux pour continuer leurs activités, grâce notamment au télétravail.

Dans ce contexte, Chez 50A nous vous proposons quelques conseils pour bien télé-travailler et une liste non exhaustive d’outils en ligne pour rester productif avec votre équipe !

Restez soudés et décidez ensemble : les meilleures équipes restent unies dans les crises.

Primo, organisez-vous un espace de travail dédié.

Il est indispensable pour vous et votre productivité de vous installer un espace de travail dédié uniquement au télétravail. il vous faut trouver une table avec un siège confortable. Vérifiez la hauteur de vos yeux avec votre écran, ajustez la position de votre chaise avec votre table.

Prévoyez aussi les accessoires indispensables pour optimiser votre espace de travail : écouteurs pour les appels téléphoniques, rallonges d’alimentation pour éviter le « j’ai plus de batterie… »

Secundo : Planifiez vos plages de travail.

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Se fixer des horaires de travail précis et un plan pour la semaine en utilisant un calendrier partagé avec votre équipe.

Lorsque vous êtes sur une tâche importante, dés-activer les notifications parasites.

Laissez votre boîte email un peu au repos, interrogez-la uniquement 2 fois le matin et 2 fois l’après midi.

Privilégiez l’envoi de liens en ligne plutôt que d’envoyer des pièces jointes volumineuses qui alourdissent inutilement la bande passante que nous partageons tous.

Affectez et priorisez dans votre journée de télétravail les tâches urgentes a faire, des tâches importantes mais pas urgentes.

Faites deux points quotidiens : un le matin avec la liste des choses à faire dans la journée et un en fin de journée avec ce que vous avez réalisé.

Pour les managers :
Fixez un point quotidien de 5 min avec chacun de vos collaborateurs et organisez une fois par semaine un point d’équipe en utilisant votre outil de visioconférence préféré.

Féliciter, remercier, encourager plus qu’à l’accoutumé.

Tertio, n’oubliez pas de communiquer

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Pensez à saluer le matin et le soir vos collaborateurs avec des
“Bonjour à toute l’équipe, je suis opérationnel”,
« Bonsoir, merci à tous, j’ai fini ma journée »

sans oublier d’indiquer aux autres vos pauses déjeuners :
« Bon appétit à tous je reviens à 14h »

Liste non exhaustive des outils pour télé-travailler efficacement   

Aujourd’hui les technologies de l’information et de communication sont placées au centre de tout et facilitent les échanges entre employés, clients et partenaires afin de maximiser la créativité et l’efficience du groupe. 

Nous avons identifié 6 catégories d’outils de travail collaboratifs :


Les suites complètes d’outils partagés


G Suite : est une suite d’outils et de logiciels de productivité dans le Cloud destinée aux professionnels, et proposée par Google sous la forme d’un abonnement.La suite inclut les applications Web de Google les plus courantes, comme Gmail, Google Hangouts, Google Agenda, Google+, Google Drive, Google Docs, Sheets, Slides, Forms et Google Sites. G Suite inclut toutes les fonctionnalités répondant aux besoins des entreprises.
Pendant le confinement G Suite for Education propose un accès gratuit à des fonctions avancées (conférence jusqu’à 250 personnes, vidéo en direct jusqu’à 100 personnes et enregistrement sur Google Drive) pour les abonnés jusqu’au 1er juillet.
Un autre outil de productivité que nous avons pu tester chez 50A est la Google Jamboard, retrouver la vidéo de présentation ici :


Suite Microsoft Office 365 : La suite Microsoft Office inclut : Word, Excel, Outlook, PowerPoint, OneNote, Access, Publisher, InfoPath, Sharepoint Designer, Visio, Project, Skype,OneDrive et enfin Teams qui propose un système de vidéo conférence. 
http://www.microsoft.com


Les outils de communication et de collaboration


Webex : Un logiciel de visioconférence professionnelle par Cisco qui propose une version gratuite renforcée avec durée illimitée et jusqu’à 1OO personnes pendant le confinement.
https://www.webex.com/fr/index.html

Slack est une application de messagerie instantanée permettant le travail collaboratif. Les conversations avec vos collaborateurs et prestataires sont organisées sous forme de chaînes et lorsque l’écrit ne suffit plus vous pouvez facilement organiser des appels audios et/ou vidéos. Les outils tels que Google Drive, DropBox ou encore Trello peuvent aussi être intégrés dans Slack afin de vous faire gagner du temps.
https://slack.com/intl/fr-fr/

Klaxoon : Plateforme permettant de gérer des projets à distance depuis un téléphone, une tablette ou un ordinateur (Templates, ateliers de formation à distance, assistance webchat). Lien vers le site (3 mois gratuit pour réaliser des réunions, des ateliers de travail).

Monday : est une plateforme de gestion de travail basée sur cloud qui propose une manière simplifiée de gérer le travail d’équipe et les projets tout en renforçant la transparence dans votre culture d’entreprise.
https://monday.com/lang/fr/


Les outils de stockage et de partage.


1Password Business : gestionnaire de mots de passe d’équipe offert pendant 6 mois.
https://1password.com/fr/business/

Dropbox : Il permet de stocker vos fichiers en ligne et de les partager avec qui vous voulez. Votre travailleur freelance peut installer un dossier Dropbox sur son ordinateur et ainsi vous glisser les travaux réalisés dès qu’ils sont terminés. Vous les recevez immédiatement.
https://www.dropbox.com/fr/


Les outils d’organisation


Evernote :  L’application Evernote vous permet de mettre en ordre vos idées pour un projet et de les partager très facilement à vos prestataires. Vous pouvez y rassembler des listes d’idées, de tâches, des brouillons et stocker des documents importants. Dynamique et intuitif, Evernote vous permet d’illustrer le tout par des photos, des schémas, des dessins, des articles de référence… Evernote est gratuit mais si vous souhaitez profiter des fonctionnalités de collaboration il faudra compter 13,99€/mois et par utilisateur.
https://evernote.com/intl/fr

Trello est un outil extrêmement pratique pour gérer un projet à plusieurs ou des calendriers éditoriaux. Cet espace collaboratif prend la forme de « boards » pour les projets ou clients et de « cards » pour les tâches. Trello vous permet ainsi de suivre l’avancée des différentes missions des prestataires.
https://trello.com/home


Les outils de création


Adobe Creative Cloud : est un ensemble d’applications et de services proposés par Adobe Systems, permettant aux abonnés d’accéder à une collection de logiciels utilisés pour la conception graphique, le montage vidéo, le développement web, la photographie, un ensemble d’applications mobiles, et des services relié au Cloud.
https://www.adobe.com/fr/creativecloud.html


Les outils de visioconférence et messagerie instantanée


Zoom.us : ZOOM est une solution de communication unifiée : visioconférence, webconférence, audioconférence, messagerie instantanée, enregistrement et streaming.
https://zoom.us/

Whereby : est une solution collaborative de visioconférence qui nous vient tout droit de Norvège. Spécialement conçu pour des échanges via ordinateur et est accessible sur les principaux navigateurs : Firefox, Chrome et Opera.
https://whereby.com/

Discord : est une plateforme de VoIP qui cartonne en ce moment. Cette plateforme était au départ utilisée par les joueurs mais elle tend à se démocratiser par sa simplicité pour les entreprises. Alliant le meilleur des logiciels dédiés aux jeux comme Mumble et Teamspeak et l’efficacité de plateformes comme Skype. 
https://discordapp.com/

Framatalk : est un logiciel opensource de communication où vous n’avez pas besoin de télécharger de logiciel sur votre ordinateur, tout se fait via le site.
https://framatalk.org/

Whats’app : Utilisable sur votre téléphone et votre pc, Whats’app est une messagerie instantanée qui permet de communiquer sans utiliser d’appel ou sms avec vos contacts possédant le logiciel.
https://www.whatsapp.com/?lang=fr

Rocket.chat : est une solution de communication en équipe. Le fonctionnement de l’outil est très proche de celui de Discord : vous pouvez échanger avec les autres membres sur de fils publics, des groupes de discussion privés ou par messages privés. Comme tous les logiciels décentralisés, il est possible de l’installer sur son propre serveur.
https://rocket.chat/

Lifesize : est une entreprise proposant des solutions et des applications de visioconférence en HD, à destination d’entreprise souhaitant avoir le meilleur en terme de technologies. Son application est testable gratuitement pendant 14 jours.
https://www.lifesize.com/fr

Conclusion : 

Vous avez désormais une sélection d’outils sous la main pour communiquer, (télé)travailler dans de bonnes conditions et partager vos connaissances et vos idées à l’ensemble de vos collaborateurs, clients et partenaires. N’oubliez pas que la réussite de l’utilisation de ces outils et méthodes dépendent aussi de l’adhésion de chacun, de leur implication et de leur motivation.

Toute l’équipe de 50A reste à vos côtés pour aider à choisir et implémenter le bon outil. N’hésitez pas à nous contacter.

Sources : Google.com, Wikipedia.com, Macg.co

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Parcours utilisateur (Podcast)

Pour ce 13e épisode, 50a Galaxy le Podcast aborde le thème du parcours utilisateur. Notre expert en expérience utilisateur (UX), Jérôme de Vries se prête au jeu.

Ce podcast s’articule en 4 temps :


   1. Le parcours utilisateur  

Un utilisateur n’est pas qu’un client final. On parle d’utilisateur, c’est un partenaire, un prescripteur , un fournisseur. C’est une notion large. Il ne faut d’ailleurs pas dire cible. Ce terme n’est pas vraiment approprié. 

“ Une cible c’est la chose sur laquelle on tire et on ne veut pas tuer nos utilisateurs. ” 

Existe-il une différence entre le parcours utilisateur et le parcours client ? Ces notions sont à distinguer en effet un parcours client est le processus entre les utilisateurs entre une marque, un produit… quant à la notion de parcours utilisateur il s’agit plutôt d’un terme d’ergonomie. Par exemple les tunnels de ventes sur un site internet.

Le parcours utilisateur est plus l’interface alors que le parcours client est la représentation de l’expérience client. Il ne faut pas confondre l’utilisateur et le consommateur. Car un client est un utilisateur et un utilisateur peut devenir client. Pour que l’utilisateur devienne un client, il faut lui donner plusieurs chances. L’utilisateur ne va pas obligatoirement suivre le parcours imaginé. Il va de lui-même sortir du parcours, c’est naturel. On en fait tous l’expérience. C’est d’ailleurs l’intérêt de travailler son design de services.


2. Le design de services

Les designers prennent le pas sur les ingénieurs. Aujourd’hui, ce n’est plus des produits que l’on consomme. Ce sont des services, des expériences. Tout est devenu service. Les méthodes qui servaient initialement à fabriquer ou concevoir des produits sont obsolètes. Elles ne suffisent plus. On parle donc aujourd’hui de design de services. Prenons l’exemple de la SNCF et de son site. Aujourd’hui on ne trouve plus de train dessus mais bien des prestations. Vous pouvez y trouver de quoi louer une voiture ou une chambre d’hôtel. On ne crée donc plus un site mais bien une expérience digitale.


     3. L’atelier parcours utilisateur chez 50a

Chez 50a nous proposons à nos clients de faire des ateliers parcours utilisateurs. Ils ont pour but de trouver l’histoire de transition pour que le parcours soit plus fluide pour l’utilisateur. Nous avons déjà fait près de 50 ateliers. La plupart sont dans le secteur de la construction immobilière. Le parcours de la maison contient 26 étapes, par exemple. Et toutes ces étapes vont être analysées et optimisées. Cet atelier prend en général une demie journée.

Un atelier comme celui-ci se décline en quatre étapes :

Premièrement l’étape des personae. L’objectif est de recueillir toutes les informations nécessaires : les motivations d’utilisations, les attentes et besoins, bref les préférences de vos utilisateurs. Il s’agit en effet de proposer une expérience adaptée à votre marché et aux offres existantes.

Deuxièmement reconnaître les points de contact. C’est à dire, identifier tous les points de contact entre l’utilisateur et l’entreprise avec les services que l’on propose. Ils sont très nombreux. Ça passe par le bouche à oreille, le site internet, les réseaux sociaux, la PLV…

Troisièmement, tracer le parcours. Savoir à quoi il ressemble, visualiser son schéma. Cela permet de trouver les points de blocages et les points de rebonds. On peut cerner les opportunités et les faiblesses.

Et quatrièmement, les émotions. Déterminer l’émotion de l’utilisateur à chaque étape du parcours. Il faut analyser ce que l’utilisateur peut ressentir et ce, durant tout le parcours.

L’objectif est de prendre conscience de tous les acteurs de ce parcours utilisateur. Comprendre leurs actions et leurs aboutissements.


     4. Les tendances de l’UX et la Big data

La tendance forte était que le marketing avait l’impression d’avoir la science infuse. On se fiait aux études sans prendre en compte l’utilisateur. Mais ça a changé notamment avec les réseaux sociaux. Les techniques d’antan ne fonctionnent plus. L’utilisateur en connaît presqu’autant que le directeur en marketing. Il adore être satisfait rapidement et trouver des alternatives. On doit utiliser la connaissance des utilisateurs.

La question du Big data et son impact sur l’utilisateur est pertinente. Aujourd’hui, avec la cybersécurité et la règlementation RGDP, on parle des besoins de protection des données.

 “ 83% des français sont prêts à partager leurs données avec une entreprise afin d’accéder à une expérience client plus personnalisée.”

La plupart des utilisateurs donnent accès à leurs données personnelles consciemment. Avant que l’on prenne en compte des datas, on pouvait concevoir seul. Désormais on déshumanise ce procédé. Peut-on alors automatiser des parcours utilisateurs avec la big data ? La réponse est oui.  On peut arriver à les automatiser en y intégrant notre utilisateur. Le parcours utilisateur est très humain initialement mais les IA et la Big data ne sont pas forcément incompatibles. On tend vers ce changement. Tout devient numérique et ça a beaucoup d’impact dans les entreprises, d’un point de vue humain, d’un point de vue processus et workflow. Vous l’aurez compris le parcours utilisateur était bien plus simple dans un monde sans internet !

Les dernières tendances de l’UX sont la prestation et l’expertise. Il faut sortir du parcours utilisateur qui permet d’explorer et d’identifier de nouvelles pistes. Il faut en sortir physiquement. Chez 50a, lors d’un atelier, nous avons emmener les équipes clients en dehors. Et on leur a demandé de retirer de l’argent à un distributeur de billet avec des fauteuils roulants. Il faut créer des environnements physiques. L’objectif est d’expérimenter ces nouveaux services.


Si vous avez apprécié cet article, vous pouvez retrouver tous nos podcasts 50a Galaxy. Ou pour en savoir plus sur le parcours utilisateur, n’hésitez pas à regarder notre étude de cas sur le sujet ici.

Nota bene : On parle aussi bien de parcours client que de parcours utilisateur. Tout dépend si l’on décide de mettre plus en avant l’expérience que l’acte achat.


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Un parcours client est une expérience utilisateur

Article mis à jour le 28 décembre 2020.

Qu’il soit physique ou digital, le parcours client s’est complexifié
avec l’arrivée des nouvelles technologies et l’évolution des usages.

Selon Définition Marketing, le parcours client – également appelé parcours utilisateur – est le parcours type que suit un client entre le moment où il constate un besoin et celui où il passe à l’achat.

Quelle stratégie doit être adoptée par une entreprise pour offrir une expérience client de qualité ?

Loin de se résumer au simple acte d’achat le parcours client n’a pas de durée délimitée. Il s’enclenche à partir du moment ou le client entend parler de la marque jusqu’au moment où celui-ci satisfait de l’expérience vécue peut devenir ambassadeur en la recommandant. Il peut être plus ou moins long selon le besoin du consommateur. Par exemple, le parcours client pour l’achat d’une voiture sera différent de celui d’un vêtement.

Pour acquérir du trafic et le transformer en clients, les marques doivent maîtriser l’ensemble des points de contacts. Chaque point de contact est une occasion de mieux le connaître, c’est donc une véritable opportunité pour enrichir votre base de données client et optimiser l’automatisation de vos actions marketing. Comprendre ce qui vous a séduit en engageant la conversation ou inversement ce qui ne vous a pas plu et pourquoi l’utilisateur a interrompu son acte d’achat dans le but de toujours l’améliorer.

Pour proposer un parcours utilisateur/client optimal, les marques mettent tout en oeuvre pour simplifier les étapes afin que le processus d’achat soit fluide et simple. L’objectif est de réduire au maximum les points de friction.


Etape 1 : « J’ai envie » = naissance d’un besoin
Dès que le consommateur a un besoin à satisfaire. Celui-ci va donc d’abord partir à la recherche d’informations.
 80% des internautes préparent leurs achats en ligne selon l’IFOP en 2015 et 88% consultent l’avis des autres consommateurs. Le besoin d’acheter un bien ou service peut se faire ressentir au moment où le consommateur est exposé à une publicité ou lorsqu’il est influencé par son entourage ayant déjà consommé un produit/service similaire.
Avoir une bonne visibilité (réseaux sociaux, médias ou autres) aide le consommateur à se rappeler de l’offre qu’une marque propose au moment où le besoin survient.

Etape 2 : « Je m’informe » = prise d’informations
Il va donc commencer à effectuer ses recherches sur Internet en regardant plusieurs sites ou des avis : 95% des consommateurs effectuent des recherches en amont de leur achat. Il peut aussi se rendre directement en magasin afin d’avoir l’avis d’experts. Avant d’acheter, le consommateur va comparer tous les produits qui répondent à son besoin.
C’est à ce moment précis qu’il faut engager la conversation et bien identifier ses besoins afin de répondre au mieux à ses attentes.

Etape 3 : « J’achète » = acte d’achat
Dans les processus de commande, le consommateur peut changer d’avis et abandonner son achat pour diverses raisons. Il est important de bien identifier pourquoi un consommateur ne poursuit pas l’achat afin d’optimiser et améliorer le parcours client. Pour éviter l’abandon de panier, il faut que le parcours soit fluide et clair, proposer des modes de livraison et de paiement adaptés.

Etape 4 : « Tu aimes ou bien ? » = satisfaction, fidélisation, recommandation ou pas !
Il est nécessaire de maintenir la relation client même après l’achat afin d’améliorer ses produits et services ainsi que le parcours client :
– Evaluer la satisfaction client : avoir un feedback pour voir ce qui a plu ou déplu
– Fidéliser le client pour récolter des informations plus qualitatives et lui proposer des produits ou services plus personnalisés et adaptés
– Les inciter à vous recommander en laissant des avis ou en devenant ambassadeur de la marque
Par conséquent pour se démarquer de leurs concurrents les marques rivalisent de créativité et d’ingéniosité pour  :
  • Soigner leur e-réputation
  • Déployer une bonne stratégie de référencement
  • Offrir une expérience client de qualité sur l’ensemble des supports : site ergonomique, mobile first, navigation simple, propulser les informations utiles (fiche produit détaillée, tutoriel, comparaison de produits…)…
  • Humaniser au maximum la relation avec le consommateur : service client réactif, story-telling de qualité et engagé (de moins en moins de blabla), animation de communautés dans la vraie vie, programme de fidélisation ultra personnalisé…
  • Innover avec de nouvelles technologies ou en proposant des expériences inédites : chatbot, réalité augmentée, beacons, pop-up store etc..
La multiplication des canaux offre plus de marges de manœuvre aux entreprises pour atteindre leurs clients, mais peut aussi rendre leurs parcours plus complexes. C’est pourquoi il est important de proposer une expérience adaptée à chaque canal tout en prenant compte le rôle qu’il joue au sein de l’écosystème de la marque.
Les smartphones et les nouveaux usages d’internet ont rendu le consommateur plus informé et plus exigeant.

selon Adobe, 68% des consommateurs français sont fidèles aux marques qui leur proposent une expérience adaptée à leurs besoins et préférences

Les marques doivent donc utiliser les informations collectées sur chaque utilisateur de manière transparente à bon escient afin d’offrir un service personnalisé de qualité.

D’après la même étude, 39% des consommateurs français n’a aucun scrupule à se tourner vers une marque si celle-ci offre une meilleure expérience.

En offrant aux clients une expérience client de qualité, les marques multiplient leur chance d’attirer des nouveaux consommateurs pour ensuite les fidéliser. C’est pour cela que chaque étape est l’occasion de mieux cerner les attentes des utilisateurs pour y répondre au mieux et proposer un parcours fluide et optimal !

Collecter feedback parcours client
Source : MyFeelBack

Afin de mieux comprendre les besoins de vos clients et identifier leurs motivations d’achat, créer des personae ou une empathy map peut vous permettre de mieux visualiser votre type de clientèle et donc avoir une meilleure approche pour leur offrir un parcours adapté. Retrouvez notre définition de empathy map ici.
Les ateliers collaboratifs que nous proposons, permettront de définir et de construire ensemble votre parcours client qui vous ouvrira les portes de nouvelles opportunités business.

Pour en savoir plus rendez vous sur nos différentes études de cas, ci-dessous :

DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE

Top des tendances digitales de 2020

5G, assistance vocale, expérience client et personnalisation, explosion des podcasts, expansion du commerce social, une data plus responsable, transparence….Rassurez vous pour être à jour, l’équipe de 50A a sourcé les tendances digitales de 2020.

Pour commencer voici une étude réalisée par WeAreSocial et Hootsuite, en 2020 on atteint les 4,54 milliards d’internautes dans le monde. Soit une hausse de 7% en seulement un an. En janvier 2020, on dénombre plus de 3,8 milliards d’utilisateurs de réseaux sociaux, soit une hausse de 9% depuis l’année dernière.


Les tendances marketing

On commence avec les tendances marketing !

Ici, les tendances concernées sont celles que Google a annoncé. 

(source: thinkwithgoogle)


#1. Les vidéos courtes

En 2020, il n’est plus question de prendre son temps. Le divertissement va vite ! On peut le remarquer avec l’émergence des réseaux sociaux prônant les vidéos courtes comme contenu principal. TIK TOK en est l’exemple même. Le format fonctionne et ce depuis un certain moment. Snapchat est aussi un très bon exemple avec ses snaps de très courtes durées. Pour Snapchat, le principe d’avoir des contenus éphémères est la clé, mais ce n’est pas le sujet actuel. Les vidéos courtes ont l’avantage de capter l’attention. Plus les vidéos sont longues et plus l’intérêt diminue.

On a besoin de marquer les esprits et rapidement. Le format vidéo a déjà fait ses preuves. Il faut donc l’ajuster à la tendance. Tout passe par l’image et le son. On cherche l’impact. Plus les vidéos sont de courtes durées et plus elles restent dans la tête, là est l’objectif. 

Son impact est tel que la sphère politique s’en empare aussi. La pratique est encore très bancale dû à son expérimentation tardive. Les codes des réseaux sociaux ainsi que le ton à avoir doit être différents pour chaque. Les communautés sont très différentes et on n’attend pas la même chose d’un réseaux social à un autre. C’est aussi la plupart du temps rejeté par la population, jeune ou non. Et pourtant il va falloir passer par là pour toucher les plus jeunes générations. Reste à savoir comment. Cela reste un procédé coûteux et risqué mais aussi fructueux ! 


#2. L’assistance vocale

Vous trouvez que nos assistants vocaux sont déjà bien assez performant ? Nous n’avez encore rien vu ! 

En 2020, on ne jure que par l’assistance vocale. C’est plus simple, plus rapide. Discuter avec un interlocuteur, qu’il soit humain ou non, la pratique reste plaisante. Poser des questions avec la quasi certitude d’avoir une réponse. Plus besoin de faire de longue recherche par soi-même, votre assistant vocal est là pour ça. On est à la recherche de gain de temps. Tout doit aller vite. Mais attention aux stockages de données, il ne faut pas oublier ce qui est important seulement par gain de temps.

On ne maîtrise pas assez toutes les collectes de données. Quand limiter cet accès à nos données ? Avons nous réellement le choix ? Aujourd’hui, l’assistance vocale est présente sur tous les téléphones. Mais est ce qu’il fonctionne sans notre consentement ? C’est une des grandes questions du moment.


#3. Vers un marketing numérique et transparence 

via GIPHY

Le marketing est en plein changement. Le consommateur est de plus en plus exigeant. Le marketing tend vers une numérisation presque complète. Tout, ou presque, passe par internet et le marketing n’est pas exclu. Les nouvelles générations passent beaucoup plus de temps à acheter en ligne qu’en magasin. La création de Insta Shopping en est l’exemple parfait. 

Et de ce marketing, les consommateurs veulent de la transparence. Ils cherchent à avoir confiance dans une marque ou un produit. Les marques vont devoir passer par les questions de société indispensable comme le développement durable ou encore le dérèglement climatique… tout les problèmes qui touchent la société actuelle. 60 % de la génération Z déclarent qu’ils veulent changer le monde. Ils vont donc faire leur choix d’achat en fonction de ça. 


 #4.  L’expérience client et la personnalisation 

L’expérience client est un des piliers du marketing, elle est essentielle au développement sur le long terme. Or encore aujourd’hui, elle n’est pas entièrement optimisée. Plus pour très longtemps ! L’expérience client se développe aussi sur mobile en 2020. Elle n’était pas encore très présente sur mobile et pourtant, il est l’un des objets les plus utilisés et importants pour les nouvelles générations. Étonnamment même les générations précédentes l’utilisent beaucoup. On ne peut plus passer à côté. 

Tout comme la personnalisation. Le consommateur recherchent aussi une expérience personnalisée. Sentir que le produit ou service est fait pour soi. C’est pour cela que cette personnalisation se développe à grande échelle. Le numérique nous permet de faire de grandes choses, autant en profiter. Plus le service ou contenu est personnalisé, plus le client ou le prospect va être adapte à continuer dans la démarche d’achat. Il faut créer du besoin. 


 #5.  Soyez créatif 

via GIPHY

Pour cette nouvelle décennie, le mot d’ordre est : la créativité !

Il faut se démarquer des autres. Nous avons atteint depuis quelques temps, une surconsommation de contenus divers et variés. L’avantage de produire des contenus plus créatif est de diffuser des annonces plus pertinentes en fonction des intérêts de chacun. 

Donc fini l’industrialisation, aux choses sans identité, sans création. Et place à la créativité. N’ayez pas peur, rien ne vaut d’être stimulé de façon créative.  

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COWORKING LAB TRANSITION NUMERIQUE

Comment organiser un ice breaker réussi ?

Lorsqu’un groupe de personnes se réunit pour la première fois, il est naturel que les participants du groupe se sentent mal à l’aise ou nerveux à l’idée de la façon dont ils vont se présenter aux autres. Les icebreakers ont pour but d’aider les gens à apprendre à se connaître et à se sentir plus à l’aise les uns avec les autres afin qu’ils puissent mieux communiquer ou travailler ensemble. Les icebreakers sont utilisés dans des démarches de co-design où l’expérience utilisateur est stratégique. 

Dans cet article, nous vous expliquons à quoi sert un icebreaker, comment en organiser, et surtout que faire pour qu’il se déroule à la perfection au sein de votre équipe, des parties prenantes d’un projet ou plus largement  avec vos coworkers !


Qu’est-ce qu’un icebreaker ?

Ice breaker - 50A

En général pour que des membres d’un même groupe interagissent mieux on utilise un icebreaker. Ils sont destinés à rassembler des participants afin d’apprendre à se connaître, ou encore de détendre l’atmosphère. Ils se concentrent souvent sur le partage de renseignements personnels comme les noms, les passe-temps, etc. N’oubliez pas ! N’oubliez pas que la présence d’un facilitateur est obligatoire afin de diriger le groupe.

Un icebreaker efficace « réchauffera » la conversation dans la salle, renforcera le sujet de la séance et fera en sorte que les participants apprécient les différentes interactions. Lorsque les participants ne se connaissent pas, l’icebreaker les aidera à se présenter aux autres participants.

De plus en plus  d’entreprises ont recours aux icebreakers avant de démarrer une réunion, un projet… Ces techniques d’animation améliorent les interactions et favorisent les échanges entre les employés. Ils aident également les participants à acquérir des compétences en leadership lors de réunions, leur permettant de devenir des chefs d’équipe plus efficaces. Dans des ateliers visant à identifier stratégies et solutions au sein d’une entreprise les icebreakers se mêlent à la pensée du Design Thinking.

Types d’ice breakers

Quatre grands types de icebreakers sont utilisés :

  • Le premier type d’icebreaker « ludique ». Il est souvent utilisé hors des entreprises : écoles, théâtre, groupe d’amis etc…
  • L’icebreaker d’entreprise. Les icebreakers d’entreprises n’ont pas vocation à devenir trop personnels. Il s’agit plutôt d’une séance de groupe pour briser la glace. Ces types d’icebreakers comportent différentes questions que vous posez à tous les membres du groupe. Certaines questions peuvent être drôles, d’autres plus sérieuses. Le format des questions et réponses fonctionne bien avec les groupes qui ne se connaissent pas très bien. Au fil des séances, vous voudrez peut-être modifier les questions pour apprendre à mieux vous connaître. Tout dépend du degré d’implication personnelle que le groupe veut obtenir.
  • Le icebreaker de petit groupe. Les icebreakers en petits groupes comptent normalement de 2 à 10 individus. Ces activités s’adressent aux petits groupes, aux conseils d’administration ou aux petites équipes. Il s’agit généralement de jeux pour « apprendre à vous connaître », en parlant, dessinant etc. Ces activités sont censées être amusantes pour le groupe, mais n’ont pas besoin d’un grand nombre de participants. Quand les gens pensent aux Icebreakers, ils pensent à des jeux énormes, bruyants et actifs. Ce n’est pas toujours vrai. Un brise-glace peut être aussi simple que : « dessinons notre animal préféré et donnons la raison de ce choix ».
  • Le icebreaker de grand groupe. Ceux-ci sont destinés à des groupes de plus de 10 personnes. Ce type d’icebreaker est destiné à impliquer plus de gens tout en s’amusant. Réussir à canaliser un grand groupe autour d’un jeu peut être compliqué, mais rien n’est impossible , et tout dépend de quel objectif vous avez. Malgré cela pouvez former des équipes afin de fluidifier les échanges, et mettre les personnes plus à l’aise.
  • L’agence digitale 50A propose un format spécifique appelé Barcamp. Ce sont des ateliers participatifs et ouverts à tous. Ils regroupent à chaque nouvelle édition une centaine de personnes. Nous abordons ensemble des sujets tels que l’évolution numérique, l’influence de la e-réputation, les meilleurs tendances du community management, les enjeux de l’open data, et bien plus encore.

Mode d’emploi

Ice Breaker - 50A

Afin d’organiser un icebreaker réussi vous devez le préparer en amont. Il y a quelques règles à respecter !

  • Chronométrez tout. Généralement un icebreaker dure entre 5 et 15mn. Veillez donc à chronométrer les temps de paroles et les activités afin de ne pas déborder.
  • Veillez à la taille du groupe. Un icebreaker peut compter de 4 à 30 personnes ou plus ! Mais plus le groupe est gros, plus il sera difficile de procéder à des échanges constructifs. Si le groupe est de grande taille vous pouvez le scinder afin que les participants échanges en petits groupes de 10 personnes max.
  • Choisissez un lieu optimal. Si vous organisez un icebreaker au sein de votre entreprise, veillez à ce que la salle puisse accueillir tous les participants. Taille de la salle, équipement nécéssaire, tables, chaises… Tout est à prévoir afin que tous les participants puissent être à l’aise.
  • Munissez-vous de matériel. Le matériel de base que vous pouvez utiliser lors d’icebreakers peut varier en fonction des jeux que vous faites. Mais globalement on se munit de : stylos, crayons, feuilles, post-it, white board, ordinateur…

Choses à faire et à ne pas faire

Un icebreaker doit généralement être lié au sujet ou au but de la réunion. Si un travail collaboratif est nécessaire pour un projet interne, alors un exercice de icebreaker qui favorise la collaboration peut être choisi. Si le sujet de la réunion est de la littérature, alors le sujet de la réunion peut être introduit par un exercice qui tourne autour des livres préférés d’un participant.

Mais attention il y a certaines règles à respecter. Les icebreakers professionnels ne doivent pas :

  • Ils ne doivent pas obliger les gens à révéler des renseignements personnels ou à toucher d’autres personnes, car cela peut être stressant ou inapproprié.
  • Ils ne doivent pas embarrasser les participants ni les obliger à participer.
  • Et ils ne doivent pas non plus manquer de respect à l’égard des hiérarchies sociales et professionnelles du groupe, car cela peut créer des conflits.

À la fin du icebreaker, l’animateur doit résumer pour le groupe ce qui a été appris pendant l’exercice.

Exemple de jeu

  • Dis-moi qui tu es, je te dirai quel film tu es. Chacun dispose de 2 minutes pour poser des questions à l’autre. Ensuite sur un papier on imagine un film qui le représente. On lui donne le papier et on lui explique les raisons de son choix
  • Passe à ton voisin. Tout le monde écrit le nom d’un client sur une post-it et le passe à son voisin qui soit imaginer une nouvelle prestation que l’on pourrait lui vendre.
  • 2 vérités 1 mensonge. Tout le monde écrit sur un papier 2 vérités 1 mensonge et les lit à haute voix. Les autres participant doivent deviner quel est le mensonge.
  • Quel site web serais-tu ? Chaque personne choisit le site web qu’il ou elle serait en fonction de ses préférences personnelles et explique son choix au groupe.
  • Un animal avec un signe apparent. Chacun écrit un animal avec un signe distinctif insolite qu’il porte sur lui. Les papiers sont pliés et mis dans un chapeau. Ensuite le groupe doit deviner qui est qui.
  • Arbre d’entreprise. Il permet d’introduire un sujet lié à une problématique interne. Afin d’organiser cette icebreaker, il vous suffit de proposer une image d’arbre sur lequel sont installés des personnages, ayant chacun des postures différentes. C’est donc pourquoi vous devez alors attribuer un numéro à chacun des personnages. Il ne vous restera plus qu’à demander à vos participants à qui ils s’identifient le plus !
  • Personnage historique. Quel personnage aurais-tu aimé rencontrer ? Qu’est-ce que tu aurais souhaité lui demander ?
  • Quel personnage de dessin animé êtes vous ? Chacun écrit sur son papier quel personnage de dessin animé il aimerait être ? Il le présente aux autres participants et explique son choix.
  • La balle et le chronomètre. Faire toucher une balle par tout les participants le plus rapidement possible.

Vous avez maintenant toutes les clés pour réussir votre icebreaker !

Si vous avez plus de questions sur l’organisation de votre icebreaker n’hésitez pas à nous contacter !


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Top des app sur le développement durable

Les tendances digitales 2019

EVENEMENTIEL TRANSITION NUMERIQUE

FUTUR.E.S : Le festival de l’innovation !

Un festival accessible à tous alliant innovation numérique et durable ça vous dit ? 

Retrouvez le festival de l’innovation numérique et durable Futur.e.s les 12 et 14 juin prochains à la Galerie des Gobelins ! Le festival annonce : « 80 démos innovantes rigoureusement sélectionnées pour leur caractère émergent, durable et leur excellence technologique. » Une occasion en or pour aller découvrir des acteurs de l’innovation Française et internationale !

Pour sa dixième édition, Futur.e.s veut faire bouger les choses à travers plusieurs problématiques sociétales d’actualité. Développement durable, inclusivité et mixité dans le monde de la tech !

Face au changement de paradigme suscitant le phénomène de transition numérique, on peut se demander si le secteur du numérique s’inscrit dans une réelle démarche d’inclusivité ? En effet depuis quelque temps pas une semaine sans entendre ou lire des articles au sujet des craintes évoquées envers les intelligences artificielles, les dangers des fake news, plus récemment les deep fakes, le vol de données, sans parler du sujet lié à la pollution numérique…

Le milieu de la tech souvent réputé pour ne pas être un milieu inclusif et égalitaire, ne concerne souvent que des niches d’initiés. Pour pallier à ses problématiques le festival Futur.e.s est le plus grand festival du numérique gratuit d’Île-de-France qui affirme son intention de s’adresser à toutes et tous, afin de « redonner aux citoyens la main sur leurs futurs ».


Allier numérique et développement durable

À l’heure où les préoccupations climatiques deviennent vitales, la technologie se doit de montrer l’exemple afin de relever les défis liés à la transition écologique.

Vous pourrez ainsi rencontrer des acteurs du développement durable numérique tel que : Dataveyes, Oniriq, Le Cnes et bien d’autres. Le festival sera également l’occasion d’assister à des démos, et d’essayer les solutions présentées.

Les tables rondes réuniront expertes et experts pour imaginer ensemble un futur plus vert : La ville durable est-elle une ville sensible ?, La data nouveau pétrole des villes durables ?

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Un festival sous le signe du numérique inclusif et plus égalitaire

En 2018 Camille Pène (directrice du festival) avait annoncé « Nous sommes le festival du numérique post #MeToo ». Le festival FUTUR.E.S garantie donc une vision d’un futur inclusif et mixte !

C’est d’ailleurs un festival très paritaire. Futur.e.s accueille 80 conférences, masterclass, et ateliers sur deux jours, avec 50% d’intervenantes. Vous y verrez Marie Ekeland, l’une des premières femmes à avoir créé un fonds de capital-risque (Daphni), ou encore Marie-Virginie Klein Vice-Présidente de Willa un incubateur leader pour les femmes entrepreneures dans l’innovation en France et en Europe, qui nous parlera du plafond de verre dans l’investissement, l’entreprenariat et la tech.

Côté exposants, vous pourrez découvrir l’expérience éducative immersive en VR « La traque »  une série d’expériences immersives pour sensibiliser et former au sexisme ordinaire ainsi qu’au harcèlement.

Toujours dans une perspective d’inclusion, le festival entend mettre en avant les innovations à destination des individus en situation de handicap, et souhaite également présenter des démarches de la Health Tech.

Les visiteurs pourront notamment découvrir N-Vibe, « le premier GPS vibrant pour aveugles et malvoyants. Cette application, est associée à deux bracelets vibrants. Elle permet à son utilisateur de se guider intuitivement dans les espaces extérieurs. » Défis VR « capitalisant sur la réalité virtuelle pour accompagner efficacement les personnes en situation de tétraplégie », ou encore l’équipe-projet Camin D’Irina travaillant sur la « conception de Neuroprothèses dans des contextes de déficiences sensori-motrices notamment pour l’assistance aux mouvements de membres paralysés. »

La mixité du festival s’inscrit également autour de l’initiative de la green tech sur le continent Africain. Avec notamment une discussion autour du futur de la ville durable en Afrique. Avec la participation de Cheick Cissé connu pour son travail d’urbaniste au sein de la Société Française des Urbanistes (SFU).

Enfin, la programmation OFF du festival s’étend aussi dans toute l’Île-de-France en proposant des expérimentations, performances, rencontres… Retrouvez tous les événements labellisés Futur.e.s OFF à retrouver du 13 au 23 juin, près de chez vous !

Futur.e.s Festival propose également une cartographie complète des tendances. Et montre bien comment les enjeux environnementaux doivent de?sormais inte?grer les challenges nume?riques de nombre de membres et experts de Cap Digital, consulte?s pour re?diger ce cahier. Guide à retrouver ici : Cap Digital Cartographie Des Tendances 2019-2020


Informations

L’évènement est totalement gratuit, mais pour participer l’inscription est obligatoire !

Pour vous inscrire c’est juste ici , et pour consulter le programme de ces deux journées innovantes rendez-vous sur cette page.


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Plante ta graine 2019

Plante ta graine : interview seed tour

DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE

Revue de web #3

Chez 50A les Tonic Tuesday sont une tradition où nous partageons nos trouvailles. Tendances Web, nouveaux outils, applications, méthodologies de travail ou inspirations. Et si internet n’avait plus de secrets pour vous ? 

Nous vous retrouvons donc pour la troisième revue de web ! (si vous ne l’avez pas lu voici la deuxième revue).


Techlabs, le technolologie pour enfants

web

Et si vos enfants apprenaient à programmer ou à construire des robots ?  Ces ateliers réalisés entre la Suisse et Londres rencontrent un franc succès auprès des jeunes.

Le codage à l’écran et les progiciels sont utiles, mais ce qui est essentiel pour l’avenir, c’est d’enseigner la pensée « computationnelle » et la pensée critique au sujet de la technologie. Les jeunes doivent être capables d’accéder à la technologie, de la gérer, de communiquer avec elle afin de la créer eux-mêmes.

Techlabs enseigne des programmes axés sur l’innovation technologique, l’informatique et la culture numérique à l’école. En plus des outils informatiques et techniques, ils ont également des sessions d’informatique « débranchées » basées sur des activités artistiques et artisanales.

Si vous souhaitez initier votre enfant à la programmation à paris, vous pouvez consulter les sites suivants : codecodecodec, techkidsacademy, magic makers et bien d’autres…

Tendance dénichée par Jérôme.


Colourise, colorisez vos photos en noir et blanc !

web

Si vous avez de vieilles photos en noir et blanc et que vous souhaitez les coloriser, Colourise est l’outil que vous devez utiliser.

Colourise a été récemment développé à Singapour par les ingénieurs de GovTech (Government Technology) lors d’un hackathon interne. Le site est assez minimaliste – la page d’accueil vous demande seulement de fournir la photo que vous souhaitez faire coloriser. Et cerise sur le gâteau, Colourise ne conserve aucune photos que vous téléchargez.

On peut dire que les résultats sont assez bluffants, mais pas tout le temps réalistes à 100% comme l’ont annoncé les créateurs.

Outil à tester ici !

Tendance dénichée par Madeline.


Hologramme au cirque, vers la fin de la maltraitance animal ?

web

Bienvenue au Cirque Roncalli, le premier spectacle de cirque holographique au monde, où aucun animal n’est blessé, ni exploité.

Le Cirque Roncalli a été fondé par Bernhard Paul il y a 40 ans et n’a cessé d’évoluer depuis. Il unit avec succès le monde romantique du cirque à la vivacité du théâtre, créant un spectacle unique en son genre. Le renouveau du cirque est en marche. Le public se mobilise de plus en plus contre les cirques traditionnels où la maltraitance animale y est omniprésente. Grâce aux nouvelles technologies le cirque permet de raconter des histoires d’une manière nouvelle et intéressante.

Roncalli voulait créer des images holographiques 3D à partir de projecteurs lumineux, fiables et durables pour remplir l’arène du cirque mesurant 32 mètres de large et 5 mètres de profondeur avec une visibilité à 360° pour tout le public. Le résultat est bluffant !

Et si l’utilisation d’hologramme au cirque devenait la nouvelle norme ?

Pour en savoir plus découvrez la vidéo du spectacle ici !

Tendance dénichée par Anna.


Réactions Linkedin, vers plus d’expressivité

web

Vous l’avez sans doute remarqué, depuis quelques semaines les réactions sous les posts ont débarqué sur Linkedin.

Ce changement a été initié par les équipes de Linkedin afin de permettre aux utilisateurs de diffuser un moyen plus expressif qu’un « J’aime ». Pour répondre aux différents messages que vous voyez dans votre flux vous aurez désormais la possibilité de choisir parmi 5 réactions. L’introduction de ces réactions est aussi liée au désir des utilisateurs de se sentir entendu et de comprendre pourquoi quelqu’un a aimé ce que l’on a posté.

Pour découvrir ces nouvelles fonctionnalités découvrez l’article de l’équipe de design ici !

Tendance dénichée par Nicolas.


Creative types by adobe

web

Adobe vient de lancer un petit quiz amusant en ligne qui aide les créatifs à déterminer leur profil créatif. L' »évaluation de la personnalité créative simple et fiable, mais robuste et scientifiquement fondée » s’inspire de tests de personnalité populaires tels que le Myers-Briggs et l’Enneagram.

Développé en partenariat avec Anyways Creative et Carolyn Gregoire, co-auteure de Wired to Create il a pour but de déchiffrer les mystères de l’esprit créatif. L’objectif est d’évaluer vos habitudes et vos tendances de base. Comme par exemple votre façon de penser, d’agir et de voir le monde. C’est une évaluation qui peut « vous aider à mieux comprendre qui vous êtes en tant que créateur ».

Pour passer le test, vous devrez répondre à 15 questions simples (et souvent abstraites) sur vous-même.

En fonction de vos réponses, le questionnaire vous assignera à l’un des 8 types : l’artiste, le penseur, l’aventurier, le fabricant, le producteur, le rêveur, l’innovateur ou le visionnaire.

Pour faire le test c’est ici !

Tendance dénichée par Olivier.


Coeur imprimé en 3D, la révolution médicale en marche 

web

Des chercheurs israéliens ont créé le premier cœur tridimensionnel ou imprimé en trois dimensions du monde en utilisant les cellules d’un patient. Les chercheurs de l’Université de Tel Aviv ont récemment annoncé la réussite de l’expérience.

Leurs conclusions ont été publiées dans la revue Advanced Science. Ils ont décrit l’expérience comme « une percée médicale majeure ».

C’est la première fois que des cellules humaines sont utilisées avec la technologie d’impression 3D.

Jusqu’à récemment, les scientifiques travaillant sur des méthodes médicales combinant la biologie et la technologie n’ont réussi à imprimer en 3D que des « tissus simples sans vaisseaux sanguins », selon l’équipe de recherche. Ce coeur imprimé a la taille d’un coeur de lapin, mais est déjà une révolution majeure.

On peut d’ores et déjà penser que dans un futur proche les patients qui ont besoin de greffes de coeur ou d’organes, passeront par les imprimantes 3D.

Tendance dénichée par Clément.


Les cryptomonnaies qui veulent vous redonner la foi

web

Les cryptomonnaies vont-elles sauver votre foi ? Quelques startups crypto ont vu le jour pour aider à sauver la religion ! Alors Christ Coin et Shekel Coin sont-ils là pour le salut ou juste pour un dollar ?

Christ Coin, Shekel Coin et HalalChain font partie d’une multitude d’entreprises qui investissent dans la crypto monnaie. 0x?, une religion créée par l’idée d’Augur (une plate-forme de marché de prédiction décentralisée construite sur la blockchain Ethereum). Matt Lister, va plus loin en créant un dogme religieux entièrement nouveau qui n’existe que sur la blockchain. En fait, il y a maintenant une longue liste d’entreprises qui cherchent à décentraliser la foi. Des sociétés musulmanes de cryptage qui font des crypto-compagnies adhérant aux écritures saintes. Ou encore Jesus Coin qui promet « d’externaliser le péché », et « fournit des miracles exclusivement aux propriétaires de Jesus Coins ».

Tous prétendent que certains des problèmes les plus importants de la religion sont solvables via la crypto monnaie. De ce fait la corruption, la perte de foi – peuvent être résolus grâce à un système décentralisé et de toute confiance.

Êtes vous prêts à vous élever spirituellement grâce au pouvoir des cryptomonnaies ?

Tendance dénichée par Thibaut.


Helvetica now, la refonte de la police mythique

web

Helvetica vient de recevoir la première mise à jour majeure depuis 35 ans. Ça s’appelle Helvetica Noew. Voilà  en quelques mots pourquoi vous devriez vous en soucier.

Neue Haas Grotesk, plus communément appelé Helvetica, est de loin la police la plus célèbre de tous les temps. La police est sortie pour la première fois en 1957. Elle fut une totale révolution se dressant au rang de référence de toutes les polices à venir.

Pour vous faire une idée de l’influence de l’Helvetica sur la typographie moderne, jetez un coup d’œil aux offres de Google et d’Apple.

Pour découvrir la police c’est ici !

Une idée de Paul.


Cet article vous a plus ? N’hésitez pas à le partager, et vous quelle est votre tendance de la semaine ?

DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE

Top des applications santé

Il y a quelques semaines nous vous présentions notre top des apps de développement durable. Cette semaine place à la santé ! 
Tout le monde se soucie de sa santé à un moment ou à un autre. Alimentation, activités sportives, bien-être… Être en bonne santé est un défi tous les jours et ce  n’est pas toujours facile de se motiver seul. Heureusement, à l’heure de la digitalisation il existe de nombreuses applications sur les smartphones et les tablettes. Elles vous permettent donc de mesurer et analyser vos données personnelles, on parle aussi de Quantified Self pour vous aider à mieux vivre, à mieux manger et à faire de l’exercice plus souvent. La plupart des applications utiles sont soit des applications d’exercice, des applications de suivi des activités, ou une combinaison des trois.
 
Découvrez donc notre top des meilleures apps santés !

Croix rouge, l’appli qui sauve

santé

Depuis 2012 La Croix-Rouge française a lancé son app avec un but clair de vous permettre d’apprendre ou réapprendre  les gestes qui sauvent. L’app vous permet également d’apprendre à réagir lors de conditions catastrophe. Inondation, tempête, tremblement de terre, incendie…

Vous pouvez aussi passer à l’action via cette app !

  • Participez à une formation : recherchez les centres Croix-Rouge autour de vous et inscrirez-vous aux nombreuses formations de secourisme.
  • Devenez bénévole : découvrez les missions proposées par nos délégations, dans toute la France.
  • Faites un don à la Croix-Rouge française : les 10 000 secouristes bénévoles de la Croix-Rouge se mobilisent 24h/24 et secourent 60 000 personnes chaque année. Pour soutenir leurs actions, donnez !

Calm, inspirez et relaxez vous

santé

Vous vous sentez stressé, avez besoin de calme ou avez du mal à dormir ? Calm est fait pour vous ! Laissez-vous tenter par une expérience immersive grâce à 4 fonctionnalisées qui vous feront du bien.

Vous pourrez vous focaliser sur de la méditation pour vous aider à gérer votre anxiété, à réduire votre stress et à mieux dormir. Pour méditer Calm vous propose donc des musiques douces des conseils avec un coach. L’app vous aide également à mieux gérer votre sommeil , vous relaxer avec des exercices d’étirement et écouter de la musique relaxante pour dormir ou tout simplement vous relaxer.

Calm propose même un parcours utilisateur, hors de l’app, en créant des espaces de relaxations au sein des aéroports Américains.

DiabetoPartner, l’app pensée par et pour des diabétiques

santé

En France, en 2017, 3,7 millions de personnes prennent un traitement médicamenteux pour leur diabète (soit 5,4% de la population). Ce chiffre est en constante augmentation. Le manque d’informations autour de cette maladie, et le manque d’accompagnement des personnes malades a donné naissance à DiabetoPartner. L’application a été conçue par le laboratoire MSD France en partenariat avec la Fédération Française des Diabétiques. L’app propose :
• des conseils autour de l’alimentation et de l’activité physique
• Un suivi médical de votre diabète au quotidien en conseils (ex: diabète et voyage)
• des rappels pour la prise de médicaments
• Un carnet de suivi et vos bilans biologiques

Medipics, l’application médicale BtoB

Et si l’instagram de la médecine existait ? Medpics est une application mobile BtoB destinés aux professionnels de la santé. Le but de l’app ? Permettre aux professionnels (ou étudiants) de mettre en ligne des photos, poser des questions sur des difficultés rencontrées, ou encore commenter des cas cliniques postés par d’autres utilisateurs.

Afin de garder l’anonymat du patient chaque photo est validée par l’équipe de Medpics avant diffusion. Elles sont ensuite éditées afin de rendre les patients anonymes. Évidemment n’importe qui ne peut s’inscrire sur Medpics. Il faut au préalable justifier de son appartenance à la profession  (numéro d’ordre, répertoire partagé des professionnels de santé -RPPS-, Adeli, carte d’étudiant, …).

Véritable innovation dans le domaine, MedPics a reçu le trophée de l’application pour professionnels de santé de l’année 2017 décerné par DMD santé.

Tabac.io, mesurez vos résultats efficacement 

santé

Arrêter de fumer n’est pas chose facile ! Grâce à tabac.io arrêtez pour de bon et suivez vos avancés jours après jour afin de rester motivé. Renseignez vos informations et l’application calcule automatiquement l’argent économisé, l’espérance de vie gagnée, le nombre de cigarettes non fumées et plein d’autres informations.

Tabac.io vous propose même de partager vos objectifs avec vos amis pour renforcer votre motivation. Un véritable moyen d’ancrer la stratégie digitale au service de la santé.

Clue, suivi de cycle menstruel

santé

Clue vous permet de suivre votre période de règle et de fécondité. L’app prédit chaque mois les dates de vos prochaines règles, de votre syndrome Pré-menstruel (SPM), ainsi que les jours les plus favorables à la conception. Lorsque vous utilisez Clue, pendant vos périodes de règles vous avez la possibilité d’évoquer vos douleurs, émotions, poids, qualité de la peau et des cheveux, sommeil, exercice physique, énergie, envies et plus encore. C’est magnifiquement scientifique ! L’app vous permet également de vous informer sur des sujets variés (règles, sexualité, contraception, mst…)

Clue est une application intelligente, plus vous nourrissez les algorithmes de vos données, plus les prévisions sont efficaces ! L’app propose aussi un historique de vos derniers cycles pour observer plus facilement les tendances.

Clue propose également la garantie de ne trouver ni fleurs, ni papillons, ni euphémismes, ni rose – jamais. Des descriptions détaillées des événements de votre cycle menstruel, complétées de références médicales et scientifiques.

Nike training club, le sport à la maison

santé

Faites-vous partie des sportifs du dimanche s’inscrivant en salle de sports pour ne plus y aller au bout de cinq jours ? Pas de panique ! Avec Nike training, tout ce dont vous aurez besoin est un tapis de sport et quelques accessoires. Nike a mis au point cette application de sport convenant à tous les niveaux, allant du novice au plus sportif. Cardio, pilates, yoga, endurance, running, l’app vous propose un large panel d’activités allant de 5 à 30 minutes.

L’app vous propose même de vous entrainer avec les sportifs les plus connus : Christiano Ronaldo, Serenna Williams etc…

Centré autour du partage, Nike training se démarque des autres applications de fitness en s’appuyant sur l’aspect communautaire de sportifs. Comme un réseau social vous pouvez ajouter des amis, partager vos exercices ou vos temps…

Doctissia

Doctissia est une app qui va vous permettre de numériser votre carnet de santé !

Cette appli vous permet de rassembler l’ensemble des informations de santé, les contacts des différents interlocuteurs médicaux, et même de garder en mémoire des documents comme des radios ou des ordonnances.

Les fonctionnalités de cet app sont centrées autour du répertoire de santé, les rendez-vous avec son/ses spécialiste et le carnet de santé. Préparer ses RDV santé de manière idéale pour optimiser la prise en charge (diagnostic, thérapeutique, préventive, administrative) par un professionnel de santé n’est plus un casse-tête.

En renseignant facilement votre dossier santé la fonctionnalité en cas d’urgence intègre vos contacts d’urgence et s’avérera extrêmement précieuse pour une prise en charge dans l’urgence.

Alertes pollen

Le printemps est de retour et ce n’est pas un moment de joie pour tous ! Les allergies au pollen sont donc de plus en plus présentes, et le domaine du digital se s’occupe désormais des problématiques de santé. L’app va vous permettre d’y voir plus clair. Mis en place par le laboratoire Stallergenes Greer Alertes pollen va vous aider à vivre votre allergie sans vous enfermer !

Consultez les alertes du Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) et suivez quotidiennement la qualité de l’air, la météo, et le taux de pollens. En personnalisant l’app vous aurez la possibilité de sélectionner 5 pollens et 5 départements favoris.

La santé connectée By 50A

La santé connectée est apparue dès les années 90 et a chamboulé notre rapport au soin, que ce soit en tant que patient ou en tant que médecin. Nous sommes en effet acteurs de notre propre santé, on parle de « self-management ». Réalisé avec Uwé Diegel, CEO de LifeInA, une start-up spécialiste du suivi du diabète connecté et du transport sécurisé de médicaments, il nous livre sa version de la transformation numérique de ce secteur.
Listen to « Épisode 4 : la transformation numérique de la santé » on Spreaker.

DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE

La transformation digitale (2e partie)

Voici la seconde partie de notre dossier concernant la transformation digitale. Nous allons vous présenter les étapes nécessaires pour l’implémenter au sein de votre entreprise. Pour rappel la première partie de notre article ici.

 


La transformation digitale en quelques chiffres

Quelques chiffres clés pour comprendre les enjeux de la transformation digitale en France :

  • « 56% des entreprises voit la transformation digitale comme une opportunité.
  • 53% des salariés affirment que leurs entreprises sont actives dans la transformation digitale. 
  • 22% sont en phase de transformation.
  • 40% de ceux l’ayant fait voient une forte amélioration de leurs résultats.
  • 44% estiment gagner en opérationnelle. »

On peut donc dire que la transformation digitale au sein des entreprises françaises est en marche.

La recette gagnante

  • La Vision des dirigeants
  • L’utilisation de la data
  • Une organisation horizontale
  • La mesure de l’impact de vos actions

La plupart des startups  la maîtrise parfaitement cette recette, tout comme les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) ou les BATX (Baïdu, Alibaba, Tencent, Xiaomi).

L’exemple des startups

Businessman riding a unicorn with start up flag in his hand

Les startup sont l’exemple parfait de la transformation digitale. La transformation du numérique a créé des défis et des opportunités économiques uniques. Les startups répondent souvent à un besoin en détectant le caillou dans la chaussure ou le trou dans la raquette comme on dit ! Elles exploitent les failles laissées par les entreprises plus « traditionnelles » qui n’ont pas encore appréhendé ou dompté les défis imposés par la transformation numérique. Dotées d’un ADN numérique elles mettent en pratique la fameuse recette décrite ci-dessus en proposant une expérience utilisateur fluide et efficace qu’elles optimisent sans cesse.

Les start-ups sont partout de nos jours, dans tous les secteurs, et c’est un fait. Il suffit de prendre l’exemple des licornes : « La licorne » est une entreprise privée qui atteint une valeur de 1 milliard de dollars. Appelées de la sorte pour leur rareté. Avant l’émergence du cloud computing, en moyenne quatre naissaient chaque année. Au cours des cinq dernières années, plus de 200 d’entre elles ont atteint ce jalon. Plus important encore, dans le passé, il fallait compter 20 ans pour qu’une entreprise atteigne cette valeur. Aujourd’hui, il faut seulement six ans en moyenne pour passer du stade de la création à celui de la licorne. N’oublions tout de même pas la réalité, beaucoup échouent et la création d’entreprise n’est pas seulement une histoire de spéculation financière. Ce que nous trouvons intéressant dans ce schéma économique c’est l’énergie force créative et la scalabilité des entreprises.

Alors, par où commencer ? 

Transformaiton digitale

 

Afin de mener à bien votre transition, voici 6 étapes clés :

1 – établir le nouveau processus opérationnel 

La transformation digitale commence par une redéfinition des processus d’affaires existants. Il peut s’agir d’opérations entières ou de quelque chose de très minutieux comme l’optimisation du mécanisme de rétroaction des clients. En tant que DSI, il peut être difficile de changer un processus qui fonctionne bien pour une entreprise depuis des années. C’est le problème fondamental de la transformation digitale qui nécessite de prendre des risques calculés. Vous aurez besoin d’analyser les marchés et les données internes de l’entreprise pour découvrir les processus qui ont un potentiel d’optimisation.

2 – Identifier les technologies clés

Bien que de nombreuses technologies récentes connaissent une croissance et une adoption rapide de la part des utilisateurs, cela ne signifie pas que vous aurez besoin de toutes les utiliser dans votre entreprise. Le choix de la technologie dépend du processus que vous essayez d’optimiser. La technologie, en fait, n’est qu’un moyen de soutenir votre idée. Les individus sont souvent submergés par les technologies modernes et essaient de les mettre en œuvre dans leurs processus d’affaires actuels. L’accent doit être mis sur la recherche des technologies qui correspondent bien à vos objectifs d’affaires ainsi qu’à une mise en œuvre efficace.

3 – Déchiffrer le paradigme de l’innovation

Lorsque vous débutez votre chantier de transformation digitale, il est très peu probable que vous trouviez la bonne solution dès le premier essai. Même si vous trouvez une bonne adéquation, vous aurez besoin d’un mécanisme pour mettre en œuvre et implémenter facilement de nouvelles innovations à l’avenir. Pour ce faire, l’entreprise doit passer d’une hiérarchie managériale traditionnelle à un engagement accru des équipes. Cela passe par la pédagogie active tout en insufflant de nouvelles méthodes qui favorise le travail collaboratif et l’intelligence collective.  Cela consiste à redéfinir la culture d’entreprise pour créer un environnement dynamique propice à l’échange et aux changements.

4 – S’appuyer sur l’innovation ouverte et vos collaborateurs

Pour mettre en œuvre des technologies novatrices, vous aurez besoin de personnes compétentes et dynamiques qui sont prêtes à transformer les idées en un plan réalisable. Sans expert compétent en IT, il sera difficile de mettre en œuvre des technologies novatrices. Vous pouvez externaliser ce travail en partenariat avec des sociétés  expertes et compétentes du secteur. L’avantage de cette approche est que vous économiserez les frais de recrutement et de formation et serez en mesure de passer d’une stratégie à l’autre. On parle d’innovation ouverte.  Même lorsque vous externalisez le projet, vous vous appuierez sur une équipe interne afin de diffuser cette culture, insuffler ces changements et les mettre en œuvre au sein de l’organisation. C’est en quelque sorte vos ambassadeurs, éléments fondamentaux de cette mutation !

5 – Définissez une feuille de route

Maintenant que vous savez ce que vous devez faire, il est temps de définir la feuille de route pour l’exécution. La mise en œuvre complète doit être effectuée en plusieurs phases. De préférence, vous pouvez tester votre hypothèse sur une petite échelle avant de déployer votre plan. Chaque phase d’exécution doit se terminer par une étape de réduction du risque, c’est-à-dire une réalisation qui montre que le risque d’exécution est réduit. Obtenir l’approbation de la direction, réaliser des interviews utilisateurs, solliciter vos fournisseurs sont de bons exemples de jalons d’atténuation des risques.

6 – Mesurez vos indicateurs de performance

Un plan est incomplet sans objectifs. Pour mesurer l’efficacité de votre plan, vous devrez établir des indicateurs de rendement clés (KPI). Ces paramètres démontrent l’efficacité du plan et vous guideront également dans la prise de décision future. Vous devrez vous fixer des objectifs mesurables et atteignables, assortis d’un chiffre clair et réalisable ainsi que d’un calendrier. Ces objectifs optimiseront l’ensemble de l’exécution et veilleront à ce que l’équipe ne les perde pas de vue.

Une fois que vous avez terminé toutes les étapes de la transformation digitale, il est temps d’itérer. Il est important que vous mettiez régulièrement à jour votre stratégie en fonction des conditions du marché et des résultats. Vous devrez continuellement faire pivoter votre stratégie jusqu’à ce que vous trouviez les technologies et les processus appropriés.

Vers une organisation horizontale

Transformaiton digitale by opinionway

Étude opinionway « où en sont les entreprises françaises dans leur transformation digitale ? »

L’utilisation des outils les plus récents et l’exploitation optimale des données impliquent une évolution significative des entreprises. La réparation des imprimantes et des postes de travail appartient au passé. L’automatisation signifie que ces tâches sont devenues le rôle des logiciels et des robots. Un département informatique moderne qui échange avec le département marketing et le département RH est la recette gagnante du changement. C’est en quelque sorte le pilier du fondement dans une entreprise mature. Fournir un modèle pour l’adoption rapide de ces nouvelles pratiques et la visualisation des données est essentielle pour devenir une entreprise numérisée efficace.

Les technologies qui permettent la transformation digitale de toute entreprise comprennent, entre autres : l’intelligence artificielle, l’apprentissage machine, la robotique, l’Internet des objets et évidemment l’analyse de toutes les données. Casser les silos entre unités de business ou départements plus traditionnels est vital !

Placer l’humain au coeur de la technologie

Avec la révolution digitale, les organisations voient naître de nouvelles exigences de la part des clients mais aussi de la part de leurs salariés.  Voici 4 axes fondamentaux pour mener à bien votre stratégie :

1. Accélérer son innovation rapidement :

  • Les impacts pour l’entreprise :
    • Nouveaux produits / concepts
    • Outils plus efficaces
    • Cercles de réflexion
  • Les nouveaux usages
    • Un échange avec les clients et partenaires à travers une plateforme numérique dédiée

2. Réinventer l’expérience et la proximité clients/partenaires

  • Les impacts pour l’entreprise :
    • Plus de réactivité et d’agilité face aux demandes
    • Produits d’excellente qualité
    • SAV amélioré
  • Les nouveaux usages
    • Une plateforme d’échange de documents, de services en ligne avec les écosystèmes clients / partenaires

3. Mobiliser vos collaborateurs

  • Les impacts
    • Grande autonomie des collaborateurs
    • Décloisonnement des services
    • Supression des tâches à faible valeur ajoutée
  • Les nouveaux usages
    • ATAWAD “Any time, anywhere, any device”

4. Devenir parfaitement opérationnel

  • Les impacts
    • Renforcer la valeur créée pour les clients
    • Augmentation de la rentabilité
    • Accélérer la croissance
  • Les nouveaux usages
    • Plateforme pour simplifier les processus internes, dématérialiser les procédures internes et externes.

L’outil Google pour une transition réussie

 

Google a récemment lancé un nouvel outil dédié aux entreprises souhaitant évaluer leurs degrés de maturité numérique. En partenariat avec l’agence Boston Consulting Group, un questionnaire de 50 questions vous permet de comprendre et analyser les points à améliorer au sein de votre organisation.

À la fin du questionnaire, Google propose donc des pistes de réfléxion ainsi qu’une feuille de route pour pouvoir progresser. Vous pouvez le tester ici.

L’expertise  50A

Nous vous proposons d’écouter notre podcast via lequel nous décryptons la transformation numérique d’un secteur d’activité.

Depuis 2004, l’agence digitale 50A propose son savoir-faire autour de 3 expertises :

50A est un lieu d’innovation où l’on travaille sur les nouveaux usages technologiques, humains et entrepreneuriaux parce que chaque personne est le maillon d’une réflexion. Son souhait : être un acteur du changement et remettre l’humain au coeur de la technologie. Si vous souhaitez aborder avec nous la transformation numérique de votre entreprise, contactez notre agence web !

DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE

Top des app de développement durable

En cette journée mondiale de l’eau l’équipe de 50A souhaite vous sensibiliser au travers de ce top des app de développement durable. Face à l’urgence climatique, se responsabiliser au quotidien devient peu à peu la nouvelle norme. Malgré ces nouvelles habitudes à prendre il peut être difficile d’avoir le déclic qui nous éloigne de mauvaises habitudes.

Bien sûr, avoir un smartphone n’est pas forcément une bonne utilisation des ressources de la planète. Mais vous pouvez l’utiliser pour en apprendre davantage sur la façon de recycler efficacement et d’apporter de petits changements à votre mode de vie.
Nous avons rassemblé 6 applications gratuites qui vous aideront à améliorer le monde, une étape à la fois ! 

Planet ocean, connaître et consommer du poisson durablement

 

Lancée par la fondation environnementale GoodPlanet et dirigée par Yann Arthus-Bertrand, l’application « Planet Ocean » inspirée par le film du même nom va vous permettre de redécouvrir la mer, ses profondeurs et ses innombrables espèces de poissons… mais pas seulement.

L’app est à la fois pédagogue grâces à des fiches d’information sur les différentes espèces de poissons, coquillage, et crustacés peuplants mers et océans. Elle est aussi pratique car elle prodigue des conseils désirés à la consommation, mais également des conseils pour les pêcheurs.

Planet ocean vous permet de connaître l’état de peuplement de chaque espèce par zone ou encore les techniques de pêche employées. Indispensable si l’on veut consommer durablement et ainsi éviter de participer à l’extinction des espèces de poissons en voie de disparition !

Pour découvrir l’app et la démarche

90 jours, changer jours après jours

Les apps pour vous coacher sont très en vogue en 2019 ! Chaque jour, comme un coach pour se mettre au sport où pour arrêter de fumer, 90 jours vous donne un défi sur mesure pour vous aider à changer facilement et durablement votre quotidien.

Pour compléter votre transition écologique, l’app vous questionne premièrement sur votre niveau de motivation à travers un petit questionnaire. Vos réponses génèrent donc un premier défi sur mesure durant 90 jours. Une fois que vous avez complété un défi, l’app vous en propose d’autre.

Le petit plus de 90 jours est que ces nouvelles habitudes prises perdurent dans le temps. L’exemple des taches proposées : le calendrier des fruits et légumes de saison sur votre frigo, changer votre fournisseur d’électricité, ou encore d’identifier les produits contentant de l’huile de palme…

Et si vous êtes du genre à vite vous décourager, 90jours propose un Panic Button sur lequel vous pouvez appuyer à tout moment pour être remotivé.

La toute nouvelle version vous permet désormais de :

  • construire votre parcours sur mesure pour chaque utilisateur, en prenant en compte le profil. (âge, lieu de résidence, type de logement). Mais aussi des données de contexte (période de l’année, jour de la semaine, etc.
  • Suivre des défis collectifs, pour découvrir la puissance du mouvement.
  • Un accompagnement sur mesure pour apprendre à protéger votre vie privée dans l’usage d’internet.
  • Un pas-à-pas pour réduire sa consommation de viande.
  • Des suggestions de films et de lectures pour accompagner votre transition.
  • Un calendrier des fruits et légumes de saison intégré à l’application.

Pour découvrir l’app

To good to go, l’appli anti gaspillage

Des tonnes de nourriture sont perdues tout au long de la chaîne alimentaire, du champ à l’assiette. Et ce ne sont pas juste les aliments qui sont gaspillés, mais toutes les ressources qui ont permis leur production : de l’eau aux terres cultivables, en passant par le travail, l’énergie et tout le reste. Ce sont toutes ces raisons qui rendent le gaspillage alimentaire responsable de 8% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.

Le principe de Too Good To Go est simple. Vous récupérez un panier surprise composé d’invendus du jour en venant le chercher chez des commerçants. Du restaurant hype,  boulangerie, ou supermarché du coin vous avez l’embarras du choix ! Les paniers-repas sont des produits frais que les commerçants ne peuvent plus vendre le lendemain : plats du jour, viennoiseries. On ne connait pas le contenu des paniers à l’avance, mais ils sont à moindres coûts et vous contribuez en même temps à la réduction du gaspillage !

Pour découvrir l’app

WAG


On vous en parlait dans notre dernière revue de web. We act for good est une application qui a été lancée par l’association WWF.

WAG est une application simple d’utilisation. Elle vous permet à travers des défis, des conseils et astuces à propos de votre alimentation, votre mode de transport, d’énergie etc…

L’app vous propose donc un programme sur-mesure ? L’utilisateur (Wagueur) est invité à relever des thématiques au quotidien. En naviguant dans l’application, l’internaute choisit alors un sujet qui l’intéresse, ouvre la fiche d’un premier défi, comprend pourquoi c’est important de le faire et s’engage à l’action !

Pour découvrir leurs actions 

 

Guide du tri

Il est parfois fastidieux de savoir comment bien trier ses déchets. Guide du tri vous permet de faciliter le tri au quotidien ! Le Guide du Tri est conçu comme un moteur de recherche. Saisissez le nom ou la marque d’un emballage que l’on souhaite jeter. Autre atout la géolocalisation. Les consignes de tri sont en totale phase avec votre environnement et vous donnent des points de collecte les plus proches de chez vous. Le tri devient donc optimal !

Pour découvrir l’app

Yes We Green, le city guide écolo
YesWeGreen est un City guide collaboratif pour vous aider à trouver des adresses Vivre Green et Consommer Local. Leur philosophie : améliorer son mode de vie au quotidien en consommant local !

Des restaurants où déguster des plats mitonnés avec des produits locaux, des FabLabs où bricoler soi-même ses objets décos ou créations les plus folles, des vêtements ou meubles upcyclés de créateurs, des endroits où acheter son joli vélo vintage ou apprendre à en resserrer les freins et plein d’autres pépites comme des spots de sieste, des lieux de pétanque, des jardins partagés…

C’est avec eux que vous allez vivre de nouvelles Green Expériences !

Lancez vous !

En espérant que notre article vous aura plu n’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires !

Si vous souhaitez plus d’informations sur nos prestations, contactez notre agence digitale !

DIGITAL EVENEMENTIEL LES CONTRIBUTIONS TRANSITION NUMERIQUE

Revue de web by 50A #1

Chaque mardi matin à l’occasion de notre Tonic Tuesday nous partageons nos trouvailles : tendances web, nouveaux outils, applications, méthodologies de travail ou inspirations. L’occasion d’approfondir notre culture numérique, de décrypter et commenter les dernières tendances. 

Chaque mois, vous retrouverez donc notre sélection ! 

 


Hourly, l’application de timesheeting

Revue de web by 50a

« Time sheeter » ou noter son temps est primordial lorsque l’on travaille. C’est la base de tout lorsque l’on vend du temps à nos clients. Hourly est une app qui permet de lancer un chronomètre dès que l’on commence une tâche un travail. L’application, très graphique permet de facilement se rendre compte du temps consacré aux différents projets. Très efficace pour l’efficacité et lutter contre la procrastination. À la différence d’un chronomètre classique, il faut noter la tâche que l’on effectue lorsque l’on lance le chronomètre (possibilité d’en lancer plusieurs en même temps).

http://hourly-app.com/

Tendance dénichée par Olivier


Flutter, la conception d’applications multiplateformes

Revue de web by 50a

Flutter, le framework de Google permettant de concevoir des applications multiplateformes pour Android et iOS. Aujourd’hui Flutter se fait connaître pour sa capacité à concevoir des applications natives multiplateformes pour Android et iOS (Windows/Mac/Linux sont également supportés).

Google a opté pour Dart comme langage de programmation, faisant ainsi revivre cette technologies tombée (presque) dans l’oubli. Depuis 1 an l’application prend de l’ampleur, notamment grâce à sa version Release Preview en juin 2018 et sa mise à jour en septembre. À suivre de près…

Application dénichée par Clément


Coach me, atteignez vos buts personnels

Coach.me est une app qui va vous permettre de vous fixer un ou plusieurs buts à atteindre. Qu’est-ce que cette app a de différent ? Coach.me va vous permettre d’être encouragé et conseillé par des coachs et des membres de l’application. Parmi les tâches proposés le programme est varié : développement personnel, perte de poids, bonheur et relations, apprentissage d’une compétence, productivité ou défi à relever. Le tout sur une période à déterminer, et avec la possibilité de se faire rappeler fréquemment ses engagements.

La communauté d’utilisateurs vous conseille sur les bonnes méthodes à adopter, et l’enregistrement de vos performances vous permet de battre vos records.

Des félicitations encouragent aussi l’utilisateur à chaque objectif atteint. Un système payant de coaching individuel peut même pousser les plus déterminés à tenir leur cadence.

https://www.coach.me/

Outil déniché par Nicolas.


Livre « it doesn’t have to be crazy at work »

Revue de web by 50a

Un peu de lecture ! Écrit par le créateur de basecamp Jason Fried et son associé David Heinemeier Hansson, It doesn’t have to be crazy at work vous prodigue des conseils pratiques et positifs à adapter au travail.

La problématique du livre : comment construire une entreprise « calme » en suivant quelques règles simples.
225 pages, 66 thèmes = 3 pages par thème. Le but de cet ouvrage ? Démonter les stéréotypes liés aux startups et prouver que pour réussir il n’est pas nécessaire de travailler 80 heures par semaine.

Tout est une question d’organisation et d’efficacité. Cela passe par du calme et des règles simples à respecter. À l’agence nous travaillons ensemble pour appliquer certaines règles et optimiser notre temps afin de mieux servir le client.

Livre déniché par Thibaut.


Synomya, la data au service des entreprises

 

Revue de web by 50a

Élue comme l’une des huit startups Data clés pour l’année 2017 par Maddyness et le Hub Institute, Synomia est une agence de conseil spécialisée dans la data marketing et la création de stratégies innovantes pour aider les entreprises à atteindre leur croissance projetée.

Grâce à sa plateforme SaaS Tile, Synomia analyse facilement et simplement la demande du marché établie par des conversations ouvertes sur les forums, le web, les médias sociaux, les sondages et les sondages. Cela permet à Synomia de tirer des enseignements qui servent à définir la plate-forme de chaque marque et les stratégies de communication multicanaux, à mettre en évidence les opportunités de croissance du marché et à améliorer la satisfaction des clients.

https://www.synomia.fr/

Outil trouvé par Jérôme.


Nike, l’engagement, nouveau crédeau des marques

Depuis quelques années les publicistes prennent la route de l’engagement social et politique. De ce fait on voit de plus en plus de campagnes au storytelling inspirant et aux messages politisés. (Gilette, Patagonia..)

La semaine dernière la nouvelle Nike a dévoilé sa nouvelle campagne, en partenariat avec la célèbre tennis-woman Serenna Williams célèbrant les femmes et le sport.

Nike n’en est pas à son premier coup d’essai avec les publicités politiquement ou socialement engagées rappelez-vous de la campagne des 30 ans de la marque « Just fo it ». Le PDG de Nike, Mark Parker, affirme que sa publicité controversée mettant en vedette le quart-arrière de la NFL, Colin Kaepernick, a suscité un  » record ». Cette publicité a contribué à stimuler les ventes.

                  « Le marketing ne consiste plus à fabriquer , mais à raconter des histoires. »

                                                                                 Seth Godin

Est-ce donc pour nike un moyen de se positionner comme une marque féministe ou est-ce un cas de women washing ? De toutes évidences Nike clame haut et fort son habileté à taper juste avec des images puissantes.

Tendance dénichée par Anna


Tympanus, intéractivité is the key

Revue de web by 50a

Ce site interactif nous dévoile plusieurs portraits sous forme de particules. Lorsque l’on passe notre souris sur les portraits, tout s’anime. C’est un bon moyen de garder l’utilisateur sur le site et l’encourage à continuer à naviguer dessus.

À découvrir sur https://tympanus.net/Tutorials/InteractiveParticles/

Site déniché par Paul


Flint, le robot aux newsletter personnalisées

Revue de web by 50a

Flint est votre robot personnel. Le but de ce robot est de vous proposer une newsletter personnalisée avec des articles de qualité et de vous surprendre dans vos lectures ! Avec Flint votre nouvelle profession : « éleveur de robots ». Créé par le journaliste et entrepreneur Benoît Raphaël, les bots deviennent indispensables.

Flint, une newsletter quotidienne dont les articles sont sélectionnés par des bots, sous forme d’intelligences artificielles entraînées et influencées par des experts et des communautés. Chaque jour Flint lit des milliers d’articles et vous envoie une sélection d’articles personnalisée dans une newsletter.

Élevez votre bot sur https://flint.media/

Outil déniché par Madeline


We act for good, le coup de coeur green de 50A

We act for good est une application qui va bouleverser votre quotidien. Aujourd’hui 87% des Français se sentent concernés par les problèmes environnementaux. On assiste à un véritable engouement dans le changement d’habitudes, et cela passe aussi par les app !

WAG est une application simple d’utilisation. Elle vous permet à travers des défis, des conseils et astuces à propos de votre alimentation, votre mode de transport, d’énergie etc…

L’app vous propose donc un programme sur-mesure ? L’utilisateur (Wagueur) est invité à relever des thématiques au quotidien. En naviguant dans l’application, l’internaute choisit alors un sujet qui l’intéresse, ouvre la fiche d’un premier défi, comprend pourquoi c’est important de le faire et s’engage à l’action !

https://telecharger.weactforgood.com/


Les Tonic Transition

Une fois par mois, nous vous ouvrons les portes de l’agence afin d’interagir ensemble sur les nouvelles pratiques à connaître et à exploiter afin de toujours mieux performer.

Le principe est simple : dans le cadre de ses sessions Tonic transition, nous vous présentons et vous sensibilisons aux sujets d’actualité de l’économie digitale et de la transformation numérique de 8h30 à 10h30.

À travers quatre thématiques réparties entre mars et novembre vous pourrez assister à des ateliers sur les thèmes de l’hygiène numérique, la cyber sécurité, l’open innovation et l’inbound marketing.

Nos Tonic Transition se déroulent de la manière suivante :

5 minutes : 3 mots-clés pour se présenter
20 minutes : Présentation du sujet par l’intervenant
20 minutes : Présentation des ateliers co-design en lien avec les ateliers 50A
10 minutes : Questions-Réponses

Pour vous inscrire c’est ici (et c’est gratuit !).

En espérant que cet article vous aura plu et convaincu de tester nos trouvailles ! N’hésitez pas à nous envoyer vos remarques en commentaire.

Si vous avez plus de questions n’hésitez pas à contacter notre agence digitale.

DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE

Portrait de 5 femmes inspirantes – 8 mars

En cette journée mondiale des droits de la femme 50A vous propose un article spécial sur des femmes innovatrices ou pionnières dans leurs domaines.

Depuis ses débuts, Internet s’est voulu être un espace d’égalité et d’échanges. Les créateurs et les internautes se sont nourris d’une culture du “cool”, de l’échange et du gratuit, inspirés par les hippies. On peut se demander comment elle s’est manifestée sur Internet, cette nouvelle plateforme créée par des gens pleins de volonté de satisfaire ce qu’il ne retrouvait pas dans la réalité : un espace créatif et égalitaire.

Aujourd’hui encore, Internet compte des figures féminines influentes qui façonnent le monde des nouvelles technologies.

Focus sur celles qui étaient là au début, ou qui nous inspirent aujourd’hui…

Katherine Johnson 

Katherine Jackson est une physicienne, mathématicienne, et ingénieure spatiale afro-américaine née en 1918 dans l’État de Virginie-occidentale. Génie des mathématiques, elle se passionne très tôt. À l’âge de 14 ans obtient son bac, et est diplômé en mathématiques en 1934 à l’âge de 18 ans seulement.

Après l’obtention de son diplôme de mathématiques elle devient enseignante. En 1950 Jackson se lance dans une carrière de chercheuse en mathématiques. À cette époque ce domaine est peu accessible aux femmes et surtout aux femmes. Deux ans plus tard elle postule à un poste au Centre de recherche de Langley pour la NASA.

De 1953 à 1958 elle travaille comme calculateur humain. Jackson se spécialise ensuite en tant que technologue en aérospatiale. Elle participe aux calculs de trajectoire des premières missions envoyant un homme en orbite (Mercury-Atlas 6). Katherine aide à préciser les trajectoires entre le module de

commande du module lunaire Apollo quand il remonte de la surface de la Lune.

Elle quitte la NASA en 1986 à l’âge de 67 ans. En 2015 elle reçoit la médaille de la postérité remise par Barack Obama. Un centre de recherche informatique a été inauguré à son nom à Hampton dans l’État de Virginie.

Un livre et un film adaptée de l’histoire des femmes noires sortie en 2017 racontent son histoire « les figures de l’ombre.

 

Alice Recoque

Informaticienne française, Alice Recoque est à l’origine de plusieurs projets d’intelligence artificielle. Ses compétences reconnues dans ce domaine font d’elle une interlocutrice de choix pour de nombreuses Commissions de recherches.

Voici son parcours professionnel en quelques dates :

Alice Recoque, née en 1929 est une des premières Françaises de la communauté scientifique à s’intéresser à l’informatique. Diplômée de l’ESPCI, elle est embauchée rapidement la Société d’électronique et d’automatisme (SEA) qui construit les premiers ordinateurs. Pendant son activité à la SEA elle participe au développement d’une des premières machines permettant les interactions conversationnelles, le mini-ordinateur CAB500.

Suite à l’absorption de la SEA par la Compagnie Internationale de l’Informatique (CII) Alice Recoque tente de mettre en place des projets informatiques ambitieux. L’un de ses projets, donnera naissance à la gamme Mitra, considéré comme le premier ordinateur de la CII. Suite à ce projet elle est nommée responsable recherche et développement de la division « petits ordinateurs et système associés.

En 1978, elle alertait déjà la CNIL de ses inquiétudes face au « « le pouvoir de surveillance accru des entreprises et des États ».
4 ans plus tard Alice Recoque est nommée membre de la commission d’informatique  du Comité national de la recherche scientifique. Elle est désignée pour écrire le chapitre sur l’architecture des ordinateurs dans la publication de références Techniques de l’ingénieur du CNRS.

Quelques années plus tard, elle est recrutée par le groupe Bull pour prendre la direction de la mission « Intelligence Artificielle ». Lors de sa mission elle permet notamment le développement d’un programme appelé Prolog qui permet aux logiciels et ordinateurs de comprendre le langage naturel. Alice Recoque est régulièrement conviée aux commissions liées à l’intelligence artificielle. Elle participe, par exemple à l’évaluation du projet de traduction automatique Eurotra de la Commission Européenne.

 

Birgitta Jónsdóttir

Birgitta Jónsdóttir est une femme islandaise activiste, poète, écrivain, artiste et éditeur.

Membre du parlement islandais depuis 2009, elle a fondé entre autres le Parti pirate en 2012 qui vise une réforme démocratique et dépasse les clivages gauche/droite.

Spécialisée dans la législation du 21ème siècle, elle se concentre sur la démocratie directe, la liberté d’expression, l’information et la vie privée numérique.

Porte-parole de plusieurs groupes dont WikiLeaks elle utilise activement Internet pour relayer ses différents combats. Présidente de l’IMMI (International Modern Media Institute) elle présente en 2010 une résolution parlementaire dans le but de faire de l’Islande un havre de paix pour la liberté d’expression, l’information et la vie privée numérique.

En 2016 elle rencontre en compagnie deLawrence Lessig, Edward Snowden en Russie sur une initiative de ARTE : Meeting Snowden

« From the Towers, from the planes, Love, and again, Love. »

 

Grace Hopper

Grace Hopper, née le 9 décembre 1906 à New York et est décédée le 1er janvier 1992 à Arlington. C’est une mathématicienne mais aussi vice-amiral de la marine américaine. Elle a été pionnière dans le développement de l’informatique. Elle a notamment participé à la création des premières applications navales.

Elle a enseigné les mathématiques à Vassar avant de rejoindre la réserve navale en 1943. Elle est devenue lieutenante et a été affectée au Bureau of Ordnance’s Computation Project de l’Université Harvard (1944), où elle travaillait sur Mark I, la première calculatrice automatique à grande échelle et un précurseur des ordinateurs électroniques. Elle est demeurée à Harvard à titre de boursière de recherche civile tout en poursuivant sa carrière navale à titre de réserviste. Après qu’un papillon de nuit se soit infiltré dans les circuits de Mark I, elle a inventé le terme  » bug  » pour désigner les pannes informatiques inexpliquées.

En 1949, Hopper se joint à Eckert-Mauchly Computer Corp. où elle conçoit un compilateur amélioré qui traduit les instructions d’un programmeur en codes informatiques.

En 1957, sa division a développé Flow-Matic, le premier compilateur informatique de langue anglaise. Elle a pris sa retraite de la marine avec le grade de commandant en 1966, mais elle a été rappelée au service actif l’année suivante pour aider à normaliser les langages informatiques de la marine. À l’âge de 79 ans, elle était l’officier le plus âgé en service actif dans la marine américaine lorsqu’elle a de nouveau pris sa retraite en 1986.

Hopper a été élu membre de l’Institute of Electrical and Electronic Engineers (1962), a été nommé premier Homme de l’année en informatique par la Data Processing Management Association (1969), et a reçu la National Medal of Technology (1991). Elle a reçu à titre posthume la médaille présidentielle de la liberté en 2016.

 

Hedy Lamarr

Née en 1914 à Vienne puis naturalisée américaine, à la fois actrice, productrice de cinéma et inventrice, Hedy Lamarr de son nom de naissance « Hedwig Eva Maria Kiesler » a marqué l’histoire scientifique des télécommunications en inventant en 1941 avec le compositeur George Antheil, la « technique Lamarr », un système de codage des transmissions par étalement de spectre, ancêtre des techniques toujours utilisées actuellement pour les liaisons chiffrées militaires, la téléphonie mobile ou la technologie Wi-Fi.

Ce système secret de communication est applicable aux torpilles radio-guidées, qui permettait au système émetteur-récepteur de la torpille de changer de fréquence, rendant pratiquement impossible la détection de l’attaque sous-marine par l’ennemi. Ce principe de transmission (étalement de spectre par saut de fréquence) est toujours utilisé pour le positionnement par satellites (GPS, GLONASS…), les liaisons chiffrées militaires, les communications des navettes spatiales avec la terre, la téléphonie mobile ou dans la technique Wi-Fi.

Lamarr s’était intéressée aux technologies de divers armes, comme les systèmes de contrôle de torpilles, lorsqu’elle avait été mariée (de 1933 à 1937) à Friedrich Mandl, un très important fabricant d’armes autrichien. Antheil, quant à lui, était familier des systèmes de contrôle automatiques et des séquences de sauts de fréquence qu’il utilisait dans ses compositions musicales et ses représentations.

Dans le but d’aider les Alliés pendant la guerre, ils proposent leur invention à l’association « National Inventors Council« , en décembre 1940, puis ils déposent le brevet, le 10 juin 1941.

Lorsque le brevet est déclassifié, la plupart des téléphones portables mettent à profit la « technique Lamarr ». Hedy Lamarr a rétroactivement reçu le prix de l’Electronic Frontier Foundation américaine en 1997. À titre posthume, elle et George Antheil ont ensuite été admis au National Inventors Hall of Fame en 2014.

 

En espèrant que cet article vous aura plu, n’hésitez pas à nous faire part de vos avis en commentaire !

L’équipe de 50A vous souhaite une bonne journée des droits de la femme.

Si vous avez des demandes d’information n’hésitez pas à contacter notre agence digitale.

DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE

La transformation numérique

La transformation numérique est l’intégration de la technologie numérique dans tous les secteurs d’une entreprise. Cela impacte fondamentalement sa chaîne de valeur et permet de repenser l’expérience utilisateur qui sera proposée.  C’est aussi un changement culturel qui exige des organisations qu’elles remettent continuellement en question le statu quo. Face à de telles mutations il n’y a pas vraiment de recettes miracles. Rédiger une feuille de route à court et moyen terme, la découper et se lancer. Lâcher prise, faire des expériences et ne pas avoir peur de l’échec qui est source d’enseignement.


Sommaire

• Un peu d’histoire

• La transformation numérique dans nos vies

• En entreprise

• Cas de transformation réussies

• L’expertise 50A


La révolution digitale suscite de nouvelles attentes de la part des clients mais aussi des salariés. Chacun désire de la fluidité, de la connectivité, de la personnalisation et de l’interaction grâce aux usages des nouvelles technologies. Les entreprises doivent se doter d’une stratégie digitale et la déployer au cours de toutes les étapes du parcours utilisateur  (blogs, chatbots,  visioconférences, SEO, réseaux sociaux, rédaction de contenu…).

Transformation numérique

Ces dernières années, la transformation numérique est devenue un sujet populaire et un peu « tarte à la crème » au sein des conférences tech. Ce terme n’est pas toujours bien compris et clairement défini, nous avons souhaité le décrypter pour vous.

La transformation digitale : le fruit d’une révolution en 4 étapes

World Economic Forum

Au fil des ans, le monde a connu quatre révolutions industrielles distinctes, de l’ère industrielle à ce que nous appelons aujourd’hui l’industrie 4.0.

La première révolution industrielle fut la révolution mécanique :

Apparue au 18ème siècle, c’est celle du charbon. Centrée sur l’utilisation de l’eau et de la vapeur pour mécaniser la production, cette révolution correspond au basculement d’un monde agricole vers un monde industrialisé.

La deuxième révolution industrielle est insufflée par la découverte du pétrole :

L’utilisation de l’énergie électrique permet une production de masse rendue possible par la division du travail. Cette révolution a donné naissance à des magnats industriels comme les Rockefeller, Vanderbilt, Ford, Carnegie, etc. Elle généralise également les moyens de transport et contribue à la réduction des distances et la conquête du territoire par l’homme dès la fin du 19ème siècle (importations / exportations mondiales).

La troisième révolution industrielle a eu lieu en 1969, avec l’avènement des microcontrôleurs et de l’automatisation de la fabrication informatique.

Elle s’appuie sur la domestication de l’électricité (principalement grâce au nucléaire) et permet l’explosion de l’électronique  et des technologies de l’information pour automatiser la production. Cette révolution était évolutive grâce à l’ajout d’un plus grand nombre d’ordinateurs, de systèmes informatiques et de technologies pour améliorer l’évolutivité.

La quatrième révolution industrielle nous la vivons en ce moment !

Avec la généralisation d’Internet qui a commencé au début du 21ème siècle, nos appareils PC où smartphones deviennent une extension de nous. Nos objets connectés sont le prolongement de qui nous sommes et de ce que nous faisons. La révolution industrielle 4.0 automatise des tâches complexes ; c’est l’ère de l’Internet des objets et du cloud computing.

Voilà pour l’introduction mais comprendre le passé permet de comprendre l’époque que nous vivons et permet certainement de mieux appréhender l’avenir !

Pour résumer nous assistons à un changement de paradigme. Nous sommes passés d’une économie de masse où la ressource stratégique était le pétrole à une économie numérique où la ressource stratégique c’est l’individu !

La transformation numérique dans nos vies

Transformation numérique

Smart Home Control With Tablet in living room interior. ( 3d render )

Aujourd’hui la transformation digitale nous impacte dans la vie de tous les jours.
Elle permet de communiquer (Internet, Smartphone, Réseaux sociaux), de se cultiver (Encyclopédies en ligne, médias, ressources consultables sur Internet), de consommer (achats en ligne), et de se divertir (plateformes de streaming, vod etc..). Elle intervient également dans des secteurs variés tels que la politique, l’environnement, l’entreprise, et même la religion !
Faisant partie intégrante de nos vies, la transformation digitale impacte nos vies et insuffle de profonds changements au sein de nos sociétés.

Quelques exemples changements :

Dans nos vies de tous les jours, la dématérialisation joue également un rôle primordiale. Les rendez-vous médicaux accessibles en ligne en quelques clics, le passage des lettres aux e-mails, la préparation d’un voyage en quelques clics, le passage des appareils photo argentiques au numérique, les banques : de moins en moins de chéquiers, mais une carte bleue avec puce (et développement des cb sans contact, paiements via portbles NFC)…même les administrations autrefois basées sur des activités physiques avec beaucoup de paperasses, se dématérialisent de plus en plus afin de proposer et souvent imposer leurs services en ligne.  Autant de normes et habitudes bien vite disparues et un confort bien vite intégré et adopté à notre quotidien.

Transformation numérique

l’impact de la transformation digitale dans la vie de tous les jours. https://simplified-analytics.blogspot.com

L’automatisation et la robotisation de ces nouveaux usages soulèvent de plus en plus souvent des problèmes d’éthique.  Si l’homme réussit à allier humanité et digitalisation cela pourrait devenir le déclencheur de valeurs plus éthiques et peut être plus universelles. Notre destin est entre nos mains, et heureusement, le chantier a déjà démarré nous sommes ce que nous ferons de la technologie !

Les entreprises impactées par la transformation numérique

Vous l’aurez sans doute compris aujourd’hui, de plus en plus d’emplois sont concernés par la transformation digitale. Dans 5 ans, 60% des métiers nécessiteront de solides connaissances numériques. Et dans 15 ans la moitié des emplois actuels auront disparu ou seront transformés grâce au numérique.
Aujourd’hui les secteurs tels que le tourisme, les transports, le commerce, la santé, la banque sont touchés par la numérisation de leurs services. Même les secteurs que l’on pourrait qualifier de « manuels » sont impactés : agriculture, les chantiers, l’industrie du luxe.
Le numérique accélère ce phénomène et les entreprises se doivent d’anticiper cette mutation.

Transformation numérique

À l’occasion de l’événement de networking, Opinionway a dévoilé une enquête sur la transformation numérique des entreprises françaises. Il en ressort que près de 8 pme/ETI sur 10 sont engagées dans leur transformation. Selon le baromètre, la majorité des PME/ETI a pris conscience des enjeux de celle-ci. 91% des entreprises ont engagé cette transformation, mais 19% seulement sont avancées, et 3% à la pointe. Tous ces chiffres bas sont sûrement liés au fait que 54% des entreprises n’ont pas d’équipe numérique dédiée.

« La difficulté n’est pas de comprendre les idées nouvelles, mais d’échapper aux idées anciennes « 
John Maynard Keynes

Le premier chantier de transformation numérique dans une entreprise consiste à numériser les informations.

Dans le contexte de l’entreprise, la numérisation est importante à la fois pour traiter l’information analogique et les processus « sur papier » ne sont qu’une métaphore de l’analogique. Il est important de se rappeler, cependant, que c’est l’information que l’on numérise, et non les processus c’est là que la numérisation entre en jeu.

Focus sur quelques cas concrets d’entreprises

  • Castorama

La transformation numérique

La célèbre chaîne d’électroménager a lancé sa révolution digitale sur plusieurs fronts. À l’intérieur de leurs espaces de ventes à destination des vendeurs en rayon qui sont en mesure de parcourir le catalogue en ligne. De ce fait les vendeurs peuvent répondre aux questions spécifiques des clients. Le site web ressemble également un catalogue fourni ainsi que des offres exclusives.
Une digitalisation des espaces de ventes qui renforce l’image d’expertise de l’enseigne. Une nouveauté a également été lancée un outil de conception 3D à destination de sa clientèle.
L’entreprise a également sensibilisé ses équipes aux mutations sociétales et technologiques en leur proposant une exposition pédagogique et des sessions d’acculturation.

Vous pouvez retrouver notre étude de cas sur la feuille de route de transformation numérique de l’enseigne.

  • La poste

La transformation numérique

La Poste ce n’est plus que le facteur. Cette société s’impose peu à peu comme un opérateur multicanal des échanges numériques et physiques.
Sa stratégie digitale lui permet donc de s’adapter aux nouveaux modes de consommation. C’est ainsi que les services de la poste sont de plus en plus innovants et personnalisés. Que l’on soit clients particuliers ou professionnels ces services s’adaptent à tous. Cela se découpe à travers diverses nouveautés : suivi des expéditions, egestion personnelle et administration, ainsi que l’expédition et retour colis depuis sa boîte aux lettres. En interne, l’application “Facteo” facilite le travail quotidien des facteurs. La Poste assure sa digitalisation partout où cela est possible au sein de l’entreprise.
L’entreprise a donc investi 1 milliard d’euros sur 3 ans dans sa digitalisation. Le développement des transversalités entre services, la dématérialisation des échanges, l’interconnexion des réseaux physiques et digitaux sont donc révolutionnaires.

Vous pouvez retrouver notre étude de cas sur la transformation digitale du Groupe La Poste.

  • SNCF

La transformation numérique

La SNCF poursuit son programme de transformation digitale lance en 2015. Leurs buts ? Augmenter le pouvoir de mobilité des clients et rassembler le meilleur du numérique au service de la performance ferroviaire. Dans cette perspective de transformation, les data se placent comme un levier de performance industrielle au service des clients. La SNCF possède des données historiques comme les horaires, les données industrielles archivées de toutes les interventions sur les 15 000 trains, les 30 000 kilomètres de voies et dans les 3 000 gares.

L’expertise 50A

Si vous souhaitez parfaire vos savoirs sur ce sujet nous vous proposons d’écouter notre podcast.  Tous les mois nous décryptons la transformation numérique d’un secteur d’activité.

Depuis 2004, 50A articule son savoir-faire autour de 3 expertises :

50A est un lieu d’innovation où l’on travaille sur les nouveaux usages technologiques, humains et entrepreneuriaux parce que chaque personne est le maillon d’une réflexion. Son souhait : être un acteur du changement et remettre l’humain au coeur de la technologie. Si vous souhaitez aborder avec nous la transformation numérique de votre entreprise, contactez notre agence digitale!

TRANSITION NUMERIQUE

Atelier Innovation le 16 septembre 2019 chez 50a.fr

Sautez vers l’innovation agile, ouverte et allongée !

Au sein des entreprises, innover est devenu vital. Avantage concurrentiel, levier de croissance, améliorer sa réputation, conquérir des nouveaux marchés : toutes les raisons sont bonnes pour innover. Mais qu’est-ce qu’innover aujourd’hui ? L’innovation peut se faire sous plusieurs formes (produit, service, procédé, marketing ou social) et sous plusieurs degrés (innovation de rupture ou incrémentale). Différents types d’innovation se sont développés ces dernières années comme l’open innovation ou l’uberisation.

L’open innovation : “Entrez, c’est ouvert”
Pour booster leur innovation, de nombreuses entreprises ont intégré des startups au sein de leur organisation comme Apple, Google ou L’Oréal. Ce mode d’open innovation permet à l’entreprise de découvrir des nouvelles technologies et de développer ses connaissances. Certaines entreprises optent pour une création de fablab à l’instar de Leroy Merlin ou de Renault. Un fablab est un laboratoire ouvert qui permet à tout individu d’avoir accès à des outils de fabrication numérique afin de concevoir des objets seuls ou en collaboration. Le concept  d’open innovation s’est beaucoup répandu mais les entreprises doivent-elles toutes suivre la tendance ? Quels sont les résultats concrets ? Et si tout n’était qu’un simple habillage de communication…

« L’innovation est ce qui distingue un leader d’un suiveur. » – Steve Jobs

L’uberisation: le nouveau virus du modèle économique traditionnel
L’uberisation a lieu lorsque le modèle traditionnel d’un secteur est remis en cause par un acteur du numérique. Uber avec les taxis, Amazon avec les librairies ou Air Bnb avec le secteur de l’hôtellerie: aucun secteur n’est à l’abri. Les startups ont remis les cartes sur la table, et tout est désormais possible. Les entreprises traditionnelles doivent être réactives quitte à revoir leur business model.

 « Innover ce n’est pas avoir une nouvelle idée, mais arrêter d’avoir une vieille idée. »  – Edwin Herbert Land

Innover avec le design thinking
Chez 50A nous utilisons la méthode Design Thinking : en plaçant l’humain au centre, cette approche permet d’innover autrement en s’inspirant des méthodes des designers, comprendre les besoins du client, la faisabilité technologique et la réalité économique pour créer de nouveaux produits et de nouveaux services. Cette méthode stimule la créativité et développe l’esprit collaboratif au sein d’une équipe.

 

Lors de son prochain atelier, 50A vous éclaire sur les nouveaux types d’innovation et comment s’en servir à son avantage pour être plus compétitif sur le marché.


Intéressé   Rendez-vous le 16 septembre 2019 prochain !

TRANSITION NUMERIQUE

Atelier Cybersécurité le 17 juin 2019 chez 50A.fr

 

Utiliser les failles humaines d’un système d’information comme effet de levier, connaissez-vous les rudiments du social engineering ? Une fois l’humain formé, avez-vous entendu parler de bug bounty, de pen testing ?

La cybercriminalité est un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur au sein des entreprises. On la définit comme l’ensemble d’activités criminelles réalisées par le biais d’Internet ou de l’informatique. Elle existe sous différentes formes : extorsion de fonds, installations de programmes pirate ou espion, vol ou manipulation de données, phishing, social engineering… Les motivations qui poussent les cybercriminels (appelés aussi  “hackers”) à agir sont généralement financières. Ils peuvent agir de manière solitaire ou en réseau.

Principales cibles des hackers, les entreprises doivent impérativement prendre des mesures de sécurité pour éviter ce genre d’attaques. Il faut noter que 80% des entreprises ont été victimes de cyberattaques sur les 12 derniers mois selon le baromètre du CESIN. Beaucoup auraient pu être évitées, si des mesures avaient été prises en amont d’après l’ANSSI, Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information. L’agence classifie l’ensemble des 40 règles à suivre en 13 étapes dans son guide de bonnes pratiques. Aucune entreprise n’est à l’abri et les conséquences peuvent désastreuses si aucun dispositif n’est mis en place.

La nouvelles réforme de protection de données du Parlement européen aidera les PME à pénétrer de nouveaux marchés et aux entreprises de diminuer leurs coûts via un système de surveillance centralisé.

80% des entreprises ont été victimes de cyberattaques sur les 12 derniers mois

Conscient de cette problématique majeure, 50A organise un atelier consacré à la cybercriminalité et à a cybersécurité pour sensibiliser ses clients aux dangers qu’ils encourent et leur donner les armes nécessaires pour combattre ce type d’attaques.

 

Assurer la sécurité au sein de son entreprise représente un enjeu primordial pour son bon fonctionnement. Une prise de conscience s’impose donc pour tous. Si vous êtes dirigeant d’une PME ou un membre d’une DSI, cet atelier est fait pour vous.

Save the date et rendez-vous le 17 juin 2019 !

TRANSITION NUMERIQUE

Atelier Hygiène Numérique le 26 mars 2019 chez 50a.fr

Adoptez les bons réflexes pour gérer vos données personnelles, votre consommation de data et apprendre la déconnexion.

Depuis notre tendre enfance, de nombreuses règles de vie nous été inculquées dans le cadre familial, scolaire ou professionnel pour nous apprendre à nous comporter seul ou en société. A l’heure du numérique, de nouvelles règles de vie s’appliquent.

Vie privée : Big Brother is watching you
L’émergence des réseaux sociaux et du big data à modifier notre perception de la vie privée. On partage tout, n’importe où et n’importe comment sans se soucier des conséquences. Certaines entreprises, à l’affût de nouvelles données pour hyper-personnaliser leurs offres utilisent parfois ces données à l’insu de notre bon vouloir. Quelles mesures doit-on prendre pour assurer la sécurité de nos données ? Dans cette optique, le Parlement Européen a récemment mis en place un ensemble de dispositifs : droit à l’oubli, limite du profilage, plus de transparence envers ceux qui possèdent nos données…

« Affirmer que vous vous moquez du droit à la vie privée parce vous n’avez rien à cacher revient à déclarer que vous n’en avez rien à faire de la liberté d’expression parce que vous n’avez rien à dire. » – Edouard Snowden

Tout est dans le cloud… Ou pas
Les techniques de stockage ont beaucoup évolué : disquette, disque dur, clé USB… Aujourd’hui la tendance est au cloud : avec les solutions de stockage en ligne, de nombreuses options s’offrent à nous pour limiter la perte ou le vol de fichiers. Certes, le cloud est une solution de stockage mais elle n’est pas sans risque. La digitalisation de la société amène à penser qu’il n’y pas d’impact environnemental sur la planète mass bien au contraire : saturation des serveurs, surconsommation d’énergie, problème de recyclage de certains appareils… Adopter des bonnes pratiques au quotidien comme éteindre son téléphone ou éviter le mode veille, est primordial pour le respect de l’environnement.

Se déconnecter pour mieux se reconnecter
Les notifications ont envahi notre quotidien autant dans la vie personnelle que professionnelle : emails, textos, réseaux sociaux… En cherchant à être le plus informé possible sur la vie de nos proches, l’actualité du monde ou même dans le suivi des projets en entreprise,  il est difficile aujourd’hui de songer à se déconnecter. Nous sommes de plus en plus mobiles grâce à nouvelles technologies et les smartphones ont amplifié ce phénomène d’hyper connexion. Mais à quel prix ? Déshumanisation des rapports humains, pression sociale, burnout… Les conséquences peuvent être néfastes pour notre bien-être et notre équilibre. Le secteur du tourisme et du voyage l’a bien compris et propose des séjours de digital détox pour se couper de tout. Depuis janvier dernier, le droit à la déconnexion est entré en vigueur dans la loi du travail pour limiter l’empiètement de la vie professionnelle sur la vie privée.
 
50A vous propose le temps d’un atelier de réfléchir ensemble sur les comportements à adopter pour une avoir une bonne hygiène numérique.

N’hesitez pas à vous inscrire ici et rendez-vous le 26 mars !

DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE

Top des tendances digitales de 2019

 

L’équipe de 50A vous a concocté une synthèse des tendances digitales glanées ici et là depuis un mois. Au menu :

Tendances graphiques
Tendances marketing
Tendances socialmedia
Tendances technologiques


Les tendances graphiques

Entre design vintage et futuriste, 2019 laisse place à des tendances totalement opposées qui raviront les goûts de tous.

Art déco
Tendance bichromie
Le minimalisme isométrique
Style élégant

#1. Tendance art déco 

Le mouvement de l’art déco débute à la fin de la Première Guerre mondiale et s’étend sur près d’un demi-siècle, il connaît son heure de gloire dans les années 20. Les années 20 et 50 influencent particulièrement les graphistes en ce début d’année.

Les jeux de lignes symétriques de l’époque ainsi que les effets métalliques font automatiquement penser au grand Jay Gatsby.

(source: MyHomeDesign)

 


#2 Entre bichromie et dégradés 

Les logos monochromes font de moins en moins recette aujourd’hui. On assiste à une émergence des designs « bichromes » et des dégradés qui peuvent être réalisés avec des couleurs assez sobres. On observe également l’usage de couleurs plus flashy ce qui permet d’obtenir des résultats assez surprenants comme l’image ci-dessus!

En architecture, le brutalisme était un mouvement qui manifestait un total désintérêt d’être simple et agréable. Le brutalisme Web poursuit cette tendance, en montrant un effort intentionnel de représenter un site d’une manière la plus éloignée d’un site web classique.

 

(Source : Pinterest)

#3 Le minimalisme isométrique

La particularité des designs isométriques est qu’ils représentent des univers miniatures à part entière dans de très petits espaces. Ces designs très techniques et détaillés, créent un visuel qui nous raconte une histoire au travers d’une miniature assez élaborée.

Les icônes isométriques sont de fait beaucoup plus chaleureuses et plus tactiles que les icônes réalisées en flat design.

(source : Medium)

#4 Élégance et délicatesse 

Face à des designs aux traits très marqués, un retour au style classique du XIXème siècle sera très en vogue pour 2019.

Style très influencé par la botanique et la nature en général, ce design simpliste mais très détaillé est déjà très utilisé en design de packaging, où ce genre d’illustrations délicates se mixe à la perfection sur du papier.

Yokaona

En plus du graphisme, le marketing reste un des éléments importants face au monde digital.  Voici en seconde partie les tendances marketing

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COWORKING LAB DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE

Google invite 50A à tester le Jamboard dans le cadre d’un atelier UX co-design

50A, précurseur du UX co-design

Spécialiste de l’UX, 50A a été la première agence digitale française à tester le Jamboard dans le cadre d‘un projet de conception d’un site internet.

À l’occasion de l’arrivée de la Jamboard en France, nous avons travaillé avec Google pour adapter nos outils et ateliers UX design au format du Jamboard. Nous avons créé des gabarits interactifs permettant d’interagir en équipe sur toutes les étapes clés pour concevoir l’expérience utilisateur d’un service digital : ecosystem map, personae, storyboard, parcours utilisateur, moodboard graphique…

Le Jamboard, qu’est-ce que c’est ?

Le Jamboard est un tableau interactif couplé aux outils de la G Suite de Google. L’écran 4K de 55 pouces permet la collaboration en ligne sur un même document que l’on soit sur smartphone, tablette, ordinateur sur place ou à distance via vidéo conférence.

Pour en savoir plus, visitez la page dédiée au Jamboard : google.com/jamboard

L’atelier

Nos coworkers, Plissken Production, ont été les premiers à profiter de notre association avec Google pour la refonte de leur site internet. Nous avons organisé en 2018 un atelier de co-design dans les locaux de Google avec pour support le Jamboard. Nos habituels post-it, paper board, feutres et planches de réflexions étaient remplacés par une “Jam” (session de travail), des posts-it numériques, un tableau blanc interactif, la possibilité de voter et tout cela grâce à un stylet tactile.

Co-design, échanges, enrichissement mutuel, fluidité étaient au rendez-vous.

“On s’est rendu compte qu’il y avait des synergies de culture d’entreprise mais aussi de valeurs entre Google et 50a. Tout d’abord parce qu’on aime et veut travailler avec des gens talentueux.”
Sylvie LE GUELLEC, Sales Specialist EMEA chez Google

Remerciements :

  • Sylvie LE GUELLEC, Sales Specialist EMEA chez Google, pour son accueil et sa disponibilité
  • Plissken Production pour la réalisation de la vidéo

Retrouvez sur notre blog nos articles sur le design thinking

Le co-design, qu’est-ce que c’est ?
Comment le co-design change transforme la relation client-fournisseur ?

Retrouvez sur notre site tous nos ateliers :

Acculturation Show
Ecosystem Map
Personae & Storyboard
Parcours client
Prototype web & app
Inbound Marketing
Plan d’action Com/Mkt/RH
Cockpit de pilotage

Vous avez un projet et souhaitez nous soumettre votre brief ? Prenons rendez-vous !

ARCHITECTURE SOCIALE DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE

Religion et Technologies

ACTE 1 : RÉFLEXIONS D’UN THINKTANK CHRÉTIEN 

Nous sommes très heureux de partager avec vous en cette fin d’année 2018, le 7ème épisode de notre podcast 50A Galaxy. Dans ce nouvel épisode nous allons aborder deux mondes relativement différents, la religion d’un côté et la technologie de l’autre. Le premier monde fait référence à l’histoire, la philosophie, la morale et le second quant à lui est très récent, très moderne, et connaît chaque jour son lot de progrès en challengeant la morale jusque là établie. Comment ces deux mondes peuvent s’enrichir mutuellement ?

Ce podcast s’articule autour des thématiques suivantes :

Pour décrypter ces thématiques nous avons la chance de recevoir Pierre Gueydier, (LinkedIN, Twitter), maître de conférence à la faculté catholique de l’université ouest à Angers dans le domaine des sciences politiques et chargé de la coordination de la recherche de OPTIC Technology.  OPTIC est une plateforme, un réseau international d’étude et d’innovation initié par l’ordre religieux des Dominicains et dédié aux enjeux éthiques des technologies de rupture. OPTIC fonde ses travaux sur une anthropologie explicitement chrétienne. « Nous croyons que les technologies de rupture peuvent grandement contribuer à améliorer les conditions de vie dans de multiples domaines sous réserve de les placer d’abord au service de l’Homme et du Bien Commun. »

« Être plus intelligent à plusieurs »

Ce réseau a pour objectifs de comprendre les enjeux et essayer de décrypter ce qu’il se passe. Essayer de se faire rencontrer des disciplines académiques qui souvent s’ignorent les sciences sociales d’un côté et les sciences de l’ingénieur de l’autre ainsi que les questions de sciences politiques. Comment décloisonner les approches ?

[Chapitre 1 : La communauté]
À l’heure où l’on parle d’évangélisation dans le monde de la technologie, le catholicisme est une communauté de 2000 ans. Est ce que celle-ci s’intéresse aux réseaux sociaux ? Est ce que cela apporte une vision, une philosophie particulière ?
L’étymologie du mot religion c’est relier. La relation à la technologie pour les religions est un peu double. Paradoxalement y compris pour le numérique, le catholicisme a intégré assez rapidement les technologies dans son élan missionnaire dans l’idée de propager la foi, on parle de « Propaganda Fide ». Elle s’appuie pour cela sur la presse, la radio, le livre et le manuscrit évidemment ! Le support médiatique et technique a donc été assimilé assez rapidement de tous temps par les mouvements religieux pour véhiculer le message. Les ordres missionnaires ont toujours été très à la pointe, notamment les jésuites avec les lanternes magiques via la projection sur les murs des églises (l’ancêtre du projecteur de diapos). Le premier site Internet du Vatican a dû être publié en 1996/97, en France en 1997. L’universalisme biblique est théologique, le message de salut des religions est destiné à tous, donc il n’y pas de barrière. L’outil en tant que tel est neutre moralement, il y a toujours eu les avis, les critiques, voir des condamnations. La lutte contre les hérésies est historique il faut garantir les véracités des messages. Il y a toujours eu une certaine réticence vis à vis du progrès (modernisme/catholicisme). Il est important de garder une approche rationnelle, collective sans panique morale.  

[Chapitre 2 : Le numérique et la morale ]
L’histoire du numérique, dans un premier temps : Découverte joyeuse et infantile. Dans un second comment s’organiser ? Qu’est ce qui est open source qu’est ce qui ne l’est pas ? Est ce que tout le monde a accès à l’information ? Troisième temps : prise de contrôle des GAFA, apparition du hacking, transfert des données personnelles, ne faut il pas organiser la technologie ? Il y a t’il un bien et un mal ? Ne faudrait il pas une morale ?
Le numérique ne change pas fondamentalement les choses sur ce qui est recevable d’un point de vue légal ou pas. Les conséquences en revanche sont nouvelles et assez peu contrôlables et contrôlées. Les questions d’arbitrage entre ce qui est  bien ou serait mal doivent être l’objet d’une discussion collective et se heurtent à des difficultés de la loi à étendre son pouvoir sur le numérique. Comment inventer de nouveaux moyens collectivement pour essayer de trouver ce qui est moralement tolérable ? Chez les catholiques on parle de « doctrine sociale de l’église », c’est un certain nombre de critères très généraux censés pouvoir être partageables par quiconque pas forcément croyant : la notion de subsidiarité, la notion de participation, la notion de dignité humaine, la notion de solidarité, la notion de destination universelle des biens. Ces différents points peuvent être pertinents pour les questions numériques.

[Chapitre 3 : Technologie et politique]
Décembre 2018, @Paris, on assiste à une nouvelle infrastructure sociale imposée par la technologie notamment Facebook, première infrastructure qui n’est pas imposée par l’Etat ou par l’Église. Que pense l’Église de ce nouvel acteur du social ?
Il est possible de faire le parallèle avec les mouvements syndicaux du 19ème siècle, avec la volonté d’un groupe de constituer un collectif politique qui ne dépend ni des politiques ni des religieux. L’église n’a pas forcément de solutions particulières. À travers les dispositifs types réseaux sociaux est ce qu’il s’agit de nouveaux comportements ou de nouveaux acteurs ? Les modalités de manière très diverses évoluent et sont imprévisibles, mais ce n’est pas si nouveau comme mobilisation. Ce ne sont pas forcément des espèces d’acteurs omnipotents comme les GAFAS qui puissent décider de conséquence. La question du numérique induit une sorte de nouveauté par rapport aux technologies où traditionnellement on supposait les technologies neutres, mais les design de conception des plateformes et des algorithmes ont des visées politiques explicites. Leurs usages et les décisions prises ont des impacts mondiaux et politiques c’est sans doute un progrès. La mission de l’église sur les réseaux sociaux est assumée par les fidèles et par forcément par la hiérarchie. Celle-ci a la prudence de laisser l’action politique et sociale au plus proche du terrain. Eût égard aux problèmes auxquelles fait face l’Église dans différents domaines la question du numérique reste relativement secondaire.

Centralité et réseaux distribuées. Il existe 3 grandes typologies de réseaux centralisés/hiérarchiques (Catholique), le réseau multipolaire (Protestants, Chiites), le réseau décentralisé (Sunnites). Quid de la capacité des organisations/ordres religieux à se saisir des technologies Internet ? Est ce que toutes les organisations religieuses ont les mêmes facilités de par leur nature à se saisir de ces technologies eût égard au type de technologies que l’on va trouver en face ?
Il y a un vrai paradoxe dans l’Eglise catholique, en effet elle est hiérarchique mais extrêmement plate. Il existe 4 niveaux de hiérarchie dans l’église : les papes, les évêques, les prêtres, les fidèles. C’est une pyramide mais une pyramide assez plate. La relation de pouvoir au sein de l’église est très complexe. Les ordres religieux de par leur spécificité, de par leur flexibilité jouent un rôle de compensation sur cette hiérarchie, voir même de tensions. Le dispositif Internet numérique du Saint Siège  est une très grosse infrastructure. C’est l’une des galaxie de sites les plus attaquée au monde, la war room de cyber défense est impressionnante. Au niveau institutionnel pour les sphères romaines, nous sommes encore sur un internet 1.0, même s’il existe des comptes Twitter. C’est à vocation apologétique = diffusion de la parole religieuse, il n’y a pas réellement d’investissement dans les questions d’animation de réseaux. Les actions dans la vraie vie des paroisses ou des diocèses ne permettent pas forcément de consacrer du temps à la gestion des réseaux sociaux. Cette tradition humaniste d’accueil, d’ouverture et de gratuité fonctionnent assez bien. Lors des JMJ en revanche les jeunes se saisissent eux mêmes des réseaux.

Comment est ce que l’église aborde la problématique des données personnelles et la surveillance des individus ?
Le regard est assez simple : c’est la dignité humaine. Les questions de libertés individuelles, de vie privée et de secrets des correspondances privées sont garant de la vie sociale et vital pour la démocratie. Force est de constater que cela n’existe plus, l’Église ne peut en soit le déplorer et exprimer son souhait qu’il y ait des régulations / corrections. À priori les créateurs de Facebook ou Google ont du être tenus un peu à l’écart en terme d’offres. Sur la question des communs, le concept de « Destination universelle des biens », concept philosophico-théologique avec des implications économiques, qui tourne autours des questions « Est ce que la propriété privée est légitime, illégitime ? Quelle est sa nature morale ? En gros la position de l’Eglise est de dire dans une vision théologique de fin des temps, de fait il n’y aurait plus besoin de propriété. Or actuellement nous ne sommes pas à la fin des temps, donc la propriété privée qui est dans la doctrine sociale la conséquence du fait de jouir des fruits de son travail (droit naturel), est justifiable à condition que ce ne soit pas la finalité. L’objectif de l’activité économique de l’homme n’est pas la propriété pour la propriété, elle est un moyen mais pas une fin. La question des communs peut être glissable et glissée dans cette « case ». Le numérique vient ré-interroger tous ces critères et ces notions que l’on croyait neutre. Dans l’Église il y a une grande tradition de l’écrit, sur les données privées à savoir les registres paroissiaux qui enregistrent par écrits les actes de cultes (baptême, mariage…) il n’y a à priori pas de numérisation pour des raisons de risques et de budget. En revanche pour l’organisation d’événements (inscription pour les JMJ) là, les diocèses sont soumis à la loi commune.

[Chapitre 4 : Intelligence artificielle, singularité et transhumanisme.]
L’homme n’est pas t’il en train de créer un nouveau dieu, un dieu technologique ?
Un des déclencheurs d’OPTIC est lié au sujet d’IA et tout ce qu’il a pu se dire sur ce genre de sujet. Comment essayer d’y voir un peu plus clair sur ces sujets ? Sur le plan de la parole scientifique c’est étonnant de voir comment celle-ci est démonétisée, sur des questions technologiques ou des questions d’histoire. Sur la question de transhumanisme nous essayons d’avoir une attitude simple qui consiste à essayer de comprendre de quoi on parle, ainsi que les mots que nous employons ce qu’il signifie. En effet dans ce domaine, la confusion est absolue. L’idée est de se dire « attention à la panique morale » d’un coté (exemple « c’est la fin de l’humanité ») et aussi être un peu rationnel. Il existe des outils intellectuels essayons de nous en servir !  Les robots à priori ne prendront pas le contrôle de la planète. Nous essayons d’ »historiciser » les choses. L’histoire des sciences et des technologies est centrale pour comprendre les choses y compris l’absence de nouveautés. Par exemple le premier article sur les réseaux de neurones date de 1942. En 1948 Dominique Dubarle, frère Dominicain contribue à faire connaître la cybernétique en France en 1948 en signant une tribune dans le monde. Dans cet article il parle de Norbert Wiener mathématicien aux Etats Unis qui évoque le gouvernement automatique « la machine à gouverner ». Dominique Dubarle écrit que ce serait pertinent que des ingénieurs, des philosophes, des historiens discutent ensemble de cela. Ces sujets ne sont pas vraiment nouveaux, c’est Prométhée l’homme veut se mettre à l’égal de dieu. Pour travailler sur ces technologies et sur les questions de cybernétique, Joi Ito patron du Media Lab du MIT parle du problème du réductionnisme, il s’agit du cartésianisme poussé à l’extrême. Cela consiste à découper un phénomène complexe en petits bouts simples. Croire que l’on peut réduire un phénomène biologique ou politique en micros événements que l’on pourrait encoder ou numériser on s’aperçoit assez vite que la limite opérationnelle est très rapide. Fort de ce postulat certains considèrent que l’être humain c’est de l’échange et un amas d’atomes, de cellules et de réactions chimiques pour « réduire » le fonctionnement du cerveau avec les moyens de big data et de calculs afin de modéliser un cerveau humain. C’est relativement instrumentaliste comme vision. La Chine quant à elle, est la puissance qui a géré de manière politique Internet. Très vite les chinois ont compris de quoi il en retournait à condition de garder la souveraineté absolue. Les Russes ont très bien analysé également, les Américains c’est plus un effet boomerang !

[Chapitre 5 : La technologie blockchain]
La blockchain est une technologie qui permet d’échanger dans un environnement dans lequel il n’y a plus de confiance, avec notamment la disparition des intermédiaires tiers de confiance. Les protestants et les juifs ont un rapport direct à Dieu, là où les catholiques passent par une intermédiation qui fait la force de l’église, la blockchain consiste à éliminer les intermédiaires, quels regards on pose quant on est du coté de l’église sur cette technologie ? D’autre part dans la notion de blockchain les données sont stockées ad vitam aeternam, n’y a t’il pas une opposition avec la notion de pardon ?
La confiance est un concept clé. Il y a peut être pour la première fois une technologie qui a une visée politique explicite. Technologie et design politique vont ensemble. C’est un exemple idéologique sur une sorte de résurgence des questions d’anarchie. Au coeur de la blockchain il s’agit de mettre en scène la corruption du pouvoir politique et économique avec la crise de 2008, il apparaît au grand jour. Comment essayer de substituer à la thématique de la confiance une technologie qui va être censée jouer le rôle d’un tiers de confiance ? Nous avons récemment publié une étude sur la Blockchain avec un chapitre qui s’intitule «  Poison ou remède ? ». À la fois la blockchain ré-interroge sur les fondamentaux du lien social collectif, c’est à dire les questions de confiance. La blockchain prend acte en quelque sorte que l’homme est un loup pour l’homme qui est vision très sombre de la nature humaine. Le capitalisme se nourrit toujours de ses propres marges. En effet on voit des projets de blockchain fermés qui seraient des écosystèmes de plateformes coordonnés par une blockchain. Par exemple le KYC qui consiste pour une banque à connaître son client. Cette notion du KYC est au coeur de l’intégralité du système mondial. Si une fondation non lucrative était créée dans lequel les banques mondiales seraient stakeholders de la fondation coordonnées par une blockchain, on aurait une machine de guerre !  Les plus malins sur l’utilisation de la blockchain semblent être ces écosystèmes qui vont vers de la coordination de la blockchain. La blockchain devient alors une sorte de remède dans des dispositifs non lucratifs. Finalement ce qui est annoncé comme une menace pourrait devenir le meilleur allié des banques… En ce qui concerne la notion d’oubli, si on ne peut pas faire oeuvre d’oubli on est dans une tyrannie complète du passé. Cela a d’ailleurs un impact sur le plan politique. L’exercice même du pouvoir politique est alors handicapé. => À suivre OPTIC Technology organise un événement le 14 mai au collège des Bernadins sur la thématique suivante « Comment rebâtir la confiance ? »


  • Notre animateur :

Paul Richardet, cofondateur de NUMA, il est également « master of the cool » chez Neww Life. Il tient un blog sur medium.
   

Nos chroniqueurs :

Glenn Rolland est expert en systèmes d’information et co-fondateur de Gnuside.
  

Fabrice Epelboin, entrepreneur et spécialiste des médias sociaux, il est cofondateur de Yogosha et professeur à Sciences Po.
  

TRANSITION NUMERIQUE

Existe t’il un mouvement de colonisation numérique ?

50A Galaxy s’intéresse pour son sixième podcast à la suprématie des GAFA et à leurs colonies numériques. Le podcast s’articule autour des différentes questions. L’Europe et la France sont-elles des colonies numériques des États-Unis ? Pourquoi est-on aussi attaché aux GAFA ? Quelles sont les solutions pour ne plus être dépendant des GAFA ? Nos chroniqueurs, Christophe Ducamp, Paul Richardet, Glenn Rolland et Fabrice Epelboin s’interrogent ensemble et nous permettent d’avoir une vision globale des enjeux actuels.

L’Europe, une colonie numérique

À l’image des européens puisants dans les matières premières africaines pour s’enrichir, les Etats-Unis gouvernés par les GAFA exploitent les données personnelles des européens pour s’enrichir. Cela est devenu possible, comme le soulignent nos invités, car la France n’a pas su prendre le tournant technologique au bon moment. Alors que les Etats-Unis, à l’ère Clinton, encourageaient au développement technologique, Jacques Chirac en France était déconnecté de cette réalité. Encore aujourd’hui, le numérique n’est traité que sous le spectre économique. Un de nos invités souligne que Macron (bien qu’il encourage le courant “Startup nation”) n’est pas un homme de technologie.
La colonisation numérique de l’Europe est accentuée par le fait que le continent est morcelé, il n’y a pas d’unité technologique européenne. Cela peut s’expliquer par la multiplication des langues qui sont tout aussi bien un enrichissement pour l’Europe, qu’un frein.

Des services reconnus comme très efficaces

Nos invités ont ensuite soulevé des points de réussite non-contestables des solutions proposées par les GAFA. Pourquoi sommes nous si dépendants des produits et solutions proposés par Google, Apple, Facebook et Amazon ? Parce que ce sont des logiciels performants, ergonomiques, faciles d’utilisation. Aujourd’hui, aucun outil français ou européen n’est aussi performant qu’un outil américain. Comme le soulignent nos invites, oui, on peut utiliser une solution tierce, mais jamais nos grands-parents ne pourront les utiliser.

Quels prix pour ces outils ?

Il ne faut pas se voiler la face, le prix de chaque solution, outils, logiciels à un prix. Sous une apparence de territoire neutre où tout un chacun peut publier son propre contenu, sur les réseaux sociaux ou ailleurs, l’utilisateur est en territoire américain, où la loi américaine règne. Le prix pour fouler ce territoire est simple : la donnée personnelle. Les GAFA sont propriétaires de nos données et ce sont eux qui choisissent à qui les donner, les vendre et comment les exploiter. Comme le soulèvent nos invités : même lorsque l’utilisateur signale une interdiction de transmission de données, certains GAFA passent outre. Par leur monopole, ils imposent leurs propres règles au détriment de la liberté de chacun.

La rébellion, mais encore ?

Nos invités, fervents défenseurs des libertés de chacun sont d’accord pour se dire qu’il faut agir contre cet esclavagisme. Là où ils ne sont pas d’accord, c’est sur la manière de procéder. Certains souhaitent que la loi s’empare de la question, d’autres demandent à ce que l’administration française fasse un peu preuve d’un peu plus de patriotisme, ou encore que chacun fasse preuve d’hygiène numérique avant de se lancer dans de grands combats. Mais tous ont à dire que maîtriser la chaîne d’administration d’un service (moyen, valeur ajoutée, logiciel, infrastructure) n’est pas accessible à tout le monde, de plus c’est rationnel de mutualiser. Un de nos invités aborde la question de l’éducation des jeunes générations. Il est nécessaire d’éduquer les plus jeunes aux problématiques actuelles. Car on le sait, lorsque l’on comprend le problème rapidement, on est plus à même d’agir pour résoudre ce problème. Il y a un vrai besoin d’anticipation des conséquences.

 


  • Notre animateur :

Paul Richardet, cofondateur de NUMA, il est également « master of the cool » chez Neww Life. Il tient un blog sur medium.
   

 

 

  • Nos chroniqueurs :

 

Christophe Ducamp, expert en stratégies d’innovation, design thinking et marketing, il est conseiller indépendant depuis 2010. Il tient un blog axé sur les pratiques du web.
   

 

 

Glenn Rolland est expert en systèmes d’information et co-fondateur de Gnuside.

  

 

 

Fabrice Epelboin, entrepreneur et spécialiste des médias sociaux, il est cofondateur de Yogosha et professeur à Sciences Po.
  

TRANSITION NUMERIQUE

Interview de Cyril Fremont : .best un réseau social d’avis décentralisé

Cyril FREMONT

L’ambitieux Français Cyril Fremont a récemment racheté le tld .best.
Son challenge ? Créer un réseau social où l’utilisateur sera propriétaire et responsable de ses données personnelles car détenteur de son nom de domaine en .best (ex : toto.best). De plus il pourra être rémunéré en bestcoin (crypto monnaie du réseau social) en fonction de la visibilité de ses avis.

« Il n’y a que 300 sociétés dans le monde entier qui possèdent une extension. La particularité du .best c’est que nous sommes la première société française et la seule à en posséder une. »

Nation.best se veut être un réseau social décentralisé, les données des utilisateurs français seront stockées en France, celles des Chinois en Chine, celles des américains, aux Etats-Unis… Cela est possible grâce à la possession d’un tld et donc d’un territoire. Posséder un territoire est la seule façon de s’adresser à l’ensemble de la population sans être censuré dans certains pays comme la Chine ou la Russie.

Comment est né le projet ? Pourquoi un nouveau réseau social ? Comment attirer les utilisateurs ? Comment les rémunérer ? Comment est-il financé ? Quelles ambitions a t il ? Cyril Fremont répond à toutes ses questions dans la première interview de 50AGalaxy.

DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE

Les jeuniors

Génération mai 68 toujours dans son temps, active, polyvalente et aventurière : c’est l’une des cibles les plus prisées en ce moment par les professionnels du marketing et de la communication.

Les jeuniors, qu’est-ce que c’est ? Contraction de « jeunes » et « seniors », c’est le terme inventé par Grenade & Sparks et Co Meet à la suite de leur étude sur le mode de consommation des 60-75 ans. Selon eux, ce serait le nouvel âge d’or. La communication marketing et publicitaire s’oriente donc de plus en plus vers cette population particulière. C’est une réelle opportunité puisqu’ils représentent 20 % de la population française. Les marques peuvent jouer sur l’image « cool », libre et sans complexe.

« Cette génération aime séduire et joue à fond le côté sexygénaire »
– Éléonore Salviat

Les jeuniors et le digital

Cette étude a été menée sur 40 personnes, âgées de 60 à 72 ans et dénichées sur Facebook, leur réseau social préféré. Plusieurs aspects ont été abordés : leurs pratiques du tourisme, leur consommation alimentaire, leur rapport à la technologie, à la santé, etc…
Quand ils étaient jeunes ils se sont révoltés pour la liberté, la démocratisation de la culture et contre l’autorité bourgeoise. C’est dans cette logique qu’ils ont très vite adopté Internet, qui s’est toujours revendiqué libre et accessible (même si cette belle idée de liberté qui a fait les début d’Internet a laissé place à des autoroutes capitalistes eût égard à l’hégémonie des plateformes GAFA et autres BATX…sans compter la fin quasi évidente de la neutralité du net aux Etats-Unis).
C’est également pour rester « in » et surtout en contact avec leurs enfants et petits enfants que les jeuniors armés de leur smartphone ont vite appris à dompter les nouveaux usages numériques. Les marques ou organisations qui souhaitent proposer des expériences utilisateurs pertinentes se penchent donc régulièrement sur ces personas « hyper actifs » !

Jean, 65 ans
Ancien professeur de français
Militant de gauche
Après son accident il reste autonome avec sa montre capteur de chute

Lisette, 70 ans
Ancienne directrice commerciale
Aujourd’hui dans l’artisanat de bijoux
Elle utilise Facebook pour retrouver d’anciens amis d’enfance

 

Arthur, 68 ans
Ancien agriculteur
Il s’est installé dans un ecovillage
Il utilise la voiture électrique


Comprendre comment 50A aborde la problématique de persona avec ses clients

La seconde jeunesse des seniors

Peu de temps après mai 1968 et dans les années 70, les jeuniors ont pu profiter en abondance de leur jeunesse. Leurs parents, génération d’après-guerre n’ont pas vraiment vécu la même période. La jeunesse de 2018 quant à elle serait beaucoup plus sage parce qu’elle fait face à plus de responsabilités et de doutes en lien avec les crises économiques et la catastrophe environnementale préssentie. D’après une étude de TNS Sofres, les jeunes aujourd’hui feraient moins la fête, à cause des réseaux sociaux qui suffisent à socialiser et aux plateformes de divertissement comme Netflix qui rendent plus casagniers. Ils sont également de plus en plus à adopter un mode de vie sain, vegan, zen, au contraire de leurs aînés et de la génération hippie ou rock’n’rool, très adepte des drogues, de la démesure et de la liberté sexuelle. Avec la longévité et l’amélioration de la santé, les babyboomers qui avaient 20 ans en 68 ont une nouvelle vie devant eux et cherchent à continuer leurs aspirations, satisfaire leurs désirs. Ce sont des hédonistes : leur vie n’est pas terminée et ils sont prêts à en profiter. D’ailleurs souvent quand on croise un jeunior son agenda est plus rempli qu’avant sa retraite !

Les jeuniors sont les papy boomers d’aujourd’hui, ils sont nombreux grâce à l’augmentation de l’espérance de vie et ont un meilleur pouvoir d’achat. C’est une génération qui a trouvé plus facilement d’emplois qu’aujourd’hui et a pu passer de classe moyenne à aisée assez rapidement. Ils ont une retraite beaucoup plus favorable pour en profiter par rapport à que ce qui nous attend…

Les soixante huitards voulaient une liberté sans limites, combattre l’autorité, et surtout plus de places à l’Université pour les gens du peuple. Mais n’est-ce pas ce qui a conduit aujourd’hui à revenir au système sélectif dans un marché du travail surbondé ? Ils ont fait la dîte révolution, mais sont-ils toujours révoltés aujourd’hui ? N’ont ils pas bien profité des failles du système pour se faire une place au chaud pas toujours en phase avec les dictons de mai 1968 ? Et surtout ne paie-t-on pas les conséquences économiques et écologiques de la société de consommation qui a vu les heures de gloire de la communication à la papa à coup de pubs TV et de 4×3 ? Certains voient aussi dans l’héritage de la révolution étudiante une génération pourrie gâtée, qui a menée à trop de laxisme du côté des parents et des professeurs. Ce serait aussi une génération trop exigeante, capricieuse et désobéissante. D’après Le Point c’est une génération qui a abusé des limites, confondant liberté sexuelle et abus sexuels…

S’ils représentent une partie de la société de consommation, ce ne sont pas non plus de gros consommateurs. Ils consomment souvent de manière responsable et cherchent le meilleur rapport qualité/prix. Ils revendiquent une certaine authenticité : ils n’adhèrent plus au diktat de la jeunesse et à l’idée de ralentir le temps, mais plutôt à celle de se sentir bien et de s’assumer.

Vers de nouveaux modes de vie

Les soixante huitards sont-ils toujours engagés ? Les jeuniors refondent le « bien-vieillir » avec des représentations plus positives que celles des anciens retraités souvent en rupture sociale et inactifs. La retraite est pour eux synonyme d’épanouissement personnel. Ils se tournent vers l’avenir, pensent à eux mais aussi aux autres en s’investissant dans des associations, ou en créant leur propre activité prolongeant ainsi leur vie active.

Les jeuniors sont toutefois confrontés à d’autres problématiques, en effet avec le vieillissement de la population, la prise en charge des anciens est devenue un problème majeur : la génération de mai 68 se retrouve donc à s’occuper de ses parents et s’engagent auprès du cercle familial. Voilà pourquoi nous assistons à un renouvellement de l’habitat participatif. Ce sont des logements mi indépendants mi collectifs avec un espace commun. Certains soixante huitards s’engagent même jusqu’au bout pour être en rupture avec la société capitaliste, en adoptant le système de l’écovillage, un village auto-construit et auto-suffisant. Nous ne parlerons pas dans cet article du business florissant et de plus en plus décrié des maisons de retraite ou des EPHADS, d’ailleurs nous ferons peut-être un article sur leur stratégie numérique, qui pour certaines auraient bien besoin de nos services ;).

Bien sûr les jeuniors n’oublient pas d’entretenir leur corps et adorent voyager. Ces jeuniors ont aujourd’hui un peu moins de 70 ans et en profitent pour croquer la vie à pleine dents sachant qu’ils sont loin d’être grabataires ! D’autant plus que les avancées technologiques et médicales leurs permettent de mieux appréhender leur santé : « il vaut mieux prévenir que guérir ! ». Ce qui leur donne encore une bonne dizaine d’années à en profiter, « vivre sans temps mort et jouir sans entrave ».

Pour aller plus loin et continuer à décrypter ses tendances écoutez notre podcast sur la santé connectée :

Listen to « Épisode 4 : la transformation numérique de la santé » on Spreaker.

 


  • Pour en savoir plus :

L’étude de Grenade & Sparks et Co Meet : http://www.lesjeuniors.com/

« Fiers d’être jeuniors », Stratégies : http://www.strategies.fr/etudes-tendances/tendances/4007378W/fiers-d-etre-jeuniors.html

« Les nouveaux vieux sont les anciens jeunes », Influenciahttp://www.influencia.net/fr/actualites/media-com,what,nouveaux-vieux-sont-anciens-jeunes,8253.html

« Que reste-t-il de la chienlit soixante-huitarde ? », Le Pointhttp://www.lepoint.fr/debats/que-reste-t-il-de-la-chienlit-soixante-huitarde-26-04-2012-1455552_34.php

DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE

La transformation numérique du tourisme

Dans ce dernier épisode de la saison, nous proposons un avant goût des vacances d’été avec le sujet de la transformation numérique du tourisme et de l’hôtellerie. Dans un premier temps notre invité expert sur le sujet nous expose son point de vue, dans un second temps il voit ses idées challengées par nos chroniqueurs. Et pour être en phase avec le thème, Nicolas est parti en congés estival ; c’est donc Fabrice Epelboin qui s’est chargé d’introduire le sujet.

Listen to « Épisode 5 : la transformation numérique du tourisme et de l’hôtellerie » on Spreaker.

[Introduction] Le secteur du tourisme face à la transformation numérique

Le tourisme est l’un des premiers secteurs qui a changé sous impulsion du numérique dans les années 90. Priceline, qui est à l’origine de Booking.com, a profondément bouleversé la façon dont on achète des billets d’avion. L’acteur Airbnb a lui changé la notion de propriété puisqu’il permet à un habitant absent des lieux de monétiser son bien immobilier en le louant ponctuellement. Pendant le séjour, ce sont les réseaux sociaux qui sont mobilisés pour partager son aventure au monde. Comment le numérique change notre façon de partir en vacances ? Tel est le sujet traité dans le 5ème épisode de notre podcast 50A Galaxy .

Partie 1 – Interview de Réda Berrehili

Selon Réda Berrehili, CTO de OneFineStay et co-fondateur de Square Break, la transformation numérique est essentielle pour améliorer notre quotidien. Et cela à travers Uber qui a permis une « remise à niveau » du marché du transport en taxi, mais aussi Deliveroo. Ces entreprises selon lui améliorent notre commodité. Il voit en eux une adaptation au numérique beaucoup plus rapide que les autres secteurs, et un changement de business-modèle efficace.

Pour lui depuis les débuts de Priceline il y a de vrais changements dans ce secteur. Il définit le modèle de booking.com qui est la désintermédiation. L’entreprise joue le rôle d’intermédiaire entre l’hôtellier et le voyageur « en prenant des commissions monstrueuses » et en rendant dépendante une grande partie du business. Avec AirBnb, cela a poussé tout le secteur hotellier à adopter cette philosophie.

Pour R. Berrehili, le secteur de l’hôtellerie réagit à ce nouveau mode économique en essayant de construire une valeur autour de la relation avec les voyageurs. C’est le CRM, le customer relationship management.

« Comment communiquer au mieux avec le voyageur pour proposer la meilleure destination ? »

Pendant la période de voyage, la problématique pour lui est de trouver comment améliorer l’expérience voyageur sans corrompre la relation de confiance ? Comment apporter plus de services sans être intrusif ?

Il s’intéresse à la domotique qui est en train de s’installer dans les chambres et maisons hôtelières et qui, à ses yeux, est ce que les gens recherchent. Il pense néanmoins que même si c’est important de faire des revenus grâce à des initiatives économiques comme la domotique, le but est d’être au service de l’être humain et respecter le client.

Le modèle économique du secteur du tourisme change avec la transformation numérique, mais l’ancien monde ne va pas disparaître avant au moins une trentaine d’années si on en croit ses projections.

Partie 2 – Le décryptage de nos chroniqueurs

Confrontons l’avis de notre expert ! C’est le moment de diverger avec Paul Richardet, Pierre Noro, Robert Vinet, Hayat Outahar, Fabrice Epelboin et Isabelle Fayolle.

Paul Richardet, agitateur de communautés et fondateur de Neww Life, pense que le marché financier du tourisme « rentre dans une rentabilité forte » et le lien entre les besoins du consommateur et du marché mérite une réflexion.

Pierre Noro, chargé d’innovation blockchain, et Isabelle Fayol n’ont pas la même vision des vacances que R. Berrehili : l’important pour eux est de vivre des expériences, découvrir des gens, aller chez eux, se connecter avec le monde, tout en se déconnectant de sa vie quotidienne et de la technologie.
Isabelle Fayolle nous parle d’économie circulaire, qui s’inscrit dans la vision d’un monde durable. Selon cette journaliste et consultante, le digital peut apporter bien plus qu’une maison mais des styles de vie, des sorties, etc. 

Robert Vinet cherche une utilité aux services digitaux, pour lui « il n’est pas question que de GAFA et de désintermédiation ».

Fabrice Epelboin rappelle que les GAFA sont en déclin. Il espère voir la fin de cette concentration d’ici peu pour voir de nouveaux modèles et acteurs émerger.

Hayat Outahar, fondatrice de Femmes Entrepreneurs, remercie les algorithmes qui permettent des séjours moins chers et personnalisés. Grâce à cela, « on est devenu des aventuriers » et on a plus peur de s’improviser des séjours. En livrant nos données, on participe certes au monopole des GAFA mais en contrepartie on a des services beaucoup plus adaptés. Elle rappelle que les pionniers des nouveaux modèles économiques du tourisme existent depuis un moment, ils n’avaient juste pas de business modèle.

 


  • Notre animateur :

Fabrice Darmon, chef de projet digital chez 50A, anime le podcast 50A Galaxy.
 

 

  • Nos chroniqueurs :

Isabelle Fayolle est journaliste tv, formatrice et animatrice. Elle anime conférences, tables rondes et est également coach en communication orale.
 

Hayat Outahar, consultante en gestion de projet numérique, est fondatrice de Femmes Entrepreneurs.
 


Robert Vinet, spécialiste de la blockchain et du marketing, il est fondateur de Blockchain Factory, consultant chez Social Media DataLab, Dr. Banner et DELVHON.
 

Paul Richardet, cofondateur de NUMA, il est également « master of the cool » chez Neww Life. Il tient un blog sur medium.
   

 

Pierre Noro, chargé d’innovation Blockchain chez Groupe Caisse des Dépôts.

 

Fabrice Epelboin, entrepreneur et spécialiste des médias sociaux, il est cofondateur de Yogosha et professeur à Sciences Po.
  

 

 


  • Pour en savoir plus : 
DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE

La transformation numérique de la santé

Pour le quatrième épisode de notre podcast 50A Galaxy, nous abordons la transformation numérique de la santé. La première phase de notre podcast met en scène l’interview d’un spécialiste du secteur et en seconde partie nos PostCasteurs chroniqueurs divergent et convergent autour de la table et d’une bonne dégustation de vins du terroir.

[Introduction] Vers une santé prédictive

La santé connectée est apparue dès les années 90 et a chamboulé notre rapport au soin, que ce soit en tant que patient ou en tant que médecin. Nous sommes en effet acteurs de notre propre santé, on parle de « self-management ». La technologie permet d’aboutir à une médecine prédictive, préventive, participative et personnalisée. L’enjeu est de retarder la mort et cela passe par le corps augmenté. Avec 1000 000 applis de santé, les patients suivent et prennent en charge leur propre corps et les médecins deviennent plus performants dans leur diagnostic. Il reste néanmoins une crainte générale qui est la revente de nos données personnelles et médicales aux industriels ou aux assurances, mais aussi l’ubérisation de la santé. On peut également s’interroger sur la place du secret médical et sa confidentialité…

Listen to « Épisode 4 : la transformation numérique de la santé » on Spreaker.

Partie 1 – Interview de Uwé Diegel

Uwé Diegel, CEO de LifeInA, une start-up spécialiste du suivi du diabète connecté et du transport sécurisé de médicaments, nous livre sa version de la transformation numérique de ce secteur.

Selon lui, c’est avec l’apparition de l’Iphone 3 qu’on a commencé à partager nos données quotidiennes. Les solutions de santé sont petit à petit devenues personnalisées grâce à ces données. Mais il perçoit la majorité des applications connectées comme inutiles ; elles servent d’affirmation de performance par exemple pour les athlètes, mais ne permettent pas de faire de la santé préventive ou prédictive selon lui.

Le grand enjeu de la santé de demain est de la transformer en une santé positive et prédictive. Uwé Diegel rappelle que c’est un secteur porteur de moyens puisque étant un droit universel en France, la dépense d’état représente entre 15 et 20% du budget global.

Face à l’ubérisation de la santé, le système des assurances est exposé à un bouleversement majeur pour s’orienter sur des solutions ou produits d’assurance beaucoup plus personnalisés. Dans le même temps, le grand public se méfie fortement des assurances. Pour lui, la perception du grand public est trop négative car l’assurance est « essentielle » et prise « au cas où » et son rôle va changer par rapport à cela.

Le rôle de la médecine va également évoluer car il aura accès a beaucoup plus d’informations pour donner les meilleurs soins.

Partie 2 – Les chroniqueurs

Place au débat, avec nos chroniqueurs habituels, mais aussi avec de nouveaux invités, sur la terrasse du 31 Blanche.

Paul Richardet, agitateur de communautés, trouve que le discours de Uwé Diegel est révélateur de l’ambiguïté de ce secteur, dans la mesure où les données sont marchandées mais sans savoir où elles vont et ce qu’on en fait. De plus, les données nous appartiennent mais seuls les experts savent les décrypter. D’un point de vue collectif selon lui, ces données ont un intérêt si elles sont agglomérées car en devenant des données publiques, elles vont permettre de faire avancer la médecine. On a donc une difficulté de clarification de ces données.

Fabrice Epelboin, ubérisateur citoyen, voit en cette problématique posée un aboutissement du monde d’Orwell, une arnaque des données privées. Selon lui, même en les anonymisant, elles ont un impact sur chacun. F. Epelboin est alarmé quant aux problèmes des assurances : on obtient un bénéfice immédiat de notre remise de données ; en revanche, cela a un effet pervers au long terme puisque l’on se dirige vers un désert assuranciel. En effet, les malades peuvent très vite se faire refuser assurances ou prêts s’ils sont fumeurs ou porteurs de gènes défaillants…

« Malgré la RGPD, on s’apprête à vivre de grandes catastrophes »

Anne-Caroline Paucot, scénariste du futur, a une première vision positive de demain avec l’apport de la blockchain, qui, selon elle, pourrait permettre de choisir de livrer les données que l’on veut. Elle se projette aussi dans un monde où « le nom maladie n’existera plus » grâce à la médecine connectée, mais où on devra finalement « être tous chroniquement en bonne santé ». A-C. Paucot a une deuxième vision plus négative du futur, avec une liberté entravée par les assurances, nous sanctionnant à chaque excès.

Nicolas Bermond, directeur de l’agence 50A, est passionné de ce sujet puisqu’il se quantifie depuis des années. Il est adepte du « quantified self » avec notamment l’association MyDatalabs et quantifie même sa consommation de données afin d’être plus performant. Il est néanmoins réticent quant aux dérives des états sur la population.

Glenn Roland, digitaliseur de l’informatique, se demande comment garantir le secret médical lorsqu’il y a de nombreux intervenants sur la chaîne. Aussi, quels sont les impacts futurs lorsque les banques et assurances refuseront des prêts ou alors lorsque les magasins nous enlèveront des points… L’automatisation de contrats dans la blockchain l’inquiète également au niveau de notre partage de données, puisque tout va s’automatiser, il n’y aura donc pas le droit à l’erreur et pas d’intervention humaine.

Christophe Ducamp, spécialiste de l’indie web, rappelle que le partage de nos données de santé ne date pas d’aujourd’hui (fax, etc) et que cela permet une meilleure communication entre les acteurs de santé ; aussi il existe toujours des hackers pour savoir comment rendre privées ses données.

Pierre Noro, petit explorateur de l’innovation publique, adopte le point de vue dystopique de Georges Orwell, dans lequel les données privées sont utilisées pour un profilage social. Il nous explique qu’en mutualisant les risques et coûts de santé, les assurances nous font en fait payer les pré-dispositions aux facteurs de risque. Et ce n’est pas mérité car nous somme nés avec, cela est hasardeux. Pour lui le réel service public est la sécurité sociale. 

« Les données médicales caractérisent une personne dans ce qu’elle a de plus intime : le corps »

Il est le temps de converger pour nos chroniqueurs !

Pierre Noro s’accorde sur le besoin essentiel des données médicales publiques dans l’avancée de la recherche. Il imagine une solution où ces données seraient actionnables et sécurisées afin de nous rendre propriétaires de nos données : la blockchain sera peut être l’outil de demain.

Christophe Ducamp est « pro » startup, pour une collection de données par l’utilisateur.

Glenn Rolland réfléchit également aux moyens pratiques pour pourvoir s’émanciper du jugement des assurances et des marques, qui entravent à notre liberté en nous sanctionnant.

« Sous prétexte de s’empêcher de mourir, je n’aimerais pas qu’on s’empêche de vivre »

Nicolas Bermond propose de partager les données de la sécurité sociale. Il croit également en la médecine parallèle, portée sur le soin et personnalisée, dans un monde où la médecine devient standardisée.

Anne-Caroline Paucot voit beaucoup d’élans positifs du côté de l’hospitalisation. Grâce à des applications et machines connectées, les patients peuvent par exemple diminuer leur temps d’hospitalisation et être suivis à distance. Les chirurgiens pourront avoir le temps pour d’autres choses quand le robot s’occupera de faire une opération à sa place.

Fabrice Epelboin, inquiet sur la cybersécurité et le hacking des objets connectés de santé, pense qu’au moins l’adoption de ces techniques par le grand public permettra à chacun de prendre plus au sérieux les enjeux et de mieux les comprendre.

Paul Richardet conclut ce débat avec un point de vue sur les communautés : la technologie peut aider les gens à condition que les acteurs s’aident eux mêmes. Il faut un travail harmonieux entre les différents acteurs de la santé (professionnels, marchands, état). Il pense aussi qu’il y a une piste à travailler en terme de prévention médicale.


  • Notre animateur :

Fabrice Darmon, chef de projet digital chez 50A, anime le podcast 50A Galaxy.
 

  • Nos chroniqueurs :


Robert Vinet, spécialiste de la blockchain et du marketing, il est fondateur de Blockchain Factory, consultant chez Social Media DataLab, Dr. Banner et DELVHON.
 

Christophe Ducamp, expert en stratégies d’innovation, design thinking et marketing, il est conseiller indépendant depuis 2010. Il tient un blog axé sur les pratiques du web.
   

Paul Richardet, cofondateur de NUMA, il est également « master of the cool » chez Neww Life. Il tient un blog sur medium.
   

Fabrice Epelboin, entrepreneur et spécialiste des médias sociaux, il est cofondateur de Yogosha et professeur à Sciences Po.
  


Anne-Caroline Paucot est écrivaine prospectiviste pour les éditions Propulseurs.
  

Glenn Rolland est expert en systèmes d’information et co-fondateur de Gnuside.

  

Pierre Noro, chargé d’innovation Blockchain chez Groupe Caisse des Dépôts.


  • Pour en savoir plus :

Uwé Diegel : http://www.minds.fr/fiche/uwe_diegel.htm

LifeInA : https://www.lifeina.com/

« Ubérisation de la santé : réalité et fantasmes », Huffington Post : https://www.huffingtonpost.fr/frederic-bizard/uberisation-de-la-sante-realite-et-fantasmes_b_9726382.html

1984, Georges Orwell : https://fr.wikipedia.org/wiki/1984_(roman)

MyDataLabs : https://blog.50a.fr/digital/mydatalabs-quantified-self-own-your-data

« Technologies de santé connectée : l’infobésité qui va vous tuer », JDNhttps://www.journaldunet.com/solutions/expert/69034/technologies-de-sante-connectee—l-infobesite-qui-va-vous-tuer.shtml

« Le corps, nouvel objet connecté », CNIL : https://www.cnil.fr/cnil-direct/attachement/461/508

Sources citées pendant le postcast :

https://www.nebulagenomics.io/ (cité par Pierre Noro à 30:57)
https://www.lunadna.com/ (cité par Pierre Noro à 30:59)

https://myhospifriends.com/ (cité par Anne-Caroline Paucot à 36:55)
https://www.peekvision.org/ (cité par Anne-Caroline Paucot à 37:26)

ARCHITECTURE SOCIALE DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE

La transformation numérique des agences de communication


Pour son troisième podcast sur la transformation numérique, 50A Galaxy s’intéresse aux agences de communication. Le format de notre podcast s’articule autour d’une première partie avec l’intervention d’un expert, ensuite place à un débat de deux rounds entre des chroniqueurs pour diverger puis converger. 

[Introduction] La communication devient digitale

Aujourd’hui, dans un monde où la communication devient digitale, nous voyons se profiler les prochaines mutations. Parmi elles nous pensons que l’une des mutations fondamentales sera la cryptocommunication. En effet depuis l’arrivée de la blockchain et des ICO (méthode d’échange de monnaie numérique) en 2009, nous observons un véritable engouement pour cette technologie et l’avènement d’un nouveau monde. La cryptocommunication s’appuie sur la technologie blockchain, elle  permet de construire et proposer de nouveaux services transactionnels.  Il est ainsi possible de communiquer dans un environnement très hétérogène, à l’international, mais aussi de manière locale. C’est un marché instable et en perpétuel renouvellement. L’enjeu pour les agences de communication est de faire abstraction du passé pour imaginer le futur de la blockchain economy afin de s’adapter très vite.

Listen to « Épisode 3 : la transformation numérique des agences de communication » on Spreaker.

Partie 1 – Interview de Fabrien Aufrechter

Fabien Aufrechter, diplômé d’Histoire à la Sorbonne et de communication publique au Celsa, est actuellement responsable d’Havas Blockchain. Il nous permet de comprendre quels sont les changements en cours dans les agences de communication avec la technologie blockchain et comment nous pouvons imaginer la communication du futur.

Selon lui, la blockchain va faire émerger une nouvelle économie puisque cela permet de faire des transactions de pair à pair, sans intermédiaire. Cette économie c’est la token economy. En effet, les tokens sont des actifs numériques qui vont être émis par les entreprises, en général dans le cadre d’une levée de fonds pour un projet (via les ICO). Ces actifs sont achetés via de la crytpo-monnaie (bitcoin, ether…). Cela ressemble à un placement d’actions. Ces jetons peuvent aussi permettre aux utilisateurs d’accéder à un service : contrat, ticket d’entrée, points de fidélité, traçabilité, etc. Selon lui, la valeur du token s’appuie sur la réputation, et cette réputation est co-construite. C’est une opportunité pour les agences de communication puisqu’il sera possible de construire une relation transparente dépassant les enjeux du « marketing à la papa » pour engager les utilisateurs et capitaliser sur une force d’engagement.

« La blockchain permet de faire des transactions de valeur de pair à pair »

La problématique est que de nombreuses ICO aujourd’hui sont des arnaques ; l’enjeu est donc de consolider cette réputation afin de susciter la confiance, dans un monde où les annonceurs et les GAFA interdisent pour certains, notamment Twitter, les publicités à ce sujet. Il y a donc un gros besoin de pédagogie et c’est là où les agences de communication ont un rôle à jouer puisqu’elles conseillent, construisent la réputation et s’appuient sur des partenaires techniques, juridiques et stratégiques.

« Tous les secteurs peuvent être impactés par la technologie blockchain, comme hier tous les secteurs pouvaient être disruptés par internet »

Les acteurs les plus concernés par cette question d’après F. Aufrechter sont tous les secteurs de la mise en relation, on parle aussi d’intermédiation. Grâce à la technologie blockchain nous allons pouvoir redonner confiance en garantissant la traçabilité, la transparence et la sécurité. Nous pourrions assister à une véritable transformation de tous ces tiers (banques, assurances, notaires…). Bien entendu  les grandes marques et organisations n’ont pas envie de rater la vague.

La token economy permet donc de faire naître de nouveaux usages et services, à travers un système de traçabilité de l’information et surtout de traçabilité des transactions. Cette token economy fait émerger de nouvelles formes d’organisation. Avez vous déjà entendu parler des DAO ? Selon wikipedia « Une Decentralized Autonomous Organization (DAO ou en français « Organisation Autonome Décentralisée ») est une organisation fonctionnant grâce à un programme informatique qui fournit des règles de gouvernance à une communauté. Ces règles sont transparentes et immuables car inscrites dans un réseau blockchain, une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée, et fonctionnant sans organe central de contrôle. Une DAO doit disposer d’un mécanisme robuste de réputation pour identifier de manière précise et fiable la compétence et le niveau de confiance par une évaluation systématique et objective des comportements afin que chaque décision ne nécessite pas un large vote des participants. Une DAO doit permettre à ses contributeurs d’être rémunérés soit en crypto-monnaie (ETH, BTC, DAI) soit en parts de la DAO en proportion de la valeur de la contribution de chaque membre ».

Les DAO font ainsi émerger de nouvelles règles, de nouvelles typologies de contrats, et pourquoi pas de nouveaux modèles économiques ? Imaginons par exemple que nous mettions à disposition de marques ou d’entreprises nos fameuses datas personnelles. Celles-ci en échange de tokens pourraient alors nous rétribuer ou nous proposer de participer à la conception de leurs produits ou services. L’utilisateur pourrait donc réellement être impliqué en étant au coeur du produit ou du service.

Fabien Aufrechter va plus loin encore en posant la question de la gouvernance, qui peut être régulée de manière coopérative avec ce système de tokens.

Partie 2 – Les chroniqueurs

Nous avons laissé place à Robert Vinet, Christophe Ducamp, Paul Richardet, Pierre Noro, Fabrice Epelboin et Nicolas Bermond pour diverger sur la première partie de ce « postcast ».

Christophe Ducamp attend des éclaircissements sur comment va réellement être développé ce marché. Robert Vinet croit lui qu’au contraire la token economy sera dominante lorsque que les services seront développés. Il pense aussi que ce seront en réalité des processus communautaires et non mondiaux. Paul Richardet rappelle que ce modèle horizontal et décentralisé permet de bloquer des données et de les rendre officielles, mais cela peut être un danger puisque tout le monde aura accès à l’information et sans contrôle. Pierre Noro n’est pas d’accord lui avec le modèle de la réputation. Pour lui la communication doit être au service de la crypto-monnaie et non le contraire. Il aimerait également que soit développé l’aspect technique qui est assez complexe.

« On voit un poids lourd de la blockchain apparaître en France et les start-ups méritent d’être mieux connues »

Fabrice Epelboin a également du mal à appréhender la réputation dans ce contexte. C’est la confiance, qui, d’après lui, est fondamental pour permettre cette transition. Nicolas Bermond met en avant le potentiel de la technologie blockchain au profit des start-ups et des PME, qui peuvent s’appuyer sur un nouveau système de financement de projets.

Les chroniqueurs ont pu converger lors du second round. Pour Christophe Ducamp, c’est un réel enjeu de communication et de pédagogie qu’il est nécessaire de mettre en oeuvre pour faire adopter ces nouvelles technologies. Robert Vinet affirme qu’on va se retrouver, grâce à cette nouvelle vague numérique, aux fondements de ce qu’était internet, c’est-à-dire un lieu libre et démocratique. Paul Richardet se demande lui si ce ne serait pas un « habillage numérique d’un monde qui reste le même ». Il attend que soit rendu accessible l’aspect technique afin de prouver aux consommateurs en quoi cette technologie peut apporter des solutions. Pierre Noro s’accorde sur ce point, il trouve important de vulgariser et démocratiser l’accès à la technologie blockchain. Fabrice Epelboin est très optimiste sur ce retour au peer to peer et au logiciel libre. Pour lui la blockchain peut redéfinir le monde.

« L’adoption passe avant tout par la compréhension de la technique »

Nicolas Bermond conclut que la technologie blockchain est la technique du futur web décentralisé. Puisque cette technologie s’appuie sur de la cryptographie, cela va faire avancer nos droits et surtout permettre aux startupers et PME d’avoir un financement plus simple et plus global pour gérer les entreprises de manière plus moderne.

Pour aller plus loin sur les cryptomonnaies, découvrez le projet Tsari :

Découvrez notre éditorial sur 50A Galaxy le podcast. Allez écouter nos podcast sur la transformation numérique de l’Etat et de l’immobilier !

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Zoom sur la token economy


  • Notre animateur :Fabrice Darmon, chef de projet digital chez 50A, anime le podcast 50A Galaxy.
     
  • Nos chroniqueurs :

Robert Vinet, spécialiste de la blockchain et du marketing, il est fondateur de Blockchain Factory, consultant chez Social Media DataLab, Dr. Banner et DELVHON.
 

Christophe Ducamp, expert en stratégies d’innovation, design thinking et marketing, il est conseiller indépendant depuis 2010. Il tient un blog axé sur les pratiques du web.

Paul Richardet, cofondateur de NUMA, il est également « master of the cool » chez Neww Life. Il tient un blog sur medium.
 

Pierre Noro, chargé d’innovation Blockchain chez Groupe Caisse des Dépôts.

 

Fabrice Epelboin, entrepreneur et spécialiste des médias sociaux, il est cofondateur de Yogosha et professeur à Sciences Po.
 

 


  • Pour en savoir plus :

La transformation numérique : https://www.50a.fr/0/transformation-numerique

Les GAFA : https://www.definitions-marketing.com/definition/gafa/

Comprendre la blockchain : https://www.7×7.press/7-questions-pour-enfin-comprendre-la-technologie-blockchain 

La token economy pour les nuls : https://usbeketrica.com/article/la-token-economy-pour-les-nuls

Token economy et blockchain, nouveau paradigme pour les entreprises : https://blog.otiumcapital.com/la-token-economy-ou-le-nouveau-paradigme-des-r%C3%A9seaux-d%C3%A9centralis%C3%A9s-gr%C3%A2ce-%C3%A0-la-blockchain-befe6e7fbc90 

Les ICO : https://blockchainfrance.net/tag/comprendre-les-ico/

Les DAO : https://blockchainfrance.net/tag/comprendre-les-dao/

Pair à pair (peer to peer) : https://www.journaldunet.fr/web-tech/dictionnaire-du-webmastering/1203399-p2p-peer-to-peer-definition-traduction-et-acteurs/

Havas Blockchain : https://www.havasblockchain.io/

© Crédits photo de couverture : © dr – https://www.usine-digitale.fr/article/7-choses-a-savoir-sur-les-ico-ces-nouvelles-levees-de-fonds-en-crypto-monnaie.N585343 

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La transformation numérique de l’immobilier

50A Galaxy s’intéresse pour son deuxième podcast à la transformation numérique du secteur de l’immobilier. Le podcast s’articule autour d’une première partie consacrée à l’intervention d’un expert, puis d’un débat entre des chroniqueurs. Ils disposent d’un round pour diverger, et d’un deuxième round pour converger. Notre invité Robin Rivaton et nos chroniqueurs Robert Vinet, Christophe Ducamp, Paul Richardet et Guillaume Berger nous ont permis d’avoir un aspect global sur les enjeux de ce secteur.

 

La transformation numérique dans l’immobilier impacte les étapes du parcours projet et du parcours client

Après avoir assisté à des mutations sociétales et technologiques qui affectent tous les secteurs, on entre dans un tournant majeur dans le secteur de l’immobilier. Il ne s’agit plus seulement de construire ni de livrer des bâtiments ; toute la chaîne de valeur de la filière est concernée. Recherche de biens, recherche de fonciers, procédés de conception et de fabrication, modélisation numérique des bâtiments ou encore réalité virtuelle et augmentée, ce sont autant de process qui se numérisent.

Partie 1 – Interview de l’expert Robin Rivaton

Nous avons interrogé Robin Rivaton, fondateur de Real Estech, un label ayant pour but d’inciter l’innovation et la digitalisation de l’immobilier. Il nous a éclairé sur les changements en train de s’opérer à travers le numérique dans ce secteur, mais nous a livré également son regard sur les enjeux de cette dématérialisation.

Son action a pour but d’alerter sur la lenteur vis-à-vis de l’adoption des innovations technologiques au sein de ce secteur. Si l’immobilier est en retard en France par rapport à d’autres secteurs, il l’est également en comparaison à l’échelle mondiale, et surtout à la Chine, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Cela peut se comprendre : la domestication des innovations technologiques peut prendre du temps, comme l’a été l’électricité. La transformation numérique de l’immobilier serait surtout attendue dans le matériel, le hardware et l’infrastructure lourde.

« Il n’est pas supportable que le poids de l’immobilier monte de plus en plus dans le budget des ménages sans que la qualité des produits qui est offerte ne progresse »

D’après lui, la transformation numérique permet une harmonisation de l’offre et de la demande, en construisant plus et plus rapidement, et en adaptant mieux aux usages d’aujourd’hui. Cela est en effet devenu nécessaire de réaménager les bâtiments, qui ont été construits dans une époque où les usages étaient complètement différents. Tout l’enjeu repose donc sur les coûts que cela implique et sur l’action politique, qui est indispensable pour une transformation numérique et une adaptation technologique réussies. Le foncier a ainsi un rôle fort à jouer pour convaincre les politiques. Néanmoins, ce changement doit être maîtrisé et protégé.

« Je pense que c’est la conjonction et la capacité des politiques et des individus à saisir ces technologies pour aller dans une volonté politique »

Partie 2 – Le débat des postcasteurs

Robert Vinet, projectiviste dans la blockchain, Christophe Ducamp, évangéliste dans l’indie-web et Paul Richardet, agitateur de communautés, ont disposé d’un premier round pour évoquer leurs divergences par rapport à l’interviewé. C’est ainsi que Robert Vinet indique la nécessité de détailler les éléments qui composent cette transformation numérique. Il en cite deux : la blockchain et l’impression 3D, qui ont un impact dans l’économie de l’immobilier. Christophe Ducamp pense lui, d’un point de vue sociologique, à l’innovation des nouveaux quartiers grâce au numérique, visant à une meilleure qualité de vie. Paul Richardet est plus sceptique notamment sur les enjeux environnementaux et les difficultés de plus en plus accrues pour se loger. Guillaume Berger est également intervenu et rappelle qu’il y a un rapport de force entre le marché et les consommateurs ; pour lui, l’important est que le consommateur profite de cette transformation numérique et qu’il y ait une transparence du marché.

« La blockchain est en train de changer de manière considérable les flux de l’information et la mémorisation de celle ci et cela impactera l’immobilier de manière très importante »

Au deuxième round, les chroniqueurs ont pu converger. Robert Vinet s’interroge sur l’utilisation des data dans l’économie de ce marché.  Christophe Ducamp se questionne alors sur la cartographie du traitement des données. Paul Richardet conseille d’anticiper l’utilisation des données et son économie avant d’accélérer la transformation numérique de l’immobilier. Guillaume Berger insiste lui sur les besoins du consommateur et est plus optimiste quant à son accomplissement grâce à la transformation numérique. Nicolas Bermond, chez 50A, nous a aussi livré son point de vue…

 

Pour aller plus loin, nous avons demandé à Frédéric Motta, DG de WiredScore sa vision de la transformation numérique de l’immobilier :

Découvrez notre éditorial sur 50A Galaxy le podcast. Le mois dernier, nous nous sommes intéressés à la transformation numérique de l’état ! Soyez au rendez-vous pour notre prochain podcast sur la transformation numérique des agences de communication le 2 mai !

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  • Nos chroniqueurs :

Robert Vinet, spécialiste de la blockchain et du marketing, il est fondateur de Blockchain Factory, consultant chez Social Media DataLab, Dr. Banner et DELVHON.
 

Christophe Ducamp, expert en stratégies d’innovation, design thinking et marketing, il est conseiller indépendant depuis 2010. Il tient un blog axé sur les pratiques du web.

Paul Richardet, cofondateur de NUMA, il est également « master of the cool » chez Neww Life. Il tient un blog sur medium.
 

Guillaume Berger, fondateur de l’application Karmapolis, réseau social culturel.
 

 


  • Pour en savoir plus :

La transformation numérique :
https://www.50a.fr/0/transformation-numerique

Robin Rivaton :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Robin_Rivaton

Paris Région Entreprises :
http://investparisregion.eu/

L’immobilier demain, La Real Estech, des rentiers aux entrepreneurs :
https://www.amazon.fr/Limmobilier-demain-Estech-rentiers-entrepreneurs/dp/2100770160

La Real Estech :
realestech.eu

Qu’est-ce qu’un foncier ? :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Foncier

Le rôle du foncier dans le prix de l’immobilier :
https://www.cairn.info/revue-de-l-ofce-2013-2-page-365.htm

La blockchain :
https://www.50a.fr/0/blockchain

L’indie-web :
https://en.wikipedia.org/wiki/IndieWeb

 

DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE

Podcast : la transformation numérique de l’État

50A Galaxy le podcast explore chaque mois la transformation numérique d’un secteur d’activité. Pour ce premier épisode, nous évoquons la transformation numérique de l’État avec Jean-Michel Billaut, précurseur du web en France. Il nous donne sa vision sur les choix politiques français en matière de nouvelles technologies et nous explique pourquoi l’Estonie est l’exemple à suivre.

On considère Jean-Michel Billaut comme un « gourou » de l’Internet français, d’ailleurs on l’appelle
le « Taulier » dans le milieu. Il commence sa carrière en tant qu’économiste à la Compagnie bancaire. En 1978, il crée l’Atelier Compagnie bancaire, un centre de veille technologique et d’analyse des nouvelles technologies. Plus tard, il révolutionne le secteur bancaire en généralisant l’usage du minitel pour la saisie électronique des dossiers de crédits. C’est un soir de 1994, qu’il « surf » pour la première fois sur le web, en commençant par le site de la banque Morgan et en terminant dans les Rhododendrons d’un jardin néo-zélandais. Il plaide dès lors pour le développement d’Internet en France et contribue au lancement de nombreux sites dans les années 90.

Celui que la magazine Wired a surnommé, en 2000, le « e-grandpa » nous semblait donc l’interlocuteur idéal pour parler transition numérique. Car elle impacte, à différents niveaux, toute l’économie. Mais les changements opérés par un État dans ce domaine a des conséquences sur l’ensemble des secteurs d’activité, parce qu’il les englobe tous. On pourrait parler d’une « méta transformation ».

Selon Jean-Michel Billaut, la France : « a encore du boulot. » Il pointe de nombreuses difficultés, telles que le nombre important de fonctionnaires, les différentes strates administratives, « un magma absolument incroyable », et l’usage généralisé du fameux Cerfa. Pour lui : « les Français seuls ne pourront pas s’en sortir. »

Et les solutions se trouvent du côté de l’Estonie :

« Si l’Europe ne se met pas à l’heure estonienne, c’est-à-dire qu’elle n’adopte pas la stratégie estonienne, comme le X-road, elle est va se faire dépasser par les Américains et les Chinois ! »

Et il rappelle le coût des projets de transformations numériques qui n’ont pas abouti tel que : « Louvois, la plateforme pour payer nos soldats, 440 millions d’euros. Quaero, projet de Jacques Chirac pour concurrencer Google, 225 millions d’euros. Le Cloud souverain de François Fillon, 175 millions. Depuis le plan calcul du général de Gaulle, jusqu’au dossier médical personnalisé, on a tout foutu à la poubelle ! »

Les états ne seraient donc pas les mieux placés pour procéder à leur propre transformation. Et si l’issue venait des citoyens ? Jean-Michel Billaut, cite à nouveau l’exemple de l’Estonie, et son principe d’e-résidence : « un début de concept de transnationalité qui permet à des milliers de personnes de travailler dans le monde entier et d’être rémunéré, sans être obligé d’avoir leur société en France ou ailleurs. »
Il mentionne les initiatives de la Civic tech : « des gens qui mettent en place des mécaniques pour améliorer la démocratie représentative existante ». Et aussi celle de Bitnation : « des internautes qui se mettent d’accord pour créer une nation mondiale. »

En conclusion de notre entretien nous avons demandé à notre Taulier quels sont les secteurs qui se feront ubériser en 2018. Et d’après lui c’est bien Uber lui-même qui se fera ubériser, avec des solutions en peer-to-peer comme Arcade city, et les transports de manière plus générale avec les progrès des véhicules autonomes, notamment en France avec Navya. Plus surprenant il annonce :

« Tout un tas de métiers qui vont commencer à se faire disrupter : les sachants 1.0, médecins, avocats, etc. Et même si ce n’est pas pour 2018, IBM, avec l’intelligence artificielle aide déjà les toubibs, mais dans 10 ans elle va les remplacer. »

Pour retrouver l’intégralité de l’interview de Jean-Michel Billaut, écoutez notre podcast :

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Rendez-vous le 4 avril prochain pour le deuxième épisode consacré à la transformation numérique de l’immobilier.

Liens :

Jean-Michel Billaut :
http://billaut.typepad.com/

Wired :
https://www.wired.com/2000/06/paris/

Quaero :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Quaero

Estonie :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Estonie/Introduction

X-road :
https://jonathanrigottier.com/estonie-xroad/

Revue de l’ENA :
https://www.ena.fr/La-recherche-a-l-ENA/Publications/rfap

Louvois :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Logiciel_unique_%C3%A0_vocation_interarm%C3%A9es_de_la_solde

Cloud souverain :
https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-economie/20151203.RUE1524/le-flop-couteux-du-cloud-souverain-a-la-francaise-suite-et-fin.html

Plan Calcul :
http://www.gouvernement.fr/partage/8705-juillet-1966-lancement-du-plan-calcul-informatique-par-le-general-de-gaulle-et-le-gouvernement

Dossier médical personnel :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dossier_m%C3%A9dical_partag%C3%A9

e-résidence (en anglais) :
https://e-resident.gov.ee/

Civic tech :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Civic_tech

Bitnation :
https://tse.bitnation.co/

Arcade City :
https://arcade.city/

Navya :
https://navya.tech/

Watson santé :
https://www.letemps.ch/sciences/un-outil-diagnostic-medical-nomme-watson

DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE

Synthèse des tendances digitales de 2018

50A  partage avec vous sa synthèse des tendances du marketing digital en 2018 glanées ici et là depuis fin décembre.

Tendance #1 : SEO is not dead 

RéférencementQuels sont les changements dans l’algorithme SEO de Google ? Que faut-il privilégier en 2018 ? Pour optimiser son référencement aujourd’hui la quantité reste un facteur très déterminant mais la qualité primera ! Par la suite Google analysera plus la sémantique d’une page que celle des mots-clés. Il sera très important d’avoir une bonne stratégie de maillage interne et de faire des mises à jour plus souvent. Un autre facteur important consiste à étudier le référencement vocal, technologie intelligente utilisée par toujours plus d’outils. Le référencement vocal est une technologie intelligente que de plus en plus d’outils possèdent. Les autres catégories à travailler seront la vidéo, le mobile first qui, dans quelque temps sera la première version analysée par Google VS le desktop. Et enfin la sécurité HTTPS. Pour plus d’informations rendez-vous sur Le Journal du CM.  

Tendance #2 : KPIs scrutés à la loupe

KPIS

Les KPIs de Facebook sont scrutés à la loupe tant l’algorithme du réseau social change souvent. Aujourd’hui, l’algorithme de Facebook privilégie les publications des amis et de la famille dans le fil d’actualité. Cependant Facebook a annoncé que la portée organique sera de 2%. Les marques sont dans l’obligation de s’adapter constamment pour engager leur communauté. 80% du contenu web sera de la vidéo en 2018. Ce qui fonctionne le mieux sont les Q&A et le live, plus favorisés dans le fil d’actualité. Mais pourquoi l’engagement baisse t-il ? Le Journal du CM donne quelques pistes de réflexion, comme le fait de booster des publications et de varier le contenu.

À lire en complément : 39 statistiques (vraiment) utiles pour réussir sur Facebook en 2018 par Daniel Duchesnes


Tendance #3 : La vidéo 
reprend ses droits

La vidéo c’est le média qui reprend sa place depuis quelques mois. Toutes les marques s’en saisissent pour déployer une approche innovante et inspirante. Par exemple un format de 6 secondes, faire des événements live ou bien s’associer à des influenceurs sur Youtube. Brianne Janacek Reeber livre ses recommandations.

Tendance #4 : L’utilisateur R.O.I

UX

L’année 2017 a été chargée en innovations et nouvelles expériences utilisateurs, de quoi sera fait 2018 ? La rédaction de Justinmind a interrogé 10 experts du domaine pour leur demander leurs avis.

Tendance #5 : Le déferlement de l’Intelligence Artificielle (IA)

Intelligence ArtificielleLe combat Mark Zuckerberg VS Elon Musk : Une vision opposée. 
Le déferlement de l’IA (Intelligence Artificielle) dans les réseaux sociaux a bouleversé le monde de la publicité et du marketing. Le potentiel et le danger de l’intelligence artificielle ne sont pas encore fixés.

Lire sur 20minutes les visions divergentes des géants du net.


Tendance #6 : Réalité virtuelle (VR)

2018 sera l’année de la généralisation de la réalité altérée.
La réalité augmentée ainsi que la réalité virtuelle sont rentrées dans nos vies depuis peu mais continuent de prendre leur place. Dans nos téléphones, télévisions… très utilisées dans le milieu médical d’autres utilisations sont encore à développer pour trouver tout le potentiel de cette technologie. Les tendances sociales média 2018 vues par e-marketing.fr 

Tendance #7 : Marketing d’influence

Marketing d’influenceCette année pour améliorer l’efficacité des campagnes, il ne faudra pas oublier de continuer à chouchouter les influenceurs qui avec leur notoriété vont apporter un nouveau réseau et une nouvelle distribution des cartes.
Toute l’étude des relations influenceurs vs marques à lire sur web marketing & com.

Tendance #8 : Podcast le grand retour

Millennials et consommation
Une tendance sur laquelle il sera astucieux de miser cette année est le podcast. Les millennials ne consomment plus comme avant. En effet, ils consomment, davantage de Replay et surtout, n’ont pas d’heure pour suivre un programme. On note qu’en 2018, le podcast fera son retour et ne sera plus seulement réservé à papa et maman. Le retour du podcast décrypté par la rédaction d’ EcommeceMag.

Tendance #9 : Digital Guerrilla

Marketing perturbant
La Guerrilla digitale désigne les actions marketing non conventionnelles utilisant des canaux de communication et de marketing différents. Comme l’explique Kantar Média, cette technique permet de faire plusieurs actions ciblées au lieu d’une grande et de façon moins conventionnelle. Elles peuvent être parfois à la limite de la légalité ou de la déontologie marketing et publicitaire.

Tendance #10 : La double image des marques

L’art de se différencier
Il est nécessaire de se différencier et pour cela ne pas ce cantonner aux canaux de distribution classique. 3 marques ont su utiliser cette méthode comme le journal The New York Times qui a publié du contenu sur Tor ce qui a eu pour résultat de montrer l’importance du droit à l’information. La marque Adidas en a joué aussi avec le lancement de sa nouvelle chaussure en mettant en place des mots de passe dans son application et publication pour acheter en avant-première leurs produits. Le résultat qui en a découlé est un bon jeu de piste digitale et de communication. Enfin la marque russe Chernyi Coopérative a elle, fait la promotion de son produit sur le dark net ayant pour cible le réseau underground Russe, il en est sorti la création d’un visuel très créatif pour des produits dangereux voire même illégal. Kantar Média revient sur ces trois cas d’école.

Tendance #Bonus : Perte de traffic pour Facebook

Search reprend le pouvoir sur le social
En privilégiant le social sur les médias, Facebook connaît une grande perte. D’après l’étude faite par Shaeraholic, on peut voir en chiffre la chute du géant Facebook. Il passe de 30,9% du trafic au début 2016 pour finir au second semestre 2017 à 18,16%. Le blogdumoderateur vous montre en détail les informations récoltées par Shareaholic qui proviennent de 250 000 sites web.

Pour mettre en œuvre toutes ces tendances et rester à la pointe, notre équipe est à votre disposition  ;)

EVENEMENTIEL TRANSITION NUMERIQUE

50A Galaxy : le Podcast de la transformation numérique

50A Galaxy est le nouveau rendez-vous mensuel au format podcast à ne pas manquer.  Tous les mois pendant 10 à 15 minutes nous décrypterons la transformation numérique d’un secteur d’activité. Nous aborderons avec un expert du secteur les bonnes pratiques, les innovations et les ruptures liés aux mutations sociétales et technologiques. Le podcast 50A Galaxy a pour objectif de vulgariser ce sujet tout en abordant les solutions existantes.

Retrouvez-nous chaque 1er mercredi du mois et pour ne pas louper un épisode abonnez-vous !

Listen to « 50A Galaxy » on Spreaker.

Les extraits que nous avons mis dans notre podcast ne sont pas choisis au hasard vous pouvez retrouver Elon Musk, Charles de Gaulle ou bien encore Tim Bernes-Lee. Chacun de ces hommes a changé l’histoire de diverses façons possibles par leur courage, volonté, innovation et leur acharnement.

Charles de Gaulle – “Il faut le progrès, pas la pagaille”
Tout le monde se souvient de certaines des « petites phrases » du Général Charles de Gaulle, beaucoup d’entre elles sont restées célèbres ! C’est lors de l’entretien avec Michel Droit entre les deux tours de l’élection présidentielle que Général de Gaulle en prononce une nouvelle.

Julian Assange Fondateur de Wikileaks
Suite à ses révélations le célèbre hacker est poursuivi en justice et trouve refuge à l’ambassade d’Équateur où l’asile lui sera accordé. En ayant inventé Wikileaks Julian Assange a créé le moyen de mettre en lumière des parts d’ombre que personne ne voulait voir sortir au grand jour comme il a pu le faire avec le Kenya ou bien encore au Moyen-Orient.


Richard Stallman – Le logiciel libre et votre liberté
Le logiciel libre respecte les droits de l’homme via 4 libertés essentielles :
Liberté 1 : « exécuter le programme comme tu veux »
Liberté 2 : « liberté d’éditer les ressources du programme et les changer pour que le programme face ce que tu veux »
Liberté 3 : « aider les autres et redistribuer des copies exactes »
Liberté 4 : « contribuer et diffuser des copies modifiées aux autres »

Peter Thiel – Libertarian Island
Le créateur de PayPal Peter Thiel a pour volonté de créer une île libre sans aucune contraintes ni lois.

Louis Pouzin – “La technologie va disparaitre un jour ou l’autre”
Il est celui qui a inventé le datagramme et il a contribué au développement des réseaux à commutation de paquets, précurseurs d’Internet.

Craig Wright le créateur du Bitcoin ?
Satoshi Nakaoto est celui qui a inventé le Bitcoin seulement aujourd’hui personne ne sait qui il est. Craig Wright dit être Satoshi Nakaoto.

Vannevar Bush
Chercheur au Massachusetts Institute of Technology (MIT) il est surtout connu pour être un des précurseurs d’internet et un chercheur scientifique pendant la Seconde Guerre mondiale.

Elon Musk – “Crazy things are possible”
Fondateur de SpaceX, PDG de Tesla Motors, inventeur de l’Hyperloop, le milliardaire Elon Musk suscite beaucoup d’interêt. Son prochain but est de réaliser des voyages spatiaux interplanétaires.

Tim Bernes-Lee – “ Le web que nous voulons”
Considéré comme le principal inventeur du Web Tim Bernes-Lee nous donne son diagnostic sur les dangers qui arrivent. Le web est devenu avec le temps beaucoup moins visuel et ajoute « C’est à nous tous, désormais, de construire le Web que nous voulons. »

Laurent Alexandre – Débat « Google fait-il main basse sur la médecine? »
Invité d’une grande émission de radio Laurent Alexandre le fondateur de Doctissimo parle du fait que Google rachète les meilleures sociétés de biomédecine. Le but du géant Google est de rallonger la vie en améliorant l’intelligence artificielle et son second but et de repousser la mort de 20 ans au 21ème siècle.

Le projet 50A Galaxy

Depuis 2004, 50A propose son savoir-faire autour de 3 expertises :

50A est un lieu d’innovation où l’on travaille sur les nouveaux usages technologiques, humains et entrepreneuriaux parce que chaque personne est le maillon d’une réflexion. Son souhait : être un acteur du changement et de remettre l’humain au coeur de la technologie.

DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE

Data Driven Stratégie

Le Big Data a fortement participé à la transformation digitale des entreprises en leur offrant de nouveaux moyens pour développer leur activité, mieux comprendre leur marché ou améliorer l’expérience client. Il est essentiel de savoir interpréter et exploiter au maximum les données récoltées afin de construire une stratégie efficace et affirmer son avantage concurrentiel.

Le data-driven marketing est une stratégie orientée par les données qu’une marque collecte, analyse et utilise afin de mieux comprendre le comportement de ses consommateurs et de mettre en place un plan d’action adapté.

L’importance des données

Connues sous le nom des 3V, il existe trois caractéristiques clé pour mieux comprendre ce qu’est le Big Data, son intérêt et les problématiques que son utilisation engendre :

Volume : la quantité d’informations que nous créons ne cesse d’augmenter. Aujourd’hui, plus de 2,5 trillions d’octets de données sont générées par jour. Face à cette masse d’informations, les entreprises doivent utiliser les bons outils pour collecter les informations qui leur seront utiles.

Variété: Il existe deux types de données :  

  • Structurées : elles proviennent de base de données
  • Non structurées comme le contenu média, emails, publications sur les réseaux sociaux, localisation sur un GPS etc.

La difficulté peut se présenter dans l’analyse et l’interprétation de l’ensemble de ces données.

Vitesse : Traiter la donnée de manière rapide et en temps réel est primordial pour prendre une décision adaptée face au contexte d’une situation donnée. Adapter sa stratégie en fonction d’informations fraichement collectées demande une certaine flexibilité et adaptabilité de l’entreprise, ce qui n’est pas toujours possible dans certaines structures.

C’est le traitement des données et les décisions qui en découlent qui donneront de la valeur à l’information.

L’organisation de l’entreprise

Prendre une décision data-driven nécessite d’avoir une équipe qualifiée qui comprend la science de la data, afin d’analyser et d’interpréter les informations.

Le management doit-être remis en question afin que chaque membre de l’entreprise intègre la culture data et apprenne à travailler le pôle data pour mieux détecter les différentes opportunités (mise en place d’outils spécialisés, traiter des bases de données etc…). Il est aussi important de bien définir en amont ses objectifs pour bien élaborer sa stratégie data-driven et savoir quelles données collecter et exploiter.

Pour créer des opportunités business et offrir la meilleure expérience client tout en se différenciant de ses concurrents, les entreprises doivent comprendre le comportement de l’individu. Elles doivent donc apprendre à interpréter les données et les intégrer au cœur de leur stratégie.

Le marché

Le data driven ou la personnalisation de contenu.

De nos jours, nous récoltons de plus en plus d’informations à travers plusieurs outils tels que les réseaux sociaux, les moteurs de recherche ou bien encore à travers les applications.

IBM montre que 90% des données existantes ont été crée par l’humanité entre 2014 et 2016.

Les données amassées sont stockés puis triés de façon à être le plus impactant possible pour donner le bon message à la bonne cible et plus important au bon moment (Inbound Marketing). Ce sont les trois facteurs qui permettent une meilleure relation avec le client et une fidélisation personnalisé.

Tesla et Netflix sont de nouveaux grands acteurs du multimédia et montrent comment l’utilisation de la data leur ont permis de se démarquer de leurs concurrents et devenir leader dans leur domaine.

Leader dans l’industrie automobile, Tesla a su se différencier de la concurrence par son utilisation et l’appropriation de la data qu’elle a su récolter en créant une grande base de données. Tesla a été le pionnier dans l’utilisation de la data dans son secteur d’activité, aujourd’hui la récolte d’information concernant leurs clients est devenu une politique, car elle permet à l’entreprise de grandir et de continuer à faire la différence avec les autres marques.

La transformation digitale qu’apporte Netflix est majeure dans son secteur d’activité. Le contenu de sa plateforme est entièrement personnalisé. L’utilisation de la data permet de créer une expérience utilisateur unique et optimale due aussi à leur constante évolution.

Vos opportunités

L’enjeu 2018 : Data driven

L’analyse prédictive et le deep-learning aidé par l’utilisation de l’intelligence artificielle permet d’être plus réactif.

La force sera le gain de temps. Déjà en 2017 les data-analyste et les commerciaux étaient très liés et ce rapprochement continuera en 2018 car les données seront disponibles en temps réel. Tous ces changements amèneront les entreprises à s’approprier la nouvelle réglementation RGPD.

Besoin de prévoir, innover et initier une stratégie Data driven pour améliorer votre relation client et créer plus d’engagement ? 50A vous accompagne dans l’élaboration de votre stratégie. N’hésitez pas à nous contacter ici.

TRANSITION NUMERIQUE

Après votre transition numérique, l’écosystème digital arrive ! #LetsDigitalize

image d'un écosystème digital

La transformation digitale arrive à maturité et une nouvelle vision stratégique émerge aux portes d’entrée de la quatrième révolution industrielle : l’écosystème digital.

Contexte

D’après Gartner, un écosystème digital est un groupe d’entreprises, de personnes ou de choses qui sont interdépendants sur des plateformes digitales standardisées afin d’atteindre un but bénéfique à tous.
Afin de booster la croissance et l’innovation, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à vouloir construire un écosystème digital efficace : selon MIT Iniative on Digital Economy, 50% des 30 plus grandes marques mondiales ont réussi à tisser un écosystème numérique performant pour développer leur activité de manière exponentielle.

Des exemples écosystème digital

Parmi les exemples de réussite on peut citer des acteurs comme Apple, Google, Amazon, Airbnb, Alibaba ou Uber…  Les raisons de leurs succès sont dues au développement de logiciels, l’exploitation des données, ou le cloud pour créer des plateformes digitales flexibles qui elles, permettent de gérer et monétiser l’ensemble de l’écosystème.

écosystème digita

L’écosystème digital (expérience client au coeur de vos actions)

En partant d’un produit clé, ces entreprises ont réussi à se détacher de leur cœur de métier en implémentant d’autres services supplémentaires tout en conservant leurs clients grâce à un écosystème solide :

  • Les produits Apple sont faits de sorte à ce que le consommateur reste dans l’écosystème Apple
  • Uber, le service de taxi qui se transforme en service de livraison à domicile
  • Basé sur la recherche et la publicité en ligne Google a développé de nombreux services comme la géolocalisation, accès à l’internet sur différents devices, la vidéo, les outils de collaboration en ligne…

Les géants du web ont su bâtir des écosystèmes puissants mais il est tout à fait possible de créer un écosystème digital à son échelle : présence sur les réseaux sociaux (plateformes et social selling), digitalisation du point de vente, site internet, stratégie mobile etc.
Un écosystème efficace doit être cohérent et est basé sur l’expérience client : aujourd’hui les consommateurs ont beaucoup plus de choix et ils sont beaucoup plus difficile à fidéliser à cause d’une forte compétitivité et d’un meilleur accès à l’information.

 

Penser utilisateur !

« Users first, brand second » – Fred Wilson

Quelles sont les priorités d’actions afin de mettre en place son écosystème et définir sa feuille de route ?

  • Quelle est ma e-reputation en ligne ?
  • Comment est référencé mon site web ?
  • Ma stratégie social media est-elle bien déployée sur les bonnes plateformes ? Qu’en est-il de ma stratégie de contenu ?
  • Mon activité a-t-elle une approche mobile first ?
  • Mon parcours utilisateur est-il bien conçu ?

 Chez nous agence digitale 50A

Nous prenons en compte votre challenge, votre brief, votre problématique digitale ainsi que votre environnement pour réaliser votre ecosystem map, Téléphonez nous ! ou envoyez nous un formulaire ici !!

N’hésitez à consulter nos études de cas afin de comprendre comment nous travaillons avec nos clients, les dispositifs mis en place et les résultats obtenus suite à cette collaboration.

Il est important de comprendre le rôle de chacun des dispositifs mis en œuvre car l’ensemble des dispositifs permettront :
  • D’atteindre les objectifs fixés (KPI)
  • De générer des leads
  • De fidéliser ses clients
  • D’améliorer le positionnement de l’entreprise dans son secteur grâce à une meilleure visibilité

Identifiez les opportunités de votre écosystème digital

Contactez nous !

ARCHITECTURE SOCIALE TRANSITION NUMERIQUE

Le social selling : digitaliser votre prospection commerciale MAJ 2021

Si l’aspect social a toujours été une partie intégrante de la vente,  la nouvelle ère digitale dans laquelle nous vivons a bouleversé les comportements des consommateurs.  L’approche commerciale se doit d’évoluer simultanément et s’adapter aux nouveaux modes de consommation.

Alors que les méthodes de prospections actuelles telles que le téléphone ou l’e-mailing perdent en efficacité, une nouvelle méthode de prospection émerge dans le secteur B2B : le social selling.

Retrouvez notre définitions du social selling.

Définition du social selling :
Le social selling est une stratégie mise en place sur les réseaux sociaux professionnels (LinkedIn et Twitter).  Elle permet d’entrer en contact avec les clients et/ou prospects via les profils de ses commerciaux  pour développer le business de l’entreprise (génération de leads, conversion, suivi).
Le social selling permet d’améliorer la réputation et la notoriété de l’entreprise grâce au relais des contenus par les commerciaux. La relation de proximité créée par ces mêmes commerciaux humanise l’entreprise, attire la sympathie des internautes et par conséquent ils se montrent plus ouverts aux services proposés. De plus, la qualité du contenu partagé par les commerciaux va leur permettre de gagner en influence et donc de devenir des experts de référence sur le marché.
L’ensemble des salariés peut participer à la reputation en ligne de l’entreprise, on a appelle cela  « employee advocacy ». L’objectif est de mobiliser l’ensemble des collaborateurs pour les transformer en ambassadeur dans leur vie professionnelle mais parfois aussi dans leurs vies perso. Les parois sont poreuses. 

Quelques statistiques 

  • Selon Forbes, 78% des commerciaux sont plus performants en intégrant les réseaux sociaux à leurs méthodes de prospection. D’ailleurs, durant son programme pilote B2B, IBM a augmenté ses ventes de 400% grâce au social selling.
  • Selon Corporate Executive Board, 77% des acheteurs font des recherches au préalable avant de parler avec les commerciaux. Selon B2B Buyer Behavior Survey 2016, les trois plus importantes sources d’information pour une solution B2B sont les recherches internet (69%), le site du vendeur (54%) et les collègues/pairs (49%).

La publicité n’est plus suffisante pour séduire les consommateurs. Devenus « consommacteurs » et surtout citoyens , Internet leur a donné plus de pouvoir en rendant l’information accessible à tous et facilement.  Avant de passer à l’acte d’achat ils font leur propres recherches, regardent les avis et comparent les prix.  L’équipe commerciale est maintenant confrontée à un « consommateur » de plus en plus connecté,  informé et exigeant.

  • Deux tiers des entreprises n’emploient pas de stratégie de social media pour leurs équipes commerciales.

Il y’a donc une vraie opportunité pour les entreprises en quête de nouvelles stratégies pour optimiser leur transformation numérique. Le social selling peut s’avérer être un avantage concurrentiel pour se démarquer avant que cette méthode ne soit démocratisée et appliquée au sein toutes les entreprises. La simple présence sur les réseaux sociaux par une marque n’est plus suffisante.
Comment 50 A peut vous aider ?

Afin de maîtriser les 4 piliers indispensables du social selling (appelés 4C), nous accompagnons votre équipe commerciale. Nous animons des ateliers sur mesure afin d’optimiser ses profils (attractivité, visibilité, adéquation du contenu publié). Nous lui donnons également les bonnes méthodes à adapter pour être influents, développer leurs réseaux et générer des leads.

Pour être pragmatique :

  • Contacts : construire son carnet d’adresse afin de trouver les prospects idéaux et susceptibles d’être intéressés par l’offre.  La  qualité de la prise de contact est primordiale pour assurer une relation authentique de confiance avec le prospect. Participer aux communautés sociales permet aussi de gagner en visibilité et en crédibilité.
  • Contexte : observer sa cible pour définir le moment propice d’une prise de contact et  négocier de manière plus efficace. Il est aussi important de surveiller les actualités du secteur pour mieux cerner les besoins du clients et quelles solutions lui apporter.
  • Contenu : le contenu diffusé par les équipes commerciales doit être pertinent et utile pour le client prospect. La qualité du contenu permet d’attirer l’attention des prospects et  de soigner son e-réputation en tant qu’expert.
  • Conversion : Le social selling est une première étape dans les prise de contact moins intrusif que la prospection commerciale classique. Néanmoins le but est de basculer d’un échange virtuel à un réel échange (téléphonique ou rencontre physique) afin de sceller la vente et transformer le prospect en acheteur.

Accompagnement à la Transition Numérique

Souces (Invox, DigitalB2B, Sociamediatoday)

50A est un lieu d’innovation où l’on travaille sur les nouveaux usages technologiques, humains et entrepreneuriaux parce que chaque personne est le maillon d’une réflexion. Son souhait : être un acteur du changement et remettre l’humain au coeur de la technologie. Si vous souhaitez aborder avec nous la transformation numérique de votre entreprise, contactez notre agence digitale!

ARCHITECTURE SOCIALE TRANSITION NUMERIQUE

Un CDI pour devenir associé // 50A se metamorphose.

Si vous rêvez d’être maître de votre outil de travail, si vous en avez marre d’être seul et de travailler en freelance, si vous cherchez à faire passer vos idées…

Notre entreprise n’attend que vous !

Tandis que notre secteur et nos métiers sont chamboulés, que les échanges concernant la Loi Travail sont musclés et qu’émerge un mouvement politique collectif, #NuitDebout, nous avons décidé, après 2 ans de réflexion (Re-invent 50A), de ne plus avoir de relations de travail traditionnelles. Cette série d’événements a en effet favorisé une réelle introspection: le patron ne doit plus être omniscient et omnipotent et les salariés doivent devenir des entrepreneurs.

1+1 = 3

Nous souhaitons donc associer votre talent à notre/votre entreprise. Dans ce contexte, nous recherchons des collaborateurs associés ou entrepreneurs. Concrètement, vous serez soit associé en CDI dans la SCOP 50A. Résultat, vous récupérez chaque année une partie des dividendes et vous participez à la co-gérance de l’entreprise. Nous recherchons en priorité un social media manager et d’autres postes seront ouverts très prochainement: directeur de clientèle et business developper (sur le même modèle)

Ci-dessous l’offre que nous allons publier sur tous les INTERNETS.

En collaboration avec le Directeur de clientèle, le Social Media Manager réalise ses missions en autonomie et travaille de concert avec lui pour concevoir la stratégie social media de chaque client et mettre en place de manière opérationnelle les actions nécessaires. Il travaille également avec le (ou les) Directeur(s) Artistique(s) et/ou prestataires de tous types comme des développeurs, motion designers, graphistes, concepteurs-rédacteurs, producteurs vidéos, photographes, etc. pour construire des plannings d’animation aux contenus performants.

Missions:

Il a pour mission de manager la réputation des marques de son portefeuille
client sur Internet, en veillant et en développant la présence de ces
entreprises sur les médias sociaux. Ses principales missions :

Garant du respect de la ligne éditoriale lors de l’animation du
dispositif social
Garant de la qualité des produits livrables par la cellule Social Media
Garant de la performance des actions engagées
Développement d’une stratégie d’influence
Garant de la veille sur les dernières évolutions des plateformes social
média

Compétences

Capacité d’analyse et de synthèse
Diplomatie et écoute
Connaissance des mécanismes d’engagement
Connaissance des médias sociaux
Connaissance des entreprises qu’il gère
Capacité d’adaptation et débrouillardise (s’il n’y pas de solution c’est
qu’il n’y a pas de problème)
Aisance avec les chiffres (reporting statistiques)
Conception-rédaction
Orthographe irréprochable
Gestion de projet / Management d’équipe
Maîtrise des principaux outils social media (Hootsuite, Tweetdeck etc.)
Paramétrage de campagnes (Facebook, Twitter, Linkedin…)
Connaissance des logiciels de la suite Adobe
Bonne culture numérique et des « internet ».
Connaissance des autres leviers Webmarketing (SEO, SMO)
Etre amateur de .gif est un plus.

Profil

Vous êtes dynamique, créatif(ve) et passionné(e) par les nouvelles tendances de communication. Au quotidien, vous bloguez, tweetez, publiez, commentez, likez, suivez, retweetez… bref vous êtes « digital native » et les réseaux sociaux n’ont pas de secrets pour vous. De formation supérieure (école de communication, commerce, multimédia), vous justifiez obligatoirement d’une expérience d’au moins 3 ans dans une agence de communication digitale ou chez l’annonceur. Autonome et entrepreneur, vous possédez un excellent relationnel (interne et client) et une orthographe irréprochable. Vous êtes force de proposition et vous savez travailler sur plusieurs sujets en parallèle. Vous souhaitez rejoindre une agence en forte croissance, possédant un portefeuille de clients variés et des projets ambitieux, vous offrant des possibilités d’évolution.
Type de Contrat : CDI  avec période d’essai
Rémunération : selon expérience
Envoyer CV et lettre de motivation à envoyer à : contact@50a.fr