Réchauffement climatique, confinement, futurs stop and go vont définitivement changer nos habitudes de collaboration, obligeant les entreprises à réorganiser leurs activités en situation d’urgence tout en faisant preuve de performance, de souplesse, de coopération et de solidarité.
« Charbonner » en Ile de france avec 3h de transport par jour semble être un temps révolu. Et si certains cadres ne voulaient plus retourner travailler comme avant ?
La mondialisation à outrance va laisser place à une probable ré-industralisation et nationalisation de différentes activités. Nous parlerons certainement dans les jours et mois à venir de plus plus de souveraineté qu’elle soit nationale ou numérique.
L’HOMO MONDIALUS se transforme en HOMO LOCALUS CONFINUS connecté.
Après le COVID19 le monde sera encore plus connecté. Les entreprises non digitalisées rencontreront de vraies difficultés pour continuer à exister, voire disparaîtront.
Ces changements vont bâtir le monde de demain, nous devons refondre et repenser nos modèles et nos modes de vie. Nous allons vivre les grands chantiers, les utopies, une foule d’énergie pour repenser le système et nos sociétés. Tout cela va se brainstormer, se concevoir, s’organiser, se planifier, se créer.
Chez 50A nous sommes des spécialistes de la transformation numérique et nous sommes persuadés que les outils de co-design* vont avoir une incidence importante sur la construction de notre demain.
Le co-design n’est pas seulement avantageux d’un point de vue marketing, il est très utile pour l’animation des équipes. Il permet de répondre aux enjeux stratégiques d’une entreprise rapidement. S’appuyer sur une communauté de collaborateurs va devenir un point de plus en plus décisif pour le bon fonctionnement d’une société. L’utilisation de matrices garantit une structuration de la pensée et des livrables quasi immédiats. Ce sont ces livrables que nous mettons à disposition pour co-construire ensemble vos projets d’aujourd’hui et de demain.
Si vous souhaitez partager avec nous votre expérience nous avons créé un formulaire dynamique qui accompagne votre réflexion. Il vous donne accès à notre kit d’outils co-design ou vous permet de prendre RDV ici => Formulaire NextBusiness
Nicolas Bermond Gérant de 50a.fr
*En co-design, on dit souvent que 1+1 = 3
* Un homo confinus est un Homme confiné qui s’adapte en télétravaillant et en se ressourçant dans la nature. L’homo confinus vit de manière durable et essaie de limiter sa consommation. Il prend le temps de réflechir et profite pleinement de son entourage.
En période de confinement, il est difficile de travailler comme on en a l’habitude. Et pourtant, il est indispensable de s’occuper. C’est le meilleur moment pour se former, donc que vous soyez entrepreneur, salarié ou même étudiant, vous trouverez de quoi vous satisfaire même cloîtré chez vous. L’équipe de 50A vous a concocté une liste non-exhaustive de toutes les choses à faire chez soi. Pour associer plaisir et apprentissage !
Au programme : MOOC, Podcasts, Livres, et Films, de quoi se divertir tout en se formant.
Les MOOC
Les MOOC ou Massive Open Online Course sont des « cours en ligne ouvert à tous » . Ce sont généralement des cours de niveau universitaire ou des formations qui sont libres d’accès et gratuits en ce qui concerne l’inscription. Cependant, la validation des acquis qui donne lieu à la délivrance d’un certificat est payante.
Ces cours sont proposés par des écoles, des universités très souvent prestigieuses comme : Harvard, le MIT, Stanford, HEC, l’École polytechnique, Sciences Po, l’École normale supérieure… et d’autres plateformes de formation.
Dans ces cours vous pourrez retrouver un large éventail de domaines allant des arts à la littérature, en passant par les sciences, l’histoire, l’économie, l’informatique, les langues, ou la médecine. À noter aussi que certains Mooc proposent également des formations spécifiques, comme en informatique, en gestion, en design, en marketing, etc…
Voici une partie de nos trouvailles dédiées à l’entrepreneuriat, au télétravail ainsi qu’au numérique.
Si vous ne savez pas encore vers quoi vous tourner, Bpifrance vous a fait une liste de formation en ligne en fonction des thèmes abordés. Vous avez la possibilité de vous former sur les finances, la gestion ou tout simplement sur la méthodologie d’une entreprise. L’objectif est de développer ses compétences. Le monde de l’entrepreneuriat n’aura plus vraiment de secret pour vous. Bpifrance
Trouver des formations n’est pas si compliqué. En effet, même LinkedIn propose des formations à thème. Nous vous proposons donc la formation dédiée à l’efficacité en télétravail. Il s’agit d’un vrai sujet d’actualité. Nous sommes très nombreux à devoir travailler de chez nous, mais ce n’est pas à la portée de tous. Adopter les bons réflexes, télétravailler oui, mais bien ! LinkedIn
Cette plateforme de cours en ligne propose elle aussi, un large panel de formations. En cette période de pandémie, elle vous propose même une plus grande gamme. Il n’y a donc aucune raison de ne pas en profiter. Vous pouvez dès à présent vous former à l’usage du web ou encore à tout ce qui concerne les données et algorithme. Le numérique est devenu indispensable, il n’est plus question de s’en passer. C’est pour cela qu’il faut absolument se former dessus. Il ne s’agit pas de savoir comment fonctionne internet, mais bien d’être formé sur tous les outils accessibles. FunMOOC
Les Podcasts
Le terme podcast est une contraction des mots « IPod” et “Broadcast”. Il peut être sous format vidéo ou tout simplement audio.
La popularité du podcast vient de sa diversité et de son accessibilité. En effet, vous pouvez retrouver des podcasts sur de nombreuses plateformes de streaming. Leurs contenus sont en majorités gratuits. Néanmoins, certaines plateformes ou podcasteurs proposent des contenus payants, ce qui reste bien plus rare.
Voici quelques exemples de podcast pour être incollable sur les nouveautés dans l’entrepreneuriat, le télétravail et le numérique.
Pour satisfaire tout le monde, France culture met à disposition un podcast alliant les trois thèmes précédemment abordés. Si vous hésitiez entre un podcast pour les auto-entrepreneurs, le télétravail ou le numérique, plus besoin de faire le choix. Ces trois notions se croisent très souvent. Et pourtant, par habitude nous les dissocions toujours. Il ne faut pas rater l’opportunité d’en apprendre plus. France culture
GénérationXX est un groupe de podcast dédié aux femmes entrepreneuses. Il est intéressant de voir comment ces femmes réussissent dans ce domaine. Elles sont de plus en plus nombreuses à franchir le cap de l’entreprenariat. GénérationXX
Ces épisodes de podcast sont, comme son nom l’indique, dédiés au télétravail et au management. Vous pouvez y retrouver toutes les bonnes pratiques ainsi que des témoignages. Les épisodes sortent quotidiennement, de quoi l’associer à votre routine de la journée. Les thèmes restent variés, aucune raison de s’ennuyer. Alors n’hésitez pas à écouter un épisode ou toute la playlist. JT : le Journal du Télétravail Encore une fois, la surprise n’est pas dans le nom. Mais il n’en reste pas moins intéressant, loin de là. Les épisodes parlent du digital dans sa globalité. Avec près de 400 épisodes, il y a de quoi satisfaire les amateurs, les initiés comme les professionnels du numérique. Des impacts aux bonnes pratiques, tout est abordé. Contrairement aux autres podcasts, ils sont de courte durée, environ dix minutes. Rien ne vous empêchera d’écouter quelques épisodes par jour, de quoi se mettre à la page. Le digital pour tous
L’équipe de 50A a aussi son propre podcast. Vous pouvez retrouver toutes les bonnes pratiques et innovations du moment.Chaque épisode propose une expertise sur un secteur donné. Il s’agit d’un débat qui se veut convivial. Vous n’êtes pas là pour prendre un cours, mais pour s’ouvrir l’esprit et apprécier l’expertise proposée.50AGalaxy
Les livres
Marre des livres blancs ! Rien ne vaut une bonne lecture après l’agitation d’une journée de télétravail.
Nous vous avons fait une sélection adaptée pour vous redonner l’envie de lire.
Voici une liste d’histoire passionnante. Swenson magazine a regroupé les portraits de nombreuses personnalités, qui vous seront pour la plupart reconnaissable. Il regroupe les histoires de photographes, d’athlètes, d’entrepreneurs et pleins d’autres. Cette large sélection est un moyen enrichissant d’en apprendre plus sur ces thèmes variés. Swenson Magazine
Vous désirez développer votre savoir et compétences en ce qui concerne l’entrepreneuriat ? Alors voici le livre qu’il vous faut de lire. Ce livre vous explique comment faire face aux premiers problèmes lorsqu’on est entrepreneur. Être au début de sa carrière d’entrepreneur peut poser certains problèmes. Pourtant, il ne faut pas se décourager. Vous trouverez tous les conseils pour surmonter les difficultés. Amazon
Cette période particulière est propice à des découvertes. Pourquoi ne pas apprendre à devenir plus influent dans le domaine digital ? Si vous voulez en profiter, ce livre est fait pour vous. Que vous soyez chefs d’entreprise, étudiants, auto-entrepreneurs, artistes ou autre, ce livre vous conviendra parfaitement. L’auteur a tout détaillé dans son livre. Vous y retrouverez des cas pratiques illustrés ainsi qu’une analyse complète. Le web 3.0 n’attend plus que vous. La librairie RH
Les Ebook
Voici notre sélection des 3 e-book du moment. Bonne lecture !
Vous voulez en savoir plus sur le fonctionnement d’une entreprise ? Cet e-book est idéal. Vous retrouverez des conseils pour vous et l’entreprise. Contrairement à d’autres livres, il traite aussi l’aspect international de l’entreprise. Fnac
En temps qu’entrepreneur, vous pouvez faire face à de nombreux problèmes. Notamment lié au temps, il est difficile de réussir à tout gérer soi-même. Malgré la complexité de la tâche, vous pouvez la surmonter. Dans cet e-book, vous trouverez toutes les astuces pour une bonne gestion de projet. Et le meilleur dans tout ça ? Cet e-book vous est proposé gratuitement. Fnac
Un livre numérique traitant des outils numériques, rien de plus logique. Ce livre propose une analyse complète. L’idée n’est plus d’accompagner vos projets, mais bien de les développer. Cet e-book vous propose une liste de 57 outils opérationnels. De quoi vous satisfaire quelle que soit votre demande. Fnac
Les films
On peut aussi apprendre en regardant un bon film. La méthode diffère, mais la finalité reste la même.
Nous vous avons trouvé de quoi développer votre culture en associant divertissement et connaissance.
Le site maddyness vous propose une liste de films et séries pour travailler sans s’en rendre compte. Vous pourrez donc en apprendre plus sur les crises économiques que notre monde a connu. Ou encore connaître la vie des grands noms du monde de l’entreprise, comme le célèbre Mark Zuckerberg. Cette liste variée vous fera passer le temps qui ne fait que se rallonger. Maddyness
Vous voulez des films spécifiés dans un domaine ? Pas de problème, Brandsilver vous a fait une liste de sept films sur le branding à ne pas louper. Ce sont des films, pour la plupart, peu connus de la population. Et pourtant, ils valent le coup. Prenons l’exemple du film sur la création de l’enseigne mondialement connu, McDonald’s. Saviez-vous qu’il y avait un film dédié à sa création et son évolution ? Vous avez la possibilité de voir comme des grandes entreprises se sont formées. Et rien de plus satisfaisant dans apprendre plus tout en se divertissant. Vous n’avez plus d’excuses désormais. Brandsilver
Les films qui parlent de travail ne sont peut-être pas à votre goût. Pourquoi regarder des films sur l’évolution d’une entreprise ou l’ascension d’une personne ? Certains peuvent penser que ce n’est pas du réel divertissement. C’est pour quoi, nous vous avons choisi un film un différent. Connaissez-vous le film Selfie, sortie en 2019 ? Ce film est une belle rétrospection sur ce qu’est devenue la société avec les réseaux sociaux et le numérique. Nous ne prenons pas conscience de l’impact qu’il a. Alors avoir une vision externe peut vous être bénéfique. Vous pouvez retrouver une critique de ce film sur le site bull de culture. Bulle de culture
Lorsqu’un groupe de personnes se réunit pour la première fois, il est naturel que les participants du groupe se sentent mal à l’aise ou nerveux à l’idée de la façon dont ils vont se présenter aux autres. Les icebreakers ont pour but d’aider les gens à apprendre à se connaître et à se sentir plus à l’aise les uns avec les autres afin qu’ils puissent mieux communiquer ou travailler ensemble. Les icebreakers sont utilisés dans des démarches de co-design où l’expérience utilisateur est stratégique.
Dans cet article, nous vous expliquons à quoi sert un icebreaker, comment en organiser, et surtout que faire pour qu’il se déroule à la perfection au sein de votre équipe, des parties prenantes d’un projet ou plus largement avec vos coworkers !
Qu’est-ce qu’un icebreaker ?
En général pour que des membres d’un même groupe interagissent mieux on utilise un icebreaker. Ils sont destinés à rassembler des participants afin d’apprendre à se connaître, ou encore de détendre l’atmosphère. Ils se concentrent souvent sur le partage de renseignements personnels comme les noms, les passe-temps, etc. N’oubliez pas ! N’oubliez pas que la présence d’un facilitateur est obligatoire afin de diriger le groupe.
Un icebreaker efficace « réchauffera » la conversation dans la salle, renforcera le sujet de la séance et fera en sorte que les participants apprécient les différentes interactions. Lorsque les participants ne se connaissent pas, l’icebreaker les aidera à se présenter aux autres participants.
De plus en plus d’entreprises ont recours aux icebreakers avant de démarrer une réunion, un projet… Ces techniques d’animation améliorent les interactions et favorisent les échanges entre les employés. Ils aident également les participants à acquérir des compétences en leadership lors de réunions, leur permettant de devenir des chefs d’équipe plus efficaces. Dans des ateliers visant à identifier stratégies et solutions au sein d’une entreprise les icebreakers se mêlent à la pensée du Design Thinking.
Types d’ice breakers
Quatre grands types de icebreakers sont utilisés :
Le premier type d’icebreaker « ludique ». Il est souvent utilisé hors des entreprises : écoles, théâtre, groupe d’amis etc…
L’icebreaker d’entreprise. Les icebreakers d’entreprises n’ont pas vocation à devenir trop personnels. Il s’agit plutôt d’une séance de groupe pour briser la glace. Ces types d’icebreakers comportent différentes questions que vous posez à tous les membres du groupe. Certaines questions peuvent être drôles, d’autres plus sérieuses. Le format des questions et réponses fonctionne bien avec les groupes qui ne se connaissent pas très bien. Au fil des séances, vous voudrez peut-être modifier les questions pour apprendre à mieux vous connaître. Tout dépend du degré d’implication personnelle que le groupe veut obtenir.
Le icebreaker de petit groupe. Les icebreakers en petits groupes comptent normalement de 2 à 10 individus. Ces activités s’adressent aux petits groupes, aux conseils d’administration ou aux petites équipes. Il s’agit généralement de jeux pour « apprendre à vous connaître », en parlant, dessinant etc. Ces activités sont censées être amusantes pour le groupe, mais n’ont pas besoin d’un grand nombre de participants. Quand les gens pensent aux Icebreakers, ils pensent à des jeux énormes, bruyants et actifs. Ce n’est pas toujours vrai. Un brise-glace peut être aussi simple que : « dessinons notre animal préféré et donnons la raison de ce choix ».
Le icebreaker de grand groupe. Ceux-ci sont destinés à des groupes de plus de 10 personnes. Ce type d’icebreaker est destiné à impliquer plus de gens tout en s’amusant. Réussir à canaliser un grand groupe autour d’un jeu peut être compliqué, mais rien n’est impossible , et tout dépend de quel objectif vous avez. Malgré cela pouvez former des équipes afin de fluidifier les échanges, et mettre les personnes plus à l’aise.
L’agence digitale 50A propose un format spécifique appelé Barcamp. Ce sont des ateliers participatifs et ouverts à tous. Ils regroupent à chaque nouvelle édition une centaine de personnes. Nous abordons ensemble des sujets tels que l’évolution numérique, l’influence de la e-réputation, les meilleurs tendances du community management, les enjeux de l’open data, et bien plus encore.
Mode d’emploi
Afin d’organiser un icebreaker réussi vous devez le préparer en amont. Il y a quelques règles à respecter !
Chronométrez tout. Généralement un icebreaker dure entre 5 et 15mn. Veillez donc à chronométrer les temps de paroles et les activités afin de ne pas déborder.
Veillez à la taille du groupe. Un icebreaker peut compter de 4 à 30 personnes ou plus ! Mais plus le groupe est gros, plus il sera difficile de procéder à des échanges constructifs. Si le groupe est de grande taille vous pouvez le scinder afin que les participants échanges en petits groupes de 10 personnes max.
Choisissez un lieu optimal. Si vous organisez un icebreaker au sein de votre entreprise, veillez à ce que la salle puisse accueillir tous les participants. Taille de la salle, équipement nécéssaire, tables, chaises… Tout est à prévoir afin que tous les participants puissent être à l’aise.
Munissez-vous de matériel. Le matériel de base que vous pouvez utiliser lors d’icebreakers peut varier en fonction des jeux que vous faites. Mais globalement on se munit de : stylos, crayons, feuilles, post-it, white board, ordinateur…
Choses à faire et à ne pas faire
Un icebreaker doit généralement être lié au sujet ou au but de la réunion. Si un travail collaboratif est nécessaire pour un projet interne, alors un exercice de icebreaker qui favorise la collaboration peut être choisi. Si le sujet de la réunion est de la littérature, alors le sujet de la réunion peut être introduit par un exercice qui tourne autour des livres préférés d’un participant.
Mais attention il y a certaines règles à respecter. Les icebreakers professionnels ne doivent pas :
Ils ne doivent pas obliger les gens à révéler des renseignements personnels ou à toucher d’autres personnes, car cela peut être stressant ou inapproprié.
Ils ne doivent pas embarrasser les participants ni les obliger à participer.
Et ils ne doivent pas non plus manquer de respect à l’égard des hiérarchies sociales et professionnelles du groupe, car cela peut créer des conflits.
À la fin du icebreaker, l’animateur doit résumer pour le groupe ce qui a été appris pendant l’exercice.
Exemple de jeu
Dis-moi qui tu es, je te dirai quel film tu es. Chacun dispose de 2 minutes pour poser des questions à l’autre. Ensuite sur un papier on imagine un film qui le représente. On lui donne le papier et on lui explique les raisons de son choix
Passe à ton voisin. Tout le monde écrit le nom d’un client sur une post-it et le passe à son voisin qui soit imaginer une nouvelle prestation que l’on pourrait lui vendre.
2 vérités 1 mensonge. Tout le monde écrit sur un papier 2 vérités 1 mensonge et les lit à haute voix. Les autres participant doivent deviner quel est le mensonge.
Quel site web serais-tu ? Chaque personne choisit le site web qu’il ou elle serait en fonction de ses préférences personnelles et explique son choix au groupe.
Un animal avec un signe apparent. Chacun écrit un animal avec un signe distinctif insolite qu’il porte sur lui. Les papiers sont pliés et mis dans un chapeau. Ensuite le groupe doit deviner qui est qui.
Arbre d’entreprise. Il permet d’introduire un sujet lié à une problématique interne. Afin d’organiser cette icebreaker, il vous suffit de proposer une image d’arbre sur lequel sont installés des personnages, ayant chacun des postures différentes. C’est donc pourquoi vous devez alors attribuer un numéro à chacun des personnages. Il ne vous restera plus qu’à demander à vos participants à qui ils s’identifient le plus !
Personnage historique. Quel personnage aurais-tu aimé rencontrer ? Qu’est-ce que tu aurais souhaité lui demander ?
Quel personnage de dessin animé êtes vous ? Chacun écrit sur son papier quel personnage de dessin animé il aimerait être ? Il le présente aux autres participants et explique son choix.
La balle et le chronomètre. Faire toucher une balle par tout les participants le plus rapidement possible.
Vous avez maintenant toutes les clés pour réussir votre icebreaker !
Si vous avez plus de questions sur l’organisation de votre icebreaker n’hésitez pas à nous contacter !
Spécialiste de l’UX, 50A a été la première agence digitale française à tester le Jamboard dans le cadre d‘un projet de conception d’un site internet.
À l’occasion de l’arrivée de la Jamboard en France, nous avons travaillé avec Google pour adapter nos outils et ateliers UX design au format du Jamboard. Nous avons créé des gabarits interactifs permettant d’interagir en équipe sur toutes les étapes clés pour concevoir l’expérience utilisateur d’un service digital : ecosystem map, personae, storyboard, parcours utilisateur, moodboard graphique…
Le Jamboard, qu’est-ce que c’est ?
Le Jamboard est un tableau interactif couplé aux outils de la G Suite de Google. L’écran 4K de 55 pouces permet la collaboration en ligne sur un même document que l’on soit sur smartphone, tablette, ordinateur sur place ou à distance via vidéo conférence.
Nos coworkers, Plissken Production, ont été les premiers à profiter de notre association avec Google pour la refonte de leur site internet. Nous avons organisé en 2018 un atelier de co-design dans les locaux de Google avec pour support le Jamboard. Nos habituels post-it, paper board, feutres et planches de réflexions étaient remplacés par une “Jam” (session de travail), des posts-it numériques, un tableau blanc interactif, la possibilité de voter et tout cela grâce à un stylet tactile.
Co-design, échanges, enrichissement mutuel, fluidité étaient au rendez-vous.
“On s’est rendu compte qu’il y avait des synergies de culture d’entreprise mais aussi de valeurs entre Google et 50a. Tout d’abord parce qu’on aime et veut travailler avec des gens talentueux.”
Sylvie LE GUELLEC, Sales Specialist EMEA chez Google
Remerciements :
Sylvie LE GUELLEC, Sales Specialist EMEA chez Google, pour son accueil et sa disponibilité
A l’heure où tout est {Co} (COllaboratif, COmmunauté, COworking, CObranding…), les méthodologies projet suivent également la tendance. On parle de co-design pour {Co}-concevoir un produit ou un service.
Une démarche de co-design embarque des acteurs au profil très divers qu’ils soient utilisateurs, ambassadeurs, néophytes, influenceur ou experts.
L’objectif est de pouvoir prendre en compte de manière exhaustive 3 dimensions :
– la technologie – l’humain
– le business
Aujourd’hui, peu d’organisations arrivent à mettre en place une telle démarche car elle nécessite une approche différente de la gestion de projet classique. Il s’agit de mettre en place une équipe pluridisciplinaire, disposer d’un lieu propice à l’innovation et aux ateliers créatifs, suivre une démarche résolument orientée utilisateurs en se mettant à la place de ses clients et arriver à produire un résultat tangible.
Le Co-design chez 50A c’est quoi ?
Nous avons mis en place une démarche méthodologique qui est articulée en 4 phases :
1- Clarifier
Nous clarifions ensemble votre challenge, votre brief, votre problématique digitale, votre environnement et réalisons ensemble votre écosystem map.
2- Modéliser
Nous prenons en compte les besoins exprimés et latents des cibles principales et détaillons pour chacune d’elles les parcours client qui illustrent les étapes clés entre le service proposé et la façon de consommer ce service.
3- Prototyper
Nous {Co}-construisons ensemble le dispositif digital : le storyboard, l’expérience utilisateur, l’interface utilisateur et proposons un POC (proof of concept) permettant de tester de manière itérative la proposition de valeur.
4- Piloter
Nous définissons ensemble les différents indicateurs qui permettent de mesurer la performance du dispositif crée et piloter ainsi les actions à mettre en œuvre.
Qu’en pense l’équipe chez 50A ?
L’un des principaux bénéfices, c’est de sortir de la relation client-fournisseur classique et plus particulièrement lors des phases de validation souvent restrictives pour mettre en place un mode de fonctionnement qui prenne en compte tous les scénarios possibles.
C’est aussi un gain de temps dû au fait de travailler ensemble, qui réduit considérablement les phases de validations et d’aller-retour avec le client.
Autre enjeu : l’implication forte de tous les acteurs engagés sur le projet. On passe d’un mode linéaire (conception>maquettage>développement..) à un mode itératif ou agile qui permet de livrer non plus un service ou un produit finalisé mais des « releases » au fur et à mesure.
Cela permet enfin de sortir de ses préjugés en se mettant « à la place de ». A la place du client, à la place nos cibles, à la place de la concurrence etc.
Néanmoins, pour mettre en place une démarche réussie de co-design, il est indispensable d’avoir une adhésion forte du client ou du sponsor du projet. C’est aussi accepter de travailler différemment en oubliant la relation client-fournisseur mais de se mettre dans un état d’esprit qui privilégie l’échange plutôt que la relation contractuelle. On ne travaille plus [pour] mais (AVEC) ;)
Et les clients, ils en pensent quoi ?
Ce qu’on constate en premier lieu, c’est qu’il s’agit d’une méthode originale et créative qui les embarque dans leur projet, qui démystifie nos métiers d’experts en digital par une meilleure compréhension du processus de création et conception.
C’est aussi une méthode efficace qui assure un maximum de transparence et de visibilité tout au long de notre relation projet.
Elle permet de créer un cadre de travail propice à l’innovation, à la création dans un état d’esprit du « travailler avec » plutôt que « pour ».
Si notre leitmotiv chez 50A a toujours été de « Faire du business en s’amusant », le codesign en est la parfaite incarnation !
Vous connaissez probablement Twitch, la plateforme de streaming consacrée principalement aux jeux-vidéos et au sport électronique (“e-sport”). Si ce n’est pas le cas, voici en quelques mots un résumé ;
Twitch est la première plateforme de streaming dédiée au jeux-vidéos et aux gamers.
En effet 45 millions de joueurs sont connectés chaque mois pour diffuser en live leurs parties de jeux-vidéos, avec ou sans webcam, ces joueurs sont parfois des professionnels (“pro-gamers”) ou simplement des gens comme vous et moi souhaitant partager et proposer en live du contenu tout en interagissant avec ses spectateurs (“viewers”) grâce au tchat, tout comme un chanteur se donnerait en concert, chacun a son style et sa communauté en fonction du jeu. Twitch reprend une partie du concept de twitter ou chaque streamer peut-être suivi par n’importe qui possédant un compte. Vous pouvez donc identifier assez facilement les streamers « populaires » par leur nombre de followers et leur nombre de vue.
On y retrouve non seulement les gamers mais aussi tous les acteurs de l’industrie du jeu vidéo cela inclus les boites de productions de jeux-vidéos, les développeurs, les conventions, les conférences de presses et aussi des lives de charité pour récolter des dons afin de rendre le monde encore plus merveilleux.
L’ensemble forme une très très grande communauté aux statistiques démesurées, pour le coup on pourrait parler big data mais ce n’est pas le sujet, (pour avoir un aperçu des chiffres clés de Twitch en 2015 cliquer ici )
A savoir également que le 18 mai 2014, Google avec YouTube a négocié le rachat de Twitch pour un milliard de dollars, mais c’est Amazon qui a remporté la mise en achetant Twitch pour 970 millions de dollars. Emmett Shear, le PDG de Twitch, explique ce choix en précisant qu’Amazon est une entreprise qui partage les mêmes valeurs que Twitch, avec une vision sur le long terme quant au futur du site”. Youtube finira par lancer sa propre plateforme avec https://gaming.youtube.com/ qui n’a pas tant décollé malgré de nombreux avantages, il reste pour le moment le google+ du streaming.
Mais quel est donc le rapport avec le co-design me direz-vous ?
Et bien parmi tout cet écosystème qui ne cesse de se développer, une petite bulle est apparue et commence à grossir de plus en plus au sein de la plateforme. Il s’agit de la catégorie “créative”. De base Twitch est catégorisé par jeux vidéos, ce qui vous permet de choisir ce que vous souhaitez visionner, mais pour diversifier son offre et son contenu Twitch a remarqué qu’une partie non négligeable de sa communauté était composée d’un grand nombre de créatifs Illustrateurs, dessinateurs, designers, graphistes 3D, sculpteurs, peintres, cosplayer, animateurs et même des couturiers en herbe !
Cette catégorie a été créée pour les créatifs et tous les curieux qui souhaitent admirer leur travail en direct et intéragir avec eux. Pour cela il n’y a qu’une adresse => la catégorie créative de Twitch vous y trouverez une centaine de streams catégorisés par hashtag et des milliers de spectateurs. Certain streamers sont d’avantage tournés vers les interactions grâce au tchat dans lequel vous pouvez communiquer (à condition de s’inscrire gratuitement), le spectateur pourra donc directement influencer le travail de l’artiste via ses demandes et ces interactions ce qui rejoint en quelque sorte le Co-design et la co-création. Il ne vous reste plus qu’à trouver un créatif à l’écoute pour tenter de co-designer une oeuvre pour ma part je vous recommande le stream officiel d’Adobe ci-dessous :
Cette chaîne Adobe fait tourner différent streamers créatifs avec beaucoup de talent et d’écoute, il ne vous reste plus qu’à ouvrir chaque stream tel un calendrier de l’avent et d’en prendre plein les yeux. Le créatif reste dans la plus part des cas le seul maître de sa création et met en avant son projet et son talent d’autres sont plus tournées vers les interactions et le co-design. À défaut de co-designer vous pourrez en apprendre beaucoup simplement en regardant leurs travaux en live. Le co-design c’est aussi le partage du savoir, à vous de découvrir cette communauté grandissante et pourquoi pas d’en faire parti.
Afin de mieux nous rendre compte de l’impact et de la main mise des géants du web sur le monde, le site PennyStocks vient de publier une nouvelle infographie qui montre, en temps réel, les revenus et profits des plus grands acteurs du secteur.
Le temps d’écrire cette phrase, 40 heures de vidéos auront été chargées sur YouTube, qui aura généré dans le même temps environ 4 000 $. C’est ce genre d’informations et de statistiques que propose le site PennyStocks, en publiant les données en tous genres des plus grands acteurs du web, en temps réel.
La nouvelle méthode tendance de l’UX (expérience utilisateur) ? Product Thinking ! Cette méthode se répand comme une trainée de poudre à travers toute l’Europe, mais à quoi ça sert au fait ? A penser produit plutôt que fonctionnalités ! Découvrez le but de ce nouveau processus.
Dans un monde de plus en plus complexe et compétitif, nous tentons de trouver des alternatives à nos vieilles méthodes de travail en nous simplifiant clairement les choses. Aujourd’hui tout est assujetti au THINKING : design thinking, visual thinking, lean thinking.. et maintenant nous découvrons le product thinking. Cette méthode opérationnelle s’adresse à tous les managers qui s’intéressent aux différents leviers de performance et à la rentabilité de leur produit/service.
Quand nous pensons expérience utilisateur nous pensons : beau, simple à utiliser et à comprendre et quand nous souhaitons développer un nouveau produit nous pensons « améliorer une expérience ou créer une nouvelle expérience client ». Il s’agit de concevoir les fonctions d’un produit ou service qui pourront rendre la vie de notre utilisateur plus simple mais NOUS AVONS TORT. Les fonctions ne sont qu’une petite partie du produit. Aujourd’hui nous devons penser : Produit. Penser en terme de produit, cela signifie d’abord penser au problème utilisateur, au travail à réaliser, aux buts à atteindre et aux revenus à engendrer.
„Peu importe quel procédé thinking vous utilisez ce n’est pas le résultat qui compte mais bien le processus“
Prenons comme exemple le cas d’Uber. L’expérience utilisateur principale des clients d’Uber est d’obtenir un taxi rapidement, simplement et n’importe quand. Le minuteur qui permet de savoir à quel moment exact le taxi va arriver n’est qu’une fonction de l’expérience utilisateur. Le service d’Uber peut vivre sans la fonction du minuteur mais le minuteur lui ne peut pas vivre sans le service. Les designers d’aujourd’hui et de demain devront donc penser d’abord : produit.
Illustration – Hélène Pouille et 50A pour le laboratoire postal
Un produit répond généralement à un problème. Le problème doit donc être réel car si le produit répond à un problème non existant, le produit devient inutile et personne ne va l’utiliser. Le travail des designers est donc de trouver le problème principal afin de trouver les bonnes solutions et ainsi trouver le produit. Observer les clients s’avère être le meilleur moyen de bien comprendre et de connaitre leurs besoins et leurs problèmes.
En pensant produit les designers devront pouvoir répondre à plusieurs questions afin de savoir quel est le produit :
Afin de (vision) ______________
Notre produit va résoudre (cible) ________________ ,
Le problème de (problème de la cible) ________________
En leur donnant (stratégie) _________________ .
Nous pourrons voir si le produit marche quand nous verrons (but) _______________ .
Le product thinking sert donc à construire un produit dans son ensemble et pas seulement par rapport à l’interaction client et à l’esthétique. Il est donc important de se poser les bonnes questions afin d’être efficace tout au long du processus de création.
En conclusion aujourd’hui nous pensons customer centric et product centric. Penser en terme de produit permet donc aux designers de créer des produits avec les bonnes fonctionnalités, pour les bonnes cibles. Finalement peu importe quel procédé thinking vous utilisez ce n’est pas le résultat qui compte mais bien le processus. Nous sommes donc sortis d’une phase result-oriented pour rentrer dans une phase process-oriented.
[pullquote]Le product thinking est un mix entre le customer centric et le product centric.[/pullquote]
Avez-vous déjà adopté cette nouvelle méthode ? Si oui, nous serions ravis d’en discuter avec vous !
(Dernier épisode de notre série consacrée aux hackers et à leurs micro-usines du Futur. Pour clore ce tour de France , notre envoyé spécial Pascal Herard (aka Drapher) s’est rendu à Brest pour s’entretenir avec les fondateurs des Fabrique du Ponant.)
La dynamique associative de l’innovation brestoise est une réalité qui se concrétise aujourd’hui par la création d’un lieu assez unique dans l’univers des FabLabs : Les Fabriques du Ponant. Cet espace de 900 mètres carrés au sein du lycée technique Vauban de Brest va accueillir deux FabLab, celui de l’école d’ingénieurs, le “Téléfab”, ainsi que le “TyFab” de l’association “La Maison du Libre”, mais aussi l’association d’éducation populaire par les sciences et les techniques, “Les petits débrouillards”. Visite des acteurs du consortium de FabLabs et d’éducation populaire de Brest, en cours de constitution.
Reportage : Pascal Hérard
Photos: Marie Le Boiteux
En Bretagne, tout va très vite, et rien ne résiste à l’énergie débordante des acteurs de l’innovation citoyenne. C’est ainsi que l’on pourrait caractériser la création début 2014 des “Fabriques du Ponant”, une initiative unique en son genre en France. Les “Fabriques du Ponant” visent à réunir des hackers, des enseignants, des étudiants, des enfants, des membres associatifs, tous passionnés de technique autour de la “fabrication numérique” et du “bricolage en partage”. Le lieu démarre son activité dans les nouveaux locaux du Lycée technique Vauban en mai et ouvrira ses portes au public en septembre.
Education populaire
C’est devant un collège que nous accueille Pierre Allée, le coordinateur des Fabriques du Ponant fraîchement recruté par l’association. Ce trentenaire passionné ne découvre pas le milieu des FabLabs avec son nouveau poste, il a déjà participé à la création de plusieurs hackerspaces et connaît parfaitement le domaine, bien que n’étant pas lui-même un pur technicien. S’il a choisi de nous recevoir ici en premier lieu, c’est pour nous montrer et nous expliquer ce que sont et font “Les Petits Débrouillards”, encore installés dans les locaux du collège, et l’un des trois acteurs des “Fabriques du Ponant”. Ici on est aux Petits Débrouillards grand Ouest. C’est une association d’éducation populaire par les sciences et les techniques, membre d’une fédération nationale, et c’est cette association qui va porter la responsabilité administrative et financière du projet de consortium nous indique Pierre Allée en entrant dans les locaux.
Il y a des outils de bricolage, des plaques de bois, des pots de peintures, et notre guide ne tarde pas à nous affranchir sur les activités de cette association qui va travailler sous peu avec les FabLabs brestois : C’est un public majoritairement d’enfants qui viennent par eux- mêmes, ou par le biais des écoles, sur les temps d’activités péri-scolaires. Ce sont avant tout des ateliers d’apprentissage par l’expérimentation. Mais les Petits débrouillards sont aussi un “Papi”, un Point d’Accès Public Internet, et dans ce cadre là, on forme des publics à l’utilisation d’Internet, au numérique, avec majoritairement des personnes retraitées.
L’ovule géante : objet interactif pédagogique de compréhension de la sexualité
Le lien avec les FabLabs se fait de façon évidente, lorsqu’au détour d’une salle, une énorme boule apparaît, entourée de bois, de carton, et d’autres éléments. C’est un ovule géant qui a été fabriqué par les enfants pour comprendre la sexualité : quand c’est branché et qu’on lance un “spermatozoïde géant” dessus, ça fait un bruit de bébé, nous explique doctement Pierre. Les enfants réalisent des objets, utilisent des techniques, pour comprendre et apprendre des notions scientifiques : les Petits Débrouillards semblent être une sorte d’ancêtre des FabLabs, dans une version enfantine et pédagogique du concept.
Imaginer jusqu’où les enfants pourraient aller en s’emparant des technologies numériques laisse rêveur, ce que confirme le coordinateur : Le but avec les “Fabriques”, c’est que les enfants des “Petits débrouillards” puissent s’emparer de nouvelles choses, comme les cartes Arduino (micro-contrôleurs open-source permettant de réaliser de nombreux prototypes électroniques, ndlr), que les animations soient encore plus poussées avec la réunion des trois acteurs dans les mêmes locaux.
FabLab de futurs ingénieurs
Le deuxième acteur des “Fabriques du Ponant” est le “Telefab” inauguré en septembre 2012, le FabLab de l’école d’ingénieurs “Telecom Bretagne”. Cette grande salle de plus de cent mètres carrés, au cœur du campus, abrite des dizaines d’ordinateurs, plusieurs imprimantes 3D, une fraiseuse numérique et tous les composants et appareils électroniques indispensables au prototypage,? principale activité de tout FabLab qui se respecte.
La responsable du FabLab, enseignante-chercheuse à Telecom Bretagne, Sylvie Kerouedan nous explique les raisons de la création du TeleFab : L’idée est partie de quelques enseignants, et c’était avant tout pour mettre du matériel à disposition des étudiants, particulièrement des machines. Nous avons voulu tout de suite les impliquer, et ils ont très vite adhéré au concept pour devenir des vrais acteurs du FabLab. Le but est de les mener à la réalisation concrète. La plupart de nos étudiants ont fait des “prépa” et sont uniquement dans le savoir, ils ne se rendent pas compte qu’ils sont capables de faire des choses. Et en faisant des choses, ils vont imaginer autre chose. Les projets des étudiants sont disséminés un peu partout sur les tables, et ne sont pas uniquement à vocation industrielle, malgré ce que l’on pourrait imaginer. Sylvie Kerouedan explique cette diversité par les apports extérieurs : C’est un lieu d’échanges : on a fait venir par exemple des étudiants des Beaux-Arts, on les a enfermés avec des étudiants de Telecom Bretagne, et ça a donné lieu à des idées vraiment intéressantes. Même si c’est un lieu universitaire, nous sommes en OpenLab tous les mardi soirs, et donc n’importe qui peut venir sur ces créneaux.
Le créateur de messages lumineux en mouvement par persistance rétinienne
Pour l’entrée dans le consortium des Fabriques du Ponant, le TeleFab va en réalité conserver sa salle au sein de Telecom Bretagne et investir le nouvel espace des “Fabriques du Ponant” pour se fondre dans le nouveau projet : typiquement, avec les Fabriques du Ponant, nous pourrons proposer des formations en journée au Lycée Vauban, bien plus facilement que des membres bénévoles du TyFab ne pourraient le faire, sachant que l’on accueille déjà des classes de collège, pour découvrir l’Arduino, les imprimantes 3D.
(Le pilotage par ordinateur permet d’afficher ce que l’on désire dans la sphère, en leds “animées” ou non
Le TeleFab active de nombreux projets axés sur la robotique, mais aussi sur la surveillance de l’environnement : On commence à monter des réseaux de capteur pour la surveillance de la qualité de l’air, de l’eau, et à termes on aimerait bien avancer sur les réseaux de capteurs portés par l’homme pour la surveillance médicale. Ce sont des prototypes, avant tout pour montrer que ça marche : on a par exemple une équipe qui travaille sur une petite voiture équipée d’un capteur de monoxyde de carbone, qui se déplace et qui change de couleur en fonction des taux de Co2 relevés….
Une démonstration d’un étrange appareil circulaire conclue la visite : l’engin circulaire de métal se met à tourner très vite, des leds de lumière s’allument et affichent en couleur le message ARDUINO qui se déplace autour de la sphère par persistance rétinienne. Pilotée par ordinateur, la machine peut aussi afficher un globe terrestre sur lequel les cinq continents apparaissent en couleur. Bluffant.
Le TyFab : bricolage de pointe
Le dernier acteur du consortium des “Fabriques du Ponant” est le FabLab historique de Brest, le TyFab, émanation de l’Association “La Maison du Libre”. Créé en 2012 et situé pour l’heure au rez de chaussée d’un immeuble d’un vieux quartier proche du port, le TyFab est un lieu ouvert à tous : il suffit de gravir les trois marches de l’escalier depuis la rue, de pousser une porte vitrée pour être accueilli par l’un de ses fondateurs ou l’un de ses membres.
A gauche, la RepRap Azimov : création d’Arthur Wolf au sein du TyFab
C’est un FabLab modeste du point de vue de sa superficie et de sa configuration, mais optimisé au maximum : la première salle est d’ailleurs remplie d’imprimantes 3D en train de “travailler” quand nous y pénétrons. Les étagères sont bourrées d’appareils de toutes sortes. L’espace utile n’est pas un vain mot au TyFab, mais pour autant, intégrer les 900 mètres carrés des Fabriques du Ponant ne sera pas un luxe et permettra d’agrandir ce FabLab très prometteur et réellement innovant.
Une fraiseuse numérique en action, pilotée par la Smoothieborad du TyFab
L’une des Repraps présente imprime une pièce rectangulaire : C’est une Azimov, une imprimante 3D brestoise qui est en train d’imprimer en ce moment nous indique sans préambule Stéphane Philippe, l’un des co-fondateurs du TyFab. La Reprap qui s’active sous nos yeux serait donc une création du TyFab ? Créer entièrement une imprimante 3D étant le rêve de tout FabLab, des explications complémentaires sont nécessaires, que Stéphane s’empresse de nous donner : Mon associé, Arthur Wolf a conçu cette imprimante. Tous les éléments qui la constituent peuvent être imprimés à partir de n’importe quelle autre imprimante 3D comme c’est la règle. Sa particularité est d’utiliser la smoothieboard, une carte contrôleur qui est faite pour les machines à commandes numériques et qui a elle aussi été créée ici, par Arthur.
De gauche à droite : Stéphane Philippe et Pierre Allée
Le TyFab est donc un FabLab en mesure de concevoir et produire de A à Z une imprimante 3D, carte contrôleur comprise. Avec un “plus” non négligeable : la Smoothieboard du TyFab peut être utilisée avec des fraiseuses numériques ou encore des découpeuses laser, et n’est pas cantonnée aux imprimantes 3D ! Une sorte de carte électronique universelle pour FabLab. Open Source Harware, la Smoothieboard est entièrement documentée pour être améliorée, modifiée ou réparée.
Le TyFab est équipé de tous les matériels que la charte des FabLabs implique : fraiseuse numérique, tour, imprimantes 3D, découpeuse laser, vynile, et autres CNC (machines à commande numérique) rien ne manque à l’appel et de nombreux projets y voient le jour.
La Smoothieboard : carte contrôleur de machines à commandes numériques créée au TyFab
Le TyFab produit donc en permanence des pièces de bois, de métal, de plastique pour des objets conçus par ses membres. Ici, le terme de “bricolage de pointe” est une réalité quotidienne. David Bozec, co-fondateur du TyFab souligne cette vocation : Les gens viennent fabriquer des pièces pour leurs prototypes. En ce moment par exemple, la fraiseuse est en train de creuser une pièce en bois pour un système qui permet à des personnes handicapées de barrer des bateaux avec un simple joystick. Il y a une coque de bateau pour sonder la rade de Brest en cours de réalisation, avec un sondeur GPS et un Arduino à l’intérieur. C’est de l’acquisition de données pour permettre d’établir une carte des fonds marins de la rade de Brest en Open Source, de type Openstreetmap. Mais le FabLab voit beaucoup de ses membres venir créer des objets du quotidien, ce qui est un peu sa marque de fabrique au propre et au figuré : On est plus sur l’amélioration de l’atelier du garage que sur des inventions des hautes sphères. Ici, on est plus pour se donner plus de moyens pour faire des choses qu’on aurait faites de toute manière. Le “fait main” (ou DiY) se décline donc au TyFab dans de nombreux objets usuels que chacun peut venir concevoir et créer de toutes pièces : une sorte d’usine miniature —moderne et ouverte à tous…
Les Fabriques du Ponant : partage, pédagogie innovante et ouverture vers les entreprises
Au delà d’un besoin de mutualisation de locaux et d’un financement plus conséquent, les trois associations constitutives des Fabriques du Ponant ont en commun une volonté très forte de partage de la connaissance et d’approches pédagogiques nouvelles. Le principe de mettre ensemble un FabLab d’école d’ingénieurs, une association d’éducation populaire et un FabLab associatif dans un lycée technique n’est pas anodin. Le proviseur du lycée technique Vauban, Bernard Le Gal a immédiatement proposé de mettre à disposition les 900 mètres carrés nécessaires à l’hébergement du consortium, sachant qu’il avait déjà essayé de créer un FabLab au sein du Lycée : On était intéressé par créer un FabLab, il y avait eu un début de projet avec des partenaires comme l’IUT, Telecom Bretagne, mais il n’a pas été retenu. En créer un nous-même, tous seuls, c’était très difficile, voire impossible. Donc quand Anthony Auffret des “Petits Débrouillards” m’a contacté pour le projet des Fabriques du Ponant, j’en ai parlé au club de profs très porté sur l’innovation, et tout le monde a été très intéressé. Le local du lycée Vauban ne va pas être seulement un enchaînement de salles permettant aux membres des trois associations de venir fabriquer dans un espace plus grand : des partenariats avec l’éducation nationale ont été noués, ainsi que des services aux entreprises, et des événements programmés, comme “l’Open Bidouille Camp” (La Bricole en Partage). Ce qui intéresse avant tout Bernard Le Gal dans l’accueil des FabLabs, pour son lycée, C’est la philosophie. L’ouverture à tous, sans conditions de diplômes, l’apprentissage par la manipulation, l’expérimentation, et qui est très difficile à implémenter dans nos secteurs. Le lycée de l’avenir, c’est préparer les élèves à l’enseignement supérieur et aux entreprises. Il faut qu’ils apprennent à travailler en équipe, avoir des compétences transversales. Dans ces contextes, apprendre et restituer son savoir ne suffit pas. Surtout si on veut des gens qui travaillent dans l’industrie, montent des startups. Aux Etats-unis, c’est dans la culture, et ça marche. On plaisante toujours avec le type qui monte son projet dans son garage, et moi je veux des jeunes qui montent des garages.
Les Fabriques du Ponant sont-elles une nouvelle forme de “FabLabs à usage multiples”, et au fort potentiel créatif et d’innovation ? Tout l’indique, et si les alliances tiennent bon, il est quasi certain que la nouvelle révolution industrielle, souvent évoquée avec les FabLabs, se réalisera de façon encore plus significative avec des lieux comme les Fabriques du Ponant.
Fabriques du Ponant : fiche signalétique
Localisation : Lycée technique Vauban à Brest
Superficie du FabLab : 900 M2
Forme juridique : Consortium d’associations
Ancienneté : 2014, mais incluant des FabLabs créés en 2012
L’Electrolab est l’un des FabLabs historiques de l’Hexagone. Cette association forte de 120 membres a été créée au tout début de l’année 2011, à Nanterre, par quatre ingénieurs passionnés de technique et de technologie. Elle continue de s’agrandir et d’améliorer un lieu où les machines industrielles côtoient les microscopes, fraiseuses, imprimantes 3D et autres chambres à vide. Visite au sein du futur plus grand FabLab d’Europe.
Reportage : Pascal Hérard – Photos : Marie Le Boiteux.
C’est une grande pièce carrelée dans laquelle on débouche, sous un immeuble d’entreprise, après avoir franchi quelques marches et passé une porte de métal contrôlée par un badge RFID. Une table rectangulaire, des étagères bourrées de matériel, une bouilloire fumante et des gens qui discutent : on pourrait se croire dans une sorte de club de bricoleurs sympathiques qui se réuniraient le soir pour s’occuper, avec comme passion commune, la technique. Mauvaise pioche : sous une apparence d’amateurs sympathiques qui s’entassent dans un sous-sol rempli de matériels hétéroclites, se cache en réalité une véritable machine de guerre à innover, inventer, modifier, réparer, échanger, créer… et plus encore pour qui veut en savoir plus.
Une usine à domicile
Le tour industriel ou l’usine à domicile
L’accueil à l’Electrolab est très chaleureux. Samuel, Clément et Yannick, trois des membres fondateurs de l’association y sont pour beaucoup. Ils se relayent d’ailleurs chaque mardi soir pour faire visiter ce “lieu de tous les possibles” à qui en a fait la demande. C’est alors, pour le néophyte, la visite d’un musée étrange, empli d’appareils électriques, électroniques, à commandes numériques ou analogiques, de câbles, et de perceuses. Sauf que tout ce qui est là n’est pas là pour être seulement regardé, mais avant toute chose utilisé… ou pas. Notre guide, ce soir-là, est Yannick, peu avare d’explications à chacune de nos questions. Une première salle avec deux énormes monstres d’acier à la peinture verte typiquement industrielle, accolés à une grande cage de verre contenant des câbles et une tête de métal. Yannick pointe du doigt l’un des deux monstres d’acier : Cette machine, c’est une fraiseuse, ça permet de fabriquer des pièces en métal, principalement, par enlèvement de matière.
Fabrication assistée par ordinateur avec la fraiseuse numérique
L’engin doit peser plus de deux tonnes, et aux vues des manettes à l’ancienne qui parsèment son tableau de commande on imagine qu’il n’est pas récent —ce que confirme notre guide : elle est très ancienne, des années 50, elle a été entièrement remise en état par les membres du Lab, comme cette autre machine. Il la désigne du doigt : C’est un tour conventionnel, qui n’est pas piloté par ordinateur, exactement comme la fraiseuse. Il sont à peu près de la même époque. On fabrique aussi des pièces par enlèvements de matière, mais avec le tour, à la différence de la fraiseuse, c’est la pièce qui tourne au lieu que ce soit l’outil qui tourne. Il y a des miettes de métal encore présentes sur la fraiseuse et le tour, ces machines ne sont pas là juste pour leur esthétique : que font donc les membres de l’Electrolab avec elles ? C’est très varié, on fabrique par exemple des pièces d’adaptation pour des robots. Vous achetez un moteur, une poulie, il faut bien qu’il y ait une pièce d’adaptation entre les deux : vous la fabriquez. Là il y a une cuve à vide, toutes ses pièces d’adaptation ont été tournées en inox avec ces machines. Une cuve à vide ? Oui, il y a plein d’applications avec une cuve à vide, et nous c’est principalement pour faire des dépôts métalliques, métalliser des pièces en plastique par exemple, ou bien pour des miroirs de télescope. Elle a d’ailleurs été conçue pour ça au départ, pour des miroirs de télescope.
La FoldaRap de l’Electrolab, imprimante 3D pliable conçue par le Français Emmanuel Gilloz.
Quant à la “cage en verre”, en s’approchant un peu plus, on remarque qu’un ordinateur portable y est raccordé. Yannick en donne la raison : C’est une fraiseuse à commande numérique, pilotée par ordinateur. On dessine sa pièce avec un logiciel de CAO (conception assistée par ordinateur, NDLR), on a un plan, et à partir de ce plan on va faire de la FAO, de la fabrication assistée par ordinateur, avec un logiciel qui calcule les trajectoires de l’outil pour réaliser la pièce, par enlèvement de matière. Cette machine est très précise, on l’utilise beaucoup pour tout ce qui touche à l’électronique.
L’Electrolab utilise donc des machines industrielles pour réaliser des prototypes, comme tout FabLab qui se respecte. Cette capacité technique de haut niveau, normalement réservée aux usines, est à la portée des membres de l’association.
Foreuse inversée pour cartes électroniques
Chacun peut demander à être formé par un membre en mesure de le faire, pour apprendre à utiliser ces machines industrielles. Un système de badges RFID — créé par le Lab — autorise ou non la mise en route de chaque machine en fonction du degré de formation des membres. Les imprimantes 3D ou RepRap sont présentes et utilisées là où elles peuvent apporter un bénéfice que les machines industrielles n’ont pas, mais ne sont pas le cœur technique et technologique de l’Electrolab, à l’inverse d’autres espaces similaires.
Projets individuels, collectifs, et incubation d’entreprises
Perçage d’une carte électronique avec la foreuse
Au-delà de la salle centrale de type “hackerspace”, de la salle aux machines industrielles, l’Electrolab possède aussi un espace dédié à l’électronique, bourré d’appareils permettant de réaliser les projets les plus variés de ses membres. Il y a aussi un espace chimie — à accès limité — où l’on peut aussi utiliser une machine très pratique pour ceux qui veulent créer des circuits imprimés : une perceuse inversée. Cette machine permet de percer très précisément des cartes pour tous les projets à base d’électronique. On peut créer nos cartes électroniques pour installer nos propres composants dessus explique Yannick, qui surenchérit : Il va y avoir une salle blanche et une salle grise avec l’extension des nouveaux locaux. Cela permettra de faire toutes sortes de manipulations de physique fondamentale, mais aussi de réaliser toutes sortes de process industriels, notamment dans le domaine de la micro- électronique, pour fabriquer par exemple des circuits intégrés.
Welcome to Electrolab V2 : 1500 m2 d’espace technique, convivial et collaboration
Un FabLab en mesure de créer des circuits intégrés ? Le challenge laisse songeur, mais l’Electrolab, comme pour chacune de ses avancées, s’organise, travaille et expérimente : L’idée de la salle blanche est d’avoir un espace exempt de toute poussière, ce qui est nécessaire pour beaucoup d’opérations où l’on manipule des tous petits composants, ou encore dans l’utilisation de la cuve à vide pour les miroirs de télescope. Mais tenter, de manière expérimentale, en amateur, en récupérant des choses de droite à gauche, de créer nos propres circuits intégrés, c’est une démarche qu’on veut avoir. Ce type d’espace peut aussi permettre de réparer des instruments de mesure, un disque dur, comme un objectif d’appareil photo.
Un coin de la salle électronique de l’Electrolab V 1.0
Les projets sont au cœur du FabLab, et ils ne manquent pas. Chaque membre en a plusieurs, individuels ou collectifs, ce qui représente des centaines de projets en cours de réalisation. Mais le projet principal qui occupe l’attention de tous et mobilise tous les week-ends est la version 2.0 de l’espace actuel. Un espace entièrement conçu, construit par ses membres, de la décontamination du sol, imprégné d’encres industrielles, câblage électrique, de la plomberie, carrelages, à la pose des moquettes : le principe du “DiY” (Do It Yourself, “faire par soi-même”), cher aux FabLabs est ici la règle depuis le départ. Avec l’extension des locaux actuels de 150 mètres carrés à 1500, l’Electrolab entre dans une nouvelle ère : espace convivial avec bar, salles de formations, espace de coworking, incubateur d’entreprises, salles dédiées à la la découpe laser, etc.
Yannick exprime cette avancée par la pression des membres qui sont de plus en plus demandeurs de nouvelles possibilités, et toujours prêts à venir travailler pour améliorer et agrandir le lieu. On commence à avoir trop de monde avec l’espace actuel, et les membres veulent plus, alors on fait. Au sujet de l’incubateur de startups, l’idée est simple : On s’est rendu compte que des membres se rencontraient ici, avec des idées et des compétences complémentaires, et qu’ils pouvaient avoir envie de monter leur entreprise. C’est en cours avec un projet hyper innovant et unique en Europe. Donc nous allons offrir un espace payant aux entreprises qui veulent se constituer, avec toutes les facilités qu’offre le FabLab pour pouvoir réaliser leurs prototypes.
Innovation, espace social, recherche et développement
La fraiseuse à commande numérique : un engin de plus de trois tonnes cinq…
L’Electrolab est un FabLab (ou HackLab comme préfèrent le nommer ses concepteurs d’origine) hors normes par plein d’aspects : résolument axé sur le relationnel, le social, il se refuse à tout rapport marchand avec le public. Le principe d’origine des FabLabs y est appliqué à la lettre : le savoir s’échange et ne se monnaye pas, les machines, le matériel sont en accès libre et gratuit, les freins à la réalisation des projets n’existent pas dans la limite de leur faisabilité, chaque membre faisant appel à d’autres en cas de blocage ou de trop grandes difficultés. Cette orientation sociale et associative n’enlève rien au caractère innovant de l’espace, au lien fort avec la recherche et le dévelop-pement nécessaires aux entreprises, mis en avant dans la nouvelle version du lieu : les deux cohabitent et se nourrissent mutuellement, avec la même optique qui est celle de pouvoir inventer, imaginer et fabriquer ce qui est normalement réservé aux industriels.
Yannick, guide d’un soir, et l’un des quatre membres fondateurs de l?Electrolab
Nous, les membres fondateurs de l’Electrolab, sommes tous à l’origine des cadres de l’industrie. Et l’on avait le même constat : quelque chose n’allait pas dans ce qu’on faisait la journée au sein de nos entreprises. Un sentiment de désindustrialisation, de perte de savoir-faire. Avec une envie de transfert de savoir importante. Donc c’est à travers cette envie qu’on a voulu faire un lieu où l’on pourrait apprendre à faire les choses et apprendre les uns des autres résume Yannick lorsqu’on le questionne sur les motivations à créer l’Electrolab. S’ils refusent l’appellation FabLab, alors qu’ils sont pourtant un vrai laboratoire de Fabrique d’objets, c’est parce que les noms des choses ont un sens, et qu’avec cette étiquette les gens pourraient se dire “ah oui, les FabLabs j’en ai déjà vu, et l’Electrolab, c’est pareil “, alors que notre vocation ce n’est pas forcément de fabriquer des choses en premier, mais avant tout la transmission libre et non marchande dans le domaine des sciences et des techniques.
La cuve à vide de l’Electrolab
C’est avec cette orientation de transmission de savoir et de savoir- faire que les possibilités offertes au sein l’Electrolab sont en réalité bien plus importantes que dans de nombreux lieux qui s’intitulent FabLabs. Il faut dire que la transmission en question requiert des engins et des techniques pointues : tous les FabLabs ne remettent pas en état des fraiseuses à commande numérique de 3 tonnes cinq ou des découpeuses laser de 20 000 watts électriques et 1200 watts optiques…
L’Electrolab est certainement le FabLab le plus dynamique de France et le plus équipé sur le plan industriel. Il va certainement devenir le plus grand d’Europe, une fois les aménagements de la version 2.0 effectués. Avec comme seuls moyens, de l’huile de coude et les dons des membres : les mouvements Maker et Do It Yourself français ont là un véritable acteur qui risque de compter dans les années à venir… si ce n’est déjà fait.
Electrolab : fiche signalétique
Localisation : Nanterre
Superficie du FabLab : 150 m2, extension en cours à 1500 m2
Forme juridique : association
Ancienneté : janvier 2011
Nombre de participants : 120 adhérents – 400 membres, plus de 100 visiteurs extérieurs par mois
Le RuralLab de Néons sur Creuse est une nouvelle forme très originale de FabLab français. Son instigateur et animateur phare est une star internet du “casual hacking” (détournement et bidouillage des objets du quotidien), Olivier Chambon, célèbre pour ses vidéos de bricolage délirantes diffusées sur le site “La Grotte du Barbu”. Visite au sein du premier FabLab rural déterminé à faire société autour du Do It Yourself, de la technologie et du bricolage.
Reportage : Pascal Hérard – Photos : Marie Le Boiteux
Lorsqu’on arrive au bout de la rue principale de Néons sur Creuse, petit village de 400 âmes, on ne peut pas rater le bâtiment face au jardin public, avec ses portes vitrées bardées d’autocollants qui annoncent directement la couleur : découvrir, jouer, apprendre, fabriquer, innover. La mairie a prêté cet ancien café communal à l’association RuralLab, créée en juillet 2013. La bande de joyeux drilles férus de réparation d’objets, de technologie et d’inventions en tout genre a donc monté son “FabLab rural” dans cet espace municipal, sous l’impulsion d’Olivier Chambon, plus connu sous le pseudonyme de Babozor, du site internet “la Grotte du Barbu”. Le personnage est égal à celui qui apparaît dans les dizaines de vidéos diffusées sur le site de “casual hacking” : débonnaire, sympathique, rigolard mais très très engagé dans ce qu’il fait.
Espace convivial et Wifi ouvert
Olivier Chambon “Babozor” et Jason “Prototux” : les rural-makers du RuralLab de Néon sur Creuse (de gauche à droite)
Babozor nous accueille accompagné de son fidèle comparse, Jason (dit Prototux), jeune homme passionné d’électronique et d’informatique. La salle centrale du RuralLab comporte un bar, trois ordinateurs sous Gnu/Linux raccordés à une imprimante et au net, un canapé avec une console de jeux, une grande étagère de livre et de boites de jeux, des tables mises bout-à-bout entourées de chaises. Mais comment fonctionne donc le lieu ? Ici, dans l’espace central, en gros, le principe c’est qu’on a une méta-table, mais on va se construire une vraie table. Donc, tu bosses, tu bidouilles, et vu qu’il y a plein de projets différents, le but c’est que le gens s’assoient les uns à côté des autres et échangent explique Olivier.
L’une des plus récentes actions du RuralLab, qui a ouvert ses portes seulement en décembre 2013, a été d’offrir son accès Wifi au village : On a la moitié de Néons sur Creuse qui est couverte par notre Wifi en accès libre, je ne sais pas encore si les gens l’utilisent, on n’a pas pris le temps de faire des stats, mais je sais que le maire, ça lui a plu!. On comprend très bien le contentement du maire…
Récupération à tous les étages
La suite de la visite de l’espace convivial du RuralLab par Babozor permet de mieux appréhender l’orientation de ce “FabLab des campagnes” : Là on a l’espace “Lounge” avec un vieux canapé récupéré et des consoles, Gamecube, Nes, etc, et puis il y a aussi des jeux de société, des bouquins sur les makers, et des outils, tout ce qu’on utilise un peu tout le temps. Au bout de la salle, le bar, et derrière, une petite salle couverte de rayonnages qui montent jusqu’au plafond, remplis d’appareils de toutes sortes. Babozor s’amuse en décrivant les dizaines de boites de cables réseaux, lecteurs DVD, et autres alimentations rangés à la verticale : l’idée c’est que les gens ramènent ce qu’ils ont, et nous on démonte, on trie, on classe, et si après quelqu’un a besoin de quelque chose, il vient et il prend. Il y a des imprimantes, comme des câbles réseaux, et quand on ne peut pas réparer, tout ce qui est plastique et électronique, on met de côté, le métal, on le file à la déchetterie ou on le revend. Un accès totalement libre au matériel n’inquiète pas Olivier : si on voit qu’il y a des abus et qu’on se fait piller le matériel, on le mettra payant, ça calmera, mais pour l’instant, tout va bien, donc il n’y a pas de raison.
Au sous-sol, la grotte-FabLab
Le RuralLab est un FabLab : comme tout FabLab il ne peut se passer de machines et d’un espace de fabrication d’objets. C’est après avoir emprunté un escalier de béton en colimaçon, que l’on débouche dans une grande cave qui sert à la fois d’atelier et de salle serveurs. Là c’est l’atelier de sérigraphie pour faire des teeshirt, des affiches, tout a été fait maison. Il y aussi un projet de broyeuse de plastique. Aujourd’hui il y a soit des micro-broyeuses, soit des broyeuses industrielles, mais rien entre les deux. On pourra mettre par exemple une caisse d’imprimante dedans et récupérer des copeaux de plastique pour faire ce qu’on veut avec ensuite explique Olivier Chambon. La salle est longue d’une quinzaine de mètres et bourrée de matériel tant informatique que mécanique. Certains appareils ne ressemblent à rien de connu, et Babozor-Olivier Chambon s’en amuse : On est en train de faire un partenariat avec une radio locale, on a récupéré un émetteur FM, et là, l’armoire câblée, c’est du matériel récupéré chez France Inter. La cave est en cours d’aménagement et si du matériel manque encore, il y a déjà plusieurs machines en place : scie électrique, perceuse, ordinateurs, marteaux, tournevis, en réalité tout ce qui peut servir à la fabrication d’objets.
Perceuse à commande manuelle
Le RuralLab a ses propres serveurs informatiques, dns, web, mail, netboot et a débuté la mise en place d’un labo d’électronique. Babozor attend avec impatience l’a possibilité d’investir dans des machines à commandes numériques : découpeuse laser et imprimante 3D. En attendant, la grotte du Barbu a été déplacée dans la zone de gros bricolage, une deuxième pièce au fond de la cave, avec aujourd’hui un lave-vaisselle qui attend d’être désossé pour que ses entrailles soient ouvertes et des pièces récupérées pour créer…autre chose. Il y a de quoi souder, couper, démonter, tordre, détordre tout ce qu’il faut quand on a besoin de faire des trucs un peu bourrins qui demandent du lourd, explique Olivier dans un grand sourire jovial.
Le RuralLab : répondre aux besoin de tous
Les deux co-fondateurs n’arrêtent pas un instant depuis l’ouverture du RuralLab. Sur la mise en place et le fonctionnement, Olivier raconte : 98% a été fait avec de la récup, le reste venait de chez nous, Jason et moi. On est ouvert sept jours par semaine, alors qu’on est censé être fermé le lundi, mais si tu veux que les gens viennent, il faut être ouvert.
Atelier de bricolage en cours de constitution
Le concept du RuralLab est basé sur un constat central, que traduit simplement Babozor : On répond aux besoins, et les besoins aujourd’hui à 80% c’est réparer son ordi, envoyer des mails, apprendre à utiliser l’informatique. C’est pour ça qu’on fait des ateliers super pratiques basés sur les usages. Le but c’est que les gens viennent, reviennent, et ensuite de toute façon il y aura un pourcentage qui aura envie de faire des projets un peu bizarres et qui profitera du reste du matériel. Il y aussi des entreprises qui vont avoir besoin de ce genre de structures un peu spéciales, mais pour ça il faut qu’ils voient des trucs un peu nouveaux comme les découpeuses laser, les imprimantes 3D, et qu’ils voient ce qu’on fait avec.
L’espace gestion des serveurs du FabLab
Les ateliers hebdomadaires du RuralLab sont là pour offrir aux membres de l’association la possibilité d’apprendre, échanger autour d’un thème précis : couture, initiation à l’informatique, réparation de jouets, utiliser une imprimante, vendre sur Internet, etc… L’engouement est là, puisque l’association est forte de 100 adhérents pour une commune de 400 habitants ! Olivier Chambon explique ce succès par cette approche pragmatique basée sur les besoins réels, en opposition avec d’autres FabLabs qui ont déjà une population d’élèves designers, ou une majorité de gens experts qui savent utiliser les outils. Par exemple, ici, si personne n’utilise l’atelier sérigraphie, on le met de côté et on met autre chose à la place, on est en adaptation permanente en fonction des besoins des gens. Ca peut être apprendre à bien utiliser son téléphone portable comme un ordinateur ou un appareil photo, trouver des solutions logicielles adaptées.
Un espace social autour de la technique…
Le RuralLab apporte de nombreuses innovations par son approche originale du concept de FabLab. La principale est de se placer comme une structure totalement ouverte au sein d’un village, structure qui permet un échange social transgénérationnel autour de la technique et de la technologie. A ce sujet, Babozor est engagé et revendique cet aspect : Les gens ont besoin d’apprendre à utiliser des techniques, et ils n’ont pas ici comme à Paris le dernier cri des machines en informatique, et puis surtout ça fonctionne dans les deux sens : il y a eu un atelier couture il y a peu de temps, et moi par exemple, je n’y connaissais rien. Il y a une femme qui est venue avec une surjeteuse, je ne savais pas ce que c’était. J’ai adoré ! Au point qu’une vidéo de la Grotte du Barbu a suivi, sur la création d’un sac à partir d’une récupération. Avec Babozor aux manettes d’une machine à coudre.
Pendant qu’il nous parle, Olivier Chambon s’est installé derrière le bar et confectionne une pizza. Il la met dans un four et continue : Le but, c’est qu’à la fin, le RuralLab ce soit une plateforme, avec des compétences, des espaces, du matériel. Les gens viennent, se rencontrent, s’arrangent, se parlent, et font des projets ensemble. C’est ça qui nous intéresse, et aussi de tout démystifier. Pas seulement l’informatique. Pour moi, c’était de démystifier une machine à coudre, mais ça peut être une voiture.
Une part de pizza toute chaude est déposée devant nous : au RuralLab, on fait et on partage. Il est possible d’imaginer que si des villages français s’inspiraient de ce modèle, de nombreuses innovations pourraient voir le jour, ainsi qu’un renouveau des échanges sociaux. Ses fondateurs sont en tout cas optimistes, le lieu s’améliore, les gens affluent. Il ne manque qu’une chose au RuralLab pour s’assurer une longue vie de “casual hacking” : un peu plus de financement…
RuralLab : fiche signalétique
Localisation : Néons sur Creuse
Superficie du FabLab : environ 150 M2
Forme juridique : association
Ancienneté : juillet 2013
Nombre de participants : 100 adhérents – 150 visiteurs par mois Financement : participatif
– Flora Foret, la seule personne du Club de gymnastique du Pélican d’Arbois à atteindre la finale de la Coupe des Coupes du Championnat de France. (deuxième note à la poutre, classement 24ème/31)…
– du Club Pélican qui vient de fêter son centenaire le 05 juillet 2014,
Après le trop-plein d’enthousiasme du post précédent sur l’actualité du CES 2014 concernant l’internet des objets, l’acquisition du thermostat Nest par Google… (pour un montant record de 3.2 milliards de dollars afin de s’emparer des meilleurs designers mondiaux), il est temps de conclure par quelques recommandations de sagesse… dans cet engouement général.
Olivier Ezratty : “cela prise parfois l’absurde”
Difficile d’être passé à côté de la profusion attendue des objets dits “intelligents” contée par Olivier Ezratty dans son compte-rendu à chaud des Premiers Retours du CES 2014
Tout est potentiellement connectable au point que cela frise parfois l’absurde : la brosse à dents (chez le français Kolibree), le distributeur de médicaments, le lit, l’oreiller, la raquette de tennis (chez le français Babolat, ci-dessus, équipé du SDK de Movea), le ballon de foot, les chaussures, les vêtements, le Voyce qui vous permet de comprendre les humeurs de votre animal domestique ou le détecteur de bed bugs. Le CES démontrait cette frénésie un peu délirante consistant à connecter un peu tout et n’importe quoi avec au passage, de nombreuses redondances entre objets.
Un point de vue critique recevable. Cette première vague de babioles connectées ne doit pas nous faire perdre de vue qu’hormis quelques rares success-stories se dénombrant sur les doigts d’une main, les chiffres d’adoption grand public sont toujours attendus.
Et pour l’avoir vécu avec la communauté des quelques 500 utilisateurs pionniers du Quantifed Self, nous pressentons que le modèle “un objet = une app = un usage” risque de se fatiguer. La première raison étant que le porte-monnaie du consommateur n’est pas extensible. Parmi les 40 objets attendus par consommateur, nous doutons fortement que le panier puisse se maintenir autour d’une moyenne de 100 euros par objet/app ?
Maison intelligente, voiture et plus largement “routines” connectées, les startups pionnières ont placé la barre très haut. Mix astucieux de design hardware/UX, savoir-faire industriel et marketing sont les clés du succès pour se positionner au plus vite sur ces marchés émergents.
Fondamentalement, le défi n’est pas de repérer un usage précis pour fabriquer un objet ad-hoc mais de concevoir un environnement flexible où chaque usage peut trouver une place.
Nous n’avons pas dix poignets. Le marché n’est pas extensible à l’infini. Les premières remontées empiriques reçues des early adopters font apparaître un phénomène de lassitude face aux premiers gadgets. Bracelets soigneusement rangés dans le tiroir, piles usées des station météo et j’en passe. La sélection est darwinienne avec un mot-clé : “Friction-less”. Si l’usage n’apparaît pas indispensable dans la routine, l’objet tombe vite en désuétude. Ai-je réellement besoin d’un capteur de sommeil au quotidien ? D’un point de vue personnel, je serais ravi de pouvoir essayer, louer, voire échanger facilement ces devices.
Une courbe en U : du low-cost au très haut de gamme
Aucune prétention d’analyse vis à vis de ce marché naissant et tiré par l’offre, mais mon premier ressenti est l’évolution d’un marché réparti sur une courbe en U.
Courbe en U (crédit https://3ri.free.fr/)
À savoir à gauche de l’abscisse, une répartition des produits connectés allant du low-cost pour les babioles et objets les plus courants sujets à la copie. Je pense notamment aux “actionneurs” divers pouvant subir une guerre de prix de la part d’assembleurs de composants. Par curiosité, jetez un coup d’œil à l’étendue de l’offre et aux tarifs sur une simple requête « pedometer » chez Alibaba : près de 75000 produits pour 1000 fournisseurs.
Le i-grill chez i-devices pour les geeks du BBQEt de l’autre côté, le haut de gamme, l’innovation extrême où la magie du design, la qualité du service, l’UX font la tendance et pourront justifier des prix élevés assortis de services récurrents.
Cette courbe bien connue dans le monde de l’automobile – pensez aux gammes des Véhicules Electriques vs low-cost – préfigure l’évolution de ce marché. Et pour les marques, les défis à relever sont passionnants pour imaginer de nouvelles relations clients et reconfigurer la part d’attention.. Banque, assurance, food, santé,… l’internet des choses est en marche pour de nouveaux paradigmes.
Pour conclure, retrouvons-nous le 26 mars prochain pour un 8ème meetup “quantified self” dédié au design. Nous comptons sur votre présence pour rencontrer un panel d’experts du design, d’entrepreneurs aventuriers et de chercheurs.
Vous remerciant d’avoir lu jusque là. Faites-vous un nez. Nous sommes convaincus que ces objets représentent une opportunité extraordinaire pour réfléchir sur le renouvellement de services qui disrupteront tous les marchés sans exception. Parlons-en quand vous voulez lors d’un walking-meeting de 5000 pas ?
Cette année encore, les objets connectés sont à la fête depuis hier au rendez-vous annuel mondial du Consumer Electronic Show (CES) qui se déroule jusqu’au 10 janvier à Las Vegas.
Voiture, réfrigérateur, pèse-personne, montre, chaussettes, cocotte-minute… tous nos objets du quotidien deviennent progressivement intelligents embarquant des capteurs et des logiciels. La grande famille de « l’internet des choses » (internet of things) a donné naissance en 2013 à un marché mondial de 1.2 milliard d’euros en 2013. Et les estimations du Gartner évaluent ce marché à 5 milliards d’euros pour 2015 pour une cinquantaine de milliards d’objets. Soit dix fois plus que le nombre de smartphones !
Santé, éducation, transport, habitat, … tout y passe pour de nouvelles configurations de nos vies quotidiennes. Et cocorico, la dynamique du secteur est favorable aux start-up françaises : parmi les douze premiers objets connectés les plus vendus aux États-Unis sur l’Apple Store, cinq sont français !
Pour mieux comprendre le phénomène, nous démarrons aujourd’hui une série de trois articles.
Le contrat de service selon K. Dick
En 1966, Philip K. Dick, écrivain d’anticipation inspiré, nous projetait avec Ubik dans le monde de 1992.
La porte refusa de s’ouvrir et déclara :
– Cinq cents, s’il vous plaît.
A nouveau, il chercha dans ses poches. Plus de pièces, plus rien.
– Je vous paierai demain, dit-il à la porte. Il essaya une fois de plus d’actionner le verrou, mais celui-ci demeura fermé. Les pièces que je vous donne constitue un pourboire, je ne suis pas obligé de vous payer.
– Je ne suis pas de cet avis, dit la porte. Regardez dans le contrat que vous avez signé en emménageant dans ce conapt.
Il trouva le contrat dans le tiroir de son bureau : depuis que le document avait été établi, il avait eu besoin maintes et maintes fois de s’y référer. La porte avait raison ; le paiement pour son ouverture et sa fermeture faisait partie des charges et n’avait rien de facultatif.
– Vous avez pu voir que je ne me trompais pas, dit la porte avec une certaine suffisance.
Matière à pensée pour imaginer le futur de nos maisons connectées !!! Trêve de plaisanterie, fermons cet ouvrage d’anticipation et continuons dans la vraie vie…
La suite de l’histoire
1992Vinton G. Cerf, VP et « Chief Internet Evangelist » chez Google, le « Papa de l’Internet » arbore fièrement sur son t-shirt lors d’une conférence à l’IETF : « IP on Everything » . « Vint » Cerf a été vraiment visionnaire : l’IP est partout aujourd’hui. Plus largement « tout est sur IP« .
2003 23 centimètres de hauteur, le lapin Nabaztag émet des messages vocaux ou lumineux et peut également remuer les oreilles. Rafi Haladjian déclarait : En 2003, nous avons eu cette vision : tous les objets seront connectés. Nous avons ouvert la marche avec un lapin. Nabaztag était son nom.
Son message ancrait la réalité de Vinton Cerf : Désormais tout peut être relié à l’Internet, tout, même les lapins.
2009 Withings présente son premier pèse-personne wi-fi à la conférence Le Web. Les premières messages de poids / indice de masse corporelle émergent sur Twitter. Le mouvement est route.
Depuis les objets connectés s’incrustent dans notre quotidien. Les grands groupes d’électronique se sont visiblement mis dans l’idée de tout connecter à Internet. Après les lunettes, les bracelets, les montres, les vêtements, les balances, les pots de fleurs, Sony va même jusqu’à présenter une perruque reliée à internet.
2013 Dix ans ont passé depuis le lapin Nabaztag. « Mother & The Motion Cookies » est primée au Consumer Electric Show de Las Vegas 2014. Le discours et les présentations de Rafi Haladjian, notre père spiritual de l’objet connecté, apportent enfin un peu de fraîcheur. Le cyberflic se féminise et prend l’allure d’une maman Barbapapa prête à s’intégrer dans nos interactions familiales : la « Mother » sait tout !
Et de notre côté, nous vous donnons rendez-vous demain soir pour tenter un éclairage plus approfondi et personnel sur ce que nous aurons retenu de l’actualité et nos premiers pressentis pour aborder ce marché.
Nous souhaitons bonne chance à nos moussaillons qui partiront en bateau du 4 au 10 septembre à l’occasion du IndieWebCamp à Brighton. Plus d’information sur l’évènement ici !
Pour nous aider à mettre en place ce projet, n’hésitez pas à apporter votre contribution sur KissKissBankBank !
Lorsque Nicolas m’a demandé d’aller dans les locaux de We Demain pour rencontrer François Siegel, je n’étais pas très confiante, n’étant pas journaliste ! Mais 50A m’a fait confiance, et m’a donné les moyens de réaliser cette mission en restant sereine. Belle expérience, et une très belle rencontre.
50A et We Demain veulent faire émerger des idées mais aussi créer une communauté fidèle. Nous avons cette volonté de faire, en nous. Mais souvent, nous voulons bien faire, mais nous ne faisons jamais rien…
Avec la culture du « Home Made », le développement du « Home Brand », du « Home Business » ou encore les « Home Studio » dans l’audiovisuel , la production devient abordable. L’agence digitale 50A souhaite partager cette philosophie du pas vite et pas cher, pour agir mieux ensemble.
François Siegel a eu l’idée de créer We Demain suite aux changements dans notre société. L’idée est survenue lors de la crise de 2008 : en plus des actions de ceux qui s’engagent pour les autres, c’est toute notre société qui change : notre façon de penser, de consommer, nos rapports à l’énergie et à l’économie …
Désirant raconter cette révolution à laquelle on assiste, il a acquis au fur et à mesure de la matière pour réaliser un magazine complet : We Demain.
Le métier de la presse, selon François Siegel, se doit de raconter et de sentir les changements d’époque. Au départ, d’un site internet créé par leurs propres moyens, We Demain s’est muté en magazine.
François Siegel a réussi son pari. We Demain est parvenu à exister dans la communauté des gens qui sont et font le monde de demain : des ONG en passant par les entreprises et les grands salons internationaux. Avec très peu de moyens publicitaires, en existant sur les réseaux sociaux et grâce à son site, We Demain attire un public divers et varié.
Les contenus des magazines naissent d’un travail collaboratif de plusieurs journalistes qui proposent des articles répondant aux problématiques de We Demain.
En plus d’être un raconteur d’histoires et de changements, We Demain doit se positionner lui-même en tant qu’acteur du changement. C’est le sens du Manifeste, signé par différents acteurs du changement. Une belle idée collective qui interpelle les médias publics : une nouvelle économie arrive, soyez attentifs et prenez en conscience.
Malheureusement en France, nous sommes dans un pouvoir pyramidal et centralisé au niveau de l’État, des grands groupes gravitent autour de l’État, ne lâchent pas la pression (énergie, nucléaire …) et ont du mal à admettre la réalité. Contrairement à d’autres pays, comme l’Allemagne, avec les sociétés décentralisées où il y a plus d’argent en régions et qui permettent plus d’initiatives.
En France, nous vivons dans le passé, mais le monde change et évolue, les consciences aussi, il faut arrêter de s’accrocher sur ce qu’a fait le XXème siècle mais voir ce que l’on peut faire au XXIème siècle. Alors oui, notre pays est en crise mais le changement d’époque est bien là, il faut maintenant et rapidement le mettre en pratique.
Pourquoi avons-nous décidé de nous rapprocher de We Demain ?
C’est bien simple, notre galaxie est liée à l’intelligence collective et We Demain embarque cette thématique pour créer le futur de demain. Barcamp, Atelier Distill, Brainstorming, déplacement en Tunisie en plein Printemps Arabe pour comprendre l’usage de réseaux sociaux, l’Auberge – sas de décompression pour créatif, 50A est sur tous les fronts pour renforcer l’idée de partage et d’échanges entre les personnes qui participent au monde de demain. 50A, c’est de l’entreprenariat positif comme le souligne We Demain. La troisième révolution que nous vivons nous amène à revoir nos manières de travailler et de concevoir. Alors pour avancer, rien de mieux que le « bottom up » : que chacun s’unisse pour travailler ensemble et que l’initiative individuelle se répercute sur le collectif !
Basé sur des valeurs proches de l’économie positive, 50A et We Demain veulent donner un sens au monde de demain. Promouvoir une économie au service de l’homme, en prenant conscience des limites du système actuel dont notre individualisme. L’économie positive c’est une manière de faire du business avec des gens qui partagent les mêmes idées et les mêmes valeurs : « faire du business en s’amusant ». Il faut se décomplexer : je peux conduire un 4×4 mais ce 4×4 est hybride, je suis pour sauver la planète et faire du business mais agir avec des gens qui pensent comme moi. Mes croyances ne sont pas incompatibles avec le monde dans lequel je vis.
Mais pour faire émerger cette économie, nous avons besoin du digital, et plus particulièrement d’une neutralité du net. Pour François Siegel « 50A est un ovni ». Pour lui, l’agence peut être un vaisseau pilote pour guider un développement commun.
Comme le BarCamp, actuellement en prévision : « 50A peut être un avion de notre galaxie qui maîtrise ces nouveaux réflexes vis-à-vis du net basés sur une économie collaborative et où l’on trouve des solutions ensembles ». Il faut se réapproprier les données (cf. MyDataLabs). Mais comment ? Pourquoi pas les solutions proposées par IndieWeb. Surfer sur l’économie positive, c’est surfer sur la vie positive. Un autre monde est possible et est en marche.
MyDataLabs est une association de loi 1901, partie d’un mouvement émergent spontané de gens intéressés par le Quantified Self et les données personnelles.
Un think tank au service de la data
Christophe DucampEmmanuel Gadenne, Nicolas Bermond et Thibaut Brousse, qui sont à l’origine du projet, ont pour vocation de réfléchir sur les données personnelles, l’open data et le big data. « Nous voulons rester focus sur la donnée personnelle » explique Christophe, « devenir une sorte de think tank et de change tank ». L’objectif étant de fédérer, à la fois les gens qui se battent pour imposer des standards, et les gens qui font du lobbying pour imaginer et inventer des nouvelles entreprises et modèles économiques. Tout cela, dans une démarche pédagogique de la donnée personnelle.
MyDataLabs : un équilibre entre transparence et vie privée
Christophe aimerait monter un groupe de réflexions en français puisque la matière première est en anglais, pour sensibiliser un public français. Sujet qui est extrêmement vaste, l’échange de données va devenir un énorme enjeu économique et financier, qui va reposer sur la question du respect de la vie privée. Ce qui les intéressent est la philosophie peer-to-peer mais aussi de prendre la défense de l’utilisateur. Christophe appuie sur le fait que les quatre géants qui gouvernent Internet (Apple, Google, Facebook et Amazon) font leur marché sur la donnée qui est produite au jour le jour par l’utilisateur, sans que celui-ci en ait la moindre connaissance.
MyDataLabs espère sensibiliser les publics et faire en sorte que ces données circulent au mieux et soient dans l’intérêt de l’utilisateur, tout en trouvant les moyens économiques qui vont avec.
Et par la suite, il voit en MyDataLabs » un acteur qui fasse de l’incubation, du lobbying, ainsi que des événements, de l’appel à projet…Nous sommes sur un secteur ou il y a beaucoup de boulot » poursuit-il.
MyDataLabs coorganise avec Mobile Monday Paris, un opus dédié à la santé et au bien être, le 22 avril prochain. Nous espérons vous y retrouver ! Pour vous inscrire, c’est ici.
Cet article est né de notre Coworking Lab. Bill et Christophe ont apporté leur contribution, et nous ont permis de finaliser cet article.
Bitcoin est une monnaie digitale décentralisée, générée sur Internet, qui possède plusieurs avantages : système peer-to-peer, aucune tierce personne, s’utilise dans tous les pays et les transactions sont anonymes.
La première question que l’on se pose est comment fait-on pour générer des bitcoins?
La première façon est le mining. C’est sans doute le plus long processus : l’ordinateur devient un « noeud » parmi les « noeuds » du réseau BTC. Une fois parvenu à la fin du bloc, on génère un bitcoin.
Le plus simple est de faire du « pools de mining » : on met en commun les ressources des ordinateurs. C’est une solution plus rapide pour parvenir à générer un bitcoin.
Lightcoin est un moyen de générer des lightcoins. Ici, on calque toutes les bases théoriques du Bitcoin, mais le mining se fait plus rapidement.
Il est possible d’échanger ses lightcoins contre des bitcoins. Le Linden, monnaie de Second Life, s’échange aussi contre des bitcoins.
Au départ un système de micro paiement…
Il y a 3 ans, les bitcoins étaient censés être un moyen de micro-paiement. Aujourd’hui, la valeur a tellement augmenté que l’on ne peut plus faire des achats quotidiens.
On parle plutôt d’un refuge de la valeur : certaines personnes ont mis toutes leurs économies dedans, en pensant que cette monnaie va être multipliée par 100 ou 1000. L’exemple le plus concret, est ce canadien qui a mis en vente sa maison en Bitcoin.
Cependant, il faut faire attention à ne pas mettre tout son argent, si on peut pas en assumer les responsabilités. En effet, l’année dernière Bitcoin a connu un krach qui a divisé sa valeur par 7.
Le bon coté est qu’il y a un nombre de Bitcoin fixé à terme (à 21 millions d’unités): aucun risque d’inflation. On peut voir le nombre de bitcoin disponible https://btcdirect.eu/fr-fr/combien-de-bitcoins-sont-en-circulation
Bitcoin, une démocratisation de la monnaie…
Aucune autorité centrale, des transferts 100% anonymes et 100% transparents : personne ne peut être identifié, excepté par son numéro de portefeuille. Toutes les transactions sont déclarées ouvertement.
Des sites permettent de retracer l’historique des transactions et de les voir en temps réel.
Le gouvernement américain réagit…
et parle de réglementer cette monnaie, chose compliquée puisqu’il n’y a pas d’autorité centrale, et que tout est anonyme.
Si Bitcoin a triplé en quelques semaines, c’est sans doute à cause de la Chypre, de l’Euro et du Dollar, de l’importance que les médias ont pour cette monnaie, ainsi que la peur de pénurie.
Bitcoin est un refuge. Cette monnaie fait prendre conscience que l’argent n’est pas réel. L’argent épargné était sous forme d’or, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.
L’argent n’est donc plus réel.
En France, la communauté de « bitcointers » est très faible, voire inexistante. Le défi est donc de créer une communauté qui sort du côté « glauque » (échange de BTC dans la rue, réseaux illégaux). Tout cela échappe au monde. On peut considérer Bitcoin comme le « napster de la monnaie », une culture geek, une culture du peer-to-peer.
Bitcoin va finir par se généraliser, puisque tout n’est qu’une question de génération. Les générations suivantes voient et verront Bitcoin comme une simple monnaie virtuelle.
Pour le moment, l’activité principale n’est pas le commerce, mais le trading. Bitcoin est encore dans une démarche avant-gardiste. Mais l’explosion des BTC ne saurait tarder…
Et si 50A vous propose de régler certaines prestations en Bitcoin, seriez vous prêts?
Ce samedi avait lieu la désormais célèbre nuit blanche ( https://nuitblanche.paris.fr ), exposition thématique géante, de nuit, à Paris.
Chez agence50A, nous nous sommes dit qu’il pourrait être intéressant d’analyser ce qui s’était dit sur les réseaux sociaux, et notamment twitter, qui privilégie l’émotion à travers le caractère instantané du mode de communication. Et aussi parce que dans les 50A-Labs, à travers nos projets et prototypes, nous développons les outils d’analyse de ces réseaux sociaux.
La mairie avait proposé un hashtag : #NB12. Nous le verrons par la suite, bien nous en pris d’en suivre d’autres, comme #nb2012, #nuitBlanche, … car une faible majorité seulement a utilisé l’officiel.
volume de tweets par heure – nb2012
En terme de volume, nous avons pris en compte les tweets du vendredi 23h au Mardi matin. Au total, c’est de l’ordre de 7400 tweets qui ont été pris en compte, par 3619 twittos dont 3543 (c’est à dire 98%) ont fait 10 tweets ou moins.
En fait, si on regarde un peu mieux les chiffres, on se rend compte que c’est 70% de ceux qui ont twitté qui ne l’ont fait qu’une seule fois, et 85% qui ont twitté deux fois au maximum.
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
2548
514
198
84
68
45
30
19
24
13
70,4
14,2
5,5
2,3
1,9
1,2
0,8
0,5
0,7
0,4
5,0
2,6
2,4
1,2
1,5
1,5
1,6
0,8
1,8
1,4
ligne 1 : nombre de tweets
ligne 2 : nombre de twittos
ligne 3 : part des twittos de ‘n’ tweet(s) sur l’ensemble des twittos.
ligne 4 : ratio de la ligne 1 de la case n par rapport à n+1 (loi de puissance)
On voit sur le graph log qu’on a presque une droite. On a donc une loi de puissance ( f(x) = a.x^(-k) = a / x^k
Cela signifie en gros que chaque catégorie qui tweete un peu moins que la précédente le fait dans des proportions qui sont fixes.
Par exemple, le nombre de twittos qui font 7 tweets (30) est 1,5 fois nombreux que ceux qui en ont fait 6 (45), qui eux même en ont fait 1,5 fois moins que ceux qui en ont fait 5 (68). C’est typiquement ce qu’on appelle une loi de Pareto. Et c’est finalement assez logique de retrouver cette loi puisqu’elle gouverne bon nombre de distributions statistiques classiques. Ici, on peut comprendre assez facilement qu’il est logique qu’une grande partie a fait un tweet, et qu’une partie plus faible en a fait un peu plus, et ainsi de suite.
Quelques twittos ont fait jusqu’à 65 tweets !
En terme de communautés et d’influenceurs, il est difficile de se prononcer car la dispersion des twittos est très grande, avec peu de tweets. Dans l’ensemble, ceux qui ont tweeté n’ont pas gagné de followers, sauf si vous aviez peu de followers et que vous avez tweeté beaucoup : vous en avez perdu. Et sauf ceux qui avaient beaucoup de followers, et qui ont pas mal tweeté : ils en ont gagné un peu. Mais probablement est ce dû au fait que les gens ont followé des personnes considérées comme importante d’abord parce qu’il avait beaucoup de followers.
Mention spéciale à
Aloumeau qui a tweeté environ 30x, 30 photos, et qui n’a pas de follower
AltugMayzel : 30 tweets, 30 followers de plus.
Anne_Hidalgo : 56 000 followers, 1 tweet…
Mais aussi à elis_kim qui n’a fait que des RT, mais aussi qui a permis de voir que le hashtag #nb12 pouvait être détourné avec ironie ce tweet très sympathique :
RT @TETUmag: Soirée mousse demain à la mairie du 4è! Un casque de chantier est un plus. #nb12 https://t.co/Tr4wEwJ1
Ajoura74 : 15 tweets et 15 liens !
RT @Makleiber: Nuit blanche à #Paris: les #voies sur berges réservées aux piétons ce soir. Nos parcours #nb12 – leJDD.frhttps://t.co/B7M …
la meilleure couverture a été assurée par @laParigina, avec 65 tweets, et environ 8 nouveaux followers pour 850 déjà présents ! La Rentabilité est très faible !
856 – 2012-10-06 19:48:59 – – Joli temps parisien pour la #NB2012 https://t.co/TpbTVAje
856 – 2012-10-06 19:50:48 – – Joli temps parisien pour la #NB12 https://t.co/2bwfV8Ow
856 – 2012-10-06 19:52:16 – – RT @theatrechatelet: Venez vous protéger de la pluie @theatrechatelet pour la #nb12, entrée au 21 av Victoria
856 – 2012-10-06 21:21:18 – – Un enchantement pour les enfants… et les grands ! #NB12 @ Archives Nationales https://t.co/RtGzv9vF
856 – 2012-10-06 21:28:02 – – Il y a du monde dans les rues du Marais malgré la pluie ! #NB12
856 – 2012-10-06 21:59:22 – – Michel Blazy et son Bouquet Final 2 #NB12 @ Mairie Du 4ème Arr. https://t.co/OIuLHYqC
858 – 2012-10-06 22:07:59 – – La mousse de Michel Blazy envahit la salle de la Mairie du IV #NB12 #BouquetFinal2 https://t.co/b9m64hLK
858 – 2012-10-06 22:15:26 – – Rassemblement sur les voies sur berges piétonnes ! #NB12 @ Pont Louis Philippe https://t.co/gi40oU84
858 – 2012-10-06 22:27:51 – – Space Oddity par Claude Lévêque #NB12 @ Cité Internationale des Arts https://t.co/2wsztBGH
858 – 2012-10-06 22:31:00 – – L’essentiel du métro #NB12 @ Cité Internationale des Arts https://t.co/CptFjSs0
859 – 2012-10-06 22:54:03 – – Des croissants à 23h ! #NB12 (@ Chambre Professionnelle des Artisans Boulangers Pâtissiers des Hauts de Seine)https://t.co/70kcZIV0
859 – 2012-10-06 23:00:31 – – Machine à pétrir #NB12 @ Chambre Professionnelle des Artisans Boulangers Pâtissiers des Hauts de Seine https://t.co/kHttRaJo
860 – 2012-10-06 23:03:21 – – La #NB12 gourmande ! @ Chambre Professionnelle des Artisans Boulangers Pâtissiers des Hauts de Seine https://t.co/C2hsX08d
860 – 2012-10-06 23:05:50 – – Travailleurs de la nuit #NB12 #artisans #boulangers https://t.co/SVAPmfnP
860 – 2012-10-06 23:11:07 – – Les maîtres boulangers du quai d’Anjou #NB12 https://t.co/yQKcGjrT
860 – 2012-10-06 23:34:34 – – :D #NB12 RT @MelleAudrey: Grâce à @LaParigina je profite de la Nuit Blanche :) en direct de chez moi !! merci pour toutes ces photos ^^
860 – 2012-10-06 23:43:36 – – Paris Possible, l’expo qui réinterroge Paris au Pavillon de l’Arsenal #NB12 https://t.co/s5wwSb0a
860 – 2012-10-06 23:49:32 – – Chacun cherche ses clichés au Pavillon de l’Arsenal #NB12 #nuitblanche https://t.co/I4OA0W0P
861 – 2012-10-06 23:50:20 – – D’autres s’en inspirent pour choisir leur prochaine destination ! #TweetPrécédent #NB12
861 – 2012-10-06 23:51:59 – – L’expo Paris Possible est un très beau projet, je vous en parle bientôt sur le blog ! #NB12 #PavillondelArsenal https://t.co/YofnLq5I
861 – 2012-10-06 23:54:41 – – « C’est où ces ours, euh, koalas ? » (en parlant de sculptures de Pandas !) #parolesdevisiteurs #NB12
861 – 2012-10-06 23:55:15 – – LOoL le bug du mur de photos du Pavillon de l’Arsenal qui m’attribue des photos qui ne sont pas les miennes ! #NB12 #fail
861 – 2012-10-07 01:21:08 – – Mystère #NB12 @ Place de la Concorde https://t.co/Vnf2whKq
861 – 2012-10-07 01:22:37 – – @luxsure J’ai croisé tout le monde sans rencontrer personne ce soir ! ;-) #NB12
861 – 2012-10-07 01:30:38 – – Bubble your life #NB12 @ Archives Nationales https://t.co/RtGzv9vF
862 – 2012-10-07 01:49:21 – – Paris vu par Hollywood à 2h du matin, ça c’est de la nuit blanche ! #NB12 https://t.co/4qOytd4n
862 – 2012-10-07 01:51:28 – – « je souhaite que Paris continue d’inspirer Hollywood et tous les cinémas du monde » #BertrandDelanoé #NB12
862 – 2012-10-07 01:53:20 – – « Il y a le Paris-Paramount, le Paris-MGM et le Paris en France. Le Paris-Paramount est le plus parisien des 3 ! » Ernst Lubitsch #NB12
862 – 2012-10-07 02:00:35 – – On ne dirait pas qu’il est 2h du mat’ dans la salle d’expo de l’HDV ! #ParisVuparHollywood #NB12 https://t.co/G21S9szL
862 – 2012-10-07 02:05:37 – – « Each morning like a baby, Paris starts to cry ! » #thesongofParee #LovemeTonight #ParisVuparHollywood #NB12
862 – 2012-10-07 02:10:07 – – Oups les photos sont interdites ! #ParisVuparHollywood #NB12
862 – 2012-10-07 02:14:21 – – Plusieurs planches de style et dessins préparatoires d’Anne Seinel pour Midnight in Paris de Woody #ParisVuparHollywood #NB12
862 – 2012-10-07 02:22:51 – – Les parisiens ne sont pas prêts de dormir ! #NB12 #NuitBlanche #ParisvuparHollywood https://t.co/WaGTH6Wg
862 – 2012-10-07 02:37:51 – – Les gardiens du trésor #NB12 @ Crédit Municipal de Paris https://t.co/zpt9IEhd
862 – 2012-10-07 02:43:39 – – Les Gardiens du Trésor #NB12 @ Crédit Municipal de Paris https://t.co/BflCqpRJ
862 – 2012-10-07 02:46:18 – – Le Griffon gardien du trésor #NB12 @ Crédit Municipal de Paris https://t.co/GAX5anOg
862 – 2012-10-07 03:01:15 – – Plus qu’une galerie ! RT @julie_adore: Les infatigables de la nuit blanche de ma TL @Alexandre_Sim @larcenette @LaParigina bravo ! #nb12
862 – 2012-10-07 03:04:04 – – Hello there ! #streetart 3D #NB12 @ Chez Camille https://t.co/IanItc1E
862 – 2012-10-07 03:10:01 – – @emmenex avait raison, le conte des Gardiens du Trésors au Crédit Municipal était l’une des plus jolies attractions de la #NB12 !
862 – 2012-10-07 03:12:24 – – Dernier stop de la #NB12, la galerie Nikki Diana Marquardt ! https://t.co/7mA7Ssk4
862 – 2012-10-07 03:31:44 – – #NB12 c’est fini pour moi, merci à tous ceux qui ont suivi, à @paris pour l’orga et à #Samsung pour le précieux sésame ! Bonne nuit !
862 – 2012-10-07 03:33:34 – – Ravie d’avoir arpenté les rues du Centre de @Paris avec la fine équipe de #USofParis, @Alexandre_Sim & @emmenex !! #NB12 Cc @leilalamnaouer
864 – 2012-10-07 15:31:20 – – RT @Paris: Nos plus belles photos de la Nuit Blanche https://t.co/R9Od6WkG #nb12
Nombre de liens sur les 7414 tweets, 4200 exactement possèdent (au moins) un lien, et 4096 sont en https://t.co/xxxxxx
En terme de mots-clé, on retrouve évidemment les hashtags (parmi les 7414 tweets, qui représentent TOUS les tweets sur les dates considérées)
[#nb12] => 3947 et
[#nuitblanche] => 2514 et
[#nb2012] => 504 ou même le long
[#nuitblanche2012] => 115
Personne n’a pensé à utiliser NuitBlanche12 :-)
En attendant, cette nouvelle #nb12 s’est déroulée le [soir] => 577, à paris [#paris] => 1087.
Dans l’ensemble, les tweets parlent de tout et notamment de Palais (242), d’art (210), de la ville (196), de pluie (et oui…. – 172 – et du temps – 71), de musée (143), du palais de Tokyo (142), des installations (125)
Si près de 200 tweets ne parlent que de météo, c’est peut être parce qu’il a plu, ce qui expliquerait notamment le fait qu’il y a comme une impression de « peu de tweets » : il pleut donc il y a moins de monde, et ce « petit » monde, sous la pluie, ne sort pas son iphone (fonctionne aussi avec son Samsung, son BBM, etc…)
125 fois les gens ont indiqué qu’ils y allaient, et 99 fois qu’ils allaient s’y retrouver.
On y parle aussi de la mairie [mairie] => 103 / de [quai] => 99 / que c’était parfois long (92), mais qu’on voyait beaucoup d’oeuvres ([??uvres] => 83). Il y avait beaucoup de monde quand même (65), et 70 fois, les gens ont parlé de pont. :-) Rien d’étonnant, cette nuit blanche avait lieu sur les berges, le long de la seine. Comme on le voit, il est rapidement difficile de synthétiser si une attraction particulière a fait la différence puisqu’en terme de mot clé, très rapidement, la fréquence des mots les plus retrouvés (racines lexicales complètes) est inférieure à 70, soit moins de 1%….
Les 3 graphiques suivants représentent le volume de personnes pour ‘n’ tweets (en normal, puis en log-normal) ainsi que la répartition du volume de tweets en fonction de la date.
autre graph en log (droite)
nbr de personnes ayant tweeté un certain nombre de fois
Chez 50A, on privilégie les méthodes agiles et les technologies open source. La collaboration, le partage, l’ouverture sont des valeurs profondément ancrées dans notre philosophie.
Nous partageons ces valeurs avec des entrepreneurs innovants et plein d’ambition. C’est pour cela que nous sommes allés à la rencontre de Glenn, CEO de Gnuside, au coeur de la Mutinerie à Paris.
Gnuside est une entreprise spécialisée dans le développement logiciel et électronique en informatique libre. Gnuside agit sur toutes les étapes de réalisation de projet, de la conception au développement des systèmes d’informations, jusqu’à leur évolution vers le logiciel libre.
Nous avons donc posé quelques questions à Glenn, pour en savoir plus sur les technologies libre et sur Gnuside.
Découvrez également un extrait écrit de l’interview ci-dessous :
1/ Comment définis-tu l’entreprenariat Open Source et les technologies libres ?
« Le libre c’est une question d’usage, de partage de connaissances et de contribution. L’entreprenariat open source, c’est l’entreprenariat intelligent.
Le fait d’être transparent et de collaborer permet de déterminer les bonnes pratiques, les bonnes méthodes et les bonnes technologies. L’open source incite tout le monde à devenir meilleur.
Seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin. L’entreprenariat Open Source permet de concilier les deux aspects de ce proverbe, ensemble on va plus vite et plus loin.
Pour le client, l’avantage de la technologie open source est quelle est adaptable plus vite. On peut réutiliser des composants existants sans avoir besoin de tout redévelopper. Ce qui entraine une réduction des coûts. On peut aussi mutualiser les coûts de développement, si deux clients veulent créer un catalogue en ligne, seul le contenu et le style vont être différents mais pas la technologie sous-jacente. Chaque entreprise paye alors uniquement 50% du développement. »
2/ Gnuside en 3 mots clés.
« Open Source, Technologie et Innovation sont les 3 mots clés officiels. Gnuside c’est plus un style, une philosophie basée sur la curiosité, l’ouverture, l’adaptation aux problématiques de nos clients »
3/ En quoi Gnuside s’inscrit dans ta définition de l’open Source ?
« Les valeurs de l’open Source s’inscrivent dans chacun des fondateurs de Gnuside. C’est en plus quelque chose que nous avons écrit dans les statuts de l’entreprise. Nos développements visent à être libérés. »
4/ Comment l’idée de Gnuside est venue ?
« Il y a douze ans, j’ai rencontré mes associés actuels devant une salle de physique à la fac. A l’époque, on avait envie de créer un jeu vidéo mais nous ne l’avons jamais fait. Nous avons fait nos études ensemble et nous avons divergé vers nos emplois. Au bout d’un certain temps, on s’est rendu compte que l’on voulait toujours travailler ensemble et qu’il y avait des tas de choses intéressantes à faire. »
5/ Quels sont tes clients ? Quels objectifs ont-ils ?
« Aujourd’hui, c’est beaucoup de PME. L’intérêt des PME est que ce sont des entreprises énergiques, pleine d’idées folles qui veulent changer le monde mais elles manquent de moyens. A l’inverse, les grosses entreprises avec qui on essaye de traiter aujourd’hui, ont une plus grosse inertie avec des plans d’innovation sur plusieurs années. Mais le temps que le projet aboutisse, nous ne faisons plus de l’innovation. La question que l’on se pose aujourd’hui est comment peut-on concilier les deux pour aboutir à un équilibre et apporter à chacun une expérience issue de l’autre monde. C’est-à-dire entourer les petites entreprises de pratiques plus industrielles, et permettre aux grandes entreprises d’être plus agiles, plus réactives à l’innovation. »
6/ Quel avenir pour Gnuside ? Où vous voyez vous dans 5 ans ?
« On a plusieurs projets en cours notamment Firstbrick, qui vont être décisifs. Ce qui nous intéresse c’est d’apporter des technologies et des solutions qui répondent à des usages. Nous voulons apporter des innovations comme le télégraphe qui a donné par la suite naissance au téléphone, à internet’ et qui répondait au besoin fondamental de communiquer à distance. Dans 5 ans, idéalement, nous nous voyons comme modèle d’entreprenariat open source »
7/ Qu’est ce qui vous plait le plus en tant que CEO de Gnuside?
« Le fait de pouvoir concilier la passion avec les moyens de l’entreprise. C’est à dire, qu’en tant que directeur d’entreprise on peut choisir la direction que l’on veut prendre, les projets qui sont importants. »
8/ Une opinion sur 50A ?
« C’est une société dans laquelle j’aimerai travailler si je n’avais pas monté ma propre société. Ce sont des gens qui sont extrêmement compétents et qui sont des bons vivants. Le bon équilibre entre sérieux et amusement. 50A prône la collaboration, le partage, l’ouverture dans ses process. Elle est porteuse de ce message dans ce qu’elle fait auprès de ses clients. »
9/ Lorsque tu étais enfant, tu avais plutôt 50 A sur ton bulletin ou que des C ?
« Je n’avais que 2 A, en maths et en physique. Mais cela permet justement de prendre conscience que l’on peut s’améliorer et que quand on ne le peut pas, il faut s’entourer des bonnes compétences pour viser 50 A. »
10/ Quelles sont les trois premières choses que tu fais en allumant ton ordinateur ? « Je suis tiraillé entre mon côté ingénieur, qui me pousse à regarder ce qui se fait dans le monde, à faire de la veille technologique ; et le côté entrepreneur, qui me dit de regarder mon logiciel de gestion de projet et d’aller travailler. »
Des bureaux partagés dans d’autres bureaux … HEIN ? Et oui, l’agence 50A a plusieurs espaces de travail (concepteurs, créateurs, trafic, organisateurs)… Et COWORKEURS !
L’ADN de 50A est composé de plusieurs piliers, mais celui dont nous traiterons aujourd’hui est le fabuleux coworking.
Un récent article de l’Express évoque Berlin comme la capitale du coworking. La métropole européenne contient en effet plus de bureaux partagés que n’importe quelle ville du continent. « Ce qui pourrait bien devenir le modèle d’organisation de l’entreprise de demain ».
Mais oui, et l’entreprise de demain est à portée de bras pour vous.
« Travaillons ensemble pour une meilleure galaxy » comme l’a dit LE digital druide en l’an 2010. Valable encore en 2020 et 2021
Le partage d’un bureau pour travailler, partager des idées, ou simplement avoir le wifi. Dans ce concept, l’espace partagé est primordial, mais ce qui est intéressant aussi est le réseau qui peut se créer et qui sollicite un échange et une ouverture.
Et nous ouvrons dès aujourd’hui notre espace coworkeurs(es) aux filles… Celà vous paraît-il étrange ?
Le coworking girl, mais pourquoi ?
Notre galaxy est peuplée de toute sorte de mammifères mais, essentiellement de garçons. Ceci est bien dommage et nous voulions trouver une solution pour équilibrer notre population… d’où le lancement du coworking girl !
Vous souhaitez connaître les sensations qu’apporte le coworking chez 50A ?
Regardez l’interview d’Arnaud, qui nous quitte bientôt…
Découvrez l’application dédiée au coworking girl sur notre Facebook
Mesdames, vous êtes donc cordialement invitées à nous contacter si vous êtes intéressées…
Le principe du Barcamp a été instauré pour la première fois en 2005 à San Francisco.
Véritable rencontre, l’évènement consiste à une « non » conférence : « pas de spectateur, tous participants ».
Conçu sous forme d’ateliers participatifs, le Barcamp a pour principe d’avoir un contenu fourni par les participants, avec un programme établit sur place le jour même.
Le Barcamp permet donc des rencontres fructueuses et des ateliers sur des sujets précis à partager avec les participants
Voici une infographie réalisée par nos soins qui vous présente et explique le mode d’emploi pour ce type d’événement.
Restez à l’affut, nous prévoyons d’organiser un barcamp sur l’open-gourvernance dans les mois qui viennent ;)
Retrouvez les réponses à vos questions sur www.barcamp.org
C’est fait, le premier atelier Distill’ s’est tenu à la distillerie 50A ce mercredi 29 mai.
Proposée par 50A et 1001 idées, cette formation propose aux participants (chef d’entreprise, responsable communication, DRH) de jouer à innover.
De jouer, oui ! Avec des cartes, des fiches, des QR codes…
Aucun des ateliers ne sera identique car le jeu est évolutif et n’aura de cesse de s’agrémenter de nouvelles cartes, de nouveaux personnages, de nouvelles innovations…
??chauffement créatif
Arrivés à 9h, les participants ont fait un petit échauffement pour préparer le cerveau à innover.
Viennoiseries et jus d’orange étaient à disposition car c’est bien connu, l’innovation ça demande des forces (non, bon…).
Les cartes idées
9h30, début de l’atelier
Le maître du jeu fait tirer des idées parmi les cartes « Idées ».
L’un après l’autre, les participants notent de 0 à 5 les innovations tirées et s’exprime sur la note attribuée.
Recyclage créatif
Après 7 à 10 idées parcourues et notées, celle recueillant la meilleure note et celle recueillant la plus mauvaise sont conservées pour passer à l’étape suivante du jeu : La mise en situation.
Chaque participant tire une carte « rôle » : maire, enseignant, chef d’entreprise, routier, chien (!)…
Associés par équipe de 2, les participants ont 10 minutes pour proposer une application de l’innovation retenue et l’adapter, la transformer au bénéfice du rôle qu’ils ont endossé : C’est le recyclage créatif.
Après ce délais, chaque équipe présente l’idée qu’elle a confectionné. Les présentations achevées, chaque participant vote individuellement pour l’idée la plus originale/efficace/innovante.
Bientôt, une nouvelle session sera ouverte sur le thème « Du coté de chez soi ».
Consommation collaborative, nouveaux rapports de voisinage, partages… 10 innovations montreront comment des pionniers sont en train de créer de nouveaux emplois et révolutionner les produits et services de la vie quotidienne.
N’hésitez pas à nous contacter pour participer à notre deuxième édition des Ateliers Distill’ feat. 50A & 1001 idées ;)
– « Du côté de chez soi » (consommation collaborative, partages’)
– « Par ici les monnaies » (crowd-founding, monnaie, nouveaux modèles économiques’)
Le concept est simple : une rencontre entre 1001 idées et 50A et PAF ça fait les ateliers Distill’ !
50A, agence fondamentalement attachée à la pratique du co-working, compte aujourd’hui une dizaine de collaborateurs pour mener à bien le consulting. L’agence se lance une nouvelle fois dans un projet collaboratif sous forme d’ateliers ludiques.
Késako ?
Distill’ est un dispositif ludique basé sur des idées innovantes repérées au niveau mondial dans tous les domaines d’activité. Le principe du jeu est d’interroger une idée en se positionnant de différentes manières et de voir comment on peut s’en inspirer ou pratiquer le copier-coller intelligent.
Anne-Caroline Paucot est la fondatrice de 1001 idées(ainsi que de dico du futur ), véritable distillerie d’idées novatrices.
Abordant des sujets divers comme la communication, l’immobilier, l’alimentation, la finance, l’écologie ‘ Anne-Caroline explore l’innovation ainsi que l’attitude des individus en fonction des nouvelles technologies (stressique : stress provoqué par les nouvelles technologies ), et va ainsi faire part de ses avis sur différentes idées abordées au cours des ateliers.
Les ateliers Distill’ ont donc pour objectif de réunir des professionnels de la communication, des chefs d’entreprises, des acteurs du digital et de tergiverser de façon ludique sur des sujets qui bercent le monde d’aujourd’hui : la viralité, les réseaux sociaux (évidemment) mais aussi le crowd-founding ou encore les nouveaux modèles économiques…
Les évènements sont au nombre de trois et seront chacun constitués de la découverte de 10 innovations.
Ils auront lieu fin mai et courant juin, et vous pourrez découvrir le résultat de ce co-working en reportage après ces rendez-vous de brainstorming !
Si vous êtes intéressés et acteur actif de la communication (chef d’entreprise, responsable communication, DRH…) n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse contact@50a.fr pour recevoir une invitation !
Les évènements se dérouleront les :
– 30 mai : « Très net » (viralité, open-source, co-conception…)
– 13 juin : « Du côté de chez soi » (consommation collaborative, partages…)
– 27 juin : « Par ici les monnaies » (crowd-founding, monnaie, nouveaux modèles économiques…)
En 2004 nous étions une agence multimedia. A l’époque nous faisions de la production de sites des CDROM, des gifs animés, des bornes interactives, nous paramétrions les mails de nos clients et nous nous disions que le web c’est quand même beaucoup mieux que le minitel…
En 2007 nous devenons une agence internet ou agence web, avec le développement du réferencement naturel. La publicité sur Internet commence à pointer son nez devant les pubs diffusées avant les films au cinéma. Nous nous voulons spécialistes alors que les agences de communication traditionnelles pensent que les termes HTML, SQL et autres PHP sont des acronymes d’ados. Nous affirmons alors notre indépendance.
En 2010 tout devient digital, là forcement nous ne pouvons pas rater le coche ! L’agence web devient une agence digitale, nous nous émancipons, et commençons à faire des recommandations stratégiques. Les acteurs traditionnels se méfient, ils nous rachètent ou nous cantonnent à produire… Peu à peu nous arpentons les chemins de la légitimité et les clients (annonceurs) en direct nous font confiance…enfin ils font confiance au prix car dorénavant nous pouvons participer aux réflexions et problématiques globales mais nous ne savons encore comment les valoriser et donc les facturer.
En 2011 tout le monde s’empare des termes « e-reputation » et « medias sociaux », on assiste à la grande foire à la légitimité. C’est la course aux « kilofans » et aux « kilofollowers » pour être reconnu. Nous assistons à l’émergence d’agence e-reputation qui se définissent comme des éboueurs du web (nettoyeur du net, effaceur de données…)
En 2012 l’agence digitale devient l’agence de données ou l’agence connectée ; forcément notre savoir est éphémère et cette fois-ci le marché va connaitre une vraie mutation, l’accès à cet univers est maintenant scientifique et technologique. Le saut intellectuel devient important et il induit des investissements conséquents financiers et humains.
Nous avons créé de toute pièce un département de recherche et de développement, nous avons embauché du personnel hautement qualifié et monté un partenariat sur 3 ans avec un laboratoire du CNRS.
« Nous affirmons donc notre appartenance à cette nouvelle typologie d’agence. »
50A est désormais une agence hybride, qui d’une part accompagne les entreprises dans la stratégie et le déploiement de solutions de communication. (nous faisons de la veille, du community management ainsi que de la gestion de crise) et d’autre part traite des données brutes en provenance des médias sociaux.
« La problématique de nos clients est de synthétiser et anticiper l’information qu’ils ne maitrisent pas. »
Mais Pourquoi avoir créer un laboratoire de R&D ?
Il y a 1 an et demi, nous avons donc décidé de nous lancer dans la grande aventure de l’innovation, nom de code iBrain qui devient notre laboratoire de R&D. Malgré les difficultés dues à la complexité de la problématique « traitement et corrélation de Big Data » et de la culture administrative fiscale non taillée pour les PME, nous n’avons pas baissé les bras et depuis plus d’un an nous travaillons corps et âmes dans ce projet à l’intitulé suivant :
Système d’analyse de systèmes sociaux : « Captation des sphères d’influence en vue d’extraction et gestion des informations pour construire de la connaissance à haute valeur ajoutée par recorrélation automatique. »
50A a choisi de travailler en méthodogie agile, nous nous considèrons comme une « Couveuse ». ?? l’image d’un incubateur, l’agence 50A investit dans une cellule de R&D, celle ci donnera naissance à des prototypes. Si ces prototypes résonnent avec un besoin du marché et qu’ils nécessitent des investissements de taille, 50A transformera son département en jeune pouce – start up.
» iBrain est un projet très ambitieux »
Dans un monde ou chaque action est convertie en donnée, dans une société qui nous demande tous les jours plus de performance et de compétitivité, le décideur a besoin d’avoir des outils d’aide à la décision afin de pouvoir évoluer dans un monde où la donnée évolue en temps réel. iBrain est le futur.
Et pour qu’il existe demain, nous commençons à le construire dès aujourd’hui. iBrain pourrait être qualifié de « neuro-logiciel » tant nous souhaitons qu’il s’intègre naturellement à nos vies ; en effet, iBrain, c’est la volonté de comprendre l’information en construisant de la connaissance à partir de cette information extraite, partout où elle est disponible. Et plus particulièrement sur le net et dans les réseaux sociaux.
Allons voir demain : avez vous déjà imaginé qu’un logiciel puisse deviner vos envies, ou mieux encore qu’il vous aide à prendre des décisions (enfin, les bonnes décisions) au bon moment avec les bonnes personnes ? N’êtes vous pas impressionnés par la quantité de données disponibles, sous toutes ses formes, y compris celle que nous donnons, stockons, partageons ?
Vous ne vous êtes jamais posé la question de ce qui pourrait nous arriver de bon si nous corrélions ces données, dans le respect de la vie privée de chacun évidemment. Car c’est un fait : il y a là, dans les environnements publics ou privés, une masse considérable d’informations qui ne sert à rien et qui ne profite finalement ni à la société, ni à personne. La genèse de notre programme de R&D est le fruit de multiples questionnements sur la manipulation des grosses données (Big Data), celles qui sont produites en temps réel, celles qui sont non structurées… et toute la connaissance qui y est présente, mais non exploitée.
iBrain est apparu comme une évidence, dès lors que nous avons cherché un nom de code au projet. Nous travaillons depuis 1 an sur l’algorithme (le c??ur d’iBrain). C’est un projet vaste, compliqué, long. Nous n’en sommes qu’à l’embryon. Reposant sur des modèles mathématiques puissants et de traitement automatisé du langage, il nous reste encore à dessiner les contours de son intelligence. Cependant, la première génération d’Ibrain permet déjà de faire fonctionner des prototypes dédiés aux acteurs du marketing (sismo-buzz) ou à l’analyse politique.
L’objectif de 50A est de faire de l’analyse intelligente de données (à des fins marketing par exemple). En fin d’année nous allons sortir un prototype sur le « mood social » des entreprises de taille nationale ainsi que celles, bien en vue, qui n’en font pas encore partie mais qui se prêtent bien à une sectorisation forte (par exemple dans le luxe, transport…). Les résultats se feront en terme de calcul de l’e-reputation en temps réels et dashboard d’évolution avec possibilité d’avoir un discours interprétatif. Nous souhaitons avec ces éléments pouvoir éditer un baromètre mensuel des entreprises du CAC 40 et celles sectorisées.
Ibrain délivrera 3 prototypes
– le premier sert à compter et pré-macher l’analyse => cela pourrait être un outil de veille, analyse d’e-reputation en temps réel, indicateur de performance multi-support…
– le deuxième amène la connaissance => sémantique du web temps réel, réponse automatisée
– le troisième sera iBrain Outil pré intuitif d’aide à la décision : « laissez iBrain penser à votre place.»
Nous testons nos outils avec les données liées aux présidentielles 2012.
C’est un cas d’école très enrichissant car tout ce qui s’applique à une marque est assimilable à une campagne.
Nous avons en base de quoi traiter à la volée plusieurs millions de tweets par jour avec un prototype qui tourne déjà, et nous avons également plusieurs milliers de blogs thématisés et classés ainsi que plusieurs centaines de flux rss de news également thématisés (lemonde, lefigaro, leparisien, …)
Répartition des volumes de tweet et détection automatique des évènements principaux
Detection et classification automatique des sujets dans la presse (1300 sources)
Demonstration de la classification automatique (5jours rubrique économie)
Lien vers le site iBrain
@nicolas2fr sous la haute autorité de la team R&D 50A
L’office du tourisme Japonais vient d’annoncer qu’il offrait des billets d’avion pour faire revenir ses touristes. Les participants doivent s’inscrire en ligne et choisir leur destination, les heureux gagnants devront tenir un blog photo pour alimenter le site et rappeler ainsi la beauté des îles nipponnes. Aux grands maux les grands remèdes, le Japon a bien compris l’intérêt du net pour redorer son image auprès du grand public. Il faut dire que l’e-tourisme est en constante progression. S’il a progressé de 20% en France en 2010 (contre 7% en 2009) on comptait déjà 35% de français ayant préparé leurs vacances en ligne en 2009 (47% aux USA). Secteur florissant, avec un panier français moyen de 258′, le tourisme constitue la catégorie de produits et de services la plus achetée sur Internet.
Pour trouver un hôtel et voyager serein, l’internaute se renseigne ! Ainsi, en 2010, suite à une étude menée aux Etats-Unis par Cornell, plus de 50% des vacanciers se sont renseignés auprès de leurs collègues et amis avant de réserver. Les avis laissés par les usagers ont, de fait, plus d’influence que ceux laissés par les sites professionnels.
Ce type de voyage tend à se démocratiser de plus en plus tant il simplifie la préparation au voyage. Outre les conseils que l’on peut trouver sur différents site de voyages alternatifs on retrouve surtout cette tendance avec le CouchSurfing qui, depuis 2004, permet aux voyageurs de se retrouver sur le net, de s’accueillir les uns les autres en prenant en compte les commentaires et avis des utilisateurs.
Subtil alliance de surf et de canapé, le CouchSurfing est un concept permettant de voyager à travers le monde en préparant son voyage non pas d’hôtel en hôtel mais bien d’hôte en hôte. La différence est avant tout idéologique. Philosophie du back-packer globe-trotteur, CouchSurfing propose aux utilisateurs de s’immerger totalement dans la culture locale en dormant chez l’habitant.
Depuis 2004, le site propose gratuitement aux utilisateurs de « rapprocher les personnes et les lieux dans le monde, créer des échanges de savoir, élever la conscience collective, diffuser la tolérance et faciliter la compréhension interculturelle »
Et ça marche ! Avec plus de 3 millions de membres en juillet 2011, le site CouchSurfing a permis à des milliers de voyageurs de découvrir un pays de canapés en canapés. Grâce à ce succès, CouchSurfing décide, le 25 août 2011, d’abandonner son statut d’association à but non lucratif pour le statut de B Corporation, soit une société commerciale selon le droit américain, permettrait ainsi une fiscalité plus avantageuse, sans pour autant réformer l’esprit de l’organisation.
CouchSurfing doit son succès à :
– La possibilité d’avoir un grand nombre d’informations sur les hôtes comme sur les invités afin d’éviter les mauvaises surprises et de pouvoir laisser une appréciation « indélébile » sur le compte des utilisateurs
– Le principe même d’échange et d’inter-culturalité. Apprendre à découvrir un pays de l’intérieur et non plus à partir d’un guide ou d’une brochure
– Un site internet complet et facile d’utilisation pour rendre compte de l’importance du mouvement et créer de véritables communautés de CouchSurfer.
Sur ce dernier point, de nombreuses soirées et rendez-vous sont régulièrement initiés de la part des membres eux-mêmes pour apprendre à se connaître et échanger.
CouchSurfing propose en effet plusieurs statuts:
– Situation du canapé : disponible, ou non, ou à voir selon les profils
– Situation de l’hôte : Dispo pour un café, actuellement en voyage
Selon l’indication, les utilisateurs sont libres de faire partie du mouvement sans être obligé de devoir accueillir (le plus souvent plutôt par manque de place que manque de volonté).
Nourrie par l’intelligence collective, le concept d’open-data et les nouvelles technologies, 50A via iDir est allée à la rencontre du fondateur Casey Fenton de passage à Paris. L’occasion pour nous de lui poser quelques questions sur le site et ses aspirations futures :
Bim c’est une expression, un tic de communication qui s’entend en ce moment à Paris. Pas de panique pour les provinciaux, l’expression ne devrait pas tarder à prendre le TGV ou peut être est-elle déjà là ?
Ce qui nous intéresse dans la viralité de ces néologismes, onomatopées ou autres brindilles littéraires, c’est de savoir où, comment et via qui nait ce type de tic de communication.
Et bim ! Cette semaine partons travailler et réfléchir au soleil en se baignant dans la piscine entre collègues au son du mistral assez discret.
Vous allez nous dire que c’est un séminaire, du management de l’incentive ben non c’est du #SouthCoworking.
Bim ! Bam ! Boum !
…La guerre du mp3, la diplomatie via wikileaks, la co-création de l’open source, le flickage de tes données Hadopie, Lopsy, les monnaies virtuelles, l’engouement de Facebook, l’influence et le temps réel de twitter, l’impact des standards, l’enjeu des réseaux décentralisés, l’extraction/ la corrélation de donnée à forte valeur ajoutée cf Ibrain ;o)
Nous vivons dans un monde complexe, où nous ne pourrons plus intellectuellement tout comprendre.
Dans un monde où les repères vacillent, voir explosent nous nous demandons si demain le gentil écureuil qui gère nos petites économies va nous rendre les petites noisettes qu’on lui a donné.
Et bim !
Nous avons peur quand nous voyons que tous les pays où nous avons l’habitude de partir en vacances sont soit en révolution, soit en banqueroute.
Avec un bemol sur la banqueroute, 2 semaines passées en Grèce et en Italie, vous font comprendre que l’argent se liquidifie et un dièse sur les révolutions car elles ont été riches, passionnantes et utiles pour la planète.
Et Bam !
Difficile de croire aux politiques quand on voit le décalage qui existe entre leur discours et la réalité. Finalement ne seraient-ils pas largués ? Ils n’ont plus la main sur les facteurs clés qui font l’économie, entre autres sujets…
La communication politique est un véritable exercice d’improvisation théâtrale qui consiste à placer un maximum de mots-clés (social, emploi, confiance, reprise, budget, sécurité…), à prendre une posture adéquate à la situation, une pointe de langue de bois et le tour est joué.
Ce qui fait la différence maintenant c’est comment le druide responsable d’une entreprise allie tous les ingrédients.
Gagner en politique (voir comment optimiser la formule) c’est donc avoir la bonne recette pour comprendre, expliquer et partager une vision pour montrer le chemin…
A première vue, ce n’est pas la priorité de tous, ils ne comprennent pas le changement de paradigme de « l’ère industrialo-informationnelle au chaos de l’Internet » qui peu à peu éclate l’ensemble des préjugés.
Et Boum !
Nous prenons l’exemple des politiques mais finalement peu de monde comprend réellement ce que l’on vit….
Nous parlons d’accès à l’information, mais nous ne sommes pas expert en écologie, social, ou en éducation. Ce qui nous semble en revanche fondamental est d’avoir les bases et certainement de retourner aux bases.
C’est l’objectif du SouthCoworking nous nous retrouvons avec toute la team de l’agence50A pour réfléchir sur les valeurs que nous souhaitons diffuser.
Réfléchir sur le monde qui change et surtout apprendre la méthodologie agile pour la communiquer.
Celle ci permet d’évoluer et d’avancer dans un monde que nous ne comprenons plus forcément.
Pour ça rien de mieux que de retourner aux sources.
Finalement le concept du « bim ! » est très représentatif du monde dans lequel nous vivons : on utilise, on consomme, on surfe, on navigue mais on ne sait pas d’où cela vient, comment cela est apparu, un peu comme l’Internet !
un #SouthCoworking pour « prendre le temps »
Depuis le 16 août, tête dans le guidon, peu de temps de « prendre le temps » pour se projeter et réfléchir à nos engagements et valeurs.
Depuis l’année dernière et la première édition du South Coworking, notre Druide Digital nous montre la voie en nous télétransportant dans les collines du Var.
Une Immersion réelle et digitale, au cours de laquelle nos journées sont rythmées par des séances de travail concrètes (nous devons tout de même faire avancer les dossiers de nos clients chéris), et des ateliers où le contenu est décrit ci dessous.
> Atelier ManifestA et valeurs de 50A
un atelier dédié au positionnement de l’entreprise (identité, vision, produit, capital) et à ses valeurs.
comment travailler ? avec qui ? quel engagement pour un secteur d’activité passionnant où technologies et innovations bouleversent la donne.
> Atelier Contenu des outils galactiques 50A
un atelier où nous mettons à plat la charte d’utilisation de nos outils sociaux et le contenu de notre page Fan, du compte twitter, et de notre blog.
> Atelier Basecamp / Gestion de projet
retours sur les fondamentaux de la gestion de projets, nous réfléchirons comment fluidifier et optimiser l’usage de notre solution collaborative de travail à savoir basecamp.
> Atelier iBrain
présentation de la cellule de Recherche & développement et de ses avancées.
Vous pouvez suivre en temps réel nos aventures de SouthCoworking sur agence 50A
Comme vous le savez, 50A a récemment posé ses valises en Tunisie. Même si elle avait voulu jouer les touristes et faire bronzette en sirotant un mojito, la Team 50A n’a pas chaumé contrairement aux idées reçues. Il faut dire qu’avec tous les outils qu’elle a à disposition, elle ne risquait pas d’être tranquille.
DES OUTILS DE MOBILIT??
Cela fait quelques temps maintenant que 50A utilise des outils qui favorisent la mobilité et le co-working :
– Grâce à Basecamp, il est possible de piloter un projet à distance sur un espace dédié. On peut y travailler avec tous ses collaborateurs, gérer les plannings, échanger les documents, poser des échéances etc.
– Grâce à Skype, les conf call et autres visio-conférences n’ont plus de frontières et se font en toute gratuité.
Rappelez vous par exemple lorsque 50A s’était délocalisé lors du South Coworking.
BONS PLANS TUNISIENS DU DIGITAL DRUIDE – C1 [#SecondDegré]
C1 [Nous ne cautionnons pas le « pot de vinage » c’est juste de l’humour, cf. ci dessous]
– Touver un hôtel 5 étoiles (4 étoiles minimum) et sympathiser avec le concierge (lui glisser un petit billet et un petit cadeau bien français) : vous récupérez ainsi le service premium (connexion web illimitée).
– Une fois qu’il est dans votre poche, n’hésitez pas à le solliciter. Prenez conscience qu’il peut vous trouver n’importe quoi pour satisfaire vos besoins. C’est l’occasion pour vous de vous concentrer sur la gestion de vos projets, tranquillement installé face à la mer.
C1 [Pour ceux qui croient que nous sommes une agence « pas très nette » nous leur répondons, nous sommes une agence très NET et nous invitons tout le monde à notre Barcamp à Tunis ou Paris pour essayer de participer à la révolution en mode évolution : https://barcamp.org/Barcamp(r) ]
Et pour vous prouvez qu’on ne ment pas, photos de réunion à l’appui :
Jeudi 7 avril 2011 / Hotel Le Consul Rue de la Palestine
Nous improvisons une table ronde, un échange engagé riche d’enseignement, d’espoir et d’envie. A ce jour c’est fou comme chaque citoyen tunisien se sent responsable, et cherche à s’engager pour son pays. Soit via une association, en créant des événements ou produisant du contenu.
WAHOU que ça fait du bien de voir et d’entendre cela !!!!!!!!
Laissez nous vous présenter nos trois interlocuteurs privilégiés :
Nous l’avions rencontré en octobre 2010 à notre Barcamp e-réputation, de passage à Tunis forcément nous devions lui rendre visite.
Il surfe sur la vague web et fait de la production musicale pour lui Biboudha du rock electro et produit d’autres artistes dans son HomeStudioPro.
Habib est typiquement le citoyen du monde « branché » il n’est n’y activiste ni planqué, il souhaite juste que le consensus global suive la voie des pays occidentaux.
On compte sur lui pour notre évènement sur Tunis ;o)
1. Développement & réflexions en cours
4 axes de travail concernant la révolution du peuple tunisien :
. Axe pédagogique concernant la démocratie : comprendre les attentes du peuple tunisien à savoir mettre fin à la corruption et aux passe-droits, pouvoir s’exprimer librement.
. Axe socio-économique pour aider les entreprises en difficulté en proposant des avis d’experts comptables, de banquiers, de consultants pour aider celles-ci à traverser cette période délicate mais pleine de promesses.
. Axe Think Tank : pool de consultants pour créer une banque d’idées et rédiger un livre blanc.
Il s’agit par exemple de mener des réflexions autour du développement des régions défavorisées en prenant une région pilote.
Comment sensibiliser les entreprises à assumer des responsabilités sociales ?
En effet sans infrastructure sociale (écoles, routes, hôpital), il est impossible d’attirer des entreprises. Le développement économique passe donc par un engagement social.
. Axe Démocratie 2.0 : comment favoriser et fédérer les initiatives pédagogiques en s’appuyant sur les nouveaux outils.
2. Focus sur les Medias & medias sociaux
Avec un dictateur au pouvoir depuis 23 ans, le contenu médiatique s’apparente bien plus à du publi-reportage !
La formation journalistique est en jachère, tout reste à faire. Tant sur le plan de formation que sur le plan de l’information.
Comment comprendre et détecter une rumeur ? Comment filtrer l’information et citer ses sources sans tomber dans « je l’ai lu sur facebook, donc l’information est vraie ». Rappelons que Facebook est un vecteur de diffusion d’information, mais aussi de désinformation, le peuple tunisien doit être sensibilisé à cela.
Nous assistons à une véritable effervescence, la liberté d’expression est désormais possible. Cependant les medias de masse ne sont pas du tout préparés pour le moment. Beaucoup de journalistes des medias TV / Radio ont retourné leur veste et du coup leur crédibilité est limitée.
Les medias sociaux
Les tunisiens que nous rencontrons sont d’accord à 200 % pour affirmer que Facebook et Twitter sont de véritables outils de mobilisation.
De nombreux ministères possèdent désormais leur page fan facebook. Le rôle de ces pages fan est de garantir que la source d’information provient du bon canal. C’est quand même incroyable !!!
Le but de notre démarche est de transformer l’enthousiasme en réalité.
Nos échanges avec Sarah, Chokri et Habib ressemblent fortement à une réunion de pré-Barcamp.
Un vrai brainstorming sur la démocratie 2.0 ou comment se servir de la philosophie Open Source, de méthodologie agile et du marketing google pour créer les fondements de la gouvernance de demain.
Nous avons donc décidé de transformer ces paroles en acte, en organisant en juillet ou septembre un Barcamp suivi d’une HackingParty en simultané à Tunis / Paris. Avec un objectif clair : réfléchir sur des méthodologies innovantes de nouvelle gouvernance, ce qu’on peut appeler simplement la démocratie 2.0.
Un événement que nous imaginons déjà comme une première journée de réflexion à Paris et Tunis sur la définition d’outil fonctionnel de la représentation citoyenne, suivi de 2 jours de HackingParty (@glenux prépare tes valises !) regroupant des développeurs à Paris et Tunis pour réaliser des prototypes, application Facebook, iPhone mis en ligne à la fin de l’événement. Ces outils seront libres de droit et diffusés.
Cette démarche est utile pour tous, même si les Tunisiens ont pris de l’avance avec leur (r)evolution, nous avons des échéances présidentielles dans très peu de temps.
La voix du peuple via les réseaux devient déterminante et j’espère que nous n’allons pas passer à coté d’opportunité de réellement participer au changement.
N’hésitez pas à nous contacter pour participer !!!!
Cela fait maintenant plusieurs mois que le débat fait rage autour du rôle des médias sociaux dans les manifestations en Tunisie et Egypte, où on a pu voir des réseaux comme Facebook et Twitter jouer un grand rôle dans l’organisation des manifestations et dans la transmission des informations. On a entendu parler de Citizen Power, de Démocratie 2.0, d’Hacktivisme Citoyen…
Sur 10 millions de Tunisiens, 2 millions possèdent un compte Facebook.
Alors faut-il s’arrêter à ce simple constat ou en tirer des enseignements ? Vous me direz sans doute que la meilleure chose à faire serait de se rendre sur place et en parler directement avec les acteurs de cette révolution 2.0. Et bien c’est exactement ce qui va se passer :
50A part en Tunisie !
Que les choses soient claires, les membres de la 50A Team ne s’improvisent pas journalistes, le but n’est pas de revenir sur les événements qui ont déjà été traités dans les médias (cf. notre sélection d’articles).
Ce sont justement les citoyens qui sont devenus journalistes lors de ces événements. 50A part en Tunisie pour les rencontrer, échanger, apprendre, toujours dans une logique de Co-Working, de Co-Learning.
3 objectifs clairs :
– Trouver un lieu pour le Barcamp E-réputation #EreputationCamp3
– Trouver des partenariats pour monter une Community Management School
– Rendre réel l’expérience de (r)évolution
Au programme, des rencontres, des interviews, des vidéos. Chaque jour vous pourrez suivre les aventures tunisiennes de la 50A Team sur ce blog et sur notre page Facebook.
Petit avant goût : vous pourrez découvrir très prochainement l’interview de Sami Ben Hassine, co-fondateur du PaCTE Tunisien.
50A <3 Tunisia
Pour plus d’infos sur les événements Tunisiens, voici notre petite sélection d’articles :
De passage à Madrid ces derniers jours, notre Digital Druide en a profité, entre deux tapas, pour faire un petit tour du côté du MediaLab-Prado.
Le MediaLab-Prado est un centre dédié à la recherche et à la production dans le domaine de la culture digitale et financé par la ville de Madrid. Il a pour but de trouver un lieu commun à l’art, la science la technologie et à l’aspect social.
De nombreux ateliers y sont proposés pour participer à de projets, des conférences, des séminaires, des expositions, des concerts, des présentations… En prime, tous ces événements sont gratuits et ouverts au public.
L’idéologie du MediaLab est basé sur le travail collaboratif et la participation collective pour la production comme pour la recherche. Le MediaLab-Prado est donc considéré comme un des centres européens les plus actifs et créatifs en terme de culture digitale.
Plusieurs programmes sont à l’affiche en ce moment et notamment les projets intitulés Visualizar et Inclusiva-Net.
Visualizar propose des stratégies et des outils pour visualiser les data (à voir l’exemple de ce site qui mappe les « maisons tristes »), alors que Inclusiva-Net propose une recherche et des réflexions autour de la network culture.
Avant de donner la parole au Digital Druide, revenons sur deux notions importantes qui serviront pour la suite :
C’est quoi un MediaLab ?
A la base un MediaLab était un laboratoire du MIT (fondé dans les 80’s par Nicholas Negroponte) où de nombreuses recherches ont vu le jour, notamment concernant la réalité virtuelle. De nombreux MediaLabs sont ensuite apparus un peu partout en Europe en débutant des recherches autour des nouvelles technologies, du multimedia et du design. Un MediaLab a pour but de créer un espace pour l’expérimentation et la fabrication, dans un esprit de culture libre, d’apprentissage et de processus collaboratifs.
C’est quoi une imprimante 3D ?
L’imprimante 3D, également issue du MIT, permet de produire un objet réel à partir d’un fichier CAO en le découpant en tranches puis en déposant ou solidifiant de la matière couche par couche pour, en fin de compte, obtenir la pièce terminée.
Parole de Druide
Le monde change et c’est chaque fois un réel plaisir de voir que partout sur la planète des petits feux s’allument pour montrer une nouvelle voie.
Encore une fois à Madrid au MediaLab du Prado, j’ai rencontré @jararocha qui nous a expliqué les divers travaux en « Working Progress ».
Au milieu de 2 imprimantes 3D et d’une kinetic 360 hackée, on se rend compte qu’il n’y a plus de frontières et que la culture digitale est entrain de (r)évolutionner le monde.
Tout de suite nous avons parlé Barcamp / Hacking Party / Digital Art et pour une fois pas besoin de reprendre l’historique des 4 dernières années.
Jara nous a expliqué que le MediaLab est un endroit ouvert à tout public, il organise régulièrement des workshops sur diverses thématiques (creative commons, électronique, sociologie et open source).
J’ai pu découvrir un réseau internet sans fournisseur d’accès, où les individus sont les noeuds. Ce qui permet d’acheminer Internet dans des endroits inaccessibles aux infrastructures telecom. Ce qui m’a rappelé un projet que j’avais imaginé sur un Internet où les noeuds seraient dans nos vêtements et donc en perpétuel mouvement (=stable).
Mais aussi de pouvoir protéger et partager ses informations en toute liberté #Hadopi #Lopsi (à venir notre article Freedombox Foundation).
J’ai vu des imprimantes 3D qui impriment des personnes en mouvement à l’aide de la kinetic (cf. les personnages jaunes en photo).
Bientôt ils imprimerons des gâteaux aux chocolats, des macarons…
Enfin nous avons parlé du 50AHOMEDIGITAL (espace de co-création en cours de réalisation) qui, à première vue, s’intégrerait à merveille dans l’écosystème madrilène.
Chez 50A, on pense que le travail collaboratif doit trouver sa place dans le réel, au même titre que l’intelligence collective sur le web. C’est pour cela que nous dédions 20% de nos locaux au coworking.
En effet, depuis 2006, des start up et autres sociétés de services viennent expérimenter de nouvelles manières de travailler avec nous.
C’est pourquoi nous avons décidé de donner la parole à un de nos coworkers, Arnaud, pour qu’il partage son point de vue sur le coworking à la sauce 50A.
Ok, cela n’a pas été facile ! Pas facile du tout même !
Vincent dit ‘Le Viking’ voulait absolument placer son ‘I am every woman’ de Whitney Houston. Julien qui fait de la boxe n’osait même pas lui dire que 50A ne pouvait pas se permettre un désaccord de cette taille.
Fleur, oui c’est le prénom indien que lui ont donné ses parents Apaches, trouva les mots et Vincent abandonna son idée pour laisser enfin parler Thibaut que Nicolas a volé au cirque Bouglionne. Pendant ce temps, Régis était dans une boutique de frip et Pauline rêvait de vivre à Paris.
Au final, nous l’avons tous écouté cette playlist de bureau, avec la satisfaction du travail bien fait.
Hacking party chez 50A pour recruter un développeur
50A, l’agence de communication digitale appelle les candidats au poste de développeur à venir participer à une Hacking Party, le samedi 19 février à Paris, sur le thème des Open Data et API.
Paris, le 19 février 2011 – 50A, agence de communication digitale et spécialiste de l’intelligence collective, organise une après-midi de recrutement à l’occasion d’une Hacking Party baptisée F*** ME, I’M AN OPEN API !. Les participants réfléchiront sur deux questions relatives à l’usage des réseaux sociaux : « Jusqu’où peut-on consolider les données utilisateurs entre plusieurs sites ? Pour extraire de l’information «intelligente» de son propre réseau social ? ». A l’issue de l’atelier, la meilleure copie se verra remettre une promesse d’embauche pour rejoindre l’équipe de la Galaxie 50A.
Dans le cadre du plan de développement initié fin 2010, l’agence entend une nouvelle fois accélérer sa croissance et affirmer son expertise en conseil et en création comme en technique. Pour son programme de recrutement, 50A a naturellement choisit un format original, participatif et ouvert à tous, à l’image de sa méthode de travail fondée sur le co-working et l’intelligence collective.
Découvrez notre revue du coworking spéciale Hacking Party.
Informations pratiques
Samedi 19 février à 14h chez 50A
32 rue de l’échiquier – 75010 Paris
Métro Bonne Nouvelle / Strasbourg St Denis
A propos de 50A
Fondée en 2005 l’agence a pour vocation l’accompagnement des entreprises dans la définition et la mise en oeuvre de nouvelles méthodes et bonnes pratiques de communication. Grâce à un fonctionnement basé sur le co-working (travail collaboratif), les équipes de 50A font cohabiter les différentes expertises métiers autour d’un même projet. L’agence compte aujourd’hui une dizaine de collaborateurs pour mener le consulting, les projets technologiques et créatifs comme par exemple la création de site, élaboration de planning stratégique, dispositif de community management, applications Facebook, applications iPhone et iPad. D’autre part, le pôle événementiel de 50A, organise des événements participatifs, tels que les ateliers de travail appelés « Barcamp ». Au coeur de la stratégie de Galaxie 50A, le pôle « Coworking Lab » (laboratoire R&D) permet à l’agence de partager ses locaux avec différentes start-up et sociétés de services. Cette approche offre ainsi à 50A comme à ses clients (Dom Perignon, Total, SlowFood, Silic, Union des Maisons Françaises’) le bénéfice de nouvelles expériences, des savoir-faire supplémentaires et un réseau accru.
L’agence étant basée sur les principes du travail collaboratif, le logo se devait de transmettre cet adn. La pyramide symbolisant ce travail d’équipe. Chaque pilier a une couleur différente correspondant à la fois aux 5 univers de l’agence ainsi qu’aux 5 métiers proposés par 50A. La sixième couleur, blanc ou noir, correspond au sixième sens de l’agence.
Le « 50 » ? Tout chez 50A est lié à la série, 50 clients, 50 objets, etc…