COWORKING LAB

MediaLab-Prado : la Co-Création à l’espagnole

Inclusiva-Net au Medialab-Prado

De passage à Madrid ces derniers jours, notre Digital Druide en a profité, entre deux tapas, pour faire un petit tour du côté du MediaLab-Prado.

Le MediaLab-Prado est un centre dédié à la recherche et à la production dans le domaine de la culture digitale et financé par la ville de Madrid. Il a pour but de trouver un lieu commun à l’art, la science la technologie et à l’aspect social.

De nombreux ateliers y sont proposés pour participer à de projets, des conférences, des séminaires, des expositions, des concerts, des présentations… En prime, tous ces événements sont gratuits et ouverts au public.

L’idéologie du MediaLab est basé sur le travail collaboratif et la participation collective pour la production comme pour la recherche. Le MediaLab-Prado est donc considéré comme un des centres européens les plus actifs et créatifs en terme de culture digitale.

Plusieurs programmes sont à l’affiche en ce moment et notamment les projets intitulés Visualizar et Inclusiva-Net.

Visualizar propose des stratégies et des outils pour visualiser les data (à voir l’exemple de ce site qui mappe les « maisons tristes »), alors que Inclusiva-Net propose une recherche et des réflexions autour de la network culture.

Avant de donner la parole au Digital Druide, revenons sur deux notions importantes qui serviront pour la suite :

C’est quoi un MediaLab ?

A la base un MediaLab était un laboratoire du MIT (fondé dans les 80’s par Nicholas Negroponte) où de nombreuses recherches ont vu le jour, notamment concernant la réalité virtuelle. De nombreux MediaLabs sont ensuite apparus un peu partout en Europe en débutant des recherches autour des nouvelles technologies, du multimedia et du design. Un MediaLab a pour but de créer un espace pour l’expérimentation et la fabrication, dans un esprit de culture libre, d’apprentissage et de processus collaboratifs.

C’est quoi une imprimante 3D ?

L’imprimante 3D, également issue du MIT, permet de produire un objet réel à partir d’un fichier CAO en le découpant en tranches puis en déposant ou solidifiant de la matière couche par couche pour, en fin de compte, obtenir la pièce terminée.

Parole de Druide

Le monde change et c’est chaque fois un réel plaisir de voir que partout sur la planète des petits feux s’allument pour montrer une nouvelle voie.

Encore une fois à Madrid au MediaLab du Prado, j’ai rencontré @jararocha qui nous a expliqué les divers travaux en « Working Progress ».

Au milieu de 2 imprimantes 3D et d’une kinetic 360 hackée, on se rend compte qu’il n’y a plus de frontières et que la culture digitale est entrain de (r)évolutionner le monde.

Tout de suite nous avons parlé Barcamp / Hacking Party / Digital Art et pour une fois pas besoin de reprendre l’historique des 4 dernières années.

Jara nous a expliqué que le MediaLab est un endroit ouvert à tout public, il organise régulièrement des workshops sur diverses thématiques (creative commons, électronique, sociologie et open source).

J’ai pu découvrir un réseau internet sans fournisseur d’accès, où les individus sont les noeuds. Ce qui permet d’acheminer Internet dans des endroits inaccessibles  aux infrastructures telecom. Ce qui m’a rappelé un projet que j’avais imaginé sur un Internet où les noeuds seraient dans nos vêtements et donc en perpétuel mouvement (=stable).

Mais aussi de pouvoir protéger et partager ses informations en toute liberté #Hadopi #Lopsi (à venir notre article Freedombox Foundation).

J’ai vu des imprimantes 3D qui impriment des personnes en mouvement à l’aide de la kinetic (cf. les personnages jaunes en photo).

Bientôt ils imprimerons des gâteaux aux chocolats, des macarons…

Enfin nous avons parlé du 50AHOMEDIGITAL (espace de co-création en cours de réalisation) qui, à première vue, s’intégrerait à merveille dans l’écosystème madrilène.

Merci au MediaLab, Merci Madrid !!!

@nicolas2fr

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2 Commentaires

  • Reply
    Damien
    5 avril 2011 at 8 h 49 min

    hello, où puis-je trouver des infos sur ce passage de ton article?
    « J’ai pu découvrir un réseau internet sans fournisseur d’accès, où les individus sont les noeuds. Ce qui permet d’acheminer Internet dans des endroits inaccessibles aux infrastructures telecom. Ce qui m’a rappelé un projet que j’avais imaginé sur un Internet où les noeuds seraient dans nos vêtements et donc en perpétuel mouvement (=stable). »

    Avec la qualité de la connexion en Afrique du Sud et le prix exorbitant, j’aimerai aussi me passer de fournisseurs ;-)

  • Reply
    Nicolas Bermond
    5 avril 2011 at 17 h 53 min

    Tu peux demander à @jararocha du Media Lab Prado, le réseau s’appelle Gulia ou Gulfia…

    Bien le bonjour à Nelson ;o)

    @nicolas2fr

  • Répondre

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