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MARKETING DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE & FORMATION

Portrait de 5 femmes inspirantes – 8 mars

En cette journée mondiale des droits de la femme 50A vous propose un article spécial sur des femmes innovatrices ou pionnières dans leurs domaines.

Depuis ses débuts, Internet s’est voulu être un espace d’égalité et d’échanges. Les créateurs et les internautes se sont nourris d’une culture du “cool”, de l’échange et du gratuit, inspirés par les hippies. On peut se demander comment elle s’est manifestée sur Internet, cette nouvelle plateforme créée par des gens pleins de volonté de satisfaire ce qu’il ne retrouvait pas dans la réalité : un espace créatif et égalitaire.

Aujourd’hui encore, Internet compte des figures féminines influentes qui façonnent le monde des nouvelles technologies.

Focus sur celles qui étaient là au début, ou qui nous inspirent aujourd’hui…

Katherine Johnson 

Katherine Jackson est une physicienne, mathématicienne, et ingénieure spatiale afro-américaine née en 1918 dans l’État de Virginie-occidentale. Génie des mathématiques, elle se passionne très tôt. À l’âge de 14 ans obtient son bac, et est diplômé en mathématiques en 1934 à l’âge de 18 ans seulement.

Après l’obtention de son diplôme de mathématiques elle devient enseignante. En 1950 Jackson se lance dans une carrière de chercheuse en mathématiques. À cette époque ce domaine est peu accessible aux femmes et surtout aux femmes. Deux ans plus tard elle postule à un poste au Centre de recherche de Langley pour la NASA.

De 1953 à 1958 elle travaille comme calculateur humain. Jackson se spécialise ensuite en tant que technologue en aérospatiale. Elle participe aux calculs de trajectoire des premières missions envoyant un homme en orbite (Mercury-Atlas 6). Katherine aide à préciser les trajectoires entre le module de

commande du module lunaire Apollo quand il remonte de la surface de la Lune.

Elle quitte la NASA en 1986 à l’âge de 67 ans. En 2015 elle reçoit la médaille de la postérité remise par Barack Obama. Un centre de recherche informatique a été inauguré à son nom à Hampton dans l’État de Virginie.

Un livre et un film adaptée de l’histoire des femmes noires sortie en 2017 racontent son histoire « les figures de l’ombre.

 

Alice Recoque

Informaticienne française, Alice Recoque est à l’origine de plusieurs projets d’intelligence artificielle. Ses compétences reconnues dans ce domaine font d’elle une interlocutrice de choix pour de nombreuses Commissions de recherches.

Voici son parcours professionnel en quelques dates :

Alice Recoque, née en 1929 est une des premières Françaises de la communauté scientifique à s’intéresser à l’informatique. Diplômée de l’ESPCI, elle est embauchée rapidement la Société d’électronique et d’automatisme (SEA) qui construit les premiers ordinateurs. Pendant son activité à la SEA elle participe au développement d’une des premières machines permettant les interactions conversationnelles, le mini-ordinateur CAB500.

Suite à l’absorption de la SEA par la Compagnie Internationale de l’Informatique (CII) Alice Recoque tente de mettre en place des projets informatiques ambitieux. L’un de ses projets, donnera naissance à la gamme Mitra, considéré comme le premier ordinateur de la CII. Suite à ce projet elle est nommée responsable recherche et développement de la division « petits ordinateurs et système associés.

En 1978, elle alertait déjà la CNIL de ses inquiétudes face au « « le pouvoir de surveillance accru des entreprises et des États ».
4 ans plus tard Alice Recoque est nommée membre de la commission d’informatique  du Comité national de la recherche scientifique. Elle est désignée pour écrire le chapitre sur l’architecture des ordinateurs dans la publication de références Techniques de l’ingénieur du CNRS.

Quelques années plus tard, elle est recrutée par le groupe Bull pour prendre la direction de la mission « Intelligence Artificielle ». Lors de sa mission elle permet notamment le développement d’un programme appelé Prolog qui permet aux logiciels et ordinateurs de comprendre le langage naturel. Alice Recoque est régulièrement conviée aux commissions liées à l’intelligence artificielle. Elle participe, par exemple à l’évaluation du projet de traduction automatique Eurotra de la Commission Européenne.

 

Birgitta Jónsdóttir

Birgitta Jónsdóttir est une femme islandaise activiste, poète, écrivain, artiste et éditeur.

Membre du parlement islandais depuis 2009, elle a fondé entre autres le Parti pirate en 2012 qui vise une réforme démocratique et dépasse les clivages gauche/droite.

Spécialisée dans la législation du 21ème siècle, elle se concentre sur la démocratie directe, la liberté d’expression, l’information et la vie privée numérique.

Porte-parole de plusieurs groupes dont WikiLeaks elle utilise activement Internet pour relayer ses différents combats. Présidente de l’IMMI (International Modern Media Institute) elle présente en 2010 une résolution parlementaire dans le but de faire de l’Islande un havre de paix pour la liberté d’expression, l’information et la vie privée numérique.

En 2016 elle rencontre en compagnie deLawrence Lessig, Edward Snowden en Russie sur une initiative de ARTE : Meeting Snowden

« From the Towers, from the planes, Love, and again, Love. »

 

Grace Hopper

Grace Hopper, née le 9 décembre 1906 à New York et est décédée le 1er janvier 1992 à Arlington. C’est une mathématicienne mais aussi vice-amiral de la marine américaine. Elle a été pionnière dans le développement de l’informatique. Elle a notamment participé à la création des premières applications navales.

Elle a enseigné les mathématiques à Vassar avant de rejoindre la réserve navale en 1943. Elle est devenue lieutenante et a été affectée au Bureau of Ordnance’s Computation Project de l’Université Harvard (1944), où elle travaillait sur Mark I, la première calculatrice automatique à grande échelle et un précurseur des ordinateurs électroniques. Elle est demeurée à Harvard à titre de boursière de recherche civile tout en poursuivant sa carrière navale à titre de réserviste. Après qu’un papillon de nuit se soit infiltré dans les circuits de Mark I, elle a inventé le terme  » bug  » pour désigner les pannes informatiques inexpliquées.

En 1949, Hopper se joint à Eckert-Mauchly Computer Corp. où elle conçoit un compilateur amélioré qui traduit les instructions d’un programmeur en codes informatiques.

En 1957, sa division a développé Flow-Matic, le premier compilateur informatique de langue anglaise. Elle a pris sa retraite de la marine avec le grade de commandant en 1966, mais elle a été rappelée au service actif l’année suivante pour aider à normaliser les langages informatiques de la marine. À l’âge de 79 ans, elle était l’officier le plus âgé en service actif dans la marine américaine lorsqu’elle a de nouveau pris sa retraite en 1986.

Hopper a été élu membre de l’Institute of Electrical and Electronic Engineers (1962), a été nommé premier Homme de l’année en informatique par la Data Processing Management Association (1969), et a reçu la National Medal of Technology (1991). Elle a reçu à titre posthume la médaille présidentielle de la liberté en 2016.

 

Hedy Lamarr

Née en 1914 à Vienne puis naturalisée américaine, à la fois actrice, productrice de cinéma et inventrice, Hedy Lamarr de son nom de naissance « Hedwig Eva Maria Kiesler » a marqué l’histoire scientifique des télécommunications en inventant en 1941 avec le compositeur George Antheil, la « technique Lamarr », un système de codage des transmissions par étalement de spectre, ancêtre des techniques toujours utilisées actuellement pour les liaisons chiffrées militaires, la téléphonie mobile ou la technologie Wi-Fi.

Ce système secret de communication est applicable aux torpilles radio-guidées, qui permettait au système émetteur-récepteur de la torpille de changer de fréquence, rendant pratiquement impossible la détection de l’attaque sous-marine par l’ennemi. Ce principe de transmission (étalement de spectre par saut de fréquence) est toujours utilisé pour le positionnement par satellites (GPS, GLONASS…), les liaisons chiffrées militaires, les communications des navettes spatiales avec la terre, la téléphonie mobile ou dans la technique Wi-Fi.

Lamarr s’était intéressée aux technologies de divers armes, comme les systèmes de contrôle de torpilles, lorsqu’elle avait été mariée (de 1933 à 1937) à Friedrich Mandl, un très important fabricant d’armes autrichien. Antheil, quant à lui, était familier des systèmes de contrôle automatiques et des séquences de sauts de fréquence qu’il utilisait dans ses compositions musicales et ses représentations.

Dans le but d’aider les Alliés pendant la guerre, ils proposent leur invention à l’association « National Inventors Council« , en décembre 1940, puis ils déposent le brevet, le 10 juin 1941.

Lorsque le brevet est déclassifié, la plupart des téléphones portables mettent à profit la « technique Lamarr ». Hedy Lamarr a rétroactivement reçu le prix de l’Electronic Frontier Foundation américaine en 1997. À titre posthume, elle et George Antheil ont ensuite été admis au National Inventors Hall of Fame en 2014.

 

En espèrant que cet article vous aura plu, n’hésitez pas à nous faire part de vos avis en commentaire !

L’équipe de 50A vous souhaite une bonne journée des droits de la femme.

Si vous avez des demandes d’information n’hésitez pas à contacter notre agence digitale.

MARKETING DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE & FORMATION

La transformation numérique

La transformation numérique est l’intégration de la technologie numérique dans tous les secteurs d’une entreprise. Cela impacte fondamentalement sa chaîne de valeur et permet de repenser l’expérience utilisateur qui sera proposée.  C’est aussi un changement culturel qui exige des organisations qu’elles remettent continuellement en question le statu quo. Face à de telles mutations il n’y a pas vraiment de recettes miracles. Rédiger une feuille de route à court et moyen terme, la découper et se lancer. Lâcher prise, faire des expériences et ne pas avoir peur de l’échec qui est source d’enseignement.


Sommaire

• Un peu d’histoire

• La transformation numérique dans nos vies

• En entreprise

• Cas de transformation réussies

• L’expertise 50A


La révolution digitale suscite de nouvelles attentes de la part des clients mais aussi des salariés. Chacun désire de la fluidité, de la connectivité, de la personnalisation et de l’interaction grâce aux usages des nouvelles technologies. Les entreprises doivent se doter d’une stratégie digitale et la déployer au cours de toutes les étapes du parcours utilisateur  (blogs, chatbots,  visioconférences, SEO, réseaux sociaux, rédaction de contenu…).

Transformation numérique

Ces dernières années, la transformation numérique est devenue un sujet populaire et un peu « tarte à la crème » au sein des conférences tech. Ce terme n’est pas toujours bien compris et clairement défini, nous avons souhaité le décrypter pour vous.

La transformation digitale : le fruit d’une révolution en 4 étapes

World Economic Forum

Au fil des ans, le monde a connu quatre révolutions industrielles distinctes, de l’ère industrielle à ce que nous appelons aujourd’hui l’industrie 4.0.

La première révolution industrielle fut la révolution mécanique :

Apparue au 18ème siècle, c’est celle du charbon. Centrée sur l’utilisation de l’eau et de la vapeur pour mécaniser la production, cette révolution correspond au basculement d’un monde agricole vers un monde industrialisé.

La deuxième révolution industrielle est insufflée par la découverte du pétrole :

L’utilisation de l’énergie électrique permet une production de masse rendue possible par la division du travail. Cette révolution a donné naissance à des magnats industriels comme les Rockefeller, Vanderbilt, Ford, Carnegie, etc. Elle généralise également les moyens de transport et contribue à la réduction des distances et la conquête du territoire par l’homme dès la fin du 19ème siècle (importations / exportations mondiales).

La troisième révolution industrielle a eu lieu en 1969, avec l’avènement des microcontrôleurs et de l’automatisation de la fabrication informatique.

Elle s’appuie sur la domestication de l’électricité (principalement grâce au nucléaire) et permet l’explosion de l’électronique  et des technologies de l’information pour automatiser la production. Cette révolution était évolutive grâce à l’ajout d’un plus grand nombre d’ordinateurs, de systèmes informatiques et de technologies pour améliorer l’évolutivité.

La quatrième révolution industrielle nous la vivons en ce moment !

Avec la généralisation d’Internet qui a commencé au début du 21ème siècle, nos appareils PC où smartphones deviennent une extension de nous. Nos objets connectés sont le prolongement de qui nous sommes et de ce que nous faisons. La révolution industrielle 4.0 automatise des tâches complexes ; c’est l’ère de l’Internet des objets et du cloud computing.

Voilà pour l’introduction mais comprendre le passé permet de comprendre l’époque que nous vivons et permet certainement de mieux appréhender l’avenir !

Pour résumer nous assistons à un changement de paradigme. Nous sommes passés d’une économie de masse où la ressource stratégique était le pétrole à une économie numérique où la ressource stratégique c’est l’individu !

La transformation numérique dans nos vies

Transformation numérique

Smart Home Control With Tablet in living room interior. ( 3d render )

Aujourd’hui la transformation digitale nous impacte dans la vie de tous les jours.
Elle permet de communiquer (Internet, Smartphone, Réseaux sociaux), de se cultiver (Encyclopédies en ligne, médias, ressources consultables sur Internet), de consommer (achats en ligne), et de se divertir (plateformes de streaming, vod etc..). Elle intervient également dans des secteurs variés tels que la politique, l’environnement, l’entreprise, et même la religion !
Faisant partie intégrante de nos vies, la transformation digitale impacte nos vies et insuffle de profonds changements au sein de nos sociétés.

Quelques exemples changements :

Dans nos vies de tous les jours, la dématérialisation joue également un rôle primordiale. Les rendez-vous médicaux accessibles en ligne en quelques clics, le passage des lettres aux e-mails, la préparation d’un voyage en quelques clics, le passage des appareils photo argentiques au numérique, les banques : de moins en moins de chéquiers, mais une carte bleue avec puce (et développement des cb sans contact, paiements via portbles NFC)…même les administrations autrefois basées sur des activités physiques avec beaucoup de paperasses, se dématérialisent de plus en plus afin de proposer et souvent imposer leurs services en ligne.  Autant de normes et habitudes bien vite disparues et un confort bien vite intégré et adopté à notre quotidien.

Transformation numérique

l’impact de la transformation digitale dans la vie de tous les jours. https://simplified-analytics.blogspot.com

L’automatisation et la robotisation de ces nouveaux usages soulèvent de plus en plus souvent des problèmes d’éthique.  Si l’homme réussit à allier humanité et digitalisation cela pourrait devenir le déclencheur de valeurs plus éthiques et peut être plus universelles. Notre destin est entre nos mains, et heureusement, le chantier a déjà démarré nous sommes ce que nous ferons de la technologie !

Les entreprises impactées par la transformation numérique

Vous l’aurez sans doute compris aujourd’hui, de plus en plus d’emplois sont concernés par la transformation digitale. Dans 5 ans, 60% des métiers nécessiteront de solides connaissances numériques. Et dans 15 ans la moitié des emplois actuels auront disparu ou seront transformés grâce au numérique.
Aujourd’hui les secteurs tels que le tourisme, les transports, le commerce, la santé, la banque sont touchés par la numérisation de leurs services. Même les secteurs que l’on pourrait qualifier de « manuels » sont impactés : agriculture, les chantiers, l’industrie du luxe.
Le numérique accélère ce phénomène et les entreprises se doivent d’anticiper cette mutation.

Transformation numérique

À l’occasion de l’événement de networking, Opinionway a dévoilé une enquête sur la transformation numérique des entreprises françaises. Il en ressort que près de 8 pme/ETI sur 10 sont engagées dans leur transformation. Selon le baromètre, la majorité des PME/ETI a pris conscience des enjeux de celle-ci. 91% des entreprises ont engagé cette transformation, mais 19% seulement sont avancées, et 3% à la pointe. Tous ces chiffres bas sont sûrement liés au fait que 54% des entreprises n’ont pas d’équipe numérique dédiée.

« La difficulté n’est pas de comprendre les idées nouvelles, mais d’échapper aux idées anciennes « 
John Maynard Keynes

Le premier chantier de transformation numérique dans une entreprise consiste à numériser les informations.

Dans le contexte de l’entreprise, la numérisation est importante à la fois pour traiter l’information analogique et les processus « sur papier » ne sont qu’une métaphore de l’analogique. Il est important de se rappeler, cependant, que c’est l’information que l’on numérise, et non les processus c’est là que la numérisation entre en jeu.

Focus sur quelques cas concrets d’entreprises

  • Castorama

La transformation numérique

La célèbre chaîne d’électroménager a lancé sa révolution digitale sur plusieurs fronts. À l’intérieur de leurs espaces de ventes à destination des vendeurs en rayon qui sont en mesure de parcourir le catalogue en ligne. De ce fait les vendeurs peuvent répondre aux questions spécifiques des clients. Le site web ressemble également un catalogue fourni ainsi que des offres exclusives.
Une digitalisation des espaces de ventes qui renforce l’image d’expertise de l’enseigne. Une nouveauté a également été lancée un outil de conception 3D à destination de sa clientèle.
L’entreprise a également sensibilisé ses équipes aux mutations sociétales et technologiques en leur proposant une exposition pédagogique et des sessions d’acculturation.

Vous pouvez retrouver notre étude de cas sur la feuille de route de transformation numérique de l’enseigne.

  • La poste

La transformation numérique

La Poste ce n’est plus que le facteur. Cette société s’impose peu à peu comme un opérateur multicanal des échanges numériques et physiques.
Sa stratégie digitale lui permet donc de s’adapter aux nouveaux modes de consommation. C’est ainsi que les services de la poste sont de plus en plus innovants et personnalisés. Que l’on soit clients particuliers ou professionnels ces services s’adaptent à tous. Cela se découpe à travers diverses nouveautés : suivi des expéditions, egestion personnelle et administration, ainsi que l’expédition et retour colis depuis sa boîte aux lettres. En interne, l’application “Facteo” facilite le travail quotidien des facteurs. La Poste assure sa digitalisation partout où cela est possible au sein de l’entreprise.
L’entreprise a donc investi 1 milliard d’euros sur 3 ans dans sa digitalisation. Le développement des transversalités entre services, la dématérialisation des échanges, l’interconnexion des réseaux physiques et digitaux sont donc révolutionnaires.

Vous pouvez retrouver notre étude de cas sur la transformation digitale du Groupe La Poste.

  • SNCF

La transformation numérique

La SNCF poursuit son programme de transformation digitale lance en 2015. Leurs buts ? Augmenter le pouvoir de mobilité des clients et rassembler le meilleur du numérique au service de la performance ferroviaire. Dans cette perspective de transformation, les data se placent comme un levier de performance industrielle au service des clients. La SNCF possède des données historiques comme les horaires, les données industrielles archivées de toutes les interventions sur les 15 000 trains, les 30 000 kilomètres de voies et dans les 3 000 gares.

L’expertise 50A

Si vous souhaitez parfaire vos savoirs sur ce sujet nous vous proposons d’écouter notre podcast.  Tous les mois nous décryptons la transformation numérique d’un secteur d’activité.

Depuis 2004, 50A articule son savoir-faire autour de 3 expertises :

50A est un lieu d’innovation où l’on travaille sur les nouveaux usages technologiques, humains et entrepreneuriaux parce que chaque personne est le maillon d’une réflexion. Son souhait : être un acteur du changement et remettre l’humain au coeur de la technologie. Si vous souhaitez aborder avec nous la transformation numérique de votre entreprise, contactez notre agence digitale!

EVENEMENTIEL MARKETING DIGITAL

Les meilleurs événements tech de 2019 en France

Vous êtes à la recherche d’événements tech de pointe pour 2019 ? Vous souhaitez conclure l’année 2018 par une conférence exceptionnelle ? Ou vous êtes tout simplement curieux ?

Parcourir tout internet à la recherche d’informations sur les différents événements peut s’avérer être fastidieux. C’est pourquoi nous avons fait le travail pour vous ! Cet annuaire de conférences soigneusement préparées présente les 17 meilleurs événements tech de 2019. 

Cette année encore, le programme des événements qui s’intéressent aux nouvelles technologies est bien rempli. Du Nord au Sud, vous trouverez votre bonheur parmi de nombreux évènements tous plus passionnants les uns que les autres.

 



• 
Le grand barouf numérique 20-mars CCI Grand Lille

 

Le Grand Barouf Numérique est de retour pour une édition plus innovante et ouverte que jamais !

Cette année le rendez-vous est fixé les 20 et 21 mars autour de trois thématiques : « la citoyenneté et la démocratie », « l’empreinte numérique et l’utilisation des données », et « la transition écologique ».

Le concept est simple et se définit en deux mots « Participatif » et « Prospectif », le grand Barouf Numérique s’organise comme une assemblée parlementaire où les participants qui deviennent députés sont réunis pour examiner et voter un projet de loi numérique d’anticipation.

Gratuit sur inscriptions



BreizhCamp 20-23 mars Rennes

Le Breizh Camp, c’est 3 jours de conférence autour du développement à Rennes, mais pas que !

Cet évènement rassemble une large communauté de développeurs et d’experts, avec près de 100 thèmes présentés. Crée en 2011 à l’initiative du BreizhJug cet évènement est de plus en plus populaire et propose du contenu à la carte sur plus de 100 thèmes présentés.

Chaque participant peut participer aux conférences qui ont retenu leurs attentions. Il est également possible d’assister à des ateliers et pour mettre en pratique les connaissances acquises.

Android, Java, PHP, C++, Go, Rust, Cloud, Ruby, .Net, GIT. Le breizh Camp est avant tout un mélange de technologies qui a réuni plus de 600 visiteurs par jour lors de la dernière édition !

 

N’hésitez pas à vous rendre sur le site officiel pour obtenir plus d’informations et accéder à la billetterie.



LavalVirtual 20-24 mars Laval

Qui a dit que la capitale de la réalité virtuelle était forcément aux États-Unis ? Du 20 au 24 mars le rendez-vous est donné à Laval !

Vous pourrez découvrir les dernières tendances technologiques, les applications les plus innovantes en réalité Virtuelle, ainsi qu’en réalité augmentée.

Laissez-vous guider par les contenus, les solutions de pointe, les techniques émergentes et les applications artistiques de VR/AR

Au cours de ces trois journées découvrez l’univers VR/AR.  Au programme : conférences, Keynotes, Cas d’utilisateurs, Conférences techniques et Masterclasses.

Rencontrez les décideurs les plus avant-gardistes dans le domaine des technologies immersives !

Tickets


Atelier d’hygiène numérique chez 50A

 

L’émergence des réseaux sociaux et du big data à modifier notre perception de la vie privée. On partage tout, n’importe où et n’importe comment sans se soucier des conséquences. Certaines entreprises, à l’affût de nouvelles données pour hyper-personnaliser leurs offres utilisent parfois ces données à l’insu de notre bon vouloir. Quelles mesures doit-on prendre pour assurer la sécurité de nos données ? Dans cette optique, le Parlement Européen a récemment mis en place un ensemble de dispositifs : droit à l’oubli, limite du profilage, plus de transparence envers ceux qui possèdent nos données…

50A vous propose le temps d’un atelier de réfléchir ensemble sur les comportements à adopter pour une avoir une bonne hygiène numérique. Notre article.

N’hesitez pas à vous inscrire ici et rendez-vous le 26 mars !



Nord conversion day 4 Avril, Lilles

Nordconversion day est un événement dédié à l’UX et à l’e-commerce.

Ce salon s’adresse aux professionnels du digital, managers et opérationnels.

Au programme vous pourrez en apprendre plus sur le e-commerce(e-banking, e-assurance, retail, etc.)  Design System, les Persona Design, la Data Vizualisation. L’IA, de la Data et encore plein d’autres choses.

L’atout majeur du nord conversion day est que le salon est entièrement gratuit ! Vous devez donc au préalable vous inscrire ici, et venir assister aux animations gratuitement.

 

Sido 10 et 11 avril, Cité Internationale Lyon

 

 

SIDO, l’événement révolutionnaire de l’industrie des nouvelles technologies ! Pour sa 5ème édition, les organisateurs annoncent un forum unique en Europe combinant IoT, AI & Robotique !

Des technologies habilitants aux solutions globales, SIDO est le moteur de l’innovation et réunit 3 écosystèmes convergents pour des projets connectés, autonomes et toujours plus intelligents.

Participez à cet événement majeur « Technologies & Marchés », qui se tiendra les 10 et 11 avril 2019 à la Cité Internationale de Lyon, France.
Une approche novatrice des nouveaux défis technologiques et organisationnels auxquels sont confrontées toutes les entreprises industrielles et des services.

Tickets 



Android marker 23-24 avril Paris

 

Android makers est bien plus qu’une conférence !

Joignez-vous à l’aventure pour aborder l’avenir d’Android avec les experts les plus en vue dans le domaine.
Au programme, sessions techniques, ateliers, débats, du réseautage, ainsi qu’une chance de dévoiler votre projet dans l’Espace Fabricants devant des centaines de visiteurs.

La 3ème édition d’Android Makers rassemble 4 événements en 1 :

Conférences :
40 min de Tech Talks par des conférenciers experts et 20 min Lightning Talks sur l’avenir d’Android.

Ateliers :
apprenez de nouvelles méthodes, découvrez et construisez votre application pendant les ateliers.

Espace Fabricants :
promenez-vous, jouez et découvrez les dernières innovations matérielles et logicielles développées par les fabricants.

Fête :
Et pour finir en beauté rencontrez des gens avec la même passion que vous, et fêtez la conférence.

Pendant 2 jours, vous pourrez :

Ticket 

 


Formation en intelligence artificielle 14-15 mars Meudon

Vous vous posez des questions sur l’IA ? Comment fonctionne-t-elle ? Dans quel domaine l’utiliser ? Puis-je pratique l’IA quotidiennement ? Vous aurez vos réponses en vous rendant à la séance de formation avancée les 14 et 15 mars !

Que vous soyez simple débutant ayant entendu parler d’IA ou que vous possediez déjà de bonnes bases en développement technologique ou en informatique cette formation s’adresse à diverses cibles : entités publiques / Entités privées / Indépendants / Informaticiens / Développeurs confirmés ou non.

N’hésitez plus et inscrivez-vous !

Pour s’inscrire https://www.eventbrite.fr/e/billets-formation-avancee-en-intelligence-artificielle-54922504690?aff=erelexpmlt

 


Viva technology 16-18 mai Paris

Viva Technology s’annonce comme LE rendez-vous mondial des startups et de l’innovation à ne pas manquer. Rendez-vous du 16 au 18 mai 2019 pour la quatrième édition qui se tiendra à Paris Porte de Versailles.

Évènement devenu incontournable en seulement 3 ans, le salon est co-organisé par Publicis Groupe et le Groupe Les Echos. L’évènement rassemble plus de 100 000 visiteurs dont 9 000 startups et 1 900 investisseurs de 125 pays.

Les 2 premiers jours sont dédiés aux professionnels : startuppers, chefs d’entreprise, cadres, investisseurs et medias. Le 3ème jour est ouvert au Grand Public.

Qu’il s’agisse de conférenciers de renom, d’expositions, d’innovations ouvertes ou d’expériences vécues, VivaTech célèbre les innovations d’aujourd’hui et les possibilités de demain pour tous ceux qui croient en la puissance de la technologie pour transformer les entreprises et la société.

Tickets

 


Web2Day 5-7 juin Nantes

 

 

Humain, vibrant et intense. Le Web2day, c’est le festival des professionnels et des passionnés des nouvelles technologies qui ont envie de s’inspirer, apprendre et networker dans une ambiance détendue et décalée.

Le Web2Day c’est 3 jours qui s’annoncent inoubliables, un village de 5500 m2, des animations, un concours de startups, et plus de 300 speakers nationaux et internationaux.

Vif et intense, mais toujours à taille humaine, Web2day se tourne vers les professionnels mais également pour les passionnés de nouvelles technologies à la recherche de connaissances, d’inspiration et surtout un bon moyen de se construire un réseau dans une ambiance détendue.

Ils vous promettent un séjour inoubliable dans un lieu atypique. Avec plus de 300 intervenants venant du monde entier le programme s’annonce.

Avec plus de 250 intervenants venus de France et du monde entier, un concours de création d’entreprise, un village de 5 500 m2, des événements et des nuits inoubliables (ou non), le tout dans un lieu insolite : ils vous promettent une expérience inoubliable de trois jours.

Leurs moto : La vie est trop courte pour ne pas s’amuser au travail.

 


Atelier cybersécurité le 17 Juin chez 50

Assurer la sécurité au sein de son entreprise représente un enjeu primordial pour son bon fonctionnement. Une prise de conscience s’impose donc pour tous. Si vous êtes dirigeant d’une PME ou un membre d’une DSI, cet atelier est fait pour vous.

Utiliser les failles humaines d’un système d’information comme effet de levier, connaissez-vous les rudiments du social engineering ? Une fois l’humain formé, avez-vous entendu parler de bug bounty, de pen testing ?

Conscient de cette problématique majeure, 50A organise un atelier consacré à la cybercriminalité et à la cybersécurité pour sensibiliser ses clients aux dangers qu’ils encourent et leur donner les armes nécessaires pour combattre ce type d’attaque. Notre article.

Save the date et rendez-vous le 17 juin 2019 !

 

Atelier innovation le 16 Septembre chez 50a

 

Sautez vers l’innovation agile, ouverte et allongée !

Au sein des entreprises, innover est devenu vital. Avantage concurrentiel, levier de croissance, améliorer sa réputation, conquérir des nouveaux marchés : toutes les raisons sont bonnes pour innover. Mais qu’est-ce qu’innover aujourd’hui ? L’innovation peut se faire sous plusieurs formes (produit, service, procédé, marketing ou social) et sous plusieurs degrés (innovation de rupture ou incrémentale). Différents types d’innovation se sont développés ces dernières années comme l’open innovation ou l’uberisation.

Chez 50A nous utilisons la méthode Design Thinking : en plaçant l’humain au centre, cette approche permet d’innover autrement en s’inspirant des méthodes des designers, comprendre les besoins du client, la faisabilité technologique et la réalité économique pour créer de nouveaux produits et de nouveaux services. Cette méthode stimule la créativité et développe l’esprit collaboratif au sein d’une équipe.

Lors de son prochain atelier, 50A vous éclaire sur les nouveaux types d’innovation et comment s’en servir à son avantage pour être plus compétitif sur le marché.

Intéressé ? Rendez-vous le 16 septembre 2019 prochain !


FrenchKit 7-8 octobre Paris

FrenchKit est la première conférence iOS et macOS en France. En se concentrant sur un large éventail de sujets, des API cacao à Swift, couverts par certains des développeurs les plus importants de la communauté internationale.

Faites partie des plus de 200 personnes qui participeront à la troisième édition de FrenchKit. Passez deux jours avec les meilleurs développeurs du monde entier. Apprenez, découvrez, échangez, discutez et surtout amusez-vous !

Apprenez des plus éminents développeurs impliqués dans les technologies Apple. Attention toutes les conférences seront données en anglais.

Le rendez-vous est donné du 20 au 21 septembre 2018, passez deux jours à écouter, apprendre et partager les meillures pratiques du développement iOS et macO.

Consultez leur site pour plus d’informations sur la prochaine édition.

 


DotJs 5-7 novembre Paris

DotJs est la plus grande conférence mondiale sur la Javascript rassemblant des développeurs de haut niveau à Paris.

Leurs buts organiser de développeurs avec le format et les standards de qualité de TED ?

Ils organisent aujourd’hui près de 7 conférences de ce type par an, invitant les meilleurs développeurs du monde entier à s’exprimer sur les plus belles scènes que Paris a à offrir.

Les développeurs s’y rendent afin de découvrir des sujets pointus inédits, d’apprendre et surtout voire les différentes directions prises par ce langage informatique majeur.

La première journée est plutôt axée sur le développement Front-end, puis sur les différentes évolutions du langage et son utilisation pour le Back-end le deuxième jour.

Un événement technique mais immanquable pour tout bon développeur Javascript !

Consultez leur site pour plus d’informations sur la prochaine édition.

 


Rent Real New Tech 6-7 novembre Paris

RENT Real Estate & New Technologies est un salon dédié aux professionnels de l’immobilier.

Aujourd’hui l’innovation et les nouvelles technologies sont au coeur de l’immo, cet évènement reservé aux professionnels de l’évènement de référence du secteur.

L’inscription se fait en ligne ici  le forfait comprend une participation aux conférences et l’accès aux halls d’expositions.

 


Blend web mix 13-14 Nov Lyon

 

BlendWebMix c’est deux jours d’ateliers, workshops, conférences et rencontres s’adressant à une variété de public qui fait vivre l’écosystème web.

Entrepreneurs, business développeurs, recruteurs, investisseurs, designers, formateur, mais aussi publics type plus généralistes : étudiants, chercheurs, collectivités etc sont invitées à cet évènement !

BlendWebMix c’est aussi l’opportunité, pour les entreprises plus classiques, de rencontrer et comprendre l’écosystème web et ses acteurs. 

L’évènement est organisé par La Cuisine Du Web et se déroule à la Cité Internationale.

Tickets 

 


Salon Simi 11-13 Décembre Paris

 

Le SIMI, événement de référence pour les acteurs de l’industrie immobilière en France. Le salon rassemble plus de 30 400 professionnels et 470 sociétés et collectivité pendant trois jours.

L’évènement tient compte de l’évolution et de la mutation présente et à venir dans cet écosystème allié avec l’extension du digital dans le domaine du bâtiment.

Le salon présente donc les offres Françaises d’immobilier, de bureaux, de logistique etc…

Pour être alerté de l’ouverture de la billetterie, cliquez ici 

 


 

En espérant que cette liste vous aura convaincu d’assister à un de ces évènements plus intéressant les uns que les autres !  

Ne trainez pas trop pour prendre vos  places pour les évènements qui vous intéressent, (certains se remplissent très vite) . Gagnez de nouvelles compétences, rencontrez de nouvelles personnes et surtout amusez-vous !

Si vous avez des demandes d’information n’hésitez pas à remplir notre formulaire de contact ici.

 

 

 

MARKETING DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE & FORMATION

Top des tendances digitales de 2019

L’équipe de 50A vous a concocté une synthèse des tendances digitales glanées ici et là depuis un mois. Au menu :

Tendances graphiques
Tendances marketing
Tendances socialmedia
Tendances technologiques


Les tendances graphiques

Entre design vintage et futuriste, 2019 laisse place à des tendances totalement opposées qui raviront les goûts de tous.

Art déco
Tendance bichromie
Le minimalisme isométrique
Style élégant

#1. Tendance art déco 

Le mouvement de l’art déco débute à la fin de la Première Guerre mondiale et s’étend sur près d’un demi-siècle, il connaît son heure de gloire dans les années 20. Les années 20 et 50 influencent particulièrement les graphistes en ce début d’année.

Les jeux de lignes symétriques de l’époque ainsi que les effets métalliques font automatiquement penser au grand Jay Gatsby.

(source: MyHomeDesign)

#2 Entre bichromie et dégradés 

Les logos monochromes font de moins en moins recette aujourd’hui. On assiste à une émergence des designs « bichromes » et des dégradés qui peuvent être réalisés avec des couleurs assez sobres. On observe également l’usage de couleurs plus flashy ce qui permet d’obtenir des résultats assez surprenants comme l’image ci-dessus!

En architecture, le brutalisme était un mouvement qui manifestait un total désintérêt d’être simple et agréable. Le brutalisme Web poursuit cette tendance, en montrant un effort intentionnel de représenter un site d’une manière la plus éloignée d’un site web classique.

(Source : Pinterest)

#3 Le minimalisme isométrique

La particularité des designs isométriques est qu’ils représentent des univers miniatures à part entière dans de très petits espaces. Ces designs très techniques et détaillés, créent un visuel qui nous raconte une histoire au travers d’une miniature assez élaborée.

Les icônes isométriques sont de fait beaucoup plus chaleureuses et plus tactiles que les icônes réalisées en flat design.

(source : Medium)

#4 Élégance et délicatesse 

Face à des designs aux traits très marqués, un retour au style classique du XIXème siècle sera très en vogue pour 2019.

Style très influencé par la botanique et la nature en général, ce design simpliste mais très détaillé est déjà très utilisé en design de packaging, où ce genre d’illustrations délicates se mixe à la perfection sur du papier.

Yokaona

En plus du graphisme, le marketing reste un des éléments importants face au monde digital.  Voici en seconde partie les tendances marketing

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COWORKING LAB MARKETING DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE & FORMATION

Google invite 50A à tester le Jamboard dans le cadre d’un atelier UX co-design

50A, précurseur du UX co-design

Spécialiste de l’UX, 50A a été la première agence digitale française à tester le Jamboard dans le cadre d‘un projet de conception d’un site internet.

À l’occasion de l’arrivée de la Jamboard en France, nous avons travaillé avec Google pour adapter nos outils et ateliers UX design au format du Jamboard. Nous avons créé des gabarits interactifs permettant d’interagir en équipe sur toutes les étapes clés pour concevoir l’expérience utilisateur d’un service digital : ecosystem map, personae, storyboard, parcours utilisateur, moodboard graphique…

Le Jamboard, qu’est-ce que c’est ?

Le Jamboard est un tableau interactif couplé aux outils de la G Suite de Google. L’écran 4K de 55 pouces permet la collaboration en ligne sur un même document que l’on soit sur smartphone, tablette, ordinateur sur place ou à distance via vidéo conférence.

Pour en savoir plus, visitez la page dédiée au Jamboard : google.com/jamboard

L’atelier

Nos coworkers, Plissken Production, ont été les premiers à profiter de notre association avec Google pour la refonte de leur site internet. Nous avons organisé en 2018 un atelier de co-design dans les locaux de Google avec pour support le Jamboard. Nos habituels post-it, paper board, feutres et planches de réflexions étaient remplacés par une “Jam” (session de travail), des posts-it numériques, un tableau blanc interactif, la possibilité de voter et tout cela grâce à un stylet tactile.

Co-design, échanges, enrichissement mutuel, fluidité étaient au rendez-vous.

“On s’est rendu compte qu’il y avait des synergies de culture d’entreprise mais aussi de valeurs entre Google et 50a. Tout d’abord parce qu’on aime et veut travailler avec des gens talentueux.”
Sylvie LE GUELLEC, Sales Specialist EMEA chez Google

Remerciements :

  • Sylvie LE GUELLEC, Sales Specialist EMEA chez Google, pour son accueil et sa disponibilité
  • Plissken Production pour la réalisation de la vidéo

Retrouvez sur notre blog nos articles sur le design thinking

Le co-design, qu’est-ce que c’est ?
Comment le co-design change transforme la relation client-fournisseur ?

Retrouvez sur notre site tous nos ateliers :

Acculturation Show
Ecosystem Map
Personae & Storyboard
Parcours client
Prototype web & app
Inbound Marketing
Plan d’action Com/Mkt/RH
Cockpit de pilotage

Vous avez un projet et souhaitez nous soumettre votre brief ? Prenons rendez-vous !

ARCHITECTURE SOCIALE MARKETING DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE & FORMATION

Religion et Technologies

ACTE 1 : RÉFLEXIONS D’UN THINKTANK CHRÉTIEN 

Nous sommes très heureux de partager avec vous en cette fin d’année 2018, le 7ème épisode de notre podcast 50A Galaxy. Dans ce nouvel épisode nous allons aborder deux mondes relativement différents, la religion d’un côté et la technologie de l’autre. Le premier monde fait référence à l’histoire, la philosophie, la morale et le second quant à lui est très récent, très moderne, et connaît chaque jour son lot de progrès en challengeant la morale jusque là établie. Comment ces deux mondes peuvent s’enrichir mutuellement ?

Ce podcast s’articule autour des thématiques suivantes :

Pour décrypter ces thématiques nous avons la chance de recevoir Pierre Gueydier, (LinkedIN, Twitter), maître de conférence à la faculté catholique de l’université ouest à Angers dans le domaine des sciences politiques et chargé de la coordination de la recherche de OPTIC Technology.  OPTIC est une plateforme, un réseau international d’étude et d’innovation initié par l’ordre religieux des Dominicains et dédié aux enjeux éthiques des technologies de rupture. OPTIC fonde ses travaux sur une anthropologie explicitement chrétienne. « Nous croyons que les technologies de rupture peuvent grandement contribuer à améliorer les conditions de vie dans de multiples domaines sous réserve de les placer d’abord au service de l’Homme et du Bien Commun. »

« Être plus intelligent à plusieurs »

Ce réseau a pour objectifs de comprendre les enjeux et essayer de décrypter ce qu’il se passe. Essayer de se faire rencontrer des disciplines académiques qui souvent s’ignorent les sciences sociales d’un côté et les sciences de l’ingénieur de l’autre ainsi que les questions de sciences politiques. Comment décloisonner les approches ?

[Chapitre 1 : La communauté]
À l’heure où l’on parle d’évangélisation dans le monde de la technologie, le catholicisme est une communauté de 2000 ans. Est ce que celle-ci s’intéresse aux réseaux sociaux ? Est ce que cela apporte une vision, une philosophie particulière ?
L’étymologie du mot religion c’est relier. La relation à la technologie pour les religions est un peu double. Paradoxalement y compris pour le numérique, le catholicisme a intégré assez rapidement les technologies dans son élan missionnaire dans l’idée de propager la foi, on parle de « Propaganda Fide ». Elle s’appuie pour cela sur la presse, la radio, le livre et le manuscrit évidemment ! Le support médiatique et technique a donc été assimilé assez rapidement de tous temps par les mouvements religieux pour véhiculer le message. Les ordres missionnaires ont toujours été très à la pointe, notamment les jésuites avec les lanternes magiques via la projection sur les murs des églises (l’ancêtre du projecteur de diapos). Le premier site Internet du Vatican a dû être publié en 1996/97, en France en 1997. L’universalisme biblique est théologique, le message de salut des religions est destiné à tous, donc il n’y pas de barrière. L’outil en tant que tel est neutre moralement, il y a toujours eu les avis, les critiques, voir des condamnations. La lutte contre les hérésies est historique il faut garantir les véracités des messages. Il y a toujours eu une certaine réticence vis à vis du progrès (modernisme/catholicisme). Il est important de garder une approche rationnelle, collective sans panique morale.  

[Chapitre 2 : Le numérique et la morale ]
L’histoire du numérique, dans un premier temps : Découverte joyeuse et infantile. Dans un second comment s’organiser ? Qu’est ce qui est open source qu’est ce qui ne l’est pas ? Est ce que tout le monde a accès à l’information ? Troisième temps : prise de contrôle des GAFA, apparition du hacking, transfert des données personnelles, ne faut il pas organiser la technologie ? Il y a t’il un bien et un mal ? Ne faudrait il pas une morale ?
Le numérique ne change pas fondamentalement les choses sur ce qui est recevable d’un point de vue légal ou pas. Les conséquences en revanche sont nouvelles et assez peu contrôlables et contrôlées. Les questions d’arbitrage entre ce qui est  bien ou serait mal doivent être l’objet d’une discussion collective et se heurtent à des difficultés de la loi à étendre son pouvoir sur le numérique. Comment inventer de nouveaux moyens collectivement pour essayer de trouver ce qui est moralement tolérable ? Chez les catholiques on parle de « doctrine sociale de l’église », c’est un certain nombre de critères très généraux censés pouvoir être partageables par quiconque pas forcément croyant : la notion de subsidiarité, la notion de participation, la notion de dignité humaine, la notion de solidarité, la notion de destination universelle des biens. Ces différents points peuvent être pertinents pour les questions numériques.

[Chapitre 3 : Technologie et politique]
Décembre 2018, @Paris, on assiste à une nouvelle infrastructure sociale imposée par la technologie notamment Facebook, première infrastructure qui n’est pas imposée par l’Etat ou par l’Église. Que pense l’Église de ce nouvel acteur du social ?
Il est possible de faire le parallèle avec les mouvements syndicaux du 19ème siècle, avec la volonté d’un groupe de constituer un collectif politique qui ne dépend ni des politiques ni des religieux. L’église n’a pas forcément de solutions particulières. À travers les dispositifs types réseaux sociaux est ce qu’il s’agit de nouveaux comportements ou de nouveaux acteurs ? Les modalités de manière très diverses évoluent et sont imprévisibles, mais ce n’est pas si nouveau comme mobilisation. Ce ne sont pas forcément des espèces d’acteurs omnipotents comme les GAFAS qui puissent décider de conséquence. La question du numérique induit une sorte de nouveauté par rapport aux technologies où traditionnellement on supposait les technologies neutres, mais les design de conception des plateformes et des algorithmes ont des visées politiques explicites. Leurs usages et les décisions prises ont des impacts mondiaux et politiques c’est sans doute un progrès. La mission de l’église sur les réseaux sociaux est assumée par les fidèles et par forcément par la hiérarchie. Celle-ci a la prudence de laisser l’action politique et sociale au plus proche du terrain. Eût égard aux problèmes auxquelles fait face l’Église dans différents domaines la question du numérique reste relativement secondaire.

Centralité et réseaux distribuées. Il existe 3 grandes typologies de réseaux centralisés/hiérarchiques (Catholique), le réseau multipolaire (Protestants, Chiites), le réseau décentralisé (Sunnites). Quid de la capacité des organisations/ordres religieux à se saisir des technologies Internet ? Est ce que toutes les organisations religieuses ont les mêmes facilités de par leur nature à se saisir de ces technologies eût égard au type de technologies que l’on va trouver en face ?
Il y a un vrai paradoxe dans l’Eglise catholique, en effet elle est hiérarchique mais extrêmement plate. Il existe 4 niveaux de hiérarchie dans l’église : les papes, les évêques, les prêtres, les fidèles. C’est une pyramide mais une pyramide assez plate. La relation de pouvoir au sein de l’église est très complexe. Les ordres religieux de par leur spécificité, de par leur flexibilité jouent un rôle de compensation sur cette hiérarchie, voir même de tensions. Le dispositif Internet numérique du Saint Siège  est une très grosse infrastructure. C’est l’une des galaxie de sites les plus attaquée au monde, la war room de cyber défense est impressionnante. Au niveau institutionnel pour les sphères romaines, nous sommes encore sur un internet 1.0, même s’il existe des comptes Twitter. C’est à vocation apologétique = diffusion de la parole religieuse, il n’y a pas réellement d’investissement dans les questions d’animation de réseaux. Les actions dans la vraie vie des paroisses ou des diocèses ne permettent pas forcément de consacrer du temps à la gestion des réseaux sociaux. Cette tradition humaniste d’accueil, d’ouverture et de gratuité fonctionnent assez bien. Lors des JMJ en revanche les jeunes se saisissent eux mêmes des réseaux.

Comment est ce que l’église aborde la problématique des données personnelles et la surveillance des individus ?
Le regard est assez simple : c’est la dignité humaine. Les questions de libertés individuelles, de vie privée et de secrets des correspondances privées sont garant de la vie sociale et vital pour la démocratie. Force est de constater que cela n’existe plus, l’Église ne peut en soit le déplorer et exprimer son souhait qu’il y ait des régulations / corrections. À priori les créateurs de Facebook ou Google ont du être tenus un peu à l’écart en terme d’offres. Sur la question des communs, le concept de « Destination universelle des biens », concept philosophico-théologique avec des implications économiques, qui tourne autours des questions « Est ce que la propriété privée est légitime, illégitime ? Quelle est sa nature morale ? En gros la position de l’Eglise est de dire dans une vision théologique de fin des temps, de fait il n’y aurait plus besoin de propriété. Or actuellement nous ne sommes pas à la fin des temps, donc la propriété privée qui est dans la doctrine sociale la conséquence du fait de jouir des fruits de son travail (droit naturel), est justifiable à condition que ce ne soit pas la finalité. L’objectif de l’activité économique de l’homme n’est pas la propriété pour la propriété, elle est un moyen mais pas une fin. La question des communs peut être glissable et glissée dans cette « case ». Le numérique vient ré-interroger tous ces critères et ces notions que l’on croyait neutre. Dans l’Église il y a une grande tradition de l’écrit, sur les données privées à savoir les registres paroissiaux qui enregistrent par écrits les actes de cultes (baptême, mariage…) il n’y a à priori pas de numérisation pour des raisons de risques et de budget. En revanche pour l’organisation d’événements (inscription pour les JMJ) là, les diocèses sont soumis à la loi commune.

[Chapitre 4 : Intelligence artificielle, singularité et transhumanisme.]
L’homme n’est pas t’il en train de créer un nouveau dieu, un dieu technologique ?
Un des déclencheurs d’OPTIC est lié au sujet d’IA et tout ce qu’il a pu se dire sur ce genre de sujet. Comment essayer d’y voir un peu plus clair sur ces sujets ? Sur le plan de la parole scientifique c’est étonnant de voir comment celle-ci est démonétisée, sur des questions technologiques ou des questions d’histoire. Sur la question de transhumanisme nous essayons d’avoir une attitude simple qui consiste à essayer de comprendre de quoi on parle, ainsi que les mots que nous employons ce qu’il signifie. En effet dans ce domaine, la confusion est absolue. L’idée est de se dire « attention à la panique morale » d’un coté (exemple « c’est la fin de l’humanité ») et aussi être un peu rationnel. Il existe des outils intellectuels essayons de nous en servir !  Les robots à priori ne prendront pas le contrôle de la planète. Nous essayons d’ »historiciser » les choses. L’histoire des sciences et des technologies est centrale pour comprendre les choses y compris l’absence de nouveautés. Par exemple le premier article sur les réseaux de neurones date de 1942. En 1948 Dominique Dubarle, frère Dominicain contribue à faire connaître la cybernétique en France en 1948 en signant une tribune dans le monde. Dans cet article il parle de Norbert Wiener mathématicien aux Etats Unis qui évoque le gouvernement automatique « la machine à gouverner ». Dominique Dubarle écrit que ce serait pertinent que des ingénieurs, des philosophes, des historiens discutent ensemble de cela. Ces sujets ne sont pas vraiment nouveaux, c’est Prométhée l’homme veut se mettre à l’égal de dieu. Pour travailler sur ces technologies et sur les questions de cybernétique, Joi Ito patron du Media Lab du MIT parle du problème du réductionnisme, il s’agit du cartésianisme poussé à l’extrême. Cela consiste à découper un phénomène complexe en petits bouts simples. Croire que l’on peut réduire un phénomène biologique ou politique en micros événements que l’on pourrait encoder ou numériser on s’aperçoit assez vite que la limite opérationnelle est très rapide. Fort de ce postulat certains considèrent que l’être humain c’est de l’échange et un amas d’atomes, de cellules et de réactions chimiques pour « réduire » le fonctionnement du cerveau avec les moyens de big data et de calculs afin de modéliser un cerveau humain. C’est relativement instrumentaliste comme vision. La Chine quant à elle, est la puissance qui a géré de manière politique Internet. Très vite les chinois ont compris de quoi il en retournait à condition de garder la souveraineté absolue. Les Russes ont très bien analysé également, les Américains c’est plus un effet boomerang !

[Chapitre 5 : La technologie blockchain]
La blockchain est une technologie qui permet d’échanger dans un environnement dans lequel il n’y a plus de confiance, avec notamment la disparition des intermédiaires tiers de confiance. Les protestants et les juifs ont un rapport direct à Dieu, là où les catholiques passent par une intermédiation qui fait la force de l’église, la blockchain consiste à éliminer les intermédiaires, quels regards on pose quant on est du coté de l’église sur cette technologie ? D’autre part dans la notion de blockchain les données sont stockées ad vitam aeternam, n’y a t’il pas une opposition avec la notion de pardon ?
La confiance est un concept clé. Il y a peut être pour la première fois une technologie qui a une visée politique explicite. Technologie et design politique vont ensemble. C’est un exemple idéologique sur une sorte de résurgence des questions d’anarchie. Au coeur de la blockchain il s’agit de mettre en scène la corruption du pouvoir politique et économique avec la crise de 2008, il apparaît au grand jour. Comment essayer de substituer à la thématique de la confiance une technologie qui va être censée jouer le rôle d’un tiers de confiance ? Nous avons récemment publié une étude sur la Blockchain avec un chapitre qui s’intitule «  Poison ou remède ? ». À la fois la blockchain ré-interroge sur les fondamentaux du lien social collectif, c’est à dire les questions de confiance. La blockchain prend acte en quelque sorte que l’homme est un loup pour l’homme qui est vision très sombre de la nature humaine. Le capitalisme se nourrit toujours de ses propres marges. En effet on voit des projets de blockchain fermés qui seraient des écosystèmes de plateformes coordonnés par une blockchain. Par exemple le KYC qui consiste pour une banque à connaître son client. Cette notion du KYC est au coeur de l’intégralité du système mondial. Si une fondation non lucrative était créée dans lequel les banques mondiales seraient stakeholders de la fondation coordonnées par une blockchain, on aurait une machine de guerre !  Les plus malins sur l’utilisation de la blockchain semblent être ces écosystèmes qui vont vers de la coordination de la blockchain. La blockchain devient alors une sorte de remède dans des dispositifs non lucratifs. Finalement ce qui est annoncé comme une menace pourrait devenir le meilleur allié des banques… En ce qui concerne la notion d’oubli, si on ne peut pas faire oeuvre d’oubli on est dans une tyrannie complète du passé. Cela a d’ailleurs un impact sur le plan politique. L’exercice même du pouvoir politique est alors handicapé. => À suivre OPTIC Technology organise un événement le 14 mai au collège des Bernadins sur la thématique suivante « Comment rebâtir la confiance ? »


  • Notre animateur :

Paul Richardet, cofondateur de NUMA, il est également « master of the cool » chez Neww Life. Il tient un blog sur medium.
   

Nos chroniqueurs :

Glenn Rolland est expert en systèmes d’information et co-fondateur de Gnuside.
  

Fabrice Epelboin, entrepreneur et spécialiste des médias sociaux, il est cofondateur de Yogosha et professeur à Sciences Po.
  

TRANSITION NUMERIQUE & FORMATION

Existe t’il un mouvement de colonisation numérique ?

50A Galaxy s’intéresse pour son sixième podcast à la suprématie des GAFA et à leurs colonies numériques. Le podcast s’articule autour des différentes questions. L’Europe et la France sont-elles des colonies numériques des États-Unis ? Pourquoi est-on aussi attaché aux GAFA ? Quelles sont les solutions pour ne plus être dépendant des GAFA ? Nos chroniqueurs, Christophe Ducamp, Paul Richardet, Glenn Rolland et Fabrice Epelboin s’interrogent ensemble et nous permettent d’avoir une vision globale des enjeux actuels.

L’Europe, une colonie numérique

À l’image des européens puisants dans les matières premières africaines pour s’enrichir, les Etats-Unis gouvernés par les GAFA exploitent les données personnelles des européens pour s’enrichir. Cela est devenu possible, comme le soulignent nos invités, car la France n’a pas su prendre le tournant technologique au bon moment. Alors que les Etats-Unis, à l’ère Clinton, encourageaient au développement technologique, Jacques Chirac en France était déconnecté de cette réalité. Encore aujourd’hui, le numérique n’est traité que sous le spectre économique. Un de nos invités souligne que Macron (bien qu’il encourage le courant “Startup nation”) n’est pas un homme de technologie.
La colonisation numérique de l’Europe est accentuée par le fait que le continent est morcelé, il n’y a pas d’unité technologique européenne. Cela peut s’expliquer par la multiplication des langues qui sont tout aussi bien un enrichissement pour l’Europe, qu’un frein.

Des services reconnus comme très efficaces

Nos invités ont ensuite soulevé des points de réussite non-contestables des solutions proposées par les GAFA. Pourquoi sommes nous si dépendants des produits et solutions proposés par Google, Apple, Facebook et Amazon ? Parce que ce sont des logiciels performants, ergonomiques, faciles d’utilisation. Aujourd’hui, aucun outil français ou européen n’est aussi performant qu’un outil américain. Comme le soulignent nos invites, oui, on peut utiliser une solution tierce, mais jamais nos grands-parents ne pourront les utiliser.

Quels prix pour ces outils ?

Il ne faut pas se voiler la face, le prix de chaque solution, outils, logiciels à un prix. Sous une apparence de territoire neutre où tout un chacun peut publier son propre contenu, sur les réseaux sociaux ou ailleurs, l’utilisateur est en territoire américain, où la loi américaine règne. Le prix pour fouler ce territoire est simple : la donnée personnelle. Les GAFA sont propriétaires de nos données et ce sont eux qui choisissent à qui les donner, les vendre et comment les exploiter. Comme le soulèvent nos invités : même lorsque l’utilisateur signale une interdiction de transmission de données, certains GAFA passent outre. Par leur monopole, ils imposent leurs propres règles au détriment de la liberté de chacun.

La rébellion, mais encore ?

Nos invités, fervents défenseurs des libertés de chacun sont d’accord pour se dire qu’il faut agir contre cet esclavagisme. Là où ils ne sont pas d’accord, c’est sur la manière de procéder. Certains souhaitent que la loi s’empare de la question, d’autres demandent à ce que l’administration française fasse un peu preuve d’un peu plus de patriotisme, ou encore que chacun fasse preuve d’hygiène numérique avant de se lancer dans de grands combats. Mais tous ont à dire que maîtriser la chaîne d’administration d’un service (moyen, valeur ajoutée, logiciel, infrastructure) n’est pas accessible à tout le monde, de plus c’est rationnel de mutualiser. Un de nos invités aborde la question de l’éducation des jeunes générations. Il est nécessaire d’éduquer les plus jeunes aux problématiques actuelles. Car on le sait, lorsque l’on comprend le problème rapidement, on est plus à même d’agir pour résoudre ce problème. Il y a un vrai besoin d’anticipation des conséquences.

 


  • Notre animateur :

Paul Richardet, cofondateur de NUMA, il est également « master of the cool » chez Neww Life. Il tient un blog sur medium.
   

 

 

  • Nos chroniqueurs :

 

Christophe Ducamp, expert en stratégies d’innovation, design thinking et marketing, il est conseiller indépendant depuis 2010. Il tient un blog axé sur les pratiques du web.
   

 

 

Glenn Rolland est expert en systèmes d’information et co-fondateur de Gnuside.

  

 

 

Fabrice Epelboin, entrepreneur et spécialiste des médias sociaux, il est cofondateur de Yogosha et professeur à Sciences Po.
  

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Interview de Cyril Fremont : .best un réseau social d’avis décentralisé

Cyril FREMONT

L’ambitieux Français Cyril Fremont a récemment racheté le tld .best.
Son challenge ? Créer un réseau social où l’utilisateur sera propriétaire et responsable de ses données personnelles car détenteur de son nom de domaine en .best (ex : toto.best). De plus il pourra être rémunéré en bestcoin (crypto monnaie du réseau social) en fonction de la visibilité de ses avis.

« Il n’y a que 300 sociétés dans le monde entier qui possèdent une extension. La particularité du .best c’est que nous sommes la première société française et la seule à en posséder une. »

Nation.best se veut être un réseau social décentralisé, les données des utilisateurs français seront stockées en France, celles des Chinois en Chine, celles des américains, aux Etats-Unis… Cela est possible grâce à la possession d’un tld et donc d’un territoire. Posséder un territoire est la seule façon de s’adresser à l’ensemble de la population sans être censuré dans certains pays comme la Chine ou la Russie.

Comment est né le projet ? Pourquoi un nouveau réseau social ? Comment attirer les utilisateurs ? Comment les rémunérer ? Comment est-il financé ? Quelles ambitions a t il ? Cyril Fremont répond à toutes ses questions dans la première interview de 50AGalaxy.

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Les jeuniors

Génération mai 68 toujours dans son temps, active, polyvalente et aventurière : c’est l’une des cibles les plus prisées en ce moment par les professionnels du marketing et de la communication.

Les jeuniors, qu’est-ce que c’est ? Contraction de « jeunes » et « seniors », c’est le terme inventé par Grenade & Sparks et Co Meet à la suite de leur étude sur le mode de consommation des 60-75 ans. Selon eux, ce serait le nouvel âge d’or. La communication marketing et publicitaire s’oriente donc de plus en plus vers cette population particulière. C’est une réelle opportunité puisqu’ils représentent 20 % de la population française. Les marques peuvent jouer sur l’image « cool », libre et sans complexe.

« Cette génération aime séduire et joue à fond le côté sexygénaire »
– Éléonore Salviat

Les jeuniors et le digital

Cette étude a été menée sur 40 personnes, âgées de 60 à 72 ans et dénichées sur Facebook, leur réseau social préféré. Plusieurs aspects ont été abordés : leurs pratiques du tourisme, leur consommation alimentaire, leur rapport à la technologie, à la santé, etc…
Quand ils étaient jeunes ils se sont révoltés pour la liberté, la démocratisation de la culture et contre l’autorité bourgeoise. C’est dans cette logique qu’ils ont très vite adopté Internet, qui s’est toujours revendiqué libre et accessible (même si cette belle idée de liberté qui a fait les début d’Internet a laissé place à des autoroutes capitalistes eût égard à l’hégémonie des plateformes GAFA et autres BATX…sans compter la fin quasi évidente de la neutralité du net aux Etats-Unis).
C’est également pour rester « in » et surtout en contact avec leurs enfants et petits enfants que les jeuniors armés de leur smartphone ont vite appris à dompter les nouveaux usages numériques. Les marques ou organisations qui souhaitent proposer des expériences utilisateurs pertinentes se penchent donc régulièrement sur ces personas « hyper actifs » !

Jean, 65 ans
Ancien professeur de français
Militant de gauche
Après son accident il reste autonome avec sa montre capteur de chute

Lisette, 70 ans
Ancienne directrice commerciale
Aujourd’hui dans l’artisanat de bijoux
Elle utilise Facebook pour retrouver d’anciens amis d’enfance

 

Arthur, 68 ans
Ancien agriculteur
Il s’est installé dans un ecovillage
Il utilise la voiture électrique


Comprendre comment 50A aborde la problématique de persona avec ses clients

La seconde jeunesse des seniors

Peu de temps après mai 1968 et dans les années 70, les jeuniors ont pu profiter en abondance de leur jeunesse. Leurs parents, génération d’après-guerre n’ont pas vraiment vécu la même période. La jeunesse de 2018 quant à elle serait beaucoup plus sage parce qu’elle fait face à plus de responsabilités et de doutes en lien avec les crises économiques et la catastrophe environnementale préssentie. D’après une étude de TNS Sofres, les jeunes aujourd’hui feraient moins la fête, à cause des réseaux sociaux qui suffisent à socialiser et aux plateformes de divertissement comme Netflix qui rendent plus casagniers. Ils sont également de plus en plus à adopter un mode de vie sain, vegan, zen, au contraire de leurs aînés et de la génération hippie ou rock’n’rool, très adepte des drogues, de la démesure et de la liberté sexuelle. Avec la longévité et l’amélioration de la santé, les babyboomers qui avaient 20 ans en 68 ont une nouvelle vie devant eux et cherchent à continuer leurs aspirations, satisfaire leurs désirs. Ce sont des hédonistes : leur vie n’est pas terminée et ils sont prêts à en profiter. D’ailleurs souvent quand on croise un jeunior son agenda est plus rempli qu’avant sa retraite !

Les jeuniors sont les papy boomers d’aujourd’hui, ils sont nombreux grâce à l’augmentation de l’espérance de vie et ont un meilleur pouvoir d’achat. C’est une génération qui a trouvé plus facilement d’emplois qu’aujourd’hui et a pu passer de classe moyenne à aisée assez rapidement. Ils ont une retraite beaucoup plus favorable pour en profiter par rapport à que ce qui nous attend…

Les soixante huitards voulaient une liberté sans limites, combattre l’autorité, et surtout plus de places à l’Université pour les gens du peuple. Mais n’est-ce pas ce qui a conduit aujourd’hui à revenir au système sélectif dans un marché du travail surbondé ? Ils ont fait la dîte révolution, mais sont-ils toujours révoltés aujourd’hui ? N’ont ils pas bien profité des failles du système pour se faire une place au chaud pas toujours en phase avec les dictons de mai 1968 ? Et surtout ne paie-t-on pas les conséquences économiques et écologiques de la société de consommation qui a vu les heures de gloire de la communication à la papa à coup de pubs TV et de 4×3 ? Certains voient aussi dans l’héritage de la révolution étudiante une génération pourrie gâtée, qui a menée à trop de laxisme du côté des parents et des professeurs. Ce serait aussi une génération trop exigeante, capricieuse et désobéissante. D’après Le Point c’est une génération qui a abusé des limites, confondant liberté sexuelle et abus sexuels…

S’ils représentent une partie de la société de consommation, ce ne sont pas non plus de gros consommateurs. Ils consomment souvent de manière responsable et cherchent le meilleur rapport qualité/prix. Ils revendiquent une certaine authenticité : ils n’adhèrent plus au diktat de la jeunesse et à l’idée de ralentir le temps, mais plutôt à celle de se sentir bien et de s’assumer.

Vers de nouveaux modes de vie

Les soixante huitards sont-ils toujours engagés ? Les jeuniors refondent le « bien-vieillir » avec des représentations plus positives que celles des anciens retraités souvent en rupture sociale et inactifs. La retraite est pour eux synonyme d’épanouissement personnel. Ils se tournent vers l’avenir, pensent à eux mais aussi aux autres en s’investissant dans des associations, ou en créant leur propre activité prolongeant ainsi leur vie active.

Les jeuniors sont toutefois confrontés à d’autres problématiques, en effet avec le vieillissement de la population, la prise en charge des anciens est devenue un problème majeur : la génération de mai 68 se retrouve donc à s’occuper de ses parents et s’engagent auprès du cercle familial. Voilà pourquoi nous assistons à un renouvellement de l’habitat participatif. Ce sont des logements mi indépendants mi collectifs avec un espace commun. Certains soixante huitards s’engagent même jusqu’au bout pour être en rupture avec la société capitaliste, en adoptant le système de l’écovillage, un village auto-construit et auto-suffisant. Nous ne parlerons pas dans cet article du business florissant et de plus en plus décrié des maisons de retraite ou des EPHADS, d’ailleurs nous ferons peut-être un article sur leur stratégie numérique, qui pour certaines auraient bien besoin de nos services ;).

Bien sûr les jeuniors n’oublient pas d’entretenir leur corps et adorent voyager. Ces jeuniors ont aujourd’hui un peu moins de 70 ans et en profitent pour croquer la vie à pleine dents sachant qu’ils sont loin d’être grabataires ! D’autant plus que les avancées technologiques et médicales leurs permettent de mieux appréhender leur santé : « il vaut mieux prévenir que guérir ! ». Ce qui leur donne encore une bonne dizaine d’années à en profiter, « vivre sans temps mort et jouir sans entrave ».

Pour aller plus loin et continuer à décrypter ses tendances écoutez notre podcast sur la santé connectée :

Listen to « Épisode 4 : la transformation numérique de la santé » on Spreaker.

 


  • Pour en savoir plus :

L’étude de Grenade & Sparks et Co Meet : http://www.lesjeuniors.com/

« Fiers d’être jeuniors », Stratégies : http://www.strategies.fr/etudes-tendances/tendances/4007378W/fiers-d-etre-jeuniors.html

« Les nouveaux vieux sont les anciens jeunes », Influenciahttp://www.influencia.net/fr/actualites/media-com,what,nouveaux-vieux-sont-anciens-jeunes,8253.html

« Que reste-t-il de la chienlit soixante-huitarde ? », Le Pointhttp://www.lepoint.fr/debats/que-reste-t-il-de-la-chienlit-soixante-huitarde-26-04-2012-1455552_34.php

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La transformation numérique du tourisme

Dans ce dernier épisode de la saison, nous proposons un avant goût des vacances d’été avec le sujet de la transformation numérique du tourisme et de l’hôtellerie. Dans un premier temps notre invité expert sur le sujet nous expose son point de vue, dans un second temps il voit ses idées challengées par nos chroniqueurs. Et pour être en phase avec le thème, Nicolas est parti en congés estival ; c’est donc Fabrice Epelboin qui s’est chargé d’introduire le sujet.

Listen to « Épisode 5 : la transformation numérique du tourisme et de l’hôtellerie » on Spreaker.

[Introduction] Le secteur du tourisme face à la transformation numérique

Le tourisme est l’un des premiers secteurs qui a changé sous impulsion du numérique dans les années 90. Priceline, qui est à l’origine de Booking.com, a profondément bouleversé la façon dont on achète des billets d’avion. L’acteur Airbnb a lui changé la notion de propriété puisqu’il permet à un habitant absent des lieux de monétiser son bien immobilier en le louant ponctuellement. Pendant le séjour, ce sont les réseaux sociaux qui sont mobilisés pour partager son aventure au monde. Comment le numérique change notre façon de partir en vacances ? Tel est le sujet traité dans le 5ème épisode de notre podcast 50A Galaxy .

Partie 1 – Interview de Réda Berrehili

Selon Réda Berrehili, CTO de OneFineStay et co-fondateur de Square Break, la transformation numérique est essentielle pour améliorer notre quotidien. Et cela à travers Uber qui a permis une « remise à niveau » du marché du transport en taxi, mais aussi Deliveroo. Ces entreprises selon lui améliorent notre commodité. Il voit en eux une adaptation au numérique beaucoup plus rapide que les autres secteurs, et un changement de business-modèle efficace.

Pour lui depuis les débuts de Priceline il y a de vrais changements dans ce secteur. Il définit le modèle de booking.com qui est la désintermédiation. L’entreprise joue le rôle d’intermédiaire entre l’hôtellier et le voyageur « en prenant des commissions monstrueuses » et en rendant dépendante une grande partie du business. Avec AirBnb, cela a poussé tout le secteur hotellier à adopter cette philosophie.

Pour R. Berrehili, le secteur de l’hôtellerie réagit à ce nouveau mode économique en essayant de construire une valeur autour de la relation avec les voyageurs. C’est le CRM, le customer relationship management.

« Comment communiquer au mieux avec le voyageur pour proposer la meilleure destination ? »

Pendant la période de voyage, la problématique pour lui est de trouver comment améliorer l’expérience voyageur sans corrompre la relation de confiance ? Comment apporter plus de services sans être intrusif ?

Il s’intéresse à la domotique qui est en train de s’installer dans les chambres et maisons hôtelières et qui, à ses yeux, est ce que les gens recherchent. Il pense néanmoins que même si c’est important de faire des revenus grâce à des initiatives économiques comme la domotique, le but est d’être au service de l’être humain et respecter le client.

Le modèle économique du secteur du tourisme change avec la transformation numérique, mais l’ancien monde ne va pas disparaître avant au moins une trentaine d’années si on en croit ses projections.

Partie 2 – Le décryptage de nos chroniqueurs

Confrontons l’avis de notre expert ! C’est le moment de diverger avec Paul Richardet, Pierre Noro, Robert Vinet, Hayat Outahar, Fabrice Epelboin et Isabelle Fayolle.

Paul Richardet, agitateur de communautés et fondateur de Neww Life, pense que le marché financier du tourisme « rentre dans une rentabilité forte » et le lien entre les besoins du consommateur et du marché mérite une réflexion.

Pierre Noro, chargé d’innovation blockchain, et Isabelle Fayol n’ont pas la même vision des vacances que R. Berrehili : l’important pour eux est de vivre des expériences, découvrir des gens, aller chez eux, se connecter avec le monde, tout en se déconnectant de sa vie quotidienne et de la technologie.
Isabelle Fayolle nous parle d’économie circulaire, qui s’inscrit dans la vision d’un monde durable. Selon cette journaliste et consultante, le digital peut apporter bien plus qu’une maison mais des styles de vie, des sorties, etc. 

Robert Vinet cherche une utilité aux services digitaux, pour lui « il n’est pas question que de GAFA et de désintermédiation ».

Fabrice Epelboin rappelle que les GAFA sont en déclin. Il espère voir la fin de cette concentration d’ici peu pour voir de nouveaux modèles et acteurs émerger.

Hayat Outahar, fondatrice de Femmes Entrepreneurs, remercie les algorithmes qui permettent des séjours moins chers et personnalisés. Grâce à cela, « on est devenu des aventuriers » et on a plus peur de s’improviser des séjours. En livrant nos données, on participe certes au monopole des GAFA mais en contrepartie on a des services beaucoup plus adaptés. Elle rappelle que les pionniers des nouveaux modèles économiques du tourisme existent depuis un moment, ils n’avaient juste pas de business modèle.

 


  • Notre animateur :

Fabrice Darmon, chef de projet digital chez 50A, anime le podcast 50A Galaxy.
 

 

  • Nos chroniqueurs :

Isabelle Fayolle est journaliste tv, formatrice et animatrice. Elle anime conférences, tables rondes et est également coach en communication orale.
 

Hayat Outahar, consultante en gestion de projet numérique, est fondatrice de Femmes Entrepreneurs.
 


Robert Vinet, spécialiste de la blockchain et du marketing, il est fondateur de Blockchain Factory, consultant chez Social Media DataLab, Dr. Banner et DELVHON.
 

Paul Richardet, cofondateur de NUMA, il est également « master of the cool » chez Neww Life. Il tient un blog sur medium.
   

 

Pierre Noro, chargé d’innovation Blockchain chez Groupe Caisse des Dépôts.

 

Fabrice Epelboin, entrepreneur et spécialiste des médias sociaux, il est cofondateur de Yogosha et professeur à Sciences Po.
  

 

 


  • Pour en savoir plus : 
ARCHITECTURE SOCIALE MARKETING DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE & FORMATION

La transformation numérique des agences de communication


Pour son troisième podcast sur la transformation numérique, 50A Galaxy s’intéresse aux agences de communication. Le format de notre podcast s’articule autour d’une première partie avec l’intervention d’un expert, ensuite place à un débat de deux rounds entre des chroniqueurs pour diverger puis converger. 

[Introduction] La communication devient digitale

Aujourd’hui, dans un monde où la communication devient digitale, nous voyons se profiler les prochaines mutations. Parmi elles nous pensons que l’une des mutations fondamentales sera la cryptocommunication. En effet depuis l’arrivée de la blockchain et des ICO (méthode d’échange de monnaie numérique) en 2009, nous observons un véritable engouement pour cette technologie et l’avènement d’un nouveau monde. La cryptocommunication s’appuie sur la technologie blockchain, elle  permet de construire et proposer de nouveaux services transactionnels.  Il est ainsi possible de communiquer dans un environnement très hétérogène, à l’international, mais aussi de manière locale. C’est un marché instable et en perpétuel renouvellement. L’enjeu pour les agences de communication est de faire abstraction du passé pour imaginer le futur de la blockchain economy afin de s’adapter très vite.

Listen to « Épisode 3 : la transformation numérique des agences de communication » on Spreaker.

Partie 1 – Interview de Fabrien Aufrechter

Fabien Aufrechter, diplômé d’Histoire à la Sorbonne et de communication publique au Celsa, est actuellement responsable d’Havas Blockchain. Il nous permet de comprendre quels sont les changements en cours dans les agences de communication avec la technologie blockchain et comment nous pouvons imaginer la communication du futur.

Selon lui, la blockchain va faire émerger une nouvelle économie puisque cela permet de faire des transactions de pair à pair, sans intermédiaire. Cette économie c’est la token economy. En effet, les tokens sont des actifs numériques qui vont être émis par les entreprises, en général dans le cadre d’une levée de fonds pour un projet (via les ICO). Ces actifs sont achetés via de la crytpo-monnaie (bitcoin, ether…). Cela ressemble à un placement d’actions. Ces jetons peuvent aussi permettre aux utilisateurs d’accéder à un service : contrat, ticket d’entrée, points de fidélité, traçabilité, etc. Selon lui, la valeur du token s’appuie sur la réputation, et cette réputation est co-construite. C’est une opportunité pour les agences de communication puisqu’il sera possible de construire une relation transparente dépassant les enjeux du « marketing à la papa » pour engager les utilisateurs et capitaliser sur une force d’engagement.

« La blockchain permet de faire des transactions de valeur de pair à pair »

La problématique est que de nombreuses ICO aujourd’hui sont des arnaques ; l’enjeu est donc de consolider cette réputation afin de susciter la confiance, dans un monde où les annonceurs et les GAFA interdisent pour certains, notamment Twitter, les publicités à ce sujet. Il y a donc un gros besoin de pédagogie et c’est là où les agences de communication ont un rôle à jouer puisqu’elles conseillent, construisent la réputation et s’appuient sur des partenaires techniques, juridiques et stratégiques.

« Tous les secteurs peuvent être impactés par la technologie blockchain, comme hier tous les secteurs pouvaient être disruptés par internet »

Les acteurs les plus concernés par cette question d’après F. Aufrechter sont tous les secteurs de la mise en relation, on parle aussi d’intermédiation. Grâce à la technologie blockchain nous allons pouvoir redonner confiance en garantissant la traçabilité, la transparence et la sécurité. Nous pourrions assister à une véritable transformation de tous ces tiers (banques, assurances, notaires…). Bien entendu  les grandes marques et organisations n’ont pas envie de rater la vague.

La token economy permet donc de faire naître de nouveaux usages et services, à travers un système de traçabilité de l’information et surtout de traçabilité des transactions. Cette token economy fait émerger de nouvelles formes d’organisation. Avez vous déjà entendu parler des DAO ? Selon wikipedia « Une Decentralized Autonomous Organization (DAO ou en français « Organisation Autonome Décentralisée ») est une organisation fonctionnant grâce à un programme informatique qui fournit des règles de gouvernance à une communauté. Ces règles sont transparentes et immuables car inscrites dans un réseau blockchain, une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée, et fonctionnant sans organe central de contrôle. Une DAO doit disposer d’un mécanisme robuste de réputation pour identifier de manière précise et fiable la compétence et le niveau de confiance par une évaluation systématique et objective des comportements afin que chaque décision ne nécessite pas un large vote des participants. Une DAO doit permettre à ses contributeurs d’être rémunérés soit en crypto-monnaie (ETH, BTC, DAI) soit en parts de la DAO en proportion de la valeur de la contribution de chaque membre ».

Les DAO font ainsi émerger de nouvelles règles, de nouvelles typologies de contrats, et pourquoi pas de nouveaux modèles économiques ? Imaginons par exemple que nous mettions à disposition de marques ou d’entreprises nos fameuses datas personnelles. Celles-ci en échange de tokens pourraient alors nous rétribuer ou nous proposer de participer à la conception de leurs produits ou services. L’utilisateur pourrait donc réellement être impliqué en étant au coeur du produit ou du service.

Fabien Aufrechter va plus loin encore en posant la question de la gouvernance, qui peut être régulée de manière coopérative avec ce système de tokens.

Partie 2 – Les chroniqueurs

Nous avons laissé place à Robert Vinet, Christophe Ducamp, Paul Richardet, Pierre Noro, Fabrice Epelboin et Nicolas Bermond pour diverger sur la première partie de ce « postcast ».

Christophe Ducamp attend des éclaircissements sur comment va réellement être développé ce marché. Robert Vinet croit lui qu’au contraire la token economy sera dominante lorsque que les services seront développés. Il pense aussi que ce seront en réalité des processus communautaires et non mondiaux. Paul Richardet rappelle que ce modèle horizontal et décentralisé permet de bloquer des données et de les rendre officielles, mais cela peut être un danger puisque tout le monde aura accès à l’information et sans contrôle. Pierre Noro n’est pas d’accord lui avec le modèle de la réputation. Pour lui la communication doit être au service de la crypto-monnaie et non le contraire. Il aimerait également que soit développé l’aspect technique qui est assez complexe.

« On voit un poids lourd de la blockchain apparaître en France et les start-ups méritent d’être mieux connues »

Fabrice Epelboin a également du mal à appréhender la réputation dans ce contexte. C’est la confiance, qui, d’après lui, est fondamental pour permettre cette transition. Nicolas Bermond met en avant le potentiel de la technologie blockchain au profit des start-ups et des PME, qui peuvent s’appuyer sur un nouveau système de financement de projets.

Les chroniqueurs ont pu converger lors du second round. Pour Christophe Ducamp, c’est un réel enjeu de communication et de pédagogie qu’il est nécessaire de mettre en oeuvre pour faire adopter ces nouvelles technologies. Robert Vinet affirme qu’on va se retrouver, grâce à cette nouvelle vague numérique, aux fondements de ce qu’était internet, c’est-à-dire un lieu libre et démocratique. Paul Richardet se demande lui si ce ne serait pas un « habillage numérique d’un monde qui reste le même ». Il attend que soit rendu accessible l’aspect technique afin de prouver aux consommateurs en quoi cette technologie peut apporter des solutions. Pierre Noro s’accorde sur ce point, il trouve important de vulgariser et démocratiser l’accès à la technologie blockchain. Fabrice Epelboin est très optimiste sur ce retour au peer to peer et au logiciel libre. Pour lui la blockchain peut redéfinir le monde.

« L’adoption passe avant tout par la compréhension de la technique »

Nicolas Bermond conclut que la technologie blockchain est la technique du futur web décentralisé. Puisque cette technologie s’appuie sur de la cryptographie, cela va faire avancer nos droits et surtout permettre aux startupers et PME d’avoir un financement plus simple et plus global pour gérer les entreprises de manière plus moderne.

Pour aller plus loin sur les cryptomonnaies, découvrez le projet Tsari :

Découvrez notre éditorial sur 50A Galaxy le podcast. Allez écouter nos podcast sur la transformation numérique de l’Etat et de l’immobilier !

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Zoom sur la token economy


  • Notre animateur :Fabrice Darmon, chef de projet digital chez 50A, anime le podcast 50A Galaxy.
     
  • Nos chroniqueurs :

Robert Vinet, spécialiste de la blockchain et du marketing, il est fondateur de Blockchain Factory, consultant chez Social Media DataLab, Dr. Banner et DELVHON.
 

Christophe Ducamp, expert en stratégies d’innovation, design thinking et marketing, il est conseiller indépendant depuis 2010. Il tient un blog axé sur les pratiques du web.

Paul Richardet, cofondateur de NUMA, il est également « master of the cool » chez Neww Life. Il tient un blog sur medium.
 

Pierre Noro, chargé d’innovation Blockchain chez Groupe Caisse des Dépôts.

 

Fabrice Epelboin, entrepreneur et spécialiste des médias sociaux, il est cofondateur de Yogosha et professeur à Sciences Po.
 

 


  • Pour en savoir plus :

La transformation numérique : https://www.50a.fr/0/transformation-numerique

Les GAFA : https://www.definitions-marketing.com/definition/gafa/

Comprendre la blockchain : https://www.7×7.press/7-questions-pour-enfin-comprendre-la-technologie-blockchain 

La token economy pour les nuls : https://usbeketrica.com/article/la-token-economy-pour-les-nuls

Token economy et blockchain, nouveau paradigme pour les entreprises : https://blog.otiumcapital.com/la-token-economy-ou-le-nouveau-paradigme-des-r%C3%A9seaux-d%C3%A9centralis%C3%A9s-gr%C3%A2ce-%C3%A0-la-blockchain-befe6e7fbc90 

Les ICO : https://blockchainfrance.net/tag/comprendre-les-ico/

Les DAO : https://blockchainfrance.net/tag/comprendre-les-dao/

Pair à pair (peer to peer) : https://www.journaldunet.fr/web-tech/dictionnaire-du-webmastering/1203399-p2p-peer-to-peer-definition-traduction-et-acteurs/

Havas Blockchain : https://www.havasblockchain.io/

© Crédits photo de couverture : © dr – https://www.usine-digitale.fr/article/7-choses-a-savoir-sur-les-ico-ces-nouvelles-levees-de-fonds-en-crypto-monnaie.N585343 

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La transformation numérique de l’immobilier

50A Galaxy s’intéresse pour son deuxième podcast à la transformation numérique du secteur de l’immobilier. Le podcast s’articule autour d’une première partie consacrée à l’intervention d’un expert, puis d’un débat entre des chroniqueurs. Ils disposent d’un round pour diverger, et d’un deuxième round pour converger. Notre invité Robin Rivaton et nos chroniqueurs Robert Vinet, Christophe Ducamp, Paul Richardet et Guillaume Berger nous ont permis d’avoir un aspect global sur les enjeux de ce secteur.

 

La transformation numérique dans l’immobilier impacte les étapes du parcours projet et du parcours client

Après avoir assisté à des mutations sociétales et technologiques qui affectent tous les secteurs, on entre dans un tournant majeur dans le secteur de l’immobilier. Il ne s’agit plus seulement de construire ni de livrer des bâtiments ; toute la chaîne de valeur de la filière est concernée. Recherche de biens, recherche de fonciers, procédés de conception et de fabrication, modélisation numérique des bâtiments ou encore réalité virtuelle et augmentée, ce sont autant de process qui se numérisent.

Partie 1 – Interview de l’expert Robin Rivaton

Nous avons interrogé Robin Rivaton, fondateur de Real Estech, un label ayant pour but d’inciter l’innovation et la digitalisation de l’immobilier. Il nous a éclairé sur les changements en train de s’opérer à travers le numérique dans ce secteur, mais nous a livré également son regard sur les enjeux de cette dématérialisation.

Son action a pour but d’alerter sur la lenteur vis-à-vis de l’adoption des innovations technologiques au sein de ce secteur. Si l’immobilier est en retard en France par rapport à d’autres secteurs, il l’est également en comparaison à l’échelle mondiale, et surtout à la Chine, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Cela peut se comprendre : la domestication des innovations technologiques peut prendre du temps, comme l’a été l’électricité. La transformation numérique de l’immobilier serait surtout attendue dans le matériel, le hardware et l’infrastructure lourde.

« Il n’est pas supportable que le poids de l’immobilier monte de plus en plus dans le budget des ménages sans que la qualité des produits qui est offerte ne progresse »

D’après lui, la transformation numérique permet une harmonisation de l’offre et de la demande, en construisant plus et plus rapidement, et en adaptant mieux aux usages d’aujourd’hui. Cela est en effet devenu nécessaire de réaménager les bâtiments, qui ont été construits dans une époque où les usages étaient complètement différents. Tout l’enjeu repose donc sur les coûts que cela implique et sur l’action politique, qui est indispensable pour une transformation numérique et une adaptation technologique réussies. Le foncier a ainsi un rôle fort à jouer pour convaincre les politiques. Néanmoins, ce changement doit être maîtrisé et protégé.

« Je pense que c’est la conjonction et la capacité des politiques et des individus à saisir ces technologies pour aller dans une volonté politique »

Partie 2 – Le débat des postcasteurs

Robert Vinet, projectiviste dans la blockchain, Christophe Ducamp, évangéliste dans l’indie-web et Paul Richardet, agitateur de communautés, ont disposé d’un premier round pour évoquer leurs divergences par rapport à l’interviewé. C’est ainsi que Robert Vinet indique la nécessité de détailler les éléments qui composent cette transformation numérique. Il en cite deux : la blockchain et l’impression 3D, qui ont un impact dans l’économie de l’immobilier. Christophe Ducamp pense lui, d’un point de vue sociologique, à l’innovation des nouveaux quartiers grâce au numérique, visant à une meilleure qualité de vie. Paul Richardet est plus sceptique notamment sur les enjeux environnementaux et les difficultés de plus en plus accrues pour se loger. Guillaume Berger est également intervenu et rappelle qu’il y a un rapport de force entre le marché et les consommateurs ; pour lui, l’important est que le consommateur profite de cette transformation numérique et qu’il y ait une transparence du marché.

« La blockchain est en train de changer de manière considérable les flux de l’information et la mémorisation de celle ci et cela impactera l’immobilier de manière très importante »

Au deuxième round, les chroniqueurs ont pu converger. Robert Vinet s’interroge sur l’utilisation des data dans l’économie de ce marché.  Christophe Ducamp se questionne alors sur la cartographie du traitement des données. Paul Richardet conseille d’anticiper l’utilisation des données et son économie avant d’accélérer la transformation numérique de l’immobilier. Guillaume Berger insiste lui sur les besoins du consommateur et est plus optimiste quant à son accomplissement grâce à la transformation numérique. Nicolas Bermond, chez 50A, nous a aussi livré son point de vue…

 

Pour aller plus loin, nous avons demandé à Frédéric Motta, DG de WiredScore sa vision de la transformation numérique de l’immobilier :

Découvrez notre éditorial sur 50A Galaxy le podcast. Le mois dernier, nous nous sommes intéressés à la transformation numérique de l’état ! Soyez au rendez-vous pour notre prochain podcast sur la transformation numérique des agences de communication le 2 mai !

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  • Nos chroniqueurs :

Robert Vinet, spécialiste de la blockchain et du marketing, il est fondateur de Blockchain Factory, consultant chez Social Media DataLab, Dr. Banner et DELVHON.
 

Christophe Ducamp, expert en stratégies d’innovation, design thinking et marketing, il est conseiller indépendant depuis 2010. Il tient un blog axé sur les pratiques du web.

Paul Richardet, cofondateur de NUMA, il est également « master of the cool » chez Neww Life. Il tient un blog sur medium.
 

Guillaume Berger, fondateur de l’application Karmapolis, réseau social culturel.
 

 


  • Pour en savoir plus :

La transformation numérique :
https://www.50a.fr/0/transformation-numerique

Robin Rivaton :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Robin_Rivaton

Paris Région Entreprises :
http://investparisregion.eu/

L’immobilier demain, La Real Estech, des rentiers aux entrepreneurs :
https://www.amazon.fr/Limmobilier-demain-Estech-rentiers-entrepreneurs/dp/2100770160

La Real Estech :
realestech.eu

Qu’est-ce qu’un foncier ? :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Foncier

Le rôle du foncier dans le prix de l’immobilier :
https://www.cairn.info/revue-de-l-ofce-2013-2-page-365.htm

La blockchain :
https://www.50a.fr/0/blockchain

L’indie-web :
https://en.wikipedia.org/wiki/IndieWeb

 

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Podcast : la transformation numérique de l’État

50A Galaxy le podcast explore chaque mois la transformation numérique d’un secteur d’activité. Pour ce premier épisode, nous évoquons la transformation numérique de l’État avec Jean-Michel Billaut, précurseur du web en France. Il nous donne sa vision sur les choix politiques français en matière de nouvelles technologies et nous explique pourquoi l’Estonie est l’exemple à suivre.

On considère Jean-Michel Billaut comme un « gourou » de l’Internet français, d’ailleurs on l’appelle
le « Taulier » dans le milieu. Il commence sa carrière en tant qu’économiste à la Compagnie bancaire. En 1978, il crée l’Atelier Compagnie bancaire, un centre de veille technologique et d’analyse des nouvelles technologies. Plus tard, il révolutionne le secteur bancaire en généralisant l’usage du minitel pour la saisie électronique des dossiers de crédits. C’est un soir de 1994, qu’il « surf » pour la première fois sur le web, en commençant par le site de la banque Morgan et en terminant dans les Rhododendrons d’un jardin néo-zélandais. Il plaide dès lors pour le développement d’Internet en France et contribue au lancement de nombreux sites dans les années 90.

Celui que la magazine Wired a surnommé, en 2000, le « e-grandpa » nous semblait donc l’interlocuteur idéal pour parler transition numérique. Car elle impacte, à différents niveaux, toute l’économie. Mais les changements opérés par un État dans ce domaine a des conséquences sur l’ensemble des secteurs d’activité, parce qu’il les englobe tous. On pourrait parler d’une « méta transformation ».

Selon Jean-Michel Billaut, la France : « a encore du boulot. » Il pointe de nombreuses difficultés, telles que le nombre important de fonctionnaires, les différentes strates administratives, « un magma absolument incroyable », et l’usage généralisé du fameux Cerfa. Pour lui : « les Français seuls ne pourront pas s’en sortir. »

Et les solutions se trouvent du côté de l’Estonie :

« Si l’Europe ne se met pas à l’heure estonienne, c’est-à-dire qu’elle n’adopte pas la stratégie estonienne, comme le X-road, elle est va se faire dépasser par les Américains et les Chinois ! »

Et il rappelle le coût des projets de transformations numériques qui n’ont pas abouti tel que : « Louvois, la plateforme pour payer nos soldats, 440 millions d’euros. Quaero, projet de Jacques Chirac pour concurrencer Google, 225 millions d’euros. Le Cloud souverain de François Fillon, 175 millions. Depuis le plan calcul du général de Gaulle, jusqu’au dossier médical personnalisé, on a tout foutu à la poubelle ! »

Les états ne seraient donc pas les mieux placés pour procéder à leur propre transformation. Et si l’issue venait des citoyens ? Jean-Michel Billaut, cite à nouveau l’exemple de l’Estonie, et son principe d’e-résidence : « un début de concept de transnationalité qui permet à des milliers de personnes de travailler dans le monde entier et d’être rémunéré, sans être obligé d’avoir leur société en France ou ailleurs. »
Il mentionne les initiatives de la Civic tech : « des gens qui mettent en place des mécaniques pour améliorer la démocratie représentative existante ». Et aussi celle de Bitnation : « des internautes qui se mettent d’accord pour créer une nation mondiale. »

En conclusion de notre entretien nous avons demandé à notre Taulier quels sont les secteurs qui se feront ubériser en 2018. Et d’après lui c’est bien Uber lui-même qui se fera ubériser, avec des solutions en peer-to-peer comme Arcade city, et les transports de manière plus générale avec les progrès des véhicules autonomes, notamment en France avec Navya. Plus surprenant il annonce :

« Tout un tas de métiers qui vont commencer à se faire disrupter : les sachants 1.0, médecins, avocats, etc. Et même si ce n’est pas pour 2018, IBM, avec l’intelligence artificielle aide déjà les toubibs, mais dans 10 ans elle va les remplacer. »

Pour retrouver l’intégralité de l’interview de Jean-Michel Billaut, écoutez notre podcast :

Listen to « Épisode 1 : la transformation numérique de l’État » on Spreaker.

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Rendez-vous le 4 avril prochain pour le deuxième épisode consacré à la transformation numérique de l’immobilier.

Liens :

Jean-Michel Billaut :
http://billaut.typepad.com/

Wired :
https://www.wired.com/2000/06/paris/

Quaero :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Quaero

Estonie :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Estonie/Introduction

X-road :
https://jonathanrigottier.com/estonie-xroad/

Revue de l’ENA :
https://www.ena.fr/La-recherche-a-l-ENA/Publications/rfap

Louvois :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Logiciel_unique_%C3%A0_vocation_interarm%C3%A9es_de_la_solde

Cloud souverain :
https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-economie/20151203.RUE1524/le-flop-couteux-du-cloud-souverain-a-la-francaise-suite-et-fin.html

Plan Calcul :
http://www.gouvernement.fr/partage/8705-juillet-1966-lancement-du-plan-calcul-informatique-par-le-general-de-gaulle-et-le-gouvernement

Dossier médical personnel :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dossier_m%C3%A9dical_partag%C3%A9

e-résidence (en anglais) :
https://e-resident.gov.ee/

Civic tech :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Civic_tech

Bitnation :
https://tse.bitnation.co/

Arcade City :
https://arcade.city/

Navya :
https://navya.tech/

Watson santé :
https://www.letemps.ch/sciences/un-outil-diagnostic-medical-nomme-watson

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Synthèse des tendances digitales de 2018

50A  partage avec vous sa synthèse des tendances du marketing digital en 2018 glanées ici et là depuis fin décembre.

Tendance #1 : SEO is not dead 

RéférencementQuels sont les changements dans l’algorithme SEO de Google ? Que faut-il privilégier en 2018 ? Pour optimiser son référencement aujourd’hui la quantité reste un facteur très déterminant mais la qualité primera ! Par la suite Google analysera plus la sémantique d’une page que celle des mots-clés. Il sera très important d’avoir une bonne stratégie de maillage interne et de faire des mises à jour plus souvent. Un autre facteur important consiste à étudier le référencement vocal, technologie intelligente utilisée par toujours plus d’outils. Le référencement vocal est une technologie intelligente que de plus en plus d’outils possèdent. Les autres catégories à travailler seront la vidéo, le mobile first qui, dans quelque temps sera la première version analysée par Google VS le desktop. Et enfin la sécurité HTTPS. Pour plus d’informations rendez-vous sur Le Journal du CM.  

Tendance #2 : KPIs scrutés à la loupe

KPIS

Les KPIs de Facebook sont scrutés à la loupe tant l’algorithme du réseau social change souvent. Aujourd’hui, l’algorithme de Facebook privilégie les publications des amis et de la famille dans le fil d’actualité. Cependant Facebook a annoncé que la portée organique sera de 2%. Les marques sont dans l’obligation de s’adapter constamment pour engager leur communauté. 80% du contenu web sera de la vidéo en 2018. Ce qui fonctionne le mieux sont les Q&A et le live, plus favorisés dans le fil d’actualité. Mais pourquoi l’engagement baisse t-il ? Le Journal du CM donne quelques pistes de réflexion, comme le fait de booster des publications et de varier le contenu.

À lire en complément : 39 statistiques (vraiment) utiles pour réussir sur Facebook en 2018 par Daniel Duchesnes


Tendance #3 : La vidéo 
reprend ses droits

La vidéo c’est le média qui reprend sa place depuis quelques mois. Toutes les marques s’en saisissent pour déployer une approche innovante et inspirante. Par exemple un format de 6 secondes, faire des événements live ou bien s’associer à des influenceurs sur Youtube. Brianne Janacek Reeber livre ses recommandations.

Tendance #4 : L’utilisateur R.O.I

UX

L’année 2017 a été chargée en innovations et nouvelles expériences utilisateurs, de quoi sera fait 2018 ? La rédaction de Justinmind a interrogé 10 experts du domaine pour leur demander leurs avis.

Tendance #5 : Le déferlement de l’Intelligence Artificielle (IA)

Intelligence ArtificielleLe combat Mark Zuckerberg VS Elon Musk : Une vision opposée. 
Le déferlement de l’IA (Intelligence Artificielle) dans les réseaux sociaux a bouleversé le monde de la publicité et du marketing. Le potentiel et le danger de l’intelligence artificielle ne sont pas encore fixés.

Lire sur 20minutes les visions divergentes des géants du net.


Tendance #6 : Réalité virtuelle (VR)

2018 sera l’année de la généralisation de la réalité altérée.
La réalité augmentée ainsi que la réalité virtuelle sont rentrées dans nos vies depuis peu mais continuent de prendre leur place. Dans nos téléphones, télévisions… très utilisées dans le milieu médical d’autres utilisations sont encore à développer pour trouver tout le potentiel de cette technologie. Les tendances sociales média 2018 vues par e-marketing.fr 

Tendance #7 : Marketing d’influence

Marketing d’influenceCette année pour améliorer l’efficacité des campagnes, il ne faudra pas oublier de continuer à chouchouter les influenceurs qui avec leur notoriété vont apporter un nouveau réseau et une nouvelle distribution des cartes.
Toute l’étude des relations influenceurs vs marques à lire sur web marketing & com.

Tendance #8 : Podcast le grand retour

Millennials et consommation
Une tendance sur laquelle il sera astucieux de miser cette année est le podcast. Les millennials ne consomment plus comme avant. En effet, ils consomment, davantage de Replay et surtout, n’ont pas d’heure pour suivre un programme. On note qu’en 2018, le podcast fera son retour et ne sera plus seulement réservé à papa et maman. Le retour du podcast décrypté par la rédaction d’ EcommeceMag.

Tendance #9 : Digital Guerrilla

Marketing perturbant
La Guerrilla digitale désigne les actions marketing non conventionnelles utilisant des canaux de communication et de marketing différents. Comme l’explique Kantar Média, cette technique permet de faire plusieurs actions ciblées au lieu d’une grande et de façon moins conventionnelle. Elles peuvent être parfois à la limite de la légalité ou de la déontologie marketing et publicitaire.

Tendance #10 : La double image des marques

L’art de se différencier
Il est nécessaire de se différencier et pour cela ne pas ce cantonner aux canaux de distribution classique. 3 marques ont su utiliser cette méthode comme le journal The New York Times qui a publié du contenu sur Tor ce qui a eu pour résultat de montrer l’importance du droit à l’information. La marque Adidas en a joué aussi avec le lancement de sa nouvelle chaussure en mettant en place des mots de passe dans son application et publication pour acheter en avant-première leurs produits. Le résultat qui en a découlé est un bon jeu de piste digitale et de communication. Enfin la marque russe Chernyi Coopérative a elle, fait la promotion de son produit sur le dark net ayant pour cible le réseau underground Russe, il en est sorti la création d’un visuel très créatif pour des produits dangereux voire même illégal. Kantar Média revient sur ces trois cas d’école.

Tendance #Bonus : Perte de traffic pour Facebook

Search reprend le pouvoir sur le social
En privilégiant le social sur les médias, Facebook connaît une grande perte. D’après l’étude faite par Shaeraholic, on peut voir en chiffre la chute du géant Facebook. Il passe de 30,9% du trafic au début 2016 pour finir au second semestre 2017 à 18,16%. Le blogdumoderateur vous montre en détail les informations récoltées par Shareaholic qui proviennent de 250 000 sites web.

Pour mettre en œuvre toutes ces tendances et rester à la pointe, notre équipe est à votre disposition  ;)

EVENEMENTIEL TRANSITION NUMERIQUE & FORMATION

50A Galaxy : le Podcast de la transformation numérique

50A Galaxy est le nouveau rendez-vous mensuel au format podcast à ne pas manquer.  Tous les mois pendant 10 à 15 minutes nous décrypterons la transformation numérique d’un secteur d’activité. Nous aborderons avec un expert du secteur les bonnes pratiques, les innovations et les ruptures liés aux mutations sociétales et technologiques. Le podcast 50A Galaxy a pour objectif de vulgariser ce sujet tout en abordant les solutions existantes.

Retrouvez-nous chaque 1er mercredi du mois et pour ne pas louper un épisode abonnez-vous !

Listen to « 50A Galaxy » on Spreaker.

Les extraits que nous avons mis dans notre podcast ne sont pas choisis au hasard vous pouvez retrouver Elon Musk, Charles de Gaulle ou bien encore Tim Bernes-Lee. Chacun de ces hommes a changé l’histoire de diverses façons possibles par leur courage, volonté, innovation et leur acharnement.

Charles de Gaulle – “Il faut le progrès, pas la pagaille”
Tout le monde se souvient de certaines des « petites phrases » du Général Charles de Gaulle, beaucoup d’entre elles sont restées célèbres ! C’est lors de l’entretien avec Michel Droit entre les deux tours de l’élection présidentielle que Général de Gaulle en prononce une nouvelle.

Julian Assange Fondateur de Wikileaks
Suite à ses révélations le célèbre hacker est poursuivi en justice et trouve refuge à l’ambassade d’Équateur où l’asile lui sera accordé. En ayant inventé Wikileaks Julian Assange a créé le moyen de mettre en lumière des parts d’ombre que personne ne voulait voir sortir au grand jour comme il a pu le faire avec le Kenya ou bien encore au Moyen-Orient.


Richard Stallman – Le logiciel libre et votre liberté
Le logiciel libre respecte les droits de l’homme via 4 libertés essentielles :
Liberté 1 : « exécuter le programme comme tu veux »
Liberté 2 : « liberté d’éditer les ressources du programme et les changer pour que le programme face ce que tu veux »
Liberté 3 : « aider les autres et redistribuer des copies exactes »
Liberté 4 : « contribuer et diffuser des copies modifiées aux autres »

Peter Thiel – Libertarian Island
Le créateur de PayPal Peter Thiel a pour volonté de créer une île libre sans aucune contraintes ni lois.

Louis Pouzin – “La technologie va disparaitre un jour ou l’autre”
Il est celui qui a inventé le datagramme et il a contribué au développement des réseaux à commutation de paquets, précurseurs d’Internet.

Craig Wright le créateur du Bitcoin ?
Satoshi Nakaoto est celui qui a inventé le Bitcoin seulement aujourd’hui personne ne sait qui il est. Craig Wright dit être Satoshi Nakaoto.

Vannevar Bush
Chercheur au Massachusetts Institute of Technology (MIT) il est surtout connu pour être un des précurseurs d’internet et un chercheur scientifique pendant la Seconde Guerre mondiale.

Elon Musk – “Crazy things are possible”
Fondateur de SpaceX, PDG de Tesla Motors, inventeur de l’Hyperloop, le milliardaire Elon Musk suscite beaucoup d’interêt. Son prochain but est de réaliser des voyages spatiaux interplanétaires.

Tim Bernes-Lee – “ Le web que nous voulons”
Considéré comme le principal inventeur du Web Tim Bernes-Lee nous donne son diagnostic sur les dangers qui arrivent. Le web est devenu avec le temps beaucoup moins visuel et ajoute « C’est à nous tous, désormais, de construire le Web que nous voulons. »

Laurent Alexandre – Débat « Google fait-il main basse sur la médecine? »
Invité d’une grande émission de radio Laurent Alexandre le fondateur de Doctissimo parle du fait que Google rachète les meilleures sociétés de biomédecine. Le but du géant Google est de rallonger la vie en améliorant l’intelligence artificielle et son second but et de repousser la mort de 20 ans au 21ème siècle.

Le projet 50A Galaxy

Depuis 2004, 50A propose son savoir-faire autour de 3 expertises :

50A est un lieu d’innovation où l’on travaille sur les nouveaux usages technologiques, humains et entrepreneuriaux parce que chaque personne est le maillon d’une réflexion. Son souhait : être un acteur du changement et de remettre l’humain au coeur de la technologie.

MARKETING DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE & FORMATION

Data Driven Stratégie

Le Big Data a fortement participé à la transformation digitale des entreprises en leur offrant de nouveaux moyens pour développer leur activité, mieux comprendre leur marché ou améliorer l’expérience client. Il est essentiel de savoir interpréter et exploiter au maximum les données récoltées afin de construire une stratégie efficace et affirmer son avantage concurrentiel.

Le data-driven marketing est une stratégie orientée par les données qu’une marque collecte, analyse et utilise afin de mieux comprendre le comportement de ses consommateurs et de mettre en place un plan d’action adapté.

L’importance des données

Connues sous le nom des 3V, il existe trois caractéristiques clé pour mieux comprendre ce qu’est le Big Data, son intérêt et les problématiques que son utilisation engendre :

Volume : la quantité d’informations que nous créons ne cesse d’augmenter. Aujourd’hui, plus de 2,5 trillions d’octets de données sont générées par jour. Face à cette masse d’informations, les entreprises doivent utiliser les bons outils pour collecter les informations qui leur seront utiles.

Variété: Il existe deux types de données :  

  • Structurées : elles proviennent de base de données
  • Non structurées comme le contenu média, emails, publications sur les réseaux sociaux, localisation sur un GPS etc.

La difficulté peut se présenter dans l’analyse et l’interprétation de l’ensemble de ces données.

Vitesse : Traiter la donnée de manière rapide et en temps réel est primordial pour prendre une décision adaptée face au contexte d’une situation donnée. Adapter sa stratégie en fonction d’informations fraichement collectées demande une certaine flexibilité et adaptabilité de l’entreprise, ce qui n’est pas toujours possible dans certaines structures.

C’est le traitement des données et les décisions qui en découlent qui donneront de la valeur à l’information.

L’organisation de l’entreprise

Prendre une décision data-driven nécessite d’avoir une équipe qualifiée qui comprend la science de la data, afin d’analyser et d’interpréter les informations.

Le management doit-être remis en question afin que chaque membre de l’entreprise intègre la culture data et apprenne à travailler le pôle data pour mieux détecter les différentes opportunités (mise en place d’outils spécialisés, traiter des bases de données etc…). Il est aussi important de bien définir en amont ses objectifs pour bien élaborer sa stratégie data-driven et savoir quelles données collecter et exploiter.

Pour créer des opportunités business et offrir la meilleure expérience client tout en se différenciant de ses concurrents, les entreprises doivent comprendre le comportement de l’individu. Elles doivent donc apprendre à interpréter les données et les intégrer au cœur de leur stratégie.

Le marché

Le data driven ou la personnalisation de contenu.

De nos jours, nous récoltons de plus en plus d’informations à travers plusieurs outils tels que les réseaux sociaux, les moteurs de recherche ou bien encore à travers les applications.

IBM montre que 90% des données existantes ont été crée par l’humanité entre 2014 et 2016.

Les données amassées sont stockés puis triés de façon à être le plus impactant possible pour donner le bon message à la bonne cible et plus important au bon moment (Inbound Marketing). Ce sont les trois facteurs qui permettent une meilleure relation avec le client et une fidélisation personnalisé.

Tesla et Netflix sont de nouveaux grands acteurs du multimédia et montrent comment l’utilisation de la data leur ont permis de se démarquer de leurs concurrents et devenir leader dans leur domaine.

Leader dans l’industrie automobile, Tesla a su se différencier de la concurrence par son utilisation et l’appropriation de la data qu’elle a su récolter en créant une grande base de données. Tesla a été le pionnier dans l’utilisation de la data dans son secteur d’activité, aujourd’hui la récolte d’information concernant leurs clients est devenu une politique, car elle permet à l’entreprise de grandir et de continuer à faire la différence avec les autres marques.

La transformation digitale qu’apporte Netflix est majeure dans son secteur d’activité. Le contenu de sa plateforme est entièrement personnalisé. L’utilisation de la data permet de créer une expérience utilisateur unique et optimale due aussi à leur constante évolution.

Vos opportunités

L’enjeu 2018 : Data driven

L’analyse prédictive et le deep-learning aidé par l’utilisation de l’intelligence artificielle permet d’être plus réactif.

La force sera le gain de temps. Déjà en 2017 les data-analyste et les commerciaux étaient très liés et ce rapprochement continuera en 2018 car les données seront disponibles en temps réel. Tous ces changements amèneront les entreprises à s’approprier la nouvelle réglementation RGPD.

Besoin de prévoir, innover et initier une stratégie Data driven pour améliorer votre relation client et créer plus d’engagement ? 50A vous accompagne dans l’élaboration de votre stratégie. N’hésitez pas à nous contacter ici.

MARKETING DIGITAL

Qu’est-ce qu’un chatbot ?

Qu’est-ce qu’un chatbot ?

Issu de l’intelligence artificielle, le chabot est un programme qui permet d’engager une conversation avec ses utilisateurs et de proposer des services adaptés à leurs requêtes au sein d’une messagerie instantanée. L’interlocuteur envoie une demande textuelle ou vocale sur l’interface. Le bot traite la demande et l’analyse pour ensuite y répondre de manière cohérente. Dans certains cas, un humain reprend la conversation afin de fournir une réponse plus pertinente.

 80% des entreprises prévoient d’investir dans un chatbot

Depuis avril 2016 plus de 100 000 chatbots ont été créés sur Messenger

3 milliard d’utilisateurs actifs par mois sur les applications de messageries dont 900 millions sur Facebook Messenger

Dans quel contexte les déployer ?

Aujourd’hui de nombreuses entreprises issues des secteurs différents intègrent les chatbots dans leurs stratégies pour conseiller, assister ou vendre un produit/service à leurs clients :

  • Life style : recherche de bons plans avec Hello Jam, coach nutritif avec Fitmeal, développement personnel avec Joy…
  • Mode & Beauté : H&M et Sephora proposent une toute nouvelle expérience shopping grâce à leur chatbot
  • Transport : celui de la SNCF qui informe sur les horaires et les itinéraires des trains ou celui d’Uber qui permet de commander un taxi directement via le chabot

Pourquoi mon entreprise a-t-elle intérêt à mettre en place un chatbot ?

Gain de temps et d’efficacité : déléguer les demandes simples à traiter afin de libérer du temps au conseillers pour traiter des demandes plus complexes et les chats bots sont opérationnels 24h/7j.

Avantage concurrentiel : les chatbots sont pas encore démocratisés partout, donc cela peut-être une opportunité pour se différencier de ses concurrents

Internet of Me : hyper personnalisation de la relation client avec une nouvelle approche qui se démarque de la concurrence Quelles questions dois-je me poser avant de commencer ?

L’efficacité d’un chatbot se juge à la qualité de l’expérience client : répondre à requêtes simples de manière ludique et intuitive. Attention à ne pas se laisser porter par l’effet de mode.

Tout le monde en parle certes, mais il faut aussi que le chatbot apporte une réelle plus-value à l’utilisateur (gain de temps, facilité d’utilisation etc..).

  • Il est donc important de définir en amont :
  • Les raisons pour lesquelles le chatbot est mis en place ainsi que les résultats attendus
  • Les requêtes auxquelles le chatbot pourra répondre
  • Le public visé
  • L’identité du bot (positionnement par rapport à l’entreprise, caractéristiques, intervention humaine ou pas)

Pour le créer, vous pouvez passer par une agence digitale comme 50A par exemple ;). Le contenu de la conversation est primordial, il faut travailler sur tous les scénarii possibles, anticiper toutes les réponses et les cas où le chatbot ne comprendrait pas la requête. Ensuite il faut choisir la plateforme sur laquelle on souhaite le déployer (souvent fait en fonction de la cible) comme Slack, Skype, Messenger, Telegram ou Kik.

Si vous n’avez pas le temps de lire l’article

Les chatbots sont une nouvelle manière de repenser la relation client. Même s’il reste encore des optimisations à faire sur certains aspects fonctionnels, les bots sont amenés à prendre une place significative dans l’écosystème digital des entreprises. La démocratisation des chatbots pourraient à l’avenir remettre en cause l’existence des applications mobiles et des sites web. Il faut tout de même rester vigilant sur la tendance Chatbots : une vraie réflexion en amont est nécessaire pour évaluer les réels besoins afin d’offrir une expérience client réussie. Envie de sauter le pas ?  Contactez nous 

TRANSITION NUMERIQUE & FORMATION

Après votre transition numérique, l’écosystème digital arrive ! #LetsDigitalize

image d'un écosystème digital

La transformation digitale arrive à maturité et une nouvelle vision stratégique émerge aux portes d’entrée de la quatrième révolution industrielle : l’écosystème digital.

Contexte

D’après Gartner, un écosystème digital est un groupe d’entreprises, de personnes ou de choses qui sont interdépendants sur des plateformes digitales standardisées afin d’atteindre un but bénéfique à tous.
Afin de booster la croissance et l’innovation, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à vouloir construire un écosystème digital efficace : selon MIT Iniative on Digital Economy, 50% des 30 plus grandes marques mondiales ont réussi à tisser un écosystème numérique performant pour développer leur activité de manière exponentielle.

Des exemples écosystème digital

Parmi les exemples de réussite on peut citer des acteurs comme Apple, Google, Amazon, Airbnb, Alibaba ou Uber…  Les raisons de leurs succès sont dues au développement de logiciels, l’exploitation des données, ou le cloud pour créer des plateformes digitales flexibles qui elles, permettent de gérer et monétiser l’ensemble de l’écosystème.

écosystème digita

L’écosystème digital (expérience client au coeur de vos actions)

En partant d’un produit clé, ces entreprises ont réussi à se détacher de leur cœur de métier en implémentant d’autres services supplémentaires tout en conservant leurs clients grâce à un écosystème solide :

  • Les produits Apple sont faits de sorte à ce que le consommateur reste dans l’écosystème Apple
  • Uber, le service de taxi qui se transforme en service de livraison à domicile
  • Basé sur la recherche et la publicité en ligne Google a développé de nombreux services comme la géolocalisation, accès à l’internet sur différents devices, la vidéo, les outils de collaboration en ligne…

Les géants du web ont su bâtir des écosystèmes puissants mais il est tout à fait possible de créer un écosystème digital à son échelle : présence sur les réseaux sociaux (plateformes et social selling), digitalisation du point de vente, site internet, stratégie mobile etc.
Un écosystème efficace doit être cohérent et est basé sur l’expérience client : aujourd’hui les consommateurs ont beaucoup plus de choix et ils sont beaucoup plus difficile à fidéliser à cause d’une forte compétitivité et d’un meilleur accès à l’information.

 

Penser utilisateur !

« Users first, brand second » – Fred Wilson

Quelles sont les priorités d’actions afin de mettre en place son écosystème et définir sa feuille de route ?

  • Quelle est ma e-reputation en ligne ?
  • Comment est référencé mon site web ?
  • Ma stratégie social media est-elle bien déployée sur les bonnes plateformes ? Qu’en est-il de ma stratégie de contenu ?
  • Mon activité a-t-elle une approche mobile first ?
  • Mon parcours utilisateur est-il bien conçu ?

 Chez nous agence digitale 50A

Nous prenons en compte votre challenge, votre brief, votre problématique digitale ainsi que votre environnement pour réaliser votre ecosystem map, Téléphonez nous ! ou envoyez nous un formulaire ici !!

N’hésitez à consulter nos études de cas afin de comprendre comment nous travaillons avec nos clients, les dispositifs mis en place et les résultats obtenus suite à cette collaboration.

Il est important de comprendre le rôle de chacun des dispositifs mis en œuvre car l’ensemble des dispositifs permettront :
  • D’atteindre les objectifs fixés (KPI)
  • De générer des leads
  • De fidéliser ses clients
  • D’améliorer le positionnement de l’entreprise dans son secteur grâce à une meilleure visibilité

Identifiez les opportunités de votre écosystème digital

Contactez nous !

ARCHITECTURE SOCIALE EVENEMENTIEL

Départ de la transhumance 50A.

La transhumance n’a rien à voir avec le trans-humanisme. Vous vous demandez donc pourquoi et comment 50A en est-il arrivé là !?

L’histoire est longue à raconter, je vais donc m’atteler à vous expliquer comment une entreprise de petite taille a initié en 2 ans un changement de cap (lieux, secteurs, modèle économique, de gouvernance… )

Il y a 2 ans, les pâturages d’en haut, qui avaient donné un maximum de nourriture à tout notre écosystème, commençaient à montrer leurs limites, tant en variété qu’en quantité…
On se disait entre nous: “il est temps de trouver de nouvelles pâtures à notre troupeau et de descendre de la montagne à la plaine ”

La métamorphose était de rigueur. Partir vers de nouvelles terres et de nouveaux territoires pour explorer, partager, ébaucher, échanger… afin de trouver notre destinée.

Aider les artisans et les commerçants à distribuer leurs produits, faire connaître leurs savoirs-faire et leurs territoires.

La vente est le support indispensable de l’artisanat et du commerce. Vaste mission à la mesure de nos valeurs, de notre engagement et de notre identité. Nous avons choisi de relancer les maisons de commerce et de redorer le blason de l’agent Commercial.

Dans une société qui ne crée plus d’emplois, nombreux sont ceux qui vont devoir inventer le leur.

Nous avons donc décidé d’ouvrir un lieu, afin de ré-enchanter la vente et glorifier nos territoires.

Pour le moment, nous ne vous donnons ni le nom, ni l’adresse.

Nous conservons un peu de mystère sur ce nouveau projet, mais nous nous pouvons d’ores et déjà vous annoncer que nous allons déménager…#teasing

En attendant, nous vous invitons dans notre transhumance qui commencera le 14 septembre et finira en fanfare le 30.

Inscription sur Facebook pour les différents événements. Ceux qui détestent Facebook, appelez nous au 0140330065 et tapez 3.

Le 1er évènement le 14/09 à 19h https://www.facebook.com/events/1766053340276127/

Votre dévoué directeur de l’Amusement.

Nicolas ex druide, futur agent Co !
#Transition #Pathfinder #Local

L’ensemble des évènements ici :
 
Dégustation et cocktail chartreuse le 14/09 https://www.facebook.com/events/1650669885261172/
 
 
Après midi vide dressing le 23/09 https://www.facebook.com/events/1780079962263372/
 
 

ARCHITECTURE SOCIALE TRANSITION NUMERIQUE & FORMATION

Un CDI pour devenir associé // 50A se metamorphose.

Si vous rêvez d’être maître de votre outil de travail, si vous en avez marre d’être seul et de travailler en freelance, si vous cherchez à faire passer vos idées…

Notre entreprise n’attend que vous !

Tandis que notre secteur et nos métiers sont chamboulés, que les échanges concernant la Loi Travail sont musclés et qu’émerge un mouvement politique collectif, #NuitDebout, nous avons décidé, après 2 ans de réflexion (Re-invent 50A), de ne plus avoir de relations de travail traditionnelles. Cette série d’événements a en effet favorisé une réelle introspection: le patron ne doit plus être omniscient et omnipotent et les salariés doivent devenir des entrepreneurs.

1+1 = 3

Nous souhaitons donc associer votre talent à notre/votre entreprise. Dans ce contexte, nous recherchons des collaborateurs associés ou entrepreneurs. Concrètement, vous serez soit associé en CDI dans la SCOP 50A. Résultat, vous récupérez chaque année une partie des dividendes et vous participez à la co-gérance de l’entreprise. Nous recherchons en priorité un social media manager et d’autres postes seront ouverts très prochainement: directeur de clientèle et business developper (sur le même modèle)

Ci-dessous l’offre que nous allons publier sur tous les INTERNETS.

En collaboration avec le Directeur de clientèle, le Social Media Manager réalise ses missions en autonomie et travaille de concert avec lui pour concevoir la stratégie social media de chaque client et mettre en place de manière opérationnelle les actions nécessaires. Il travaille également avec le (ou les) Directeur(s) Artistique(s) et/ou prestataires de tous types comme des développeurs, motion designers, graphistes, concepteurs-rédacteurs, producteurs vidéos, photographes, etc. pour construire des plannings d’animation aux contenus performants.

Missions:

Il a pour mission de manager la réputation des marques de son portefeuille
client sur Internet, en veillant et en développant la présence de ces
entreprises sur les médias sociaux. Ses principales missions :

Garant du respect de la ligne éditoriale lors de l’animation du
dispositif social
Garant de la qualité des produits livrables par la cellule Social Media
Garant de la performance des actions engagées
Développement d’une stratégie d’influence
Garant de la veille sur les dernières évolutions des plateformes social
média

Compétences

Capacité d’analyse et de synthèse
Diplomatie et écoute
Connaissance des mécanismes d’engagement
Connaissance des médias sociaux
Connaissance des entreprises qu’il gère
Capacité d’adaptation et débrouillardise (s’il n’y pas de solution c’est
qu’il n’y a pas de problème)
Aisance avec les chiffres (reporting statistiques)
Conception-rédaction
Orthographe irréprochable
Gestion de projet / Management d’équipe
Maîtrise des principaux outils social media (Hootsuite, Tweetdeck etc.)
Paramétrage de campagnes (Facebook, Twitter, Linkedin…)
Connaissance des logiciels de la suite Adobe
Bonne culture numérique et des « internet ».
Connaissance des autres leviers Webmarketing (SEO, SMO)
Etre amateur de .gif est un plus.

Profil

Vous êtes dynamique, créatif(ve) et passionné(e) par les nouvelles tendances de communication. Au quotidien, vous bloguez, tweetez, publiez, commentez, likez, suivez, retweetez… bref vous êtes « digital native » et les réseaux sociaux n’ont pas de secrets pour vous. De formation supérieure (école de communication, commerce, multimédia), vous justifiez obligatoirement d’une expérience d’au moins 3 ans dans une agence de communication digitale ou chez l’annonceur. Autonome et entrepreneur, vous possédez un excellent relationnel (interne et client) et une orthographe irréprochable. Vous êtes force de proposition et vous savez travailler sur plusieurs sujets en parallèle. Vous souhaitez rejoindre une agence en forte croissance, possédant un portefeuille de clients variés et des projets ambitieux, vous offrant des possibilités d’évolution.
Type de Contrat : CDI  avec période d’essai
Rémunération : selon expérience
Envoyer CV et lettre de motivation à envoyer à : contact@50a.fr

MARKETING DIGITAL

Nous recherchons notre créatif numérique CDD / CDI

recherche webdesigner

Poste : Créatif numérique
Il est garant d’une partie de la production graphique et de l’écosystème créatif.
On pourrait rechercher un DA, un directeur de création, un créatif builder thinking…
Nous on cherche un gars ou une fille ayant la veine créative et capable de travailler sur des différents types de projet sans forcement avoir le titre correspondant.
Si vous n’avez pas une compétence spécifique ça tombe bien on a une galaxie d’experts qui adorent travailler avec nous.
Domaine & Métiers : Conception – Création – Production
Webdesign, UX éducation, Concepteur multimédia,

La mission
. Il propose des concepts créatifs et les argumente
. Il oriente, conseille, élabore les projets créatifs
. Il crée des interfaces multi supports, animations de sites événementiels, mini sites promotionnels, chartes graphique, logos
. Il maîtrise l’approche UX
. Il gère et coordonne les prestataires externes (eco-système galaxie graphique)
Conception / Création
. Il élabore les stratégies créatives : participe aux prises de briefs et appels d’offre
. Il réalise les créations graphiques & le motion design.
. Il élabore les pistes et les axes créatifs
. Il intègre le design proposé et garantit une compatibilité multiplateformes (prototypage, webapp, HTML 5, CSS3
. Il décline les axes créatifs (exécution graphique)
Gestion, Coordination et Animation
. Il pilote l’équipe graphique en interne
. Il coordonne et pilote les prestataires graphiques externes jusqu’à la livraison du produit fini
. Il peut être amené à être en contact avec le client
Logiciels & langages : Photoshop, Illustrator, Flash, After Effect, html, CSS, maitrise du javascript, Jquery
_Outils : invisionapp, proto, basecamp
Engagements & Qualités
Créatif, Excellente culture web, humain, ouvert et curieux.
. Il s’engage à pratiquer quotidiennement les medias sociaux et produit du contenu pour le flux 50A ?#?DigitalLab?
. Il pratique une veille sectorielle régulière, fine et pertinente
. Il aime le travail bien fait
. Il a envie de s’amuser
. il ou elle ne se la joue pas, est bien élevé(e), sourit souvent, ne grogne et ne mord jamais

Format
CDD ou CDI
Contrat pro ou alternance s’abstenir (on ne vous répondra pas)

Contacter Thibaut ou Nicolas à contact@50a.fr / 0140330065

ARCHITECTURE SOCIALE COWORKING LAB

Les Fabriques du Ponant : le futur consortium de FabLabs de Brest

(Dernier épisode de notre série consacrée aux hackers et à leurs micro-usines du Futur. Pour clore ce tour de France , notre envoyé spécial Pascal Herard (aka Drapher) s’est rendu à Brest pour s’entretenir avec les fondateurs des Fabrique du Ponant.)

La dynamique associative de l’innovation brestoise est une réalité qui se concrétise aujourd’hui par la création d’un lieu assez unique dans l’univers des FabLabs : Les Fabriques du Ponant. Cet espace de 900 mètres carrés au sein du lycée technique Vauban de Brest va accueillir deux FabLab, celui de l’école d’ingénieurs, le “Téléfab”, ainsi que le “TyFab” de l’association “La Maison du Libre”, mais aussi l’association d’éducation populaire par les sciences et les techniques, “Les petits débrouillards”. Visite des acteurs du consortium de FabLabs et d’éducation populaire de Brest, en cours de constitution.

Reportage : Pascal Hérard

Photos: Marie Le Boiteux

En Bretagne, tout va très vite, et rien ne résiste à l’énergie débordante des acteurs de l’innovation citoyenne. C’est ainsi que l’on pourrait caractériser la création début 2014 des “Fabriques du Ponant”, une initiative unique en son genre en France. Les “Fabriques du Ponant” visent à réunir des hackers, des enseignants, des étudiants, des enfants, des membres associatifs, tous passionnés de technique autour de la “fabrication numérique” et du “bricolage en partage”. Le lieu démarre son activité dans les nouveaux locaux du Lycée technique Vauban en mai et ouvrira ses portes au public en septembre.

Education populaire

mini-stageC’est devant un collège que nous accueille Pierre Allée, le coordinateur des Fabriques du Ponant fraîchement recruté par l’association. Ce trentenaire passionné ne découvre pas le milieu des FabLabs avec son nouveau poste, il a déjà participé à la création de plusieurs hackerspaces et connaît parfaitement le domaine, bien que n’étant pas lui-même un pur technicien. S’il a choisi de nous recevoir ici en premier lieu, c’est pour nous montrer et nous expliquer ce que sont et font “Les Petits Débrouillards”, encore installés dans les locaux du collège, et l’un des trois acteurs des “Fabriques du Ponant”. Ici on est aux Petits Débrouillards grand Ouest. C’est une association d’éducation populaire par les sciences et les techniques, membre d’une fédération nationale, et c’est cette association qui va porter la responsabilité administrative et financière du projet de consortium nous indique Pierre Allée en entrant dans les locaux.

Il y a des outils de bricolage, des plaques de bois, des pots de peintures, et notre guide ne tarde pas à nous affranchir sur les activités de cette association qui va travailler sous peu avec les FabLabs brestois : C’est un public majoritairement d’enfants qui viennent par eux- mêmes, ou par le biais des écoles, sur les temps d’activités péri-scolaires. Ce sont avant tout des ateliers d’apprentissage par l’expérimentation. Mais les Petits débrouillards sont aussi un “Papi”, un Point d’Accès Public Internet, et dans ce cadre là, on forme des publics à l’utilisation d’Internet, au numérique, avec majoritairement des personnes retraitées.

L'ovule géante : objet interactif pédagogique de compréhension de la sexualité

L’ovule géante : objet interactif pédagogique de compréhension de la sexualité

Le lien avec les FabLabs se fait de façon évidente, lorsqu’au détour d’une salle, une énorme boule apparaît, entourée de bois, de carton, et d’autres éléments. C’est un ovule géant qui a été fabriqué par les enfants pour comprendre la sexualité : quand c’est branché et qu’on lance un “spermatozoïde géant” dessus, ça fait un bruit de bébé, nous explique doctement Pierre. Les enfants réalisent des objets, utilisent des techniques, pour comprendre et apprendre des notions scientifiques : les Petits Débrouillards semblent être une sorte d’ancêtre des FabLabs, dans une version enfantine et pédagogique du concept.

Ember 8Imaginer jusqu’où les enfants pourraient aller en s’emparant des technologies numériques laisse rêveur, ce que confirme le coordinateur : Le but avec les “Fabriques”, c’est que les enfants des “Petits débrouillards” puissent s’emparer de nouvelles choses, comme les cartes Arduino (micro-contrôleurs open-source permettant de réaliser de nombreux prototypes électroniques, ndlr), que les animations soient encore plus poussées avec la réunion des trois acteurs dans les mêmes locaux.

FabLab de futurs ingénieurs

Ember 7Le deuxième acteur des “Fabriques du Ponant” est le “Telefab” inauguré en septembre 2012, le FabLab de l’école d’ingénieurs “Telecom Bretagne”. Cette grande salle de plus de cent mètres carrés, au cœur du campus, abrite des dizaines d’ordinateurs, plusieurs imprimantes 3D, une fraiseuse numérique et tous les composants et appareils électroniques indispensables au prototypage,? principale activité de tout FabLab qui se respecte.

La responsable du FabLab, enseignante-chercheuse à Telecom Bretagne, Sylvie Kerouedan nous explique les raisons de la création du TeleFab : L’idée est partie de quelques enseignants, et c’était avant tout pour mettre du matériel à disposition des étudiants, particulièrement des machines. Nous avons voulu tout de suite les impliquer, et ils ont très vite adhéré au concept pour devenir des vrais acteurs du FabLab. Le but est de les mener à la réalisation concrète. La plupart de nos étudiants ont fait des “prépa” et sont uniquement dans le savoir, ils ne se rendent pas compte qu’ils sont capables de faire des choses. Et en faisant des choses, ils vont imaginer autre chose. Les projets des étudiants sont disséminés un peu partout sur les tables, et ne sont pas uniquement à vocation industrielle, malgré ce que l’on pourrait imaginer. Sylvie Kerouedan explique cette diversité par les apports extérieurs : C’est un lieu d’échanges : on a fait venir par exemple des étudiants des Beaux-Arts, on les a enfermés avec des étudiants de Telecom Bretagne, et ça a donné lieu à des idées vraiment intéressantes. Même si c’est un lieu universitaire, nous sommes en OpenLab tous les mardi soirs, et donc n’importe qui peut venir sur ces créneaux.

Le créateur de messages lumineux en mouvement par persistance rétinienne

Le créateur de messages lumineux en mouvement par persistance rétinienne

Pour l’entrée dans le consortium des Fabriques du Ponant, le TeleFab va en réalité conserver sa salle au sein de Telecom Bretagne et investir le nouvel espace des “Fabriques du Ponant” pour se fondre dans le nouveau projet : typiquement, avec les Fabriques du Ponant, nous pourrons proposer des formations en journée au Lycée Vauban, bien plus facilement que des membres bénévoles du TyFab ne pourraient le faire, sachant que l’on accueille déjà des classes de collège, pour découvrir l’Arduino, les imprimantes 3D.

(visuel) Le pilotage par ordinateur permet d'afficher ce que l'on désire dans la sphère, en leds “animées” ou non

(Le pilotage par ordinateur permet d’afficher ce que l’on désire dans la sphère, en leds “animées” ou non

Le TeleFab active de nombreux projets axés sur la robotique, mais aussi sur la surveillance de l’environnement : On commence à monter des réseaux de capteur pour la surveillance de la qualité de l’air, de l’eau, et à termes on aimerait bien avancer sur les réseaux de capteurs portés par l’homme pour la surveillance médicale. Ce sont des prototypes, avant tout pour montrer que ça marche : on a par exemple une équipe qui travaille sur une petite voiture équipée d’un capteur de monoxyde de carbone, qui se déplace et qui change de couleur en fonction des taux de Co2 relevés….

Une démonstration d’un étrange appareil circulaire conclue la visite : l’engin circulaire de métal se met à tourner très vite, des leds de lumière s’allument et affichent en couleur le message ARDUINO qui se déplace autour de la sphère par persistance rétinienne. Pilotée par ordinateur, la machine peut aussi afficher un globe terrestre sur lequel les cinq continents apparaissent en couleur. Bluffant.

Le TyFab : bricolage de pointe

Le dernier acteur du consortium des “Fabriques du Ponant” est le FabLab historique de Brest, le TyFab, émanation de l’Association “La Maison du Libre”. Créé en 2012 et situé pour l’heure au rez de chaussée d’un immeuble d’un vieux quartier proche du port, le TyFab est un lieu ouvert à tous : il suffit de gravir les trois marches de l’escalier depuis la rue, de pousser une porte vitrée pour être accueilli par l’un de ses fondateurs ou l’un de ses membres.

A gauche, la RepRap Azimov : création d'Arthur Wolf au sein du TyFab

A gauche, la RepRap Azimov : création d’Arthur Wolf au sein du TyFab

C’est un FabLab modeste du point de vue de sa superficie et de sa configuration, mais optimisé au maximum : la première salle est d’ailleurs remplie d’imprimantes 3D en train de “travailler” quand nous y pénétrons. Les étagères sont bourrées d’appareils de toutes sortes. L’espace utile n’est pas un vain mot au TyFab, mais pour autant, intégrer les 900 mètres carrés des Fabriques du Ponant ne sera pas un luxe et permettra d’agrandir ce FabLab très prometteur et réellement innovant.

Une fraiseuse numérique en action, pilotée par la Smoothieborad du TyFab

Une fraiseuse numérique en action, pilotée par la Smoothieborad du TyFab

L’une des Repraps présente imprime une pièce rectangulaire : C’est une Azimov, une imprimante 3D brestoise qui est en train d’imprimer en ce moment nous indique sans préambule Stéphane Philippe, l’un des co-fondateurs du TyFab. La Reprap qui s’active sous nos yeux serait donc une création du TyFab ? Créer entièrement une imprimante 3D étant le rêve de tout FabLab, des explications complémentaires sont nécessaires, que Stéphane s’empresse de nous donner : Mon associé, Arthur Wolf a conçu cette imprimante. Tous les éléments qui la constituent peuvent être imprimés à partir de n’importe quelle autre imprimante 3D comme c’est la règle. Sa particularité est d’utiliser la smoothieboard, une carte contrôleur qui est faite pour les machines à commandes numériques et qui a elle aussi été créée ici, par Arthur.

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De gauche à droite : Stéphane Philippe et Pierre Allée

Le TyFab est donc un FabLab en mesure de concevoir et produire de A à Z une imprimante 3D, carte contrôleur comprise. Avec un “plus” non négligeable : la Smoothieboard du TyFab peut être utilisée avec des fraiseuses numériques ou encore des découpeuses laser, et n’est pas cantonnée aux imprimantes 3D ! Une sorte de carte électronique universelle pour FabLab. Open Source Harware, la Smoothieboard est entièrement documentée pour être améliorée, modifiée ou réparée.

Le TyFab est équipé de tous les matériels que la charte des FabLabs implique : fraiseuse numérique, tour, imprimantes 3D, découpeuse laser, vynile, et autres CNC (machines à commande numérique) rien ne manque à l’appel et de nombreux projets y voient le jour.

La Smoothieboard : carte contrôleur de machines à commandes numériques créée au TyFab

La Smoothieboard : carte contrôleur de machines à commandes numériques créée au TyFab

Le TyFab produit donc en permanence des pièces de bois, de métal, de plastique pour des objets conçus par ses membres. Ici, le terme de “bricolage de pointe” est une réalité quotidienne. David Bozec, co-fondateur du TyFab souligne cette vocation : Les gens viennent fabriquer des pièces pour leurs prototypes. En ce moment par exemple, la fraiseuse est en train de creuser une pièce en bois pour un système qui permet à des personnes handicapées de barrer des bateaux avec un simple joystick. Il y a une coque de bateau pour sonder la rade de Brest en cours de réalisation, avec un sondeur GPS et un Arduino à l’intérieur. C’est de l’acquisition de données pour permettre d’établir une carte des fonds marins de la rade de Brest en Open Source, de type Openstreetmap. Mais le FabLab voit beaucoup de ses membres venir créer des objets du quotidien, ce qui est un peu sa marque de fabrique au propre et au figuré : On est plus sur l’amélioration de l’atelier du garage que sur des inventions des hautes sphères. Ici, on est plus pour se donner plus de moyens pour faire des choses qu’on aurait faites de toute manière. Le “fait main” (ou DiY) se décline donc au TyFab dans de nombreux objets usuels que chacun peut venir concevoir et créer de toutes pièces : une sorte d’usine miniature —moderne et ouverte à tous…

Les Fabriques du Ponant : partage, pédagogie innovante et ouverture vers les entreprises

OBCAu delà d’un besoin de mutualisation de locaux et d’un financement plus conséquent, les trois associations constitutives des Fabriques du Ponant ont en commun une volonté très forte de partage de la connaissance et d’approches pédagogiques nouvelles. Le principe de mettre ensemble un FabLab d’école d’ingénieurs, une association d’éducation populaire et un FabLab associatif dans un lycée technique n’est pas anodin. Le proviseur du lycée technique Vauban, Bernard Le Gal a immédiatement proposé de mettre à disposition les 900 mètres carrés nécessaires à l’hébergement du consortium, sachant qu’il avait déjà essayé de créer un FabLab au sein du Lycée : On était intéressé par créer un FabLab, il y avait eu un début de projet avec des partenaires comme l’IUT, Telecom Bretagne, mais il n’a pas été retenu. En créer un nous-même, tous seuls, c’était très difficile, voire impossible. Donc quand Anthony Auffret des “Petits Débrouillards” m’a contacté pour le projet des Fabriques du Ponant, j’en ai parlé au club de profs très porté sur l’innovation, et tout le monde a été très intéressé. Le local du lycée Vauban ne va pas être seulement un enchaînement de salles permettant aux membres des trois associations de venir fabriquer dans un espace plus grand : des partenariats avec l’éducation nationale ont été noués, ainsi que des services aux entreprises, et des événements programmés, comme “l’Open Bidouille Camp” (La Bricole en Partage). Ce qui intéresse avant tout Bernard Le Gal dans l’accueil des FabLabs, pour son lycée, C’est la philosophie. L’ouverture à tous, sans conditions de diplômes, l’apprentissage par la manipulation, l’expérimentation, et qui est très difficile à implémenter dans nos secteurs. Le lycée de l’avenir, c’est préparer les élèves à l’enseignement supérieur et aux entreprises. Il faut qu’ils apprennent à travailler en équipe, avoir des compétences transversales. Dans ces contextes, apprendre et restituer son savoir ne suffit pas. Surtout si on veut des gens qui travaillent dans l’industrie, montent des startups. Aux Etats-unis, c’est dans la culture, et ça marche. On plaisante toujours avec le type qui monte son projet dans son garage, et moi je veux des jeunes qui montent des garages.

Les Fabriques du Ponant sont-elles une nouvelle forme de “FabLabs à usage multiples”, et au fort potentiel créatif et d’innovation ? Tout l’indique, et si les alliances tiennent bon, il est quasi certain que la nouvelle révolution industrielle, souvent évoquée avec les FabLabs, se réalisera de façon encore plus significative avec des lieux comme les Fabriques du Ponant.

Fabriques du Ponant : fiche signalétique

  • Localisation : Lycée technique Vauban à Brest
  • Superficie du FabLab : 900 M2
  • Forme juridique : Consortium d’associations
  • Ancienneté : 2014, mais incluant des FabLabs créés en 2012
  • Nombre de participants : plusieurs centaines
  • Financement : 300 000 € sur 2 ans (Région)
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Makers : la nouvelle révolution industrielle est en route !

Il y a deux ans, Chris Anderson annonçait une nouvelle révolution industrielle. À savoir le pouvoir de faire des trucs ! Plus prosaïquement, … transformer le pouvoir des bits électroniques dans le pouvoir des atomes… Qu’en-est il aujourd’hui ? Point à date sur un mouvement émergent et effervescent.

Un Héritage de la Culture Punk-DIY

DIY Punk
Hérité de la contre-culture du mouvement punk du DIY associé aux zines et plus généralement au rejet de la nécessité d’acheter des objets ou d’utiliser des systèmes ou des procédés existants, le mouvement des Makers fait ses premiers pas en France.

Mais Qu’est-ce Qu’un Maker ?

Un bricoleur des temps modernes, social, curieux et enthousiaste pour réaliser et partager sur une communauté de passionnés. Maker c’est un état d’esprit, à mi-chemin entre la tradition du faire soi-même et des nouvelles technologies qui offrent un éventail de possibilités pour créer et inventer.

Dans le monde entier, des passionnés se définissent eux-mêmes comme “makers” : ils auto-apprennent ensemble, s’éduquent les uns les autres et partagent ouvertement leurs idées innovantes afin que d’autres puissent construire sur leurs innovations. Ces actions ont abouti à des améliorations rapides d’outils comme les imprimantes 3D, la conception de nouveaux outils dans toutes les catégories et la création de nouveaux business.

De nos jours les makers fournissent la connaissance, les talents et outils pour tous ceux qui veulent reprendre le contrôle de leur avenir.

En 2014, le phénomène underground des bricoleurs et hackers joyeux contestant l’ordre économique existant sort de l’ombre pour créer de nouveaux lieux, inspirer les enfants et adultes à l’apprentissage et à la quête de solutions innovantes et durables pour se faire plaisir, repenser la production locale et participer à un projet social.

Les Leitmotivs : Inventer et Prototyper

En somme une agrégation de valeurs sous-jacentes autour du développement personnel, du succès professionnel, de la gestion de communauté et d’innovations continues.

Les points communs : exploration, encourager l’innovation, la créativité, le prototypage, l’apprentissage et… tout ça dans le fun !

Les centres d’intérêts des makers nés initialement autour de l’imprimante 3D et de l’Arduino s’ouvrent désormais à tous les champs des possibles : arts, travail du bois, robotique, typographie, biologie, cuisine, jardin… pour n’en citer que quelques-uns.

Tous Makers ?

Selon Chris Anderson,

“Nous sommes tous des Makers. Nous sommes nés Makers.”

La multiplicité des loisirs numériques, n’a pas changé la fascination d’un enfant pour le dessin, les briques de Lego ou les maquettes.

Les anciens vous raconteront qu’on refait du neuf avec du vieux… Oui, les makers s’inscrivent dans le prolongement des premiers clubs de radio-amateur, micro-modélisme ou des clubs de geeks historiques comme le célèbre Homebrew Computing Club.

Les makers sont des gens normaux baignés dans la culture web du partage et de ses fondements libres : inventivité, indépendance, passion, optimisme, orientés-action, exécution… Et tous convaincus que cette révolution digitale de l’atelier de Papa va changer le monde.

L’usinette : futur conducteur de notre croissance.

La culture maker est étroitement liée à l’émergence de tiers-lieux communautaires (hackspaces, makerspace, coworking, fablabs) désormais présents dans le monde entier.

Depuis la sortie du livre, c’est indéniable, le mouvement est amorcé : 50 makerspaces ont vu le jour en France pour plus de 350 dans le monde.

Maker Faire - Croissance depuis 2006

Maker Faire – Croissance depuis 2006

Et depuis 2006, les MakerFaire essaiment dans le monde entier avec des records de participation pouvant monter à 120 000 visiteurs aux US. À Paris, la dernière rencontre a réuni plus de 7500 visiteurs à Paris les 21 et 22 juin dernier à Paris. Cliquez ici pour découvrir la diversité des projets ainsi que quelques portraits de “faiseurs”.

Rejoignez le Mouvement !

Le Maker fait définitivement tomber en désuétude le nolife ou bricoleur solitaire. La culture maker hérité de l’open-source et du libre est nativement ancrée dans les réseaux, le fun, les échanges informels de pair à pair, bref une culture participative et collaborative où tout le monde est invité à participer.

Si vous vivez en France et si vous vous reconnaissez dans les valeurs d’un “Maker”, nous ne pouvons que vous encourager à visiter un de ces lieux. Vous y rencontrerez des gens merveilleux et trouverez quelques pistes géniales pour y connecter vos passions.

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Internet des Objets : Comment y aller ? (3/3)

Après le trop-plein d’enthousiasme du post précédent sur l’actualité du CES 2014 concernant l’internet des objets, l’acquisition du thermostat Nest par Google… (pour un montant record de 3.2 milliards de dollars afin de s’emparer des meilleurs designers mondiaux), il est temps de conclure par quelques recommandations de sagesse… dans cet engouement général.

Olivier Ezratty : “cela prise parfois l’absurde”

Difficile d’être passé à côté de la profusion attendue des objets dits “intelligents” contée par Olivier Ezratty dans son compte-rendu à chaud des Premiers Retours du CES 2014

Tout est potentiellement connectable au point que cela frise parfois l’absurde : la brosse à dents (chez le français Kolibree), le distributeur de médicaments, le lit, l’oreiller, la raquette de tennis (chez le français Babolat, ci-dessus, équipé du SDK de Movea), le ballon de foot, les chaussures, les vêtements, le Voyce qui vous permet de comprendre les humeurs de votre animal domestique ou le détecteur de bed bugs. Le CES démontrait cette frénésie un peu délirante consistant à connecter un peu tout et n’importe quoi avec au passage, de nombreuses redondances entre objets.

Un point de vue critique recevable. Cette première vague de babioles connectées ne doit pas nous faire perdre de vue qu’hormis quelques rares success-stories se dénombrant sur les doigts d’une main, les chiffres d’adoption grand public sont toujours attendus.

Et pour l’avoir vécu avec la communauté des quelques 500 utilisateurs pionniers du Quantifed Self, nous pressentons que le modèle “un objet = une app = un usage” risque de se fatiguer. La première raison étant que le porte-monnaie du consommateur n’est pas extensible. Parmi les 40 objets attendus par consommateur, nous doutons fortement que le panier puisse se maintenir autour d’une moyenne de 100 euros par objet/app ?

Maison intelligente, voiture et plus largement “routines” connectées, les startups pionnières ont placé la barre très haut. Mix astucieux de design hardware/UX, savoir-faire industriel et marketing sont les clés du succès pour se positionner au plus vite sur ces marchés émergents.

Le design à l’honneur

Le “métier du hardware est très différent du numérique” déclarait Rafi Haladjian, lors d’une interview publiée cette semaine pour le petitweb :

Fondamentalement, le défi  n’est pas de repérer un usage précis pour fabriquer un objet ad-hoc mais de concevoir un environnement flexible où chaque usage peut trouver une place.

Nous n’avons pas dix poignets. Le marché n’est pas extensible à l’infini. Les premières remontées empiriques reçues des early adopters font apparaître un phénomène de lassitude face aux premiers gadgets. Bracelets soigneusement rangés dans le tiroir, piles usées des station météo et j’en passe. La sélection est darwinienne avec un mot-clé : “Friction-less”. Si l’usage n’apparaît pas indispensable dans la routine, l’objet tombe vite en désuétude. Ai-je réellement besoin d’un capteur de sommeil au quotidien ? D’un point de vue personnel, je serais ravi de pouvoir essayer, louer, voire échanger facilement ces devices.

Une courbe en U : du low-cost au très haut de gamme

Aucune prétention d’analyse vis à vis de ce marché naissant et tiré par l’offre, mais mon premier ressenti est l’évolution d’un marché réparti sur une courbe en U.

Courbe en U (crédit https://3ri.free.fr/)

Courbe en U (crédit https://3ri.free.fr/)

À savoir à gauche de l’abscisse, une répartition des produits connectés allant du low-cost pour les babioles et objets les plus courants sujets à la copie. Je pense notamment aux “actionneurs” divers pouvant subir une guerre de prix de la part d’assembleurs de composants. Par curiosité, jetez un coup d’œil à l’étendue de l’offre et aux tarifs sur une simple requête  « pedometer » chez Alibaba : près de 75000 produits pour 1000 fournisseurs.

Le i-grill chez i-devices pour les geeks du BBQEt de l’autre côté, le haut de gamme, l’innovation extrême où la magie du design, la qualité du service, l’UX font la tendance et pourront justifier des prix élevés assortis de services récurrents.

Cette courbe bien connue dans le monde de l’automobile – pensez aux gammes des Véhicules Electriques vs low-cost – préfigure l’évolution de ce marché. Et pour les marques, les défis à relever sont passionnants pour imaginer de nouvelles relations clients et reconfigurer la part d’attention.. Banque, assurance, food, santé,… l’internet des choses est en marche pour de nouveaux paradigmes.

Pour conclure, retrouvons-nous le 26 mars prochain pour un 8ème meetup “quantified self” dédié au design. Nous comptons sur votre présence pour rencontrer un panel d’experts du design, d’entrepreneurs aventuriers et de chercheurs.

Vous remerciant d’avoir lu jusque là. Faites-vous un nez. Nous sommes convaincus que ces objets représentent une opportunité extraordinaire pour réfléchir sur le renouvellement de services qui disrupteront tous les marchés sans exception. Parlons-en quand vous voulez lors d’un walking-meeting de 5000 pas ?

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Internet des Objets : le marché est ouvert 2/3

Après une première partie consacrée à un rapide retour en arrière dans l’histoire de l’internet des objets, retour dans le flux, la vraie vie de l’agence pour tenter de vous conter le pendant du marché tel que nous le percevons aujourd’hui.

Veille matinale dans les « objets »

Quelques vagues de somnolence ce matin à tenter de suivre le mot-dièse #CES2014 sur Twitter.

En attendant une Mother bienveillante apte à mesurer ma dopamine,  je penserai dès ce soir à rebrancher les objets de contrôles de sommeil + régulation de température /qualité d’air. Et faute de disposer d’un visio-actionneur d’ouverture de porte sur le téléphone, retour dans la vraie vie (hors de l’écran) pour quelques allers et retours à la porte afin d’accueillir nos visiteurs.

Parcouru le nouveau catalogue/moteur de recherche d’objets lancé hier par Wolfram : 3000 objets pour le démarrage. Un porjet restant ouvert au recensement des nouveaux constructeurs. Passionnant et à suivre pour inspiration si vous vous enthousiasmez pour le sujet .

 

La « French Touch » qualifiée d’ingénieuse et créative par les pros du CES

Faute d’avoir pu rejoindre l’ami Jean-Michel Billaut pour sa visioconférence live quotidienne en direct de Villiers le Maheut pour un point avec Olivier Ezratty et d’autres compères de la French Touch, quelques éléments retenus sur l’effervescence du jour.

Le Monde confirme que la high-tech française fait son show à Las VegasSur les huit « trucs les plus cool » recensés au CES par le magazine Wired, la bible américaine de la high-tech, quatre sont français.  Le premier post d’Olivier pour Challenges confirme aussi que les O.C. figurent parmi les trois premières tendances de fond du CES 2014 de Las Vegas :

(…) Deuxième tendance, les objets connectés (à Internet, NDLR). Certes, tout le monde en parle depuis déjà un certain temps, mais ici, on ne parle presque que de ça ! Deux phénomènes caractérisent ces objets ici : premier phénomène, on relève un nombre très importants de « copy cats » (produits qui imitent des produits à succès, NDLR). Par exemple, j’ai compté entre 15 et 20 bracelets connectés du même type que celui de Fitbit (…).

Deuxième phénomène : la variété incroyable des objets connectés, apparemment, aujourd’hui, on peut connecter à Internet un peu tout et n’importe quoi… Par exemple, j’ai vu une raquette de tennis de Babolat qui est connectée au Web et qui vous permet de connaître vos statistiques de jeu ! J’ai vu aussi un thermomètre destiné à mesurer la cuisson de la viande : plus la peine de rester près du four, les données de température sont envoyées directement sur votre Iphone. J’ai vu aussi une bague qui mesure votre exposition aux UV : elle vous indique si vous êtes resté trop longtemps au soleil.

Si ce marché semble en plein essor, attention cependant à la fragmentation : car chacun propose son objet et son application, qui fonctionnent quasiment en autarcie. Du coup, j’imagine que dans le futur, tous ces objets connectés, tous ces capteurs, seront reliés ensemble grâce à un logiciel chargé de leur gestion, afin que l’utilisateur puisse s’y retrouver et garder la main. En gros, un logiciel pour « connecter les objets connectés »…

99% de nos objets restent à connecter

Pour revenir sur quelques chiffres abordés hier, les démographes prévoient 7.7 milliards d’humains pour 2020 à mettre en perspective avec 200 milliards de choses connectées selon les analystes.  Ce qui nous donnerait une moyenne de 28 choses connectées par humain !

Faites le calcul : combien cumulez-vous de box, téléphones, télévisions, automobiles voire podomètres ou autres bracelet-gadgets (peut-être en train de dormir dans vos tiroirs) ? 5, 10, ou 20 objets tout au plus, non ?

Nous sommes encore loin du compte et pouvons sans nous tromper affirmer que 99% de nos objets du quotidien ne sont pas encore connectés.

Un Paysage Économique Encore Bien Distribué

À la différence de notre web féodal ultra-concentré entre trois opérateurs US mondiaux, l’architecture de l’internet de tout devrait -nous l’espérons- évoluer vers un marché plus équitablement distribué.

Paysage de l'internet des choses par Matt TruckSource Matt Truck

Matt Truck a conçu ce tableau pour nous aiguiller au sein de ce secteur. Sa classification qui risque d’être chamboulée, a le mérite de nous exposer clairement les défis de ce marché complexe et atomisée, réparti en trois champs :

  • les plates-formes
  • les apps : quantified self, vie, maison connectée, industries et internet industriel
  • les blocs de construction.

Guerre de standards en vue

Le premier défi (reconnu) à cette heure relève de l’absence de standards d’interconnexions.

Et face à l’urgence de connecter cet ensemble, les constructeurs ont souvent lancé des produits et plates-formes chacun dans leurs coins. Faute de standardisation, l’interconnexion au tout et sans couture risque de relever du parcours du combattant et à un empilement de box et d’interfaces-utilisateurs. Pensez au nombre de télécommandes cumulées sur la table de votre salon. Même si les terminaux mobiles s’imposent de facto comme les principaux « hubs » ou terminaux de connexion associés aux premiers objets, aucun leader ne s’est encore imposé sur ce marché grand ouvert.

Parmi les efforts récents de standardisation, nous pourrons suivre l’annonce de l’Alliance Allseen menée par la Fondation Linux emmenant une belle brochette de partenaires prestigieux dans un consortium à but non lucratif très américain. (LG, Panasonic, Sharp, Silicon Image… évoluant sur la plateforme opensource AllJoyn de Qualcomm.)

La suite demain et à discuter à notre prochain Meetup…

Demain j’essaierai de vous décrire nos intentions de production éditoriale pour notre prochain meetup du Quantified Self consacré au design et programmé pour le 26 mars prochain.

À ce titre, je suis déjà ravi de vous confirmer que Xavier Houy, designer industriel de nombreux objets de notre futur quotidien (Mother, COOKOO, Cogeeto, ….) nous aidera à co-produire ce meetup. Pensez à réserver !

Et à demain pour la suite.

xtof

 

 

 

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Internet des Objets : le Jeu est Ouvert !

Cette année encore, les objets connectés sont à la fête depuis hier au rendez-vous annuel mondial du Consumer Electronic Show (CES) qui se déroule jusqu’au 10 janvier à Las Vegas.

Voiture, réfrigérateur, pèse-personne, montre, chaussettes, cocotte-minute…   tous nos objets du quotidien deviennent progressivement intelligents embarquant des capteurs et des logiciels. La grande famille de « l’internet des choses » (internet of things) a donné naissance en 2013 à un marché mondial de 1.2 milliard d’euros en 2013. Et les estimations du Gartner évaluent ce marché à 5 milliards d’euros pour 2015 pour une cinquantaine de milliards d’objets. Soit dix fois plus que le nombre de smartphones !

Santé, éducation, transport, habitat, … tout y passe pour de nouvelles configurations de nos vies quotidiennes. Et cocorico, la dynamique du secteur est favorable aux start-up françaises : parmi les douze premiers objets connectés les plus vendus aux États-Unis sur l’Apple Store, cinq sont français !

Pour mieux comprendre le phénomène, nous démarrons aujourd’hui une série de trois articles.

Le contrat de service selon K. Dick

En 1966, Philip K. Dick, écrivain d’anticipation inspiré, nous projetait avec Ubik dans le monde de 1992.

La porte refusa de s’ouvrir et déclara :
– Cinq cents, s’il vous plaît.
A nouveau, il chercha dans ses poches. Plus de pièces, plus rien.
– Je vous paierai demain, dit-il à la porte. Il essaya une fois de plus d’actionner le verrou, mais celui-ci demeura fermé. Les pièces que je vous donne constitue un pourboire, je ne suis pas obligé de vous payer.
– Je ne suis pas de cet avis, dit la porte. Regardez dans le contrat que vous avez signé en emménageant dans ce conapt.
Il trouva le contrat dans le tiroir de son bureau : depuis que le document avait été établi, il avait eu besoin maintes et maintes fois de s’y référer. La porte avait raison ; le paiement pour son ouverture et sa fermeture faisait partie des charges et n’avait rien de facultatif.
– Vous avez pu voir que je ne me trompais pas, dit la porte avec une certaine suffisance.

Matière à pensée pour imaginer le futur de nos maisons connectées !!! Trêve de plaisanterie, fermons cet ouvrage d’anticipation et continuons dans la vraie vie…

La suite de l’histoire

1992  Vinton G. Cerf, VP et « Chief Internet Evangelist » chez Google, le « Papa de l’Internet » arbore fièrement sur son t-shirt lors d’une conférence à l’IETF :  « IP on Everything » . « Vint » Cerf a été vraiment visionnaire : l’IP est partout aujourd’hui. Plus largement « tout est sur IP« .

1999 Le terme « Internet of Things » est proposé par Kevin Ashton lors d’une présentation chez Procter & Gamble. Son idée : placer des puces RFID dans la supply chain.

2003 23 centimètres de hauteur, le lapin Nabaztag émet des messages vocaux ou lumineux et peut également remuer les oreilles. Rafi Haladjian déclarait : En 2003, nous avons eu cette vision : tous les objets seront connectés. Nous avons ouvert la marche avec un lapin. Nabaztag était son nom.

Son message ancrait la réalité de Vinton Cerf : Désormais tout peut être relié à l’Internet, tout, même les lapins.

internet-des-choses-cerf-nabaztag-withings

2009 Withings présente son premier pèse-personne wi-fi à la conférence Le Web. Les premières messages de poids / indice de masse corporelle émergent sur Twitter. Le mouvement est route.

Depuis les objets connectés s’incrustent dans notre quotidien. Les grands groupes d’électronique se sont visiblement mis dans l’idée de tout connecter à Internet. Après les lunettes, les bracelets, les montres, les vêtements, les balances, les pots de fleurs, Sony va même jusqu’à présenter une perruque reliée à internet.

2013 Dix ans ont passé depuis le lapin Nabaztag. « Mother & The Motion Cookies » est primée au Consumer Electric Show de Las Vegas 2014. Le discours et les présentations de Rafi Haladjian, notre père spiritual de l’objet connecté, apportent enfin un peu de fraîcheur. Le cyberflic se féminise et prend l’allure d’une maman Barbapapa prête à s’intégrer dans nos interactions familiales : la « Mother » sait tout !

2014 : Le jeu est grand ouvert. Les portes du CES sont grandes ouvertes et accessibles à distance par une simple requête google en suivant le mot-dièse #CES2014 sur twitter. Coup de pouce à l’ami Jean-Michel Billaut qui animera demain (mercredi) et après-demain (jeudi) à 17h30 heure française des visio-conférences avec quelques correspondants gaulois pour un point live sur leurs trouvailles.

Et de notre côté, nous vous donnons rendez-vous demain soir pour tenter un éclairage plus approfondi et personnel sur ce que nous aurons retenu de l’actualité et nos premiers pressentis pour aborder ce marché.

À demain.

xtof

MARKETING DIGITAL

iBrain présente les voeux 2013 de l’agence 50A

Une année 2013 sans voeux de 2013 c’est comme un sud sans soleil !

Nous avons donc décidé de faire d’une pierre deux coups et de vous présenter nos voeux pour 2013, tout en vous présentant iBrain, un prototype développé par notre équipe de Recherche & Développement.

iBrain pourrait être qualifié de « neuro-logiciel » tant nous souhaitons qu’il s’intègre naturellement à nos vies ; en effet, iBrain, c’est la volonté de comprendre l’information en construisant de la connaissance à partir de cette information extraite, partout où elle est disponible. Et plus particulièrement sur le net et dans les réseaux sociaux.

Nous nous sommes donc amusés à personnifier iBrain pour lui faire présenter nos voeux à tous ceux qui nous suivent et nous encouragent.

50A – Voeux 2013 from agence 50A on Vimeo.

Très belle année 2013 à tous !

L’équipe 50A

MARKETING DIGITAL

La rétrospective des « rétrospectives » de 2012

OH OH OH .. l’heure est aux bilans, aux récapitulatifs de l’année 2012, aux rétrospectives, … vous l’avez compris, chacun y est allé de sa touche perso pour revenir sur cette année 2012, riche dans le domaine du digital et des réseaux sociaux.

Et bien chez 50A, nous prenons le taureau par les cornes en faisant le bilan des bilans de 2012 (nous aimons aller au bout des choses).

  • En commençant par le Huffingtonpost qui nous propose de revenir sur les meilleurs articles de 2012.

Parmi les meilleures études scientifiques de 2012, nous apprenons que les lèves-tôt seraient plus créatifs le soir que le matin .. sisi !

  • Nous retrouvons également le bientôt légendaire saut en chute libre de Felix Baumgartner de plus de 39 000 mètres d’altitude.

Une très belle opération marketing au passage pour Red Bull, qui lui a effectivement donné des ailes (bien qu’il n’ait fait que chuter..).

  • Nous passerons le phénomène Psy avec son indécrottable Gangnam Style. Un succès poussé par les médias sociaux. La vidéo comptabilise plus d’un milliard de vues sur Youtube … rien que ça ! Ça mérite bien une petite danse, non ? … non.

Avec, entre autres, les lunettes de Google, le serre-tête qui permet de contrôler des objets par la pensée ou encore le Li-fi qui permet de faire passer des informations via des ondes lumineuses.

  • Dans un tout autre registre, Data Publica, nous propose son TOP 10 des interviews les plus lues sur son site. Et nous sommes heureux de constater que la n°1 n’est tout autre que notre chère co-workeuse : Karen Bastien, co-fondatrice de l’agence We Do Data.
  • L’Express, quant à lui, s’exprime en images, statiques, avec sa Rétro 2012.

  • La musique n’est pas en reste avec Nova qui dévoile les albums de l’année, selon certaines personnes travaillant au sein de la Radio. Pas de classement, juste des coups de coeur.

De leur côté, les Inrocks font leur classement des 100 meilleurs albums de 2012 (ça fait du son à écouter !)

Les réseaux sociaux ont également animé ce gala de fin d’année avec L’année 2012 sur Twitter.

Facebook nous propose des statistiques sur les sujets phares de cette année en mettant en avant les faits marquants de 2012.

Une autre option offerte à tous les utilisateurs permet de visionner et de partager sa propre rétrospective de 2012.

=> https://www.facebook.com/yearinreview/[Identifiant de votre page perso]

Influencia dresse aussi le bilan de 2012 en reprenant les faits marquants, les chiffres clés mais y ajoute une touche personnelle assez intéressante en développant les tendances de 2013

Nous finirons avec le huffingtonpost (très inspiré par les rétrospectives) et qui nous offre (c’est bel et bien un cadeau), les 30 vidéos les plus drôles de l’année 2012 (et nous avons été gâté cette année).

Vous l’avez compris, si vous avez hiberné entre janvier et novembre dernier, ce n’est pas grave car le grand Internet est là pour nous rappeler le plus important en décembre.

Nous en profitons pour vous souhaiter une bonne fin d’année 2012 et une belle année 2013.

Et parce qu’on vous aime bien, on va vous dévoiler notre petit secret bien-être et santé : rien de tel qu’un peu d’exercice et de joie de vivre pour faire tourner le monde !

Article rédigé par David / @bariou et inspiré par Thibaut / @thib39

ARCHITECTURE SOCIALE COWORKING LAB

Detection de communauté et analyse de Buzz : Nuit Blanche Paris 2012

Ce samedi avait lieu la désormais célèbre nuit blanche ( https://nuitblanche.paris.fr ), exposition thématique géante, de nuit, à Paris.
Chez agence50A, nous nous sommes dit qu’il pourrait être intéressant d’analyser ce qui s’était dit sur les réseaux sociaux, et notamment twitter, qui privilégie l’émotion à travers le caractère instantané du mode de communication. Et aussi parce que dans les 50A-Labs, à travers nos projets et prototypes, nous développons les outils d’analyse de ces réseaux sociaux.
La mairie avait proposé un hashtag : #NB12. Nous le verrons par la suite, bien nous en pris d’en suivre d’autres, comme #nb2012, #nuitBlanche, … car une faible majorité seulement a utilisé l’officiel.
volume de tweets par heure – nb2012
En terme de volume, nous avons pris en compte les tweets du vendredi 23h au Mardi matin. Au total, c’est de l’ordre de 7400 tweets qui ont été pris en compte, par 3619 twittos dont 3543 (c’est à dire 98%) ont fait 10 tweets ou moins.
En fait, si on regarde un peu mieux les chiffres, on se rend compte que c’est 70% de ceux qui ont twitté qui ne l’ont fait qu’une seule fois, et 85% qui ont twitté deux fois au maximum.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
2548 514 198 84 68 45 30 19 24 13
70,4 14,2 5,5 2,3 1,9 1,2 0,8 0,5 0,7 0,4
5,0 2,6 2,4 1,2 1,5 1,5 1,6 0,8 1,8 1,4
ligne 1 : nombre de tweets
ligne 2 : nombre de twittos
ligne 3 : part des twittos de ‘n’ tweet(s) sur l’ensemble des twittos.
ligne 4 : ratio de la ligne 1 de la case n par rapport à n+1 (loi de puissance)
On voit sur le graph log qu’on a presque une droite. On a donc une loi de puissance ( f(x) = a.x^(-k) = a / x^k
Cela signifie en gros que chaque catégorie qui tweete un peu moins que la précédente le fait dans des proportions qui sont fixes.
Par exemple, le nombre de twittos qui font 7 tweets (30) est 1,5 fois nombreux que ceux qui en ont fait 6 (45), qui eux même en ont fait 1,5 fois moins que ceux qui en ont fait 5 (68). C’est typiquement ce qu’on appelle une loi de Pareto. Et c’est finalement assez logique de retrouver cette loi puisqu’elle gouverne bon nombre de distributions statistiques classiques. Ici, on peut comprendre assez facilement qu’il est logique qu’une grande partie a fait un tweet, et qu’une partie plus faible en a fait un peu plus, et ainsi de suite.

Quelques twittos ont fait jusqu’à 65 tweets !

En terme de communautés et d’influenceurs, il est difficile de se prononcer car la dispersion des twittos est très grande, avec peu de tweets. Dans l’ensemble, ceux qui ont tweeté n’ont pas gagné de followers, sauf si vous aviez peu de followers et que vous avez tweeté beaucoup : vous en avez perdu. Et sauf ceux qui avaient beaucoup de followers, et qui ont pas mal tweeté : ils en ont gagné un peu. Mais probablement est ce dû au fait que les gens ont followé des personnes considérées comme importante d’abord parce qu’il avait beaucoup de followers.
Mention spéciale à
  1. Aloumeau qui a tweeté environ 30x, 30 photos, et qui n’a pas de follower
  2. AltugMayzel : 30 tweets, 30 followers de plus.
  3. Anne_Hidalgo : 56 000 followers, 1 tweet…
Mais aussi à elis_kim qui n’a fait que des RT, mais aussi qui a permis de voir que le hashtag #nb12 pouvait être détourné avec ironie ce tweet très sympathique  :
RT @TETUmag: Soirée mousse demain à la mairie du 4è! Un casque de chantier est un plus. #nb12 https://t.co/Tr4wEwJ1
Ajoura74 : 15 tweets et 15 liens !
  1. RT @Makleiber: Nuit blanche à #Paris: les #voies sur berges réservées aux piétons ce soir. Nos parcours #nb12 – leJDD.fr https://t.co/B7M …
  2. Les #guignols #nb12 #palaisDeTokyo https://t.co/ggOWBlFr
  3. Le maire de #Paris #nb12 https://t.co/snGyrvso
  4. Ségolène royal #nb12 #palaisdetokyo https://t.co/ZMXyUwIi
  5. #DSK #nb12 #palaisdetokyo https://t.co/tJlb2VcM
  6. Phase de fabrication .. les #guignols #nb12  https://t.co/ECYeblH5
  7. « Mangez des pommes » ou « le bruit et les odeurs » : je suis ? Je suis ? #nb12 #quizz https://t.co/eUBZvIN1
  8. TonTon .. #nb12 #palaisdetokyo  https://t.co/RpM5zRyz
  9. World company #nb12 #palaisdetokyo  https://t.co/XYWFhsSl
  10. #Sarkozy #nb12 #palaisdetokyo  https://t.co/12VxtI8Y
  11. Laurence Ferrari en cours de fabrication #lesGuignols #nb12 #palaisdetokyo  https://t.co/MMuP0PBM
  12. #orlan #franceCulture #nb12 #palaisdetokyo https://t.co/LfigETxC
  13. Fastoche :p #nb12  https://t.co/x0IwuJ2R
  14. #nb12 musée d’art moderne https://t.co/YLvLDy9X
  15. La déchetterie d’ Yvry sur Seine en mode #nuitBlanche #nb12  https://t.co/TJvHxRTU

la meilleure couverture a été assurée par @laParigina, avec 65 tweets, et environ 8 nouveaux followers pour 850 déjà présents ! La Rentabilité est très faible !

  1. 856 – 2012-10-06 19:48:59 – –  Joli temps parisien pour la #NB2012 https://t.co/TpbTVAje
  2. 856 – 2012-10-06 19:50:48 – –  Joli temps parisien pour la #NB12 https://t.co/2bwfV8Ow
  3. 856 – 2012-10-06 19:52:16 – –  RT @theatrechatelet: Venez vous protéger de la pluie @theatrechatelet pour la #nb12, entrée au 21 av Victoria
  4. 856 – 2012-10-06 21:21:18 – –  Un enchantement pour les enfants… et les grands ! #NB12  @ Archives Nationales https://t.co/RtGzv9vF
  5. 856 – 2012-10-06 21:28:02 – –  Il y a du monde dans les rues du Marais malgré la pluie ! #NB12
  6. 856 – 2012-10-06 21:52:09 – –  #NB12 mairie du IVe https://t.co/x1cGquXr
  7. 856 – 2012-10-06 21:59:22 – –  Michel Blazy et son Bouquet Final 2 #NB12   @ Mairie Du 4ème Arr. https://t.co/OIuLHYqC
  8. 858 – 2012-10-06 22:07:59 – –  La mousse de Michel Blazy envahit la salle de la Mairie du IV #NB12 #BouquetFinal2 https://t.co/b9m64hLK
  9. 858 – 2012-10-06 22:15:26 – –  Rassemblement sur les voies sur berges piétonnes ! #NB12  @ Pont Louis Philippe https://t.co/gi40oU84
  10. 858 – 2012-10-06 22:27:51 – –  Space Oddity par Claude Lévêque #NB12   @ Cité Internationale des Arts https://t.co/2wsztBGH
  11. 858 – 2012-10-06 22:31:00 – –  L’essentiel du métro #NB12   @ Cité Internationale des Arts https://t.co/CptFjSs0
  12. 859 – 2012-10-06 22:54:03 – –  Des croissants à 23h ! #NB12 (@ Chambre Professionnelle des Artisans Boulangers Pâtissiers des Hauts de Seine)https://t.co/70kcZIV0
  13. 859 – 2012-10-06 23:00:31 – –  Machine à pétrir #NB12  @ Chambre Professionnelle des Artisans Boulangers Pâtissiers des Hauts de Seine https://t.co/kHttRaJo
  14. 860 – 2012-10-06 23:03:21 – –  La #NB12 gourmande !  @ Chambre Professionnelle des Artisans Boulangers Pâtissiers des Hauts de Seine https://t.co/C2hsX08d
  15. 860 – 2012-10-06 23:05:50 – –  Travailleurs de la nuit #NB12 #artisans #boulangers https://t.co/SVAPmfnP
  16. 860 – 2012-10-06 23:11:07 – –  Les maîtres boulangers du quai d’Anjou #NB12  https://t.co/yQKcGjrT
  17. 860 – 2012-10-06 23:16:49 – –  #NB12 avec hashtag différent https://t.co/04j561yR
  18. 860 – 2012-10-06 23:20:10 – –  Google maps géant #NB12 #oùsommesnous  @ Pavillon de l’Arsenal https://t.co/iBea9u4y
  19. 860 – 2012-10-06 23:22:06 – –  1 nuit, 2 hashtags ?? #NB12 #nuitblanche  @ Pavillon de l’Arsenal https://t.co/5l3C67EV
  20. 860 – 2012-10-06 23:25:21 – –  La ville de demain s’expose aujourd’hui #NB12   @ Pavillon de l’Arsenal https://t.co/ccxRO9Ah
  21. 861 – 2012-10-06 23:29:20 – –  A l’intérieur du hammam #NB12   @ Pavillon de l’Arsenal https://t.co/jH4UPYYO
  22. 860 – 2012-10-06 23:32:40 – –  Projets étudiants #Architecture #NB12   @ Pavillon de l’Arsenal https://t.co/0iQRzFxc
  23. 860 – 2012-10-06 23:34:34 – –  :D #NB12 RT @MelleAudrey: Grâce à @LaParigina je profite de la Nuit Blanche :) en direct de chez moi !! merci pour toutes ces photos ^^
  24. 860 – 2012-10-06 23:37:44 – –  @Artistikrezo Elle soulève moult interrogations !! #blazy #NB12
  25. 860 – 2012-10-06 23:43:36 – –  Paris Possible, l’expo qui réinterroge Paris au Pavillon de l’Arsenal #NB12 https://t.co/s5wwSb0a
  26. 860 – 2012-10-06 23:49:32 – –  Chacun cherche ses clichés au Pavillon de l’Arsenal #NB12 #nuitblanche https://t.co/I4OA0W0P
  27. 861 – 2012-10-06 23:50:20 – –  D’autres s’en inspirent pour choisir leur prochaine destination ! #TweetPrécédent #NB12
  28. 861 – 2012-10-06 23:51:59 – –  L’expo Paris Possible est un très beau projet, je vous en parle bientôt sur le blog ! #NB12 #PavillondelArsenal https://t.co/YofnLq5I
  29. 861 – 2012-10-06 23:54:41 – –  « C’est où ces ours, euh, koalas ? » (en parlant de sculptures de Pandas !) #parolesdevisiteurs #NB12
  30. 861 – 2012-10-06 23:55:15 – –  LOoL le bug du mur de photos du Pavillon de l’Arsenal qui m’attribue des photos qui ne sont pas les miennes ! #NB12 #fail
  31. 861 – 2012-10-07 00:05:41 – –  Boule de prison bleu #NB12 https://t.co/MFyeFC4t
  32. 861 – 2012-10-07 00:06:35 – –  Avatar #NB12   @ Sully-Morland https://t.co/dO8GPFSR
  33. 861 – 2012-10-07 00:10:42 – –  #NB12   @ Pavillon de l’Arsenal https://t.co/sxnI3MkV
  34. 861 – 2012-10-07 00:32:39 – –  Arc en Ciel au @theatrechatelet ! #NB12 https://t.co/iFsqZiLK
  35. 861 – 2012-10-07 00:36:58 – –  Sculptures aériennes au Chantier (interminable) des Halles #NB12 https://t.co/kF44Df61
  36. 861 – 2012-10-07 00:38:33 – –  Les Halles #NB12   @ Chantier https://t.co/r0GYyz3w
  37. 861 – 2012-10-07 00:55:02 – –  #StreetArt #motdordre #NB12 https://t.co/A3EsoFUw
  38. 861 – 2012-10-07 01:08:38 – –  Guillaume Bruyère #NB12   @ Place de la Concorde https://t.co/OhWMgwvE
  39. 861 – 2012-10-07 01:11:18 – –  Orion Papleka #NB12  @ Place de la Concorde https://t.co/BEWQB4pJ
  40. 861 – 2012-10-07 01:14:44 – –  François Boisrond #NB12  @ Place de la Concorde https://t.co/tI5P4Pun
  41. 861 – 2012-10-07 01:15:58 – –  François Boisrond #NB12  @ Place de la Concorde https://t.co/2ZLcRnTE
  42. 861 – 2012-10-07 01:19:01 – –  Technique #NB12 https://t.co/W41lWdTI
  43. 861 – 2012-10-07 01:21:08 – –  Mystère #NB12  @ Place de la Concorde https://t.co/Vnf2whKq
  44. 861 – 2012-10-07 01:22:37 – –  @luxsure J’ai croisé tout le monde sans rencontrer personne ce soir ! ;-) #NB12
  45. 861 – 2012-10-07 01:30:38 – –  Bubble your life #NB12  @ Archives Nationales https://t.co/RtGzv9vF
  46. 862 – 2012-10-07 01:49:21 – –  Paris vu par Hollywood à 2h du matin, ça c’est de la nuit blanche ! #NB12 https://t.co/4qOytd4n
  47. 862 – 2012-10-07 01:51:28 – –  « je souhaite que Paris continue d’inspirer Hollywood et tous les cinémas du monde » #BertrandDelanoé #NB12
  48. 862 – 2012-10-07 01:53:20 – –  « Il y a le Paris-Paramount, le Paris-MGM et le Paris en France. Le Paris-Paramount est le plus parisien des 3 ! » Ernst Lubitsch #NB12
  49. 862 – 2012-10-07 02:00:35 – –  On ne dirait pas qu’il est 2h du mat’ dans la salle d’expo de l’HDV ! #ParisVuparHollywood #NB12 https://t.co/G21S9szL
  50. 862 – 2012-10-07 02:05:37 – –  « Each morning like a baby, Paris starts to cry ! » #thesongofParee #LovemeTonight #ParisVuparHollywood #NB12
  51. 862 – 2012-10-07 02:10:07 – –  Oups les photos sont interdites ! #ParisVuparHollywood #NB12
  52. 862 – 2012-10-07 02:14:21 – –  Plusieurs planches de style et dessins préparatoires d’Anne Seinel pour Midnight in Paris de Woody #ParisVuparHollywood #NB12
  53. 862 – 2012-10-07 02:22:51 – –  Les parisiens ne sont pas prêts de dormir ! #NB12 #NuitBlanche #ParisvuparHollywood https://t.co/WaGTH6Wg
  54. 862 – 2012-10-07 02:37:51 – –  Les gardiens du trésor #NB12  @ Crédit Municipal de Paris https://t.co/zpt9IEhd
  55. 862 – 2012-10-07 02:43:39 – –  Les Gardiens du Trésor #NB12  @ Crédit Municipal de Paris https://t.co/BflCqpRJ
  56. 862 – 2012-10-07 02:46:18 – –  Le Griffon gardien du trésor #NB12  @ Crédit Municipal de Paris https://t.co/GAX5anOg
  57. 862 – 2012-10-07 03:01:15 – –  Plus qu’une galerie ! RT @julie_adore: Les infatigables de la nuit blanche de ma TL @Alexandre_Sim @larcenette @LaParigina bravo ! #nb12
  58. 862 – 2012-10-07 03:04:04 – –  Hello there ! #streetart 3D #NB12  @ Chez Camille https://t.co/IanItc1E
  59. 862 – 2012-10-07 03:05:04 – –  Shopping repérage #NB12  @ La Chaise Longue https://t.co/ElU6Nb39
  60. 862 – 2012-10-07 03:10:01 – –  @emmenex avait raison, le conte des Gardiens du Trésors au Crédit Municipal était l’une des plus jolies attractions de la #NB12 !
  61. 862 – 2012-10-07 03:12:24 – –  Dernier stop de la #NB12, la galerie Nikki Diana Marquardt ! https://t.co/7mA7Ssk4
  62. 862 – 2012-10-07 03:14:44 – –  Calligraffiti #NB12   @ Galerie Nikki Diana Marquardt https://t.co/kHttRaJo
  63. 862 – 2012-10-07 03:31:44 – –  #NB12 c’est fini pour moi, merci à tous ceux qui ont suivi, à @paris pour l’orga et à #Samsung pour le précieux sésame ! Bonne nuit !
  64. 862 – 2012-10-07 03:33:34 – –  Ravie d’avoir arpenté les rues du Centre de @Paris avec la fine équipe de #USofParis, @Alexandre_Sim & @emmenex !! #NB12 Cc @leilalamnaouer
  65. 864 – 2012-10-07 15:31:20 – –  RT @Paris: Nos plus belles photos de la Nuit Blanche https://t.co/R9Od6WkG #nb12
Nombre de liens sur les 7414 tweets, 4200 exactement possèdent (au moins) un lien, et 4096 sont en https://t.co/xxxxxx
En terme de mots-clé, on retrouve évidemment les hashtags (parmi les 7414 tweets, qui représentent TOUS les tweets sur les dates considérées)
[#nb12] => 3947 et
[#nuitblanche] => 2514 et
[#nb2012] => 504 ou même le long
[#nuitblanche2012] => 115

Personne n’a pensé à utiliser NuitBlanche12 :-)

En attendant, cette nouvelle #nb12 s’est déroulée le [soir] => 577, à paris [#paris] => 1087.
Dans l’ensemble, les tweets parlent de tout et notamment de Palais (242), d’art (210), de la ville (196), de pluie (et oui…. – 172 – et du temps – 71), de musée (143), du palais de Tokyo (142), des installations (125)
Si près de 200 tweets ne parlent que de météo, c’est peut être parce qu’il a plu, ce qui expliquerait notamment le fait qu’il y a comme une impression de « peu de tweets » : il pleut donc il y a moins de monde, et ce « petit » monde, sous la pluie, ne sort pas son iphone (fonctionne aussi avec son Samsung, son BBM, etc…)
125 fois les gens ont indiqué qu’ils y allaient, et 99 fois qu’ils allaient s’y retrouver.
On y parle aussi de la mairie    [mairie] => 103 / de [quai] => 99 / que c’était parfois long (92), mais qu’on voyait beaucoup d’oeuvres ([??uvres] => 83). Il y avait beaucoup de monde quand même (65), et 70 fois, les gens ont parlé de pont. :-) Rien d’étonnant, cette nuit blanche avait lieu sur les berges, le long de la seine. Comme on le voit, il est rapidement difficile de synthétiser si une attraction particulière a fait la différence puisqu’en terme de mot clé, très rapidement, la fréquence des mots les plus retrouvés (racines lexicales complètes) est inférieure à 70, soit moins de 1%….
Les 3 graphiques suivants représentent le volume de personnes pour ‘n’ tweets (en normal, puis en log-normal) ainsi que la répartition du volume de tweets en fonction de la date.
autre graph en log (droite)
nbr de personnes ayant tweeté un certain nombre de fois
Proto activé par Xuan T
Rédigé par Vincent P
Mis en forme par Nicolas B
Infra-structuré par Xavier M
Peut être enrichi par vous je pense à …:)
ARCHITECTURE SOCIALE

Rétro engineering des réseaux sociaux

Comment l’utilisation des APIs nous permet de mieux comprendre le fonctionnement intrinsèque d’un réseau social en fonction de la découverte de sa colonne vertébrale ?

 

Nous avons repris une partie du travail réalisé par http://www.social-nexus.net/ qui s’appelle ‘TheHiddenU’ qui s’est amusé (oui, même quand ils travaillent, quand bien même ce serait en plein jour, les G33ks s’amusent toujours) à rétroengineerer les modèles conceptuels de données (un bon vieux diagramme de classe typé UML, ça vous remue de vieux neurones ?) de 3 grosses plateformes, en fonctions des données qui pouvaient être extractées depuis les API courantes de ces services. Ces 3 plate-formes sont Facebook, LinkedIn et Google+.

Les « dessins » que nous vous présentons ci-dessous sont des schémas dont nous avons choisis assez peu arbitrairement de mettre en exergue, et si possible le plus visuellement possible un certain nombre d’entités parmi toutes les classes retrouvées et d’en faire un commentaire.

Notons tout d’abord qu’aussi étonnant que cela puisse paraitre, sur Google+ on ne retrouve pas la notion de « CIRCLE ».
Une hypothèse pourrait être qu’ils se basent sur les données dispo via des APIs, par exemple, après vérification il montre que Google+ API ne fournit pas les friends.
De la même façon, on ne retrouve pas la notion de ‘possède une APP, utilise telle ou telle APP’ dans Facebook.

Sur le dessin de Facebook, ce qui apparaît immédiatement c’est que bien que ce soit un réseau social composé de personnes, l’API montre la reconstruction d’une typologie « ultra user » centré utilisateur. De cet utilisateur nous pouvons joindre toutes les méta entités (ressources liées / connections) importantes qui définissent finalement cet utilisateur : ses feeds, ses liens, ses photos (dans des albums), où il vit, va, et vient, ses intérêts, sa géoloc en général. Ses ‘like’ et ses liens.

?? ce stade, la notion de réseau social n’apparaît car il est en contact qu’avec des ‘Friends’. Dans le diagramme, un seul trait de classe ne le figure mais c’est beaucoup : Facebook devrait atteindre le milliard de membres rapidement (c’est peut être déjà le cas si vous lisez cet article fin 2012). Par contre, si vous lisez cet article en 2300 et que vous ne connaissez pas Facebook, merci de nous faire un mail : on vous racontera.

Pourquoi le modèle relationnel de Facebook paraît-il aussi complexe ?

Une réponse : à la base, Facebook et un graphe uniformément représenté par les objets et  les connections entre objets. L’utilisateur est l’objet le plus important vu le nombre d’attributs d’identité (nom, prénom, adresse, boulots, ‘) et les connections liées (friends, albums, groups, pages, ‘). Facebook a un modèle flexible, ‘sans schéma fixé’ comme représentent les diagrammes UML, et extensible, susceptible d’ajouter d’autres types d’objet et de connection. Toute transformation du modèle graphe en modèle relationel sera compliquée et incomplète.

Pour Google+, qui est aussi un réseau social de nature différente (il est plus une extension de Google qu’un ‘simple’ concurrent de Facebook), on retrouve dans une certaine mesure la forme de la typologie des classes d’entité de Facebook. On notera cependant que pour un certain nombre de méta entité (comme les photos, les reply, les shares, les +1), Google considère qu’elles ne sont pas la propriété d’un utilisateur mais qu’elles sont l’ensemble de ses ‘activités’. Si l’on veut être encore plus précis : la présence de clés étrangères (‘actor’) dans la classe ‘activité’ semble vouloir démontrer que l’activité attachée à l’utilisateur n’est qu’une composante (puisque à ce stade on ne connait pas encore quelles sont les natures d’activités que l’on nous propose) et que c’est un réseau très centré utilisateur.

Pour LinkedIn, on a encore affaire à un réseau social mais cette fois-ci qui a deux caractéristiques : d’une part, on a une personne qui a principalement deux sous-classes : quelle scolarité et quel(s) cursus, et d’autre part, et c’est ainsi que LinkedIn semble concevoir sa notion de réseau : quels groupes ont les personnes en commun, et quelles appartenances communes les personnes ont : même entreprise …

De fait, ce dernier réseau social semi annuaire semble déformé et ce n’est pas si étonnant par rapport à nos deux réseaux sociaux G+ et FB : Linkedin semble accorder de l’importance à qui vous êtes avant de savoir à qui vous êtes lié, et ce que vous faites plutôt qu’avec qui vous le faites. C’est en ces sens que l’on peut distinguer LinkedIn des deux autres plateformes.

Références :
Google+ API
Facebook Graph API
LinkedIn API

Source

 

Article rédigé par Vincent et Xuan / aka team RetD 50A

MARKETING DIGITAL

50A teste mes bonnes copines

J’ai découvert le site « mes bonnes copines » suite à une période intensive de veille (humm..) dans l’article de Magali Faye sur le site webmarketing.com.

Une fois l’article fini, je me suis empressée d’aller découvrir un énième réseau social… et WOUH ! Pour une fois, un peu d’innovation, d’intrigue face cette plateforme qui permet de se rendre service. Pas de voyeurisme, ni de question d’e-réputation.

Non, mesbonnescopines.com est là pour nous rendre service, à nous les filles. Je me suis donc hâtée de contacter la personne responsable du site, Florence Haxel.

Et zou, elle a répondu illico à mes questions sur ce nouveau réseau social qui a de l’avenir, car il est différent.


Qui compose la team de Mes bonnes copines ?

Moi, Florence Haxel, 34 ans, serial entrepreneuse (déjà une agence de com événementielle artistique depuis 12 ans : La Tribu des Créateurs), 2 bouts de chou de 5 et 2 ans, 1 mari, 1 maison, 1 chien et pas mal de bonnes copines !

Thierry Rousseau, 37 ans, consultant e-business ultra pro et sympa, rencontré grâce à une bonne copine et avec qui je me suis associée dans cette aventure !

Peux tu nous expliquer rapidement le concept ?

« Coups de pouce entre superwomen » est un réseau social d’entraide entre femmes.

Mesbonnescopines.com , c’est une plateforme où l’on partage ses petits et grands talents sous la forme de coups de pouce gracieux autour de toutes les facettes de nos vies de femme : travail, famille, maison, loisirs et engagements. C’est un réseau social fermé auquel on accède en étant marrainée par une bonne copine. En échange d’un coup de pouce rendu, la bonne copine vous remet une de ses bizz (petite bouche rouge du logo) qui vous permet de remercier une autre bonne copine de son coup de pouce !

D’où est venue cette idée ?

De ma propre vie de « jongleuse » du quotidien qui vit 5 vies dans la même journée’ Et d’une paire de rideaux qui traînaient dans mon salon depuis 2 mois par manque de courage de devoir la prendre avec moi pour trouver une couturière pour finaliser un ourlet.

Je me suis dit qu’il était quand même dommage que cette paire de rideaux ne soit toujours pas installée alors qu’il y avait sûrement une bonne copine dans mon quartier qui maîtrisait sa machine à coudre, qui aurait peut-être un peu de temps et qui aurait pu me sauver’ Sans conteste, j’aurais voulu lui faire une bizz pour la remercier et j’aurais pu lui proposer mon petit talent perso, comme de la coacher pour un entretien d’embauche, par exemple !

L’idée de départ était avant tout très pragmatique ! S’appuyer sur la puissance d’internet pour se connecter, se faciliter la vie, se l’enrichir en faisant de belles rencontres et de belles découvertes. Les mots clés sont : efficacité et bon esprit !

Depuis quand le projet est-il lancé ? Comment avez-vous organisé le lancement ?

J’ai eu l’idée en juillet 2011. J’ai passé 6 mois à trouver les fonds nécessaires au développement du site, puis 4 mois de développement et un site en ligne le 15 juin 2012 comme prévu ! Grand challenge !

Nous travaillons le lancement depuis mars 2012 sur le web avec la création d’un blog, du buzz sur facebook, twitter, linked in, viadeo’. Et de plus en plus relais sur des blogs depuis le 15 juin et une grosse campagne de presse en septembre !

Aujourd’hui, nous sommes 1600 femmes sur le réseau et plus de 400 coups de pouce en ligne ! Un bon début !

D’où vient votre baseline ? Qui sont les superwomen ?

Je pense que nous devenons toutes naturellement des « superwomen » du quotidien, de fait !

Quand on doit gérer 1 boulot, des enfants, des sorties avec son chéri, des courses, des vacances, les factures, la nounou, les achats de vêtements des enfants, l’organisation des anniversaires, les travaux de la maison,’ C’est presque normal !

Pourquoi avoir opter pour un réseau social exclusivement pour les filles ? Pour la girl power ?

Pour plusieurs raisons’

*Je crois que la solidarité féminine existe pour de vrai. D’autant plus, une fois que l’on a eu des enfants. On partage un secret unique vraiment vraiment particulier.

*Je crois que les femmes osent plus facilement montrer leurs faiblesses et demander de l’aide. La société ne nous a pas formatées comme les hommes à devoir être les plus forts, les meilleurs, sans faiblesses. Les femmes savent donc profiter de ce type de réseau social pour s’améliorer, avancer.

*Je crois que les femmes manquent de confiance en elles et je voulais les aider à dépasser ça. Se poser la question « Quel est mon talent que je peux proposer aux autres » est un vrai exercice bénéfique ! D’ailleurs, nous avons 90% de propositions de coups de pouce en ligne et seulement 10% de demandes !

*Je voulais que l’on puisse oser faire entrer n’importe qui chez soi. Et n’être qu’entre femmes, ça aide beaucoup pour ça ! Pas de danger à l’horizon’ ;-)

Êtes-vous satisfaits de l’avancée du projet pour Mes Bonnes Copines ?

Nous atteignons nos objectifs pour l’instant. En un mois, 1600 femmes sur le réseau, 400 coups de pouce en ligne, plus de 50 coups de pouce déjà réalisés, c’est un bon début !

Mais la vague va vraiment déferler à partir de septembre et l’importante campagne de communication qui est prévue !

Quel avenir envisagez vous ?

Un avenir ambitieux ! Imaginez 1 000 000 de femmes sur ce réseau, quel force, quel pouvoir, quel avancée pour tous les projets perso et professionnels des femmes ce serait !!!!!

Vous voulez en savoir plus ?

Retrouvez Florence et ses bonnes copines sur  Facebook , sur  Twitter 

Un grand merci à Florence Haxel, qui, même en étant « serial entrepreneuse » a pris le temps de répondre à mes questions, ça c’est du coup de pouce ;)

Et on souhaite une bonne continuation à la teAm de mesbonnescopines.com !

?? savoir : vous pouvez faire partager vos coups de pouce (et en recevoir) en devenant une bonne copine et pour l’être il faut être parrainé.. ou plutôt marrainée !

Si vous êtes intéressée, envoyez-moi votre e-mail à contact@50a.fr et je ferais de vous une de mes bonnes copines ;)

©photos  Thibault Grabherr

Article rédigé par Emmanuelle / @emmanuelle_gg

MARKETING DIGITAL

We believe in Stallman.

Jeudi 28 juin, 50A était présent dans ce magnifique lieu qu’est la Mutinerie pour assister au second #jhack avec la présence exceptionnelle de Richard Matthew Stallman.

L’évènement était organisé  par la Mutinerie mais également avec la FIDH, l’agence Limite, Reporters sans frontières, Telecomix et Silicon Maniacs.

Pour rappel, le Docteur Richard Matthew Stallman (RMS pour les intimes) a lancé le mouvement du logiciel libre en 1983 et a commencé le développement du système d’exploitation GNU en 1984.

GNU est un logiciel libre : tout le monde a la liberté de le copier et le redistribuer, avec ou sans modifications. Le système GNU/Linux, essentiellement le système d’exploitation GNU avec Linux ajouté, est utilisé sur des dizaines de millions d’ordinateurs d’aujourd’hui.

C’est donc le pionnier de l’opensource, et  notre devoir était d’être présent.

Le thème de la conférence portait sur le thème « Logiciels libres et droits de l’homme. »

Le programme était le suivant :

– Conférence de Richard Stallman

– Questions-réponses où le public a eu la possibilité de poser des questions au « Pape » du logiciel libre

Deux personnes étaient aux côtés  Richard Stallman lors de la conférence : Lucie Morillon et Antoine Bernard.

Lucie Morillon est la Responsable du Bureau Internet et Libertés de Reporters Sans Frontières à Paris.
Les enjeux de la surveillance lors du printemps arabe sont une preuve des gouvernements répressifs, qui ne permettent pas la liberté d’expression à ses citoyens.
Depuis 10 ans, RSF s’intéressent aux questions numériques et aux conséquences qu’ont les nouveaux systèmes de communication.

Puis est venu le moment de la présentation d’ Antoine Bernard, auteur de nombreux livres et directeur général de FIDH : le mouvement mondial des Droits de l’Homme.
Il a donc abordé des cas d’injustice dans des pays tel que la Biélorussie où un militant a été enfermé pour une conversation numérique sur la liberté, ou en Colombie où une mesure antiterroriste est mise en place, interceptant tous les e-mails…
Il opère donc à des missions d’envergure mondiale pour défendre les Droits de l’Homme et dénoncer les manigances des états à empêcher les libertés à l’insu des citoyens.

Les enjeux du #jhack… mais, qu’est-ce que c’est ?

Le #jhack est un évènement qui prône la transparence numérique. Il est composé d’ateliers, de conférences, rencontres entre journalistes, activistes et hackers…

Il s’agissait de la seconde édition, et la première a eu lieu le 25 février 2012 à La Cantine

Ensuite, Richard Stallman a directement débuté la conférence sur une problématique correspondant au thème de la conférence :

« Quelle est la relation entre le logiciel libre et les droits de l’homme ? »

La réflexion intéressante de R. Stallman a été de déclarer que l’accès logiciel libre devrait faire partie des droits de l’homme et serait d’instauré 4 libertés :
La liberté 0 : exécuter le logiciel
La liberté 1 :  exploiter le code source
-> Ces deux libertés permettent seulement un contrôle individuel et ne suffisent donc pas à une liberté totale sur un logiciel… il reste donc les 2 libertés supplémentaires :
La liberté 2 : aider les autres en redistribuant le logiciel librement
La liberté 3 : distribuer en pouvant copier et modifier le logiciel

Ces quatre libertés habiliteraient donc chacun à engendrer une coopération et exercer collectivement, sans forcément être programmeur.

Mais… « Et si l’utopie était de vivre dans une société où les utilisateurs disposent des libertés essentielles ?

Richard Stallman nous exprime son point de vue, en proclamant le fait que si les utilisateurs n’ont pas le contrôle total, alors le programme les contrôle.
Et que donc… c’est la personne qui gère ce programme qui les contrôle à distance !
Ce type d’individu est vu par RMS comme des « programme privateur » qui empêche l’utilisateur de « vraiment » utiliser son logiciel.

Gnu vs Linux

Alors, GNU, serait la solution à ces programmes privateurs : un système d’exploitation libre !

GNU = Gnu is Not Unix (acronyme récursif)

ATTENTION ! le pape du libre tient à préciser : linux est un composant du système.
Il faut dire Gnu et non Linux, s’il l’on prône le logiciel libre et si ce n’est pas le cas, nous sommes donc face à des « logiciels malveillants » vu par RMS tel des « menottes numériques ».

Stallman peut paraître déplaisant avec son arrogance et sa façon de nous surprendre a chaque phrase.
Il n’a pas hésité à attaquer Microsoft, « Microsoft, Windows est malware », que c’est une « porte dérobée universelle », mais pas que : « Macintosh est malware ».
Il se doit donc de proclamer le logiciel libre et de nous convaincre avec des exemples …

Comme Adobe, qui « n’exige pas de l’utilisateur qu’il paie pour être abusé ».

Amazon, qui lui n’offre que l’autorisation de consulter ses livres et non de les acquérir et dont les lecteurs ont vu des
fichiers se supprimer à distance (cf : G.Orwell – 1984 )… Ne parlons même pas du Kindle Fire, qui pousse par sa traduction à « allumer le feu ».

Quelle conclusion en tirer ?
Que les utilisateurs sont donc victimes de ces fonctionnalités malveillantes ?…

« Saint iGNUcius, de l’Eglise d’Emac*
Je bénis ton ordinateur
Nous adorons le seul vrai éditeur d’Emac
Tu dois prononcer la confession de la foi :
Il n’y a aucun système que Gnu et Linux est un de ses noyaux »

*Emac : éditeur de texte qui a été développé par Stallman depuis les années 70 et lui a valu une grande renommée dans le milieu des hackers. Il est si puissant qu’il peut quasiment remplacer toutes les autres applications.

La suite de la conférence s’est déroulée avec des questions du public. Ces questions ont permis d’aborder divers sujets tels que le Cloud par exemple… qui, selon Stallman « n’existe pas » et n’est qu’une technique pour confondre les gens dans les technologies. L’importance du reverse engineering (bien connu de 50A), le développement de l’open gouvernance

Cette conférence a porté sur un sujet global : le logiciel libre.
Elle a permis a chacun de s’y retrouver, grâce à des discussions sur le contexte à Cuba, en Syrie ou en Colombie, Amazon, Microsoft, Macintosh, Hadopi…
Le respect des Droits de l’Homme est décidément remis en cause dû à ces « logiciels malveillants » : un combat pour la légalité de l’opinion, dont Richard Stallman est le précurseur.

Article rédigé par Emmanuelle/@emmanuelle_gg

COWORKING LAB

Co-working oui, mais uniquement pour les girls

Le coworking c’est quoi ?

Des bureaux partagés dans d’autres bureaux … HEIN ?
Et oui, l’agence 50A a plusieurs espaces de travail (concepteurs, créateurs, trafic, organisateurs)… Et COWORKEURS !

Pour commencer une petite définition du coworking

L’ADN de 50A est composé de plusieurs piliers, mais celui dont nous traiterons aujourd’hui est le fabuleux coworking.

Un récent article de l’Express évoque Berlin comme la capitale du coworking. La métropole européenne contient en effet plus de bureaux partagés que n’importe quelle ville du continent.
« Ce qui pourrait bien devenir le modèle d’organisation de l’entreprise de demain ».

Mais oui, et l’entreprise de demain est à portée de bras pour vous.

« Travaillons ensemble pour une meilleure galaxy » comme l’a dit LE digital druide en l’an 2010. Valable encore en 2020 et 2021

Le partage d’un bureau pour travailler, partager des idées, ou simplement avoir le wifi. Dans ce concept, l’espace partagé est primordial, mais ce qui est intéressant aussi est le réseau qui peut se créer et qui sollicite un échange et une ouverture.

Et nous ouvrons dès aujourd’hui notre espace coworkeurs(es) aux filles… Celà vous paraît-il étrange ?

Le coworking girl, mais pourquoi ?

Notre galaxy est peuplée de toute sorte de mammifères mais, essentiellement de garçons.
Ceci est bien dommage et nous voulions trouver une solution pour équilibrer notre population… d’où le lancement du coworking girl !

Vous souhaitez connaître les sensations qu’apporte le coworking chez 50A ?

Regardez l’interview d’Arnaud, qui nous quitte bientôt…

Découvrez l’application dédiée au coworking girl sur notre Facebook

Mesdames, vous êtes donc cordialement invitées à nous contacter si vous êtes intéressées…

COWORKING LAB

[Infographie] Barcamp, le mode d’emploi

Chez 50A, nous accordons un intérêt particulier au principe du Barcamp, qui cultive l’intelligence collective.

Oui, car si vous les avez raté, nous en avons organisé plusieurs :

Barcamp e-reputation #1, #2 et #3 : plus d’information sur les sites www.ereputationcamp.fr et www.e-reputation.tv

– Barcamp Tunis : evolutioncamp

Le principe du Barcamp a été instauré pour la première fois en 2005 à San Francisco.
Véritable rencontre, l’évènement consiste à une « non » conférence : « pas de spectateur, tous participants ».
Conçu sous forme d’ateliers participatifs, le Barcamp a pour principe d’avoir un contenu fourni par les participants, avec un programme établit sur place le jour même.

Le Barcamp permet donc des rencontres fructueuses et des ateliers sur des sujets précis à partager avec les participants

Voici une infographie réalisée par nos soins qui vous présente et explique le mode d’emploi pour ce type d’événement.

Restez à l’affut, nous prévoyons d’organiser un barcamp sur l’open-gourvernance dans les mois qui viennent ;)

Retrouvez les réponses à vos questions sur www.barcamp.org

COWORKING LAB EVENEMENTIEL

Le coworking créatif : retour sur notre premier atelier Distill’

C’est fait, le premier atelier Distill’ s’est tenu à la distillerie 50A ce mercredi 29 mai.

Proposée par 50A et 1001 idées, cette formation propose aux participants (chef d’entreprise, responsable communication, DRH) de jouer à innover.
De jouer, oui ! Avec des cartes, des fiches, des QR codes…
Aucun des ateliers ne sera identique car le jeu est évolutif et n’aura de cesse de s’agrémenter de nouvelles cartes, de nouveaux personnages, de nouvelles innovations…

ateliers créatifs 50A innovation


??chauffement
 créatif

Arrivés à 9h, les participants ont fait un petit échauffement pour préparer le cerveau à innover.
Viennoiseries et jus d’orange étaient à disposition car c’est bien connu, l’innovation ça demande des forces (non, bon…).

Les cartes idées

9h30, début de l’atelier
Le maître du jeu fait tirer des idées parmi les cartes « Idées ».
L’un après l’autre, les participants notent de 0 à 5 les innovations tirées et s’exprime sur la note attribuée.

Recyclage créatif

Après 7 à 10 idées parcourues et notées, celle recueillant la meilleure note et celle recueillant la plus mauvaise sont conservées pour passer à l’étape suivante du jeu : La mise en situation.
Chaque participant tire une carte « rôle » : maire, enseignant, chef d’entreprise, routier, chien (!)…
Associés par équipe de 2, les participants ont 10 minutes pour proposer une application de l’innovation retenue et l’adapter, la transformer au bénéfice du rôle qu’ils ont endossé : C’est le recyclage créatif.
Après ce délais, chaque équipe présente l’idée qu’elle a confectionné. Les présentations achevées, chaque participant vote individuellement pour l’idée la plus originale/efficace/innovante.

atelier creatif distill 50Aatelier creatif distill 50A

Bientôt, une nouvelle session sera ouverte sur le thème « Du coté de chez soi ».

Consommation collaborative, nouveaux rapports de voisinage, partages… 10 innovations montreront comment des pionniers sont en train de créer de nouveaux emplois et révolutionner les produits et services de la vie quotidienne.

N’hésitez pas à nous contacter pour participer à notre deuxième édition des Ateliers Distill’ feat. 50A & 1001 idées ;)

– « Du côté de chez soi » (consommation collaborative, partages’)
– « Par ici les monnaies » (crowd-founding, monnaie, nouveaux modèles économiques’)

EVENEMENTIEL

C’est quoi « l’open Gouvernance»

Depuis la prise de fonction du nouveau président des français,  et l’engagement du premier ministre (open-data, déontologie, choix numérique …  larticle de Numerama ), nous avions envie de vous expliquer simplement en quoi consiste le concept d’ « Open Gouvernance ».

(Les anglo-saxons parlent d’« Open Gov », et nos cousins canadiens parlent eux de Démocratie Ouverte).

Nous découperons notre article de la manière suivante :
– Un peu d’historique en 3 dates clés
– L’émergence d’une démarche
– Je partage, je participe, je coopère donc je suis !
– Quelques exemples concrets

3 dates clés

1966 : Vote d’une loi sur l’accès libre aux Etats Unis (Freedom of Information Act) pour répondre aux exigences de transparence demandée par le public dans le contexte de la guerre du Vietnam.

1999 :  Dick Morris publie Vote.com. Cet ancien conseiller de Bill Clinton prédisait qu’Internet allait bouleverser la manière de pratiquer la politique.

2009 : « Open Governement Initiative », l’un des grands projets de l’administration du président Barack Obama. Cette « initiative » vise à créer un niveau sans précédent de transparence et d’ouverture du gouvernement. Cette initiative engage le gouvernement et ses agences à travailler avec les citoyens.

Merci Wikipedia ;) et pour plus d’infos ici

L’émergence d’une démarche

De la révolution sociale à la révolution politique

En 1968, nos parents partageaient un rêve d’Utopie de partage du pouvoir et de gouvernance. A l’époque les nouvelles technologies de communication n’existaient pas encore, aujourd’hui ont elles le potentiel de changer la donne ?

Pas besoin d’avoir fait l’ENA pour percevoir une perte de confiance assez flagrante des citoyens envers les politiques et les médias.

Comment rendre compréhensible des décisions prises par des entités complexes ? Comment rendre des comptes à nous autres citoyens, qui élisons ceux qui sont à la tête d’un parlement ou d’un gouvernement, censés être des outils du peuple ?
Nul ne peut ignorer ou dénigrer l’impact des nouvelles technologies au lendemain des Révolution arabes, ou celui du mouvement des indignés considérablement amplifié et renforcé par Internet.

Nous avions parlé à l’époque de Révolution Assistée par Ordinateur.

Avec les élections présidentielles, nous avons pu constater des prises de parole engagées, parfois militantes sur les réseaux sociaux.
Quand 80% des français se déplacent pour voter, on ne peut s’empêcher de penser qu’une nouvelle forme de politique est possible. En tous les cas et c’est indéniable le citoyen influence, et celui ci DOIT participer aux prises de décision du gouvernement et du parlement.
Nous assistons à une nouvelle façon de faire de la politique, mais aussi une nouvelle manière d’écouter les politiques et de vérifier ce qu’ils nous racontent avec le « fact-checking ».

Néanmoins comme le mentionne DémocratieOuverte.org :

« Cela suppose que les citoyens fassent usage de leur nouveau pouvoir, non pas uniquement pour exprimer leur indignation à l’égard de leurs élites, mais également pour participer à la construction de solutions nouvelles en collaboration avec ceux qui les portent. »

« POWER TO THE PEOPLE »

Comment impliquer les citoyens, et le replacer au c??ur du processus démocratique pour favoriser l’action collective ? Comment rendre plus accessible la politique ?
Comment lutter contre les privilèges ? La corruption ? Les dépenses publiques qui sont parfois indécentes et hallucinantes ?

« Je partage, je participe, je coopère, donc je suis ! »

« Cette « initiative » vise à créer un niveau sans précédent de transparence et d’ouverture du gouvernement. Elle se situe dans une tendance émergente qui est celle de l’Open source governance, qui prône l’application en politique et dans la gouvernance des démocraties de philosophies telles que l’open source et les « contenus ouverts » (Open data), pour permettre à tout citoyen intéressé de contribuer à créer les contenus de la Politique, et pour permettre aux gouvernements de mieux bénéficier des savoirs et des savoir-faire locaux »

 

Ce schéma permet de comprendre que la notion d’Open Gouvernance s’appuie sur 3 fondamentaux : Transparence, Coopération et Participation

A. Etre transparent, pour créer la confiance
open data + processus de gouvernance + dataViz

a) Open data
Il s’agit d’une démarche qui consiste à rendre les données numériques accessibles et utilisables par tous.

Au lieu d’un long discours, une vidéo qui explique l’Open data

 

« L’information doit circuler librement »

Open Government Data Definition: The 8 Principles of Open Government Data Opengovdata.org

Government data shall be considered open if the data are made public in a way that complies with the principles below:

1. Data Must Be Complete
All public data are made available. Data are electronically stored information or recordings, including but not limited to documents, databases, transcripts, and audio/visual recordings. Public data are data that are not subject to valid privacy, security or privilege limitations, as governed by other statutes.

2. Data Must Be Primary
Data are published as collected at the source, with the finest possible level of granularity, not in aggregate or modified forms.

3. Data Must Be Timely
Data are made available as quickly as necessary to preserve the value of the data.

4. Data Must Be Accessible
Data are available to the widest range of users for the widest range of purposes.

5. Data Must Be Machine processable
Data are reasonably structured to allow automated processing of it.

6. Access Must Be Non-Discriminatory
Data are available to anyone, with no requirement of registration.

7. Data Formats Must Be Non-Proprietary
Data are available in a format over which no entity has exclusive control.

8. Data Must Be License-free
Data are not subject to any copyright, patent, trademark or trade secret regulation. Reasonable privacy, security and privilege restrictions may be allowed as governed by other statutes.
Finally, compliance must be reviewable.
A contact person must be designated to respond to people trying to use the data.
A contact person must be designated to respond to complaints about violations of the principles.
An administrative or judicial court must have the jurisdiction to review whether the agency has applied these principles appropriately.

b) Processus de gouvernance

Etre clair et précis pour être compris ! Qui gouverne et comment ? Quelles sont les règles du jeu ?

c) DataViz

Nous assistons à l’émergence de plus en plus d’infographies. En effet quand des graphiques ou les camemberts sont peu sexys et ternes une mise en forme de données esthétique garantit une compréhension immédiate.

B. Participer pour agir

Il s’agit de (re)placer le citoyen au c??ur du processus démocratique.

Comment le sensibiliser ? Comment susciter son interêt ? Comment recueillir les critiques et les avis ?

Pour cela il doit être consulté régulièrement, via les nouvelles technologies, via des réunions publiques, des débats.

Il ne s’agit plus de réunions uni-directionnelles, mais bien plus d’échanges transversaux. Les élus ne viennent pas uniquement avec leurs réponses, mais sont là aussi pour écouter et construire avec leurs concitoyens.

Les citoyens accèdent aux données publiques, libres et ouvertes, ils peuvent contrôler et évaluer l’action des représentants, on les qualifie dorénavant de « portes paroles ». La démocratie représentative laisse place à une démocratie d’expression, comme les réclamations des mouvements des indignés ou Occupy Wall Street. L’éthique Hacker du jeu se transforme en élément clé de la vie collective. Le monde se « gamifie ». Les bons citoyens sont récompensés de leur effort’  (Ubsek & Rica numéro 02 ‘Printemps 2012)

C. Coopérer pour construire

Il n’est plus possible de fonctionner en s’appuyant sur le modèle pyramidal. D’attendre que tout parte d’en Haut, ce modèle de direction connaît ses dernières heures.

La transversalité est une valeure sure, tout en s’appuyant sur une méthode agile.
Il s’agit de véhiculer les informations de manière plus efficace. Chacun peut interagir quelque soit sa place. J’ai une idée, une envie, un besoin je peux l’exprimer sans peur de réaction hierarchique.
Les organisations mêmes si elles sont différentes dans leur structure : associations, collectivités, entreprises ont besoin les unes des autres. Aussi il est fondamental de créer des passerelles et des liens beaucoup plus fort entres elles.

Grâce aux nouvelles technologies, les citoyens peuvent se retrouver au c??ur des décisions locales et à la production des lois.

Quelques exemples

Une première démarche de démocratie ouverte et le GouvCamp

Pour le fonctionnement du mouvement, certains principes fondateurs ont même été posés :

  • Produire du savoir, de la connaissance et des contenus pédagogiques (en français) autour du principe de démocratie ouverte. Diffuser aux politiques, sur internet et dans les médias ces contenus, notamment à travers la plateforme democratieouverte.org
  • Appliquer au mouvement les principes d’ouverture, de transparence, de participation et de collaboration qu’il promeut. En particulier en documentant ses actions et en publiant les comptes du collectif, en toute transparence.
  • Collaborer entre acteurs francophones de la démocratie ouverte (OpenGov). Partager une réflexion commune, une entraide et une mutualisation d’actions et de moyens.
  • Viser et promouvoir un idéal démocratique tout en se plaçant dans une démarche d’action concrête, dans une logique constructive d’expérimentation et d’avancées itératives.
  • Rester ouvert à toutes les bonnes volontés et aux différentes énergies de la société tout en restant indépendant, non-partisan et non-coloré politiquement.
  • Concevoir, promouvoir et tester des dispositifs techniques en OpenSource et répondant à la logique du libre.

Une seconde démarche de OpenGovTN

OpenGovTN est un groupe de travail pour la transparence et l’OpenGov en Tunisie.

Leurs Objectifs :
– Favoriser l’inscription dans la constitution de la transparence totale comme règle de gouvernance ainsi que les lois    relatives telle que le droit de l’accès à l’information
– Réforme de l’administration tunisienne par l’adoption de l’OpenData et l’OpenGov

Lien vers le site  & Facebook

Conclusion

Transparence, Participation et Collaboration sont 3 piliers fondamentaux chez 50A.

Quelque soit ses couleurs politiques (tant qu’elles restent démocratiques bien entendu), il nous semble évident de participer à l’ évangélisation de cette démarche.

Comment ??uvrer pour la rendre compréhensible et accessible à chaque citoyen ? Celui ci est au c??ur des décisions, et finalement responsable de la politique pratiquée. Dans tous les cas une chose est sûre il est le gardien et le constructeur d’une démocratie d’expression qui s’appuie sur le partage et l’échange. Pour cela les pouvoirs publics doivent proposer et mettre à disposition des espaces citoyens.

A l’heure où certains états amorcent cette démarche via notamment l’Open Governement PartnerShip (http://www.opengovpartnership.org/), les états francophones sont relativement discrets’ Toutefois, nous pouvons noter l’amorce de cette démarche dans la charte signée récemment par nos ministres.

Voilà pourquoi nous proposons de se retrouver en septembre autour d’un #gouvcamp, barcamp dédié à l’Open Gouvernance.

Cet événement rassemblera pouvoirs publics et citoyens afin d’échanger autour de cette démarche qui  permet de renouer avec les valeurs fondamentales de la politique.

Article rédigé par Thibaut / @Thibio_

> Sources de l’article

Démocratie Ouverte
Fhimt
Un rapport pdf : http://www.consultationgautrinweb2.gouv.qc.ca/a/pages/actualites
Magazine Ubsek & Rica (Ubsek & Rica numéro 02 ‘Printemps 2012)

COWORKING LAB EVENEMENTIEL

1001 idées et 50A vous présentent les ateliers Distill’

Le concept est simple : une rencontre entre 1001 idées et 50A et PAF ça fait les ateliers Distill’ !

50A, agence fondamentalement attachée à la pratique du co-working, compte aujourd’hui une dizaine de collaborateurs pour mener à bien le consulting. L’agence se lance une nouvelle fois dans un projet collaboratif sous forme d’ateliers ludiques.

Késako ? 

Distill’ est un dispositif ludique basé sur des idées innovantes repérées au niveau mondial dans tous les domaines d’activité. Le principe du jeu est d’interroger une idée en se positionnant de différentes manières et de voir comment on peut s’en inspirer ou pratiquer le copier-coller intelligent.

Anne-Caroline Paucot est la fondatrice de 1001 idées (ainsi que de dico du futur ), véritable distillerie d’idées novatrices.

Abordant des sujets divers comme la communication, l’immobilier, l’alimentation, la finance, l’écologie ‘ Anne-Caroline explore l’innovation ainsi que l’attitude des individus en fonction des nouvelles technologies (stressique : stress provoqué par les nouvelles technologies ), et va ainsi faire part de ses avis sur différentes idées abordées au cours des ateliers.

Les ateliers Distill’ ont donc pour objectif de réunir des professionnels de la communication, des chefs d’entreprises, des acteurs du digital et de tergiverser de façon ludique sur des sujets qui bercent le monde d’aujourd’hui : la viralité, les réseaux sociaux (évidemment) mais aussi le crowd-founding ou encore les nouveaux modèles économiques…

Les évènements sont au nombre de trois et seront chacun constitués de la découverte de 10 innovations.
Ils auront lieu fin mai et courant juin, et vous pourrez découvrir le résultat de ce co-working en reportage après ces rendez-vous de brainstorming !

Si vous êtes intéressés et acteur actif de la communication (chef d’entreprise, responsable communication, DRH…) n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse contact@50a.fr pour recevoir une invitation !

Les évènements se dérouleront les :

– 30 mai :  « Très net »  (viralité, open-source, co-conception…)

– 13 juin : « Du côté de chez soi »  (consommation collaborative, partages…)

– 27 juin : « Par ici les monnaies » (crowd-founding, monnaie, nouveaux modèles économiques…)

MARKETING DIGITAL

J-2 que disent les chiffres #BonVote

A quelques heures de la fin de campagne officielle des élections présidentielles, L’agence web 50A  se livre à une interprétation du bruit généré sur la toile et les réseaux sociaux par les 6 principaux candidats. Le bruit correspond aux traces laissées sur Internet via les sites d’actualités, les blogs, facebook ou twitter.

Les graphs que nous utilisons sont générés via l’un de nos prototypes en cours de développement conçu par notre cellule de Recherche et Développement iBrain.

Il ne s’agit en aucun cas d’une analyse politique, ou d’un relais déguisé de nos convictions, il s’agit plutôt d’interprétations .

Les graphs de iBrain

Sur Twitter

Sur Facebook

3 d’entre nous se sont livrés à ce jeu d’interprétation

Vincent : mathématicien entrepreneur
Thibaut : directeur de projet digital, passionné par le marketing alternatif
Nicolas : directeur d’une agence digitale, expert en socialmedia

  • Vincent = Un mathématicien entrepreneur

Cette campagne présidentielle est surprenante quel que soit le prisme d’analyse. Après des décennies Mitterrand puis Chirac, 2007 nous avait offert le duel Ségolène Royal / Nicolas Sarkozy, des nouveaux quinquas, du sang neuf enfin, mais aussi l’espoir ! 2012, dans les esprits comme dans les chiffres est encore plus surprenante.

Alors que la crise a été intense depuis 2008 partout dans le monde, alors que finalement, cette campagne montre un rejet de Nicolas Sarkozy devenu de plus quelque peu « socialiste de droite » par bien des traits, alors qu’une forme de déni malheureux s’est installée, avec la complicité étonnante des journalistes, en ne parlant pas de dette mais de Hallal ou de permis de conduire, les chiffres des enquêtes d’opinions (qui ne sont pas des sondages) comme ceux des réseaux sociaux semblent montrer des tendances relativement lourdes pourtant : il existe deux clivages forts.

D’une part la droite et la gauche sont de retour avec respectivement Nicolas Sarkozy et François Hollande qui phagocytent une grandes parties du bruit (nombre de news, nombre de tweets, » like » Facebook) avec un centre, probablement dû du fait de la personnalité de François Bayrou, à la portion congru.

D’autre part, au sein de la gauche, 3 clivages importants se sont dessinés :

  1. François Hollande, qui sans reconnaitre formellement le capitalisme et l’économie de marché, s’installe comme le seul rempart face au triplé marchés, riches et Nicolas Sarkozy.
  2. Le Front de gauche, avec un socialisme très affirmé.
  3. Enfin, les 3 anti capitalistes qui n’ont pour programme que de « virer Sarko », « interdire les licenciements » et installer une forme aigüe d’Ochlocratie.

Il faut noter également la très bonne performance de Jean Luc Mélenchon dont les qualités de tribun y sont probablement pour quelque chose. Sur Facebook, son nombre de « Like » quotidien est supérieur de plus de 150% au couple promis au second tour.

Pour un entrepreneur, il peut être difficile de faire un choix. Si l’on suit le bruit des chiffres sur Internet, nous aurons un deuxième tour Nicolas Sarkozy / François Hollande. Cela n’aide pas pour comprendre les réalités compliquées du quotidien d’un entrepreneur…

  • Thibaut : directeur de projet digital, passionné par le marketing alternatif

Twitter semble être le réseau social de prédilection de l’équipe de campagne de Nicolas Sarkozy et celle de François Hollande, il y a désormais un budget pour ça !  Toutes les équipes de campagne semblent être au garde à vous et bien coachées. D’ailleurs cela se confirme avec la poussée de François Bayrou…Il semblerait que ce soit les 3 plus gros budgets digitaux. Marine Le Pen n’est pas très loin et remonte ces derniers jours.

Sur les medias (journaux nationaux et blogs réputés) c’est moins visible, mêmes si 2 candidats se démarquent nettement, cela est vraisemblablement du à la production d’informations et d’annonces en tout genre. En revanche derrière ça bouge et tout le monde est au coude à coude.

Concernant les billets de blogs nous observons une ferveur et une augmentation pour Jean Luc Mélanchon et François Hollande.
L’intensité sur facebook pour Jean Luc Mélanchon est assez impressionnante…Marine le Pen talonne…
Concernant les Fans de Nicolas Sarkozy, ça sent l’asceptique, mais on sent des soldats rigoureux et disposés.

Verdict pour le premier tour Nicolas Sarkozy, suivi de François Hollande, et de très très prêts par Jean Luc Mélanchon, puis Marine Le Pen à quelques voix, François Bayrou et Eva Joly…

  • Nicolas : directeur d’une agence digitale, expert en socialmedia

Nicolas Sarkozy est en tête dans les sondages même si  depuis le début de la campagne il a le plus grand nombre d’intervenants sur twitter et engendre le plus grand nombre de tweets, certainement parce qu’il cumule également la fonction de Président.
Sur les medias en ligne et les journaux nationaux nous observons que 2 candidats phagocytent l’actualité, l’équilibre n’est pas représentatif des parts d’audience par rapport aux actualités des candidats.
La meilleure campagne sur Facebook, vraisemblablement la plus intense est celle de Jean Luc Melenchon, les gens l’aiment (like) de plus en plus.
Les plus actifs sur twitter sont Nicolas Sarkozy, François Hollande et Jean Luc Melenchon.

Si je devais me fier au résultat d’Ibrain mon pronostic au premier tour serait : Nicolas Sarkozy, François Hollande, Jean Luc Melenchon, Marine Le Pen, François Bayrou, Eva Joly.

Bien entendu nous nous livrerons à ces interprétations entre les 2 tours, ce sera certainement riche d’enseignement.

Pour le moment à vous de vous livrer à ce jeu d’interprétation, et banzaïïiï !

ARCHITECTURE SOCIALE COWORKING LAB MARKETING DIGITAL

Comment une agence multimedia mute en agence de marketing de données

Du multimédia à la data

En 2004 nous étions une agence multimedia. A l’époque nous faisions de la production de sites des CDROM, des gifs animés, des bornes interactives, nous paramétrions les mails de nos clients et nous nous disions que le web c’est quand même beaucoup mieux que le minitel…

En 2007 nous devenons une agence internet ou agence web, avec le développement du réferencement naturel. La publicité sur Internet commence à pointer son nez devant les pubs diffusées avant les films au cinéma. Nous nous voulons spécialistes alors que les agences de communication traditionnelles pensent que les termes HTML, SQL et autres PHP sont des acronymes d’ados. Nous affirmons alors notre indépendance.

En 2010 tout devient digital, là forcement nous ne pouvons pas rater le coche ! L’agence web devient une agence digitale, nous nous émancipons, et commençons à faire des recommandations stratégiques. Les acteurs traditionnels se méfient, ils nous rachètent ou nous cantonnent à produire… Peu à peu nous arpentons les chemins de la légitimité et les clients (annonceurs) en direct nous font confiance…enfin ils font confiance au prix car dorénavant nous pouvons participer aux réflexions et problématiques globales mais nous ne savons encore comment les valoriser et donc les facturer.

En 2011 tout le monde s’empare des termes « e-reputation » et « medias sociaux », on assiste à la grande foire à la légitimité. C’est la course aux « kilofans » et aux  « kilofollowers » pour être reconnu. Nous assistons à l’émergence d’agence e-reputation qui se définissent comme des éboueurs du web (nettoyeur du net, effaceur de données…)

En 2012 l’agence digitale devient l’agence de données ou l’agence connectée ; forcément notre savoir est éphémère et cette fois-ci le marché va connaitre une vraie mutation, l’accès à cet univers est maintenant scientifique et technologique. Le saut intellectuel devient important et il induit des investissements conséquents financiers et humains.

Nous avons créé de toute pièce un département de recherche et de développement, nous avons embauché du personnel hautement qualifié et monté un partenariat sur 3 ans avec un laboratoire du CNRS.

« Nous affirmons donc notre appartenance à cette nouvelle typologie d’agence. »

50A est désormais une agence  hybride, qui d’une part accompagne les entreprises dans la stratégie et le déploiement de solutions de communication. (nous faisons de la veille, du community management ainsi que de la gestion de crise) et d’autre part traite des données brutes en provenance des médias sociaux.

« La problématique de nos clients est de synthétiser et anticiper l’information qu’ils ne maitrisent pas. »   

Mais Pourquoi avoir créer un laboratoire de R&D ?

Il y a 1 an et demi, nous avons donc décidé de nous lancer dans la grande aventure de l’innovation, nom de code iBrain qui devient notre laboratoire de R&D. Malgré les difficultés dues à la complexité de la problématique « traitement et corrélation de Big Data » et de la culture administrative fiscale non taillée pour les PME, nous n’avons pas baissé les bras et depuis plus d’un an nous travaillons corps et âmes dans ce projet à l’intitulé suivant :

Système d’analyse de systèmes sociaux :   « Captation des sphères d’influence en vue d’extraction et gestion des informations pour construire de la connaissance à haute valeur ajoutée par recorrélation automatique. »

50A a choisi de travailler en méthodogie agile, nous nous  considèrons comme une « Couveuse ». ?? l’image d’un incubateur, l’agence 50A investit dans une cellule de R&D, celle ci donnera naissance à des prototypes. Si ces prototypes résonnent avec un besoin du marché et qu’ils nécessitent des investissements de taille, 50A transformera son département en  jeune pouce – start up.

 » iBrain est un  projet très ambitieux »

Dans un monde ou chaque action est convertie en donnée, dans une société qui nous demande tous les jours plus de performance et de compétitivité, le décideur a besoin d’avoir des outils d’aide à la décision afin de pouvoir évoluer dans un monde où la donnée évolue en temps réel. iBrain est le futur.

Et pour qu’il existe demain, nous commençons à le construire dès aujourd’hui.  iBrain pourrait être qualifié de « neuro-logiciel » tant nous souhaitons qu’il s’intègre naturellement à nos vies ; en effet, iBrain, c’est la volonté de comprendre l’information en construisant de la connaissance à partir de cette information extraite, partout où elle est disponible. Et plus particulièrement sur le net et dans les réseaux sociaux.

Allons voir demain : avez vous déjà imaginé qu’un logiciel puisse deviner vos envies, ou mieux encore qu’il vous aide à prendre des décisions (enfin, les bonnes décisions) au bon moment avec les bonnes personnes ?  N’êtes vous pas impressionnés par la quantité de données disponibles, sous toutes ses formes, y compris celle que nous donnons, stockons, partageons ?

Vous ne vous êtes jamais posé la question de ce qui pourrait nous arriver de bon si nous corrélions ces données, dans le respect de la vie privée de chacun évidemment. Car c’est un fait : il y a là, dans les environnements publics ou privés, une masse considérable d’informations qui ne sert à rien et qui ne profite finalement ni à la société, ni à personne. La genèse de notre programme de R&D est le fruit de multiples questionnements sur la manipulation des grosses données (Big Data), celles qui sont produites en temps réel, celles qui sont non structurées… et toute la connaissance qui y est présente, mais non exploitée.

iBrain est apparu comme une évidence, dès lors que nous avons cherché un nom de code au projet. Nous travaillons depuis 1 an sur l’algorithme (le c??ur d’iBrain). C’est un projet vaste, compliqué, long. Nous n’en sommes qu’à l’embryon. Reposant sur des modèles mathématiques puissants et de traitement automatisé du langage, il nous reste encore à dessiner les contours de son intelligence. Cependant, la première génération d’Ibrain permet déjà de faire fonctionner des prototypes dédiés aux acteurs du marketing (sismo-buzz) ou à l’analyse politique.

L’objectif de 50A est de faire de l’analyse intelligente de données (à des fins marketing par exemple). En fin d’année nous allons sortir un prototype sur le « mood social » des entreprises de taille nationale ainsi que celles, bien en vue, qui n’en font pas encore partie mais qui se prêtent bien à une sectorisation forte (par exemple dans le luxe, transport…). Les résultats se feront en terme de calcul de l’e-reputation en temps réels et dashboard d’évolution avec possibilité d’avoir un discours interprétatif. Nous souhaitons avec ces éléments pouvoir éditer un baromètre mensuel des entreprises du CAC 40 et celles sectorisées.

Ibrain délivrera 3 prototypes

– le premier sert à compter et pré-macher l’analyse => cela pourrait être un outil de veille, analyse d’e-reputation en temps réel, indicateur de performance multi-support…
– le deuxième amène la connaissance => sémantique du web temps réel, réponse automatisée
– le troisième sera iBrain Outil pré intuitif d’aide à la décision :  « laissez iBrain penser à votre place.»

Nous testons nos outils avec les données liées aux présidentielles 2012.
C’est un cas d’école très enrichissant car tout ce qui s’applique à une marque est assimilable à une campagne.
Nous avons en base de quoi traiter à la volée plusieurs millions de tweets par jour avec un prototype qui tourne déjà, et nous avons également plusieurs milliers de blogs thématisés et classés ainsi que plusieurs centaines de flux rss de news également thématisés (lemonde, lefigaro, leparisien, …)

Répartition des volumes de tweet et détection automatique des évènements principaux

Répartition des volumes de tweet et détection automatique des évènements principaux

Detection et classification automatique des sujets dans la presse (1300 sources)

Detection et classification automatique des sujets dans la presse (1300 sources)

Demonstration de la classification automatique (5jours rubrique économie)

Demonstration de la classification automatique (5jours rubrique économie)

Lien vers le site iBrain

@nicolas2fr sous la haute autorité de la team R&D 50A

 

 

MARKETING DIGITAL

eRéputation : un barcamp pour une définition.

Définition de la Ereputation

Définition de la Ereputation

Visuel Définition de la Ereputation

En prévision du BarCamp eRéputation du 11 février (save the date !), nous vous livrons une première reflexion sur une tentative de méthodologie de travail visant à définir l’e-Réputation.

L’eRéputation (ou e-Réputation, eReputation, mais aussi réputation numérique, réputation sur le Web, réputation en ligne, réputation sur Internet, cyber-réputation… etc) est nullement définie, ne mesure on ne sait trop quoi mais si chacun sent à peu près ce qu’il veut dire (et en a sa propre définition), l’eréputation n’est finalement, en ce début 2012, qu’un concept assez fourre tout. Cela reste dommageable, alors que de nombreuses entreprises se prévalent d’une maîtrise totale du concept par exemple.

Ce billet a pour objet d’essayer de définir le concept ou tout au moins, de faire le point sur la connaissance que l’on peut en avoir et de tracer des pistes de réflexion, notamment pour le BarCamp co-organisé par 50A.

Si nous essayons de définir l’eRéputation avec les outils classiques, une première difficulté s’impose à nous : la notion d’eréputation n’est pas présente dans le dictionnaire : voir par exemple dans le Trésor de la langue Française ou dans le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales. D’ailleurs, on ne sait pas très bien quand ce terme est apparu : en terme de trends, Google ne sait rien (et on en est désolé).

Si l’on cherche un peu mieux, il semble (d’après la wikipedia), que le terme soit apparu pour la première fois dans ce manuscrit de chercheurs qui s’intéressait à la notion de réputation sur internet à travers un marché d’actions en étudiant la réputation des vendeurs comme une variable indépendante du prix final :

« We investigate how seller reputation affects bidding activity in an Internet auction market. We find that bidders reward higher reputation sellers with higher prices. Sellers have incentive to invest in reputation despite noise due to the ability of participants to shed reputations using cheap pseudonyms and disincentives to report negative outcomes »

qui amène ce genre d’équation :

le cas d’Ebay est également passé en revue même si l’on ne parle pas encore de notation sociale.

Mais la publication ne parle pas encore de eReputation (en tout cas le terme n’est pas cité) : à ce stade, des publications prenant en compte la notion de réputation se trouve déjà en 1993 par exemple, avec les formes de contrats qui renforcent la réputation, et le premier terme est trouvé (par mes soins, en 2004), dans une publication du norvégien Erik Dagfinn Wisløff:

« Consider the ePharmacy once again. What is the value for the pPharmacy (physical pharmacy) of setting up an ePharmacy? Book value of the server, software and leased lines is probably not the real answer. I don’t think you will find a pot of gold by going by the replacement cost of the equipment either. eReputation is probably closer to the bull’s eye than a number crunching discounted cash flow what-if-analysis is. Sadly, there is no fixed and correct answer to the question. Finding the True Value is difficult. In my experience, a good operational risk analysis should try to explore a different line of reasoning in the Quest for True Value. »

Si on essaie de perséver dans cette voie de définition, et que Google ou l’étymologie ne nous aident pas mieux que cela, on peut essayer de se rapprocher d’autres champs sémantiques ou d’autres ontologies : la wikipedia justement, ne la définit pas mais renvoie vers la notion d’opinion qui lui même renvoie vers une forme de jugement. Et la notion de jugement, renvoie en droit, comme en philosophie soit vers une décision de justice (reposant sur un corpus de règles de droit) soit vers une pensée qui décide de la valeur d’une proposition. Hum.

Sur Slideshare, on trouve quelques documents intéressants qui en parlent. On peut citer le document multiauteurs coordonné par Aref Jdey. La wiktionnary propose cependant que la définition de la cyber-réputation (/si.b’ ?e.py.ta.sj’?/) soit la réputation d’une entité (personne physique ou morale, marque, produit) en fonction des traces la concernant, trouvables sur le Web.

Bref, nous ne sommes pas très avancé ! Car en fait qui dit « eRéputation » dit « mesure », et qui dit mesure dit « indicateur(s) ». Or, les « traces sur le web », ça renvoie aussi beaucoup de flou…

Si on s’intéresse désormais à la racine, ce qui considère à expliquer que l’eRéputation est une réputation électronique (au sens de ’email’ : e-mail : electronic mail), la réputation elle, est bien définie : la réputation vient étymologiquement du latin impérial ‘reputatio’, « compte, considération, examen, réflexion ». La réputation est définie comme la renommée ou l’idée commune que l’on se fait de l’entité considérée.

Il y a tout de suite comme une notion de subjectivité qui se met en place. C’est à priori gênant car il semblerait donc que la réputation de quelqu’un ne soit pas une donnée absolue mais bien ‘quelque chose’ interprétée via un prisme personnel, que nous essayons justement de définir. Et les prismes personnels sont à priori très complexes : ils sont construits à partir de notre culture, de notre histoire, ou de notre éducation.

Mais poursuivons, car il reste éventuellement à comprendre dans quelle mesure ce prisme personnel interfère avec une réputation absolue, pour peu qu’elle existe.

D’un point de vue religieux, nous ne sommes pas beaucoup aidé non plus : on ne trouve rien dans le Coran, (je n’ai pas cherché dans les Hadiths), et dans la Bible, les quelques passages concernant la réputation envisage surtout le cas de ces femmes non vierges qui de fait portent atteinte à la réputation de leur futur mari (Deutéronome 22:13-15), voire même la surveillance de magasin qu’il faut faire de façon correcte (Néhémie 13:13) ; Quant au Tao, il en parle comme d’une vanité (Chapitre 13).

Si l’on poursuit notre recherche plus avant, sémantiquement, re penchons nous vers le dictionnaire qui nous indique que la réputation est :

(A) une opinion favorable ou défavorable attachée à quelqu’un ou à quelque chose.
(B) Le fait d’être connu pour.
(C) Honorabilité, renommée de bonne moralité.
(D) Notoriété, renom qui affecte une personne ou une chose.

Bref, encore une fois, difficile d’extraire des indicateurs fiables, stables, pertinents, …

Essayons donc une démarche scientifique. Pour cela, on peut essayer une méthode qui a fait ses preuves et qui nous permet d’installer notre réflexion et notre travail dans un cadre connu, aux régles elles mêmes biens établies : la méthode hypothético-déductive.

Et nous pouvons décliner cette méthode en deux sous méthodes : la première est une démarche plutôt inférente (c’est à dire : constructive) afin de déterminer la forme du modèle et les paramètres. Le principe est simple : on indique quels sont les indicateurs (après les avoir trouvés) et il ‘suffit’ alors de les ‘agréger’ afin de déterminer le modèle qui régit l’eRéputation.

Par exemple, si l’on sait que l’influence ‘i’ vaut deux fois plus que l’expertise ‘e’ alors notre réputation sera une fonction du genre Erep = f(i,e) avec la propriété que f(i/2, 2e) = f(i,e). On peut donc commencer à chercher quelles sont les fonctions de plusieurs variables vérifiant cette propriété. Peut être tomberons nous aussi sur un os : il n’existe peut être pas de telles fonctions.

Pour cela, il faut donc chercher les indicateurs et indiquer comment ils interagissent entre eux pour donner le résultat final qui est l’eréputation.

L’autre sous méthode est plutôt de type rétro engineering : donner les indicateurs et les résultats, et cette fois ci il faut trouver la loi à partir des résultats : une fois le modèle posé, il faut alors régler les paramètres. L’idée ici est de poser comme hypothèse quelle est l’eréputation de telle ou telle personne puis de considérer quels réglages des paramètres il faut adopter pour que le modèle soit cohérent.

Pour résumer, nous essayons :

  1. de définir l’eréputation, puis
  2. de donner un sens à une fonction pour calculer l’eréputation effectivement.

Pour ce faire, on utilise une démarche scientifique que nous prenons par les deux bouts si besoin :

  • soit nous prenons les paramètres, nous indiquons quelle loi utiliser et nous avons notre fonction de calcul, qui permet de dire que CocaCola(c) a une meilleure eRéputation que Nutella(c).
  • soit nous indiquons quelle fonction de calculs utiliser, quels résultats nous devons obtenir, et nous en déduisons quels sont les paramètres à prendre en compte. (Influence, Notoriété, …)

Voila de quoi travailler pour ce Barcamp eRéputation programmé pour être hautement intellectuel ! A vos neurones ! Il reste encore quelques places…

Article rédigé par Vincent Pinte Deregnaucourt (Directeur de Recherche de la cellule R&D 50A)

ARCHITECTURE SOCIALE

Nettoyeur du net pour 9,90′ : une e-reputation au rabais?

Nettoyeur du net pour 9,90′ : une e-reputation au rabais?

Depuis quelques temps on voit fleurir dans la presse et sur la toile quantité d’articles à propos des « nettoyeurs du net ». S’il est vrai que le terme choisi vise surtout à vulgariser notre profession, on ne peut pas s’empêcher d’être agacé par certains raccourcis. 50A souhaite prendre la parole et rétablir un peu la vérité sur ce qu’on essaye de vendre au grand public. Continue Reading

ARCHITECTURE SOCIALE

De Klout à iBrain

Introduction :

La révolution du net a démarré quand on a pris conscience du lien social que pouvait générer l’outil. Depuis Twitter et l’apparition des premiers Hashtag on ne cesse de s’entre-référencer. L’implication de l’internaute sur la toile s’est ainsi développée à mesure qu’il se définissait par rapport à sa communauté. A tel point que l’existence même d’un internaute ne peut se définir qu’à travers son lien social. A quoi bon avoir une adresse mail si ce n’est pour échanger avec son entourage et rester informé de ce qu’il se passe ? Un compte Facebook ? Des abonnements aux flux RSS ?

C’est ce lien social, cette appartenance numérique à un groupe donné qui est aujourd’hui mesurée, compilée, quantifiée. Klout s’engage à mesurer cette e-réputation à grande échelle applicable pour tous, par tous et gratuitement. Si l’outil de mesure est sujet à de nombreuses critiques, il apparaît comme une suite logique de l’évolution des m??urs sur Internet.

L’analyse de données pour en tirer un contenu exploitable étant un virage inéluctable de la société online, 50A s’intéresse également de près aux nombreuses possibilités d’exploitation de l’information. L’agence en a fait son projet de R&D, je vous présente: iBrain

Qu’est-ce que Klout ?

Créé il y a deux ans à San Francisco, Klout (Clout=influence en anglais) a pour but d’analyser votre activité et vos interactions sur les réseaux sociaux. Les calculs se font par pondération entre l’étendu de votre entourage, le Klout score de ce dernier et l’interaction qui en résulte. Plus vous êtes actifs et plus vos interventions sont reprises et plus votre score (noté sur 100) sera élevé.

Par intuition digitale, Klout vous attribue un des 16 titres définis par une matrice qui analyse vos résultats selon:

– votre participation aux débats

– la création ou le partage de contenu

– sa spécialisation

– sa régularité

Ainsi on retrouve 16 profils:

Curator: Met en avant les influenceurs, trouve le meilleur contenu et le partage

Broadcaster: Diffuse l’info en grande quantité, est régulièrement RT, commenté…

Taste Maker: Suit les tendances mais sait également les créer

Celebrity: Tout ce qu’il dit est repris en masse, probablement une célébrité IRL

Syndicator: Sait ce qui est à la mode et suit activement les influenceurs. Permet à ses followers d’être tout de suite au courant de sujets précis

Feeder : Délivre des informations de qualité à propos de sujet précis

Thougt Leader : Influenceur dans son domaine, il reconnait les messages important et donne son opinion

Pundit : Fait plus que partager l’info, il la crée. C’est une référence dans son domaine

Dabbler : Débutant sur la toile, il partage peu

Conversationalist : Aime se tenir informé des infos « hot » et échange sur différents sujets

Socializer : Réactif, il aime partager ses découvertes avec son entourage

Networker: Sait connecter les bonnes personnes entre elles et partage les informations importantes

Observer: Ne partage pas beaucoup mais suit de nombreuses personnes pour se tenir au courant

Explorer: Très engagé sur le web social, il est toujours à la recherche de nouveaux moyens d’interagir et d’être en réseau

Activist: Défend activement une cause ou une idée

Specialist: Ce n’est pas une célébrité mais son opinion est la deuxième plus recherchée concernant un sujet en particulier. Followers très engagés.

Si vous êtes Justin Bieber par exemple, votre score flirt avec la centaine et vous êtes une Celebrity. Si, en revanche,  vous êtes plutôt du genre early adopter on vous retrouvera Specialist ou Pundit entre 50 et 70 et ainsi de suite en fonction de votre implication sur les réseaux sociaux.

D’abord calculé à partir de Twitter et Facebook, Foursquare, Instagram, LinkedIn, Youtube, Flickr, Blogger, Last.fm et Tumblr sont vite venus rejoindre les rangs des réseaux sociaux à quantifier. Suivi tout récemment par Google + qui devrait rapidement se faire une place dans la Kloutosphère.

Vers un Klout Casting ?

A partir d’une influence laborieusement acquise avec le temps pour se créer un nouveau lien social, on en vient à mesurer son taux « d’influençabilité ». Quel intérêt peut-il y avoir à quantifier et classer les influenceurs ? Jusqu’ici on avait pu bénéficier par exemple du PeerIndex, moins sexy, ou de la WikioMap pour repérer les blogs les mieux fréquentés et en déduire une certaine influence sur les communautés.

Aujourd’hui, c’est avant tout pour des raisons marketing assez évidentes que Klout sort son épingle du jeu. Avec l’intérêt croissant des marques pour leur e-réputation, Klout est un merveilleux indice de notoriété quand il s’agit aux community manager de justifier leur choix envers tel ou tel influenceur.

Spotify et Subway y ont déjà eu recours en permettant aux meilleurs influenceurs de bénéficier d’invitations et de promotions, les perks, réservées à ceux dont les scores étaient par exemple supérieurs à 50 ou 60.

Que vaut-il ?

Qu’en est-il cependant de la légitimité que l’on peut accorder à un tel classement ?

S’il est vrai qu’une batterie de lignes de code et d’équations ont été nécessaires pour réaliser un classement si vaste avec autant de données, rien n’est exprimé quant aux valeurs données aux outils de mesure. Un RT est-il plus influent qu’un nouveau badge sur Foursquare ? Qui du Instagram shot ou du +1 rapporte le plus de points ? Pour le moment, et probablement pour des raisons historiques, Twitter conserve la première place dans le classement des actions les plus rentables.

Klout est donc un nouveau moyen de se classer et de se positionner les uns par rapport aux autres. Si l’intérêt semble évident pour faire émerger les plus grands influenceurs d’un domaine précis, son champ d’action est vite restreint dans les faits puisqu’il ne s’applique exclusivement qu’au classement. Outils de comparaison donc pour les professionnels et les internautes en mal d’ego, la dérive du classement devient l’obsession du positionnement, et, à raison, la participation inconsciente ou non à la compétition. On sait aujourd’hui les bienfaits d’un tel modus operandi dans le milieu professionnel et particulièrement sur les employés de certains grands groupes.

Le paysage virtuel change, il évolue constamment. Chaque nouvel appareil amène son lot de nouveaux logiciels, applications, plus puissants, plus précis et répondant à quantité de nouveaux besoins créés pour l’occasion. On s’imprègne de plus en plus de cette technologie, omniprésente, pour interagir les uns avec les autres, communiquer davantage et plus loin. Et s’il était temps de tout mettre en commun ?

Aussi critiquable soit Klout, « la référence de l’influence » a ouvert la question d’une nouvelle tendance, l’interaction de données, ou l’extraction d’informations afin de créer du contenu.

Avec la dispersion des informations, il fallait envisager toutes ces connaissances perdues et leur redonner une structure, un lien.

Chez 50A, cela fait maintenant un an que nous travaillons sur la question. Spécialisée dans le domaine des réseaux sociaux, l’agence s’est véritablement tournée vers la compréhension et la maîtrise des data. Inférence et probabilités bayésiennes, Datamining, Corrélation sémantique, la grande Aventure scientifique avait commencé !

Nous sommes en effet partis d’un postulat simple : la création de contenu à partir des données laissées sur le net. De là, est naît le projet iBrain : une machine ou entité qui permette d’aller chercher des infos sur différents réseaux sociaux ou sites internet (blog, forum), de les consolider et d’en produire de nouvelles à partir de données différentes déjà existantes.

Dans les faits, iBrain permettrait de consolider un avis. Par exemple avec un docteur : il pourra dire au patient si il a trop fumé ou si il n’a pas pris soin de sa santé grâce aux diffférents tweets ou messages provenant du malade et permettrait d’en conclure ce qu’il faut changer dans son comportement.

Un premier état de l’art nous a vite confirmé qu’un tel projet était une véritable innovation pour le net et sa compréhension.  Au vue des nombreux obstacles d’ordre mathématiques, technologiques et informatiques il nous a fallu demander de l’aide auprès de spécialistes.

C’est ainsi que nous avons crée le département de R&D 50A

Pourtant plus à même de travailler avec des groupes tels Thales ou Orange France Telecom, iBrain a décroché un partenariat avec le CNRS et l’UTC de Compiègne !

L’UTC et un de ses laboratoires, (HEUDIASYC, une Unité Mixte de Recherches CNRS 6599), qui travaillent sur les mêmes idées ont soumis la participation à la thèse CIFRE ayant pour titre : « Système d’analyse de systèmes sociaux : extraction et gestion d’informations pour l’élaboration d’un système multidimensionnel de connaissances corrélées ». Pierre Morizet, chercheur au CNRS, a immédiatement adhéré au projet. L’idée a également séduit de nombreux autres laboratoires  qui voulaient collaborer.

En se lançant dans un tel projet on passe par différentes sciences ou techniques comme les mathématiques, ou le traitement automatique du langage (TAL)

Pour fonctionner, iBrain s’appuie sur 7 grand groupes de données afin d’affiner ses choix :

  1. Les réseaux sociaux qui impliquent les liens relationnels publics et privés
  2. L’information pure au travers de sites d’informations liés à l’actualité ou thématique avec les blogs
  3. Les données privées : vos saisies sur simplenote ou agenda éléctronique par exemple
  4. Les données librements disponibles comme l’Open Data
  5. Les données à but commercial diffusées sur Foursquare, Nomao ou Pages Jaunes
  6. Données diverses
  7. Les données issues des logiciels de Quantified-self seront aussi exploitable mais encore en développement.

En exploitant toutes ces informations, nous avons repéré trois principales difficultés, autant d’étapes dans la réalisation du projet :

  1. La gestion des données et des informations en dépit des contraintes d’utilisation inhérentes à l’outil. Se connecter à 18h sur Twitter et remonter la timeline jusque 9h avec une centaine de followers actifs est impossible par exemple.
  2. Comprendre l’information dégagée à partir de données brutes. Comment exploiter et stocker différentes informations quelque soit leur provenance et en définir une corrélation ?
  3. Enfin, traduire ces informations retravaillées en un discours utile auprès du consommateur final

Il faudra du temps à 50A pour qu’iBrain soit viable, l’agence digitale s’est prévu 3 ans pour mettre au point son projet de R&D. D’ici là, alors que nous entrons déjà dans l’ère des technologies 2.5, iBrain sera à même de rivaliser avec les logiciels 3.0 : l’aventure vers l’intelligence artificielle continue !

Welcome dans le monde de la DATA et de l’influence !!

COWORKING LAB

interview de Casey Fenton et présentation du CouchSurfing

L’office du tourisme Japonais vient d’annoncer qu’il offrait des billets d’avion pour faire revenir ses touristes. Les participants doivent s’inscrire en ligne et choisir leur destination, les heureux gagnants devront tenir un blog photo pour alimenter le site et rappeler ainsi la beauté des îles nipponnes. Aux grands maux les grands remèdes, le Japon a bien compris l’intérêt du net pour redorer son image auprès du grand public. Il faut dire que l’e-tourisme est en constante progression. S’il a progressé de 20% en France en 2010 (contre 7% en 2009) on comptait déjà 35% de français ayant préparé leurs vacances en ligne en 2009 (47% aux USA). Secteur florissant, avec un panier français moyen de 258′, le tourisme constitue la catégorie de produits et de services la plus achetée sur Internet.

Pour trouver un hôtel et voyager serein, l’internaute se renseigne ! Ainsi, en 2010, suite à une étude menée aux Etats-Unis par Cornell, plus de 50% des vacanciers se sont renseignés auprès de leurs collègues et amis avant de réserver. Les avis laissés par les usagers ont, de fait, plus d’influence que ceux laissés par les sites professionnels.

Ce type de voyage tend à se démocratiser de plus en plus tant il simplifie la préparation au voyage. Outre les conseils que l’on peut trouver sur différents site de voyages alternatifs on retrouve surtout cette tendance avec le CouchSurfing qui, depuis 2004, permet aux voyageurs de se retrouver sur le net, de s’accueillir les uns les autres en prenant en compte les commentaires et avis des utilisateurs.

Subtil alliance de surf et de canapé, le CouchSurfing est un concept permettant de voyager à travers le monde en préparant son voyage non pas d’hôtel en hôtel mais bien d’hôte en hôte. La différence est avant tout idéologique. Philosophie du back-packer globe-trotteur, CouchSurfing propose aux utilisateurs de s’immerger totalement dans la culture locale en dormant chez l’habitant.

Depuis 2004, le site propose gratuitement aux utilisateurs de « rapprocher les personnes et les lieux dans le monde, créer des échanges de savoir, élever la conscience collective, diffuser la tolérance et faciliter la compréhension interculturelle »

Et ça marche ! Avec  plus de 3 millions de membres en juillet 2011, le site CouchSurfing a permis à des milliers de voyageurs de découvrir un pays de canapés en canapés.  Grâce à ce succès, CouchSurfing décide, le 25 août 2011, d’abandonner son statut d’association à but non lucratif pour le statut de B Corporation, soit une société commerciale selon le droit américain, permettrait ainsi une fiscalité plus avantageuse, sans pour autant réformer l’esprit de l’organisation.

CouchSurfing doit son succès à :

– La possibilité d’avoir un grand nombre d’informations sur les hôtes comme sur les invités afin d’éviter les mauvaises surprises et de pouvoir laisser une appréciation « indélébile » sur le compte des utilisateurs

– Le principe même d’échange et d’inter-culturalité. Apprendre à découvrir un pays de l’intérieur et non plus à partir d’un guide ou d’une brochure

– Un site internet complet et facile d’utilisation pour rendre compte de l’importance du mouvement et créer de véritables communautés de CouchSurfer.

Sur ce dernier point, de nombreuses soirées et rendez-vous sont régulièrement initiés de la part des membres eux-mêmes pour apprendre à se connaître et échanger.
CouchSurfing propose en effet plusieurs statuts:

– Situation du canapé : disponible, ou non, ou à voir selon les profils

– Situation de l’hôte : Dispo pour un café, actuellement en voyage

Selon l’indication, les utilisateurs sont libres de faire partie du mouvement sans être obligé de devoir accueillir (le plus souvent plutôt par manque de place que manque de volonté).

Nourrie par l’intelligence collective, le concept d’open-data et les nouvelles technologies, 50A via iDir est allée à la rencontre du fondateur Casey Fenton de passage à Paris. L’occasion pour nous de lui poser quelques questions sur le site et ses aspirations futures :

Chiffres :

https://www.journaldunet.com/cc/10_tourisme/tourisme_marche_fr.shtml

https://veilletourisme.ca/2011/05/04/comment-les-voyageurs-utilisent-le-web-pour-choisir-un-etablissement-hotelier/

https://www.congreswereld.nl/files/documents_upload/documents_upload_2010/CHR_Cornell_research_socialmedia.pdf

MARKETING DIGITAL

Interview de Séverine Figuls, CMO de Super Marmite

Super Marmite est le premier réseau social gourmand géolocalisé. Il permet aux particuliers, comme vous et moi, et dont le frigo est vide ou l’envie de cuisiner proche de zéro, d’aller chercher à proximité un bon petit plat fait maison et à moindre coût.

Nous mêmes utilisateurs de Super Marmite chez 50A, nous avons décidé d’aller à la rencontre des créateurs du site pour qu’ils nous parlent plus en détails de leur projet. C’est ainsi que je me suis entretenu avec Séverine Figuls, CMO de Super Marmite, qui a eu la gentillesse de répondre à mes questions.

Une start-up de gourmands

Super Marmite a réellement décollé grâce à l’événement LeWebParis décrochant le premier prix de l’originalité dans la compétition de start-up.

Les créateurs ont également participé au StartUp Weekend, le site étant directement issu du deuxième StartUpWeekend Paris en mai 2010.

Recréer du lien social : sur le site et dans le réel

La vocation principale de Super Marmite est de créer un réseau de proximité : le site permet de trouver les plats de son choix et géolocaliser les cuisiniers pour se rendre ensuite directement chez eux et repartir avec son déjeuner ou son dîner.

Super Marmite organise en prime des événements pour partager dans le réel autour des envies culinaires de chacun. Le prochain événement est prévu pour le 20 juillet, suivez les sur Facebook et Twitter pour retrouver toutes les infos.

Bon Plan : poste de Community Manager « de terrain » à pourvoir

En prime, Séverine m’a confié qu’elle était à la recherche d’un Community Manager de terrain capable de gérer la communauté online mais également sur le terrain, pour aller à la rencontre des cuisiniers ou des commerçants de proximité pour développer le projet Super Marmite. Si cela vous intéresse, allez consulter l’offre.

Un grand merci @severinefiguls

ARCHITECTURE SOCIALE

Quand les Community Managers deviennent des Hacktivistes – C1

Avant-Propos

Demain se déroule le premier Barcamp en simultané entre Tunis et Paris. L’ EvolutionCamp, Evolution en mode (R)évolution, sera l’occasion de traiter entre autres des nouveaux métiers du web et du rôle du Community Manager. Amorçons notre réflexion de demain sur le sujet.

Introduction

Quel est le rôle du community manager ? Quid du community management ? : Le community management est le fait d’animer et fédérer une communauté pour une société ou une marque à travers les médias sociaux et de faire respecter les règles de bonne conduite au sein de cette communauté.

Une stratégie est mise en place par une entité telle qu’une entreprise, une agence, une association, une institution’ Elle répond à des objectifs définis en amont. Il existe aussi des Community Managers indépendants. Une sorte d’Open Community Management, à assimiler aux mouvements Open Source / Open Data, non plus dicté par des objectifs de communication mais par de véritables convictions citoyennes ou des croyances.

La première vague d’actions réalisée par la marque dans la gestion de communauté fut la création de leurs propres réseaux sociaux : Coût énorme et résultat nul, l’exemple du groupe Thalès est assez parlant. La deuxième vague a été l’achat d’espace social et l’achat de kilo-fan : on plug du média planning traditionnel sur des supports sociaux.

Dans cette société d’ultra communication dans laquelle nous vivons, les communicants (entreprises, marques, politiques) se sont longtemps adressés aux gens en pensant pouvoir influer sur leurs comportements, sur leur façon de penser, pour déclencher les actions voulues. C’est ce qu’on appelait le Mass Marketing (si vous voulez un cours d’histoire de la com’ sur le sujet, penchez vous sur les études de l’Ecole de Francfort).

Ces mêmes communicants ont ensuite voulu s’adresser aux communautés, de plus en plus nombreuses sur la toile grâce aux médias sociaux. C’est ainsi que le rôle du Community Manager est apparu : animer, écouter, répondre à ces communautés et  leur proposer des idées, des produits, des services’

Avec l’avènement  du web 2.0, les internautes sont passés à un stade de cyberacteurs, l’idée n’est donc plus d’être le simple destinataire d’un message, mais d’en être également acteur sur la base du travail collaboratif. Ces cyberacteurs sont alors devenus des relais d’opinions, des prescripteurs, des ambassadeurs pour les marques, voire même des sortes d’employés non rémunérés. C’est finalement la logique du crowdsourcing : bénéficier de la co-création et de l’intelligence collective, les internautes pouvant réaliser diverses tâches : création de contenu, veille, modération, etc.

Aujourd’hui les internautes ne se cantonnent plus à un rôle de consommateur ou même de cyberacteur, ils deviennent des activistes citoyens capables de se faire entendre et de faire bouger les choses en utilisant les mêmes mécanismes que les marques tentent d’exercer sur eux. Il peuvent même devenir à leur tour des Community Managers en fonction de leurs convictions, de leur croyance, etc.

Tour d’horizon de ce type de ces Cyberacteurs pas comme les autres, pratiquant un Community Management « hors des marques ».

1 Le Community Manager Citoyen : l’exemple « Changer Sodexo »

 

A travers sa communication, Sodexo se positionne comme le leader mondial de la qualité de vie au quotidien, se présentant même comme un employeur engagé. Mais qu’en pensent nos Community Managers Citoyens ? Sur la toile, on entend un son de cloche totalement différent.

Le site Changersodexo.fr milite depuis janvier 2010 aux côtés d’organisations syndicales du monde entier pour « exiger que Sodexo soit à la hauteur des principes que la société met en avant en matière de responsabilité sociale, en garantissant le respect des droits fondamentaux de ses salariés à travers le monde et en s’engageant à poursuivre le dialogue social afin d’améliorer les conditions de travail de ses salariés« .

Citoyens et syndicalistes ont donc mis au point une véritable stratégie de Community Management à travers ce site, la page Facebook etla chaîne Youtube ChangerSodexo qui propose des vidéos dénonçant les conditions de travail inacceptables qu’impose Sodexo à ses salariés du monde entier. Ces citoyens activistes ont alors réussi à faire plier la multinationale. Le 8 mars 2011, Sodexo a accepté de « transiger une affaire soumise au  National Labor Relations Board (NLRB) au sujet de sa politique en matière de droit d’expression de ses salariés à l’égard des médias« . Une première victoire pour l’action citoyenne.

Jusqu’ici Sodexo avait une politique très stricte et restrictive vis-à-vis des médias. La société exigeait que ses salariés ne s’expriment sur « aucun sujet » sans l’accord préalable d’un responsable. Grâce aux actions menées par ces activistes 2.0, Sodexo a publié une nouvelle politique média « qui n’est plus de nature à porter atteinte à la liberté d’expression des salariés quant à leurs conditions de travail et quant aux problèmes rencontrés sur leur lieu de travail. Sodexo doit notifier ce changement de politique à tous ses salariés aux Etats-Unis. »

L’action citoyenne n’a donc plus de frontières pour s’attaquer aux multinationales. Démarrée en 2009 aux Etats-Unis la campagne CleanUpSodexo est directement reliée à la campagne française (le siteClenUpSodexo.org est relié au site français). Les militants mènent donc une action coordonnée à travers leur site et leurs réseaux sociaux respectifs.

L’exemple nous montre bien que les citoyens peuvent donc changer la stratégie des entreprises ou tout du moins, leur stratégie de communication.

2 Le Community Manager Secret / Défense : l’exemple de la CIA

Comment gérer une communauté classée « secret / défense » ? C’est la question que s’est posée la CIA qui anime et contrôle sa communauté très privée depuis 1999. Son but principal était de réussir à effectuer un travail collaboratif en tant que communauté avec les différentes organisations pour proposer des solutions critiques pour la sécurité nationale.

Voici les différents points de leur stratégie de Community Management :

  1. Unifier la communauté au travers de processus collaboratifs
  2. Se focaliser sur les gens et la connaissance (comme son nom l’indique la CIA chercher à centraliser l’intelligence)
  3. Développer de nouvelles sources et méthodes pour la collection de données
  4. Adapter la sécurité au nouvelles menaces
  5. Améliorer la gestion interne des ressources

La CIA a donc déployé une équipe dédiée au Community Management en interne pour concilier les différents départements, analyser et produire des contenus et donc répondre à ces objectifs.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site officiel de la CIA.

3 Le Community Manager Soldat

Placé entre de mauvaises mains, le Community Management peut être une arme terrible. La « police internet » de Ben Ali en est un parfait exemple. Entouré de 600 Community Managers Soldats (il s’agissait en fait de 600 techniciens ou ingénieurs basés à Carthage), Ben Ali pouvait alors scruter la toile et surtout surveiller les Tunisiens.

L’idée était donc d’identifier les contestataires au régime grâce à une cyber police cherchant principalement à voler les identifiants Facebook et autre Gmail afin de faire taire les futurs révolutionnaires. Nos amis de ReadWriteWeb ont des articles très intéressants à ce sujet.

Des comptes ont donc été piratés et fermés, mais heureusement qu’en face, les Community Managers Citoyens ont réussi à contrer l’offensive de Ben Ali et organiser les manifestations que l’on connaît pour renverser le pouvoir, et maintenant tenter d’avancer vers de l’Open Gouvernance (sujet abordé lors de notre prochain BarcampR).

4 Le Community Manager Religieux

 

Au niveau historique, les premières communautés importantes étaient les communautés religieuses. Aujourd’hui, la religion est devenue un sujet relativement sensible. Faire des campagnes de communication sur le sujet pourraient être perçu comme une tentative de prosélytisme, rappelant presque le temps des croisades. Ces communautés existent pourtant, et il faut bien les gérer.

Un exemple marquant de Community Management religieux reste celui de l’église catholique qui a lancé l’année dernière la campagne « Et pourquoi pas moi ? ». La punchline est simple : « Le prêtre est un créateur de lien social ».

L’Eglise a opté pour une communication jeune et relativement décalée (du type « Jesus is my boss ») avec comme outils principaux un site web, une page fan facebook et des plateformes vidéos Youtube et Dailymotion.

Conclusion

Le Community Manager : archétype de l’anti-star ?

La conclusion de Damien Houlle :

Finalement un des principaux aspects du Community Management est le fait de réussir à s’effacer face à la communauté. Dans les 4 situations évoquées ci-dessus, la plupart d’entre nous ne saurait citer le nom d’un community manager en particulier. Le job d’un CM, c’est un peu le job de l’anti-star.

Connaissez-vous les noms des Community Managers de la révolution tunisienne ? Ceux qui ont relayé, créé des logos, etc ? ? Non. Malgré leur rôle plus qu’important, cela reste un travail de l’ombre. Mais pourquoi ?

Le Community Manager est quelqu’un qui arrive à s’effacer face à la communauté, tant en réussissant à jouer le role de catalyseur de celle-ci : quel paradoxe, quel tour de force ! Son  rôle est de trouver les enthousiastes, les lead-users, les super-users qu’ils soient experts ou amateurs. Ce qui représente 1% d’une communauté en nombre, mais 90% des commentaires, relais, nouveautés, créations.

En fait, si le community manager arrive à bichonner ces 1%, les 99% suivront soit en répondant, diffusant et notant: le bouton « J’aime » est un super exemple de relai simple, aisée, facile, anti-chronophage, qui permet à ces 99% de donner l’effet boules de neige aux 1% les plus actifs !

Vous avez dit {R}évolution ?

La conclusion de Nicolas2fr :

Si l’on se place d’un point de vue plus général, on s’aperçoit que le Community Manager change le rôle et le fonctionnement de l’entreprise. Il s’agit donc maintenant d’exercer un community management citoyen. Chaque recommandation stratégique devra mettre le citoyen au coeur de sa démarche.

La transparence ne sera plus un buzzword green mais une logique d’action. Les entreprises seront confrontés à des bad buzz réguliers qui devront être réglés au cas par cas.

L’entreprise va donc devoir repenser l’ensemble de ses services. Finalement, c’est la construction de l’entreprise de demain : l’entreprise 2.0.

C’est d’ailleurs pour cela que nous organisons le 18 juin prochain (soit demain !) un Barcamp intitulé « EvolutionCamp : Evolution en mode (R)évolution » pour y aborder toutes ces questions autour des nouveaux métiers digitaux et des différentes formes de Community Managers. Il sera aussi question de l’impact des médias sociaux en Tunisie, l’événement ayant lieu en simultané à Paris et Tunis.

Pour plus d’informations sur l’EvolutionCamp rendez-vous ici : http://www.barcampr.com/.

Cet article a été rédigé à plusieurs mains, un grand merci à :

@nicolas2fr, @thib39 et @damienhoulle

version C1 : @jujusete

MARKETING DIGITAL

Enquête 50A sur les Digital Natives : « Ma fille est une blogueuse »

Blogueuses de mère en fille

C’est dans un cadre bucolique (le parc de Vincennes) que j’ai eu le plaisir de rencontrer Charlotte, 9 ans et déjà blogueuse, tout comme sa maman Cathy. Elles ont eu la gentillesse de répondre à mes questions car je voulais en apprendre plus sur les usages de ceux qu’on appelle les « Digital Natives », ces enfants nés dans le digital et qu’on imagine comme des surdoués du web et de l’informatique.

La maman, Cathy, est community manager et experte en stratégie digitale. Elle est également membre des (très bons) Explorateurs du Web. Elle officie sous le nom de @Geeknauteet tient le blog du même nom qui traite principalement de réalité augmentée et de mondes virtuels.

Sa fille Charlotte a rapidement manifesté son intérêt pour ce que faisait sa maman et c’est donc tout naturellement que Cathy  a décidé l’accompagner sur la toile : en explorant toutes les possibilités qui s’offrent à elle, de manière ludique et pédagogique.

Mais attention, je me suis vite rendu compte que certains termes étaient à bannir : elle n’est pas une « Digital Mum », et sa fille n’est pas une « Digital Native ». Pour elle ce sont des étiquettes qui dénaturent la démarche très simple que celle de cette maman qui accompagne sa fille sur internet. Et justement, il ne faut pas parler de « contrôle parental » mais bien d’accompagnement.

Il est vrai que beaucoup de parents peuvent avoir peur des « dangers » d’internet, mais ce n’est pas une raison pour en interdire l’utilisation à son enfant. En l’accompagnant et en lui expliquant des règles simples, le web peut être un fantastique terrain de jeu, un moyen de créer du lien (familial, amical…) et d’apprendre en s’amusant.

Histoires en chocolat

Charlotte est donc très loin de la caricature d’une jeune geek qui passerait tout son temps devant un écran. C’est au contraire une enfant pleine de vie, simplement très curieuse de ce que fait sa maman et qui a montré un véritable intérêt pour le digital. Comme maman, elle voulait son blog. L’opportunité pour cette petite fille très créative de raconter ses Histoires en Chocolat.

Grâce à son blog, Charlotte a trouvé son propre moyen d’expression et d’échange. Elle s’amuse avec des photos, des vidéos et des dessins qui illustrent ses histoires. Elle possède son propre ordinateur et emprunte tous les outils de sa maman : appareil photo, caméra, tablette graphique… Telle une community manager en herbe, son compte Twitter @ceriseblog lui sert ensuite à proposer des liens vers son blog.

De son côté, Cathy y voit des vertus pédagogiques : un moyen pour sa fille  de développer sa créativité, d’améliorer son orthographe et de savoir d’ores et déjà utiliser un ordinateur et maîtriser internet ainsi que ses différents outils : des choses indispensables dans la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui.

Merci @ceriseblog et @geeknaute !

EVENEMENTIEL

Interview vidéo de Haythem El Mekki, journaliste et blogueur tunisien

Lors de son passage en Tunisie, Thibaut, notre reporter sans frontières estampillé 50A, a eu le privilège de rencontrer Haythem El Mekki, également connu sous le pseudo ByLasko.

C’est ainsi qu’ils ont  pu longuement discuter de la révolution tunisienne mais surtout de ses perspectives, à savoir la démocratie 2.0. Vous pouvez découvrir aujourd’hui les meilleurs moments de cet entretien en vidéo sur le Blog 50A.

Haythem est un journaliste indépendant qui officie sur le web bien sûr, mais également à la télévision et à la radio. Il présente une revue de presse satirique sur Mosaïque FM, il est chroniqueur sur Nessma TV et collabore également avec divers médias internationaux francophones, comme sur le blog ReadWriteWeb France.

Haythem s’est tout d’abord fait connaître grâce à son propre blog : ByLasko. Comme il l’explique lui même : « C’est surtout depuis la Révolution Tunisienne que ma carrière n’a plus rien à voir avec ce qu’elle était avant le 14 Janvier 2011″.

Il est également très présent sur les médias sociaux qui ont contribué à la révolution tunisienne, via sa page Facebook et son compte Twitter.

Retrouvez prochainement la version intégrale de cette interview 50A.

Un GRAND merci @bylasko! Et comme il le dit lui même : Peace, Power & Respect !

WeLoveYou WeLoveTunisia #50ATunisia

@thib39

EVENEMENTIEL

Focus sur l’Etoile du Nord, compagnie théâtrale tunisienne


Préambule :

Lors de son voyage en Tunisie, la team 50A a pu étudier de plus prêt l’apport des médias sociaux dans les plans d’action de la révolution 2.0.

Mais un voyage est également synonyme d’ouverture culturelle, c’est pourquoi 50A tient à vous présenter l’Etoile du Nord, compagnie théâtrale tunisienne. Car même en pleine révolution, le peuple tunisien est toujours très tourné vers les arts et la culture.

Comme l’explique son site internet, le théâtre de l’??toile du Nord, situé en plein coeur de Tunis, est un lieu unique dans sa conception architecturale. C’est le seul théâtre en Tunisie qui dispose d’une salle de spectacles à rapport air de jeu / public variable (qui peut accueillir des pièces de théâtre, concerts, conférences, projections, danse, formation). Ce concept lui permet de répondre efficacement aux exigences de la création théâtrale contemporaine.

Au delà de simples représentations, L’Etoile de Nord à pour vocation de soutenir et pousser à la création artistique, c’est pourquoi la compagnie invite des troupes aussi bien tunisiennes qu’étrangères et a même permis à des dizaines de jeunes musiciens, écrivains, poètes tunisiens de s’exprimer devant un public tout en les aidant dans leur insertion dans la vie sociale et professionnelle.

Cet espace dédié à l’art et la culture propose également un foyer d’accueil pour le public ainsi qu’une bibliothèque très orientée sur les arts de la scène, l’architecture, la peinture et le cinéma et qui permet aux visiteurs d’effectuer des recherches sur Internet.

Et il est important de noter que le théâtre de l’??toile du Nord travaille désormais avec l’aide du ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine.

Le théâtre proposera le mois prochain un spectacle intitulé 4.48 Psychose dont le pitch est le suivant :

4.48 Psychose est une pièce sur le suicide mais pas uniquement. Elle parle de dépression, elle parle du corps et de l’esprit qui ne peuvent être mariés. Elle parle de l’être aimé qui n’existe pas. Elle parle de théâtre et d’écriture. Sachant que l’auteur Sarah Kane s’est suicidée après avoir écrit la pièce et avant de la voir sur scène…

Une pièce qui semble lourde de sens et très conceptuelle.

En tout cas au fil de ses aventures, la 50A team a pu découvrir du partage, de la co-création, de la culture. Qu’on ne s’étonne pas que « 50A Love Tunisia » !

WeLoveYou WeLoveTunisia #50ATunisia