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Nicolas Bermond

DIGITAL TRANSITION NUMERIQUE

Podcast : la transformation numérique de l’État

50A Galaxy le podcast explore chaque mois la transformation numérique d’un secteur d’activité. Pour ce premier épisode, nous évoquons la transformation numérique de l’État avec Jean-Michel Billaut, précurseur du web en France. Il nous donne sa vision sur les choix politiques français en matière de nouvelles technologies et nous explique pourquoi l’Estonie est l’exemple à suivre.

On considère Jean-Michel Billaut comme un « gourou » de l’Internet français, d’ailleurs on l’appelle
le « Taulier » dans le milieu. Il commence sa carrière en tant qu’économiste à la Compagnie bancaire. En 1978, il crée l’Atelier Compagnie bancaire, un centre de veille technologique et d’analyse des nouvelles technologies. Plus tard, il révolutionne le secteur bancaire en généralisant l’usage du minitel pour la saisie électronique des dossiers de crédits. C’est un soir de 1994, qu’il « surf » pour la première fois sur le web, en commençant par le site de la banque Morgan et en terminant dans les Rhododendrons d’un jardin néo-zélandais. Il plaide dès lors pour le développement d’Internet en France et contribue au lancement de nombreux sites dans les années 90.

Celui que la magazine Wired a surnommé, en 2000, le « e-grandpa » nous semblait donc l’interlocuteur idéal pour parler transition numérique. Car elle impacte, à différents niveaux, toute l’économie. Mais les changements opérés par un État dans ce domaine a des conséquences sur l’ensemble des secteurs d’activité, parce qu’il les englobe tous. On pourrait parler d’une « méta transformation ».

Selon Jean-Michel Billaut, la France : « a encore du boulot. » Il pointe de nombreuses difficultés, telles que le nombre important de fonctionnaires, les différentes strates administratives, « un magma absolument incroyable », et l’usage généralisé du fameux Cerfa. Pour lui : « les Français seuls ne pourront pas s’en sortir. »

Et les solutions se trouvent du côté de l’Estonie :

« Si l’Europe ne se met pas à l’heure estonienne, c’est-à-dire qu’elle n’adopte pas la stratégie estonienne, comme le X-road, elle est va se faire dépasser par les Américains et les Chinois ! »

Et il rappelle le coût des projets de transformations numériques qui n’ont pas abouti tel que : « Louvois, la plateforme pour payer nos soldats, 440 millions d’euros. Quaero, projet de Jacques Chirac pour concurrencer Google, 225 millions d’euros. Le Cloud souverain de François Fillon, 175 millions. Depuis le plan calcul du général de Gaulle, jusqu’au dossier médical personnalisé, on a tout foutu à la poubelle ! »

Les états ne seraient donc pas les mieux placés pour procéder à leur propre transformation. Et si l’issue venait des citoyens ? Jean-Michel Billaut, cite à nouveau l’exemple de l’Estonie, et son principe d’e-résidence : « un début de concept de transnationalité qui permet à des milliers de personnes de travailler dans le monde entier et d’être rémunéré, sans être obligé d’avoir leur société en France ou ailleurs. »
Il mentionne les initiatives de la Civic tech : « des gens qui mettent en place des mécaniques pour améliorer la démocratie représentative existante ». Et aussi celle de Bitnation : « des internautes qui se mettent d’accord pour créer une nation mondiale. »

En conclusion de notre entretien nous avons demandé à notre Taulier quels sont les secteurs qui se feront ubériser en 2018. Et d’après lui c’est bien Uber lui-même qui se fera ubériser, avec des solutions en peer-to-peer comme Arcade city, et les transports de manière plus générale avec les progrès des véhicules autonomes, notamment en France avec Navya. Plus surprenant il annonce :

« Tout un tas de métiers qui vont commencer à se faire disrupter : les sachants 1.0, médecins, avocats, etc. Et même si ce n’est pas pour 2018, IBM, avec l’intelligence artificielle aide déjà les toubibs, mais dans 10 ans elle va les remplacer. »

Pour retrouver l’intégralité de l’interview de Jean-Michel Billaut, écoutez notre podcast :

Listen to « Épisode 1 : la transformation numérique de l’État » on Spreaker.

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Rendez-vous le 4 avril prochain pour le deuxième épisode consacré à la transformation numérique de l’immobilier.

Liens :

Jean-Michel Billaut :
http://billaut.typepad.com/

Wired :
https://www.wired.com/2000/06/paris/

Quaero :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Quaero

Estonie :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Estonie/Introduction

X-road :
https://jonathanrigottier.com/estonie-xroad/

Revue de l’ENA :
https://www.ena.fr/La-recherche-a-l-ENA/Publications/rfap

Louvois :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Logiciel_unique_%C3%A0_vocation_interarm%C3%A9es_de_la_solde

Cloud souverain :
https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-economie/20151203.RUE1524/le-flop-couteux-du-cloud-souverain-a-la-francaise-suite-et-fin.html

Plan Calcul :
http://www.gouvernement.fr/partage/8705-juillet-1966-lancement-du-plan-calcul-informatique-par-le-general-de-gaulle-et-le-gouvernement

Dossier médical personnel :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dossier_m%C3%A9dical_partag%C3%A9

e-résidence (en anglais) :
https://e-resident.gov.ee/

Civic tech :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Civic_tech

Bitnation :
https://tse.bitnation.co/

Arcade City :
https://arcade.city/

Navya :
https://navya.tech/

Watson santé :
https://www.letemps.ch/sciences/un-outil-diagnostic-medical-nomme-watson

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Synthèse des tendances digitales de 2018

50A  partage avec vous sa synthèse des tendances du marketing digital en 2018 glanées ici et là depuis fin décembre.

Tendance #1 : SEO is not dead 

RéférencementQuels sont les changements dans l’algorithme SEO de Google ? Que faut-il privilégier en 2018 ? Pour optimiser son référencement aujourd’hui la quantité reste un facteur très déterminant mais la qualité primera ! Par la suite Google analysera plus la sémantique d’une page que celle des mots-clés. Il sera très important d’avoir une bonne stratégie de maillage interne et de faire des mises à jour plus souvent. Un autre facteur important consiste à étudier le référencement vocal, technologie intelligente utilisée par toujours plus d’outils. Le référencement vocal est une technologie intelligente que de plus en plus d’outils possèdent. Les autres catégories à travailler seront la vidéo, le mobile first qui, dans quelque temps sera la première version analysée par Google VS le desktop. Et enfin la sécurité HTTPS. Pour plus d’informations rendez-vous sur Le Journal du CM.  

Tendance #2 : KPIs scrutés à la loupe

KPIS

Les KPIs de Facebook sont scrutés à la loupe tant l’algorithme du réseau social change souvent. Aujourd’hui, l’algorithme de Facebook privilégie les publications des amis et de la famille dans le fil d’actualité. Cependant Facebook a annoncé que la portée organique sera de 2%. Les marques sont dans l’obligation de s’adapter constamment pour engager leur communauté. 80% du contenu web sera de la vidéo en 2018. Ce qui fonctionne le mieux sont les Q&A et le live, plus favorisés dans le fil d’actualité. Mais pourquoi l’engagement baisse t-il ? Le Journal du CM donne quelques pistes de réflexion, comme le fait de booster des publications et de varier le contenu.

À lire en complément : 39 statistiques (vraiment) utiles pour réussir sur Facebook en 2018 par Daniel Duchesnes


Tendance #3 : La vidéo 
reprend ses droits

La vidéo c’est le média qui reprend sa place depuis quelques mois. Toutes les marques s’en saisissent pour déployer une approche innovante et inspirante. Par exemple un format de 6 secondes, faire des événements live ou bien s’associer à des influenceurs sur Youtube. Brianne Janacek Reeber livre ses recommandations.

Tendance #4 : L’utilisateur R.O.I

UX

L’année 2017 a été chargée en innovations et nouvelles expériences utilisateurs, de quoi sera fait 2018 ? La rédaction de Justinmind a interrogé 10 experts du domaine pour leur demander leurs avis.

Tendance #5 : Le déferlement de l’Intelligence Artificielle (IA)

Intelligence ArtificielleLe combat Mark Zuckerberg VS Elon Musk : Une vision opposée. 
Le déferlement de l’IA (Intelligence Artificielle) dans les réseaux sociaux a bouleversé le monde de la publicité et du marketing. Le potentiel et le danger de l’intelligence artificielle ne sont pas encore fixés.

Lire sur 20minutes les visions divergentes des géants du net.


Tendance #6 : Réalité virtuelle (VR)

2018 sera l’année de la généralisation de la réalité altérée.
La réalité augmentée ainsi que la réalité virtuelle sont rentrées dans nos vies depuis peu mais continuent de prendre leur place. Dans nos téléphones, télévisions… très utilisées dans le milieu médical d’autres utilisations sont encore à développer pour trouver tout le potentiel de cette technologie. Les tendances sociales média 2018 vues par e-marketing.fr 

Tendance #7 : Marketing d’influence

Marketing d’influenceCette année pour améliorer l’efficacité des campagnes, il ne faudra pas oublier de continuer à chouchouter les influenceurs qui avec leur notoriété vont apporter un nouveau réseau et une nouvelle distribution des cartes.
Toute l’étude des relations influenceurs vs marques à lire sur web marketing & com.

Tendance #8 : Podcast le grand retour

Millennials et consommation
Une tendance sur laquelle il sera astucieux de miser cette année est le podcast. Les millennials ne consomment plus comme avant. En effet, ils consomment, davantage de Replay et surtout, n’ont pas d’heure pour suivre un programme. On note qu’en 2018, le podcast fera son retour et ne sera plus seulement réservé à papa et maman. Le retour du podcast décrypté par la rédaction d’ EcommeceMag.

Tendance #9 : Digital Guerrilla

Marketing perturbant
La Guerrilla digitale désigne les actions marketing non conventionnelles utilisant des canaux de communication et de marketing différents. Comme l’explique Kantar Média, cette technique permet de faire plusieurs actions ciblées au lieu d’une grande et de façon moins conventionnelle. Elles peuvent être parfois à la limite de la légalité ou de la déontologie marketing et publicitaire.

Tendance #10 : La double image des marques

L’art de se différencier
Il est nécessaire de se différencier et pour cela ne pas ce cantonner aux canaux de distribution classique. 3 marques ont su utiliser cette méthode comme le journal The New York Times qui a publié du contenu sur Tor ce qui a eu pour résultat de montrer l’importance du droit à l’information. La marque Adidas en a joué aussi avec le lancement de sa nouvelle chaussure en mettant en place des mots de passe dans son application et publication pour acheter en avant-première leurs produits. Le résultat qui en a découlé est un bon jeu de piste digitale et de communication. Enfin la marque russe Chernyi Coopérative a elle, fait la promotion de son produit sur le dark net ayant pour cible le réseau underground Russe, il en est sorti la création d’un visuel très créatif pour des produits dangereux voire même illégal. Kantar Média revient sur ces trois cas d’école.

Tendance #Bonus : Perte de traffic pour Facebook

Search reprend le pouvoir sur le social
En privilégiant le social sur les médias, Facebook connaît une grande perte. D’après l’étude faite par Shaeraholic, on peut voir en chiffre la chute du géant Facebook. Il passe de 30,9% du trafic au début 2016 pour finir au second semestre 2017 à 18,16%. Le blogdumoderateur vous montre en détail les informations récoltées par Shareaholic qui proviennent de 250 000 sites web.

Pour mettre en œuvre toutes ces tendances et rester à la pointe, notre équipe est à votre disposition  ;)

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50A Galaxy : le Podcast de la transformation numérique

50A Galaxy est le nouveau rendez-vous mensuel au format podcast à ne pas manquer.  Tous les mois pendant 10 à 15 minutes nous décrypterons la transformation numérique d’un secteur d’activité. Nous aborderons avec un expert du secteur les bonnes pratiques, les innovations et les ruptures liés aux mutations sociétales et technologiques. Le podcast 50A Galaxy a pour objectif de vulgariser ce sujet tout en abordant les solutions existantes.

Retrouvez-nous chaque 1er mercredi du mois et pour ne pas louper un épisode abonnez-vous !

Listen to « 50A Galaxy » on Spreaker.

Les extraits que nous avons mis dans notre podcast ne sont pas choisis au hasard vous pouvez retrouver Elon Musk, Charles de Gaulle ou bien encore Tim Bernes-Lee. Chacun de ces hommes a changé l’histoire de diverses façons possibles par leur courage, volonté, innovation et leur acharnement.

Charles de Gaulle – “Il faut le progrès, pas la pagaille”
Tout le monde se souvient de certaines des « petites phrases » du Général Charles de Gaulle, beaucoup d’entre elles sont restées célèbres ! C’est lors de l’entretien avec Michel Droit entre les deux tours de l’élection présidentielle que Général de Gaulle en prononce une nouvelle.

Julian Assange Fondateur de Wikileaks
Suite à ses révélations le célèbre hacker est poursuivi en justice et trouve refuge à l’ambassade d’Équateur où l’asile lui sera accordé. En ayant inventé Wikileaks Julian Assange a créé le moyen de mettre en lumière des parts d’ombre que personne ne voulait voir sortir au grand jour comme il a pu le faire avec le Kenya ou bien encore au Moyen-Orient.


Richard Stallman – Le logiciel libre et votre liberté
Le logiciel libre respecte les droits de l’homme via 4 libertés essentielles :
Liberté 1 : « exécuter le programme comme tu veux »
Liberté 2 : « liberté d’éditer les ressources du programme et les changer pour que le programme face ce que tu veux »
Liberté 3 : « aider les autres et redistribuer des copies exactes »
Liberté 4 : « contribuer et diffuser des copies modifiées aux autres »

Peter Thiel – Libertarian Island
Le créateur de PayPal Peter Thiel a pour volonté de créer une île libre sans aucune contraintes ni lois.

Louis Pouzin – “La technologie va disparaitre un jour ou l’autre”
Il est celui qui a inventé le datagramme et il a contribué au développement des réseaux à commutation de paquets, précurseurs d’Internet.

Craig Wright le créateur du Bitcoin ?
Satoshi Nakaoto est celui qui a inventé le Bitcoin seulement aujourd’hui personne ne sait qui il est. Craig Wright dit être Satoshi Nakaoto.

Vannevar Bush
Chercheur au Massachusetts Institute of Technology (MIT) il est surtout connu pour être un des précurseurs d’internet et un chercheur scientifique pendant la Seconde Guerre mondiale.

Elon Musk – “Crazy things are possible”
Fondateur de SpaceX, PDG de Tesla Motors, inventeur de l’Hyperloop, le milliardaire Elon Musk suscite beaucoup d’interêt. Son prochain but est de réaliser des voyages spatiaux interplanétaires.

Tim Bernes-Lee – “ Le web que nous voulons”
Considéré comme le principal inventeur du Web Tim Bernes-Lee nous donne son diagnostic sur les dangers qui arrivent. Le web est devenu avec le temps beaucoup moins visuel et ajoute « C’est à nous tous, désormais, de construire le Web que nous voulons. »

Laurent Alexandre – Débat « Google fait-il main basse sur la médecine? »
Invité d’une grande émission de radio Laurent Alexandre le fondateur de Doctissimo parle du fait que Google rachète les meilleures sociétés de biomédecine. Le but du géant Google est de rallonger la vie en améliorant l’intelligence artificielle et son second but et de repousser la mort de 20 ans au 21ème siècle.

Le projet 50A Galaxy

Depuis 2004, 50A propose son savoir-faire autour de 3 expertises :

50A est un lieu d’innovation où l’on travaille sur les nouveaux usages technologiques, humains et entrepreneuriaux parce que chaque personne est le maillon d’une réflexion. Son souhait : être un acteur du changement et de remettre l’humain au coeur de la technologie.

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Data Driven Stratégie

Le Big Data a fortement participé à la transformation digitale des entreprises en leur offrant de nouveaux moyens pour développer leur activité, mieux comprendre leur marché ou améliorer l’expérience client. Il est essentiel de savoir interpréter et exploiter au maximum les données récoltées afin de construire une stratégie efficace et affirmer son avantage concurrentiel.

Le data-driven marketing est une stratégie orientée par les données qu’une marque collecte, analyse et utilise afin de mieux comprendre le comportement de ses consommateurs et de mettre en place un plan d’action adapté.

L’importance des données

Connues sous le nom des 3V, il existe trois caractéristiques clé pour mieux comprendre ce qu’est le Big Data, son intérêt et les problématiques que son utilisation engendre :

Volume : la quantité d’informations que nous créons ne cesse d’augmenter. Aujourd’hui, plus de 2,5 trillions d’octets de données sont générées par jour. Face à cette masse d’informations, les entreprises doivent utiliser les bons outils pour collecter les informations qui leur seront utiles.

Variété: Il existe deux types de données :  

  • Structurées : elles proviennent de base de données
  • Non structurées comme le contenu média, emails, publications sur les réseaux sociaux, localisation sur un GPS etc.

La difficulté peut se présenter dans l’analyse et l’interprétation de l’ensemble de ces données.

Vitesse : Traiter la donnée de manière rapide et en temps réel est primordial pour prendre une décision adaptée face au contexte d’une situation donnée. Adapter sa stratégie en fonction d’informations fraichement collectées demande une certaine flexibilité et adaptabilité de l’entreprise, ce qui n’est pas toujours possible dans certaines structures.

C’est le traitement des données et les décisions qui en découlent qui donneront de la valeur à l’information.

L’organisation de l’entreprise

Prendre une décision data-driven nécessite d’avoir une équipe qualifiée qui comprend la science de la data, afin d’analyser et d’interpréter les informations.

Le management doit-être remis en question afin que chaque membre de l’entreprise intègre la culture data et apprenne à travailler le pôle data pour mieux détecter les différentes opportunités (mise en place d’outils spécialisés, traiter des bases de données etc…). Il est aussi important de bien définir en amont ses objectifs pour bien élaborer sa stratégie data-driven et savoir quelles données collecter et exploiter.

Pour créer des opportunités business et offrir la meilleure expérience client tout en se différenciant de ses concurrents, les entreprises doivent comprendre le comportement de l’individu. Elles doivent donc apprendre à interpréter les données et les intégrer au cœur de leur stratégie.

Le marché

Le data driven ou la personnalisation de contenu.

De nos jours, nous récoltons de plus en plus d’informations à travers plusieurs outils tels que les réseaux sociaux, les moteurs de recherche ou bien encore à travers les applications.

IBM montre que 90% des données existantes ont été crée par l’humanité entre 2014 et 2016.

Les données amassées sont stockés puis triés de façon à être le plus impactant possible pour donner le bon message à la bonne cible et plus important au bon moment (Inbound Marketing). Ce sont les trois facteurs qui permettent une meilleure relation avec le client et une fidélisation personnalisé.

Tesla et Netflix sont de nouveaux grands acteurs du multimédia et montrent comment l’utilisation de la data leur ont permis de se démarquer de leurs concurrents et devenir leader dans leur domaine.

Leader dans l’industrie automobile, Tesla a su se différencier de la concurrence par son utilisation et l’appropriation de la data qu’elle a su récolter en créant une grande base de données. Tesla a été le pionnier dans l’utilisation de la data dans son secteur d’activité, aujourd’hui la récolte d’information concernant leurs clients est devenu une politique, car elle permet à l’entreprise de grandir et de continuer à faire la différence avec les autres marques.

La transformation digitale qu’apporte Netflix est majeure dans son secteur d’activité. Le contenu de sa plateforme est entièrement personnalisé. L’utilisation de la data permet de créer une expérience utilisateur unique et optimale due aussi à leur constante évolution.

Vos opportunités

L’enjeu 2018 : Data driven

L’analyse prédictive et le deep-learning aidé par l’utilisation de l’intelligence artificielle permet d’être plus réactif.

La force sera le gain de temps. Déjà en 2017 les data-analyste et les commerciaux étaient très liés et ce rapprochement continuera en 2018 car les données seront disponibles en temps réel. Tous ces changements amèneront les entreprises à s’approprier la nouvelle réglementation RGPD.

Besoin de prévoir, innover et initier une stratégie Data driven pour améliorer votre relation client et créer plus d’engagement ? 50A vous accompagne dans l’élaboration de votre stratégie. N’hésitez pas à nous contacter ici.

DIGITAL

Qu’est-ce qu’un chatbot ?

Qu’est-ce qu’un chatbot ?

Issu de l’intelligence artificielle, le chabot est un programme qui permet d’engager une conversation avec ses utilisateurs et de proposer des services adaptés à leurs requêtes au sein d’une messagerie instantanée. L’interlocuteur envoie une demande textuelle ou vocale sur l’interface. Le bot traite la demande et l’analyse pour ensuite y répondre de manière cohérente. Dans certains cas, un humain reprend la conversation afin de fournir une réponse plus pertinente.

 80% des entreprises prévoient d’investir dans un chatbot

Depuis avril 2016 plus de 100 000 chatbots ont été créés sur Messenger

3 milliard d’utilisateurs actifs par mois sur les applications de messageries dont 900 millions sur Facebook Messenger

Dans quel contexte les déployer ?

Aujourd’hui de nombreuses entreprises issues des secteurs différents intègrent les chatbots dans leurs stratégies pour conseiller, assister ou vendre un produit/service à leurs clients :

  • Life style : recherche de bons plans avec Hello Jam, coach nutritif avec Fitmeal, développement personnel avec Joy…
  • Mode & Beauté : H&M et Sephora proposent une toute nouvelle expérience shopping grâce à leur chatbot
  • Transport : celui de la SNCF qui informe sur les horaires et les itinéraires des trains ou celui d’Uber qui permet de commander un taxi directement via le chabot

Pourquoi mon entreprise a-t-elle intérêt à mettre en place un chatbot ?

Gain de temps et d’efficacité : déléguer les demandes simples à traiter afin de libérer du temps au conseillers pour traiter des demandes plus complexes et les chats bots sont opérationnels 24h/7j.

Avantage concurrentiel : les chatbots sont pas encore démocratisés partout, donc cela peut-être une opportunité pour se différencier de ses concurrents

Internet of Me : hyper personnalisation de la relation client avec une nouvelle approche qui se démarque de la concurrence Quelles questions dois-je me poser avant de commencer ?

L’efficacité d’un chatbot se juge à la qualité de l’expérience client : répondre à requêtes simples de manière ludique et intuitive. Attention à ne pas se laisser porter par l’effet de mode.

Tout le monde en parle certes, mais il faut aussi que le chatbot apporte une réelle plus-value à l’utilisateur (gain de temps, facilité d’utilisation etc..).

  • Il est donc important de définir en amont :
  • Les raisons pour lesquelles le chatbot est mis en place ainsi que les résultats attendus
  • Les requêtes auxquelles le chatbot pourra répondre
  • Le public visé
  • L’identité du bot (positionnement par rapport à l’entreprise, caractéristiques, intervention humaine ou pas)

Pour le créer, vous pouvez passer par une agence digitale comme 50A par exemple ;). Le contenu de la conversation est primordial, il faut travailler sur tous les scénarii possibles, anticiper toutes les réponses et les cas où le chatbot ne comprendrait pas la requête. Ensuite il faut choisir la plateforme sur laquelle on souhaite le déployer (souvent fait en fonction de la cible) comme Slack, Skype, Messenger, Telegram ou Kik.

Si vous n’avez pas le temps de lire l’article

Les chatbots sont une nouvelle manière de repenser la relation client. Même s’il reste encore des optimisations à faire sur certains aspects fonctionnels, les bots sont amenés à prendre une place significative dans l’écosystème digital des entreprises. La démocratisation des chatbots pourraient à l’avenir remettre en cause l’existence des applications mobiles et des sites web. Il faut tout de même rester vigilant sur la tendance Chatbots : une vraie réflexion en amont est nécessaire pour évaluer les réels besoins afin d’offrir une expérience client réussie. Envie de sauter le pas ?  Contactez nous 

TRANSITION NUMERIQUE

Après votre transition numérique, l’écosystème digital arrive ! #LetsDigitalize

image d'un écosystème digital

La transformation digitale arrive à maturité et une nouvelle vision stratégique émerge aux portes d’entrée de la quatrième révolution industrielle : l’écosystème digital.

Contexte

D’après Gartner, un écosystème digital est un groupe d’entreprises, de personnes ou de choses qui sont interdépendants sur des plateformes digitales standardisées afin d’atteindre un but bénéfique à tous.
Afin de booster la croissance et l’innovation, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à vouloir construire un écosystème digital efficace : selon MIT Iniative on Digital Economy, 50% des 30 plus grandes marques mondiales ont réussi à tisser un écosystème numérique performant pour développer leur activité de manière exponentielle.

Des exemples écosystème digital

Parmi les exemples de réussite on peut citer des acteurs comme Apple, Google, Amazon, Airbnb, Alibaba ou Uber…  Les raisons de leurs succès sont dues au développement de logiciels, l’exploitation des données, ou le cloud pour créer des plateformes digitales flexibles qui elles, permettent de gérer et monétiser l’ensemble de l’écosystème.

écosystème digita

L’écosystème digital (expérience client au coeur de vos actions)

En partant d’un produit clé, ces entreprises ont réussi à se détacher de leur cœur de métier en implémentant d’autres services supplémentaires tout en conservant leurs clients grâce à un écosystème solide :

  • Les produits Apple sont faits de sorte à ce que le consommateur reste dans l’écosystème Apple
  • Uber, le service de taxi qui se transforme en service de livraison à domicile
  • Basé sur la recherche et la publicité en ligne Google a développé de nombreux services comme la géolocalisation, accès à l’internet sur différents devices, la vidéo, les outils de collaboration en ligne…

Les géants du web ont su bâtir des écosystèmes puissants mais il est tout à fait possible de créer un écosystème digital à son échelle : présence sur les réseaux sociaux (plateformes et social selling), digitalisation du point de vente, site internet, stratégie mobile etc.
Un écosystème efficace doit être cohérent et est basé sur l’expérience client : aujourd’hui les consommateurs ont beaucoup plus de choix et ils sont beaucoup plus difficile à fidéliser à cause d’une forte compétitivité et d’un meilleur accès à l’information.

 

Penser utilisateur !

« Users first, brand second » – Fred Wilson

Quelles sont les priorités d’actions afin de mettre en place son écosystème et définir sa feuille de route ?

  • Quelle est ma e-reputation en ligne ?
  • Comment est référencé mon site web ?
  • Ma stratégie social media est-elle bien déployée sur les bonnes plateformes ? Qu’en est-il de ma stratégie de contenu ?
  • Mon activité a-t-elle une approche mobile first ?
  • Mon parcours utilisateur est-il bien conçu ?

 Chez nous agence digitale 50A

Nous prenons en compte votre challenge, votre brief, votre problématique digitale ainsi que votre environnement pour réaliser votre ecosystem map, Téléphonez nous ! ou envoyez nous un formulaire ici !!

N’hésitez à consulter nos études de cas afin de comprendre comment nous travaillons avec nos clients, les dispositifs mis en place et les résultats obtenus suite à cette collaboration.

Il est important de comprendre le rôle de chacun des dispositifs mis en œuvre car l’ensemble des dispositifs permettront :
  • D’atteindre les objectifs fixés (KPI)
  • De générer des leads
  • De fidéliser ses clients
  • D’améliorer le positionnement de l’entreprise dans son secteur grâce à une meilleure visibilité

Identifiez les opportunités de votre écosystème digital

Contactez nous !

ARCHITECTURE SOCIALE EVENEMENTIEL

Départ de la transhumance 50A.

La transhumance n’a rien à voir avec le trans-humanisme. Vous vous demandez donc pourquoi et comment 50A en est-il arrivé là !?

L’histoire est longue à raconter, je vais donc m’atteler à vous expliquer comment une entreprise de petite taille a initié en 2 ans un changement de cap (lieux, secteurs, modèle économique, de gouvernance… )

Il y a 2 ans, les pâturages d’en haut, qui avaient donné un maximum de nourriture à tout notre écosystème, commençaient à montrer leurs limites, tant en variété qu’en quantité…
On se disait entre nous: “il est temps de trouver de nouvelles pâtures à notre troupeau et de descendre de la montagne à la plaine ”

La métamorphose était de rigueur. Partir vers de nouvelles terres et de nouveaux territoires pour explorer, partager, ébaucher, échanger… afin de trouver notre destinée.

Aider les artisans et les commerçants à distribuer leurs produits, faire connaître leurs savoirs-faire et leurs territoires.

La vente est le support indispensable de l’artisanat et du commerce. Vaste mission à la mesure de nos valeurs, de notre engagement et de notre identité. Nous avons choisi de relancer les maisons de commerce et de redorer le blason de l’agent Commercial.

Dans une société qui ne crée plus d’emplois, nombreux sont ceux qui vont devoir inventer le leur.

Nous avons donc décidé d’ouvrir un lieu, afin de ré-enchanter la vente et glorifier nos territoires.

Pour le moment, nous ne vous donnons ni le nom, ni l’adresse.

Nous conservons un peu de mystère sur ce nouveau projet, mais nous nous pouvons d’ores et déjà vous annoncer que nous allons déménager…#teasing

En attendant, nous vous invitons dans notre transhumance qui commencera le 14 septembre et finira en fanfare le 30.

Inscription sur Facebook pour les différents événements. Ceux qui détestent Facebook, appelez nous au 0140330065 et tapez 3.

Le 1er évènement le 14/09 à 19h https://www.facebook.com/events/1766053340276127/

Votre dévoué directeur de l’Amusement.

Nicolas ex druide, futur agent Co !
#Transition #Pathfinder #Local

L’ensemble des évènements ici :
 
Dégustation et cocktail chartreuse le 14/09 https://www.facebook.com/events/1650669885261172/
 
 
Après midi vide dressing le 23/09 https://www.facebook.com/events/1780079962263372/
 
 

ARCHITECTURE SOCIALE TRANSITION NUMERIQUE

Un CDI pour devenir associé // 50A se metamorphose.

Si vous rêvez d’être maître de votre outil de travail, si vous en avez marre d’être seul et de travailler en freelance, si vous cherchez à faire passer vos idées…

Notre entreprise n’attend que vous !

Tandis que notre secteur et nos métiers sont chamboulés, que les échanges concernant la Loi Travail sont musclés et qu’émerge un mouvement politique collectif, #NuitDebout, nous avons décidé, après 2 ans de réflexion (Re-invent 50A), de ne plus avoir de relations de travail traditionnelles. Cette série d’événements a en effet favorisé une réelle introspection: le patron ne doit plus être omniscient et omnipotent et les salariés doivent devenir des entrepreneurs.

1+1 = 3

Nous souhaitons donc associer votre talent à notre/votre entreprise. Dans ce contexte, nous recherchons des collaborateurs associés ou entrepreneurs. Concrètement, vous serez soit associé en CDI dans la SCOP 50A. Résultat, vous récupérez chaque année une partie des dividendes et vous participez à la co-gérance de l’entreprise. Nous recherchons en priorité un social media manager et d’autres postes seront ouverts très prochainement: directeur de clientèle et business developper (sur le même modèle)

Ci-dessous l’offre que nous allons publier sur tous les INTERNETS.

En collaboration avec le Directeur de clientèle, le Social Media Manager réalise ses missions en autonomie et travaille de concert avec lui pour concevoir la stratégie social media de chaque client et mettre en place de manière opérationnelle les actions nécessaires. Il travaille également avec le (ou les) Directeur(s) Artistique(s) et/ou prestataires de tous types comme des développeurs, motion designers, graphistes, concepteurs-rédacteurs, producteurs vidéos, photographes, etc. pour construire des plannings d’animation aux contenus performants.

Missions:

Il a pour mission de manager la réputation des marques de son portefeuille
client sur Internet, en veillant et en développant la présence de ces
entreprises sur les médias sociaux. Ses principales missions :

Garant du respect de la ligne éditoriale lors de l’animation du
dispositif social
Garant de la qualité des produits livrables par la cellule Social Media
Garant de la performance des actions engagées
Développement d’une stratégie d’influence
Garant de la veille sur les dernières évolutions des plateformes social
média

Compétences

Capacité d’analyse et de synthèse
Diplomatie et écoute
Connaissance des mécanismes d’engagement
Connaissance des médias sociaux
Connaissance des entreprises qu’il gère
Capacité d’adaptation et débrouillardise (s’il n’y pas de solution c’est
qu’il n’y a pas de problème)
Aisance avec les chiffres (reporting statistiques)
Conception-rédaction
Orthographe irréprochable
Gestion de projet / Management d’équipe
Maîtrise des principaux outils social media (Hootsuite, Tweetdeck etc.)
Paramétrage de campagnes (Facebook, Twitter, Linkedin…)
Connaissance des logiciels de la suite Adobe
Bonne culture numérique et des « internet ».
Connaissance des autres leviers Webmarketing (SEO, SMO)
Etre amateur de .gif est un plus.

Profil

Vous êtes dynamique, créatif(ve) et passionné(e) par les nouvelles tendances de communication. Au quotidien, vous bloguez, tweetez, publiez, commentez, likez, suivez, retweetez… bref vous êtes « digital native » et les réseaux sociaux n’ont pas de secrets pour vous. De formation supérieure (école de communication, commerce, multimédia), vous justifiez obligatoirement d’une expérience d’au moins 3 ans dans une agence de communication digitale ou chez l’annonceur. Autonome et entrepreneur, vous possédez un excellent relationnel (interne et client) et une orthographe irréprochable. Vous êtes force de proposition et vous savez travailler sur plusieurs sujets en parallèle. Vous souhaitez rejoindre une agence en forte croissance, possédant un portefeuille de clients variés et des projets ambitieux, vous offrant des possibilités d’évolution.
Type de Contrat : CDI  avec période d’essai
Rémunération : selon expérience
Envoyer CV et lettre de motivation à envoyer à : contact@50a.fr

DIGITAL

Nous recherchons notre créatif numérique CDD / CDI

recherche webdesigner

Poste : Créatif numérique
Il est garant d’une partie de la production graphique et de l’écosystème créatif.
On pourrait rechercher un DA, un directeur de création, un créatif builder thinking…
Nous on cherche un gars ou une fille ayant la veine créative et capable de travailler sur des différents types de projet sans forcement avoir le titre correspondant.
Si vous n’avez pas une compétence spécifique ça tombe bien on a une galaxie d’experts qui adorent travailler avec nous.
Domaine & Métiers : Conception – Création – Production
Webdesign, UX éducation, Concepteur multimédia,

La mission
. Il propose des concepts créatifs et les argumente
. Il oriente, conseille, élabore les projets créatifs
. Il crée des interfaces multi supports, animations de sites événementiels, mini sites promotionnels, chartes graphique, logos
. Il maîtrise l’approche UX
. Il gère et coordonne les prestataires externes (eco-système galaxie graphique)
Conception / Création
. Il élabore les stratégies créatives : participe aux prises de briefs et appels d’offre
. Il réalise les créations graphiques & le motion design.
. Il élabore les pistes et les axes créatifs
. Il intègre le design proposé et garantit une compatibilité multiplateformes (prototypage, webapp, HTML 5, CSS3
. Il décline les axes créatifs (exécution graphique)
Gestion, Coordination et Animation
. Il pilote l’équipe graphique en interne
. Il coordonne et pilote les prestataires graphiques externes jusqu’à la livraison du produit fini
. Il peut être amené à être en contact avec le client
Logiciels & langages : Photoshop, Illustrator, Flash, After Effect, html, CSS, maitrise du javascript, Jquery
_Outils : invisionapp, proto, basecamp
Engagements & Qualités
Créatif, Excellente culture web, humain, ouvert et curieux.
. Il s’engage à pratiquer quotidiennement les medias sociaux et produit du contenu pour le flux 50A ?#?DigitalLab?
. Il pratique une veille sectorielle régulière, fine et pertinente
. Il aime le travail bien fait
. Il a envie de s’amuser
. il ou elle ne se la joue pas, est bien élevé(e), sourit souvent, ne grogne et ne mord jamais

Format
CDD ou CDI
Contrat pro ou alternance s’abstenir (on ne vous répondra pas)

Contacter Thibaut ou Nicolas à contact@50a.fr / 0140330065

ARCHITECTURE SOCIALE COWORKING LAB

Les Fabriques du Ponant : le futur consortium de FabLabs de Brest

(Dernier épisode de notre série consacrée aux hackers et à leurs micro-usines du Futur. Pour clore ce tour de France , notre envoyé spécial Pascal Herard (aka Drapher) s’est rendu à Brest pour s’entretenir avec les fondateurs des Fabrique du Ponant.)

La dynamique associative de l’innovation brestoise est une réalité qui se concrétise aujourd’hui par la création d’un lieu assez unique dans l’univers des FabLabs : Les Fabriques du Ponant. Cet espace de 900 mètres carrés au sein du lycée technique Vauban de Brest va accueillir deux FabLab, celui de l’école d’ingénieurs, le “Téléfab”, ainsi que le “TyFab” de l’association “La Maison du Libre”, mais aussi l’association d’éducation populaire par les sciences et les techniques, “Les petits débrouillards”. Visite des acteurs du consortium de FabLabs et d’éducation populaire de Brest, en cours de constitution.

Reportage : Pascal Hérard

Photos: Marie Le Boiteux

En Bretagne, tout va très vite, et rien ne résiste à l’énergie débordante des acteurs de l’innovation citoyenne. C’est ainsi que l’on pourrait caractériser la création début 2014 des “Fabriques du Ponant”, une initiative unique en son genre en France. Les “Fabriques du Ponant” visent à réunir des hackers, des enseignants, des étudiants, des enfants, des membres associatifs, tous passionnés de technique autour de la “fabrication numérique” et du “bricolage en partage”. Le lieu démarre son activité dans les nouveaux locaux du Lycée technique Vauban en mai et ouvrira ses portes au public en septembre.

Education populaire

mini-stageC’est devant un collège que nous accueille Pierre Allée, le coordinateur des Fabriques du Ponant fraîchement recruté par l’association. Ce trentenaire passionné ne découvre pas le milieu des FabLabs avec son nouveau poste, il a déjà participé à la création de plusieurs hackerspaces et connaît parfaitement le domaine, bien que n’étant pas lui-même un pur technicien. S’il a choisi de nous recevoir ici en premier lieu, c’est pour nous montrer et nous expliquer ce que sont et font “Les Petits Débrouillards”, encore installés dans les locaux du collège, et l’un des trois acteurs des “Fabriques du Ponant”. Ici on est aux Petits Débrouillards grand Ouest. C’est une association d’éducation populaire par les sciences et les techniques, membre d’une fédération nationale, et c’est cette association qui va porter la responsabilité administrative et financière du projet de consortium nous indique Pierre Allée en entrant dans les locaux.

Il y a des outils de bricolage, des plaques de bois, des pots de peintures, et notre guide ne tarde pas à nous affranchir sur les activités de cette association qui va travailler sous peu avec les FabLabs brestois : C’est un public majoritairement d’enfants qui viennent par eux- mêmes, ou par le biais des écoles, sur les temps d’activités péri-scolaires. Ce sont avant tout des ateliers d’apprentissage par l’expérimentation. Mais les Petits débrouillards sont aussi un “Papi”, un Point d’Accès Public Internet, et dans ce cadre là, on forme des publics à l’utilisation d’Internet, au numérique, avec majoritairement des personnes retraitées.

L'ovule géante : objet interactif pédagogique de compréhension de la sexualité

L’ovule géante : objet interactif pédagogique de compréhension de la sexualité

Le lien avec les FabLabs se fait de façon évidente, lorsqu’au détour d’une salle, une énorme boule apparaît, entourée de bois, de carton, et d’autres éléments. C’est un ovule géant qui a été fabriqué par les enfants pour comprendre la sexualité : quand c’est branché et qu’on lance un “spermatozoïde géant” dessus, ça fait un bruit de bébé, nous explique doctement Pierre. Les enfants réalisent des objets, utilisent des techniques, pour comprendre et apprendre des notions scientifiques : les Petits Débrouillards semblent être une sorte d’ancêtre des FabLabs, dans une version enfantine et pédagogique du concept.

Ember 8Imaginer jusqu’où les enfants pourraient aller en s’emparant des technologies numériques laisse rêveur, ce que confirme le coordinateur : Le but avec les “Fabriques”, c’est que les enfants des “Petits débrouillards” puissent s’emparer de nouvelles choses, comme les cartes Arduino (micro-contrôleurs open-source permettant de réaliser de nombreux prototypes électroniques, ndlr), que les animations soient encore plus poussées avec la réunion des trois acteurs dans les mêmes locaux.

FabLab de futurs ingénieurs

Ember 7Le deuxième acteur des “Fabriques du Ponant” est le “Telefab” inauguré en septembre 2012, le FabLab de l’école d’ingénieurs “Telecom Bretagne”. Cette grande salle de plus de cent mètres carrés, au cœur du campus, abrite des dizaines d’ordinateurs, plusieurs imprimantes 3D, une fraiseuse numérique et tous les composants et appareils électroniques indispensables au prototypage,? principale activité de tout FabLab qui se respecte.

La responsable du FabLab, enseignante-chercheuse à Telecom Bretagne, Sylvie Kerouedan nous explique les raisons de la création du TeleFab : L’idée est partie de quelques enseignants, et c’était avant tout pour mettre du matériel à disposition des étudiants, particulièrement des machines. Nous avons voulu tout de suite les impliquer, et ils ont très vite adhéré au concept pour devenir des vrais acteurs du FabLab. Le but est de les mener à la réalisation concrète. La plupart de nos étudiants ont fait des “prépa” et sont uniquement dans le savoir, ils ne se rendent pas compte qu’ils sont capables de faire des choses. Et en faisant des choses, ils vont imaginer autre chose. Les projets des étudiants sont disséminés un peu partout sur les tables, et ne sont pas uniquement à vocation industrielle, malgré ce que l’on pourrait imaginer. Sylvie Kerouedan explique cette diversité par les apports extérieurs : C’est un lieu d’échanges : on a fait venir par exemple des étudiants des Beaux-Arts, on les a enfermés avec des étudiants de Telecom Bretagne, et ça a donné lieu à des idées vraiment intéressantes. Même si c’est un lieu universitaire, nous sommes en OpenLab tous les mardi soirs, et donc n’importe qui peut venir sur ces créneaux.

Le créateur de messages lumineux en mouvement par persistance rétinienne

Le créateur de messages lumineux en mouvement par persistance rétinienne

Pour l’entrée dans le consortium des Fabriques du Ponant, le TeleFab va en réalité conserver sa salle au sein de Telecom Bretagne et investir le nouvel espace des “Fabriques du Ponant” pour se fondre dans le nouveau projet : typiquement, avec les Fabriques du Ponant, nous pourrons proposer des formations en journée au Lycée Vauban, bien plus facilement que des membres bénévoles du TyFab ne pourraient le faire, sachant que l’on accueille déjà des classes de collège, pour découvrir l’Arduino, les imprimantes 3D.

(visuel) Le pilotage par ordinateur permet d'afficher ce que l'on désire dans la sphère, en leds “animées” ou non

(Le pilotage par ordinateur permet d’afficher ce que l’on désire dans la sphère, en leds “animées” ou non

Le TeleFab active de nombreux projets axés sur la robotique, mais aussi sur la surveillance de l’environnement : On commence à monter des réseaux de capteur pour la surveillance de la qualité de l’air, de l’eau, et à termes on aimerait bien avancer sur les réseaux de capteurs portés par l’homme pour la surveillance médicale. Ce sont des prototypes, avant tout pour montrer que ça marche : on a par exemple une équipe qui travaille sur une petite voiture équipée d’un capteur de monoxyde de carbone, qui se déplace et qui change de couleur en fonction des taux de Co2 relevés….

Une démonstration d’un étrange appareil circulaire conclue la visite : l’engin circulaire de métal se met à tourner très vite, des leds de lumière s’allument et affichent en couleur le message ARDUINO qui se déplace autour de la sphère par persistance rétinienne. Pilotée par ordinateur, la machine peut aussi afficher un globe terrestre sur lequel les cinq continents apparaissent en couleur. Bluffant.

Le TyFab : bricolage de pointe

Le dernier acteur du consortium des “Fabriques du Ponant” est le FabLab historique de Brest, le TyFab, émanation de l’Association “La Maison du Libre”. Créé en 2012 et situé pour l’heure au rez de chaussée d’un immeuble d’un vieux quartier proche du port, le TyFab est un lieu ouvert à tous : il suffit de gravir les trois marches de l’escalier depuis la rue, de pousser une porte vitrée pour être accueilli par l’un de ses fondateurs ou l’un de ses membres.

A gauche, la RepRap Azimov : création d'Arthur Wolf au sein du TyFab

A gauche, la RepRap Azimov : création d’Arthur Wolf au sein du TyFab

C’est un FabLab modeste du point de vue de sa superficie et de sa configuration, mais optimisé au maximum : la première salle est d’ailleurs remplie d’imprimantes 3D en train de “travailler” quand nous y pénétrons. Les étagères sont bourrées d’appareils de toutes sortes. L’espace utile n’est pas un vain mot au TyFab, mais pour autant, intégrer les 900 mètres carrés des Fabriques du Ponant ne sera pas un luxe et permettra d’agrandir ce FabLab très prometteur et réellement innovant.

Une fraiseuse numérique en action, pilotée par la Smoothieborad du TyFab

Une fraiseuse numérique en action, pilotée par la Smoothieborad du TyFab

L’une des Repraps présente imprime une pièce rectangulaire : C’est une Azimov, une imprimante 3D brestoise qui est en train d’imprimer en ce moment nous indique sans préambule Stéphane Philippe, l’un des co-fondateurs du TyFab. La Reprap qui s’active sous nos yeux serait donc une création du TyFab ? Créer entièrement une imprimante 3D étant le rêve de tout FabLab, des explications complémentaires sont nécessaires, que Stéphane s’empresse de nous donner : Mon associé, Arthur Wolf a conçu cette imprimante. Tous les éléments qui la constituent peuvent être imprimés à partir de n’importe quelle autre imprimante 3D comme c’est la règle. Sa particularité est d’utiliser la smoothieboard, une carte contrôleur qui est faite pour les machines à commandes numériques et qui a elle aussi été créée ici, par Arthur.

Ember 2

De gauche à droite : Stéphane Philippe et Pierre Allée

Le TyFab est donc un FabLab en mesure de concevoir et produire de A à Z une imprimante 3D, carte contrôleur comprise. Avec un “plus” non négligeable : la Smoothieboard du TyFab peut être utilisée avec des fraiseuses numériques ou encore des découpeuses laser, et n’est pas cantonnée aux imprimantes 3D ! Une sorte de carte électronique universelle pour FabLab. Open Source Harware, la Smoothieboard est entièrement documentée pour être améliorée, modifiée ou réparée.

Le TyFab est équipé de tous les matériels que la charte des FabLabs implique : fraiseuse numérique, tour, imprimantes 3D, découpeuse laser, vynile, et autres CNC (machines à commande numérique) rien ne manque à l’appel et de nombreux projets y voient le jour.

La Smoothieboard : carte contrôleur de machines à commandes numériques créée au TyFab

La Smoothieboard : carte contrôleur de machines à commandes numériques créée au TyFab

Le TyFab produit donc en permanence des pièces de bois, de métal, de plastique pour des objets conçus par ses membres. Ici, le terme de “bricolage de pointe” est une réalité quotidienne. David Bozec, co-fondateur du TyFab souligne cette vocation : Les gens viennent fabriquer des pièces pour leurs prototypes. En ce moment par exemple, la fraiseuse est en train de creuser une pièce en bois pour un système qui permet à des personnes handicapées de barrer des bateaux avec un simple joystick. Il y a une coque de bateau pour sonder la rade de Brest en cours de réalisation, avec un sondeur GPS et un Arduino à l’intérieur. C’est de l’acquisition de données pour permettre d’établir une carte des fonds marins de la rade de Brest en Open Source, de type Openstreetmap. Mais le FabLab voit beaucoup de ses membres venir créer des objets du quotidien, ce qui est un peu sa marque de fabrique au propre et au figuré : On est plus sur l’amélioration de l’atelier du garage que sur des inventions des hautes sphères. Ici, on est plus pour se donner plus de moyens pour faire des choses qu’on aurait faites de toute manière. Le “fait main” (ou DiY) se décline donc au TyFab dans de nombreux objets usuels que chacun peut venir concevoir et créer de toutes pièces : une sorte d’usine miniature —moderne et ouverte à tous…

Les Fabriques du Ponant : partage, pédagogie innovante et ouverture vers les entreprises

OBCAu delà d’un besoin de mutualisation de locaux et d’un financement plus conséquent, les trois associations constitutives des Fabriques du Ponant ont en commun une volonté très forte de partage de la connaissance et d’approches pédagogiques nouvelles. Le principe de mettre ensemble un FabLab d’école d’ingénieurs, une association d’éducation populaire et un FabLab associatif dans un lycée technique n’est pas anodin. Le proviseur du lycée technique Vauban, Bernard Le Gal a immédiatement proposé de mettre à disposition les 900 mètres carrés nécessaires à l’hébergement du consortium, sachant qu’il avait déjà essayé de créer un FabLab au sein du Lycée : On était intéressé par créer un FabLab, il y avait eu un début de projet avec des partenaires comme l’IUT, Telecom Bretagne, mais il n’a pas été retenu. En créer un nous-même, tous seuls, c’était très difficile, voire impossible. Donc quand Anthony Auffret des “Petits Débrouillards” m’a contacté pour le projet des Fabriques du Ponant, j’en ai parlé au club de profs très porté sur l’innovation, et tout le monde a été très intéressé. Le local du lycée Vauban ne va pas être seulement un enchaînement de salles permettant aux membres des trois associations de venir fabriquer dans un espace plus grand : des partenariats avec l’éducation nationale ont été noués, ainsi que des services aux entreprises, et des événements programmés, comme “l’Open Bidouille Camp” (La Bricole en Partage). Ce qui intéresse avant tout Bernard Le Gal dans l’accueil des FabLabs, pour son lycée, C’est la philosophie. L’ouverture à tous, sans conditions de diplômes, l’apprentissage par la manipulation, l’expérimentation, et qui est très difficile à implémenter dans nos secteurs. Le lycée de l’avenir, c’est préparer les élèves à l’enseignement supérieur et aux entreprises. Il faut qu’ils apprennent à travailler en équipe, avoir des compétences transversales. Dans ces contextes, apprendre et restituer son savoir ne suffit pas. Surtout si on veut des gens qui travaillent dans l’industrie, montent des startups. Aux Etats-unis, c’est dans la culture, et ça marche. On plaisante toujours avec le type qui monte son projet dans son garage, et moi je veux des jeunes qui montent des garages.

Les Fabriques du Ponant sont-elles une nouvelle forme de “FabLabs à usage multiples”, et au fort potentiel créatif et d’innovation ? Tout l’indique, et si les alliances tiennent bon, il est quasi certain que la nouvelle révolution industrielle, souvent évoquée avec les FabLabs, se réalisera de façon encore plus significative avec des lieux comme les Fabriques du Ponant.

Fabriques du Ponant : fiche signalétique

  • Localisation : Lycée technique Vauban à Brest
  • Superficie du FabLab : 900 M2
  • Forme juridique : Consortium d’associations
  • Ancienneté : 2014, mais incluant des FabLabs créés en 2012
  • Nombre de participants : plusieurs centaines
  • Financement : 300 000 € sur 2 ans (Région)
ARCHITECTURE SOCIALE DIGITAL EVENEMENTIEL

Makers : la nouvelle révolution industrielle est en route !

Il y a deux ans, Chris Anderson annonçait une nouvelle révolution industrielle. À savoir le pouvoir de faire des trucs ! Plus prosaïquement, … transformer le pouvoir des bits électroniques dans le pouvoir des atomes… Qu’en-est il aujourd’hui ? Point à date sur un mouvement émergent et effervescent.

Un Héritage de la Culture Punk-DIY

DIY Punk
Hérité de la contre-culture du mouvement punk du DIY associé aux zines et plus généralement au rejet de la nécessité d’acheter des objets ou d’utiliser des systèmes ou des procédés existants, le mouvement des Makers fait ses premiers pas en France.

Mais Qu’est-ce Qu’un Maker ?

Un bricoleur des temps modernes, social, curieux et enthousiaste pour réaliser et partager sur une communauté de passionnés. Maker c’est un état d’esprit, à mi-chemin entre la tradition du faire soi-même et des nouvelles technologies qui offrent un éventail de possibilités pour créer et inventer.

Dans le monde entier, des passionnés se définissent eux-mêmes comme “makers” : ils auto-apprennent ensemble, s’éduquent les uns les autres et partagent ouvertement leurs idées innovantes afin que d’autres puissent construire sur leurs innovations. Ces actions ont abouti à des améliorations rapides d’outils comme les imprimantes 3D, la conception de nouveaux outils dans toutes les catégories et la création de nouveaux business.

De nos jours les makers fournissent la connaissance, les talents et outils pour tous ceux qui veulent reprendre le contrôle de leur avenir.

En 2014, le phénomène underground des bricoleurs et hackers joyeux contestant l’ordre économique existant sort de l’ombre pour créer de nouveaux lieux, inspirer les enfants et adultes à l’apprentissage et à la quête de solutions innovantes et durables pour se faire plaisir, repenser la production locale et participer à un projet social.

Les Leitmotivs : Inventer et Prototyper

En somme une agrégation de valeurs sous-jacentes autour du développement personnel, du succès professionnel, de la gestion de communauté et d’innovations continues.

Les points communs : exploration, encourager l’innovation, la créativité, le prototypage, l’apprentissage et… tout ça dans le fun !

Les centres d’intérêts des makers nés initialement autour de l’imprimante 3D et de l’Arduino s’ouvrent désormais à tous les champs des possibles : arts, travail du bois, robotique, typographie, biologie, cuisine, jardin… pour n’en citer que quelques-uns.

Tous Makers ?

Selon Chris Anderson,

“Nous sommes tous des Makers. Nous sommes nés Makers.”

La multiplicité des loisirs numériques, n’a pas changé la fascination d’un enfant pour le dessin, les briques de Lego ou les maquettes.

Les anciens vous raconteront qu’on refait du neuf avec du vieux… Oui, les makers s’inscrivent dans le prolongement des premiers clubs de radio-amateur, micro-modélisme ou des clubs de geeks historiques comme le célèbre Homebrew Computing Club.

Les makers sont des gens normaux baignés dans la culture web du partage et de ses fondements libres : inventivité, indépendance, passion, optimisme, orientés-action, exécution… Et tous convaincus que cette révolution digitale de l’atelier de Papa va changer le monde.

L’usinette : futur conducteur de notre croissance.

La culture maker est étroitement liée à l’émergence de tiers-lieux communautaires (hackspaces, makerspace, coworking, fablabs) désormais présents dans le monde entier.

Depuis la sortie du livre, c’est indéniable, le mouvement est amorcé : 50 makerspaces ont vu le jour en France pour plus de 350 dans le monde.

Maker Faire - Croissance depuis 2006

Maker Faire – Croissance depuis 2006

Et depuis 2006, les MakerFaire essaiment dans le monde entier avec des records de participation pouvant monter à 120 000 visiteurs aux US. À Paris, la dernière rencontre a réuni plus de 7500 visiteurs à Paris les 21 et 22 juin dernier à Paris. Cliquez ici pour découvrir la diversité des projets ainsi que quelques portraits de “faiseurs”.

Rejoignez le Mouvement !

Le Maker fait définitivement tomber en désuétude le nolife ou bricoleur solitaire. La culture maker hérité de l’open-source et du libre est nativement ancrée dans les réseaux, le fun, les échanges informels de pair à pair, bref une culture participative et collaborative où tout le monde est invité à participer.

Si vous vivez en France et si vous vous reconnaissez dans les valeurs d’un “Maker”, nous ne pouvons que vous encourager à visiter un de ces lieux. Vous y rencontrerez des gens merveilleux et trouverez quelques pistes géniales pour y connecter vos passions.

ARCHITECTURE SOCIALE COWORKING LAB DIGITAL EVENEMENTIEL

Internet des Objets : Comment y aller ? (3/3)

Après le trop-plein d’enthousiasme du post précédent sur l’actualité du CES 2014 concernant l’internet des objets, l’acquisition du thermostat Nest par Google… (pour un montant record de 3.2 milliards de dollars afin de s’emparer des meilleurs designers mondiaux), il est temps de conclure par quelques recommandations de sagesse… dans cet engouement général.

Olivier Ezratty : “cela prise parfois l’absurde”

Difficile d’être passé à côté de la profusion attendue des objets dits “intelligents” contée par Olivier Ezratty dans son compte-rendu à chaud des Premiers Retours du CES 2014

Tout est potentiellement connectable au point que cela frise parfois l’absurde : la brosse à dents (chez le français Kolibree), le distributeur de médicaments, le lit, l’oreiller, la raquette de tennis (chez le français Babolat, ci-dessus, équipé du SDK de Movea), le ballon de foot, les chaussures, les vêtements, le Voyce qui vous permet de comprendre les humeurs de votre animal domestique ou le détecteur de bed bugs. Le CES démontrait cette frénésie un peu délirante consistant à connecter un peu tout et n’importe quoi avec au passage, de nombreuses redondances entre objets.

Un point de vue critique recevable. Cette première vague de babioles connectées ne doit pas nous faire perdre de vue qu’hormis quelques rares success-stories se dénombrant sur les doigts d’une main, les chiffres d’adoption grand public sont toujours attendus.

Et pour l’avoir vécu avec la communauté des quelques 500 utilisateurs pionniers du Quantifed Self, nous pressentons que le modèle “un objet = une app = un usage” risque de se fatiguer. La première raison étant que le porte-monnaie du consommateur n’est pas extensible. Parmi les 40 objets attendus par consommateur, nous doutons fortement que le panier puisse se maintenir autour d’une moyenne de 100 euros par objet/app ?

Maison intelligente, voiture et plus largement “routines” connectées, les startups pionnières ont placé la barre très haut. Mix astucieux de design hardware/UX, savoir-faire industriel et marketing sont les clés du succès pour se positionner au plus vite sur ces marchés émergents.

Le design à l’honneur

Le “métier du hardware est très différent du numérique” déclarait Rafi Haladjian, lors d’une interview publiée cette semaine pour le petitweb :

Fondamentalement, le défi  n’est pas de repérer un usage précis pour fabriquer un objet ad-hoc mais de concevoir un environnement flexible où chaque usage peut trouver une place.

Nous n’avons pas dix poignets. Le marché n’est pas extensible à l’infini. Les premières remontées empiriques reçues des early adopters font apparaître un phénomène de lassitude face aux premiers gadgets. Bracelets soigneusement rangés dans le tiroir, piles usées des station météo et j’en passe. La sélection est darwinienne avec un mot-clé : “Friction-less”. Si l’usage n’apparaît pas indispensable dans la routine, l’objet tombe vite en désuétude. Ai-je réellement besoin d’un capteur de sommeil au quotidien ? D’un point de vue personnel, je serais ravi de pouvoir essayer, louer, voire échanger facilement ces devices.

Une courbe en U : du low-cost au très haut de gamme

Aucune prétention d’analyse vis à vis de ce marché naissant et tiré par l’offre, mais mon premier ressenti est l’évolution d’un marché réparti sur une courbe en U.

Courbe en U (crédit http://3ri.free.fr/)

Courbe en U (crédit http://3ri.free.fr/)

À savoir à gauche de l’abscisse, une répartition des produits connectés allant du low-cost pour les babioles et objets les plus courants sujets à la copie. Je pense notamment aux “actionneurs” divers pouvant subir une guerre de prix de la part d’assembleurs de composants. Par curiosité, jetez un coup d’œil à l’étendue de l’offre et aux tarifs sur une simple requête  « pedometer » chez Alibaba : près de 75000 produits pour 1000 fournisseurs.

i-grill

Le i-grill chez i-devices pour les geeks du BBQ

Et de l’autre côté, le haut de gamme, l’innovation extrême où la magie du design, la qualité du service, l’UX font la tendance et pourront justifier des prix élevés assortis de services récurrents.

Cette courbe bien connue dans le monde de l’automobile – pensez aux gammes des Véhicules Electriques vs low-cost – préfigure l’évolution de ce marché. Et pour les marques, les défis à relever sont passionnants pour imaginer de nouvelles relations clients et reconfigurer la part d’attention.. Banque, assurance, food, santé,… l’internet des choses est en marche pour de nouveaux paradigmes.

Pour conclure, retrouvons-nous le 26 mars prochain pour un 8ème meetup “quantified self” dédié au design. Nous comptons sur votre présence pour rencontrer un panel d’experts du design, d’entrepreneurs aventuriers et de chercheurs.

Vous remerciant d’avoir lu jusque là. Faites-vous un nez. Nous sommes convaincus que ces objets représentent une opportunité extraordinaire pour réfléchir sur le renouvellement de services qui disrupteront tous les marchés sans exception. Parlons-en quand vous voulez lors d’un walking-meeting de 5000 pas ?

 

DIGITAL EVENEMENTIEL

Internet des Objets : le marché est ouvert 2/3

Après une première partie consacrée à un rapide retour en arrière dans l’histoire de l’internet des objets, retour dans le flux, la vraie vie de l’agence pour tenter de vous conter le pendant du marché tel que nous le percevons aujourd’hui.

Veille matinale dans les « objets »

Quelques vagues de somnolence ce matin à tenter de suivre le mot-dièse #CES2014 sur Twitter.

En attendant une Mother bienveillante apte à mesurer ma dopamine,  je penserai dès ce soir à rebrancher les objets de contrôles de sommeil + régulation de température /qualité d’air. Et faute de disposer d’un visio-actionneur d’ouverture de porte sur le téléphone, retour dans la vraie vie (hors de l’écran) pour quelques allers et retours à la porte afin d’accueillir nos visiteurs.

Parcouru le nouveau catalogue/moteur de recherche d’objets lancé hier par Wolfram : 3000 objets pour le démarrage. Un porjet restant ouvert au recensement des nouveaux constructeurs. Passionnant et à suivre pour inspiration si vous vous enthousiasmez pour le sujet .

 

La « French Touch » qualifiée d’ingénieuse et créative par les pros du CES

Faute d’avoir pu rejoindre l’ami Jean-Michel Billaut pour sa visioconférence live quotidienne en direct de Villiers le Maheut pour un point avec Olivier Ezratty et d’autres compères de la French Touch, quelques éléments retenus sur l’effervescence du jour.

Le Monde confirme que la high-tech française fait son show à Las VegasSur les huit « trucs les plus cool » recensés au CES par le magazine Wired, la bible américaine de la high-tech, quatre sont français.  Le premier post d’Olivier pour Challenges confirme aussi que les O.C. figurent parmi les trois premières tendances de fond du CES 2014 de Las Vegas :

(…) Deuxième tendance, les objets connectés (à Internet, NDLR). Certes, tout le monde en parle depuis déjà un certain temps, mais ici, on ne parle presque que de ça ! Deux phénomènes caractérisent ces objets ici : premier phénomène, on relève un nombre très importants de « copy cats » (produits qui imitent des produits à succès, NDLR). Par exemple, j’ai compté entre 15 et 20 bracelets connectés du même type que celui de Fitbit (…).

Deuxième phénomène : la variété incroyable des objets connectés, apparemment, aujourd’hui, on peut connecter à Internet un peu tout et n’importe quoi… Par exemple, j’ai vu une raquette de tennis de Babolat qui est connectée au Web et qui vous permet de connaître vos statistiques de jeu ! J’ai vu aussi un thermomètre destiné à mesurer la cuisson de la viande : plus la peine de rester près du four, les données de température sont envoyées directement sur votre Iphone. J’ai vu aussi une bague qui mesure votre exposition aux UV : elle vous indique si vous êtes resté trop longtemps au soleil.

Si ce marché semble en plein essor, attention cependant à la fragmentation : car chacun propose son objet et son application, qui fonctionnent quasiment en autarcie. Du coup, j’imagine que dans le futur, tous ces objets connectés, tous ces capteurs, seront reliés ensemble grâce à un logiciel chargé de leur gestion, afin que l’utilisateur puisse s’y retrouver et garder la main. En gros, un logiciel pour « connecter les objets connectés »…

99% de nos objets restent à connecter

Pour revenir sur quelques chiffres abordés hier, les démographes prévoient 7.7 milliards d’humains pour 2020 à mettre en perspective avec 200 milliards de choses connectées selon les analystes.  Ce qui nous donnerait une moyenne de 28 choses connectées par humain !

Faites le calcul : combien cumulez-vous de box, téléphones, télévisions, automobiles voire podomètres ou autres bracelet-gadgets (peut-être en train de dormir dans vos tiroirs) ? 5, 10, ou 20 objets tout au plus, non ?

Nous sommes encore loin du compte et pouvons sans nous tromper affirmer que 99% de nos objets du quotidien ne sont pas encore connectés.

Un Paysage Économique Encore Bien Distribué

À la différence de notre web féodal ultra-concentré entre trois opérateurs US mondiaux, l’architecture de l’internet de tout devrait -nous l’espérons- évoluer vers un marché plus équitablement distribué.

Paysage de l'internet des choses par Matt TruckSource Matt Truck

Matt Truck a conçu ce tableau pour nous aiguiller au sein de ce secteur. Sa classification qui risque d’être chamboulée, a le mérite de nous exposer clairement les défis de ce marché complexe et atomisée, réparti en trois champs :

  • les plates-formes
  • les apps : quantified self, vie, maison connectée, industries et internet industriel
  • les blocs de construction.

Guerre de standards en vue

Le premier défi (reconnu) à cette heure relève de l’absence de standards d’interconnexions.

Et face à l’urgence de connecter cet ensemble, les constructeurs ont souvent lancé des produits et plates-formes chacun dans leurs coins. Faute de standardisation, l’interconnexion au tout et sans couture risque de relever du parcours du combattant et à un empilement de box et d’interfaces-utilisateurs. Pensez au nombre de télécommandes cumulées sur la table de votre salon. Même si les terminaux mobiles s’imposent de facto comme les principaux « hubs » ou terminaux de connexion associés aux premiers objets, aucun leader ne s’est encore imposé sur ce marché grand ouvert.

Parmi les efforts récents de standardisation, nous pourrons suivre l’annonce de l’Alliance Allseen menée par la Fondation Linux emmenant une belle brochette de partenaires prestigieux dans un consortium à but non lucratif très américain. (LG, Panasonic, Sharp, Silicon Image… évoluant sur la plateforme opensource AllJoyn de Qualcomm.)

La suite demain et à discuter à notre prochain Meetup…

Demain j’essaierai de vous décrire nos intentions de production éditoriale pour notre prochain meetup du Quantified Self consacré au design et programmé pour le 26 mars prochain.

À ce titre, je suis déjà ravi de vous confirmer que Xavier Houy, designer industriel de nombreux objets de notre futur quotidien (Mother, COOKOO, Cogeeto, ….) nous aidera à co-produire ce meetup. Pensez à réserver !

Et à demain pour la suite.

xtof

 

 

 

COWORKING LAB DIGITAL

Internet des Objets : le Jeu est Ouvert !

Cette année encore, les objets connectés sont à la fête depuis hier au rendez-vous annuel mondial du Consumer Electronic Show (CES) qui se déroule jusqu’au 10 janvier à Las Vegas.

Voiture, réfrigérateur, pèse-personne, montre, chaussettes, cocotte-minute…   tous nos objets du quotidien deviennent progressivement intelligents embarquant des capteurs et des logiciels. La grande famille de « l’internet des choses » (internet of things) a donné naissance en 2013 à un marché mondial de 1.2 milliard d’euros en 2013. Et les estimations du Gartner évaluent ce marché à 5 milliards d’euros pour 2015 pour une cinquantaine de milliards d’objets. Soit dix fois plus que le nombre de smartphones !

Santé, éducation, transport, habitat, … tout y passe pour de nouvelles configurations de nos vies quotidiennes. Et cocorico, la dynamique du secteur est favorable aux start-up françaises : parmi les douze premiers objets connectés les plus vendus aux États-Unis sur l’Apple Store, cinq sont français !

Pour mieux comprendre le phénomène, nous démarrons aujourd’hui une série de trois articles.

Le contrat de service selon K. Dick

En 1966, Philip K. Dick, écrivain d’anticipation inspiré, nous projetait avec Ubik dans le monde de 1992.

La porte refusa de s’ouvrir et déclara :
– Cinq cents, s’il vous plaît.
A nouveau, il chercha dans ses poches. Plus de pièces, plus rien.
– Je vous paierai demain, dit-il à la porte. Il essaya une fois de plus d’actionner le verrou, mais celui-ci demeura fermé. Les pièces que je vous donne constitue un pourboire, je ne suis pas obligé de vous payer.
– Je ne suis pas de cet avis, dit la porte. Regardez dans le contrat que vous avez signé en emménageant dans ce conapt.
Il trouva le contrat dans le tiroir de son bureau : depuis que le document avait été établi, il avait eu besoin maintes et maintes fois de s’y référer. La porte avait raison ; le paiement pour son ouverture et sa fermeture faisait partie des charges et n’avait rien de facultatif.
– Vous avez pu voir que je ne me trompais pas, dit la porte avec une certaine suffisance.

Matière à pensée pour imaginer le futur de nos maisons connectées !!! Trêve de plaisanterie, fermons cet ouvrage d’anticipation et continuons dans la vraie vie…

La suite de l’histoire

1992  Vinton G. Cerf, VP et « Chief Internet Evangelist » chez Google, le « Papa de l’Internet » arbore fièrement sur son t-shirt lors d’une conférence à l’IETF :  « IP on Everything » . « Vint » Cerf a été vraiment visionnaire : l’IP est partout aujourd’hui. Plus largement « tout est sur IP« .

1999 Le terme « Internet of Things » est proposé par Kevin Ashton lors d’une présentation chez Procter & Gamble. Son idée : placer des puces RFID dans la supply chain.

2003 23 centimètres de hauteur, le lapin Nabaztag émet des messages vocaux ou lumineux et peut également remuer les oreilles. Rafi Haladjian déclarait : En 2003, nous avons eu cette vision : tous les objets seront connectés. Nous avons ouvert la marche avec un lapin. Nabaztag était son nom.

Son message ancrait la réalité de Vinton Cerf : Désormais tout peut être relié à l’Internet, tout, même les lapins.

internet-des-choses-cerf-nabaztag-withings

2009 Withings présente son premier pèse-personne wi-fi à la conférence Le Web. Les premières messages de poids / indice de masse corporelle émergent sur Twitter. Le mouvement est route.

Depuis les objets connectés s’incrustent dans notre quotidien. Les grands groupes d’électronique se sont visiblement mis dans l’idée de tout connecter à Internet. Après les lunettes, les bracelets, les montres, les vêtements, les balances, les pots de fleurs, Sony va même jusqu’à présenter une perruque reliée à internet.

2013 Dix ans ont passé depuis le lapin Nabaztag. « Mother & The Motion Cookies » est primée au Consumer Electric Show de Las Vegas 2014. Le discours et les présentations de Rafi Haladjian, notre père spiritual de l’objet connecté, apportent enfin un peu de fraîcheur. Le cyberflic se féminise et prend l’allure d’une maman Barbapapa prête à s’intégrer dans nos interactions familiales : la « Mother » sait tout !

2014 : Le jeu est grand ouvert. Les portes du CES sont grandes ouvertes et accessibles à distance par une simple requête google en suivant le mot-dièse #CES2014 sur twitter. Coup de pouce à l’ami Jean-Michel Billaut qui animera demain (mercredi) et après-demain (jeudi) à 17h30 heure française des visio-conférences avec quelques correspondants gaulois pour un point live sur leurs trouvailles.

Et de notre côté, nous vous donnons rendez-vous demain soir pour tenter un éclairage plus approfondi et personnel sur ce que nous aurons retenu de l’actualité et nos premiers pressentis pour aborder ce marché.

À demain.

 

xtof

DIGITAL VISIBILITE WEB

iBrain présente les voeux 2013 de l’agence 50A

Une année 2013 sans voeux de 2013 c’est comme un sud sans soleil !

Nous avons donc décidé de faire d’une pierre deux coups et de vous présenter nos voeux pour 2013, tout en vous présentant iBrain, un prototype développé par notre équipe de Recherche & Développement.

iBrain pourrait être qualifié de « neuro-logiciel » tant nous souhaitons qu’il s’intègre naturellement à nos vies ; en effet, iBrain, c’est la volonté de comprendre l’information en construisant de la connaissance à partir de cette information extraite, partout où elle est disponible. Et plus particulièrement sur le net et dans les réseaux sociaux.

Nous nous sommes donc amusés à personnifier iBrain pour lui faire présenter nos voeux à tous ceux qui nous suivent et nous encouragent.

50A – Voeux 2013 from agence 50A on Vimeo.

Très belle année 2013 à tous !

L’équipe 50A

DIGITAL VISIBILITE WEB

La rétrospective des « rétrospectives » de 2012

OH OH OH .. l’heure est aux bilans, aux récapitulatifs de l’année 2012, aux rétrospectives, … vous l’avez compris, chacun y est allé de sa touche perso pour revenir sur cette année 2012, riche dans le domaine du digital et des réseaux sociaux.

Et bien chez 50A, nous prenons le taureau par les cornes en faisant le bilan des bilans de 2012 (nous aimons aller au bout des choses).

  • En commençant par le Huffingtonpost qui nous propose de revenir sur les meilleurs articles de 2012.

Parmi les meilleures études scientifiques de 2012, nous apprenons que les lèves-tôt seraient plus créatifs le soir que le matin .. sisi !

  • Nous retrouvons également le bientôt légendaire saut en chute libre de Felix Baumgartner de plus de 39 000 mètres d’altitude.

Une très belle opération marketing au passage pour Red Bull, qui lui a effectivement donné des ailes (bien qu’il n’ait fait que chuter..).

  • Nous passerons le phénomène Psy avec son indécrottable Gangnam Style. Un succès poussé par les médias sociaux. La vidéo comptabilise plus d’un milliard de vues sur Youtube … rien que ça ! Ça mérite bien une petite danse, non ? … non.

Avec, entre autres, les lunettes de Google, le serre-tête qui permet de contrôler des objets par la pensée ou encore le Li-fi qui permet de faire passer des informations via des ondes lumineuses.

  • Dans un tout autre registre, Data Publica, nous propose son TOP 10 des interviews les plus lues sur son site. Et nous sommes heureux de constater que la n°1 n’est tout autre que notre chère co-workeuse : Karen Bastien, co-fondatrice de l’agence We Do Data.
  • L’Express, quant à lui, s’exprime en images, statiques, avec sa Rétro 2012.

  • La musique n’est pas en reste avec Nova qui dévoile les albums de l’année, selon certaines personnes travaillant au sein de la Radio. Pas de classement, juste des coups de coeur.

De leur côté, les Inrocks font leur classement des 100 meilleurs albums de 2012 (ça fait du son à écouter !)

Les réseaux sociaux ont également animé ce gala de fin d’année avec L’année 2012 sur Twitter.

Facebook nous propose des statistiques sur les sujets phares de cette année en mettant en avant les faits marquants de 2012.

Une autre option offerte à tous les utilisateurs permet de visionner et de partager sa propre rétrospective de 2012.

=> https://www.facebook.com/yearinreview/[Identifiant de votre page perso]

Influencia dresse aussi le bilan de 2012 en reprenant les faits marquants, les chiffres clés mais y ajoute une touche personnelle assez intéressante en développant les tendances de 2013

Nous finirons avec le huffingtonpost (très inspiré par les rétrospectives) et qui nous offre (c’est bel et bien un cadeau), les 30 vidéos les plus drôles de l’année 2012 (et nous avons été gâté cette année).

Vous l’avez compris, si vous avez hiberné entre janvier et novembre dernier, ce n’est pas grave car le grand Internet est là pour nous rappeler le plus important en décembre.

Nous en profitons pour vous souhaiter une bonne fin d’année 2012 et une belle année 2013.

Et parce qu’on vous aime bien, on va vous dévoiler notre petit secret bien-être et santé : rien de tel qu’un peu d’exercice et de joie de vivre pour faire tourner le monde !

Article rédigé par David / @bariou et inspiré par Thibaut / @thib39

ARCHITECTURE SOCIALE COWORKING LAB

Detection de communauté et analyse de Buzz : Nuit Blanche Paris 2012

Ce samedi avait lieu la désormais célèbre nuit blanche ( http://nuitblanche.paris.fr ), exposition thématique géante, de nuit, à Paris.
Chez agence50A, nous nous sommes dit qu’il pourrait être intéressant d’analyser ce qui s’était dit sur les réseaux sociaux, et notamment twitter, qui privilégie l’émotion à travers le caractère instantané du mode de communication. Et aussi parce que dans les 50A-Labs, à travers nos projets et prototypes, nous développons les outils d’analyse de ces réseaux sociaux.
La mairie avait proposé un hashtag : #NB12. Nous le verrons par la suite, bien nous en pris d’en suivre d’autres, comme #nb2012, #nuitBlanche, … car une faible majorité seulement a utilisé l’officiel.
volume de tweets par heure – nb2012
En terme de volume, nous avons pris en compte les tweets du vendredi 23h au Mardi matin. Au total, c’est de l’ordre de 7400 tweets qui ont été pris en compte, par 3619 twittos dont 3543 (c’est à dire 98%) ont fait 10 tweets ou moins.
En fait, si on regarde un peu mieux les chiffres, on se rend compte que c’est 70% de ceux qui ont twitté qui ne l’ont fait qu’une seule fois, et 85% qui ont twitté deux fois au maximum.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
2548 514 198 84 68 45 30 19 24 13
70,4 14,2 5,5 2,3 1,9 1,2 0,8 0,5 0,7 0,4
5,0 2,6 2,4 1,2 1,5 1,5 1,6 0,8 1,8 1,4
ligne 1 : nombre de tweets
ligne 2 : nombre de twittos
ligne 3 : part des twittos de ‘n’ tweet(s) sur l’ensemble des twittos.
ligne 4 : ratio de la ligne 1 de la case n par rapport à n+1 (loi de puissance)
On voit sur le graph log qu’on a presque une droite. On a donc une loi de puissance ( f(x) = a.x^(-k) = a / x^k
Cela signifie en gros que chaque catégorie qui tweete un peu moins que la précédente le fait dans des proportions qui sont fixes.
Par exemple, le nombre de twittos qui font 7 tweets (30) est 1,5 fois nombreux que ceux qui en ont fait 6 (45), qui eux même en ont fait 1,5 fois moins que ceux qui en ont fait 5 (68). C’est typiquement ce qu’on appelle une loi de Pareto. Et c’est finalement assez logique de retrouver cette loi puisqu’elle gouverne bon nombre de distributions statistiques classiques. Ici, on peut comprendre assez facilement qu’il est logique qu’une grande partie a fait un tweet, et qu’une partie plus faible en a fait un peu plus, et ainsi de suite.

Quelques twittos ont fait jusqu’à 65 tweets !

En terme de communautés et d’influenceurs, il est difficile de se prononcer car la dispersion des twittos est très grande, avec peu de tweets. Dans l’ensemble, ceux qui ont tweeté n’ont pas gagné de followers, sauf si vous aviez peu de followers et que vous avez tweeté beaucoup : vous en avez perdu. Et sauf ceux qui avaient beaucoup de followers, et qui ont pas mal tweeté : ils en ont gagné un peu. Mais probablement est ce dû au fait que les gens ont followé des personnes considérées comme importante d’abord parce qu’il avait beaucoup de followers.
Mention spéciale à
  1. Aloumeau qui a tweeté environ 30x, 30 photos, et qui n’a pas de follower
  2. AltugMayzel : 30 tweets, 30 followers de plus.
  3. Anne_Hidalgo : 56 000 followers, 1 tweet…
Mais aussi à elis_kim qui n’a fait que des RT, mais aussi qui a permis de voir que le hashtag #nb12 pouvait être détourné avec ironie ce tweet très sympathique  :
RT @TETUmag: Soirée mousse demain à la mairie du 4è! Un casque de chantier est un plus. #nb12 http://t.co/Tr4wEwJ1
Ajoura74 : 15 tweets et 15 liens !
  1. RT @Makleiber: Nuit blanche à #Paris: les #voies sur berges réservées aux piétons ce soir. Nos parcours #nb12 – leJDD.fr http://t.co/B7M …
  2. Les #guignols #nb12 #palaisDeTokyo http://t.co/ggOWBlFr
  3. Le maire de #Paris #nb12 http://t.co/snGyrvso
  4. Ségolène royal #nb12 #palaisdetokyo http://t.co/ZMXyUwIi
  5. #DSK #nb12 #palaisdetokyo http://t.co/tJlb2VcM
  6. Phase de fabrication .. les #guignols #nb12  http://t.co/ECYeblH5
  7. « Mangez des pommes » ou « le bruit et les odeurs » : je suis ? Je suis ? #nb12 #quizz http://t.co/eUBZvIN1
  8. TonTon .. #nb12 #palaisdetokyo  http://t.co/RpM5zRyz
  9. World company #nb12 #palaisdetokyo  http://t.co/XYWFhsSl
  10. #Sarkozy #nb12 #palaisdetokyo  http://t.co/12VxtI8Y
  11. Laurence Ferrari en cours de fabrication #lesGuignols #nb12 #palaisdetokyo  http://t.co/MMuP0PBM
  12. #orlan #franceCulture #nb12 #palaisdetokyo http://t.co/LfigETxC
  13. Fastoche :p #nb12  http://t.co/x0IwuJ2R
  14. #nb12 musée d’art moderne http://t.co/YLvLDy9X
  15. La déchetterie d’ Yvry sur Seine en mode #nuitBlanche #nb12  http://t.co/TJvHxRTU

la meilleure couverture a été assurée par @laParigina, avec 65 tweets, et environ 8 nouveaux followers pour 850 déjà présents ! La Rentabilité est très faible !

  1. 856 – 2012-10-06 19:48:59 – –  Joli temps parisien pour la #NB2012 http://t.co/TpbTVAje
  2. 856 – 2012-10-06 19:50:48 – –  Joli temps parisien pour la #NB12 http://t.co/2bwfV8Ow
  3. 856 – 2012-10-06 19:52:16 – –  RT @theatrechatelet: Venez vous protéger de la pluie @theatrechatelet pour la #nb12, entrée au 21 av Victoria
  4. 856 – 2012-10-06 21:21:18 – –  Un enchantement pour les enfants… et les grands ! #NB12  @ Archives Nationales http://t.co/RtGzv9vF
  5. 856 – 2012-10-06 21:28:02 – –  Il y a du monde dans les rues du Marais malgré la pluie ! #NB12
  6. 856 – 2012-10-06 21:52:09 – –  #NB12 mairie du IVe http://t.co/x1cGquXr
  7. 856 – 2012-10-06 21:59:22 – –  Michel Blazy et son Bouquet Final 2 #NB12   @ Mairie Du 4ème Arr. http://t.co/OIuLHYqC
  8. 858 – 2012-10-06 22:07:59 – –  La mousse de Michel Blazy envahit la salle de la Mairie du IV #NB12 #BouquetFinal2 http://t.co/b9m64hLK
  9. 858 – 2012-10-06 22:15:26 – –  Rassemblement sur les voies sur berges piétonnes ! #NB12  @ Pont Louis Philippe http://t.co/gi40oU84
  10. 858 – 2012-10-06 22:27:51 – –  Space Oddity par Claude Lévêque #NB12   @ Cité Internationale des Arts http://t.co/2wsztBGH
  11. 858 – 2012-10-06 22:31:00 – –  L’essentiel du métro #NB12   @ Cité Internationale des Arts http://t.co/CptFjSs0
  12. 859 – 2012-10-06 22:54:03 – –  Des croissants à 23h ! #NB12 (@ Chambre Professionnelle des Artisans Boulangers Pâtissiers des Hauts de Seine)http://t.co/70kcZIV0
  13. 859 – 2012-10-06 23:00:31 – –  Machine à pétrir #NB12  @ Chambre Professionnelle des Artisans Boulangers Pâtissiers des Hauts de Seine http://t.co/kHttRaJo
  14. 860 – 2012-10-06 23:03:21 – –  La #NB12 gourmande !  @ Chambre Professionnelle des Artisans Boulangers Pâtissiers des Hauts de Seine http://t.co/C2hsX08d
  15. 860 – 2012-10-06 23:05:50 – –  Travailleurs de la nuit #NB12 #artisans #boulangers http://t.co/SVAPmfnP
  16. 860 – 2012-10-06 23:11:07 – –  Les maîtres boulangers du quai d’Anjou #NB12  http://t.co/yQKcGjrT
  17. 860 – 2012-10-06 23:16:49 – –  #NB12 avec hashtag différent http://t.co/04j561yR
  18. 860 – 2012-10-06 23:20:10 – –  Google maps géant #NB12 #oùsommesnous  @ Pavillon de l’Arsenal http://t.co/iBea9u4y
  19. 860 – 2012-10-06 23:22:06 – –  1 nuit, 2 hashtags ?? #NB12 #nuitblanche  @ Pavillon de l’Arsenal http://t.co/5l3C67EV
  20. 860 – 2012-10-06 23:25:21 – –  La ville de demain s’expose aujourd’hui #NB12   @ Pavillon de l’Arsenal http://t.co/ccxRO9Ah
  21. 861 – 2012-10-06 23:29:20 – –  A l’intérieur du hammam #NB12   @ Pavillon de l’Arsenal http://t.co/jH4UPYYO
  22. 860 – 2012-10-06 23:32:40 – –  Projets étudiants #Architecture #NB12   @ Pavillon de l’Arsenal http://t.co/0iQRzFxc
  23. 860 – 2012-10-06 23:34:34 – –  :D #NB12 RT @MelleAudrey: Grâce à @LaParigina je profite de la Nuit Blanche :) en direct de chez moi !! merci pour toutes ces photos ^^
  24. 860 – 2012-10-06 23:37:44 – –  @Artistikrezo Elle soulève moult interrogations !! #blazy #NB12
  25. 860 – 2012-10-06 23:43:36 – –  Paris Possible, l’expo qui réinterroge Paris au Pavillon de l’Arsenal #NB12 http://t.co/s5wwSb0a
  26. 860 – 2012-10-06 23:49:32 – –  Chacun cherche ses clichés au Pavillon de l’Arsenal #NB12 #nuitblanche http://t.co/I4OA0W0P
  27. 861 – 2012-10-06 23:50:20 – –  D’autres s’en inspirent pour choisir leur prochaine destination ! #TweetPrécédent #NB12
  28. 861 – 2012-10-06 23:51:59 – –  L’expo Paris Possible est un très beau projet, je vous en parle bientôt sur le blog ! #NB12 #PavillondelArsenal http://t.co/YofnLq5I
  29. 861 – 2012-10-06 23:54:41 – –  « C’est où ces ours, euh, koalas ? » (en parlant de sculptures de Pandas !) #parolesdevisiteurs #NB12
  30. 861 – 2012-10-06 23:55:15 – –  LOoL le bug du mur de photos du Pavillon de l’Arsenal qui m’attribue des photos qui ne sont pas les miennes ! #NB12 #fail
  31. 861 – 2012-10-07 00:05:41 – –  Boule de prison bleu #NB12 http://t.co/MFyeFC4t
  32. 861 – 2012-10-07 00:06:35 – –  Avatar #NB12   @ Sully-Morland http://t.co/dO8GPFSR
  33. 861 – 2012-10-07 00:10:42 – –  #NB12   @ Pavillon de l’Arsenal http://t.co/sxnI3MkV
  34. 861 – 2012-10-07 00:32:39 – –  Arc en Ciel au @theatrechatelet ! #NB12 http://t.co/iFsqZiLK
  35. 861 – 2012-10-07 00:36:58 – –  Sculptures aériennes au Chantier (interminable) des Halles #NB12 http://t.co/kF44Df61
  36. 861 – 2012-10-07 00:38:33 – –  Les Halles #NB12   @ Chantier http://t.co/r0GYyz3w
  37. 861 – 2012-10-07 00:55:02 – –  #StreetArt #motdordre #NB12 http://t.co/A3EsoFUw
  38. 861 – 2012-10-07 01:08:38 – –  Guillaume Bruyère #NB12   @ Place de la Concorde http://t.co/OhWMgwvE
  39. 861 – 2012-10-07 01:11:18 – –  Orion Papleka #NB12  @ Place de la Concorde http://t.co/BEWQB4pJ
  40. 861 – 2012-10-07 01:14:44 – –  François Boisrond #NB12  @ Place de la Concorde http://t.co/tI5P4Pun
  41. 861 – 2012-10-07 01:15:58 – –  François Boisrond #NB12  @ Place de la Concorde http://t.co/2ZLcRnTE
  42. 861 – 2012-10-07 01:19:01 – –  Technique #NB12 http://t.co/W41lWdTI
  43. 861 – 2012-10-07 01:21:08 – –  Mystère #NB12  @ Place de la Concorde http://t.co/Vnf2whKq
  44. 861 – 2012-10-07 01:22:37 – –  @luxsure J’ai croisé tout le monde sans rencontrer personne ce soir ! ;-) #NB12
  45. 861 – 2012-10-07 01:30:38 – –  Bubble your life #NB12  @ Archives Nationales http://t.co/RtGzv9vF
  46. 862 – 2012-10-07 01:49:21 – –  Paris vu par Hollywood à 2h du matin, ça c’est de la nuit blanche ! #NB12 http://t.co/4qOytd4n
  47. 862 – 2012-10-07 01:51:28 – –  « je souhaite que Paris continue d’inspirer Hollywood et tous les cinémas du monde » #BertrandDelanoé #NB12
  48. 862 – 2012-10-07 01:53:20 – –  « Il y a le Paris-Paramount, le Paris-MGM et le Paris en France. Le Paris-Paramount est le plus parisien des 3 ! » Ernst Lubitsch #NB12
  49. 862 – 2012-10-07 02:00:35 – –  On ne dirait pas qu’il est 2h du mat’ dans la salle d’expo de l’HDV ! #ParisVuparHollywood #NB12 http://t.co/G21S9szL
  50. 862 – 2012-10-07 02:05:37 – –  « Each morning like a baby, Paris starts to cry ! » #thesongofParee #LovemeTonight #ParisVuparHollywood #NB12
  51. 862 – 2012-10-07 02:10:07 – –  Oups les photos sont interdites ! #ParisVuparHollywood #NB12
  52. 862 – 2012-10-07 02:14:21 – –  Plusieurs planches de style et dessins préparatoires d’Anne Seinel pour Midnight in Paris de Woody #ParisVuparHollywood #NB12
  53. 862 – 2012-10-07 02:22:51 – –  Les parisiens ne sont pas prêts de dormir ! #NB12 #NuitBlanche #ParisvuparHollywood http://t.co/WaGTH6Wg
  54. 862 – 2012-10-07 02:37:51 – –  Les gardiens du trésor #NB12  @ Crédit Municipal de Paris http://t.co/zpt9IEhd
  55. 862 – 2012-10-07 02:43:39 – –  Les Gardiens du Trésor #NB12  @ Crédit Municipal de Paris http://t.co/BflCqpRJ
  56. 862 – 2012-10-07 02:46:18 – –  Le Griffon gardien du trésor #NB12  @ Crédit Municipal de Paris http://t.co/GAX5anOg
  57. 862 – 2012-10-07 03:01:15 – –  Plus qu’une galerie ! RT @julie_adore: Les infatigables de la nuit blanche de ma TL @Alexandre_Sim @larcenette @LaParigina bravo ! #nb12
  58. 862 – 2012-10-07 03:04:04 – –  Hello there ! #streetart 3D #NB12  @ Chez Camille http://t.co/IanItc1E
  59. 862 – 2012-10-07 03:05:04 – –  Shopping repérage #NB12  @ La Chaise Longue http://t.co/ElU6Nb39
  60. 862 – 2012-10-07 03:10:01 – –  @emmenex avait raison, le conte des Gardiens du Trésors au Crédit Municipal était l’une des plus jolies attractions de la #NB12 !
  61. 862 – 2012-10-07 03:12:24 – –  Dernier stop de la #NB12, la galerie Nikki Diana Marquardt ! http://t.co/7mA7Ssk4
  62. 862 – 2012-10-07 03:14:44 – –  Calligraffiti #NB12   @ Galerie Nikki Diana Marquardt http://t.co/ZIodYkSJ
  63. 862 – 2012-10-07 03:31:44 – –  #NB12 c’est fini pour moi, merci à tous ceux qui ont suivi, à @paris pour l’orga et à #Samsung pour le précieux sésame ! Bonne nuit !
  64. 862 – 2012-10-07 03:33:34 – –  Ravie d’avoir arpenté les rues du Centre de @Paris avec la fine équipe de #USofParis, @Alexandre_Sim & @emmenex !! #NB12 Cc @leilalamnaouer
  65. 864 – 2012-10-07 15:31:20 – –  RT @Paris: Nos plus belles photos de la Nuit Blanche http://t.co/R9Od6WkG #nb12
Nombre de liens sur les 7414 tweets, 4200 exactement possèdent (au moins) un lien, et 4096 sont en http://t.co/xxxxxx
En terme de mots-clé, on retrouve évidemment les hashtags (parmi les 7414 tweets, qui représentent TOUS les tweets sur les dates considérées)
[#nb12] => 3947 et
[#nuitblanche] => 2514 et
[#nb2012] => 504 ou même le long
[#nuitblanche2012] => 115

Personne n’a pensé à utiliser NuitBlanche12 :-)

En attendant, cette nouvelle #nb12 s’est déroulée le [soir] => 577, à paris [#paris] => 1087.
Dans l’ensemble, les tweets parlent de tout et notamment de Palais (242), d’art (210), de la ville (196), de pluie (et oui…. – 172 – et du temps – 71), de musée (143), du palais de Tokyo (142), des installations (125)
Si près de 200 tweets ne parlent que de météo, c’est peut être parce qu’il a plu, ce qui expliquerait notamment le fait qu’il y a comme une impression de « peu de tweets » : il pleut donc il y a moins de monde, et ce « petit » monde, sous la pluie, ne sort pas son iphone (fonctionne aussi avec son Samsung, son BBM, etc…)
125 fois les gens ont indiqué qu’ils y allaient, et 99 fois qu’ils allaient s’y retrouver.
On y parle aussi de la mairie    [mairie] => 103 / de [quai] => 99 / que c’était parfois long (92), mais qu’on voyait beaucoup d’oeuvres ([??uvres] => 83). Il y avait beaucoup de monde quand même (65), et 70 fois, les gens ont parlé de pont. :-) Rien d’étonnant, cette nuit blanche avait lieu sur les berges, le long de la seine. Comme on le voit, il est rapidement difficile de synthétiser si une attraction particulière a fait la différence puisqu’en terme de mot clé, très rapidement, la fréquence des mots les plus retrouvés (racines lexicales complètes) est inférieure à 70, soit moins de 1%….
Les 3 graphiques suivants représentent le volume de personnes pour ‘n’ tweets (en normal, puis en log-normal) ainsi que la répartition du volume de tweets en fonction de la date.
autre graph en log (droite)
nbr de personnes ayant tweeté un certain nombre de fois
Proto activé par Xuan T
Rédigé par Vincent P
Mis en forme par Nicolas B
Infra-structuré par Xavier M
Peut être enrichi par vous je pense à …:)
ARCHITECTURE SOCIALE

Rétro engineering des réseaux sociaux

Comment l’utilisation des APIs nous permet de mieux comprendre le fonctionnement intrinsèque d’un réseau social en fonction de la découverte de sa colonne vertébrale ?

 

Nous avons repris une partie du travail réalisé par http://www.social-nexus.net/ qui s’appelle ‘TheHiddenU’ qui s’est amusé (oui, même quand ils travaillent, quand bien même ce serait en plein jour, les G33ks s’amusent toujours) à rétroengineerer les modèles conceptuels de données (un bon vieux diagramme de classe typé UML, ça vous remue de vieux neurones ?) de 3 grosses plateformes, en fonctions des données qui pouvaient être extractées depuis les API courantes de ces services. Ces 3 plate-formes sont Facebook, LinkedIn et Google+.

Les « dessins » que nous vous présentons ci-dessous sont des schémas dont nous avons choisis assez peu arbitrairement de mettre en exergue, et si possible le plus visuellement possible un certain nombre d’entités parmi toutes les classes retrouvées et d’en faire un commentaire.

Notons tout d’abord qu’aussi étonnant que cela puisse paraitre, sur Google+ on ne retrouve pas la notion de « CIRCLE ».
Une hypothèse pourrait être qu’ils se basent sur les données dispo via des APIs, par exemple, après vérification il montre que Google+ API ne fournit pas les friends.
De la même façon, on ne retrouve pas la notion de ‘possède une APP, utilise telle ou telle APP’ dans Facebook.

Sur le dessin de Facebook, ce qui apparaît immédiatement c’est que bien que ce soit un réseau social composé de personnes, l’API montre la reconstruction d’une typologie « ultra user » centré utilisateur. De cet utilisateur nous pouvons joindre toutes les méta entités (ressources liées / connections) importantes qui définissent finalement cet utilisateur : ses feeds, ses liens, ses photos (dans des albums), où il vit, va, et vient, ses intérêts, sa géoloc en général. Ses ‘like’ et ses liens.

?? ce stade, la notion de réseau social n’apparaît car il est en contact qu’avec des ‘Friends’. Dans le diagramme, un seul trait de classe ne le figure mais c’est beaucoup : Facebook devrait atteindre le milliard de membres rapidement (c’est peut être déjà le cas si vous lisez cet article fin 2012). Par contre, si vous lisez cet article en 2300 et que vous ne connaissez pas Facebook, merci de nous faire un mail : on vous racontera.

Pourquoi le modèle relationnel de Facebook paraît-il aussi complexe ?

Une réponse : à la base, Facebook et un graphe uniformément représenté par les objets et  les connections entre objets. L’utilisateur est l’objet le plus important vu le nombre d’attributs d’identité (nom, prénom, adresse, boulots, ‘) et les connections liées (friends, albums, groups, pages, ‘). Facebook a un modèle flexible, ‘sans schéma fixé’ comme représentent les diagrammes UML, et extensible, susceptible d’ajouter d’autres types d’objet et de connection. Toute transformation du modèle graphe en modèle relationel sera compliquée et incomplète.

Pour Google+, qui est aussi un réseau social de nature différente (il est plus une extension de Google qu’un ‘simple’ concurrent de Facebook), on retrouve dans une certaine mesure la forme de la typologie des classes d’entité de Facebook. On notera cependant que pour un certain nombre de méta entité (comme les photos, les reply, les shares, les +1), Google considère qu’elles ne sont pas la propriété d’un utilisateur mais qu’elles sont l’ensemble de ses ‘activités’. Si l’on veut être encore plus précis : la présence de clés étrangères (‘actor’) dans la classe ‘activité’ semble vouloir démontrer que l’activité attachée à l’utilisateur n’est qu’une composante (puisque à ce stade on ne connait pas encore quelles sont les natures d’activités que l’on nous propose) et que c’est un réseau très centré utilisateur.

Pour LinkedIn, on a encore affaire à un réseau social mais cette fois-ci qui a deux caractéristiques : d’une part, on a une personne qui a principalement deux sous-classes : quelle scolarité et quel(s) cursus, et d’autre part, et c’est ainsi que LinkedIn semble concevoir sa notion de réseau : quels groupes ont les personnes en commun, et quelles appartenances communes les personnes ont : même entreprise …

De fait, ce dernier réseau social semi annuaire semble déformé et ce n’est pas si étonnant par rapport à nos deux réseaux sociaux G+ et FB : Linkedin semble accorder de l’importance à qui vous êtes avant de savoir à qui vous êtes lié, et ce que vous faites plutôt qu’avec qui vous le faites. C’est en ces sens que l’on peut distinguer LinkedIn des deux autres plateformes.

Références :
Google+ API
Facebook Graph API
LinkedIn API

Source

 

Article rédigé par Vincent et Xuan / aka team RetD 50A

DIGITAL

50A teste mes bonnes copines

J’ai découvert le site « mes bonnes copines » suite à une période intensive de veille (humm..) dans l’article de Magali Faye sur le site webmarketing.com.

Une fois l’article fini, je me suis empressée d’aller découvrir un énième réseau social… et WOUH ! Pour une fois, un peu d’innovation, d’intrigue face cette plateforme qui permet de se rendre service. Pas de voyeurisme, ni de question d’e-réputation.

Non, mesbonnescopines.com est là pour nous rendre service, à nous les filles. Je me suis donc hâtée de contacter la personne responsable du site, Florence Haxel.

Et zou, elle a répondu illico à mes questions sur ce nouveau réseau social qui a de l’avenir, car il est différent.


Qui compose la team de Mes bonnes copines ?

Moi, Florence Haxel, 34 ans, serial entrepreneuse (déjà une agence de com événementielle artistique depuis 12 ans : La Tribu des Créateurs), 2 bouts de chou de 5 et 2 ans, 1 mari, 1 maison, 1 chien et pas mal de bonnes copines !

Thierry Rousseau, 37 ans, consultant e-business ultra pro et sympa, rencontré grâce à une bonne copine et avec qui je me suis associée dans cette aventure !

Peux tu nous expliquer rapidement le concept ?

« Coups de pouce entre superwomen » est un réseau social d’entraide entre femmes.

Mesbonnescopines.com , c’est une plateforme où l’on partage ses petits et grands talents sous la forme de coups de pouce gracieux autour de toutes les facettes de nos vies de femme : travail, famille, maison, loisirs et engagements. C’est un réseau social fermé auquel on accède en étant marrainée par une bonne copine. En échange d’un coup de pouce rendu, la bonne copine vous remet une de ses bizz (petite bouche rouge du logo) qui vous permet de remercier une autre bonne copine de son coup de pouce !

D’où est venue cette idée ?

De ma propre vie de « jongleuse » du quotidien qui vit 5 vies dans la même journée’ Et d’une paire de rideaux qui traînaient dans mon salon depuis 2 mois par manque de courage de devoir la prendre avec moi pour trouver une couturière pour finaliser un ourlet.

Je me suis dit qu’il était quand même dommage que cette paire de rideaux ne soit toujours pas installée alors qu’il y avait sûrement une bonne copine dans mon quartier qui maîtrisait sa machine à coudre, qui aurait peut-être un peu de temps et qui aurait pu me sauver’ Sans conteste, j’aurais voulu lui faire une bizz pour la remercier et j’aurais pu lui proposer mon petit talent perso, comme de la coacher pour un entretien d’embauche, par exemple !

L’idée de départ était avant tout très pragmatique ! S’appuyer sur la puissance d’internet pour se connecter, se faciliter la vie, se l’enrichir en faisant de belles rencontres et de belles découvertes. Les mots clés sont : efficacité et bon esprit !

Depuis quand le projet est-il lancé ? Comment avez-vous organisé le lancement ?

J’ai eu l’idée en juillet 2011. J’ai passé 6 mois à trouver les fonds nécessaires au développement du site, puis 4 mois de développement et un site en ligne le 15 juin 2012 comme prévu ! Grand challenge !

Nous travaillons le lancement depuis mars 2012 sur le web avec la création d’un blog, du buzz sur facebook, twitter, linked in, viadeo’. Et de plus en plus relais sur des blogs depuis le 15 juin et une grosse campagne de presse en septembre !

Aujourd’hui, nous sommes 1600 femmes sur le réseau et plus de 400 coups de pouce en ligne ! Un bon début !

D’où vient votre baseline ? Qui sont les superwomen ?

Je pense que nous devenons toutes naturellement des « superwomen » du quotidien, de fait !

Quand on doit gérer 1 boulot, des enfants, des sorties avec son chéri, des courses, des vacances, les factures, la nounou, les achats de vêtements des enfants, l’organisation des anniversaires, les travaux de la maison,’ C’est presque normal !

Pourquoi avoir opter pour un réseau social exclusivement pour les filles ? Pour la girl power ?

Pour plusieurs raisons’

*Je crois que la solidarité féminine existe pour de vrai. D’autant plus, une fois que l’on a eu des enfants. On partage un secret unique vraiment vraiment particulier.

*Je crois que les femmes osent plus facilement montrer leurs faiblesses et demander de l’aide. La société ne nous a pas formatées comme les hommes à devoir être les plus forts, les meilleurs, sans faiblesses. Les femmes savent donc profiter de ce type de réseau social pour s’améliorer, avancer.

*Je crois que les femmes manquent de confiance en elles et je voulais les aider à dépasser ça. Se poser la question « Quel est mon talent que je peux proposer aux autres » est un vrai exercice bénéfique ! D’ailleurs, nous avons 90% de propositions de coups de pouce en ligne et seulement 10% de demandes !

*Je voulais que l’on puisse oser faire entrer n’importe qui chez soi. Et n’être qu’entre femmes, ça aide beaucoup pour ça ! Pas de danger à l’horizon’ ;-)

Êtes-vous satisfaits de l’avancée du projet pour Mes Bonnes Copines ?

Nous atteignons nos objectifs pour l’instant. En un mois, 1600 femmes sur le réseau, 400 coups de pouce en ligne, plus de 50 coups de pouce déjà réalisés, c’est un bon début !

Mais la vague va vraiment déferler à partir de septembre et l’importante campagne de communication qui est prévue !

Quel avenir envisagez vous ?

Un avenir ambitieux ! Imaginez 1 000 000 de femmes sur ce réseau, quel force, quel pouvoir, quel avancée pour tous les projets perso et professionnels des femmes ce serait !!!!!

Vous voulez en savoir plus ?

Retrouvez Florence et ses bonnes copines sur  Facebook , sur  Twitter 

Un grand merci à Florence Haxel, qui, même en étant « serial entrepreneuse » a pris le temps de répondre à mes questions, ça c’est du coup de pouce ;)

Et on souhaite une bonne continuation à la teAm de mesbonnescopines.com !

?? savoir : vous pouvez faire partager vos coups de pouce (et en recevoir) en devenant une bonne copine et pour l’être il faut être parrainé.. ou plutôt marrainée !

Si vous êtes intéressée, envoyez-moi votre e-mail à contact@50a.fr et je ferais de vous une de mes bonnes copines ;)

©photos  Thibault Grabherr

Article rédigé par Emmanuelle / @emmanuelle_gg

DIGITAL

We believe in Stallman.

Jeudi 28 juin, 50A était présent dans ce magnifique lieu qu’est la Mutinerie pour assister au second #jhack avec la présence exceptionnelle de Richard Matthew Stallman.

L’évènement était organisé  par la Mutinerie mais également avec la FIDH, l’agence Limite, Reporters sans frontières, Telecomix et Silicon Maniacs.

Pour rappel, le Docteur Richard Matthew Stallman (RMS pour les intimes) a lancé le mouvement du logiciel libre en 1983 et a commencé le développement du système d’exploitation GNU en 1984.

GNU est un logiciel libre : tout le monde a la liberté de le copier et le redistribuer, avec ou sans modifications. Le système GNU/Linux, essentiellement le système d’exploitation GNU avec Linux ajouté, est utilisé sur des dizaines de millions d’ordinateurs d’aujourd’hui.

C’est donc le pionnier de l’opensource, et  notre devoir était d’être présent.

Le thème de la conférence portait sur le thème « Logiciels libres et droits de l’homme. »

Le programme était le suivant :

– Conférence de Richard Stallman

– Questions-réponses où le public a eu la possibilité de poser des questions au « Pape » du logiciel libre

Deux personnes étaient aux côtés  Richard Stallman lors de la conférence : Lucie Morillon et Antoine Bernard.

Lucie Morillon est la Responsable du Bureau Internet et Libertés de Reporters Sans Frontières à Paris.
Les enjeux de la surveillance lors du printemps arabe sont une preuve des gouvernements répressifs, qui ne permettent pas la liberté d’expression à ses citoyens.
Depuis 10 ans, RSF s’intéressent aux questions numériques et aux conséquences qu’ont les nouveaux systèmes de communication.

Puis est venu le moment de la présentation d’ Antoine Bernard, auteur de nombreux livres et directeur général de FIDH : le mouvement mondial des Droits de l’Homme.
Il a donc abordé des cas d’injustice dans des pays tel que la Biélorussie où un militant a été enfermé pour une conversation numérique sur la liberté, ou en Colombie où une mesure antiterroriste est mise en place, interceptant tous les e-mails…
Il opère donc à des missions d’envergure mondiale pour défendre les Droits de l’Homme et dénoncer les manigances des états à empêcher les libertés à l’insu des citoyens.

Les enjeux du #jhack… mais, qu’est-ce que c’est ?

Le #jhack est un évènement qui prône la transparence numérique. Il est composé d’ateliers, de conférences, rencontres entre journalistes, activistes et hackers…

Il s’agissait de la seconde édition, et la première a eu lieu le 25 février 2012 à La Cantine

Ensuite, Richard Stallman a directement débuté la conférence sur une problématique correspondant au thème de la conférence :

« Quelle est la relation entre le logiciel libre et les droits de l’homme ? »

La réflexion intéressante de R. Stallman a été de déclarer que l’accès logiciel libre devrait faire partie des droits de l’homme et serait d’instauré 4 libertés :
La liberté 0 : exécuter le logiciel
La liberté 1 :  exploiter le code source
-> Ces deux libertés permettent seulement un contrôle individuel et ne suffisent donc pas à une liberté totale sur un logiciel… il reste donc les 2 libertés supplémentaires :
La liberté 2 : aider les autres en redistribuant le logiciel librement
La liberté 3 : distribuer en pouvant copier et modifier le logiciel

Ces quatre libertés habiliteraient donc chacun à engendrer une coopération et exercer collectivement, sans forcément être programmeur.

Mais… « Et si l’utopie était de vivre dans une société où les utilisateurs disposent des libertés essentielles ?

Richard Stallman nous exprime son point de vue, en proclamant le fait que si les utilisateurs n’ont pas le contrôle total, alors le programme les contrôle.
Et que donc… c’est la personne qui gère ce programme qui les contrôle à distance !
Ce type d’individu est vu par RMS comme des « programme privateur » qui empêche l’utilisateur de « vraiment » utiliser son logiciel.

Gnu vs Linux

Alors, GNU, serait la solution à ces programmes privateurs : un système d’exploitation libre !

GNU = Gnu is Not Unix (acronyme récursif)

ATTENTION ! le pape du libre tient à préciser : linux est un composant du système.
Il faut dire Gnu et non Linux, s’il l’on prône le logiciel libre et si ce n’est pas le cas, nous sommes donc face à des « logiciels malveillants » vu par RMS tel des « menottes numériques ».

Stallman peut paraître déplaisant avec son arrogance et sa façon de nous surprendre a chaque phrase.
Il n’a pas hésité à attaquer Microsoft, « Microsoft, Windows est malware », que c’est une « porte dérobée universelle », mais pas que : « Macintosh est malware ».
Il se doit donc de proclamer le logiciel libre et de nous convaincre avec des exemples …

Comme Adobe, qui « n’exige pas de l’utilisateur qu’il paie pour être abusé ».

Amazon, qui lui n’offre que l’autorisation de consulter ses livres et non de les acquérir et dont les lecteurs ont vu des
fichiers se supprimer à distance (cf : G.Orwell – 1984 )… Ne parlons même pas du Kindle Fire, qui pousse par sa traduction à « allumer le feu ».

Quelle conclusion en tirer ?
Que les utilisateurs sont donc victimes de ces fonctionnalités malveillantes ?…

« Saint iGNUcius, de l’Eglise d’Emac*
Je bénis ton ordinateur
Nous adorons le seul vrai éditeur d’Emac
Tu dois prononcer la confession de la foi :
Il n’y a aucun système que Gnu et Linux est un de ses noyaux »

*Emac : éditeur de texte qui a été développé par Stallman depuis les années 70 et lui a valu une grande renommée dans le milieu des hackers. Il est si puissant qu’il peut quasiment remplacer toutes les autres applications.

La suite de la conférence s’est déroulée avec des questions du public. Ces questions ont permis d’aborder divers sujets tels que le Cloud par exemple… qui, selon Stallman « n’existe pas » et n’est qu’une technique pour confondre les gens dans les technologies. L’importance du reverse engineering (bien connu de 50A), le développement de l’open gouvernance

Cette conférence a porté sur un sujet global : le logiciel libre.
Elle a permis a chacun de s’y retrouver, grâce à des discussions sur le contexte à Cuba, en Syrie ou en Colombie, Amazon, Microsoft, Macintosh, Hadopi…
Le respect des Droits de l’Homme est décidément remis en cause dû à ces « logiciels malveillants » : un combat pour la légalité de l’opinion, dont Richard Stallman est le précurseur.

Article rédigé par Emmanuelle/@emmanuelle_gg

COWORKING LAB

Co-working oui, mais uniquement pour les girls

Le coworking c’est quoi ?

Des bureaux partagés dans d’autres bureaux … HEIN ?
Et oui, l’agence 50A a plusieurs espaces de travail (concepteurs, créateurs, trafic, organisateurs)… Et COWORKEURS !

Pour commencer une petite définition du coworking

L’ADN de 50A est composé de plusieurs piliers, mais celui dont nous traiterons aujourd’hui est le fabuleux coworking.

Un récent article de l’Express évoque Berlin comme la capitale du coworking. La métropole européenne contient en effet plus de bureaux partagés que n’importe quelle ville du continent.
« Ce qui pourrait bien devenir le modèle d’organisation de l’entreprise de demain ».

Mais oui, et l’entreprise de demain est à portée de bras pour vous.

« Travaillons ensemble pour une meilleure galaxy » comme l’a dit LE digital druide en l’an 2010. Valable encore en 2020 et 2021

Le partage d’un bureau pour travailler, partager des idées, ou simplement avoir le wifi. Dans ce concept, l’espace partagé est primordial, mais ce qui est intéressant aussi est le réseau qui peut se créer et qui sollicite un échange et une ouverture.

Et nous ouvrons dès aujourd’hui notre espace coworkeurs(es) aux filles… Celà vous paraît-il étrange ?

Le coworking girl, mais pourquoi ?

Notre galaxy est peuplée de toute sorte de mammifères mais, essentiellement de garçons.
Ceci est bien dommage et nous voulions trouver une solution pour équilibrer notre population… d’où le lancement du coworking girl !

Vous souhaitez connaître les sensations qu’apporte le coworking chez 50A ?

Regardez l’interview d’Arnaud, qui nous quitte bientôt…

Découvrez l’application dédiée au coworking girl sur notre Facebook

Mesdames, vous êtes donc cordialement invitées à nous contacter si vous êtes intéressées…

COWORKING LAB

[Infographie] Barcamp, le mode d’emploi

Chez 50A, nous accordons un intérêt particulier au principe du Barcamp, qui cultive l’intelligence collective.

Oui, car si vous les avez raté, nous en avons organisé plusieurs :

Barcamp e-reputation #1, #2 et #3 : plus d’information sur les sites www.ereputationcamp.fr et www.e-reputation.tv

– Barcamp Tunis : evolutioncamp

Le principe du Barcamp a été instauré pour la première fois en 2005 à San Francisco.
Véritable rencontre, l’évènement consiste à une « non » conférence : « pas de spectateur, tous participants ».
Conçu sous forme d’ateliers participatifs, le Barcamp a pour principe d’avoir un contenu fourni par les participants, avec un programme établit sur place le jour même.

Le Barcamp permet donc des rencontres fructueuses et des ateliers sur des sujets précis à partager avec les participants

Voici une infographie réalisée par nos soins qui vous présente et explique le mode d’emploi pour ce type d’événement.

Restez à l’affut, nous prévoyons d’organiser un barcamp sur l’open-gourvernance dans les mois qui viennent ;)

Retrouvez les réponses à vos questions sur www.barcamp.org

COWORKING LAB EVENEMENTIEL

Le coworking créatif : retour sur notre premier atelier Distill’

C’est fait, le premier atelier Distill’ s’est tenu à la distillerie 50A ce mercredi 29 mai.

Proposée par 50A et 1001 idées, cette formation propose aux participants (chef d’entreprise, responsable communication, DRH) de jouer à innover.
De jouer, oui ! Avec des cartes, des fiches, des QR codes…
Aucun des ateliers ne sera identique car le jeu est évolutif et n’aura de cesse de s’agrémenter de nouvelles cartes, de nouveaux personnages, de nouvelles innovations…

 

ateliers créatifs 50A innovation


??chauffement
 créatif

Arrivés à 9h, les participants ont fait un petit échauffement pour préparer le cerveau à innover.
Viennoiseries et jus d’orange étaient à disposition car c’est bien connu, l’innovation ça demande des forces (non, bon…).

 

Les cartes idées

9h30, début de l’atelier
Le maître du jeu fait tirer des idées parmi les cartes « Idées ».
L’un après l’autre, les participants notent de 0 à 5 les innovations tirées et s’exprime sur la note attribuée.

 

Recyclage créatif

Après 7 à 10 idées parcourues et notées, celle recueillant la meilleure note et celle recueillant la plus mauvaise sont conservées pour passer à l’étape suivante du jeu : La mise en situation.
Chaque participant tire une carte « rôle » : maire, enseignant, chef d’entreprise, routier, chien (!)…
Associés par équipe de 2, les participants ont 10 minutes pour proposer une application de l’innovation retenue et l’adapter, la transformer au bénéfice du rôle qu’ils ont endossé : C’est le recyclage créatif.
Après ce délais, chaque équipe présente l’idée qu’elle a confectionné. Les présentations achevées, chaque participant vote individuellement pour l’idée la plus originale/efficace/innovante.

atelier creatif distill 50Aatelier creatif distill 50A

Bientôt, une nouvelle session sera ouverte sur le thème « Du coté de chez soi ».

Consommation collaborative, nouveaux rapports de voisinage, partages… 10 innovations montreront comment des pionniers sont en train de créer de nouveaux emplois et révolutionner les produits et services de la vie quotidienne.

N’hésitez pas à nous contacter pour participer à notre deuxième édition des Ateliers Distill’ feat. 50A & 1001 idées ;)

– « Du côté de chez soi » (consommation collaborative, partages’)
– « Par ici les monnaies » (crowd-founding, monnaie, nouveaux modèles économiques’)

EVENEMENTIEL

C’est quoi « l’open Gouvernance»

Depuis la prise de fonction du nouveau président des français,  et l’engagement du premier ministre (open-data, déontologie, choix numérique …  larticle de Numerama ), nous avions envie de vous expliquer simplement en quoi consiste le concept d’ « Open Gouvernance ».

(Les anglo-saxons parlent d’« Open Gov », et nos cousins canadiens parlent eux de Démocratie Ouverte).

Nous découperons notre article de la manière suivante :
– Un peu d’historique en 3 dates clés
– L’émergence d’une démarche
– Je partage, je participe, je coopère donc je suis !
– Quelques exemples concrets

3 dates clés

1966 : Vote d’une loi sur l’accès libre aux Etats Unis (Freedom of Information Act) pour répondre aux exigences de transparence demandée par le public dans le contexte de la guerre du Vietnam.

1999 :  Dick Morris publie Vote.com. Cet ancien conseiller de Bill Clinton prédisait qu’Internet allait bouleverser la manière de pratiquer la politique.

2009 : « Open Governement Initiative », l’un des grands projets de l’administration du président Barack Obama. Cette « initiative » vise à créer un niveau sans précédent de transparence et d’ouverture du gouvernement. Cette initiative engage le gouvernement et ses agences à travailler avec les citoyens.

Merci Wikipedia ;) et pour plus d’infos ici

L’émergence d’une démarche

De la révolution sociale à la révolution politique

En 1968, nos parents partageaient un rêve d’Utopie de partage du pouvoir et de gouvernance. A l’époque les nouvelles technologies de communication n’existaient pas encore, aujourd’hui ont elles le potentiel de changer la donne ?

Pas besoin d’avoir fait l’ENA pour percevoir une perte de confiance assez flagrante des citoyens envers les politiques et les médias.

Comment rendre compréhensible des décisions prises par des entités complexes ? Comment rendre des comptes à nous autres citoyens, qui élisons ceux qui sont à la tête d’un parlement ou d’un gouvernement, censés être des outils du peuple ?
Nul ne peut ignorer ou dénigrer l’impact des nouvelles technologies au lendemain des Révolution arabes, ou celui du mouvement des indignés considérablement amplifié et renforcé par Internet.

Nous avions parlé à l’époque de Révolution Assistée par Ordinateur.

Avec les élections présidentielles, nous avons pu constater des prises de parole engagées, parfois militantes sur les réseaux sociaux.
Quand 80% des français se déplacent pour voter, on ne peut s’empêcher de penser qu’une nouvelle forme de politique est possible. En tous les cas et c’est indéniable le citoyen influence, et celui ci DOIT participer aux prises de décision du gouvernement et du parlement.
Nous assistons à une nouvelle façon de faire de la politique, mais aussi une nouvelle manière d’écouter les politiques et de vérifier ce qu’ils nous racontent avec le « fact-checking ».

Néanmoins comme le mentionne DémocratieOuverte.org :

« Cela suppose que les citoyens fassent usage de leur nouveau pouvoir, non pas uniquement pour exprimer leur indignation à l’égard de leurs élites, mais également pour participer à la construction de solutions nouvelles en collaboration avec ceux qui les portent. »

« POWER TO THE PEOPLE »

Comment impliquer les citoyens, et le replacer au c??ur du processus démocratique pour favoriser l’action collective ? Comment rendre plus accessible la politique ?
Comment lutter contre les privilèges ? La corruption ? Les dépenses publiques qui sont parfois indécentes et hallucinantes ?

« Je partage, je participe, je coopère, donc je suis ! »

« Cette « initiative » vise à créer un niveau sans précédent de transparence et d’ouverture du gouvernement. Elle se situe dans une tendance émergente qui est celle de l’Open source governance, qui prône l’application en politique et dans la gouvernance des démocraties de philosophies telles que l’open source et les « contenus ouverts » (Open data), pour permettre à tout citoyen intéressé de contribuer à créer les contenus de la Politique, et pour permettre aux gouvernements de mieux bénéficier des savoirs et des savoir-faire locaux »

 

Ce schéma permet de comprendre que la notion d’Open Gouvernance s’appuie sur 3 fondamentaux : Transparence, Coopération et Participation

A. Etre transparent, pour créer la confiance
open data + processus de gouvernance + dataViz

a) Open data
Il s’agit d’une démarche qui consiste à rendre les données numériques accessibles et utilisables par tous.

Au lieu d’un long discours, une vidéo qui explique l’Open data

 

« L’information doit circuler librement »

Open Government Data Definition: The 8 Principles of Open Government Data Opengovdata.org

Government data shall be considered open if the data are made public in a way that complies with the principles below:

1. Data Must Be Complete
All public data are made available. Data are electronically stored information or recordings, including but not limited to documents, databases, transcripts, and audio/visual recordings. Public data are data that are not subject to valid privacy, security or privilege limitations, as governed by other statutes.

2. Data Must Be Primary
Data are published as collected at the source, with the finest possible level of granularity, not in aggregate or modified forms.

3. Data Must Be Timely
Data are made available as quickly as necessary to preserve the value of the data.

4. Data Must Be Accessible
Data are available to the widest range of users for the widest range of purposes.

5. Data Must Be Machine processable
Data are reasonably structured to allow automated processing of it.

6. Access Must Be Non-Discriminatory
Data are available to anyone, with no requirement of registration.

7. Data Formats Must Be Non-Proprietary
Data are available in a format over which no entity has exclusive control.

8. Data Must Be License-free
Data are not subject to any copyright, patent, trademark or trade secret regulation. Reasonable privacy, security and privilege restrictions may be allowed as governed by other statutes.
Finally, compliance must be reviewable.
A contact person must be designated to respond to people trying to use the data.
A contact person must be designated to respond to complaints about violations of the principles.
An administrative or judicial court must have the jurisdiction to review whether the agency has applied these principles appropriately.

b) Processus de gouvernance

Etre clair et précis pour être compris ! Qui gouverne et comment ? Quelles sont les règles du jeu ?

c) DataViz

Nous assistons à l’émergence de plus en plus d’infographies. En effet quand des graphiques ou les camemberts sont peu sexys et ternes une mise en forme de données esthétique garantit une compréhension immédiate.

B. Participer pour agir

Il s’agit de (re)placer le citoyen au c??ur du processus démocratique.

Comment le sensibiliser ? Comment susciter son interêt ? Comment recueillir les critiques et les avis ?

Pour cela il doit être consulté régulièrement, via les nouvelles technologies, via des réunions publiques, des débats.

Il ne s’agit plus de réunions uni-directionnelles, mais bien plus d’échanges transversaux. Les élus ne viennent pas uniquement avec leurs réponses, mais sont là aussi pour écouter et construire avec leurs concitoyens.

Les citoyens accèdent aux données publiques, libres et ouvertes, ils peuvent contrôler et évaluer l’action des représentants, on les qualifie dorénavant de « portes paroles ». La démocratie représentative laisse place à une démocratie d’expression, comme les réclamations des mouvements des indignés ou Occupy Wall Street. L’éthique Hacker du jeu se transforme en élément clé de la vie collective. Le monde se « gamifie ». Les bons citoyens sont récompensés de leur effort’  (Ubsek & Rica numéro 02 ‘Printemps 2012)

C. Coopérer pour construire

Il n’est plus possible de fonctionner en s’appuyant sur le modèle pyramidal. D’attendre que tout parte d’en Haut, ce modèle de direction connaît ses dernières heures.

La transversalité est une valeure sure, tout en s’appuyant sur une méthode agile.
Il s’agit de véhiculer les informations de manière plus efficace. Chacun peut interagir quelque soit sa place. J’ai une idée, une envie, un besoin je peux l’exprimer sans peur de réaction hierarchique.
Les organisations mêmes si elles sont différentes dans leur structure : associations, collectivités, entreprises ont besoin les unes des autres. Aussi il est fondamental de créer des passerelles et des liens beaucoup plus fort entres elles.

Grâce aux nouvelles technologies, les citoyens peuvent se retrouver au c??ur des décisions locales et à la production des lois.

Quelques exemples

Une première démarche de démocratie ouverte et le GouvCamp

Pour le fonctionnement du mouvement, certains principes fondateurs ont même été posés :

  • Produire du savoir, de la connaissance et des contenus pédagogiques (en français) autour du principe de démocratie ouverte. Diffuser aux politiques, sur internet et dans les médias ces contenus, notamment à travers la plateforme democratieouverte.org
  • Appliquer au mouvement les principes d’ouverture, de transparence, de participation et de collaboration qu’il promeut. En particulier en documentant ses actions et en publiant les comptes du collectif, en toute transparence.
  • Collaborer entre acteurs francophones de la démocratie ouverte (OpenGov). Partager une réflexion commune, une entraide et une mutualisation d’actions et de moyens.
  • Viser et promouvoir un idéal démocratique tout en se plaçant dans une démarche d’action concrête, dans une logique constructive d’expérimentation et d’avancées itératives.
  • Rester ouvert à toutes les bonnes volontés et aux différentes énergies de la société tout en restant indépendant, non-partisan et non-coloré politiquement.
  • Concevoir, promouvoir et tester des dispositifs techniques en OpenSource et répondant à la logique du libre.

Une seconde démarche de OpenGovTN

OpenGovTN est un groupe de travail pour la transparence et l’OpenGov en Tunisie.

Leurs Objectifs :
– Favoriser l’inscription dans la constitution de la transparence totale comme règle de gouvernance ainsi que les lois    relatives telle que le droit de l’accès à l’information
– Réforme de l’administration tunisienne par l’adoption de l’OpenData et l’OpenGov

Lien vers le site  & Facebook

Conclusion

Transparence, Participation et Collaboration sont 3 piliers fondamentaux chez 50A.

Quelque soit ses couleurs politiques (tant qu’elles restent démocratiques bien entendu), il nous semble évident de participer à l’ évangélisation de cette démarche.

Comment ??uvrer pour la rendre compréhensible et accessible à chaque citoyen ? Celui ci est au c??ur des décisions, et finalement responsable de la politique pratiquée. Dans tous les cas une chose est sûre il est le gardien et le constructeur d’une démocratie d’expression qui s’appuie sur le partage et l’échange. Pour cela les pouvoirs publics doivent proposer et mettre à disposition des espaces citoyens.

A l’heure où certains états amorcent cette démarche via notamment l’Open Governement PartnerShip (http://www.opengovpartnership.org/), les états francophones sont relativement discrets’ Toutefois, nous pouvons noter l’amorce de cette démarche dans la charte signée récemment par nos ministres.

Voilà pourquoi nous proposons de se retrouver en septembre autour d’un #gouvcamp, barcamp dédié à l’Open Gouvernance.

Cet événement rassemblera pouvoirs publics et citoyens afin d’échanger autour de cette démarche qui  permet de renouer avec les valeurs fondamentales de la politique.

Article rédigé par Thibaut / @Thibio_

> Sources de l’article

Démocratie Ouverte
Fhimt
Un rapport pdf : http://www.consultationgautrinweb2.gouv.qc.ca/a/pages/actualites
Magazine Ubsek & Rica (Ubsek & Rica numéro 02 ‘Printemps 2012)

COWORKING LAB EVENEMENTIEL

1001 idées et 50A vous présentent les ateliers Distill’

Le concept est simple : une rencontre entre 1001 idées et 50A et PAF ça fait les ateliers Distill’ !

50A, agence fondamentalement attachée à la pratique du co-working, compte aujourd’hui une dizaine de collaborateurs pour mener à bien le consulting. L’agence se lance une nouvelle fois dans un projet collaboratif sous forme d’ateliers ludiques.

Késako ? 

Distill’ est un dispositif ludique basé sur des idées innovantes repérées au niveau mondial dans tous les domaines d’activité. Le principe du jeu est d’interroger une idée en se positionnant de différentes manières et de voir comment on peut s’en inspirer ou pratiquer le copier-coller intelligent.

Anne-Caroline Paucot est la fondatrice de 1001 idées (ainsi que de dico du futur ), véritable distillerie d’idées novatrices.

Abordant des sujets divers comme la communication, l’immobilier, l’alimentation, la finance, l’écologie ‘ Anne-Caroline explore l’innovation ainsi que l’attitude des individus en fonction des nouvelles technologies (stressique : stress provoqué par les nouvelles technologies ), et va ainsi faire part de ses avis sur différentes idées abordées au cours des ateliers.

Les ateliers Distill’ ont donc pour objectif de réunir des professionnels de la communication, des chefs d’entreprises, des acteurs du digital et de tergiverser de façon ludique sur des sujets qui bercent le monde d’aujourd’hui : la viralité, les réseaux sociaux (évidemment) mais aussi le crowd-founding ou encore les nouveaux modèles économiques…

Les évènements sont au nombre de trois et seront chacun constitués de la découverte de 10 innovations.
Ils auront lieu fin mai et courant juin, et vous pourrez découvrir le résultat de ce co-working en reportage après ces rendez-vous de brainstorming !

Si vous êtes intéressés et acteur actif de la communication (chef d’entreprise, responsable communication, DRH…) n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse contact@50a.fr pour recevoir une invitation !

Les évènements se dérouleront les :

– 30 mai :  « Très net »  (viralité, open-source, co-conception…)

– 13 juin : « Du côté de chez soi »  (consommation collaborative, partages…)

– 27 juin : « Par ici les monnaies » (crowd-founding, monnaie, nouveaux modèles économiques…)

VISIBILITE WEB

J-2 que disent les chiffres #BonVote

A quelques heures de la fin de campagne officielle des élections présidentielles, L’agence web 50A  se livre à une interprétation du bruit généré sur la toile et les réseaux sociaux par les 6 principaux candidats. Le bruit correspond aux traces laissées sur Internet via les sites d’actualités, les blogs, facebook ou twitter.

Les graphs que nous utilisons sont générés via l’un de nos prototypes en cours de développement conçu par notre cellule de Recherche et Développement iBrain.

Il ne s’agit en aucun cas d’une analyse politique, ou d’un relais déguisé de nos convictions, il s’agit plutôt d’interprétations .

Les graphs de iBrain

Sur Twitter

Sur Facebook

3 d’entre nous se sont livrés à ce jeu d’interprétation

Vincent : mathématicien entrepreneur
Thibaut : directeur de projet digital, passionné par le marketing alternatif
Nicolas : directeur d’une agence digitale, expert en socialmedia

  • Vincent = Un mathématicien entrepreneur

Cette campagne présidentielle est surprenante quel que soit le prisme d’analyse. Après des décennies Mitterrand puis Chirac, 2007 nous avait offert le duel Ségolène Royal / Nicolas Sarkozy, des nouveaux quinquas, du sang neuf enfin, mais aussi l’espoir ! 2012, dans les esprits comme dans les chiffres est encore plus surprenante.

Alors que la crise a été intense depuis 2008 partout dans le monde, alors que finalement, cette campagne montre un rejet de Nicolas Sarkozy devenu de plus quelque peu « socialiste de droite » par bien des traits, alors qu’une forme de déni malheureux s’est installée, avec la complicité étonnante des journalistes, en ne parlant pas de dette mais de Hallal ou de permis de conduire, les chiffres des enquêtes d’opinions (qui ne sont pas des sondages) comme ceux des réseaux sociaux semblent montrer des tendances relativement lourdes pourtant : il existe deux clivages forts.

D’une part la droite et la gauche sont de retour avec respectivement Nicolas Sarkozy et François Hollande qui phagocytent une grandes parties du bruit (nombre de news, nombre de tweets, » like » Facebook) avec un centre, probablement dû du fait de la personnalité de François Bayrou, à la portion congru.

D’autre part, au sein de la gauche, 3 clivages importants se sont dessinés :

  1. François Hollande, qui sans reconnaitre formellement le capitalisme et l’économie de marché, s’installe comme le seul rempart face au triplé marchés, riches et Nicolas Sarkozy.
  2. Le Front de gauche, avec un socialisme très affirmé.
  3. Enfin, les 3 anti capitalistes qui n’ont pour programme que de « virer Sarko », « interdire les licenciements » et installer une forme aigüe d’Ochlocratie.

Il faut noter également la très bonne performance de Jean Luc Mélenchon dont les qualités de tribun y sont probablement pour quelque chose. Sur Facebook, son nombre de « Like » quotidien est supérieur de plus de 150% au couple promis au second tour.

Pour un entrepreneur, il peut être difficile de faire un choix. Si l’on suit le bruit des chiffres sur Internet, nous aurons un deuxième tour Nicolas Sarkozy / François Hollande. Cela n’aide pas pour comprendre les réalités compliquées du quotidien d’un entrepreneur…

  • Thibaut : directeur de projet digital, passionné par le marketing alternatif

Twitter semble être le réseau social de prédilection de l’équipe de campagne de Nicolas Sarkozy et celle de François Hollande, il y a désormais un budget pour ça !  Toutes les équipes de campagne semblent être au garde à vous et bien coachées. D’ailleurs cela se confirme avec la poussée de François Bayrou…Il semblerait que ce soit les 3 plus gros budgets digitaux. Marine Le Pen n’est pas très loin et remonte ces derniers jours.

Sur les medias (journaux nationaux et blogs réputés) c’est moins visible, mêmes si 2 candidats se démarquent nettement, cela est vraisemblablement du à la production d’informations et d’annonces en tout genre. En revanche derrière ça bouge et tout le monde est au coude à coude.

Concernant les billets de blogs nous observons une ferveur et une augmentation pour Jean Luc Mélanchon et François Hollande.
L’intensité sur facebook pour Jean Luc Mélanchon est assez impressionnante…Marine le Pen talonne…
Concernant les Fans de Nicolas Sarkozy, ça sent l’asceptique, mais on sent des soldats rigoureux et disposés.

Verdict pour le premier tour Nicolas Sarkozy, suivi de François Hollande, et de très très prêts par Jean Luc Mélanchon, puis Marine Le Pen à quelques voix, François Bayrou et Eva Joly…

  • Nicolas : directeur d’une agence digitale, expert en socialmedia

Nicolas Sarkozy est en tête dans les sondages même si  depuis le début de la campagne il a le plus grand nombre d’intervenants sur twitter et engendre le plus grand nombre de tweets, certainement parce qu’il cumule également la fonction de Président.
Sur les medias en ligne et les journaux nationaux nous observons que 2 candidats phagocytent l’actualité, l’équilibre n’est pas représentatif des parts d’audience par rapport aux actualités des candidats.
La meilleure campagne sur Facebook, vraisemblablement la plus intense est celle de Jean Luc Melenchon, les gens l’aiment (like) de plus en plus.
Les plus actifs sur twitter sont Nicolas Sarkozy, François Hollande et Jean Luc Melenchon.

Si je devais me fier au résultat d’Ibrain mon pronostic au premier tour serait : Nicolas Sarkozy, François Hollande, Jean Luc Melenchon, Marine Le Pen, François Bayrou, Eva Joly.

Bien entendu nous nous livrerons à ces interprétations entre les 2 tours, ce sera certainement riche d’enseignement.

Pour le moment à vous de vous livrer à ce jeu d’interprétation, et banzaïïiï !

ARCHITECTURE SOCIALE COWORKING LAB DIGITAL

Comment une agence multimedia mute en agence de marketing de données

Du multimédia à la data

En 2004 nous étions une agence multimedia. A l’époque nous faisions de la production de sites des CDROM, des gifs animés, des bornes interactives, nous paramétrions les mails de nos clients et nous nous disions que le web c’est quand même beaucoup mieux que le minitel…

En 2007 nous devenons une agence internet ou agence web, avec le développement du réferencement naturel. La publicité sur Internet commence à pointer son nez devant les pubs diffusées avant les films au cinéma. Nous nous voulons spécialistes alors que les agences de communication traditionnelles pensent que les termes HTML, SQL et autres PHP sont des acronymes d’ados. Nous affirmons alors notre indépendance.

En 2010 tout devient digital, là forcement nous ne pouvons pas rater le coche ! L’agence web devient une agence digitale, nous nous émancipons, et commençons à faire des recommandations stratégiques. Les acteurs traditionnels se méfient, ils nous rachètent ou nous cantonnent à produire… Peu à peu nous arpentons les chemins de la légitimité et les clients (annonceurs) en direct nous font confiance…enfin ils font confiance au prix car dorénavant nous pouvons participer aux réflexions et problématiques globales mais nous ne savons encore comment les valoriser et donc les facturer.

En 2011 tout le monde s’empare des termes « e-reputation » et « medias sociaux », on assiste à la grande foire à la légitimité. C’est la course aux « kilofans » et aux  « kilofollowers » pour être reconnu. Nous assistons à l’émergence d’agence e-reputation qui se définissent comme des éboueurs du web (nettoyeur du net, effaceur de données…)

En 2012 l’agence digitale devient l’agence de données ou l’agence connectée ; forcément notre savoir est éphémère et cette fois-ci le marché va connaitre une vraie mutation, l’accès à cet univers est maintenant scientifique et technologique. Le saut intellectuel devient important et il induit des investissements conséquents financiers et humains.

Nous avons créé de toute pièce un département de recherche et de développement, nous avons embauché du personnel hautement qualifié et monté un partenariat sur 3 ans avec un laboratoire du CNRS.

« Nous affirmons donc notre appartenance à cette nouvelle typologie d’agence. »

50A est désormais une agence  hybride, qui d’une part accompagne les entreprises dans la stratégie et le déploiement de solutions de communication. (nous faisons de la veille, du community management ainsi que de la gestion de crise) et d’autre part traite des données brutes en provenance des médias sociaux.

« La problématique de nos clients est de synthétiser et anticiper l’information qu’ils ne maitrisent pas. »   

Mais Pourquoi avoir créer un laboratoire de R&D ?

Il y a 1 an et demi, nous avons donc décidé de nous lancer dans la grande aventure de l’innovation, nom de code iBrain qui devient notre laboratoire de R&D. Malgré les difficultés dues à la complexité de la problématique « traitement et corrélation de Big Data » et de la culture administrative fiscale non taillée pour les PME, nous n’avons pas baissé les bras et depuis plus d’un an nous travaillons corps et âmes dans ce projet à l’intitulé suivant :

Système d’analyse de systèmes sociaux :   « Captation des sphères d’influence en vue d’extraction et gestion des informations pour construire de la connaissance à haute valeur ajoutée par recorrélation automatique. »

50A a choisi de travailler en méthodogie agile, nous nous  considèrons comme une « Couveuse ». ?? l’image d’un incubateur, l’agence 50A investit dans une cellule de R&D, celle ci donnera naissance à des prototypes. Si ces prototypes résonnent avec un besoin du marché et qu’ils nécessitent des investissements de taille, 50A transformera son département en  jeune pouce – start up.

 » iBrain est un  projet très ambitieux »

Dans un monde ou chaque action est convertie en donnée, dans une société qui nous demande tous les jours plus de performance et de compétitivité, le décideur a besoin d’avoir des outils d’aide à la décision afin de pouvoir évoluer dans un monde où la donnée évolue en temps réel. iBrain est le futur.

Et pour qu’il existe demain, nous commençons à le construire dès aujourd’hui.  iBrain pourrait être qualifié de « neuro-logiciel » tant nous souhaitons qu’il s’intègre naturellement à nos vies ; en effet, iBrain, c’est la volonté de comprendre l’information en construisant de la connaissance à partir de cette information extraite, partout où elle est disponible. Et plus particulièrement sur le net et dans les réseaux sociaux.

Allons voir demain : avez vous déjà imaginé qu’un logiciel puisse deviner vos envies, ou mieux encore qu’il vous aide à prendre des décisions (enfin, les bonnes décisions) au bon moment avec les bonnes personnes ?  N’êtes vous pas impressionnés par la quantité de données disponibles, sous toutes ses formes, y compris celle que nous donnons, stockons, partageons ?

Vous ne vous êtes jamais posé la question de ce qui pourrait nous arriver de bon si nous corrélions ces données, dans le respect de la vie privée de chacun évidemment. Car c’est un fait : il y a là, dans les environnements publics ou privés, une masse considérable d’informations qui ne sert à rien et qui ne profite finalement ni à la société, ni à personne. La genèse de notre programme de R&D est le fruit de multiples questionnements sur la manipulation des grosses données (Big Data), celles qui sont produites en temps réel, celles qui sont non structurées… et toute la connaissance qui y est présente, mais non exploitée.

iBrain est apparu comme une évidence, dès lors que nous avons cherché un nom de code au projet. Nous travaillons depuis 1 an sur l’algorithme (le c??ur d’iBrain). C’est un projet vaste, compliqué, long. Nous n’en sommes qu’à l’embryon. Reposant sur des modèles mathématiques puissants et de traitement automatisé du langage, il nous reste encore à dessiner les contours de son intelligence. Cependant, la première génération d’Ibrain permet déjà de faire fonctionner des prototypes dédiés aux acteurs du marketing (sismo-buzz) ou à l’analyse politique.

L’objectif de 50A est de faire de l’analyse intelligente de données (à des fins marketing par exemple). En fin d’année nous allons sortir un prototype sur le « mood social » des entreprises de taille nationale ainsi que celles, bien en vue, qui n’en font pas encore partie mais qui se prêtent bien à une sectorisation forte (par exemple dans le luxe, transport…). Les résultats se feront en terme de calcul de l’e-reputation en temps réels et dashboard d’évolution avec possibilité d’avoir un discours interprétatif. Nous souhaitons avec ces éléments pouvoir éditer un baromètre mensuel des entreprises du CAC 40 et celles sectorisées.

Ibrain délivrera 3 prototypes

– le premier sert à compter et pré-macher l’analyse => cela pourrait être un outil de veille, analyse d’e-reputation en temps réel, indicateur de performance multi-support…
– le deuxième amène la connaissance => sémantique du web temps réel, réponse automatisée
– le troisième sera iBrain Outil pré intuitif d’aide à la décision :  « laissez iBrain penser à votre place.»

Nous testons nos outils avec les données liées aux présidentielles 2012.
C’est un cas d’école très enrichissant car tout ce qui s’applique à une marque est assimilable à une campagne.
Nous avons en base de quoi traiter à la volée plusieurs millions de tweets par jour avec un prototype qui tourne déjà, et nous avons également plusieurs milliers de blogs thématisés et classés ainsi que plusieurs centaines de flux rss de news également thématisés (lemonde, lefigaro, leparisien, …)

Répartition des volumes de tweet et détection automatique des évènements principaux

Répartition des volumes de tweet et détection automatique des évènements principaux

Detection et classification automatique des sujets dans la presse (1300 sources)

Detection et classification automatique des sujets dans la presse (1300 sources)

Demonstration de la classification automatique (5jours rubrique économie)

Demonstration de la classification automatique (5jours rubrique économie)

Lien vers le site iBrain

@nicolas2fr sous la haute autorité de la team R&D 50A

 

 

ARCHITECTURE SOCIALE DIGITAL VISIBILITE WEB

eRéputation : un barcamp pour une définition.

Définition de la Ereputation
Définition de la Ereputation

Visuel Définition de la Ereputation

En prévision du BarCamp eRéputation du 11 février (save the date !), nous vous livrons une première reflexion sur une tentative de méthodologie de travail visant à définir l’e-Réputation.

L’eRéputation (ou e-Réputation, eReputation, mais aussi réputation numérique, réputation sur le Web, réputation en ligne, réputation sur Internet, cyber-réputation… etc) est nullement définie, ne mesure on ne sait trop quoi mais si chacun sent à peu près ce qu’il veut dire (et en a sa propre définition), l’eréputation n’est finalement, en ce début 2012, qu’un concept assez fourre tout. Cela reste dommageable, alors que de nombreuses entreprises se prévalent d’une maîtrise totale du concept par exemple.

Ce billet a pour objet d’essayer de définir le concept ou tout au moins, de faire le point sur la connaissance que l’on peut en avoir et de tracer des pistes de réflexion, notamment pour le BarCamp co-organisé par 50A.

Si nous essayons de définir l’eRéputation avec les outils classiques, une première difficulté s’impose à nous : la notion d’eréputation n’est pas présente dans le dictionnaire : voir par exemple dans le Trésor de la langue Française ou dans le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales. D’ailleurs, on ne sait pas très bien quand ce terme est apparu : en terme de trends, Google ne sait rien (et on en est désolé).

Si l’on cherche un peu mieux, il semble (d’après la wikipedia), que le terme soit apparu pour la première fois dans ce manuscrit de chercheurs qui s’intéressait à la notion de réputation sur internet à travers un marché d’actions en étudiant la réputation des vendeurs comme une variable indépendante du prix final :

« We investigate how seller reputation affects bidding activity in an Internet auction market. We find that bidders reward higher reputation sellers with higher prices. Sellers have incentive to invest in reputation despite noise due to the ability of participants to shed reputations using cheap pseudonyms and disincentives to report negative outcomes »

qui amène ce genre d’équation :

le cas d’Ebay est également passé en revue même si l’on ne parle pas encore de notation sociale.

Mais la publication ne parle pas encore de eReputation (en tout cas le terme n’est pas cité) : à ce stade, des publications prenant en compte la notion de réputation se trouve déjà en 1993 par exemple, avec les formes de contrats qui renforcent la réputation, et le premier terme est trouvé (par mes soins, en 2004), dans une publication du norvégien Erik Dagfinn Wisløff:

« Consider the ePharmacy once again. What is the value for the pPharmacy (physical pharmacy) of setting up an ePharmacy? Book value of the server, software and leased lines is probably not the real answer. I don’t think you will find a pot of gold by going by the replacement cost of the equipment either. eReputation is probably closer to the bull’s eye than a number crunching discounted cash flow what-if-analysis is. Sadly, there is no fixed and correct answer to the question. Finding the True Value is difficult. In my experience, a good operational risk analysis should try to explore a different line of reasoning in the Quest for True Value. »

Si on essaie de perséver dans cette voie de définition, et que Google ou l’étymologie ne nous aident pas mieux que cela, on peut essayer de se rapprocher d’autres champs sémantiques ou d’autres ontologies : la wikipedia justement, ne la définit pas mais renvoie vers la notion d’opinion qui lui même renvoie vers une forme de jugement. Et la notion de jugement, renvoie en droit, comme en philosophie soit vers une décision de justice (reposant sur un corpus de règles de droit) soit vers une pensée qui décide de la valeur d’une proposition. Hum.

Sur Slideshare, on trouve quelques documents intéressants qui en parlent. On peut citer le document multiauteurs coordonné par Aref Jdey. La wiktionnary propose cependant que la définition de la cyber-réputation (/si.b’ ?e.py.ta.sj’?/) soit la réputation d’une entité (personne physique ou morale, marque, produit) en fonction des traces la concernant, trouvables sur le Web.

Bref, nous ne sommes pas très avancé ! Car en fait qui dit « eRéputation » dit « mesure », et qui dit mesure dit « indicateur(s) ». Or, les « traces sur le web », ça renvoie aussi beaucoup de flou…

Si on s’intéresse désormais à la racine, ce qui considère à expliquer que l’eRéputation est une réputation électronique (au sens de ’email’ : e-mail : electronic mail), la réputation elle, est bien définie : la réputation vient étymologiquement du latin impérial ‘reputatio’, « compte, considération, examen, réflexion ». La réputation est définie comme la renommée ou l’idée commune que l’on se fait de l’entité considérée.

Il y a tout de suite comme une notion de subjectivité qui se met en place. C’est à priori gênant car il semblerait donc que la réputation de quelqu’un ne soit pas une donnée absolue mais bien ‘quelque chose’ interprétée via un prisme personnel, que nous essayons justement de définir. Et les prismes personnels sont à priori très complexes : ils sont construits à partir de notre culture, de notre histoire, ou de notre éducation.

Mais poursuivons, car il reste éventuellement à comprendre dans quelle mesure ce prisme personnel interfère avec une réputation absolue, pour peu qu’elle existe.

D’un point de vue religieux, nous ne sommes pas beaucoup aidé non plus : on ne trouve rien dans le Coran, (je n’ai pas cherché dans les Hadiths), et dans la Bible, les quelques passages concernant la réputation envisage surtout le cas de ces femmes non vierges qui de fait portent atteinte à la réputation de leur futur mari (Deutéronome 22:13-15), voire même la surveillance de magasin qu’il faut faire de façon correcte (Néhémie 13:13) ; Quant au Tao, il en parle comme d’une vanité (Chapitre 13).

Si l’on poursuit notre recherche plus avant, sémantiquement, re penchons nous vers le dictionnaire qui nous indique que la réputation est :

(A) une opinion favorable ou défavorable attachée à quelqu’un ou à quelque chose.
(B) Le fait d’être connu pour.
(C) Honorabilité, renommée de bonne moralité.
(D) Notoriété, renom qui affecte une personne ou une chose.

Bref, encore une fois, difficile d’extraire des indicateurs fiables, stables, pertinents, …

Essayons donc une démarche scientifique. Pour cela, on peut essayer une méthode qui a fait ses preuves et qui nous permet d’installer notre réflexion et notre travail dans un cadre connu, aux régles elles mêmes biens établies : la méthode hypothético-déductive.

Et nous pouvons décliner cette méthode en deux sous méthodes : la première est une démarche plutôt inférente (c’est à dire : constructive) afin de déterminer la forme du modèle et les paramètres. Le principe est simple : on indique quels sont les indicateurs (après les avoir trouvés) et il ‘suffit’ alors de les ‘agréger’ afin de déterminer le modèle qui régit l’eRéputation.

Par exemple, si l’on sait que l’influence ‘i’ vaut deux fois plus que l’expertise ‘e’ alors notre réputation sera une fonction du genre Erep = f(i,e) avec la propriété que f(i/2, 2e) = f(i,e). On peut donc commencer à chercher quelles sont les fonctions de plusieurs variables vérifiant cette propriété. Peut être tomberons nous aussi sur un os : il n’existe peut être pas de telles fonctions.

Pour cela, il faut donc chercher les indicateurs et indiquer comment ils interagissent entre eux pour donner le résultat final qui est l’eréputation.

L’autre sous méthode est plutôt de type rétro engineering : donner les indicateurs et les résultats, et cette fois ci il faut trouver la loi à partir des résultats : une fois le modèle posé, il faut alors régler les paramètres. L’idée ici est de poser comme hypothèse quelle est l’eréputation de telle ou telle personne puis de considérer quels réglages des paramètres il faut adopter pour que le modèle soit cohérent.

Pour résumer, nous essayons :

  1. de définir l’eréputation, puis
  2. de donner un sens à une fonction pour calculer l’eréputation effectivement.

Pour ce faire, on utilise une démarche scientifique que nous prenons par les deux bouts si besoin :

  • soit nous prenons les paramètres, nous indiquons quelle loi utiliser et nous avons notre fonction de calcul, qui permet de dire que CocaCola(c) a une meilleure eRéputation que Nutella(c).
  • soit nous indiquons quelle fonction de calculs utiliser, quels résultats nous devons obtenir, et nous en déduisons quels sont les paramètres à prendre en compte. (Influence, Notoriété, …)

Voila de quoi travailler pour ce Barcamp eRéputation programmé pour être hautement intellectuel ! A vos neurones ! Il reste encore quelques places…

Article rédigé par Vincent Pinte Deregnaucourt (Directeur de Recherche de la cellule R&D 50A)

ARCHITECTURE SOCIALE

Nettoyeur du net pour 9,90′ : une e-reputation au rabais?

Nettoyeur du net pour 9,90′ : une e-reputation au rabais?

Depuis quelques temps on voit fleurir dans la presse et sur la toile quantité d’articles à propos des « nettoyeurs du net ». S’il est vrai que le terme choisi vise surtout à vulgariser notre profession, on ne peut pas s’empêcher d’être agacé par certains raccourcis. 50A souhaite prendre la parole et rétablir un peu la vérité sur ce qu’on essaye de vendre au grand public. Continue Reading

ARCHITECTURE SOCIALE

De Klout à iBrain

Introduction :

La révolution du net a démarré quand on a pris conscience du lien social que pouvait générer l’outil. Depuis Twitter et l’apparition des premiers Hashtag on ne cesse de s’entre-référencer. L’implication de l’internaute sur la toile s’est ainsi développée à mesure qu’il se définissait par rapport à sa communauté. A tel point que l’existence même d’un internaute ne peut se définir qu’à travers son lien social. A quoi bon avoir une adresse mail si ce n’est pour échanger avec son entourage et rester informé de ce qu’il se passe ? Un compte Facebook ? Des abonnements aux flux RSS ?

C’est ce lien social, cette appartenance numérique à un groupe donné qui est aujourd’hui mesurée, compilée, quantifiée. Klout s’engage à mesurer cette e-réputation à grande échelle applicable pour tous, par tous et gratuitement. Si l’outil de mesure est sujet à de nombreuses critiques, il apparaît comme une suite logique de l’évolution des m??urs sur Internet.

L’analyse de données pour en tirer un contenu exploitable étant un virage inéluctable de la société online, 50A s’intéresse également de près aux nombreuses possibilités d’exploitation de l’information. L’agence en a fait son projet de R&D, je vous présente: iBrain

Qu’est-ce que Klout ?

Créé il y a deux ans à San Francisco, Klout (Clout=influence en anglais) a pour but d’analyser votre activité et vos interactions sur les réseaux sociaux. Les calculs se font par pondération entre l’étendu de votre entourage, le Klout score de ce dernier et l’interaction qui en résulte. Plus vous êtes actifs et plus vos interventions sont reprises et plus votre score (noté sur 100) sera élevé.

Par intuition digitale, Klout vous attribue un des 16 titres définis par une matrice qui analyse vos résultats selon:

– votre participation aux débats

– la création ou le partage de contenu

– sa spécialisation

– sa régularité

Ainsi on retrouve 16 profils:

Curator: Met en avant les influenceurs, trouve le meilleur contenu et le partage

Broadcaster: Diffuse l’info en grande quantité, est régulièrement RT, commenté…

Taste Maker: Suit les tendances mais sait également les créer

Celebrity: Tout ce qu’il dit est repris en masse, probablement une célébrité IRL

Syndicator: Sait ce qui est à la mode et suit activement les influenceurs. Permet à ses followers d’être tout de suite au courant de sujets précis

Feeder : Délivre des informations de qualité à propos de sujet précis

Thougt Leader : Influenceur dans son domaine, il reconnait les messages important et donne son opinion

Pundit : Fait plus que partager l’info, il la crée. C’est une référence dans son domaine

Dabbler : Débutant sur la toile, il partage peu

Conversationalist : Aime se tenir informé des infos « hot » et échange sur différents sujets

Socializer : Réactif, il aime partager ses découvertes avec son entourage

Networker: Sait connecter les bonnes personnes entre elles et partage les informations importantes

Observer: Ne partage pas beaucoup mais suit de nombreuses personnes pour se tenir au courant

Explorer: Très engagé sur le web social, il est toujours à la recherche de nouveaux moyens d’interagir et d’être en réseau

Activist: Défend activement une cause ou une idée

Specialist: Ce n’est pas une célébrité mais son opinion est la deuxième plus recherchée concernant un sujet en particulier. Followers très engagés.

Si vous êtes Justin Bieber par exemple, votre score flirt avec la centaine et vous êtes une Celebrity. Si, en revanche,  vous êtes plutôt du genre early adopter on vous retrouvera Specialist ou Pundit entre 50 et 70 et ainsi de suite en fonction de votre implication sur les réseaux sociaux.

D’abord calculé à partir de Twitter et Facebook, Foursquare, Instagram, LinkedIn, Youtube, Flickr, Blogger, Last.fm et Tumblr sont vite venus rejoindre les rangs des réseaux sociaux à quantifier. Suivi tout récemment par Google + qui devrait rapidement se faire une place dans la Kloutosphère.

Vers un Klout Casting ?

A partir d’une influence laborieusement acquise avec le temps pour se créer un nouveau lien social, on en vient à mesurer son taux « d’influençabilité ». Quel intérêt peut-il y avoir à quantifier et classer les influenceurs ? Jusqu’ici on avait pu bénéficier par exemple du PeerIndex, moins sexy, ou de la WikioMap pour repérer les blogs les mieux fréquentés et en déduire une certaine influence sur les communautés.

Aujourd’hui, c’est avant tout pour des raisons marketing assez évidentes que Klout sort son épingle du jeu. Avec l’intérêt croissant des marques pour leur e-réputation, Klout est un merveilleux indice de notoriété quand il s’agit aux community manager de justifier leur choix envers tel ou tel influenceur.

Spotify et Subway y ont déjà eu recours en permettant aux meilleurs influenceurs de bénéficier d’invitations et de promotions, les perks, réservées à ceux dont les scores étaient par exemple supérieurs à 50 ou 60.

Que vaut-il ?

Qu’en est-il cependant de la légitimité que l’on peut accorder à un tel classement ?

S’il est vrai qu’une batterie de lignes de code et d’équations ont été nécessaires pour réaliser un classement si vaste avec autant de données, rien n’est exprimé quant aux valeurs données aux outils de mesure. Un RT est-il plus influent qu’un nouveau badge sur Foursquare ? Qui du Instagram shot ou du +1 rapporte le plus de points ? Pour le moment, et probablement pour des raisons historiques, Twitter conserve la première place dans le classement des actions les plus rentables.

Klout est donc un nouveau moyen de se classer et de se positionner les uns par rapport aux autres. Si l’intérêt semble évident pour faire émerger les plus grands influenceurs d’un domaine précis, son champ d’action est vite restreint dans les faits puisqu’il ne s’applique exclusivement qu’au classement. Outils de comparaison donc pour les professionnels et les internautes en mal d’ego, la dérive du classement devient l’obsession du positionnement, et, à raison, la participation inconsciente ou non à la compétition. On sait aujourd’hui les bienfaits d’un tel modus operandi dans le milieu professionnel et particulièrement sur les employés de certains grands groupes.

Le paysage virtuel change, il évolue constamment. Chaque nouvel appareil amène son lot de nouveaux logiciels, applications, plus puissants, plus précis et répondant à quantité de nouveaux besoins créés pour l’occasion. On s’imprègne de plus en plus de cette technologie, omniprésente, pour interagir les uns avec les autres, communiquer davantage et plus loin. Et s’il était temps de tout mettre en commun ?

Aussi critiquable soit Klout, « la référence de l’influence » a ouvert la question d’une nouvelle tendance, l’interaction de données, ou l’extraction d’informations afin de créer du contenu.

Avec la dispersion des informations, il fallait envisager toutes ces connaissances perdues et leur redonner une structure, un lien.

Chez 50A, cela fait maintenant un an que nous travaillons sur la question. Spécialisée dans le domaine des réseaux sociaux, l’agence s’est véritablement tournée vers la compréhension et la maîtrise des data. Inférence et probabilités bayésiennes, Datamining, Corrélation sémantique, la grande Aventure scientifique avait commencé !

Nous sommes en effet partis d’un postulat simple : la création de contenu à partir des données laissées sur le net. De là, est naît le projet iBrain : une machine ou entité qui permette d’aller chercher des infos sur différents réseaux sociaux ou sites internet (blog, forum), de les consolider et d’en produire de nouvelles à partir de données différentes déjà existantes.

Dans les faits, iBrain permettrait de consolider un avis. Par exemple avec un docteur : il pourra dire au patient si il a trop fumé ou si il n’a pas pris soin de sa santé grâce aux diffférents tweets ou messages provenant du malade et permettrait d’en conclure ce qu’il faut changer dans son comportement.

Un premier état de l’art nous a vite confirmé qu’un tel projet était une véritable innovation pour le net et sa compréhension.  Au vue des nombreux obstacles d’ordre mathématiques, technologiques et informatiques il nous a fallu demander de l’aide auprès de spécialistes.

C’est ainsi que nous avons crée le département de R&D 50A

Pourtant plus à même de travailler avec des groupes tels Thales ou Orange France Telecom, iBrain a décroché un partenariat avec le CNRS et l’UTC de Compiègne !

L’UTC et un de ses laboratoires, (HEUDIASYC, une Unité Mixte de Recherches CNRS 6599), qui travaillent sur les mêmes idées ont soumis la participation à la thèse CIFRE ayant pour titre : « Système d’analyse de systèmes sociaux : extraction et gestion d’informations pour l’élaboration d’un système multidimensionnel de connaissances corrélées ». Pierre Morizet, chercheur au CNRS, a immédiatement adhéré au projet. L’idée a également séduit de nombreux autres laboratoires  qui voulaient collaborer.

En se lançant dans un tel projet on passe par différentes sciences ou techniques comme les mathématiques, ou le traitement automatique du langage (TAL)

Pour fonctionner, iBrain s’appuie sur 7 grand groupes de données afin d’affiner ses choix :

  1. Les réseaux sociaux qui impliquent les liens relationnels publics et privés
  2. L’information pure au travers de sites d’informations liés à l’actualité ou thématique avec les blogs
  3. Les données privées : vos saisies sur simplenote ou agenda éléctronique par exemple
  4. Les données librements disponibles comme l’Open Data
  5. Les données à but commercial diffusées sur Foursquare, Nomao ou Pages Jaunes
  6. Données diverses
  7. Les données issues des logiciels de Quantified-self seront aussi exploitable mais encore en développement.

En exploitant toutes ces informations, nous avons repéré trois principales difficultés, autant d’étapes dans la réalisation du projet :

  1. La gestion des données et des informations en dépit des contraintes d’utilisation inhérentes à l’outil. Se connecter à 18h sur Twitter et remonter la timeline jusque 9h avec une centaine de followers actifs est impossible par exemple.
  2. Comprendre l’information dégagée à partir de données brutes. Comment exploiter et stocker différentes informations quelque soit leur provenance et en définir une corrélation ?
  3. Enfin, traduire ces informations retravaillées en un discours utile auprès du consommateur final

Il faudra du temps à 50A pour qu’iBrain soit viable, l’agence digitale s’est prévu 3 ans pour mettre au point son projet de R&D. D’ici là, alors que nous entrons déjà dans l’ère des technologies 2.5, iBrain sera à même de rivaliser avec les logiciels 3.0 : l’aventure vers l’intelligence artificielle continue !

Welcome dans le monde de la DATA et de l’influence !!

COWORKING LAB

interview de Casey Fenton et présentation du CouchSurfing

L’office du tourisme Japonais vient d’annoncer qu’il offrait des billets d’avion pour faire revenir ses touristes. Les participants doivent s’inscrire en ligne et choisir leur destination, les heureux gagnants devront tenir un blog photo pour alimenter le site et rappeler ainsi la beauté des îles nipponnes. Aux grands maux les grands remèdes, le Japon a bien compris l’intérêt du net pour redorer son image auprès du grand public. Il faut dire que l’e-tourisme est en constante progression. S’il a progressé de 20% en France en 2010 (contre 7% en 2009) on comptait déjà 35% de français ayant préparé leurs vacances en ligne en 2009 (47% aux USA). Secteur florissant, avec un panier français moyen de 258′, le tourisme constitue la catégorie de produits et de services la plus achetée sur Internet.

Pour trouver un hôtel et voyager serein, l’internaute se renseigne ! Ainsi, en 2010, suite à une étude menée aux Etats-Unis par Cornell, plus de 50% des vacanciers se sont renseignés auprès de leurs collègues et amis avant de réserver. Les avis laissés par les usagers ont, de fait, plus d’influence que ceux laissés par les sites professionnels.

Ce type de voyage tend à se démocratiser de plus en plus tant il simplifie la préparation au voyage. Outre les conseils que l’on peut trouver sur différents site de voyages alternatifs on retrouve surtout cette tendance avec le CouchSurfing qui, depuis 2004, permet aux voyageurs de se retrouver sur le net, de s’accueillir les uns les autres en prenant en compte les commentaires et avis des utilisateurs.

Subtil alliance de surf et de canapé, le CouchSurfing est un concept permettant de voyager à travers le monde en préparant son voyage non pas d’hôtel en hôtel mais bien d’hôte en hôte. La différence est avant tout idéologique. Philosophie du back-packer globe-trotteur, CouchSurfing propose aux utilisateurs de s’immerger totalement dans la culture locale en dormant chez l’habitant.

Depuis 2004, le site propose gratuitement aux utilisateurs de « rapprocher les personnes et les lieux dans le monde, créer des échanges de savoir, élever la conscience collective, diffuser la tolérance et faciliter la compréhension interculturelle »

Et ça marche ! Avec  plus de 3 millions de membres en juillet 2011, le site CouchSurfing a permis à des milliers de voyageurs de découvrir un pays de canapés en canapés.  Grâce à ce succès, CouchSurfing décide, le 25 août 2011, d’abandonner son statut d’association à but non lucratif pour le statut de B Corporation, soit une société commerciale selon le droit américain, permettrait ainsi une fiscalité plus avantageuse, sans pour autant réformer l’esprit de l’organisation.

CouchSurfing doit son succès à :

– La possibilité d’avoir un grand nombre d’informations sur les hôtes comme sur les invités afin d’éviter les mauvaises surprises et de pouvoir laisser une appréciation « indélébile » sur le compte des utilisateurs

– Le principe même d’échange et d’inter-culturalité. Apprendre à découvrir un pays de l’intérieur et non plus à partir d’un guide ou d’une brochure

– Un site internet complet et facile d’utilisation pour rendre compte de l’importance du mouvement et créer de véritables communautés de CouchSurfer.

Sur ce dernier point, de nombreuses soirées et rendez-vous sont régulièrement initiés de la part des membres eux-mêmes pour apprendre à se connaître et échanger.
CouchSurfing propose en effet plusieurs statuts:

– Situation du canapé : disponible, ou non, ou à voir selon les profils

– Situation de l’hôte : Dispo pour un café, actuellement en voyage

Selon l’indication, les utilisateurs sont libres de faire partie du mouvement sans être obligé de devoir accueillir (le plus souvent plutôt par manque de place que manque de volonté).

Nourrie par l’intelligence collective, le concept d’open-data et les nouvelles technologies, 50A via iDir est allée à la rencontre du fondateur Casey Fenton de passage à Paris. L’occasion pour nous de lui poser quelques questions sur le site et ses aspirations futures :

Chiffres :

http://www.journaldunet.com/cc/10_tourisme/tourisme_marche_fr.shtml

http://veilletourisme.ca/2011/05/04/comment-les-voyageurs-utilisent-le-web-pour-choisir-un-etablissement-hotelier/

http://www.congreswereld.nl/files/documents_upload/documents_upload_2010/CHR_Cornell_research_socialmedia.pdf

DIGITAL

Interview de Séverine Figuls, CMO de Super Marmite

Super Marmite est le premier réseau social gourmand géolocalisé. Il permet aux particuliers, comme vous et moi, et dont le frigo est vide ou l’envie de cuisiner proche de zéro, d’aller chercher à proximité un bon petit plat fait maison et à moindre coût.

Nous mêmes utilisateurs de Super Marmite chez 50A, nous avons décidé d’aller à la rencontre des créateurs du site pour qu’ils nous parlent plus en détails de leur projet. C’est ainsi que je me suis entretenu avec Séverine Figuls, CMO de Super Marmite, qui a eu la gentillesse de répondre à mes questions.

Une start-up de gourmands

Super Marmite a réellement décollé grâce à l’événement LeWebParis décrochant le premier prix de l’originalité dans la compétition de start-up.

Les créateurs ont également participé au StartUp Weekend, le site étant directement issu du deuxième StartUpWeekend Paris en mai 2010.

Recréer du lien social : sur le site et dans le réel

La vocation principale de Super Marmite est de créer un réseau de proximité : le site permet de trouver les plats de son choix et géolocaliser les cuisiniers pour se rendre ensuite directement chez eux et repartir avec son déjeuner ou son dîner.

Super Marmite organise en prime des événements pour partager dans le réel autour des envies culinaires de chacun. Le prochain événement est prévu pour le 20 juillet, suivez les sur Facebook et Twitter pour retrouver toutes les infos.

Bon Plan : poste de Community Manager « de terrain » à pourvoir

En prime, Séverine m’a confié qu’elle était à la recherche d’un Community Manager de terrain capable de gérer la communauté online mais également sur le terrain, pour aller à la rencontre des cuisiniers ou des commerçants de proximité pour développer le projet Super Marmite. Si cela vous intéresse, allez consulter l’offre.

Un grand merci @severinefiguls

ARCHITECTURE SOCIALE

Quand les Community Managers deviennent des Hacktivistes – C1

Avant-Propos

Demain se déroule le premier Barcamp en simultané entre Tunis et Paris. L’ EvolutionCamp, Evolution en mode (R)évolution, sera l’occasion de traiter entre autres des nouveaux métiers du web et du rôle du Community Manager. Amorçons notre réflexion de demain sur le sujet.

Introduction

Quel est le rôle du community manager ? Quid du community management ? : Le community management est le fait d’animer et fédérer une communauté pour une société ou une marque à travers les médias sociaux et de faire respecter les règles de bonne conduite au sein de cette communauté.

Une stratégie est mise en place par une entité telle qu’une entreprise, une agence, une association, une institution’ Elle répond à des objectifs définis en amont. Il existe aussi des Community Managers indépendants. Une sorte d’Open Community Management, à assimiler aux mouvements Open Source / Open Data, non plus dicté par des objectifs de communication mais par de véritables convictions citoyennes ou des croyances.

La première vague d’actions réalisée par la marque dans la gestion de communauté fut la création de leurs propres réseaux sociaux : Coût énorme et résultat nul, l’exemple du groupe Thalès est assez parlant. La deuxième vague a été l’achat d’espace social et l’achat de kilo-fan : on plug du média planning traditionnel sur des supports sociaux.

Dans cette société d’ultra communication dans laquelle nous vivons, les communicants (entreprises, marques, politiques) se sont longtemps adressés aux gens en pensant pouvoir influer sur leurs comportements, sur leur façon de penser, pour déclencher les actions voulues. C’est ce qu’on appelait le Mass Marketing (si vous voulez un cours d’histoire de la com’ sur le sujet, penchez vous sur les études de l’Ecole de Francfort).

Ces mêmes communicants ont ensuite voulu s’adresser aux communautés, de plus en plus nombreuses sur la toile grâce aux médias sociaux. C’est ainsi que le rôle du Community Manager est apparu : animer, écouter, répondre à ces communautés et  leur proposer des idées, des produits, des services’

Avec l’avènement  du web 2.0, les internautes sont passés à un stade de cyberacteurs, l’idée n’est donc plus d’être le simple destinataire d’un message, mais d’en être également acteur sur la base du travail collaboratif. Ces cyberacteurs sont alors devenus des relais d’opinions, des prescripteurs, des ambassadeurs pour les marques, voire même des sortes d’employés non rémunérés. C’est finalement la logique du crowdsourcing : bénéficier de la co-création et de l’intelligence collective, les internautes pouvant réaliser diverses tâches : création de contenu, veille, modération, etc.

Aujourd’hui les internautes ne se cantonnent plus à un rôle de consommateur ou même de cyberacteur, ils deviennent des activistes citoyens capables de se faire entendre et de faire bouger les choses en utilisant les mêmes mécanismes que les marques tentent d’exercer sur eux. Il peuvent même devenir à leur tour des Community Managers en fonction de leurs convictions, de leur croyance, etc.

Tour d’horizon de ce type de ces Cyberacteurs pas comme les autres, pratiquant un Community Management « hors des marques ».

1 Le Community Manager Citoyen : l’exemple « Changer Sodexo »

 

A travers sa communication, Sodexo se positionne comme le leader mondial de la qualité de vie au quotidien, se présentant même comme un employeur engagé. Mais qu’en pensent nos Community Managers Citoyens ? Sur la toile, on entend un son de cloche totalement différent.

Le site Changersodexo.fr milite depuis janvier 2010 aux côtés d’organisations syndicales du monde entier pour « exiger que Sodexo soit à la hauteur des principes que la société met en avant en matière de responsabilité sociale, en garantissant le respect des droits fondamentaux de ses salariés à travers le monde et en s’engageant à poursuivre le dialogue social afin d’améliorer les conditions de travail de ses salariés« .

Citoyens et syndicalistes ont donc mis au point une véritable stratégie de Community Management à travers ce site, la page Facebook etla chaîne Youtube ChangerSodexo qui propose des vidéos dénonçant les conditions de travail inacceptables qu’impose Sodexo à ses salariés du monde entier. Ces citoyens activistes ont alors réussi à faire plier la multinationale. Le 8 mars 2011, Sodexo a accepté de « transiger une affaire soumise au  National Labor Relations Board (NLRB) au sujet de sa politique en matière de droit d’expression de ses salariés à l’égard des médias« . Une première victoire pour l’action citoyenne.

Jusqu’ici Sodexo avait une politique très stricte et restrictive vis-à-vis des médias. La société exigeait que ses salariés ne s’expriment sur « aucun sujet » sans l’accord préalable d’un responsable. Grâce aux actions menées par ces activistes 2.0, Sodexo a publié une nouvelle politique média « qui n’est plus de nature à porter atteinte à la liberté d’expression des salariés quant à leurs conditions de travail et quant aux problèmes rencontrés sur leur lieu de travail. Sodexo doit notifier ce changement de politique à tous ses salariés aux Etats-Unis. »

L’action citoyenne n’a donc plus de frontières pour s’attaquer aux multinationales. Démarrée en 2009 aux Etats-Unis la campagne CleanUpSodexo est directement reliée à la campagne française (le siteClenUpSodexo.org est relié au site français). Les militants mènent donc une action coordonnée à travers leur site et leurs réseaux sociaux respectifs.

L’exemple nous montre bien que les citoyens peuvent donc changer la stratégie des entreprises ou tout du moins, leur stratégie de communication.

2 Le Community Manager Secret / Défense : l’exemple de la CIA

Comment gérer une communauté classée « secret / défense » ? C’est la question que s’est posée la CIA qui anime et contrôle sa communauté très privée depuis 1999. Son but principal était de réussir à effectuer un travail collaboratif en tant que communauté avec les différentes organisations pour proposer des solutions critiques pour la sécurité nationale.

Voici les différents points de leur stratégie de Community Management :

  1. Unifier la communauté au travers de processus collaboratifs
  2. Se focaliser sur les gens et la connaissance (comme son nom l’indique la CIA chercher à centraliser l’intelligence)
  3. Développer de nouvelles sources et méthodes pour la collection de données
  4. Adapter la sécurité au nouvelles menaces
  5. Améliorer la gestion interne des ressources

La CIA a donc déployé une équipe dédiée au Community Management en interne pour concilier les différents départements, analyser et produire des contenus et donc répondre à ces objectifs.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site officiel de la CIA.

3 Le Community Manager Soldat

Placé entre de mauvaises mains, le Community Management peut être une arme terrible. La « police internet » de Ben Ali en est un parfait exemple. Entouré de 600 Community Managers Soldats (il s’agissait en fait de 600 techniciens ou ingénieurs basés à Carthage), Ben Ali pouvait alors scruter la toile et surtout surveiller les Tunisiens.

L’idée était donc d’identifier les contestataires au régime grâce à une cyber police cherchant principalement à voler les identifiants Facebook et autre Gmail afin de faire taire les futurs révolutionnaires. Nos amis de ReadWriteWeb ont des articles très intéressants à ce sujet.

Des comptes ont donc été piratés et fermés, mais heureusement qu’en face, les Community Managers Citoyens ont réussi à contrer l’offensive de Ben Ali et organiser les manifestations que l’on connaît pour renverser le pouvoir, et maintenant tenter d’avancer vers de l’Open Gouvernance (sujet abordé lors de notre prochain BarcampR).

4 Le Community Manager Religieux

 

Au niveau historique, les premières communautés importantes étaient les communautés religieuses. Aujourd’hui, la religion est devenue un sujet relativement sensible. Faire des campagnes de communication sur le sujet pourraient être perçu comme une tentative de prosélytisme, rappelant presque le temps des croisades. Ces communautés existent pourtant, et il faut bien les gérer.

Un exemple marquant de Community Management religieux reste celui de l’église catholique qui a lancé l’année dernière la campagne « Et pourquoi pas moi ? ». La punchline est simple : « Le prêtre est un créateur de lien social ».

L’Eglise a opté pour une communication jeune et relativement décalée (du type « Jesus is my boss ») avec comme outils principaux un site web, une page fan facebook et des plateformes vidéos Youtube et Dailymotion.

Conclusion

Le Community Manager : archétype de l’anti-star ?

La conclusion de Damien Houlle :

Finalement un des principaux aspects du Community Management est le fait de réussir à s’effacer face à la communauté. Dans les 4 situations évoquées ci-dessus, la plupart d’entre nous ne saurait citer le nom d’un community manager en particulier. Le job d’un CM, c’est un peu le job de l’anti-star.

Connaissez-vous les noms des Community Managers de la révolution tunisienne ? Ceux qui ont relayé, créé des logos, etc ? ? Non. Malgré leur rôle plus qu’important, cela reste un travail de l’ombre. Mais pourquoi ?

Le Community Manager est quelqu’un qui arrive à s’effacer face à la communauté, tant en réussissant à jouer le role de catalyseur de celle-ci : quel paradoxe, quel tour de force ! Son  rôle est de trouver les enthousiastes, les lead-users, les super-users qu’ils soient experts ou amateurs. Ce qui représente 1% d’une communauté en nombre, mais 90% des commentaires, relais, nouveautés, créations.

En fait, si le community manager arrive à bichonner ces 1%, les 99% suivront soit en répondant, diffusant et notant: le bouton « J’aime » est un super exemple de relai simple, aisée, facile, anti-chronophage, qui permet à ces 99% de donner l’effet boules de neige aux 1% les plus actifs !

Vous avez dit {R}évolution ?

La conclusion de Nicolas2fr :

Si l’on se place d’un point de vue plus général, on s’aperçoit que le Community Manager change le rôle et le fonctionnement de l’entreprise. Il s’agit donc maintenant d’exercer un community management citoyen. Chaque recommandation stratégique devra mettre le citoyen au coeur de sa démarche.

La transparence ne sera plus un buzzword green mais une logique d’action. Les entreprises seront confrontés à des bad buzz réguliers qui devront être réglés au cas par cas.

L’entreprise va donc devoir repenser l’ensemble de ses services. Finalement, c’est la construction de l’entreprise de demain : l’entreprise 2.0.

C’est d’ailleurs pour cela que nous organisons le 18 juin prochain (soit demain !) un Barcamp intitulé « EvolutionCamp : Evolution en mode (R)évolution » pour y aborder toutes ces questions autour des nouveaux métiers digitaux et des différentes formes de Community Managers. Il sera aussi question de l’impact des médias sociaux en Tunisie, l’événement ayant lieu en simultané à Paris et Tunis.

Pour plus d’informations sur l’EvolutionCamp rendez-vous ici : http://www.barcampr.com/.

Cet article a été rédigé à plusieurs mains, un grand merci à :

@nicolas2fr, @thib39 et @damienhoulle

version C1 : @jujusete

DIGITAL

Enquête 50A sur les Digital Natives : « Ma fille est une blogueuse »

Blogueuses de mère en fille

C’est dans un cadre bucolique (le parc de Vincennes) que j’ai eu le plaisir de rencontrer Charlotte, 9 ans et déjà blogueuse, tout comme sa maman Cathy. Elles ont eu la gentillesse de répondre à mes questions car je voulais en apprendre plus sur les usages de ceux qu’on appelle les « Digital Natives », ces enfants nés dans le digital et qu’on imagine comme des surdoués du web et de l’informatique.

La maman, Cathy, est community manager et experte en stratégie digitale. Elle est également membre des (très bons) Explorateurs du Web. Elle officie sous le nom de @Geeknauteet tient le blog du même nom qui traite principalement de réalité augmentée et de mondes virtuels.

Sa fille Charlotte a rapidement manifesté son intérêt pour ce que faisait sa maman et c’est donc tout naturellement que Cathy  a décidé l’accompagner sur la toile : en explorant toutes les possibilités qui s’offrent à elle, de manière ludique et pédagogique.

Mais attention, je me suis vite rendu compte que certains termes étaient à bannir : elle n’est pas une « Digital Mum », et sa fille n’est pas une « Digital Native ». Pour elle ce sont des étiquettes qui dénaturent la démarche très simple que celle de cette maman qui accompagne sa fille sur internet. Et justement, il ne faut pas parler de « contrôle parental » mais bien d’accompagnement.

Il est vrai que beaucoup de parents peuvent avoir peur des « dangers » d’internet, mais ce n’est pas une raison pour en interdire l’utilisation à son enfant. En l’accompagnant et en lui expliquant des règles simples, le web peut être un fantastique terrain de jeu, un moyen de créer du lien (familial, amical…) et d’apprendre en s’amusant.

Histoires en chocolat

Charlotte est donc très loin de la caricature d’une jeune geek qui passerait tout son temps devant un écran. C’est au contraire une enfant pleine de vie, simplement très curieuse de ce que fait sa maman et qui a montré un véritable intérêt pour le digital. Comme maman, elle voulait son blog. L’opportunité pour cette petite fille très créative de raconter ses Histoires en Chocolat.

Grâce à son blog, Charlotte a trouvé son propre moyen d’expression et d’échange. Elle s’amuse avec des photos, des vidéos et des dessins qui illustrent ses histoires. Elle possède son propre ordinateur et emprunte tous les outils de sa maman : appareil photo, caméra, tablette graphique… Telle une community manager en herbe, son compte Twitter @ceriseblog lui sert ensuite à proposer des liens vers son blog.

De son côté, Cathy y voit des vertus pédagogiques : un moyen pour sa fille  de développer sa créativité, d’améliorer son orthographe et de savoir d’ores et déjà utiliser un ordinateur et maîtriser internet ainsi que ses différents outils : des choses indispensables dans la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui.

Merci @ceriseblog et @geeknaute !

EVENEMENTIEL

Interview vidéo de Haythem El Mekki, journaliste et blogueur tunisien

Lors de son passage en Tunisie, Thibaut, notre reporter sans frontières estampillé 50A, a eu le privilège de rencontrer Haythem El Mekki, également connu sous le pseudo ByLasko.

C’est ainsi qu’ils ont  pu longuement discuter de la révolution tunisienne mais surtout de ses perspectives, à savoir la démocratie 2.0. Vous pouvez découvrir aujourd’hui les meilleurs moments de cet entretien en vidéo sur le Blog 50A.

Haythem est un journaliste indépendant qui officie sur le web bien sûr, mais également à la télévision et à la radio. Il présente une revue de presse satirique sur Mosaïque FM, il est chroniqueur sur Nessma TV et collabore également avec divers médias internationaux francophones, comme sur le blog ReadWriteWeb France.

Haythem s’est tout d’abord fait connaître grâce à son propre blog : ByLasko. Comme il l’explique lui même : « C’est surtout depuis la Révolution Tunisienne que ma carrière n’a plus rien à voir avec ce qu’elle était avant le 14 Janvier 2011″.

Il est également très présent sur les médias sociaux qui ont contribué à la révolution tunisienne, via sa page Facebook et son compte Twitter.

Retrouvez prochainement la version intégrale de cette interview 50A.

Un GRAND merci @bylasko! Et comme il le dit lui même : Peace, Power & Respect !

WeLoveYou WeLoveTunisia #50ATunisia

@thib39

EVENEMENTIEL

Focus sur l’Etoile du Nord, compagnie théâtrale tunisienne


Préambule :

Lors de son voyage en Tunisie, la team 50A a pu étudier de plus prêt l’apport des médias sociaux dans les plans d’action de la révolution 2.0.

Mais un voyage est également synonyme d’ouverture culturelle, c’est pourquoi 50A tient à vous présenter l’Etoile du Nord, compagnie théâtrale tunisienne. Car même en pleine révolution, le peuple tunisien est toujours très tourné vers les arts et la culture.

Comme l’explique son site internet, le théâtre de l’??toile du Nord, situé en plein coeur de Tunis, est un lieu unique dans sa conception architecturale. C’est le seul théâtre en Tunisie qui dispose d’une salle de spectacles à rapport air de jeu / public variable (qui peut accueillir des pièces de théâtre, concerts, conférences, projections, danse, formation). Ce concept lui permet de répondre efficacement aux exigences de la création théâtrale contemporaine.

Au delà de simples représentations, L’Etoile de Nord à pour vocation de soutenir et pousser à la création artistique, c’est pourquoi la compagnie invite des troupes aussi bien tunisiennes qu’étrangères et a même permis à des dizaines de jeunes musiciens, écrivains, poètes tunisiens de s’exprimer devant un public tout en les aidant dans leur insertion dans la vie sociale et professionnelle.

Cet espace dédié à l’art et la culture propose également un foyer d’accueil pour le public ainsi qu’une bibliothèque très orientée sur les arts de la scène, l’architecture, la peinture et le cinéma et qui permet aux visiteurs d’effectuer des recherches sur Internet.

Et il est important de noter que le théâtre de l’??toile du Nord travaille désormais avec l’aide du ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine.

Le théâtre proposera le mois prochain un spectacle intitulé 4.48 Psychose dont le pitch est le suivant :

4.48 Psychose est une pièce sur le suicide mais pas uniquement. Elle parle de dépression, elle parle du corps et de l’esprit qui ne peuvent être mariés. Elle parle de l’être aimé qui n’existe pas. Elle parle de théâtre et d’écriture. Sachant que l’auteur Sarah Kane s’est suicidée après avoir écrit la pièce et avant de la voir sur scène…

Une pièce qui semble lourde de sens et très conceptuelle.

En tout cas au fil de ses aventures, la 50A team a pu découvrir du partage, de la co-création, de la culture. Qu’on ne s’étonne pas que « 50A Love Tunisia » !

WeLoveYou WeLoveTunisia #50ATunisia

COWORKING LAB EVENEMENTIEL

C’est officiel, 50A part en Tunisie !

Cela fait maintenant plusieurs mois que le débat fait rage autour du rôle des médias sociaux dans les manifestations en Tunisie et Egypte, où on a pu voir des réseaux comme Facebook et Twitter jouer un grand rôle dans l’organisation des manifestations et dans la transmission des informations. On a entendu parler de Citizen Power, de Démocratie 2.0, d’Hacktivisme Citoyen

Sur 10 millions de Tunisiens, 2 millions possèdent un compte Facebook.

Alors faut-il s’arrêter à ce simple constat ou en tirer des enseignements ? Vous me direz sans doute que la meilleure chose à faire serait de se rendre sur place et en parler directement avec les acteurs de cette révolution 2.0. Et bien c’est exactement ce qui va se passer :

50A part en Tunisie !

Que les choses soient claires, les membres de la 50A Team ne s’improvisent pas journalistes, le but n’est pas de revenir sur les événements qui ont déjà été traités dans les médias (cf. notre sélection d’articles).

Ce sont justement les citoyens qui sont devenus journalistes lors de ces événements. 50A part en Tunisie pour les rencontrer, échanger, apprendre, toujours dans une logique de Co-Working, de Co-Learning.

3 objectifs clairs :
– Trouver un lieu pour le Barcamp E-réputation #EreputationCamp3
– Trouver des partenariats pour monter une Community Management School
– Rendre réel l’expérience de (r)évolution

Au programme, des rencontres, des interviews, des vidéos. Chaque jour vous pourrez suivre les aventures tunisiennes de la 50A Team sur ce blog et sur notre page Facebook.

Petit avant goût : vous pourrez découvrir très prochainement l’interview de Sami Ben Hassine, co-fondateur du PaCTE Tunisien.

50A <3 Tunisia

Pour plus d’infos sur les événements Tunisiens, voici notre petite sélection d’articles :

http://www.liberation.fr/monde/01012314230-tunisie-les-reseaux-sociaux-ont-ete-une-piece-maitresse-de-cette-revolution

http://www.siliconmaniacs.org/evenement-revolution-tunisienne-laboratoire-de-democratie-2-0/

http://www.rue89.com/yeti-voyageur/2011/01/14/tunisie-la-premiere-revolution-populaire-de-lere-numerique-185707?page=1

http://www.liberation.fr/monde/01012314415-slim404-en-reunion-ministerielle

DIGITAL

La FreedomBox Foundation, une révolution annoncée

Rassurez-vous, on ne va pas faire de la pub pour une énième box d’un FAI qui voudrait s’en mettre plein les poches, bien au contraire ! La FreedomBox Foundation propose une nouvelle vision du web et révolutionnera sans doute à terme les problèmes de confidentialité des données.

Eben Moglen, professeur de droit et d’histoire du droit à l’université Columbia et avocat conseil de la Free Software Foundation, a tenu un discours lors de l’événement intitulé Freedom in The Cloud, organisé par le New York ISOC branch. Il y a donc présenté le projet de la FreedomBox Foundation.

Lors de son intervention, Eben Moglen a démontré à quel point tous nos outils web (notre agenda en ligne, notre compte Gmail…) sont espionnés, que chaque information que nous échangeons via nos réseaux sociaux sont analysés et réutilisés à des fins commerciales ou contrôlés pas les Etats. Il s’interroge sur le fait que nous avons jeté notre vie privée à la poubelle, concédant nos informations personnelles aux serveurs de Microsoft, Facebook et Google :

 » Nous sommes tous plus ou moins connus sur internet. Nous voulons y vivre. C’est notre lieu de vie. Nous ne voulons simplement pas vivre avec une caméra vidéo sur chaque arbre et un micro dans chaque buisson, et un data miner sous nos pieds partout où nous marchons, et internet est comme cela aujourd’hui« .

Il pose donc la question : « pouvons nous revenir en arrière ? « . Sa réponse : oui !

Regardez la vidéo de son intervention en version originale et intégrale en cliquant ici.

La liberté selon la FreedomBox Foundation

La FreedomBox va donner la possibilité d’avoir un serveur personnel fonctionnant avec un système d’exploitation libre, utilisant des logiciels libres, visant à créer et préserver nos données personnelles.

L’idée serait de fonctionner avec des « plug servers » qui sont en fait des ordinateurs compacts, pas plus grands que votre chargeur de batterie. Ces plugs servers seront donc placés chez les gens, ou dans les bureaux, et donneront la possibilité aux personnes de maîtriser leur vie privée et leurs informations personnelles : une véritable alternative  aux réseaux centralisés et contrôlés par les sociétés privées et les Etats.

La principale difficulté de ce projet n’est pas technique, mais plutôt que les gens doivent prendre conscience que leur vie n’est en rien privée actuellement sur internet et qu’ils doivent donc changer leurs habitudes. Il faudra alors abandonner Facebook et Gmail et utiliser de nouveaux logiciels libres. Oui, il est bien question ici d’abandonner Facebook !

La FreedomBox Foundation avait utilisé le site Kickstarter dans une logique de Crowd Founding pour  récolter des fonds via des donations. Avec un objectif de 60.000 $, ils en ont finalement récolté près de 90.000 ! Il est d’ailleurs toujours possible d’effectuer des donations via un compte PayPal. Ce projet prend donc de l’ampleur et fédère de nombreuses personnes. Comme quoi il n’est pas si aberrant d’imaginer pouvoir changer nos habitudes 2.0.

La FreedomBox Foundation : véritable révolution

Ce projet est donc réellement révolutionnaire : cela redéfinirait le fonctionnement du web et permettrait théoriquement plus de libertés et plus de confidentialité pour l’utilisateur. On peut même imaginer l’impact dans les pays totalitaires : il ne pourrait théoriquement plus y avoir de contrôle par les Etats.

Mais cette vision d’un nouvel internet soulève des questions et rentre en contradiction avec les tendances du moment : cela va par exemple à l’encontre du Cloud Computing qui était pourtant l’un des sujets phares de cette même conférence au nom évocateur : Freedom in the Cloud. Là où certains voient nos données « dans les nuages », Eben Moglen les voit dans de minis serveurs hébergés à la maison.

Autre paradoxe, alors que nous nous félicitons aujourd’hui du rôle qu’a pu jouer Facebook ou Twitter en Tunisie et en Egypte, Eben Moglen y voit lui une réelle menace pour notre vie privée et veut contrer ces réseaux sociaux. Pourtant on peut se demander quel logiciel libre pourra avoir autant de poids que Facebook et Twitter. Cela arrivera peut être à terme, mais dans l’immédiat, la révolution du monde arabe se situe sur les réseaux sociaux actuels.

La FreedomBox Foundation est donc une démarche à suivre, qui peut apporter un réel changement dans les années à venir, mais il faut aussi prendre conscience que de grands changements s’opèrent dès aujourd’hui. En attendant les logiciels libres de demain, il faut pour l’instant utiliser les supports actuels, qui, même s’ils présentent des effets pervers au niveau de la confidentialité, représentent le seul moyen d’expression pour certains peuples.

COWORKING LAB

MediaLab-Prado : la Co-Création à l’espagnole

Inclusiva-Net au Medialab-Prado

De passage à Madrid ces derniers jours, notre Digital Druide en a profité, entre deux tapas, pour faire un petit tour du côté du MediaLab-Prado.

Le MediaLab-Prado est un centre dédié à la recherche et à la production dans le domaine de la culture digitale et financé par la ville de Madrid. Il a pour but de trouver un lieu commun à l’art, la science la technologie et à l’aspect social.

De nombreux ateliers y sont proposés pour participer à de projets, des conférences, des séminaires, des expositions, des concerts, des présentations… En prime, tous ces événements sont gratuits et ouverts au public.

L’idéologie du MediaLab est basé sur le travail collaboratif et la participation collective pour la production comme pour la recherche. Le MediaLab-Prado est donc considéré comme un des centres européens les plus actifs et créatifs en terme de culture digitale.

Plusieurs programmes sont à l’affiche en ce moment et notamment les projets intitulés Visualizar et Inclusiva-Net.

Visualizar propose des stratégies et des outils pour visualiser les data (à voir l’exemple de ce site qui mappe les « maisons tristes »), alors que Inclusiva-Net propose une recherche et des réflexions autour de la network culture.

Avant de donner la parole au Digital Druide, revenons sur deux notions importantes qui serviront pour la suite :

C’est quoi un MediaLab ?

A la base un MediaLab était un laboratoire du MIT (fondé dans les 80’s par Nicholas Negroponte) où de nombreuses recherches ont vu le jour, notamment concernant la réalité virtuelle. De nombreux MediaLabs sont ensuite apparus un peu partout en Europe en débutant des recherches autour des nouvelles technologies, du multimedia et du design. Un MediaLab a pour but de créer un espace pour l’expérimentation et la fabrication, dans un esprit de culture libre, d’apprentissage et de processus collaboratifs.

C’est quoi une imprimante 3D ?

L’imprimante 3D, également issue du MIT, permet de produire un objet réel à partir d’un fichier CAO en le découpant en tranches puis en déposant ou solidifiant de la matière couche par couche pour, en fin de compte, obtenir la pièce terminée.

Parole de Druide

Le monde change et c’est chaque fois un réel plaisir de voir que partout sur la planète des petits feux s’allument pour montrer une nouvelle voie.

Encore une fois à Madrid au MediaLab du Prado, j’ai rencontré @jararocha qui nous a expliqué les divers travaux en « Working Progress ».

Au milieu de 2 imprimantes 3D et d’une kinetic 360 hackée, on se rend compte qu’il n’y a plus de frontières et que la culture digitale est entrain de (r)évolutionner le monde.

Tout de suite nous avons parlé Barcamp / Hacking Party / Digital Art et pour une fois pas besoin de reprendre l’historique des 4 dernières années.

Jara nous a expliqué que le MediaLab est un endroit ouvert à tout public, il organise régulièrement des workshops sur diverses thématiques (creative commons, électronique, sociologie et open source).

J’ai pu découvrir un réseau internet sans fournisseur d’accès, où les individus sont les noeuds. Ce qui permet d’acheminer Internet dans des endroits inaccessibles  aux infrastructures telecom. Ce qui m’a rappelé un projet que j’avais imaginé sur un Internet où les noeuds seraient dans nos vêtements et donc en perpétuel mouvement (=stable).

Mais aussi de pouvoir protéger et partager ses informations en toute liberté #Hadopi #Lopsi (à venir notre article Freedombox Foundation).

J’ai vu des imprimantes 3D qui impriment des personnes en mouvement à l’aide de la kinetic (cf. les personnages jaunes en photo).

Bientôt ils imprimerons des gâteaux aux chocolats, des macarons…

Enfin nous avons parlé du 50AHOMEDIGITAL (espace de co-création en cours de réalisation) qui, à première vue, s’intégrerait à merveille dans l’écosystème madrilène.

Merci au MediaLab, Merci Madrid !!!

@nicolas2fr

Découvrez les photos de notre Digital Druide :

 

 

 

 


ARCHITECTURE SOCIALE

Arrêtez de prendre les gens pour des CONSommateurs

Dans cette société d’ultra communication dans laquelle nous vivons, on se rend compte que les communicants (entreprises, marques, politiques) s’adressent aux gens comme à des consommateurs en pensant pouvoir influer sur leurs comportements, sur leur façon de penser, pour déclencher les actions voulues.

Pourtant on voit bien aujourd’hui sur le web que les internautes sont devenus des citoyens militants prêts à faire bouger les choses (vous avez dit {R}évolution ?). La preuve : l’exemple Sodexo.

Depuis maintenant quelques temps, on utilise le terme de consom’acteur dans le langage marketing. Une typologie d’acteurs apparue grâce au web 2.0 où le mot d’ordre n’était plus d’être le simple destinataire d’un message, mais d’en être également acteur sur la base du travail collaboratif. Mais cette logique reste biaisée car encore une fois les communicants y trouvent des intérêts : en poussant le consommateur à devenir contributeur, on peut mieux le connaître pour tenter d’influer de manière plus efficace sur son comportement.

Mais aujourd’hui les internautes ne se cantonnent plus à un rôle de consommateur ou même de consom’acteur, ils deviennent des activistes citoyens capables de se faire entendre et de faire bouger les choses. Et même les plus grosses multinationales ne peuvent contrôler l’action citoyenne.

Community Management Citoyen : L’exemple « Changer Sodexo »

A travers sa communication, Sodexo se positionne comme le leader mondial des solutions de qualité de vie au quotidien et se dit être un employeur engagé. Pour le consommateur lambda qui utilise ses tickets resto Sodexo, pourquoi ne pas croire cette multinationale d’origine française ?

Pourtant en faisant un petit tour sur la toile, on entend un son de cloche totalement différent lorsqu’on parle de Sodexo. Le site Changersodexo.fr milite depuis janvier 2010 aux côtés d’organisations syndicales du monde entier pour « exiger que Sodexo soit à la hauteur des principes que la société met en avant en matière de responsabilité sociale, en garantissant le respect des droits fondamentaux de ses salariés à travers le monde et en s’engageant à poursuivre le dialogue social afin d’améliorer les conditions de travail de ses salariés ».

A travers ce site et de la chaîne Youtube ChangerSodexo qui propose des vidéos dénonçant les conditions de travail inacceptables qu’impose Sodexo à ses salariés du monde entier, ces citoyens activistes ont réussi à faire plier la multinationale. En effet, le 8 mars 2011, Sodexo a accepté de « transiger une affaire soumise au  National Labor Relations Board (NLRB) au sujet de sa politique en matière de droit d’expression de ses salariés à l’égard des médias ». Une première victoire pour l’action citoyenne.

Jusqu’ici Sodexo avait une politique très stricte et extrêmement restrictive en matière de médias car la société exigeait que ses salariés ne s’expriment sur « aucun sujet » sans l’accord préalable d’un responsable. Mais grâce aux actions menées par ces activistes 2.0, Sodexo a publié une nouvelle politique des médias « qui n’est plus de nature à porter atteinte à la liberté d’expression des salariés quant à leurs conditions de travail et quant aux problèmes rencontrés sur leur lieu de travail. Sodexo doit notifier ce changement de politique à tous ses salariés aux Etats-Unis ».

L’action citoyenne n’a donc plus de frontières pour s’attaquer aux multinationales. Aux Etats-Unis, les militants ont exactement le même fonctionnement qu’en France avec le site ClenUpSodexo.org et la chaîne Youtube CleanUpSodexo.

Vous avez dit {R}évolution ?

Si l’on se place d’un point de vue plus général, on se rend bien compte que cela change  le rôle et le fonctionnement de l’entreprise. Il s’agit donc maintenant d’exercer un community management citoyen. Chaque recommandation stratégique devra mettre le citoyen au coeur de sa démarche.

La transparence ne sera plus un buzzword green wasté mais une logique d’action.Les entreprises seront confrontés à des bad buzz réguliers qui devront être réglés au cas par cas.

L’entreprise va donc devoir repenser l’ensemble de ses services. Finalement, c’est la construction de l’entreprise de demain : l’entreprise 2.0.

ARCHITECTURE SOCIALE VISIBILITE WEB

50A ou la philosophie du 50

Comme vous pouvez vous en douter, chez 50A, nous avons une philosophie autour du nombre 50, et cela s’aggrave un peu plus chaque jour. Alors quand on entend que le site Accounting Degree propose 50 conseils pour utiliser intelligemment Linkedin, on se dit qu’on fait des adeptes.

Surtout lorsqu’on sait que cela fait maintenant plusieurs années que les membres fondateurs de 50A parlent de l’importance des réseaux sociaux professionnels et de l’e-réputation : la preuve.

Alors que nous révèle Accouting Degree ? 50 conseils qui peuvent paraître très simples pour certains (« soyez polis », « restez actifs »…) mais qu’il faut effectivement suivre pour développer son réseau professionnel. Ensuite, il y a des notions importantes comme définir des mots clés pertinents pour mettre en avant ses compétences professionnelles ou former un groupe pour être au coeur d’une communauté de professionnels sur LinkedIn.

Aujourd’hui LinkedIn c’est 100 millions de membres dans le monde, c’est Jeff Wiener, le PDG de LinkedIn qui vient de le déclarer sur le Linkedin blog. Résultat, ils viennent s’installer à Paris !

En bonus, chez 50A notre philosophie s’applique aussi à l’Open Source, donc quand on voit que le blog Hi-Tech Fredzone propose 50 banques d’images gratuites et légales, on se dit vraiment qu’on fait des adeptes !

Merci @GUIM et @Thib39 !